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Title:
STRIKING MECHANISM FOR A TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/124510
Kind Code:
A1
Abstract:
The striking mechanism comprises at least one gong (29, 30), an actuating device (11, 20-28, 31-62) for actuating the gong(s), a striking barrel (3), a clutch device with a lever (6) for coupling the actuating device (20-28, 31-62) to the striking barrel (3), the lever (6) of the clutch device being arranged to pivot between a first position in which the actuating device (20-28, 31-62) is coupled to the striking barrel (3) and a second position in which the actuating device (20-28, 31-62) is uncoupled from the striking barrel (3), and a blocking device (18) for blocking the striking barrel (3). The blocking device comprises a blocking member (18) rigidly connected to the lever (6) and arranged so as to block the striking barrel (3) when the lever (6) is in the second position and to not block the striking barrel (3) when the lever (6) is in the first position.

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Inventors:
SCHLÄPPI NICOLAS (FR)
BERNASCONI ROGER (CH)
GLAUS DIMITRI (CH)
Application Number:
PCT/EP2015/053123
Publication Date:
August 27, 2015
Filing Date:
February 13, 2015
Export Citation:
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Assignee:
CHOPARD TECHNOLOGIES SA (CH)
International Classes:
G04B21/14; G04B21/12
Foreign References:
EP1925997A12008-05-28
EP1708050A12006-10-04
CH689337A51999-02-26
EP1760554A12007-03-07
Attorney, Agent or Firm:
MICHELI & CIE SA (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Mécanisme de sonnerie pour une pièce d'horlogerie comprenant :

au moins un timbre (29, 30),

un dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) pour actionner le(s) timbre(s),

un barillet de sonnerie (3),

un dispositif d'embrayage à bascule (6 ; 1 10 ; 135) pour coupler le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) au barillet de sonnerie (3), la bascule (6 ; 1 10 ; 135) du dispositif d'embrayage étant agencée pour pivoter entre une première position où le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) est couplé au barillet de sonnerie (3) et une deuxième position où le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) est découplé du barillet de sonnerie (3), et

un dispositif de blocage (18, 60 ; 120 ; 139) pour bloquer le barillet de sonnerie (3),

caractérisé en ce que le dispositif de blocage comprend un organe de blocage (18 ; 120 ; 139) solidaire de la bascule (6 ; 1 10 ; 135) et agencé de sorte à bloquer le barillet de sonnerie (3) lorsque la bascule (6 ; 1 10 ; 135) est dans la deuxième position et à ne pas bloquer le barillet de sonnerie (3) lorsque la bascule (6 ; 1 10 ; 135) est dans la première position.

2. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'organe de blocage (18 ; 120 ; 139) est en une seule pièce avec la bascule (6 ; 1 10 ; 135).

3. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe de blocage (18 ; 120 ; 139) est un bec.

4. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe de blocage (18 ; 120 ; 139) est agencé pour coopérer avec un organe denté (19) relié cinématiquement au barillet de sonnerie (3).

5. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'embrayage comprend un pignon ou roue d'embrayage (9) monté sur la bascule (6), ce pignon ou roue d'embrayage (9) couplant le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) au barillet de sonnerie (3) lorsque la bascule (6) est dans la première position et ne couplant pas le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) au barillet de sonnerie (3) lorsque la bascule (6) est dans la deuxième position.

6. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'embrayage comprend un engrenage différentiel (1 1 1 ) disposé entre le barillet de sonnerie (3) et le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) et sur lequel peut agir un deuxième organe de blocage (123) porté par la bascule (1 10).

7. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'embrayage comprend un mobile d'embrayage vertical (136) disposé entre le barillet de sonnerie (3) et le dispositif d'actionnement (1 1 , 20-28, 31 -62) et comprenant un élément (146) qui est déplaçable le long d'un axe du mobile d'embrayage vertical (136) pour faire passer le dispositif d'embrayage d'un état embrayé à un état débrayé et inversement, le déplacement dudit élément (146) pouvant être commandé par la bascule (135).

8. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 7, caractérisé en ce que la bascule (135) porte un organe de butée (140) agencé pour, en cas de choc, empêcher un déplacement dudit élément (146) contre l'action d'un ressort de rappel (147) à laquelle ledit élément (146) est soumis, lorsque la bascule (135) est dans sa première position.

9. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (18, 60 ; 120 ; 139) comprend un organe de blocage supplémentaire (60) se présentant sous la forme d'une butée contre laquelle vient s'appuyer un râteau des heures (34) du dispositif d'actionnement sous l'action du barillet de sonnerie (3) à la fin de la sonnerie.

10. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le barillet de sonnerie (3) est relié à un régulateur (4) par l'intermédiaire d'un rouage de sonnerie (2).

1 1 . Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la bascule (6 ; 1 10 ; 135) porte un élément saillant (14 ; 121 ; 138) qui, lorsque le mécanisme de sonnerie est à l'état de repos, est maintenu en appui contre un levier de déclenchement (15 ; 124) par un ressort de rappel (13 ; 1 10a ; 142) de la bascule (6 ; 1 10 ; 135), ce levier de déclenchement (15 ; 124) pouvant être pivoté par un organe d'actionnement manuel pour libérer l'élément saillant (14 ; 121 ; 138) et avec lui la bascule (6 ; 1 10 ; 135) et faire passer la bascule (6 ; 1 10 ; 135) de sa première position à sa deuxième position sous l'action de son ressort de rappel (13 ; 1 10a ; 142) et déclencher ainsi la sonnerie.

12. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce qu'il comprend en outre un premier levier de blocage (84) agencé pour servir de butée à l'élément saillant (14 ; 121 ; 138) et empêcher la libération de l'élément saillant (14 ; 121 ; 138) lorsque l'énergie accumulée dans le barillet de sonnerie (3) est inférieure à une valeur prédéterminée.

13. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 12, caractérisé en ce que le premier levier de blocage (84) est agencé pour être commandé par une roue d'affichage de réserve de marche de sonnerie (87).

14. Mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un deuxième levier de blocage (91 ) agencé pour servir de butée à l'élément saillant (14 ; 121 ; 138) et empêcher la libération de l'élément saillant (14 ; 121 ; 138) lorsqu'une tige de remontoir (5) de la pièce d'horlogerie est dans une position de mise à l'heure.

15. Pièce d'horlogerie comprenant un mécanisme de sonnerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 et un mouvement, caractérisé en ce que le mouvement comprend son propre barillet (93), et en ce qu'un dispositif est prévu permettant de remonter le barillet de sonnerie (3) par une rotation d'une tige de remontoir (5) dans un sens et de remonter le barillet (93) du mouvement par une rotation de la tige de remontoir (5) dans l'autre sens, ledit dispositif comprenant une roue d'entrée (94) agencée pour être entraînée dans un sens ou dans l'autre par la tige de remontoir (5), au moins un premier cliquet (98) porté par une des deux faces de la roue d'entrée (94), au moins un deuxième cliquet (101 ) porté par l'autre des deux faces de la roue d'entrée (94), un premier pignon (99) coaxial à la roue d'entrée (94) et comprenant une denture unidirectionnelle coopérant avec le premier cliquet (98), un deuxième pignon (102) coaxial à la roue d'entrée (94) et comprenant une denture unidirectionnelle coopérant avec le deuxième cliquet (101 ), une première roue de sortie (100) solidaire du premier pignon (99) et reliée cinématiquement au rochet (104) du barillet de sonnerie (3) et une deuxième roue de sortie (103) solidaire du deuxième pignon (102) et reliée cinématiquement au rochet (106) du barillet (93) du mouvement.

Description:
Mécanisme de sonnerie pour une pièce d'horlogerie

La présente invention concerne un mécanisme de sonnerie pour une pièce d'horlogerie telle qu'une montre-bracelet ou une montre de poche. Le mécanisme de sonnerie est par exemple une répétition à minutes ou une grande sonnerie.

La présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme de sonnerie comprenant au moins un timbre, un dispositif d'actionnement pour actionner le(s) timbre(s), un barillet de sonnerie, un dispositif d'embrayage à bascule pour coupler le dispositif d'actionnement au barillet de sonnerie, la bascule du dispositif d'embrayage étant agencée pour pivoter entre une première position où le dispositif d'actionnement est couplé au barillet de sonnerie et une deuxième position où le dispositif d'actionnement est découplé du barillet de sonnerie, et un dispositif de blocage pour bloquer le barillet de sonnerie.

