L'invention concerne une structure pour le support de la caisse d'un véhicule automobile, qui comporte un plateau mobile de support de la caisse.

L'invention concerne plus particulièrement une structure pour le support de la caisse d'un véhicule automobile, structure qui comporte :

- un châssis qui s'étend horizontalement,

- des moyens de support de la caisse du véhicule automobile, comportant au moins un pied de support qui est porté par le châssis et qui est apte à être interposé verticalement entre le châssis et la caisse du véhicule.

La fabrication industrielle d'un véhicule automobile comporte plusieurs étapes de fabrication, comme la tôlerie, la peinture et la cataphorèse.

Au cours de ces étapes, la caisse du véhicule, aussi appelée structure de caisse, est posée sur une structure de support, aussi appelée "portoir", qui supporte le véhicule dans une position stable et sensiblement surélevée, de sorte qu'un opérateur ou une machine est apte à exécuter une tâche sur la caisse du véhicule.

De plus, la structure de support est apte à être déplacée pour transporter la caisse du véhicule d'un poste de travail à un autre.

A cet effet, la structure de support comporte un châssis horizontal globalement rectangulaire dont un premier et un second longerons sont reliés entre eux et s'étendent longitudinalement en vis à vis.

On connaît une structure du type « luge », qui est agencée sous la caisse du véhicule, et qui permet de porter la caisse du véhicule, par exemple au cours d'une opération d'application de cire, de mastic, de peinture ou de toute autre substance pâteuse.

De façon connue, le châssis de la structure de support du type luge comporte au moins un pied de support qui est fixé sur le châssis de la structure de support et qui est apte à supporter une partie du soubassement de la caisse du véhicule.

A cet effet, le pied comporte un plateau supérieur dont une face supérieure d'appui est apte à coopérer avec une face inférieure d'appui complémentaire de la caisse du véhicule, pour l'appui vertical de la caisse.

La face supérieure d'appui du pied s'étend parallèlement à la face inférieure d'appui de la caisse, de sorte que le plateau supérieur du pied et la face d'appui complémentaire de la caisse sont en appui plan, ou en appui linéaire rectiligne.

Dans ce but, la face supérieure d'appui du pied est usinée de façon à présenter une pente parallèle à la face inférieure d'appui associée de la caisse.

Toutefois, la pente, ou l'assiette, de la face inférieure d'appui de la caisse peut être différente d'un type de caisse à un autre.

De même, la pente, ou l'assiette, de la face inférieure d'appui de la caisse varie selon le degré d'inclinaison de la caisse par rapport à la structure de support, par exemple lorsque l'arrière de la caisse est surélevé par rapport à l'avant de la caisse.

Aussi le pied de support comporte t-il un plateau adapté à une pluralité de types de caisse de véhicule, qui comporte :

- une embase inférieure qui est montée sur le châssis,

- un plateau supérieur d'appui qui est agencé au dessus de l'embase et qui comporte une face supérieure globalement horizontale pour l'appui de la caisse du véhicule,

- un moyen d'articulation mécanique qui est interposé entre le plateau supérieure et l'embase inférieure, de sorte que le plateau est monté pivotant par rapport à l'embase autour d'au moins un premier axe horizontal.

L'inconvénient d'un tel pied est qu'il est particulièrement exposé aux différents traitements à laquelle est soumise la caisse du véhicule associé. De ce fait, le pied est susceptible de voir son moyen d'articulation mécanique se coincer sous l'action desdits traitements.

Lorsque que l'on passe d'un type de véhicule à un autre sur la structure de support, il est primordial de vérifier que le pied est susceptible de s'articuler naturellement sans coincement.

Sans cela, la caisse du véhicule serait susceptible d'occuper une position inadéquate.

Il est par ailleurs souhaitable de pouvoir automatiser cette opération de vérification.

Dans ce but, l'invention propose une structure pour le support de la caisse d'un véhicule automobile du type décrit précédemment, comportant des moyens de vérification de l'articulation du pied.

