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Title:
STEERING LOCK WITH A DEADLOCK FOR A MOTOR VEHICLE AND METHOD OF ASSEMBLING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/092824
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a steering lock with a deadlock for a motor vehicle comprising: • a bolt guide (5), • a bolt (4), • a deadlocking means (15) comprising a locking element (16) designed to lock the bolt (4) in deadlocked position and to be subjected to torsional and translational movement towards said bolt (4), said element (16) being received in a housing (18) of the bolt guide (5). The deadlocking means (15) further comprises a closing plate (10) having a face that engages with an element of the deadlocking means (15), and engages with the opening of the housing (18) in such a way that the rotation of the closing plate (10) is locked relative to the guide bolt (5) and causes the translational and torsional movement of said locking element (16).

Inventors:
POGGI PATRICE (FR)
PERRIN CHRISTOPHE (FR)
DELLA FIORENTINA ALIX (FR)
Application Number:
PCT/EP2012/076320
Publication Date:
June 27, 2013
Filing Date:
December 20, 2012
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SECURITE HABITACLE (FR)
International Classes:
B60R25/02; B60R25/021
Foreign References:
EP0953487A11999-11-03
FR2952332A12011-05-13
EP2025567A22009-02-18
EP1167135A12002-01-02
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LARGER, Solène (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS Antivol de direction pour véhicule automobile à supercondamnation comprenant : un guide-pêne (5), un pêne (4) monté mobile dans le guide-pêne (5) entre une position décondamnée dans laquelle il est destiné à être disposé à distance d'une colonne de direction et une position condamnée dans laquelle il est destiné à bloquer ladite colonne, un moyen de supercondamnation (15) comportant un élément de blocage (16) configuré pour bloquer le pêne (4) en position condamnée et pour être sollicité en torsion et en translation vers ledit pêne (4), ledit élément de blocage (16) étant reçu dans un logement (18) du guide-pêne (5) à distance du pêne (4) en position décondamnée, caractérisé en ce le moyen de supercondamnation (15) comporte en outre une plaque de fermeture (10) présentant une face coopérant avec un élément du moyen de supercondamnation (15), ladite plaque de fermeture (10) coopérant avec l'ouverture du logement (18) du guide-pêne (5) de manière que la rotation de la plaque de fermeture (10) par rapport au guide-pêne (5) soit bloquée et entraîne la sollicitation en translation et en torsion dudit élément de blocage (16).

Antivol selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque de fermeture (10) comporte au moins un ergot anti-rotation (10a, 10b) coopérant avec une encoche complémentaire (l ia, 11b) ménagée dans l'ouverture du logement (18) du guide-pêne (5).

Antivol selon la revendication 2, caractérisé en ce que le guide-pêne (5) comporte au moins une rampe (12a, 12b) conformée en arc de cercle disposée en amont de ladite encoche (l ia, 11b) et coopérant avec ledit ergot anti-rotation (10a, 10b) au cours de la fermeture de la plaque de fermeture (10) de manière à générer une précontrainte en torsion de l'élément de blocage (16) par le guidage en rotation dudit ergot anti-rotation (10a, 10b) dans ladite rampe (12a, 12b).

4. Antivol selon la revendication 3, caractérisé en ce que le profil en arc de cercle de la rampe (12a, 12b) fait un quart de tour.

5. Antivol selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la plaque de fermeture (10) présente une forme générale de disque et comporte deux ergots antirotation (10a, 10b) diamétralement opposés.

6. Antivol selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la plaque de fermeture (10) est sertie contre le logement (18) du guide-pêne (5).

7. Antivol selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la plaque de fermeture (10) est en acier.

8. Antivol selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le logement (18) du guide-pêne (5) est conformé pour coopérer avec ledit élément de blocage (16) en le guidant vers le pêne (4) suivant une translation et une rotation successives (Dl, D2), consécutivement au retrait d'un organe de retenue (17) du moyen de supercondamnation (15) pour bloquer ledit pêne (4) en position condamnée.