Un tel mécanisme de sonnerie est décrit dans la demande de brevet EP 1760554. Dans cette dernière, le dispositif d'actionnement comprend trois râteaux ou rochets des heures, des quarts et des minutes qui actionnent des levées qui elles-mêmes actionnent des marteaux qui frappent les timbres. Le râteau des heures présente un secteur denté qui coopère avec un rouage de sonnerie reliant le barillet de sonnerie à un régulateur, par l'intermédiaire du dispositif d'embrayage. Lorsque le dispositif d'embrayage est débrayé (sous l'action d'un organe de commande manuel), les râteaux des heures, des quarts et des minutes, découplés du barillet de sonnerie, vont chercher l'information du nombre de coups à sonner sur des cames sous l'action de leur ressort de rappel. Après cela, le dispositif d'embrayage est réembrayé et les râteaux remontent sous l'action du barillet de sonnerie pour sonner les heures, quarts et minutes. Le dispositif de blocage sert à arrêter le mécanisme à la fin de la sonnerie. Ce dispositif de blocage comprend une came définie par le râteau des minutes, une bascule de blocage coopérant avec la came et traversant le mouvement, un levier de blocage coopérant avec la bascule de blocage de l'autre côté du mouvement, et un frein défini par le levier de blocage et qui vient s'appliquer contre un volant formant le régulateur. Le frein est écarté du volant, pour libérer la chaîne cinématique comprenant le barillet de sonnerie, le rouage de sonnerie et le régulateur, au début de la chute du râteau des minutes provoquée par le débrayage, puis est réappliqué contre le volant pour arrêter le mécanisme à la fin de la sonnerie. Ce dispositif de blocage est compliqué en raison du grand nombre de pièces qui le composent et du fait qu'il nécessite de faire traverser le mouvement par une bascule de blocage.

Dans le mécanisme de sonnerie décrit dans le document EP 1760554, comme dans d'autres mécanismes connus tels que celui selon le document WO 2012/004224, le barillet de sonnerie est libre lorsque le dispositif d'embrayage est dans son état débrayé. Par conséquent, pendant la prise d'information par les râteaux le barillet de sonnerie se dévide inutilement, ce qui constitue une perte d'énergie.

La demande de brevet EP 1925997 mentionne dans sa partie introductive des mécanismes de sonnerie conventionnels dans lesquels une goupille disposée sur le râteau des minutes actionne le verrouillage et le déverrouillage de la source d'énergie (le barillet de sonnerie). Selon ce document, il est important que la source d'énergie ne soit libérée qu'après que les râteaux sont tombés sur leur came, mais coordonner les différentes étapes de déroulement de la sonnerie pour obtenir ce résultat est difficile. Dans sa description détaillée, le document EP 1925997 décrit un mécanisme de sonnerie dont le dispositif d'embrayage comprend un engrenage différentiel disposé dans le rouage de sonnerie et une bascule ou verrou qui peut agir sur l'engrenage différentiel pour bloquer ou débloquer un porte-satellite de ce dernier. Un élément de butée porté par une double bascule peut bloquer ou débloquer le régulateur et donc le barillet de sonnerie. La bascule qui agit sur l'engrenage différentiel ainsi que la double bascule sont actionnées de manière coordonnée par un arbre à cames qui commande ainsi l'état embrayé/débrayé du dispositif d'embrayage. Ce mécanisme présente l'inconvénient de comporter un grand nombre de pièces. De plus, la position angulaire relative des cames de l'arbre à came doit être très précise pour gérer correctement le séquencement de la sonnerie.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités, ou au moins à les atténuer, et propose à cette fin un mécanisme de sonnerie pour une pièce d'horlogerie comprenant :

au moins un timbre,

un dispositif d'actionnement pour actionner le(s) timbre(s),

un barillet de sonnerie,

- un dispositif d'embrayage à bascule pour coupler le dispositif d'actionnement au barillet de sonnerie, la bascule du dispositif d'embrayage étant agencée pour pivoter entre une première position où le dispositif d'actionnement est couplé au barillet de sonnerie et une deuxième position où le dispositif d'actionnement est découplé du barillet de sonnerie, et

un dispositif de blocage pour bloquer le barillet de sonnerie, caractérisé en ce que le dispositif de blocage comprend un organe de blocage solidaire de la bascule et agencé de sorte à bloquer le barillet de sonnerie lorsque la bascule est dans la deuxième position et à ne pas bloquer le barillet de sonnerie lorsque la bascule est dans la première position.

Ainsi, dans la présente invention, le barillet de sonnerie est bloqué lorsque le dispositif d'embrayage est dans son état débrayé, ce qui évite un dévidement inutile du barillet de sonnerie. En outre, étant donné que l'organe de blocage est solidaire de la bascule du dispositif d'embrayage, le dispositif de blocage peut être réalisé de manière simple, avec peu de composants, et ne nécessite pas de réglage délicat pour coordonner l 'embrayage/débrayage du dispositif d'embrayage et le blocage/déblocage du barillet de sonnerie. La bascule du dispositif d'embrayage remplit une double fonction, à savoir assurer le couplage et le découplage du barillet de sonnerie et du dispositif d'actionnement et bloquer/débloquer le barillet de sonnerie.

Le barillet de sonnerie peut être dédié à la sonnerie ou être commun au mouvement auquel est associé le mécanisme de sonnerie. Le barillet de sonnerie fournit l'énergie nécessaire au dispositif d'actionnement pour actionner le(s) timbre(s) et sonner le nombre de coup(s) requis lorsque la bascule est dans la première position. Lorsque la bascule est dans la deuxième position le dispositif d'actionnement peut prendre l'information du nombre de coup(s) à sonner sous l'action d'un ou plusieurs ressorts de rappel,

L'organe de blocage forme de préférence une seule pièce avec la bascule mais il peut aussi être une pièce rapportée fixée à la bascule.

Dans un mode de réalisation particulier l'organe de blocage est un bec.

Avantageusement, l'organe de blocage est agencé pour coopérer avec un organe denté, tel qu'une étoile ou une roue, relié cinématiquement au barillet de sonnerie.

Selon un premier exemple de réalisation, le dispositif d'embrayage comprend un pignon ou roue d'embrayage monté sur la bascule, ce pignon ou roue d'embrayage couplant le dispositif d'actionnement au barillet de sonnerie lorsque la bascule est dans la première position et ne couplant pas le dispositif d'actionnement au barillet de sonnerie lorsque la bascule est dans la deuxième position.

Selon un deuxième exemple de réalisation, le dispositif d'embrayage comprend un engrenage différentiel disposé entre le barillet de sonnerie et le dispositif d'actionnement et sur lequel peut agir un deuxième organe de blocage porté par la bascule.

Selon un troisième exemple de réalisation, le dispositif d'embrayage comprend un mobile d'embrayage vertical disposé entre le barillet de sonnerie et le dispositif d'actionnement et comprenant un élément, typiquement une roue, qui est déplaçable le long d'un axe du mobile d'embrayage vertical pour faire passer le dispositif d'embrayage d'un état embrayé à un état débrayé et inversement, le déplacement dudit élément pouvant être commandé par la bascule. Dans cet exemple de réalisation, la bascule peut porter un organe de butée agencé pour, en cas de choc, empêcher un déplacement dudit élément le long dudit axe contre l'action d'un ressort de rappel à laquelle ledit élément est soumis, lorsque la bascule est dans sa première position.

Le dispositif de blocage peut comprendre un organe de blocage supplémentaire se présentant sous la forme d'une butée contre laquelle vient s'appuyer un râteau des heures du dispositif d'actionnement sous l'action du barillet de sonnerie à la fin de la sonnerie. Un tel organe de blocage supplémentaire permet d'immobiliser tout le mécanisme de sonnerie au repos.

Typiquement, le barillet de sonnerie est relié à un régulateur par l'intermédiaire d'un rouage de sonnerie.

Dans un mode de réalisation particulier la bascule porte un élément saillant qui, lorsque le mécanisme de sonnerie est à l'état de repos, est maintenu en appui contre un levier de déclenchement par un ressort de rappel de la bascule, ce levier de déclenchement pouvant être pivoté par un organe d'actionnement manuel pour libérer l'élément saillant et avec lui la bascule et faire passer la bascule de sa première position à sa deuxième position sous l'action de son ressort de rappel et déclencher ainsi la sonnerie.

