Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
STRIP FOR PROTECTING TREES FROM INSECTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/009043
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for preventing insects crawling on a trunk or a branch of a tree (100), the device comprising: - a deformable elongated body (7) configured to surround, in the installed state, a tree trunk (100); - an outer face covered with intermeshed electrodes (3), such that, when an insect (11) crawls over the outer face, it comes into contact with both electrodes (3); - an electrical power supply (5) with a positive pole and a negative pole respectively connected to one of the electrodes (3) of the outer face, characterised in that the elongated body (7) comprises at least one bistable spring blade (73) having two stable states, one of which is a transversely curved state, the spring blade (73) then being arranged in a straight line along a longitudinal axis corresponding to a stowed state of the device (1) and one of which is a longitudinally curved state, the spring blade (73) then being curved about a transverse axis and corresponding to an installed state of the device (1).

Inventors:
SAIZ CARLOS (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051040
Publication Date:
January 11, 2024
Filing Date:
July 06, 2023
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
TRANSVERSAL TECH (FR)
International Classes:
A01M29/34; A01G13/10
Foreign References:
FR2576748A11986-08-08
US20220140509A12022-05-05
DE102016002094A12017-08-24
ES2890174A12022-01-17
US4471561A1984-09-18
US8567111B22013-10-29
US4756116A1988-07-12
US20040040199A12004-03-04
FR2842705A12004-01-30
FR3092475A12020-08-14
Attorney, Agent or Firm:
PALIX, Stéphane et al. (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. Dispositif barrière anti-insectes rampants pour tronc d’arbre (100) ou branche, comportant :

- un corps allongé (7) et déformable, configuré pour entourer, à l’état installé, un tronc d’arbre (100),

- une face extérieure recouverte d’électrodes (3) imbriquées, de sorte que lorsqu’un insecte (11) marche sur ladite face extérieure, il soit en contact avec les deux électrodes (3),

- une alimentation électrique (5), avec un pôle positif et un pôle négatif reliés respectivement à une des électrodes (3) de la face extérieure, caractérisé en ce que le corps allongé (7) comporte au moins une lame ressort (73) bistable, avec deux états stables, dont un état courbé transversalement, la lame ressort (73) étant alors droite selon un axe longitudinal, correspondant à un état de stockage du dispositif (1), et un état courbé longitudinalement, la lame ressort (73) étant alors courbée autour d’un axe transverse et correspondant à un état installé du dispositif (1).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les électrodes (3) sont portées par une gaine (71), dans laquelle est insérée la lame ressort (73), formant le corps allongé (7).

3. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la gaine (71) comporte une pluralité de lames ressort (73) bistables, empilées dans la gaine (71).

4. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’alimentation électrique (5) est un boîtier contenant des piles ou accumulateurs.

5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte en outre un dispositif de recharge (15) de l’alimentation électrique comportant au moins un panneau photovoltaïque.

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les électrodes (3) se présentent sous forme de bandes conductrices longitudinales parallèles, connectées alternativement à un pôle différent de l’alimentation électrique (5).

7. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte en outre une épaisseur de mousse (9) déformable sur la face intérieure opposée à la face extérieure portant les électrodes (3).

8. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la mousse (9) est imprégnée d’une substance répulsive ou insecticide notamment pour les cochenilles.

9. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte en outre une collerette métallique (13) déformable au niveau du bord supérieur du corps allongé (7) formant, à l’état déployé, un surplomb protecteur pour les électrodes (3) et l’alimentation électrique (5).

Description:
Description

Titre : BANDE DE PROTECTION D’ARBRES CONTRE

LES INSECTES

Domaine technique de l’invention

La présente invention se rapporte au domaine général de la protection et la prévention contre les insectes nuisibles aux récoltes, notamment contre les insectes rampants ou plus généralement les insectes se déplaçant en grimpant sur les troncs d’arbres, et pour la protection d’arbres tels que des arbres fruitiers.

Art antérieur

Les arbres fruitiers sont sujets aux agressions par les insectes rampants, par exemple les fourmis et pucerons qu’elles élèvent. Les pucerons prélèvent de la sève pour se nourrir, affaiblissant ainsi l’arbre, et sont vecteurs potentiels de maladies transmises lors de leur morsure.