9. Antivol selon la revendication 8, caractérisé en ce que logement (18) du guide-pêne (5) est conformé pour bloquer le pivotement dudit élément de blocage (16) et en ce que la translation dudit élément de blocage (16) sur une course axiale (Cl) en direction dudit pêne (4) désengage ledit élément de blocage (16) autorisant son pivotement sur une course angulaire (C2).

10. Antivol selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de blocage (16) présente une forme de pion.

11. Antivol selon la revendication 10, caractérisé en ce que la base de l'élément de blocage (16) agencée en vis-à-vis de la plaque de fermeture (10) comporte une barrette radiale (21).

12. Antivol selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément du moyen de supercondamnation (15) comporte un moyen élastique (20), ladite plaque de fermeture (10) coopérant avec ledit moyen élastique (20) et l'ouverture du logement (18) pour solliciter en translation et en torsion l'élément de blocage (16).

13. Antivol selon la revendication 12, caractérisé en ce que le moyen élastique (20) est fixé dans plot central (14) agencé sur une face de la plaque de fermeture (10).

14. Antivol selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de supercondamnation (15) comporte un organe de retenue (17) apte à retenir l'élément de blocage (16) à distance du pêne (4) en position décondamnée.

15. Antivol selon l'une des revendications précédentes comprenant un corps d'antivol (3, 9), un module antivol (6) comportant le guide-pêne (5), le pêne (4) et moyen de supercondamnation (15), ledit module antivol (6) étant logé dans le corps d'antivol (3, 9) et le corps d'antivol (3, 9) bloquant la plaque de fermeture (10) contre le logement (18) du guide-pêne (5).

16. Antivol selon la revendication 15, caractérisé en ce que le corps d'antivol (3, 9) comporte une première et une deuxième partie de corps d'antivol (3, 9) et un verrou inséré dans ladite deuxième partie de corps d'antivol (9), ladite première partie de corps d'antivol (3) recevant ledit module antivol (6).

17. Procédé de montage d'un antivol selon l'une des revendications précédentes, prise ensemble avec les revendications 3, 12 et 15, caractérisé en ce qu'il comporte : une première étape dans laquelle on forme un module antivol à supercondamnation (6) : o en positionnant la plaque de fermeture (10) contre l'ouverture du logement (18) du guide-pêne (5), la plaque de fermeture (10) comprimant le moyen élastique (20), ledit ergot anti-rotation (10a, 10b) étant placé au départ de la rampe (12a, 12b), o en tournant la plaque de fermeture (10) en suivant le profil de la rampe (12a, 12b) jusqu'à atteindre la position de fermeture dans laquelle ledit ergot anti-rotation (10a, 10b) est engagé dans ladite encoche complémentaire (l ia, 11b), la plaque de fermeture (10) étant alors bloquée en rotation par rapport au guide-pêne (5), comprime le moyen élastique (20) et le précontraint en torsion, et o en solidarisant la plaque de fermeture (10) au guide-pêne (5) en position de fermeture, et une seconde étape dans laquelle on insère le module d'antivol à supercondamnation (6) ainsi assemblé dans le corps d'antivol (3, 9) qui bloque alors la plaque de fermeture (10) contre le logement (18) du guide- pêne (5).

18. Procédé de montage selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'en position de fermeture, la plaque de fermeture (10) est sertie contre l'ouverture du logement (18) du guide-pêne (5).

Description:
Antivol de direction pour véhicule automobile à supercondamnation et procédé de montage associé

La présente invention concerne un antivol destiné à sécuriser un mécanisme de direction de véhicule. Plus particulièrement, la présente invention concerne un antivol mettant en œuvre un pêne mobile à même d'être verrouillé par un moyen de supercondamnation. L'invention concerne également un procédé de montage de l'antivol.

Les antivols comportent des moyens de verrouillage comportant un pêne monté mobile dans un corps d'antivol, entre une position décondamnée dans laquelle il est destiné à être disposé à distance d'une colonne de direction, et une position condamnée dans laquelle il est destiné à bloquer ladite colonne. Le pêne est commandé en déplacement par l'intermédiaire d'un verrou rotatif intégré dans le corps d'antivol.