Le mécanisme de sonnerie peut comprendre en outre un premier levier de blocage agencé pour servir de butée à l'élément saillant et empêcher la libération de l'élément saillant lorsque l'énergie accumulée dans le barillet de sonnerie est inférieure à une valeur prédéterminée. Le premier levier de blocage peut être agencé pour être commandé par une roue d'affichage de réserve de marche de sonnerie.

Le mécanisme de sonnerie peut comprendre en outre un deuxième levier de blocage agencé pour servir de butée à l'élément saillant et empêcher la libération de l'élément saillant lorsqu'une tige de remontoir de la pièce d'horlogerie est dans une position de mise à l'heure.

Enfin, la présente invention propose également une pièce d'horlogerie comprenant un mécanisme de sonnerie tel que défini ci-dessus et un mouvement, caractérisé en ce que le mouvement comprend son propre barillet, et en ce qu'un dispositif est prévu permettant de remonter le barillet de sonnerie par une rotation d'une tige de remontoir dans un sens et de remonter le barillet du mouvement par une rotation de la tige de remontoir dans l'autre sens, ledit dispositif comprenant une roue d'entrée agencée pour être entraînée dans un sens ou dans l'autre par la tige de remontoir, au moins un premier cliquet porté par une des deux faces de la roue d'entrée, au moins un deuxième cliquet porté par l'autre des deux faces de la roue d'entrée, un premier pignon coaxial à la roue d'entrée et comprenant une denture unidirectionnelle coopérant avec le premier cliquet, un deuxième pignon coaxial à la roue d'entrée et comprenant une denture unidirectionnelle coopérant avec le deuxième cliquet, une première roue de sortie solidaire du premier pignon et reliée cinématiquement au rochet du barillet de sonnerie et une deuxième roue de sortie solidaire du deuxième pignon et reliée cinématiquement au rochet du barillet du mouvement.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une vue plane de dessous d'un mécanisme de sonnerie selon un mode de réalisation préféré de l'invention, dans un état embrayé,

- la figure 2 est une vue plane de dessous du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, dans un état débrayé, le détail de la figure 2, désigné par A, montrant la coopération entre un bec d'une bascule d'embrayage et une étoile d'arrêt, la figure 3 est une vue plane de dessus du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, à l'état de repos, la figure 4 est une vue plane de dessus du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, après son déclenchement,

la figure 5 est une vue en coupe d'un arbre de sonnerie équipé de rochets et de pignons des heures, des quarts et des minutes, faisant partie du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention,

la figure 6 est une vue en perspective de levées, de rochets, de râteaux et de palpeurs des heures, des quarts et des minutes faisant partie du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention,

la figure 7 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, à l'état de repos, la figure 8 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant la liaison entre le râteau des quarts et le râteau des minutes,

la figure 9 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant la libération du râteau des quarts lors de la chute du râteau des heures,

la figure 10 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant la libération du râteau des minutes lors de la chute du râteau des quarts,

la figure 1 1 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant le palpeur des quarts en train de prendre l'information du nombre de quarts à sonner sur une came des quarts, la figure 12 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant le palpeur des minutes en train de prendre l'information du nombre de minutes à sonner sur une came des minutes,

- la figure 13 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant la coopération entre le palpeur des quarts, un premier levier de commande d'embrayage et un deuxième levier de commande d'embrayage, la figure 14 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant un dispositif d'entraînement du rochet des quarts par le rochet des heures, au moment de la prise d'information du nombre d'heures et de quarts à sonner,

la figure 15 est une vue plane partielle du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant le dispositif d'entraînement du rochet des quarts par le rochet des heures dans une configuration où le rochet des heures commence à entraîner le rochet des quarts, aux alentours du dernier coup des heures (avant, pendant ou après ce dernier coup),

- les figures 1 6 et 17 sont des vues planes partielles du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant un dispositif permettant d'empêcher automatiquement le déclenchement de la sonnerie lorsque la réserve de marche du barillet alimentant la sonnerie est insuffisante, dans deux configurations différentes,

les figures 18 et 19 sont des vues planes partielles du mécanisme de sonnerie selon le mode de réalisation préféré de l'invention, montrant un dispositif permettant d'empêcher le déclenchement de la sonnerie lors d'une mise à l'heure, dans deux configurations différentes, la figure 20 est une vue en perspective de deux barillets et d'un dispositif de remontage de ces barillets utilisés dans la présente invention,

la figure 21 est une vue en coupe du dispositif de remontage illustré à la figure 20,

les figures 22 et 23 sont des vues en perspective du dispositif de remontage illustré à la figure 20,

les figures 24 et 25 sont des vues planes partielles, respectivement de dessous et de dessus, du mécanisme de sonnerie montrant notamment un dispositif d'embrayage et un levier de déclenchement de sonnerie selon une variante de réalisation,

la figure 26 est une vue en coupe d'un engrenage différentiel faisant partie du dispositif d'embrayage illustré aux figures 24 et 25, la figure 27 est une vue plane partielle de dessous du mécanisme de sonnerie montrant notamment un dispositif d'embrayage selon une autre variante de réalisation, et

la figure 28 est une vue en coupe du dispositif d'embrayage illustré à la figure 27.

Dans le cadre de la présente invention on entend par le terme « rochet » (à l'exception d'un rochet de barillet) tout organe denté destiné à actionner une ou plusieurs levées de marteau de sonnerie.

En référence aux figures 1 à 4, un mécanisme de sonnerie selon un mode de réalisation préféré de l'invention, destiné à être intégré ou ajouté au mouvement d'une pièce d'horlogerie, typiquement une montre-bracelet, comprend, dans un bâti 1 , un rouage de sonnerie 2 reliant une source d'énergie 3 à un régulateur 4. La source d'énergie 3 est typiquement un barillet de sonnerie en prise avec une roue 2a du rouage de sonnerie 2 et pouvant être remonté en tournant une tige de remontoir 5. La tige de remontoir 5 est de préférence la tige de remontoir du mouvement, servant à remonter également le barillet du mouvement. Le régulateur 4 est par exemple un régulateur centrifuge (régulateur de Watt). Il sert à réguler le tempo des coups à sonner. Une bascule d'embrayage 6 pivotant autour d'un axe 7 porte deux pignons 8, 9 rotatifs par rapport à la bascule 6. Le pignon 8 est rotatif autour de l'axe 7 et est en permanence en prise avec un pignon 10 solidaire d'un arbre de sonnerie 1 1 . Le pignon 8 engrène aussi en permanence avec le pignon 9, dit « pignon d'embrayage ». Dans une première position, ou position embrayée, de la bascule d'embrayage 6 (cf. figure 1 ), le pignon d'embrayage 9 engrène avec un pignon 12 qui est en prise avec le barillet de sonnerie 3 et transmet donc le mouvement du barillet de sonnerie 3 à l'arbre de sonnerie 1 1 via les pignons 8, 10. Dans une deuxième position, ou position débrayée, de la bascule d'embrayage 6 (cf. figure 2), le pignon d'embrayage 9 n'engrène pas avec le pignon 12 et laisse donc l'arbre de sonnerie 1 1 libre en rotation. En variante, le pignon d'embrayage 9 porté par la bascule d'embrayage 6 pourrait, en position embrayée, engrener avec un pignon ou roue du rouage de sonnerie 2 de façon à recevoir le mouvement du barillet de sonnerie 3 via ledit rouage.