Il est connu d’utiliser pour la protection d’arbres, en particulier fruitiers, de la glu entourant le tronc. Cette glu est soit disposée sur une bande support, soit directement appliquée sur le tronc, notamment directement à la main par les arboriculteurs ou au moyen d’un pinceau.

La glu en entourant le tronc empêche les insectes rampants d’atteindre les sommités de l’arbre, où se développent les fleurs et fruits. Les insectes sont englués dans la glu, et meurent. La glu présente plusieurs désavantages.

En premier, la glu a tendance à sécher ou durcir, et plus généralement à perdre ses propriétés ad- hésives. Cette dénaturation se fait sous l’effet des rayonnements ultraviolets, de l’oxydation, de l’humidité et des dépôts de poussières déposées par le vent et la pluie ruisselant sur le tronc. Il est en conséquence indiqué de réappliquer de la glu régulièrement sur les arbres.

Ensuite l’application de la glu est rendue pénible et complexe par le caractère collant de celle-ci, puisqu’elle aura tendance à adhérer aux outils et aux mains des utilisateurs. La glu appliquée sur des bandes est plus aisée à renouveler. La glu durcie ou dénaturée est enlevée avec la bande support, et une nouvelle est appliquée. La glu appliquée directement sur l’arbre ne peut pas être enlevée et est simplement recouverte d’une nouvelle couche. Sur de jeunes arbres à l’écorce peu épaisse la glu peut en outre provoquer des ulcères néfastes à la croissance et donc au rendement productif.

Il est notamment difficile de jauger exactement quand ledit renouvellement doit être effectué. S’il est effectué trop souvent, le remplacement excessif de la glu entraîne un surcoût. S’il est effectué à des intervalles trop longs, des insectes risquent de passer et ensuite de nidifier dans les sommités de l’arbre. Les fabricants recommandent sur les notices de renouveler à minima toutes les trois semaines, ce qui peut être fastidieux pour la gestion d’un grand verger.

La glu diffuse en outre des molécules de synthèse de type solvants, plastifiants, etc. dans l’eau de pluie qui ruisselle sur elle et dans l’atmosphère.

En outre, en tuant de façon indiscriminée les insectes qu’elles engluent, les glus ou bandes de glu appliquées sur les arbres contribuent au déclin des insectes et de leur diversité. Or il est de plus en plus avéré que les insectes, même considérés nuisibles, contribuent aux biotopes de façon parfois imperceptible mais néanmoins cruciale.

D’autres répulsifs utilisés sont par exemple les filets, initialement conçus pour repousser les insectes volants. En rendant jointif le bord inférieur du filet et le tronc sur toute la périphérie, il est possible d’empêcher physiquement les insectes rampants de passer dans les sommités, contenues dans le filet. Il faut cependant appliquer très précautionneusement le filet, le moindre trou représentant une voie d’entrée pour les insectes.

On peut aussi utiliser des répulsifs chimiques ou biologiques, sur base de phéromones ou d’anti- appétants. Ces substances sont cependant spécifiques à chaque insecte ou à chaque famille d’insectes, et elles doivent aussi être réappliquées régulièrement. Leur effet barrière est en outre relatif, puisqu’elles n’empêchent pas physiquement les insectes d’accéder à l’arbre.

Les répulsifs autres que la glu sont donc coûteux, spécifiques à des familles d’insectes et/ou compliqués à mettre en place. Les brevets FR2842705 et FR3092475 décrivent des dispositifs barrière utilisant de l’électricité pour repousser et neutraliser les insectes.

Ces dispositifs comportent des colliers qui présentent des électrodes qui sont mis en place par serrage autour du tronc, en enroulant la bande sur elle-même puis fixation.

Leur mise en place, notamment sur des centaines ou milliers d’arbres d’un verger de taille importante, est fastidieuse et longue.

La répétition des opérations de mise en place et serrage nécessite un nombre important de manipulations, avec un temps important, plusieurs secondes à dizaines de secondes par arbre, qui rend l’utilisation de ces dispositifs difficile et coûteuse pour des vergers de grande taille.

Il existe donc un besoin pour un moyen d’empêcher la montée dans les arbres des insectes rampants qui soit durable, simple et rapide à appliquer et évite si possible de tuer les insectes.

