L'invention a trait à un dispositif de bouchage pour un récipient, ce dispositif comprenant un bouchon de forme circulaire prévu pour obturer le col du récipient, ainsi qu'une coiffe. L'invention a également trait à un récipient, par exemple un flacon pour médicament, équipé d'un tel dispositif de bouchage.

Dans le domaine des récipients pour médicaments, il est connu d'utiliser un flacon en verre pour conserver un principe actif sous forme de lyophilisât, de poudre ou de solution liquide. Un tel flacon doit être obturé de façon étanche afin de maintenir son contenu dans un état de conservation satisfaisant, jusqu'à sa date d'utilisation. Pour fermer hermétiquement un tel flacon, il est connu d'utiliser un dispositif de bouchage qui comprend un bouchon en élastomère de forme cylindrique prévu pour obturer le col du flacon. La fonction de ce bouchon est d'assurer une étanchéité la plus totale possible aux gaz, aux liquides et aux bactéries. Il est connu d'associer un tel bouchon avec une capsule métallique à opercule. L'ouverture du récipient a lieu en déchirant la capsule métallique par une traction sur l'opercule. Ceci peut s'avérer problématique dans la mesure où la capsule métallique, le plus souvent en aluminium, risque de se rompre, ce qui impose de devoir la retirer à la main d'où un risque de coupure et, le plus souvent, le recours à un petit outil de démontage.

II est connu WO-A 94/04424 d'utiliser une capsule en matière plastique qui est destinée à être immobilisée autour du bouchon pour l'isoler de l'extérieur. La structure multipartite de ce dispositif connu le rend onéreux. En outre, la capsule limite l'accès au bouchon qui ne peut pas être retiré, sauf à détruire la capsule, ce qui n'est pas le fonctionnement normal de ce dispositif.

II est par ailleurs connu de FR-A-2 281 286 de prévoir une capsule en matière plastique avec des pontets sécables reliant des parties inférieure et supérieure de la capsule. Le diamètre interne de la capsule est égal à celui d'un bouchon en caoutchouc destiné à être inséré dans un col d'un récipient, ce qui risque d'induire de coincement du bouchon. De plus, la partie inférieure de la capsule doit être dilatée radialement pour être immobilisée sur le col, ce qui est peu précis et peu fiable.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau dispositif de bouchage qui est particulièrement simple et intuitif à mettre en œuvre et qui permet, entre autres, un retrait total du bouchon pour un accès aisé au contenu d'un récipient. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de bouchage pour un récipient, ce dispositif de bouchage comprenant un bouchon de forme circulaire prévu pour obturer le col du récipient ainsi qu'une coiffe en matériau synthétique apte à recouvrir à la fois le col et le bouchon en place dans ce col, cette coiffe comprenant une bague apte à entourer le bouchon et le col en configuration montée et qui est pourvue de moyens de verrouillage sur le col, ainsi qu'un couvercle. La bague et le couvercle sont réalisés dans une seule pièce monobloc et reliés par des pontets sécables. Ce dispositif de bouchage est caractérisé en ce que la bague a un diamètre interne minimal strictement supérieur au diamètre maximal du bouchon, en ce que la circonférence de la bague sur laquelle sont répartis les pontets sécables a un diamètre interne de valeur strictement supérieure au diamètre maximal du bouchon et en ce que les moyens de verrouillage de la bague sur le col comprennent des premières pattes de verrouillage ménagées sur l'intérieur de la bague en regard de fenêtres ouvertes radialement sur l'extérieur de la bague, ainsi que des deuxièmes pattes de verrouillage ménagées sur l'intérieur de la bague en regard d'un partie fermée de la bague, alors que chaque deuxième patte de verrouillage est ménagée, sur la circonférence de la bague, entre deux premières pattes de verrouillage, en regard d'une bande de matière qui sépare des fenêtres en regard desquelles sont ménagées les premières pattes de verrouillage.

Grâce à l'invention, lorsqu'elle est en place sur le col d'un récipient, la coiffe protège, notamment par son couvercle, le bouchon contre une agression extérieure, en particulier contre tout risque de retrait intempestif. Lorsqu'il convient d'accéder au contenu du récipient, il suffit de rompre les pontets pour accéder au bouchon, lequel peut être aisément retiré puisque la coiffe ne gêne pas l'accès à sa périphérie, une fois le couvercle séparé de la bague. Cette rupture des pontets étant irréversible, elle est facilement détectable et signale toute intervention potentielle sur le contenu du récipient. Par ailleurs, la structure des moyens de verrouillage assure une immobilisation fiable et pérenne de la coiffe sur le col d'un récipient, tout en étant compatible avec la liaison du couvercle avec la bague par les pontets sécables.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif de bouchage peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible :

- Le rapport de la valeur du diamètre interne minimal de la bague sur la valeur du diamètre maximal du bouchon est compris entre 1 ,01 et 1 ,05, de préférence entre 1 ,02 et 1 ,04, alors que le diamètre interne de la circonférence des pontets est égal au diamètre interne minimal de la bague. - La valeur du diamètre interne de la circonférence des pontets est supérieure ou égale à la valeur du diamètre interne minimal de la bague.