La bascule d'embrayage 6 est soumise à l'action d'un ressort de rappel 13 qui tend à la faire pivoter dans le sens du débrayage. A une de ses extrémités la bascule d'embrayage 6 porte une goupille 14 qui, lorsque le mécanisme de sonnerie est dans son état de repos (figure 3), est maintenue en appui contre une première extrémité d'un levier de déclenchement de sonnerie 15 par l'action du ressort de rappel 13, maintenant ainsi la bascule d'embrayage 6 dans sa position embrayée. Dans sa position de repos le levier de déclenchement de sonnerie 15 est maintenu en appui contre une surface 1 a du bâti 1 par un ressort tout ou rien 17 (cf. figures 3 et 16). Le levier de déclenchement de sonnerie 15 peut être actionné pour libérer la goupille 14 et donc la bascule d'embrayage 6 (figure 4) en poussant axialement un tube 15a qui agit sur une deuxième extrémité 16 du levier de déclenchement de sonnerie 15. Le tube 15a entoure la tige de remontoir 5 et est associé à une couronne-poussoir (non représentée) montée à l'extrémité de ladite tige de remontoir 5. En variante, toutefois, le levier de déclenchement de sonnerie 15 pourrait être actionnable par un bouton poussoir indépendant de la tige de remontoir 5. A son extrémité autre que celle portant la goupille 14 la bascule d'embrayage 6 définit un bec 18 agencé pour coopérer avec une étoile d'arrêt 19 solidaire d'une roue 2b du rouage de sonnerie 2 (cf. figures 1 et 2).

Sur l'arbre de sonnerie 1 1 (cf. figures 5 et 6) sont montés trois rochets 20, 21 , 22 se présentant sous la forme de roues. Ces rochets comprennent un rochet des heures 20, un rochet des quarts 21 et un rochet des minutes 22. Le rochet des heures 20 est solidaire de l'arbre de sonnerie 1 1 et du pignon 10. Les rochets des quarts 21 et des minutes 22 sont, eux, libres en rotation par rapport à l'arbre de sonnerie 1 1 . Les dentures des rochets 20, 21 , 22 servent à actionner des levées de sonnerie 23, 24, 25, 26 qui elles-mêmes actionnent des marteaux 27, 28 qui frappent des timbres 29, 30 pour les exciter (cf. figures 3 et 6). Les levées comprennent une levée des heures 23, une première levée des quarts 24 coaxiale à la levée des heures 23, une levée des minutes 25 et une deuxième levée des quarts 26 coaxiale à la levée des minutes 25. Chaque groupe de levées 23-24, respectivement 25-26, est agencé pour actionner un marteau respectif 27, 28, lequel est agencé pour frapper un timbre respectif 29, 30, les deux timbres 29, 30 produisant des sons différents. Le rochet des heures 20 comprend une denture à 12 dents pour actionner la levée des heures 23 afin que celle-ci actionne le marteau 27, dit « marteau des heures ». Le rochet des minutes 22 comprend une denture à 14 dents pour actionner la levée des minutes 25 afin que celle-ci actionne le marteau 28, dit « marteau des minutes ». Le rochet des quarts 21 comprend deux dentures à 3 dents pour actionner les deux levées des quarts 24, 26, respectivement, afin que celles-ci actionnent alternativement le marteau des heures 27 et le marteau des minutes 28.

Les rochets des heures, des quarts et des minutes 20, 21 , 22 sont solidaires respectivement de pignons des heures, des quarts et des minutes 31 , 32, 33 (cf. figure 5). Le pignon des heures 31 est en prise avec une denture d'un râteau des heures 34 (cf. figures 6 et 7). Le pignon des quarts 32 est en prise avec une denture d'un râteau des quarts 35. Le pignon des minutes 33 est en prise avec une denture d'un râteau des minutes 36. Les râteaux des quarts et des minutes 35, 36 pivotent autour d'un même axe 37. Le râteau des heures 34, lui, pivote de préférence autour d'un axe 38 distinct de l'axe de pivotement 37 des râteaux des quarts et des minutes 35, 36, mais pourrait en variante pivoter autour du même axe de pivotement 37 que les râteaux des quarts et des minutes 35, 36. Un palpeur des heures 39 est monté pivotant autour de l'axe de pivotement 38 du râteau des heures 34. Le bec 40 du palpeur des heures 39 est agencé pour coopérer avec une came des heures 41 (visible sur la figure 1 ). Une goupille 42 (cf. figure 9) portée par le palpeur des heures 39 et engagée dans une ouverture

43 du râteau des heures 34 définit une plage de déplacement angulaire relatif entre le palpeur des heures 39 et le râteau des heures 34. Un palpeur des quarts

44 est monté pivotant autour de l'axe de pivotement 37 du râteau des quarts 35 et du râteau des minutes 36. Le bec 45 du palpeur des quarts 44 est agencé pour coopérer avec une came des quarts 46 (cf. figure 7). Une goupille 47 portée par le râteau des quarts 35 et engagée dans une ouverture 48 du palpeur des quarts 44 (cf. figure 13) définit une plage de déplacement angulaire relatif entre le palpeur des quarts 44 et le râteau des quarts 35. Un palpeur des minutes 49 est solidaire du râteau des minutes 36 et de préférence en une seule pièce avec le râteau des minutes 36 (cf. figure 6). Le bec 50 du palpeur des minutes 49 est agencé pour coopérer avec une came des minutes 51 (cf. figure 12). Les cames des heures, des quarts et des minutes 41 , 46, 51 sont de type conventionnel et sont entraînées par le mouvement de manière conventionnelle. Les cames des quarts et des minutes 46, 51 pivotent autour du même axe qui peut être celui de la chaussée du mouvement. La came des heures 41 , elle, est de préférence non coaxiale avec les cames des quarts et des minutes 46, 51 . Chacun des râteaux des heures, des quarts et des minutes 34, 35, 36 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 52, 53, 54 (cf. figures 6 et 7) tendant à le faire tourner dans le sens qui rapproche le bec du palpeur correspondant de la came correspondante.

Le râteau des heures 34 porte une bascule de déclenchement des quarts 55 qui pivote autour d'un axe 56 (cf. figures 6 et 7). Le palpeur des heures 39 et la bascule de déclenchement des quarts 55 sont reliés par un ressort 57 qui maintient ces deux pièces 39, 55 en contact l'une avec l'autre. La bascule de déclenchement des quarts 55 est agencée pour coopérer avec un isolateur des quarts 58 monté sur le bâti 1 du mécanisme de sonnerie. L'isolateur des quarts 58 est monté pivotant autour d'un axe 59 et son débattement angulaire est limité par une goupille 60 fixée au bâti 1 et engagée dans une ouverture 61 de l'isolateur des quarts 58. L'isolateur des quarts 58 porte une goupille 62 qui, dans la position de repos de l'isolateur des quarts 58, sert à un certain moment de butée au râteau des quarts 35. L'isolateur des quarts 58 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 58a tendant à le maintenir dans sa position de repos.

Le palpeur des quarts 44 comprend à son extrémité opposée à celle définissant le bec des quarts 45 un bec 63 agencé pour actionner un premier levier de commande d'embrayage 64 (cf. figure 13). Le premier levier de commande d'embrayage 64 est monté sur le râteau des quarts 35 et soumis à l'action d'un ressort de rappel 65 qui le maintient en contact avec le bec 63 du palpeur des quarts 44. Le premier levier de commande d'embrayage 64 est agencé pour actionner un deuxième levier de commande d'embrayage 66 monté sur le bâti 1 . Le deuxième levier de commande d'embrayage 66 définit une fourchette 67 qui reçoit la goupille 14 portée par la bascule d'embrayage 6.

Le râteau des quarts 35 et le râteau des minutes 36 sont reliés l'un à l'autre par un cliquet ou crochet 68 (cf. figure 8) monté pivotant sur le râteau des quarts 35 et définissant une dent 69 agencée pour coopérer avec une deuxième denture 70 du râteau des minutes 36 pour solidariser les râteaux des quarts et des minutes 35, 36. Le cliquet 68 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 68a qui tend à maintenir la dent 69 dans la denture 70. Une butée de cliquet 71 , fixée sur le bâti 1 , est agencée pour coopérer avec une autre dent 72 du cliquet 68 (cf. figure 10) pour faire pivoter le cliquet 68 contre l'action de son ressort de rappel et ainsi dégager la dent 69 de la denture 70 et désolidariser les râteaux des quarts et des minutes 35, 36.