Certains antivols à sécurité renforcée comprennent en outre un moyen de supercondamnation apte à bloquer le pêne en position condamnée, en cas de tentative d'effraction. Une personne mal intentionnée peut en effet décider d'arracher le verrou pour accéder au pêne, afin de le désactiver en vue de libérer la rotation de la colonne de direction. La présence des moyens de supercondamnation permet de maintenir le pêne dans sa position condamnée, de sorte que la colonne demeure malgré tout bloquée en rotation. Les moyens de supercondamnation sont par exemple agencés dans un support rapporté au corps de l'antivol.

Un inconvénient des dispositifs antivol de l'art antérieur comportant un moyen de supercondamnation est l'encombrement résultant de l'assemblage des différentes pièces d'autant plus si on isole lesdites pièces pour les protéger contre des tentatives d'effraction.

En outre, lesdits dispositifs sont longs et fastidieux à assembler et à installer.

Un des buts de la présente invention est de proposer un antivol présentant un moyen de supercondamnation moins encombrant que ceux de l'état de la technique, plus facile à mettre en œuvre et présentant une grande résistance aux attaques de personnes malveillantes.

A cet effet, l'invention à pour objet un antivol de direction pour véhicule automobile à supercondamnation comprenant : un guide-pêne, un pêne monté mobile dans le guide-pêne entre une position décondamnée dans laquelle il est destiné à être disposé à distance d'une colonne de direction et une position condamnée dans laquelle il est destiné à bloquer ladite colonne, un moyen de supercondamnation comportant un élément de blocage configuré pour bloquer le pêne en position condamnée et pour être sollicité en torsion et en translation vers ledit pêne, ledit élément de blocage étant reçu dans un logement du guide-pêne à distance du pêne en position décondamnée, caractérisé en ce que le moyen de supercondamnation comporte en outre une plaque de fermeture présentant une face coopérant avec un élément du moyen de supercondamnation, ladite plaque de fermeture coopérant avec l'ouverture du logement du guide-pêne de manière que la rotation de la plaque de fermeture par rapport au guide-pêne soit bloquée et entraîne la sollicitation en translation et en torsion dudit élément de blocage.

Les moyens de supercondamnation sont ainsi intégrés dans le guide-pêne sans augmenter l'encombrement de l'antivol et sans support rapporté pour loger les moyens de supercondamnation. En plus de l'encombrement réduit, la protection de l'antivol est renforcée par l'utilisation d'une plaque de fermeture qui est simple à réaliser. Il est donc possible d'améliorer facilement et sensiblement le blindage de l'antivol, contrairement aux antivols de l'état de la technique comportant des supports rapportés pour les moyens de supercondamnation.

En outre, l'assemblage de la plaque de fermeture sur le guide-pêne permet de solliciter l'élément de blocage en torsion et en translation de manière simple et reproductible.

De plus une fois assemblé, la plaque de fermeture, prise en sandwich entre la première partie du corps d'antivol et le guide-pêne, est bloquée contre le logement du guide-pêne. La plaque de fermeture est ainsi rendue invisible et inaccessible, ce qui renforce la protection de l'antivol.