- Chaque pontet a une zone de rupture privilégiée qui est plus proche de la zone d'attache du pontet sur la bague que de la zone d'attache du pontet sur le couvercle.

- Chaque pontet est en forme de trapèze avec sa plus petite base au niveau d'un bord d'une jupe de la bague.

- Chaque pontet est configuré pour être rompu par un effort de cisaillement résultant de la mise en rotation, autour d'un axe central du dispositif, du couvercle par rapport à la bague ou par un effort de traction lors d'un basculement du couvercle par rapport à la bague.

- Une fois en place sur le col du récipient, la bague est indémontable, à moins de la détruire au moins en partie.

- Les moyens de verrouillage sont ménagés dans deux secteurs angulaires disjoints de la bague.

- Les secteurs angulaires disjoints sont alignés, chacun selon une direction parallèle à un axe central du dispositif, avec une fenêtre ménagée dans une paroi d'extrémité du couvercle, le long d'une surface radiale interne d'une jupe externe du couvercle.

- La bague est pourvue d'une marque d'identification. Dans ce cas, la marque d'identification est, de préférence, apposée sur une surface radiale externe de la bague, entre les deux secteurs angulaires disjoints dans lesquels sont ménagés les moyens de verrouillage. La marque d'identification est située à distance des fenêtres ouvertes.

- Lorsque la bague et le bouchon sont en place sur le col du récipient dans une configuration où le bouchon obture le col et où la bague entoure le col et le bouchon, la surface du bouchon opposée au col s'étend au-delà d'une surface du col opposée au fond du récipient, sur une distance supérieure à la distance selon laquelle la bague s'étend au- delà de la surface précitée du col. En d'autres termes, le bouchon dépasse plus que la bague au dessus du col, ce qui facilite l'accès à ce bouchon lorsqu'on vient de le retirer, alors que la bague reste en place autour du col.

L'invention concerne également un récipient, notamment un flacon pour médicament, qui est équipé d'un dispositif de bouchage tel que mentionné ci-dessus.

Dans un tel récipient, on peut prévoir que le diamètre interne minimal de la bague a une valeur strictement supérieure à celle du diamètre maximum du col du récipient.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif de bouchage et d'un récipient conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un flacon pour médicament conforme à l'invention équipé d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention,

- la figure 2 est une coupe axiale à plus grande échelle du dispositif de la figure 1 ,

- la figure 3 est une coupe axiale encore à plus grande échelle mais selon un autre plan de coupe, du dispositif de bouchage utilisé avec le récipient des figures 1 et 2, en configuration éclatée,

- les figures 4 à 9 représentent plusieurs étapes successives d'utilisation du flacon des figures 1 à 3,

- la figure 10 est une vue à plus grande échelle du flacon dans la configuration de la figure 7, le couvercle étant représenté en configuration retournée,

- la figure 1 1 est une vue à plus grande échelle du détail XI à la figure 10,

- les figures 12 et 13 sont des vues en perspective, selon deux angles différents, de la coiffe, du dispositif de bouchage de l'invention avant séparation de sa bague et de son couvercle, et

- la figure 14 est une coupe selon la ligne XIV-XIV à la figure 2.

Le flacon 1 représenté sur les figures est en verre et il comprend un goulot 1 1 qui est défini par un col 12 présentant une collerette externe 13. On note X1 l'axe de symétrie du flacon 1 qui est également un axe central du col 12 et de la collerette 13. On note 14 le fond du flacon 1 qui est opposé au goulot 1 1 . On note respectivement 132 et 134 les surfaces de la collerette 13 qui sont orientées à l'opposé du fond 14 et en direction de ce fond. En d'autres termes, les surfaces 132 et 134 constituent respectivement les surfaces inférieure et supérieure de la collerette 13 lorsque le flacon 1 repose par son fond 14 sur une surface plane et horizontale.