Les rochets des heures et des quarts 20, 21 sont reliés l'un à l'autre par un levier 73 porté par le rochet des quarts 21 et monté pivotant par rapport au rochet des quarts 21 autour d'un axe 74 (cf. figure 14). Le levier 73 porte une goupille d'entraînement 75 agencée pour coopérer avec une surface en escalier du rochet des heures 20. La surface en escalier s'étend dans le plan du rochet des heures 20, c'est-à-dire dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation commun des rochets 20, 21 , et relie la partie périphérique du rochet des heures 20 à sa partie centrale en suivant une courbe. La surface en escalier définit des marches ou échelons 76 et quatre contremarches 77. Chaque marche 76 est sensiblement concentrique avec l'axe de rotation des rochets 20, 21 mais est située à une position radiale différente des autres marches. Le levier 73 s'étend et pivote dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation des rochets 20, 21 . La goupille d'entraînement 75 s'étend, elle, parallèlement audit axe de rotation pour pouvoir coopérer avec la surface en escalier 76, 77. La goupille d'entraînement 75 est aussi apte à coopérer avec une butée de levier 78 fixée au bâti 1 et comprenant une surface 79 de positionnement angulaire du levier 73 s'étendant suivant une courbe coïncidant avec celle mentionnée plus haut lorsque le rochet des heures 20 est dans une position angulaire prédéterminée (cf. figure 15). Le levier 73 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 80 qui tend à faire pivoter le levier 73 dans le sens anti-horaire de la figure 14. Le ressort de rappel 80 est de préférence en une seule pièce avec le levier 73, comme représenté, et monté par une de ses extrémités 80a sur le rochet des quarts 21 . L'extrémité 80a est par exemple montée libre en rotation autour d'une goupille 80b fixée sur le rochet des quarts 21 .

Le mécanisme de sonnerie fonctionne de la manière suivante. A l'état de repos du mécanisme de sonnerie, la bascule d'embrayage 6 est dans sa position embrayée (cf. figure 1 ), son bec 18 est hors de la denture de l'étoile d'arrêt 19 et le barillet de sonnerie 3, le rouage de sonnerie 2, les rochets 20, 21 , 22 et les râteaux 34, 35, 36 sont immobiles. Le râteau des heures 34 est maintenu en butée contre la goupille 60 (cf. figure 7) par la force du barillet de sonnerie 3, ce qui empêche le barillet de sonnerie 3 de se dévider. Le rochet des quarts 21 est retenu par le rochet des heures 20 via le levier 73 dont la goupille d'entraînement 75 est en appui contre l'une des contremarches 77 (cf. figure 15). Le râteau des minutes 36 est retenu par le râteau des quarts 35 via le cliquet 68 dont la dent 69 est engagée dans la denture 70 (cf. figure 8).

Lorsque l'utilisateur pousse la couronne poussoir et donc le tube 15a entourant la tige de remontoir 5 (cf. figure 4), le levier de déclenchement de sonnerie 15 ne retient plus la goupille 14 de la bascule d'embrayage 6 si bien que cette dernière pivote sous l'action de son ressort de rappel 13 jusqu'à buter contre une butée 81 fixée au bâti 1 (cf. figure 2). La bascule d'embrayage 6 passe ainsi de sa position embrayée à sa position débrayée et son bec 18 entre dans la denture de l'étoile d'arrêt 19 pour bloquer le rouage de sonnerie 2 et le barillet de sonnerie 3 afin que ce dernier ne se dévide pas. L'arbre de sonnerie 1 1 n'étant plus relié au barillet de sonnerie 3, les râteaux des heures, des quarts et des minutes 34, 35, 36 chutent sous l'action de leurs ressorts de rappel 52, 53, 54, mais le râteau des quarts 35 est stoppé dans sa course par la goupille 62 de l'isolateur des quarts 58 (cf. figure 7). Comme le râteau des minutes 36 est lié au râteau des quarts 35 par le cliquet 68, il est lui aussi stoppé dans sa course. Par la coopération entre la bascule de déclenchement des quarts 55 et le palpeur des heures 39, la chute du râteau des heures 34 déplace le palpeur des heures 39 en direction de la came des heures 41 . Le bec 40 du palpeur des heures 39 entre en contact avec la came des heures 41 pour prendre l'information du nombre d'heures à sonner. Le râteau des heures 34 poursuit sa course, et comme la bascule de déclenchement des quarts 55 est en butée contre le palpeur des heures 39, la bascule de déclenchement des quarts 55 est mise en rotation et met elle-même en rotation l'isolateur des quarts 58 (cf. figure 9). Le mouvement du râteau des heures 34 s'arrête quand une paroi de son ouverture 43 arrive en butée contre la goupille 42 du palpeur des heures 39.

La rotation de l'isolateur des quarts 58 libère le râteau des quarts 35 (cf. figure 9). Le râteau des quarts 35 se met alors à chuter sous l'action de son ressort de rappel 53. Du fait du contact entre le premier levier de commande d'embrayage 64 et le bec 63 du palpeur des quarts 44, le palpeur des quarts 44 pivote dans un sens tendant à rapprocher son bec 45 de la came des quarts 46. Pendant cette chute du râteau des quarts 35, la deuxième dent 72 du cliquet 68 entre en contact avec une surface 82 de la butée de cliquet 71 puis (sauf lorsqu'aucun quart n'est à sonner) glisse sur une surface 83 de cette butée 71 (cf. figure 10), ce qui fait pivoter le cliquet 68 contre l'action de son ressort de rappel et dégage la première dent 69 de la denture 70. Le râteau des minutes 36 est ainsi désolidarisé du râteau des quarts 35 et peut chuter sous l'action de son ressort de rappel 54. Le bec 45 du palpeur des quarts 44 et le bec 50 du palpeur des minutes 49 entrent en contact respectivement avec la came des quarts 46 et avec la came des minutes 51 pour prendre l'information du nombre de quarts et de minutes à sonner (cf. figures 1 1 et 12). Il peut arriver que le bec 50 du palpeur des minutes 49 entre en contact avec la came des minutes 51 avant que le cliquet 68 soit dégagé de la denture 70. Dans ce cas, le cliquet 68 décliquète sur la denture 70, ce qui permet au râteau des quarts 35 de poursuivre sa course pour permettre au palpeur des quarts 44 de prendre l'information sur la came des quarts 46. Lorsque le palpeur des quarts 44 arrive au contact de la came des quarts 46 le râteau des quarts 35 poursuit encore sa course et, comme le premier levier de commande d'embrayage 64 est en contact avec le palpeur des quarts 44, le premier levier de commande d'embrayage 64 est mis en rotation contre l'action de son ressort de rappel 65 et met lui-même en rotation le second levier de commande d'embrayage 66. La chute du râteau des quarts 35 s'arrête quand la goupille 47 du râteau des quarts 35 arrive en butée contre une paroi de l'ouverture 48 du palpeur des quarts 44 (cf. figure 13). A la fin de la course du râteau des quarts 35 (cf. figure 14) la goupille d'entraînement 75 arrive au contact de la butée de levier 78, est guidée par la surface de positionnement 79 de la butée de levier 78 et vient se positionner sur cette surface 79 à une position radiale (par rapport à l'axe des rochets 20, 21 , 22) correspondant à l'une des quatre contremarches 77 en fonction du nombre de quarts à sonner. Le déplacement de la goupille d'entraînement 75 sur la surface de positionnement 79 fait pivoter le levier 73 autour de son axe 74 contre l'action de son ressort de rappel 80, laquelle action maintient la goupille d'entraînement 75 en appui contre la surface de positionnement 79.

Pendant la chute des râteaux 34, 35, 36 les rochets 20, 21 , 22 actionnent les levées 23 à 26 mais dans un sens qui ne permet pas d'actionner les marteaux 27, 28.

