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Patent Searching and Data


Title:
STICK FOR MEASURING THE LEVEL OF A MOLTEN METAL BATH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/039070
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a stick (2) for measuring a molten metal bath (1) which is cooled but provided with a solid end piece (5) so that there is no risk of the bath being solidified in front of the orifice (7) of the measuring gas injected into the bath and whereof the pressure is being measured.

Inventors:
LADIRAT CHRISTIAN (FR)
MAURIN JEAN-LOUIS (FR)
BOULAND PASCAL (FR)
MEHLMAN GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/003520
Publication Date:
May 16, 2002
Filing Date:
November 12, 2001
Export Citation:
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Assignee:
COGEMA (FR)
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
LADIRAT CHRISTIAN (FR)
MAURIN JEAN LOUIS (FR)
BOULAND PASCAL (FR)
MEHLMAN GUILLAUME (FR)
International Classes:
G01F23/14; B22D2/00; G01F23/16; (IPC1-7): G01F/
Foreign References:
EP0580004A11994-01-26
US5669956A1997-09-23
Attorney, Agent or Firm:
Lehu, Jean c/o Brevatome 3. (rue du Docteur Lancereaux PARIS, FR)
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Description:
CANNE DE MESURE DE NIVEAU D'UN BAIN EN FUSION DESCRIPTION L'invention est une canne de mesure du niveau de bain liquide en fusion.

De telles cannes sont utilisées pour evaluer la hauteur de bains de matériaux très chauds, difficilement accessibles à l'observation, dans des creusets. La mesure consiste à injecter un gaz a debit constant dans le bain liquide en lui faisant parcourir un conduit de la canne qui débouche à une extrémité libre inférieure dans le bain liquide, et a mesurer la pression qu'on doit appliquer au gaz pour lui imposer l'injection au debit voulu.

Une limite de ces cannes de mesure apparaît si la temperature du bain est importante, ce qui est le cas dans certaines applications de vitrification, car les matériaux métalliques usuels en lesquels la canne est construite perdent leur résistance à ces temperatures. De plus, certains bains liquides tels ceux qui contiennent des elements comme les sulfates, les chlorures ou le molybdène deviennent très corrosifs. Le remplacement des'cannes'est, alors frequent.

L'objet de cette invention est d'améliorer la structure de telles cannes de mesure de niveau en leur permettant de résister à des bains liquides qui soumettent les cannes de mesure usuelles à des conditions trop difficiles.

La solution retenue consiste à refroidir la canne par un circuit interne d'écoulement de liquide froid. Ce precede est efficace pour échapper à la corrosion et à la perte de resistance, mais il faut se garder de provoquer une solidification du bain devant le débouché du conduit de gaz car son ejection de la canne deviendrait impossible. Or l'échange de chaleur entre le bain fondu et un refrigerant beaucoup plus froid produit un refroidissement intense de celui-la près de la canne.

La structure amelioree de canne de mesure de niveau qui est proposée ici pour satisfaire à ces exigences comprend un conduit d'injection d'un gaz dans le bain liquide à une extrémité libre de la canne, et, de facon originale, une enveloppe laterale entourant un canal de liquide de refroidissement, et un embout à l'extrémité libre, plus épais que l'enveloppe latérale et massif. L'embout épais et massif réduit localement le transfert de chaleur et aide a maintenir le bain a une temperature, plus élevée devant lui qu'autour de l'enveloppe'laterale. Cette disposition permet de maintenir le bain à un état liquide, pas trop visqueux, autour de l'extrémité libre de l'embout et donc de maintenir l'injection de gaz pour la mesure, de niveau au debit voulu.

Avantageusement, l'enveloppe est en métal, contient un manchon concentrique à elle. et séparant un canal d'alimentation du liquide de refroidissement d'un canal d'évacuation du liquide de refroidissement, 1'embout a une épaisseur adaptée, de 35 mm dans un exemple particulier, et plus généralement de quelques

centimetres et le liquide de refroidissement a un debit réglé pour refroidir le bain liquide à une temperature légèrement supérieure a la solidification (par exemple 1000°C) devant 1'embout.

On va maintenant décrire l'invention plus en détail au moyen de la figure unique.

Le bain 1 en fusion dans lequel la canne 2 plonge peut être un produit à vitrifier, corrosif aux hautes temperatures. Les demandeurs ont développé une technique dite de creuset froid, ou les produits à vitrifier ne sont pas chauffes par l'intermédiaire du creuset qui les contient mais par des phénomènes d'induction électromagnétiques, alors que le creuset est refroidi et qu'une couche solidifée de la matière du bain, qui n'est pas corrosive, le recouvre.

L'invention trouvera souvent emploi dans de tels creusets froids, sans être exclusive d'autres applications.

La canne 2 comprend une enveloppe extérieure 4 cylindrique, finissant sur un embout 5 a 1'extremite libre de la canne 2, un conduit d'injection de gaz 6 s'étendant dans l'axe de l'enveloppe 4, traversant 1'embout et finissant en un orifice 7, et un manchon 8 intermédiaire à l'enveloppe 4 et au conduit 6 et parallele à eux, qui finit à peu de distance de 1'embout 5. L'embout 5 est engage dans 1'extremite de 1'enveloppe 4 (comme on l'a représenté) ou la prolonge.

Des canalisations d'alimentation et d'évacuation de liquide de refroidissement 9 et 10 débouchent respectivement dans les sommets du manchon 8 et de 1'enveloppe 4. Du liquide de refroidissement parcourt

le manchon 8 vers 1/embout 5, devant lequel. il quitte le manchon 8 pour ébaucher une circulation à contre- courant entre lui et 1'enveloppe 4 jusqu'au conduit 10.

L'enveloppe 4 est mince afin que la canne 2 ne soit pas trop lourde, mais 1'embout 5 est massif et beaucoup. plus épais, ayant une épaisseur (ou une hauteur) de 35 mm par exemple, mais qui est choisie pour obtenir à son extrémité une temperature du bain fondu suffisante pour permettre 1'ejection du debit de gaz nécessaire à la mesure grace à une fluidité suffisante du bain, mais assez basse pour garantir une bonne tenue mécanique et à la corrosion à l'extrémité de la canne 2.

Dans le cas d'un bain de 1200°C à 1300°C environ de matériau fondu et d'une canne construite'en une matière métallique comme l'Inconel, la canne étant plongée d'une longueur d'un demi-metre environ, on applique un debit d'eau à 20° permettant d'extraire une puissance calorifique de 5,3 kW ; un refroidissement a 600°C environ du bain est alors observé le long de 1'enveloppe 4, ce qui solidifie les bains usuels.

Toutefois,, bien que le jet de refroidissement soit dirige vers lui, l'embout 5 subit un refroidissement plusmodéré en raison de son épaisseur : la température est de l'ordre de 1000°C sur sa face inférieure ou libre 11, de sorte que le bain 1 y reste liquide et ne risque pas de boucher l'orifice 7. La corrosion à ces temperatures par le bain 1 est modérée. Un refroidissement un peu plus important de l'embout 5 est possible pourvu que le bain 1 reste liquide devant lui.