Brève description de l’invention

Afin de répondre à ce besoin, l’invention propose un dispositif barrière anti-insectes rampants pour tronc d’arbre ou branche, comportant :

- un corps allongé et déformable, configuré pour entourer, à l’état installé, un tronc d’arbre,

- une face extérieure recouverte d’électrodes imbriquées, de sorte que lorsqu’un insecte marche sur ladite face extérieure, il soit en contact avec les deux électrodes imbriquées,

- une alimentation électrique, avec un pôle positif et un pôle négatif reliés respectivement à une des électrodes de la face extérieure, caractérisé en ce que le corps allongé comporte au moins une lame ressort bistable, avec deux états stables, dont un état courbé transversalement, la lame ressort étant alors droite selon un axe longitudinal, correspondant à un état de stockage du dispositif, et un état courbé longitudinalement, la lame ressort étant alors courbée autour d’un axe transverse et correspondant à un état installé du dispositif.

Le dispositif barrière ainsi obtenu est facile à mettre en place, sans application de glu ou autre substance. Les électrodes ne collent pas et sont réutilisables sur plusieurs années. Les lames- ressort bistables permettent une installation en un geste très rapide consistant à contourner le tronc d’arbre avec le corps allongé, de sorte que la lame bistable s’enroule autour du tronc en basculant d’un état stable à l’autre. Le dispositif peut en outre présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes.

L’alimentation électrique est avantageusement un boîtier contenant des piles ou accumulateurs, et peut comporter une unité de contrôle configurée pour que les électrodes délivrent une décharge de courant non létale pour les insectes, comprise par exemple entre 5 et 20 microampères, pendant une durée comprise entre 0,05 et 0,2 secondes.

Les insectes n’étant alors pas tués, l’impact sur la biodiversité est négligeable ou nul. Les insectes tombent et ne reviennent plus sur l’arbre, évitant ainsi une décharge rapide de l’énergie de la source électrique. On a ainsi mesuré qu’avec une pile alcaline de 12V 50 mAh on tient assez longtemps pour arrêter environ quatre millions de fourmis arboricoles.

Le dispositif peut comporter en outre un dispositif de recharge de l’alimentation électrique comportant au moins un panneau photovoltaïque.

Ledit panneau photo voltaïque peut notamment être disposé dans l’arbre ou sur un support dédié, et permet la recharge en continu de l’alimentation électrique.

Les électrodes peuvent être portées par une gaine, dans laquelle est insérée la lame ressort, formant ainsi le corps allongé.

Les électrodes peuvent se présenter sous forme de bandes conductrices longitudinales parallèles, connectées alternativement à un pôle différent de l’alimentation électrique.

Le dispositif peut comporter en outre une épaisseur de mousse déformable sur la face intérieure opposée à la face extérieure portant les électrodes.

Cette mousse peut être imprégnée d’une substance répulsive ou insecticide notamment pour les cochenilles.

Le dispositif peut comporter en outre une collerette métallique déformable au niveau du bord supérieur du corps allongé formant, à l’état déployé, un surplomb protecteur pour les électrodes et pour l’alimentation électrique. Brève description des figures

D’autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description suivante des figures, parmi lesquelles :

[Fig. 1] est une représentation schématique d’un arbre avec un dispositif selon l’invention, [Fig. 2] est une représentation schématique en coupe du dispositif sur l’arbre de la figure 1, [Fig. 3] est une représentation schématique en perspective du dispositif, à plat pour distribution et stockage,

[Fig. 4] est une représentation schématique du circuit électrique formé par les électrodes et la source de courant, fermé par un insecte,

[Fig. 5] est une représentation schématique en perspective d’une lame ressort bistable dans deux états de courbure,

[Fig. 6] est une représentation schématique en coupe d’un mode de réalisation alternatif du dispositif,

[Fig. 7] est une représentation schématique en perspective du dispositif de la figure 6,

[Fig. 8] est une représentation schématique d’un dispositif barrière équipé d’un dispositif de recharge.

Les modes de réalisation présentés dans les figures et décrits ci-après sont donnés à titre d’exemple descriptif et non limitatif. D’autres modes de réalisation peuvent être obtenus en modifiant légèrement les caractéristiques des modes de réalisation décrits ou en combinant des caractéristiques de différents modes de réalisation lorsque possible.

Description détaillée des figures

La figure 1 est une représentation de côté d’un dispositif barrière 1 anti-insectes rampants disposé sur un tronc d’arbre 100. En alternative, le dispositif barrière 1 peut être installé sur une branche de l’arbre 100, par exemple si ladite branche est un greffon qu’il convient de protéger.