La rotation du deuxième levier de commande d'embrayage 66 à la fin de la chute du râteau des quarts 35, en entraînant la goupille 14, ramène la bascule d'embrayage 6 dans sa position embrayée (cf. figures 13 et 1 ). A cet instant, l'arbre de sonnerie 1 1 est de nouveau couplé au barillet de sonnerie 3 et la force du barillet de sonnerie 3 va faire tourner le rochet des heures 20 dans l'autre sens et faire ainsi remonter le râteau des heures 34 contre l'action de son ressort de rappel 52 jusqu'à ce que le râteau des heures 34 revienne en butée contre la goupille 60 (cf. figure 7). Cette rotation du rochet des heures 20 qui provoque la remontée du râteau des heures 34 actionne la levée des heures 23 qui elle-même actionne le marteau 27 pour sonner les heures. L'amplitude angulaire de déplacement du râteau des heures 34 et du rochet des heures 20, et donc le nombre de dents du rochet des heures 20 qui rencontrent la levée des heures 23, dépendent de l'endroit où le bec 40 du palpeur des heures 39 se trouvait sur la came des heures 41 et donc de la position angulaire de la came des heures 41 . Cette amplitude angulaire de déplacement du râteau des heures 34 et du rochet des heures 20 correspond au nombre de coups à sonner pour indiquer les heures. Pendant cette rotation du rochet des heures 20, celle des contremarches 77 qui se trouve à la même position radiale que la goupille d'entraînement 75 entre en contact avec ladite goupille 75 et la pousse (cf. figure 15), permettant ainsi au rochet des heures 20 d'entraîner le rochet des quarts 21 (et plus généralement toute la chaîne cinématique 21 , 32, 35) contre l'action du ressort de rappel 53 du râteau des quarts 35. Pendant cet entraînement, la goupille d'entraînement 75 est maintenue en appui contre la marche 76 correspondant à ladite contremarche 77 par le ressort de rappel 80. Le rochet des quarts 21 , par ses deux dentures, actionne alors les première et deuxième levées des quarts 24, 26, qui actionnent les marteaux 27, 28, un nombre de fois correspondant au nombre de quarts à sonner, ceci après que toutes les heures ont été sonnées. Grâce au levier 73, à la surface en escalier 76, 77 et à la surface de positionnement 79 le temps qui s'écoule entre la fin de la sonnerie des heures et le début de la sonnerie des quarts est le même quel que soit le nombre de quarts à sonner. Par rapport aux dispositifs classiques d'égalisation des temps morts entre la sonnerie des heures et la sonnerie des quarts, tels que le dispositif décrit dans le document WO 2012/004224, dans lesquels un bec ou dent d'un cliquet coopère avec une denture, le dispositif 73, 76, 77, 79 présente l'avantage de supprimer les risques d'arc-boutement entre ledit bec et la denture. On notera qu'un tel dispositif 73, 76, 77, 79 pourrait être utilisé entre le râteau des heures 34 et le râteau des quarts 35, plutôt qu'entre le rochet des heures 20 et le rochet des quarts 21 , dans une construction où les râteaux des heures et des quarts 34, 35 seraient coaxiaux.

Pendant l'entraînement du rochet des quarts 21 par le rochet des heures 20, le cliquet 68 porté par le râteau des quarts 35 se dégage de la butée de cliquet 71 et s'engage dans la denture 70 du râteau des minutes 36, permettant ainsi au râteau des quarts 35 d'entraîner le râteau des minutes 36. Le rochet des minutes 22 entraîné par le râteau des minutes 36 actionne alors par sa denture la levée des minutes 25, qui actionne le marteau 28, un nombre de fois correspondant au nombre de minutes à sonner, ceci après que tous les quarts ont été sonnés. L'entre-dent de la denture 70 dans lequel la dent 69 du cliquet 68 s'engage dépend du nombre de minutes à sonner. Le temps qui s'écoule entre la fin de la sonnerie des quarts et le début de la sonnerie des minutes est donc le même quel que soit le nombre de minutes à sonner.

Dans une variante de l'invention, un dispositif similaire au dispositif 73, 76, 77, 79 (mais avec un nombre de contremarches 77 adapté) est utilisé entre le rochet des quarts 21 et le rochet des minutes 22, ou entre le râteau des quarts 35 et le râteau des minutes 36, en remplacement du dispositif à cliquet 68 et denture 70.

Grâce à l'agencement coaxial des rochets des heures, des quarts et des minutes 20, 21 , 22 le mécanisme de sonnerie est compact dans le plan de la montre. De plus, les profondeurs de pénétration des levées 23, 24, 25, 26 dans les dentures correspondantes des rochets peuvent être les mêmes, ce qui permet d'optimiser l'actionnement des marteaux 27, 28.

Dans la présente invention l'encombrement du mécanisme de sonnerie dans le plan de la montre est rendu particulièrement compact par le fait que, grâce au rapport d'engrenage entre chaque râteau 34, 35, 36 et le pignon correspondant 31 , 32, 33, un petit déplacement angulaire du râteau 34, 35, 36 entraîne un grand déplacement angulaire du rochet 20, 21 , 22 correspondant. Le débattement angulaire des râteaux 34, 35, 36 est ainsi moins grand que celui des râteaux- rochets de l'état de la technique (documents EP 1760554 et WO 2012/004224). De plus le fait que les râteaux 34, 35, 36, contrairement aux rochets 20, 21 , 22 et aux râteaux-rochets de l'état de la technique, ne soient pas nécessairement coaxiaux offre une plus grande liberté dans la conception du mécanisme.

On notera également qu'une même pièce, la bascule d'embrayage 6, assure la double fonction d'embrayer/débrayer le mécanisme de sonnerie et, par l'intermédiaire d'un organe de blocage (le bec 18) qui lui est solidaire, de bloquer le barillet de sonnerie 3 dans la position débrayée. Cette caractéristique empêche de manière simple le dévidement du barillet de sonnerie 3 pendant la chute des râteaux 34, 35, 36 et la rotation correspondante des rochets 20, 21 , 22. De préférence, comme représenté, l'organe de blocage est en une seule pièce avec la bascule d'embrayage 6.

Dans des variantes de l'invention les rochets 20, 21 , 22 pourraient avoir la forme de râteaux plutôt que de roues. Réaliser les rochets 20, 21 , 22 sous la forme de roues est néanmoins préféré dans la présente invention car cela permet de conférer auxdits rochets une rigidité suffisante pour garantir une bonne coopération entre les dents des rochets et les levées.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention le mécanisme de sonnerie comprend un dispositif pour empêcher le déclenchement de la sonnerie lorsque l'énergie accumulée dans le barillet de sonnerie 3 n'est pas suffisante pour garantir le retour des rochets 20, 21 , 22 et des râteaux 34, 35, 36 après la prise d'information sur les cames 41 , 46, 51 . Ce dispositif comprend (cf. figure 16) un levier de blocage 84 maintenu en position de repos contre une butée 85 fixée au bâti 1 par un ressort de rappel 86. Dans sa position de repos le levier de blocage 84 est hors du chemin suivi par la goupille 14 lors du changement de position embrayée/débrayée de la bascule d'embrayage 6. Il ne gêne donc pas les mouvements de la bascule d'embrayage 6. Le levier de blocage 84 peut cependant être pivoté dans une position montrée à la figure 17 où son extrémité agit comme une butée empêchant la goupille 14 de se déplacer dans le sens du débrayage de la bascule d'embrayage 6. Ainsi, dans cette position du levier de blocage 84 un actionnement du levier de déclenchement 15 par la couronne- poussoir n'a aucun effet sur la bascule d'embrayage 6 qui reste donc dans sa position embrayée et ne déclenche donc pas la sonnerie.

L'organe qui commande le pivotement du levier de blocage 84 est une roue d'affichage de réserve de marche 87. La roue d'affichage de réserve de marche 87 comprend une ouverture en arc de cercle 88 qui reçoit une goupille 89 fixée au bâti 1 . L'ouverture 88 et la goupille 89 définissent deux positions limites pour la roue d'affichage de réserve de marche 87, à savoir une position correspondant sensiblement à un état complètement armé du ressort du barillet de sonnerie 3 et une position correspondant sensiblement à un état complètement désarmé du ressort du barillet de sonnerie 3. La roue d'affichage de réserve de marche 87 porte un indicateur (non représenté), tel qu'une aiguille, indiquant la réserve de marche du mécanisme de sonnerie sur le cadran de la montre. De manière classique, la roue d'affichage de réserve de marche 87 est entraînée par la sortie d'un différentiel dont les deux entrées sont l'arbre du barillet de sonnerie 3 et la denture dudit barillet.