Lorsqu'il convient de remplir le flacon 1 , une pipette 200 est introduite dans celui- ci, à travers son goulot 1 1 , comme représenté à la figure 4. Lorsqu'une quantité prédéterminée de produit a été introduite dans le flacon 1 , la pipette 200 est retirée et un dispositif de bouchage 20 est mis en place sur le col 12. Le dispositif 20 comprend un bouchon en élastomère 21 de forme adaptée pour être partiellement introduit dans le goulot 1 1 , tout en reposant sur la face 132 de la collerette 13. Le bouchon 21 est monobloc et comprend un plateau 21 1 en forme de disque destiné à reposer sur la surface 132 ainsi qu'une tige creuse 212 destinée à pénétrer dans le goulot 1 1 . Une fois en place sur le col 12, le bouchon 21 isole le contenu du flacon 1 de l'extérieur. On note X21 un axe central de symétrie du bouchon 21 et D21 le diamètre du plateau 21 1 qui est le diamètre maximal du bouchon 21 . En configuration montée du bouchon 21 sur le flacon 1 , les axes X1 et X21 sont confondus.

Le dispositif 20 comprend également une coiffe 24 destinée à recouvrir et à isoler le bouchon 21 et le col 12 en configuration fermée du dispositif de bouchage.

La coiffe 24 comprend une bague 25 et un couvercle 26 qui sont moulés ensemble et forment une pièce monobloc en tant que coiffe 24. En d'autres termes, une continuité de matière existe entre les éléments 25 et 26, au sein de la coiffe 24.

La bague 25 est pourvue de deux jeux de trois dents de verrouillage sous la surface 134 de la collerette 13.

On note 251 une jupe périphérique externe de la bague 25. Cette jupe est percée de deux jeux de deux fenêtres 252 qui la traversent radialement entre la surface radiale interne 251 A et la surface radiale externe 251 B de la jupe 251 . En regard de chaque fenêtre 252, une patte déformable 253 est ménagée sur l'intérieur de la bague 25, c'est-à- dire du côté de la surface 251 A. Chaque patte 253 définit une surface de blocage 253A destinée à venir en appui contre la surface 134 lorsque la coiffe 24 est en place autour du col 12 du flacon 1 .

On note 254 une bande de matière appartenant à la jupe 25 et disposée entre deux fenêtres 252 adjacentes. Sur l'intérieur, c'est-à-dire du côté de la surface 251 A, chaque bande 254 est pourvue d'une patte de verrouillage 255 dont la surface supérieure 255A constitue une surface de blocage contre la surface 134 de la collerette 13 en configuration montée de la coiffe 24 autour du col 12.

La différence entre les pattes 253 et les pattes 255 est que les pattes 253 peuvent pivoter plus facilement, c'est-à-dire sous l'effet d'un effort de moindre intensité, que la patte 255 par rapport à la jupe 251 . En effet, comme elles sont situées au niveau des fenêtres 252, les pattes 253 sont reliées à la jupe 251 uniquement au niveau de leur bord inférieur 253B qui est opposé à la surface 253 et qui est tourné vers le bord inférieur 251 C de la jupe 251 , lequel est opposé au couvercle 26. D'un autre côté, chaque patte 255 est solidaire de la bande 254 adjacente sur la plus grosse partie de sa hauteur, de sorte qu'elle risque moins de se déformer sous l'effet d'un effort exercé sur sa surface supérieure 255A.

On note X24 l'axe central de la coiffe 24, cet axe étant superposé avec les axes X1 et X21 en configuration montée du dispositif 20 sur le flacon 1 .

Comme il ressort plus particulièrement de la figure 12, les dents 253 et 255 sont ménagées sur deux secteurs angulaires d'angle au sommet a de l'ordre de 90° par rapport à l'axe X24. Ces deux secteurs angulaires dans lesquels sont ménagées les pattes 253 et 255 sont opposés et séparés par des secteurs angulaires d'angle au sommet β où la jupe 251 est pleine, sa surface radiale externe 251 B étant en tronçon de cylindre à génératrice droite et à section en arc de cercle.

Les pattes 253 et 255 constituent des moyens de verrouillage de la coiffe 24 sur le col 12 du flacon 1 . La géométrie de la jupe 251 et de ses pattes 253 et 255 est compatible avec une mise en place de la coiffe 24 sur le col 12, après mise en place du bouchon 21 , par un effort de poussée aligné sur les axes X1 , X21 et X24 alors confondus et dirigés vers le fond 14 du flacon 1 . Lors de cette mise en place, les pattes 253 et 255 se déforment progressivement, de façon élastique, lors de leur passage au niveau de la collerette 13.