Par ailleurs, appliqué à un moyen de supercondamnation à deux déplacements successifs de l'élément de blocage, l'élément de blocage sollicité en torsion et en translation bloque le pêne en position condamnée en cas de tentative d'effraction du verrou et ne peut plus retourner simplement dans la position initiale passive. Deux déplacements successifs inverses doivent être réalisés pour désengager l'élément de blocage du pêne, ce qui complexifie le désenclenchement du moyen de supercondamnation, compliquant sa réversibilité. Selon une ou plusieurs caractéristiques de l'antivol, prise seule ou en combinaison : la plaque de fermeture comporte au moins un ergot anti-rotation coopérant avec une encoche complémentaire ménagée dans l'ouverture du logement du guide-pêne, le guide-pêne comporte au moins une rampe conformée en arc de cercle disposée en amont de ladite encoche et coopérant avec ledit ergot anti-rotation au cours de la fermeture de la plaque de fermeture de manière à générer une précontrainte en torsion de l'élément de blocage par le guidage en rotation de l'ergot anti-rotation dans ladite rampe, le profil en arc de cercle de la rampe fait un quart de tour, - la plaque de fermeture est sertie contre le logement du guide-pêne, la plaque de fermeture présente une forme générale de disque et comporte deux ergots anti-rotation diamétralement opposés, la plaque de fermeture est sertie contre le logement du guide-pêne, la plaque de fermeture est en acier, - le logement du guide-pêne est conformé pour coopérer avec ledit élément de blocage en le guidant vers le pêne suivant une translation et une rotation successives, consécutivement au retrait d'un organe de retenue du moyen de supercondamnation pour bloquer ledit pêne en position condamnée, le logement du guide-pêne est conformé pour bloquer le pivotement dudit élément de blocage, et la translation dudit élément de blocage sur une course axiale en direction dudit pêne désengage ledit élément de blocage autorisant son pivotement sur une course angulaire, ledit élément de blocage présente une forme de pion , la base de l'élément de blocage agencée en vis-à-vis de la plaque de fermeture comporte une barrette radiale, ledit élément du moyen de supercondamnation comporte un moyen élastique, ladite plaque de fermeture coopérant avec ledit moyen élastique et l'ouverture du logement pour solliciter en translation et en torsion l'élément de blocage, le moyen élastique est fixé dans plot central agencé sur une face de la plaque de fermeture, le moyen de supercondamnation comporte un organe de retenue apte à retenir l'élément de blocage à distance du pêne en position décondamnée, l'antivol comprend un corps d'antivol, un module antivol comportant le guide-pêne, le pêne et moyen de supercondamnation, ledit module antivol étant logé dans le corps d'antivol et le corps d'antivol bloquant la plaque de fermeture contre le logement du guide-pêne. le corps d'antivol comporte une première et une deuxième partie de corps d'antivol et un verrou inséré dans ladite deuxième partie de corps d'antivol, ladite première partie de corps d'antivol recevant ledit module antivol.

L'invention a encore pour objet un procédé de montage d'un antivol tel que décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte : une première étape dans laquelle on forme un module antivol à supercondamnation : o en positionnant la plaque de fermeture contre l'ouverture du logement du guide-pêne, la plaque de fermeture comprimant le moyen élastique, ledit ergot anti-rotation étant placé au départ de ladite rampe, o en tournant la plaque de fermeture en suivant le profil de ladite rampe jusqu'à atteindre la position de fermeture dans laquelle ledit ergot anti-rotation est engagé dans ladite encoche complémentaire, la plaque de fermeture étant alors bloquée en rotation par rapport au guide-pêne, comprime le moyen élastique et le précontraint en torsion, et o en solidarisant la plaque de fermeture au guide-pêne en position de fermeture, et une seconde étape dans laquelle on insère le module d'antivol à supercondamnation ainsi assemblé dans le corps d'antivol qui bloque alors la plaque de fermeture contre le logement du guide-pêne.

En position de fermeture, la plaque de fermeture est par exemple sertie contre l'ouverture du logement du guide-pêne.

D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description d'un exemple non limitatif de réalisation de l'invention, ainsi que sur les figures annexées sur lesquelles : la figure 1 représente une vue en perspective d'éléments d'un antivol à l'état assemblé, - la figure 2 représente un module antivol de l'antivol de la figure 1 , dont on distingue le moyen de supercondamnation par transparence à l'état passif, la figure 3 représente le module antivol de la figure 2 à l'état désassemblé, la figure 4a représente une vue de face de la plaque de fermeture du moyen de supercondamnation, - la figure 4b représente une vue du recto de la face de la plaque de fermeture de la figure 4a, la figure 5 représente une vue d'un détail du guide-pêne, la figure 6a représente une première étape d'un procédé de montage de l'antivol de la figure 1 , - la figure 6b représente une deuxième étape du procédé de montage, la figure 6c représente la position de fermeture de la plaque de fermeture sur le guide- pêne, la figure 6d représente une troisième étape du procédé de montage, la figure 6e représente une quatrième étape du procédé de montage, - la figure 6f représente une vue analogue à la figure 1, l'antivol ayant pivoté de côté, la figure 6g est une vue analogue à la figure 6f, pour laquelle on distingue le module antivol par transparence du corps d'antivol, la figure 7 représente une autre vue du module antivol de la figure 2 à l'état passif, la figure 8 représente une vue analogue à la figure 2 du module antivol et dont on distingue le moyen de supercondamnation par transparence à l'état passif, la figure 9 illustre le retrait de l'organe de retenue et la translation de l'élément de blocage, la figure 10 illustre la rotation de l'élément de blocage, et la figure 11 représente le pêne bloqué en position condamnée. Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence.