Le dispositif barrière 1 est disposé autour du tronc de l’arbre 100, et en fait le tour. Le dispositif barrière 1 est enroulé en hélice autour du tronc de l’arbre 100, et ses extrémités se chevauchent, l’une au-dessus de l’autre et en contact le long de leur bord latéral.

Le chevauchement des extrémités est notamment effectué sur une longueur de quelques centimètres de manière que l’hélice ainsi formée fasse environ une spire et demie. Ce chevauchement rend quasiment nulle la probabilité qu’un insecte grimpant au tronc de l’arbre 100 n’entre pas en contact avec le dispositif barrière 1.

En effet, pour ne pas entrer en contact avec le dispositif barrière 1, l’insecte doit suivre précisément la ligne de contact des extrémités, sans en dévier. Plus cette ligne de contact est longue, et moins il y a de chances qu’un insecte la suive sans en dévier.

La figure 2 est une vue en coupe du dispositif barrière 1. La figure 3 montre le dispositif barrière 1 en perspective.

Le dispositif barrière 1 comporte sur une face avant ou extérieure (opposée au tronc de l’arbre 100) des électrodes 3. Les électrodes 3 sont reliées respectivement aux deux pôles, positif et négatif, d’une alimentation électrique 5 et sont imbriquées de sorte que lorsqu’un insecte marche sur ladite face extérieure, il soit en contact avec les deux électrodes adjacentes, et ferme ainsi le circuit électrique.

L’insecte reçoit alors un choc électrique du fait du courant délivré entre les électrodes 3. En particulier, l’alimentation électrique 5 est un boîtier comportant une ou des piles ou accumulateurs, éventuellement une batterie ou des supercondensateurs. Une tension d’environ 6 à 12 volts est par exemple maintenue entre les électrodes 3 en l’absence d’insectes ou d’éléments fermant le circuit.

Selon un mode de réalisation particulier, l’alimentation électrique 5 peut comporter des supercondensateurs, qui peuvent subir un nombre important de cycles de charge et décharge sans subir de dégradation.

Une unité de contrôle (non représentée) contrôle le courant émis par l’alimentation électrique 5. En particulier, en limitant le courant émis à environ 5 à 20 microampères, et la durée d’émission entre 0,05 et 0,20 secondes, il est possible de faire tomber la plupart des insectes sans les tuer au moyen d’un choc suffisamment important pour les paralyser mais néanmoins non-létal.

La tension entre les électrodes 3, l’intensité du courant et la durée d’émission peuvent bien sûr être adaptés à la taille et la résistance aux chocs électriques des insectes attendus.

Les électrodes 3 sont portées par un corps allongé 7 déformable, configuré pour entourer, à l’état installé, le tronc de l’arbre 100. Le corps allongé 7 se présente ici sous forme d’une gaine souple 71 dans laquelle sont insérées des lames ressort bistables 73 empilées.

Une épaisseur de mousse 9 déformable est attachée au corps allongé 7, du côté disposé contre le tronc de l’arbre 100. La mousse 9 en épousant la forme de la surface extérieure du tronc, bouche les aspérités qui représenteraient un trou entre le tronc et le dispositif barrière 1, formant alors passage pour les insectes.

La mousse 9 est par exemple une bande de polyuréthane expansé, collé sur le côté opposé aux électrodes 3 du corps allongé 7. La mousse 9 est avantageusement imprégnée d’un répulsif ou insecticide, notamment ciblé contre les cochenilles, qui pourraient utiliser les aspérités de la mousse pour nidifier.

La figure 4 illustre un exemple de disposition des électrodes 3.

Les électrodes 31, 33, reliées respectivement au pôle positif et négatif de l’alimentation électrique, comportent des segments droits et parallèles, alternant un segment de l’électrode positive 31 et un segment de l’électrode négative 33.

Les segments ont par exemple une largeur de 0,5 à 3 millimètres, et une longueur correspondant à la longueur totale du corps allongé 7. Les électrodes 3 sont par exemple réalisées par dépôt de couche mince métallique, ou bien par gravure chimique ou photochimique.

Les électrodes 3 sont par exemple réalisées en acier chromé inox, afin de résister à la dégradation par oxydation, en cuivre ou en aluminium.