Lorsque le barillet de sonnerie 3 est suffisamment remonté (figure 1 6) la roue d'affichage de réserve de marche 87 n'agit pas sur le levier de blocage 84 qui reste donc dans sa position de repos. Lorsque le barillet de sonnerie 3 ne contient pas suffisamment d'énergie pour actionner la sonnerie (figure 17) la roue d'affichage de réserve de marche 87 est dans une position angulaire telle qu'une partie saillante 90 de cette roue 87 entre en contact avec le levier de blocage 84 et le fait pivoter contre l'action de son ressort de rappel 86 pour l'amener dans sa position où il empêche le pivotement de la bascule d'embrayage 6 vers sa position débrayée. Par l'indicateur porté par la roue d'affichage de réserve de marche 87 l'utilisateur est informé qu'il doit remonter le barillet de sonnerie 3. Dès que le barillet de sonnerie 3 est suffisamment remonté la partie saillante 90 s'éloigne du levier de blocage 84, permettant à ce dernier de revenir à sa position de repos, hors du chemin de la goupille 14.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention le mécanisme de sonnerie comprend un dispositif pour empêcher le déclenchement de la sonnerie lors d'une mise à l'heure de la montre. En effet, la rotation des cames des heures, quarts et minutes 41 , 46, 51 provoquée par une mise à l'heure peut entraîner des dommages dans le mécanisme de sonnerie si aucun dispositif n'est prévu pour empêcher les palpeurs 39, 44, 49 de venir en contact avec lesdites cames durant la mise à l'heure. En référence à la figure 18, le dispositif utilisé dans la présente invention comprend un levier de blocage 91 actionnable par la tirette 92 du mécanisme de mise à l'heure, qui coopère avec la tige de remontoir 5. Lorsque la tige de remontoir 5 est dans sa position poussée le levier de blocage 91 est hors du chemin de la goupille 14 portée par la bascule d'embrayage 6 (figure 18). Dans cet état, un actionnement de la couronne- poussoir déclenche la sonnerie (si la réserve de marche est suffisante). Lorsque la tige de remontoir 5 est dans sa position tirée, c'est-à-dire sa position de mise à l'heure, le levier de blocage 91 prend une autre position angulaire dans laquelle son extrémité fait office de butée pour la goupille 14 empêchant le pivotement de la bascule d'embrayage 6 vers sa position débrayée (cf. figure 19). Ainsi, dans cette position du levier de blocage 91 un actionnement du levier de déclenchement 15 par la couronne-poussoir n'a aucun effet sur la bascule d'embrayage 6 qui reste donc dans sa position embrayée et ne déclenche donc pas la sonnerie.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention le mécanisme de sonnerie comprend un dispositif, montré aux figures 20 et 21 , permettant de remonter de manière simple à la fois le barillet de sonnerie 3 et le barillet du mouvement, désigné par le repère 93. Ce dispositif est agencé pour que, lorsque la tige de remontoir 5 est dans sa position poussée, une rotation de ladite tige dans un sens (par exemple le sens des aiguilles d'une montre) remonte le barillet de sonnerie 3 et une rotation de ladite tige dans l'autre sens (par exemple le sens contraire des aiguilles d'une montre) remonte le barillet 93 du mouvement. Ce dispositif comprend une roue d'entrée 94 pouvant être entraînée dans un sens ou dans l'autre par la tige de remontoir 5. A cet effet, la roue d'entrée 94 engrène avec une roue de couronne 95 qui elle-même engrène avec un pignon de remontoir 96 monté autour de la tige de remontoir 5 et entraîné via des dentures en créneaux par un pignon coulant 97 (visible sur la figure 18) solidaire en rotation de la tige de remontoir 5. La roue d'entrée 94 porte sur chacune de ses deux faces au moins un cliquet. Les cliquets 98 portés par la face inférieure de la roue d'entrée 94 (cf. figures 21 et 22) coopèrent avec une denture à dents de loup d'un pignon 99 solidaire d'une première roue de sortie 100. Les cliquets 101 portés par la face supérieure de la roue d'entrée 94 (cf. figures 21 et 23) coopèrent avec une denture à dents de loup d'un pignon 102 solidaire d'une deuxième roue de sortie 103.

La première roue de sortie 100 est une roue de remontage du barillet de sonnerie 3. Elle engrène en effet avec le rochet 104 du barillet de sonnerie 3 via un renvoi 105. La deuxième roue de sortie 103 est une roue de remontage du barillet 93 du mouvement. Elle engrène en effet avec le rochet 106 du barillet 93 du mouvement via des renvois 107, 108. Grâce aux cliquets 98, 101 les première et deuxième roues de sortie 100, 103 ne tournent que dans un sens, et le sens de rotation de la première roue de sortie 100 est opposé à celui de la deuxième roue de sortie 103. Lorsque la roue d'entrée 94 est entraînée par la tige de remontoir 5 dans un premier sens, elle entraîne par ses cliquets 98 le pignon 99 et donc la première roue de sortie 100 pour remonter le barillet de sonnerie 3. Pendant ce mouvement les cliquets 101 décliquètent et n'entraînent donc pas la deuxième roue de sortie 103 qui reste immobile. Lorsque la roue d'entrée 94 est entraînée par la tige de remontoir 5 dans son autre sens, elle entraîne par ses cliquets 101 le pignon 102 et donc la deuxième roue de sortie 103 pour remonter le barillet 93 du mouvement. Pendant ce mouvement les cliquets 98 décliquètent et n'entraînent donc pas la première roue de sortie 100 qui reste immobile.

On notera que ce dispositif de remontage des barillets 3, 93 est très compact dans le plan de la montre puisque la roue d'entrée 94 (bidirectionnelle) et les deux roues de sortie 100, 103 (unidirectionnelles) sont coaxiales.

Les figures 24 à 26 montrent un dispositif d'embrayage selon un autre exemple de réalisation. Aux figures 1 et 2, le dispositif d'embrayage comprenait la bascule d'embrayage 6 et les pignons 8, 9 portés par cette bascule. Le dispositif d'embrayage illustré aux figures 24 à 26 comprend une bascule 1 10 et un engrenage différentiel 1 1 1 placé entre le barillet de sonnerie 3 et l'arbre de sonnerie 1 1 . L'engrenage différentiel 1 1 1 comprend (cf. figure 26), agencés de manière coaxiale, une roue solaire 1 12 solidaire d'une roue de liaison 1 13 qui engrène avec le barillet de sonnerie 3, un porte-satellite 1 14 et un pignon solaire 1 15. La roue solaire 1 12 constitue l'entrée du différentiel 1 1 1 . Elle comprend une denture intérieure qui engrène avec au moins un (de préférence trois) satellite 1 16 porté par le porte-satellite 1 14. En variante, la roue solaire 1 12 pourrait être un pignon engrenant par sa denture périphérique avec le ou les satellites 1 1 6. Chaque satellite 1 1 6 est coaxial et solidaire d'un satellite 1 17 situé de l'autre côté du porte- satellite 1 14. Chaque satellite 1 17 engrène avec le pignon solaire 1 15. Ce dernier, qui constitue la sortie du différentiel 1 1 1 , engrène, par exemple par l'intermédiaire d'un renvoi 1 18, avec le pignon 10 de l'arbre de sonnerie 1 1 .

La bascule 1 10 pivote en un point 1 19 et est soumise à l'action d'un ressort de rappel 1 10a qui tend à l'appliquer contre une butée 1 10b. La bascule 1 10 comprend, à l'instar de la bascule d'embrayage 6 des figures 1 et 2 avec son bec 18, un bec de blocage 120 pour coopérer avec l'étoile d'arrêt 19 solidaire de la roue 2b du rouage de sonnerie 2 et ainsi bloquer ou débloquer le barillet de sonnerie 3. A l'instar également de la bascule 6 qui porte la goupille 14, la bascule 1 10 porte une goupille 121 pour coopérer avec le levier de déclenchement de sonnerie 15 illustré aux figures 3 et 4 ou, en variante, avec un organe de déclenchement de sonnerie 122 qui sera décrit plus loin.

La bascule 1 10 porte en outre un doigt de blocage 123 qui, selon la position de la bascule 1 10, est engagé dans une denture périphérique du porte-satellite 1 14 ou est désengagée de cette denture. Plus précisément, dans une première position, ou position embrayée, de la bascule 1 10, le bec de blocage 120 ne bloque pas le barillet de sonnerie 3 tandis que le doigt de blocage 123 engagé dans la denture du porte-satellite 1 14 bloque ce dernier. Le barillet de sonnerie 3 peut donc tourner et entraîner, par l'intermédiaire de la roue de liaison 1 13, la roue d'entrée 1 12 qui, par l'intermédiaire de sa denture intérieure et des satellites 1 1 6- 1 17, fait tourner le pignon solaire 1 15 donc l'arbre de sonnerie 1 1 . Dans une deuxième position, ou position débrayée, de la bascule 1 10, le bec de blocage 120 bloque le barillet de sonnerie 3 tandis que le doigt de blocage 123 ne bloque pas le porte-satellite 1 14. Comme le barillet de sonnerie 3 est bloqué, la roue d'entrée 1 12 l'est aussi. Le porte-satellite 1 14 étant libre de tourner, les satellites 1 1 6-1 17 peuvent l'entraîner en roulant sur la denture intérieure de la roue d'entrée 1 12. L'arbre de sonnerie 1 1 est donc découplé du barillet de sonnerie 3 et peut tourner sous l'action des ressorts de rappel 52, 53, 54 des râteaux des heures, des quarts et des minutes 34, 35, 36 en faisant tourner le renvoi 1 18, le pignon solaire 1 15 et le porte-satellite 1 14.