Les figures 1 à 11 illustrent un exemple de réalisation d'un antivol de direction pour véhicule automobile 1. L'antivol 1 comporte un collier de serrage présentant un premier demi-collier et un deuxième demi-collier 2 et dont un seul est représenté sur la figure 1, configurés pour s'assembler autour d'une colonne de direction (non représentée).

Le deuxième demi-collier 2 est intégré dans une première partie corps d'antivol 3 (figure 2) qui loge un module antivol à supercondamnation 6 comprenant un moyen de verrouillage de la colonne de direction et un moyen de supercondamnation agencé pour verrouiller le moyen de verrouillage en position condamnée suite à une tentative d'effraction de l'antivol 1. La première partie du corps d'antivol 3 est par exemple en matériau « Zamak » de manière à présenter une bonne résistance mécanique en position sur la colonne, protégeant les moyens de verrouillage et de supercondamnation.

Le moyen de verrouillage comporte un pêne 4 monté coulissant dans la première partie du corps d'antivol 3, via un guide-pêne 5 de l'antivol 1, entre une position décondamnée dans laquelle il est en position escamotée arrière, à distance de la colonne de direction et une position condamnée (figure 1) dans laquelle il est destiné à bloquer la colonne en faisant saillie du deuxième demi-collier 2 pour coopérer classiquement par emboîtement avec un élément de la colonne de direction. Le moyen de verrouillage comporte en outre un moyen d'entraînement (non visible) du pêne 4 apte à entraîner le pêne 4 en position condamnée ou décondamnée. Le déplacement du moyen d'entraînement est commandé par la rotation d'un rotor de verrou.

Le verrou est destiné à être inséré et solidarisé à l'intérieur d'une deuxième partie du corps d'antivol 9, par exemple en plastique, de l'antivol 1, couvrant également partiellement la première partie du corps d'antivol 3. De façon connue en soi, une came de l'antivol 1 est destinée à être solidarisée à l'extrémité arrière du verrou. Une fois montés ensemble dans la deuxième partie du corps d'antivol 9, le rotor de verrou et la came tournent ensemble, une première partie de la came entraînant le moyen d'entraînement du pêne 4.

L'antivol 1 comporte une zone fusible plus vulnérable, destinée à céder en premier en cas de sollicitations de torsion, flexion, arrachement La zone fusible sépare ainsi une partie avant de l'antivol 1 comportant le verrou, d'une partie arrière comportant la première partie du corps d'antivol 3 et les moyens de verrouillage et de supercondamnation. On favorise ainsi la rupture de l'antivol au niveau de la zone fusible, pour garantir la supercondamnation du moyen de verrouillage en cas de vandalisme. Mieux visible sur les figures 2 et 3, le moyen de supercondamnation 15 comporte un élément de blocage 16 configuré pour bloquer le pêne 4 en position condamnée, un moyen élastique 20, un élément de retenue 17 et une plaque de fermeture 10.

Selon l'invention, l'élément de blocage 16 est configuré pour bloquer le pêne 4 en position condamnée et pour être sollicité en torsion et en translation vers ledit pêne 4. L' élément de blocage 16 est reçu dans un logement 8 du guide-pêne à distance du pêne 4 en position décondamnée.

La plaque de fermeture 10 présente une face coopérant avec un élément du moyen de supercondamnation 5, ladite plaque de fermeture 0 coopérant avec l'ouverture du logement 8 du guide-pêne de manière que la rotation de la plaque de fermeture 0 par rapport au guide-pêne 5 soit bloquée et entraîne la sollicitation en translation et en torsion dudit élément de blocage 6. De manière plus précise et suivant l'exemple illustré, l'organe de retenue 7 comporte par exemple une pige dont une première extrémité 7a est destinée à appuyer l'élément de blocage 6 pour le retenir en position passive (ou position de repos dans laquelle l'élément de blocage 6 est à distance du pêne 4). La deuxième extrémité de la pige de l'organe de retenue 7 est destinée à être fixée au verrou (non visible). L'organe de retenue 7 est retiré en cas de tentative de désolidarisation du verrou. Le moyen élastique 20 comporte par exemple un ressort, tel qu'hélicoïdal, dont une première extrémité 20a est fixée à l'élément de blocage 16 et la deuxième extrémité 20b est fixée sur une face de la plaque de fermeture 10.