Les électrodes 3 sont suffisamment proches pour qu’un insecte 11 qui se déplace sur la face extérieure du dispositif barrière 1 touche, lorsqu’il tente de franchir le dispositif barrière 1, deux segments parallèles appartenant aux deux électrodes 3. L’insecte 11 ferme ainsi le circuit électrique, ce qui déclenche l’émission d’un courant électrique qui choque l’insecte 11.

D’autres motifs d’électrodes positive 31 et négative 33 sont en alternative possibles, notamment avec une répartition en damier ou bien avec des bandes orientées autrement qu’horizontalement. Comme les extrémités du dispositif barrière 1 enroulé en spirale se chevauchent, tout trajet vertical le long du tronc d’arbre 100 passe par les électrodes 3. La probabilité qu’un insecte les évite et puisse donc passer complètement le dispositif barrière 1 sans subir de choc électrique est réduite voire nulle.

La figure 5 montre une lame ressort bistable 73, dans ses deux états stables. En haut en figure 5, la lame ressort 73 est courbée selon un sens transverse, et est droite dans le sens longitudinal. En bas en figure 5, la lame ressort 73 et droite selon le sens transverse, et courbée selon le sens longitudinal.

De telles lames ressort 73 sont notamment utilisées dans le cadre de brassards. Lorsque courbées dans le sens transversal, les lames ressort 73 sont droites selon leur axe longitudinal. Cette configuration correspond par exemple à la configuration lors du stockage.

Lorsque courbées dans le sens longitudinal, les lames ressort 73 ont tendance à former une boucle, et à exercer une force élastique enroulant la lame ressort 73 sur elle-même. Cette configuration correspond à la configuration lorsque le dispositif barrière 1 est en place autour de l’arbre 100. La force élastique enroulant la lame ressort 73 plaquant ledit dispositif barrière 1 contre le tronc de l’arbre 100.

Les lames ressort 73 sont notamment en acier dit ressort, austénitique et inoxydable, par exemple de type stainless steel 1.4310.

Plusieurs lames ressort 73 peuvent en particulier être empilées dans une même gaine 71 afin de former le corps allongé 7, avec une force élastique plus importante.

Différentes tailles de corps allongés 7 et donc différentes tailles de dispositifs barrière 1 peuvent être proposés pour entourer des troncs ou branches de tailles différentes.

Les figures 6 et 7 montrent un mode de réalisation particulier de dispositif barrière 1 qui comporte en outre une collerette 13 sur son bord supérieur.

La collerette 13 est par exemple réalisée en aluminium, avec une finesse suffisante pour permettre sa déformation. La collerette 13 est représentée dépliée en figure 6, qui est une vue en coupe du dispositif barrière 1 semblable à la figure 1. La collerette 13 se présente sous forme de feuillet métallique déformable replié en zigzag. La collerette 13 est initialement sensiblement plane, notamment lorsque le corps allongé 7 est en configuration de stockage et sensiblement linéaire.

Lorsque le corps allongé 7 est enroulé autour du tronc d’arbre 100, la collerette 13 est déployée, et notamment forme un surplomb protecteur en éventail pour les électrodes 3.

La collerette 13 permet ainsi de protéger les électrodes des précipitations et des ruissellements s’écoulant sur le tronc, et donc de prolonger la durée de vie du dispositif barrière 1.

La figure 8 est une représentation schématique d’un dispositif barrière 1 attaché autour du tronc d’un arbre 1.

Le dispositif barrière 1 comporte ici en outre un dispositif de recharge 15 de l’alimentation électrique 5, notamment sous forme de panneau photo voltaïque, relié à l’alimentation électrique 5 et fournissant à celle-ci du courant électrique pour sa recharge.

Le panneau photo voltaïque 15 peut notamment être installé dans les branches de l’arbre ou bien sur un poteau dédié. Un seul panneau photovoltaïque 15 peut être connecté à plusieurs dispositifs barrière 1 dans plusieurs arbres 100 proches.

Le dispositif barrière 1 selon l’invention permet de protéger les sommités des arbres 100 de façon économique, notamment par rapport à de la glu devant être régulièrement renouvelée, et écologique, du fait de moindres rejets et d’une préservation des insectes qui peuvent ne pas être tués. La mise en place du dispositif barrière 1 à électrodes 3 est de plus aisée et rapide, et potentiellement moins salissante que l’application de glu.