La deuxième configuration, c'est-à-dire celle où le doigt de blocage 123 ne bloque pas le porte-satellite 1 14 et où le bec de blocage 120 bloque le barillet de sonnerie 3, correspond à la phase de prise d'information déclenchée par l'actionnement du levier de déclenchement de sonnerie 15 ou de l'organe de déclenchement de sonnerie 122 qui libère la bascule 1 10 et son ressort de rappel 1 10a. La première configuration, c'est-à-dire celle où le doigt de blocage 123 bloque le porte-satellite 1 14 et où le bec de blocage 120 ne bloque pas le barillet de sonnerie 3, correspond à la phase de sonnerie consécutive à la prise d'information.

Dans l'exemple illustré, le doigt de blocage 123 est sous la forme d'une pièce rapportée fixée à la bascule 1 10. Toutefois, en variante, il pourrait être en une pièce avec la bascule 1 10, comme l'est de préférence le bec de blocage 120.

L'organe de déclenchement de sonnerie 122 qui, dans une variante, remplace le levier de déclenchement de sonnerie 15 illustré aux figures 3 et 4, résulte d'une décomposition du levier 15 en deux parties. Plus précisément, l'organe de déclenchement de sonnerie 122 comprend deux leviers 124, 125 pivotant respectivement en des points 126, 127 et sur lesquels agissent respectivement des ressorts de rappel 128, 129 tendant à appliquer les leviers 124, 125 contre des butées 130, 131 . Le levier 125, dit « levier de commande », est commandé par le tube 15a (cf. figures 3 et 4) de la même manière que l'était le levier de déclenchement de sonnerie 15. Le levier 124, dit « levier de déclenchement », remplit la fonction de la partie d'extrémité du levier de déclenchement de sonnerie 15, c'est-à-dire celle de coopérer avec la goupille 121 pour retenir la bascule 1 10 dans sa position embrayée. Le levier de commande 125 comprend un bec rétractable 132 qui entre en contact avec un bec 133 du levier de déclenchement 124 lorsque le levier de commande 125 est actionné, pour faire pivoter le levier de déclenchement 124 contre l'action de son ressort de rappel 128 et libérer ainsi la bascule 1 10. Dans une deuxième phase du mouvement du levier de commande 125, le bec 132 perd le contact avec le bec 133 et le levier de déclenchement 124 revient donc immédiatement dans sa position initiale sous l'action de son ressort de rappel 128. De la sorte, même si le levier de commande 125 reste actionné (l'utilisateur continuant à appuyer sur la couronne-poussoir ou le bouton-poussoir), on peut garantir que la bascule 1 10 sera bien maintenue dans sa position embrayée pendant la phase de sonnerie après la prise d'information. Le caractère rétractable du bec 132 permet au levier de commande 125 de revenir dans sa position initiale malgré la présence du bec 133 sur la trajectoire du bec 132. Il va de soi qu'un tel organe de déclenchement de sonnerie 122 pourrait être utilisé avec le dispositif d'embrayage 6, 8, 9 illustré aux figures 1 et 2.

Les figures 27 et 28 montrent un dispositif d'embrayage selon encore un autre exemple de réalisation. Le dispositif d'embrayage illustré aux figures 27 et 28 est de type vertical. Il comprend une bascule 135, un mobile d'embrayage vertical 136 situé entre le barillet de sonnerie 3 et l'arbre de sonnerie 1 1 , et un organe de commande 137 agissant sur le mobile d'embrayage vertical 136 et commandé lui-même par la bascule 135.

La bascule 135 porte une goupille 138 et un bec de blocage 139 ayant la même fonction, respectivement, que la goupille 121 et le bec de blocage 120 illustrés à la figure 24. La bascule 135 porte également un doigt de butée 140 et un doigt de commande 141 . A l'instar de la bascule 1 10, la bascule 135 est soumise à l'action d'un ressort de rappel 142 qui tend à l'appliquer contre une butée (non représentée).

Le mobile d'embrayage vertical 136 comprend, agencées de manière coaxiale, une première roue 143 qui engrène avec le barillet de sonnerie 3, une deuxième roue 144 qui engrène avec le pignon 10 de l'arbre de sonnerie 1 1 , une troisième roue 145 à denture Breguet 145a, cette troisième roue 145 étant fixée à la deuxième roue 144, et une quatrième roue 146 à denture Breguet 146a, cette quatrième roue 146 étant solidaire en rotation, mais libre en translation axiale, par rapport à la première roue 143. Un ressort 147 tend à appliquer la denture Breguet 146a de la quatrième roue 146 contre la denture Breguet 145a de la troisième roue 145 pour solidariser en rotation la première roue 143 et la deuxième roue 144 et ainsi coupler le barillet de sonnerie 3 à l'arbre de sonnerie 1 1 .

L'organe de commande 137 comprend un ressort 148 et, fixée à l'extrémité libre du ressort 148, une fourchette 149 dont les deux dents 150 (une seule de ces dents est visible sur le dessin) peuvent venir symétriquement en appui contre un rebord 151 de la quatrième roue 146, pour déplacer axialement la quatrième roue 146 contre l'action du ressort 147, lors d'une flexion du ressort 148. La flexion du ressort 148, donc le déplacement axial de la quatrième roue 146, sont commandés par le doigt de commande 141 de la bascule 135 qui agit sur un plan incliné 152 de la fourchette 149. Dans une variante, l'organe de commande 137 peut être en une seule pièce.

La bascule 135 peut prendre une première position, correspondant à la position illustrée aux figures 27 et 28, et une deuxième position (non représentée). Dans la première position de la bascule 135, le doigt de commande 141 laisse la fourchette 149 en position de repos où elle ne touche pas la quatrième roue 146, et le bec de blocage 139 ne bloque pas le barillet de sonnerie 3. Cette première position correspond à l'état embrayé du dispositif d'embrayage, qui permet à la phase de sonnerie consécutive à la prise d'information de se dérouler. Dans la deuxième position de la bascule 135, le doigt de commande 141 coopère avec le plan incliné 1 52 pour fléchir le ressort 148 et la quatrième roue 146 est ainsi dégagée de la denture Breguet 145a de la troisième roue 145 par la fourchette 149. La deuxième roue 144 est donc libre en rotation par rapport à la première roue 143, laquelle est bloquée par l'action du bec de blocage 1 39 sur l'étoile 1 9. Cette deuxième position de la bascule 1 35 correspond à l'état débrayé du dispositif d'embrayage, permettant à la phase de prise d'information de se dérouler.

Le caractère unidirectionnel des dentures Breguet 145a, 146a n'est pas utilisé dans la présente invention. La forme en dents de loup de ces dentures 145a, 146a facilite l'embrayage en évitant le risque de blocage que peut causer un contact pointe sur pointe des dents des roues 145 et 146. En variante, les dentures Breguet 145a, 146a peuvent être remplacées par des dentures verticales classiques (bidirectionnelles).

Le doigt de butée 140 de la bascule 1 35 vient se placer sous la quatrième roue 146, comme représenté à la figure 28, lorsque la bascule 1 35 est dans sa première position. Ce doigt de butée 140 empêche la quatrième roue 146 de perdre le contact avec la troisième roue 145, malgré l'action exercée par le ressort 147, en cas de choc subi par la montre. Ainsi, dans ce mode de réalisation de l'invention, la bascule 1 35 remplit trois fonctions : bloquer/débloquer le barillet de sonnerie 3, commander l'embrayage/débrayage et empêcher un débrayage en cas de choc.




 
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