L'élément de blocage 16 et le moyen élastique 20 sont reçus dans le logement 18 débouchant du guide-pêne 5.

L'élément de blocage 16 est sollicité en torsion et en translation vers le pêne 4 par le moyen élastique 20 et est retenu en position passive par l'organe de retenue 17.

En position de fermeture, la plaque de fermeture 10 coopère avec l'ouverture du logement 18 du guide-pêne 5 de manière que la rotation de la plaque de fermeture 10 par rapport au guide- pêne 5 soit bloquée et de manière que le moyen élastique 20 soit comprimé et précontraint en torsion.

Pour cela, la plaque de fermeture 10 comporte au moins un ergot, par exemple deux ergots anti-rotation 10a, 10b (figures 4a, 4b) coopérant en position de fermeture avec deux encoches lia, 11b complémentaires ménagées dans l'ouverture du logement 18 du guide-pêne 5. On prévoit en outre que l'ouverture du logement 18 du guide-pêne 5 comporte deux rampes

12a, 12b respectivement disposées en amont des deux encoches l ia, 11b. Les rampes 12a, 12b sont conformées en arc de cercle et coopèrent avec les ergots anti-rotation 10a, 10b respectifs au cours de la fermeture de la plaque de fermeture 10 de manière à générer une précontrainte en torsion du moyen élastique 20 par le guidage en rotation des ergots anti-rotation 10a, 10b dans les rampes 12a, 12b.

Plus précisément dans cette forme de réalisation, la plaque de fermeture 10 présente par exemple une forme générale de disque pour faciliter son montage en rotation dans l'ouverture du logement 18.

Les ergots anti-rotation 10a, 10b présentent alors la forme de petites ailettes plates et rectangulaires saillant de manière diamétralement opposés de la plaque de fermeture 10.

En outre, les encoches l ia, 11b s'étendent selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan de la plaque de fermeture 10 de manière à bloquer la rotation des ergots anti-rotation 10a, 10b, une fois que ceux-ci se sont engagés dans les encoches complémentaires lia, 11b. La longueur de l'arc de cercle des rampes correspond à l'angle de précontrainte en torsion du moyen élastique 20. Par exemple, pour générer une précontrainte en torsion de l'ordre de 90°, le profil en arc de cercle de chaque rampe 12a, 12b fait un quart de tour.

Comme on peut le voir sur la figure 4a, la deuxième extrémité du moyen élastique est fixée au centre d'une face de la plaque de fermeture 10. A cet effet, la plaque de fermeture 10 comporte par exemple un renfoncement central 3 en forme de disque pour centrer le moyen élastique 20 et un plot central cylindrique fendu 4, la deuxième extrémité 20b du moyen élastique 20 étant fixée dans la fente du plot 4. Le même dispositif est par exemple prévu dans le fond de l'élément de blocage 6 pour maintenir la première extrémité 20a du moyen élastique 20. On peut prévoir en outre que la face extérieure de la plaque de fermeture 0, opposée à la face fixée au moyen élastique 20, comporte une empreinte 5 adaptée pour coopérer avec un outil approprié pour tourner la plaque de fermeture 0 en suivant les rampes 2a, 2b (figure 4b).

Pour renforcer encore la protection de l'antivol, on prévoit une plaque de fermeture 0 en acier, plus robuste. La réalisation de la plaque en acier est très simple et peu coûteuse car il suffit en fait de découper celle-ci dans une feuille d'acier.

Lors du montage de l'antivol 1, le moyen élastique 20 est initialement fixé à l'élément de blocage 6 et à la plaque de fermeture 0, la plaque de fermeture 0 étant à l'écart du guide-pêne 5.