Le couvercle 26 comprend une jupe externe 261 dont la surface radiale externe 261 B est crénelée, ce qui facilite la transmission d'un couple de rotation entre les doigts d'un utilisateur et ce couvercle. On note 261 C les cannelures ménagées sur la surface 261 B. On note X26 l'axe central du couvercle 26 qui est confondu avec l'axe X24 lorsque les parties 25 et 26 de la coiffe sont solidaires. Le couvercle 26 est pourvu d'une paroi d'extrémité 262 perpendiculaire à l'axe X26 et qui est relié à la jupe 261 sur deux ponts

261 D qui s'étendent chacun sur un secteur angulaire d'angle au sommet γ strictement inférieur à 180 ° par rapport à l'axe X26, de préféence de l'ordre de 90 ° . Il est ainsi formé deux fenêtres curvilignes 263 le long de la surface radiale interne 261 A de la jupe 261 , entre cette jupe et la paroi 262, à l'extérieur des secteurs angulaires d'angle au sommet γ.

Les fenêtres 263 sont chacune alignées, selon une direction parallèle aux axes X24 et X26, avec un ensemble de pattes de verrouillage 253-254. En d'autres termes, les fenêtres 263 sont en regard des secteurs angulaires d'angle au sommet a. Ceci permet de mouler les surfaces 253A et 255A grâce à une ou des broches passant à travers les fenêtres 263.

A part dans ses zones de jonction avec la jupe 261 , la paroi 262 est circulaire et centrée sur l'axe X26. Du côté de la bague 25, la paroi 262 se prolonge par une jupe annulaire 264 concentrique avec la jupe 261 et qui est destinée à presser le plateau 21 1 du bouchon 21 contre la surface 132 de la collerette 13 lorsque le dispositif 20 est en place sur le col 12 du flacon 1 .

Les éléments 25 et 26 de la coiffe 24 sont reliés par des pontets sécables 27 qui créent une continuité de matière entre ces éléments 25 et 26 et qui sont en forme de trapèze, avec leur plus petite base 271 au niveau du bord supérieur 251 D de la jupe 251 , c'est-à-dire du bord de cette jupe tourné vers le couvercle 26. On note d251 le diamètre interne de la jupe 251 . Ce diamètre constitue le diamètre interne minimal de la bague 25. Comme cela ressort notamment de la figure 3, ce diamètre est strictement supérieur au diamètre maximal D ₂ i du bouchon 21 . Ainsi, la jupe 251 n'interfère pas avec le bouchon 21 lors de la mise en place de la coiffe 24 sur le flacon 1 .

Les pontets 27 sont au nombre de huit et régulièrement répartis sur le bord 251 D, de sorte qu'ils se trouvent sur une circonférence de la bague 25 dont le diamètre interne d27 est supérieur ou égal au diamètre d251 . Dans l'exemple représenté sur les figures, les diamètres d27 et d251 sont égaux.

En pratique, le rapport d251 /D21 peut être compris entre 1 ,01 et 1 ,05, de préférence entre 1 ,02 et 1 ,04.

De plus, la valeur du diamètre d251 est choisie strictement supérieure au diamètre extérieur D13 de la collerette 13 qui est le diamètre maximal du col 12. Ceci permet un montage de la bague 25 sur le col 12 sans dilatation radiale de la jupe 251 . En pratique, le rapport d251/D 13 est choisi entre 1 ,005 et 1 ,01 , de préférence égal à 1 ,0075.

Les dimensions des pontets 27, notamment leur section au niveau de leurs petites bases respectives 271 , sont choisies de telle sorte qu'il est possible de rompre ces pontets au niveau de ces petites bases au moyen d'un couple d'entraînement du couvercle 26 autour de l'axe X1 , ce couple induisant lui-même une rotation du couvercle 26 représentée par la flèche R à la figure 6.

Les pontets peuvent également être rompus par un effort de traction lorsqu'un utilisateur fait basculer le couvercle 26 par rapport à la bague 25, autour d'un axe orthoradial par rapport à l'axe X24.

Au niveau de chaque pontet 27 et radialement sur l'extérieur de celui-ci, le couvercle 26 est pourvu d'une nervure 266 qui s'étend vers la bague 25 à partir de la jupe 261 . Ces nervures 266 permettent de transmettre à la bague 25 un effort axial de poussée dirigé vers le fond 14 et appliqué sur le couvercle 26, lors du montage de la coiffe 24 sur le flacon 1 . En effet, dans ce cas, les pontets 27 se déforment élastiquement, au point que les nervures 266 viennent en appui sur le bord 251 D.