Puis, dans une première étape (figure 6a) on positionne la plaque de fermeture 10 contre l'ouverture du logement 18 du guide-pêne 5, les ergots anti-rotation étant placés au départ des rampes (flèche F ). La plaque de fermeture 0 comprime alors le moyen élastique 20 (figure 6b).

Dans une deuxième étape (figure 6b), on tourne la plaque de fermeture 0 par exemple à l'aide d'un outil inséré dans l'empreinte 15 (flèche F2), en suivant les profils des rampes 12a, 12b jusqu'à atteindre la position de fermeture dans laquelle les ergots anti-rotation 0a, 10b s'engagent dans les encoches complémentaires a, b (figure 6c, flèche F3). Dans l'exemple représenté, la plaque de fermeture 0 réalise ainsi une rotation de l'ordre d'un quart de tour.

Ainsi engagée en position de fermeture (figure 6c), la plaque de fermeture 0 bloquée en rotation par rapport au guide-pêne 5, comprime le moyen élastique 20 et le précontraint en torsion.

Puis, dans une troisième étape (figure 6d), on immobilise la plaque de fermeture 10 en position de fermeture, par exemple en sertissant, en serrant, en vissant, en goupillant ou en pré- maintenant avec un outillage, la plaque de fermeture 10 contre l'ouverture du logement 18. Dans le cas de sertissage, les zones de sertissage sont par exemple situées entre la plaque de fermeture 10 et l'ouverture entre chaque départ de rampe et l'encoche en amont dans le sens de rotation de la plaque de fermeture 10 (voir la représentation des zones Z sur la figure 6d). Le module antivol à supercondamnation 6 comportant le guide-pêne 5, le moyen de verrouillage et le moyen de supercondamnation est ainsi assemblé.

Dans une quatrième étape (figure 6e), on insère le module d'antivol 6 à supercondamnation ainsi assemblé dans la première partie du corps d'antivol 3 (flèche F4).

Une fois le module antivol 6 reçu dans la première partie de corps d'antivol 3, l'antivol 1 est assemblé (figure 1, 6f et 6g). Le moyen d'immobilisation (sertissage, serrage, vissage, prémaintien...) permet seulement de solidariser la plaque de fermeture 10 au guide-pêne jusqu'à ce que le module antivol 6 soit reçu dans le corps d'antivol. En effet, une fois l'antivol assemblé, la plaque de fermeture 10 est prise en sandwich entre la première partie du corps d'antivol et le guide-pêne 5. Le corps d'antivol 3 bloque alors la plaque de fermeture 0 contre le logement 8 du guide-pêne 5. La plaque de fermeture 10 est ainsi rendue invisible et inaccessible, ce qui renforce sa protection.

Le moyen de supercondamnation 5 est ainsi intégré dans le guide-pêne 5 sans augmenter l'encombrement de l'antivol 1. En plus de l'encombrement réduit, la protection de l'antivol peut encore être renforcée par l'utilisation d'une plaque de fermeture 0 en acier, plus robuste et facile à réaliser.

En outre, l'assemblage de la plaque de fermeture 10 sur le guide-pêne 5 permet de précontraindre directement le moyen élastique 20 en torsion et en compression de manière simple et reproductible.

Selon un exemple d'application, le logement 8 du guide-pêne 5 est conformé pour coopérer avec l'élément de blocage 16 en le guidant vers le pêne 4 suivant un premier déplacement de translation D et un deuxième déplacement successif de rotation D2, consécutivement au retrait de l'organe de retenue 7 pour bloquer le pêne 4 en position condamnée. Bien que non décrite, il est également possible de prévoir à l'inverse que le premier déplacement soit une rotation et le deuxième déplacement une translation. Pour cela, la forme du logement 18 bloque le pivotement de l'élément de blocage 16 et autorise sa translation en cas de retrait de l'élément de retenue 17 sur une course axiale Cl en direction du pêne 4. Cette translation désengage l'élément de blocage 6, autorisant son pivotement sur une course angulaire C2. L'élément de blocage 6 présente par exemple une forme de pion cylindrique dont la base comporte une barrette radiale 2 .

Une première partie du logement 18 située du côté de l'ouverture, présente une forme complémentaire de la barrette radiale 21 et s'étend en outre axialement sur la distance Cl vers le pêne 4. Ainsi, cette première partie du logement 8 coopère avec la barrette radiale 21 pour bloquer le pivotement de l'élément de blocage 6 et autoriser sa translation en cas de retrait de l'élément de retenue 7 sur une course axiale Cl en direction du pêne 4.

Une deuxième partie du logement 18, consécutive à la première partie, présente un dégagement d'angle C2. L'angle C2 peut prendre n'importe quelle valeur comprise entre 0° et l'angle de précontrainte en torsion du moyen élastique 20. Etant donné que dans cet exemple, la précontrainte appliquée en torsion sur le moyen élastique 20 est de l'ordre de 90°, on prévoit par exemple que l'angle C2 soit de l'ordre de 15 à 20° de sorte que la sollicitation élastique en torsion soit encore active lorsque la barrette radiale 21 est en butée dans le dégagement du logement 8. Ainsi, la deuxième partie du logement 8 coopère avec la barrette radiale 21 pour autoriser le pivotement de l'élément de blocage 6 ayant fait sailli de la première partie du logement, sur un angle C2.

En position passive (figure 7), l'élément de blocage 16 reçu dans le logement 18 est élastiquement sollicité en torsion autour de son axe de révolution mais est maintenu bloqué en rotation par les parois latérales de la première partie du logement 18. L'élément de blocage 6 est en outre sollicité à l'encontre du pêne 4 et maintenu à l'écart par la première extrémité 7a de la pige de l'organe de retenue 7 qui appuie sur le nez de la barrette radiale 21 de l'élément de blocage 6 pour le retenir. L'élément de blocage est en position passive car il ne bloque pas le pêne 4 (figure 8).

En cas d'arrachement du verrou 8 par une personne mal intentionnée, l'organe de retenue 7, dont la deuxième extrémité 7b est solidaire du verrou, est entraîné avec le verrou 8 selon la direction de la flèche D (figure 9) et n'appuie plus sur le nez de la barrette radiale 21. L'élément de blocage 6 sollicité en torsion et en translation vers le pêne 4 par le moyen élastique 20, qui n'est plus retenu en translation mais qui reste bloqué en rotation, se translate en faisant saillie vers le pêne 4. La translation de l'élément de blocage 16 en direction du pêne 4 sur la course axiale Cl désengage la base de l'élément de blocage 16 de la première partie du logement 18 vers la deuxième partie du logement 18. L'élément de blocage 6 sollicité en torsion et en translation vers le pêne 4 par le moyen élastique 20 pivote alors selon la flèche D2 (figure 10) jusqu'à une butée du logement après une course angulaire C2.

Le pion cylindrique de l'élément de blocage 16 est partiellement engagé dans une cavité 22 du pêne 4 et le bloque en position condamnée (figure 11).

Une fois que l'élément de blocage 16 a translaté et pivoté dans le logement 18, il ne peut plus retourner simplement dans la position initiale passive. Deux déplacements successifs inverses doivent être réalisés pour désengager l'élément de blocage 16 de la cavité 22 du pêne 4, ce qui corse le désenclenchement du moyen de supercondamnation 15, compliquant sa réversibilité.

Le double déplacement consécutif en translation et rotation de l'élément de blocage 16, empêche une personne mal intentionnée de repousser l'élément de blocage à l'encontre de son rappel élastique. De même, en cas de rotation en force du verrou ou de flexion en force du verrou, l'organe de retenue 7 solidaire du verrou, se casse et est repoussé vers l'extérieur du corps de l'antivol 3 par le moyen élastique. Comme précédemment, l'élément de blocage 6 qui n'est plus retenu peut alors bloquer le pêne 4 en position condamnée.

Ainsi, en cas d'arrachement du verrou, de rotation ou flexion en force du verrou le moyen de supercondamnation 15 est enclenché bloquant le pêne 4 en position condamnée. L'élément de blocage 6 ne peut plus retourner simplement dans la position initiale passive sans effectuer deux déplacements successifs inverses D2, D pour se désengager du pêne 4, ce qui renforce l'inviolabilité de l'antivol .