Lorsque les pontets 27 sont rompus, il est possible de séparer le couvercle 26 de la bague 25, comme représenté par les flèches F7 et F10 aux figures 7 et 10. Comme le diamètre d27 est strictement supérieur au diamètre D21 , la partie des pontets 27 qui demeure éventuellement sur la bague 25 ne gêne pas l'accès au bouchon 21 , ni son retrait. Compte tenu de l'emplacement des petites bases 271 , qui constituent des zones de rupture privilégiée des pontets 27, au contact du bord 251 D, les pontets demeurent, pour l'essentiel sur le couvercle 26, de sorte que le bord supérieur 251 D de la jupe 251 est libre et que la trace des petites bases 271 sur ce bord ne gêne pas la manipulation ultérieure du bouchon 21 .

La manipulation du couvercle 26 ne déplace pas la bague 24 par rapport au flacon 1 car celle-ci est fermement maintenue en position sur le col 12 grâce aux pattes de verrouillage 253 et 255. En effet, l'effort d'appui du plateau 21 1 sur la surface 132 exercé par la jupe 264 a pour effet de mettre en tension le dispositif de bouchage 20 de part et d'autre de la collerette 13, le long de l'axe X1 . En d'autres termes, le plateau 21 1 du bouchon 21 et les surfaces 253A et 255A des pattes de blocage 25 exercent un effort de compression sur la collerette 13 qui est plus rigide que le dispositif de bouchage 20, ce qui a pour effet de mettre en tension les parties constitutives de ce dispositif. Ceci induit un appui ferme des surfaces 253A et 255A des pattes 253 et 255 contre la surface 134, ce qui limite les risques de rotation de la bague 25 sous l'effet du couple exercé par un utilisateur sur le couvercle 26 lors de son retrait.

Comme il ressort plus particulièrement des figures 2 et 10, lorsque le couvercle 21 est en place sur le col 12, sa surface supérieure 213, c'est-à-dire la surface du plateau 21 1 opposée à la tige 212, dépasse au-delà de la surface 132 sur une hauteur H1 mesurée parallèlement à l'axe X1 . Par ailleurs, le bord 251 D s'étend également au- dessus de la surface 132 sur une hauteur H2 dont la valeur est inférieure à la hauteur H1 . II en résulte un décalage en hauteur ΔΗ le long de l'axe X1 entre les surfaces 213 et 251 D, ce décalage en hauteur facilitant l'accès au bouchon 21 1 par un côté de la bague 25 lorsqu'il convient de retirer ce bouchon, à partir de la configuration des figures 7 et 10.

Une fois ce bouchon retiré dans le sens de la flèche F8 à la figure 8, le dispositif est dans la configuration de la figure 9 où la bague 25 ne gêne pas l'accès au contenu du flacon 1 , tout en restant en place sur le col 12.

Selon un aspect de l'invention représenté uniquement aux figures 12 et 13, une marque d'identification M est apposée sur la surface 251 B. Une telle marque peut être obtenue par gravage, ou par impression, par exemple en utilisant le format DATA MATRIX. Le positionnement de la marque M sur la bague 25 induit que cette marque demeure accessible, pour une lecture par un appareil approprié, y compris après retrait du couvercle 26, c'est-à-dire pendant toute la durée d'utilisation du flacon 1 .

Ceci est à rapprocher du fait que la bague 25 est prévue pour rester en place sur le flacon 1 de façon indéfinie après son montage. En d'autres termes, la bague 24 est indémontable du flacon 1 , sauf à être détruite en partie, notamment par découpage de ses pattes 253 et 255, de ses bandes 254 ou de sa jupe 251 . En pratique, la marque M est formée sur une portion de la surface 251 B située dans un secteur angulaire d'angle au sommet β, c'est-à-dire à distance des fenêtres 252.

En variante, la marque peut être remplacée par une pigmentation particulière de la coiffe 24, chaque couleur correspondant à un type de produit présent dans un flacon. Le repérage du contenu du flacon est facilité puisque la bague ainsi colorée demeure sur le flacon y compris après retrait du couvercle 26.

Le matériau utilisé pour mouler la coiffe 24 peut être un polyoxymethylène ou un polypropylène et il est choisi pour induire une rupture nette au niveau des petites bases 271 des pontets 27.

Selon une variante non représentée de l'invention, les zones de rupture privilégiée des pontets 27 peuvent être ménagées non pas au contact du bord 251 D mais à faible distance axiale de celui-ci. En pratique, la distance axiale entre ces zones de rupture privilégiée et le bord 251 D est inférieure à la distance axiale entre ces zones de rupture privilégiée et les zones d'attache des pontets 27 sur la jupe 261 . Cette relation est également vérifiée dans le cas représenté sur les figures puisque, dans ce cas, la distance axiale entre les petites bases 271 et le bord 251 D est nulle, donc inférieure à la hauteur axiale des pontets.