Dans ce but, l'invention propose une structure pour le support de la caisse d'un véhicule automobile du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'elle comporte au moins un moyen d'actionnement du pied de support, destiné à solliciter le plateau dudit pied en pivotement autour d'au moins le premier axe horizontal par rapport à son embase pour en vérifier la bonne articulation préalablement à son utilisation.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention :

- l'embase et le plateau sont reliés en pivotement par le moyen d'articulation autour d'un second axe horizontal qui est orthogonal audit premier axe horizontal et qui coupe le premier axe horizontal, et en ce que le moyen d'actionnement du pied de support, permet de surcroît de solliciter le plateau dudit pied en pivotement autour du second axe horizontal, - la structure comporte au moins une potence, agencée à proximité du châssis, qui comporte au moins au droit du pied une platine porteuse du moyen d'actionnement, ladite platine étant mobile entre une position haute dans laquelle elle libère une hauteur déterminée au-dessus du châssis pour permettre le passage de la caisse du véhicule automobile et une position basse dans laquelle la platine permet au moyen d'actionnement d'atteindre le pied de support pour l'actionner,

- la structure comporte au moins deux pieds de support qui sont agencés transversalement en vis à vis sur le châssis, et elle comporte deux potences, agencées de part et d'autre du châssis, qui sont réunies sous la forme d'un portique unique dont une traverse unique porte deux platines porteuses de moyens d'actionnement agencés chacun au droit d'un pied correspondant, - chaque moyen d'actionnement comporte au moins deux doigts, montés coulissants verticalement en sens inverse l'un de l'autre, qui sont destinés à prendre appui sur la face supérieure du plateau supérieur d'appui de part et d'autre de l'axe horizontal de pivotement du plateau pour provoquer son pivotement dans les deux sens de rotation,

- chaque moyen d'actionnement comporte deux paires de doigts verticaux d'actionnement, chaque paire étant comprise dans un plan vertical sensiblement orthogonal à l'autre paire, les doigts d'actionnement de chaque paire étant montés coulissants verticalement en sens inverse l'un de l'autre, et étant destinés à prendre appui sur la face supérieure du plateau supérieur d'appui de part et d'autre de l'un des axes horizontal de pivotement du plateau pour provoquer le pivotement dudit plateau autour dudit axe dans les deux sens de rotation,

- le moyen d'articulation comporte une colonne centrale dont un tronçon inférieur est agencé dans un puits de l'embase, qui fait saillie verticalement depuis l'embase, vers le plateau, par rapport à laquelle le plateau est articulé selon lesdits premier et second axes horizontal de pivotement du plateau, dont un tronçon supérieur de positionnement de la colonne, destiné à recevoir un élément conforme de la caisse du véhicule automobile, est d'une forme tronconique de conicité tournée vers le haut, et chaque moyen d'actionnement comporte une semelle, fixée à la platine, qui est traversée par les doigts d'actionnement coulissants agencés par paire de part et d'autre d'un perçage vertical de la semelle, complémentaire du tronçon supérieur de positionnement de la colonne,

- les doigts coulissants de chaque paire de doigts du moyen d'actionnement comportent des touches inférieures d'actionnement du plateau et des extrémités supérieures qui sont susceptibles d'être sollicitées verticalement par des parties d'appui correspondantes d'un levier associé qui est articulé sur la semelle autour d'un axe parallèle à l'axe associé de pivotement du plateau du pied de support, lesdites parties d'appui étant agencées de part et d'autre de l'axe d'articulation du levier, et une extrémité libre de manoeuvre du levier étant susceptible d'être mue verticalement pour actionner en basculement ledit levier,

- le moyen d'actionnement comporte deux vérins d'axes verticaux dont chacun comporte une extrémité fixe liée à la platine et une extrémité mobile liée à l'extrémité de manoeuvre d'un des leviers,

- la platine est fixée à l'extrémité de la tige d'un vérin dont le corps est fixé sur la potence, ladite tige étant mobile entre une position étendue associée à la position basse de la platine et une position rétractée associée à la position haute de la platine.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective, qui illustre une structure de support selon l'invention comportant au moins deux pieds de support montés sur un châssis horizontal ;

- la figure 2 est une vue de détail éclatée en perspective, qui illustre un pied de la figure 1 comportant un plateau monté pivotant longitudinalement et transversalement sur une colonne centrale au moyen d'un premier moyeu et d'un second moyeu ;

- la figure 3 est une vue de détail du portique porteur des moyens d'actionnement ;

- la figure 4 est une vue en perspective assemblée d'un moyen d'actionnement ;

- la figure 5 est une vue en perspective éclatée d'un moyen d'actionnement ;

- la figure 6 est une vue en coupe d'un moyen d'actionnement.

On utilisera à titre non limitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale selon le trièdre L, V, T représenté aux figures.

On adoptera aussi le terme horizontal, en référence à la gravité terrestre, et les termes supérieur et inférieur en référence à la direction verticale du repère L, V, T.

La figure 1 représente une structure de support 10 pour le support du soubassement de la caisse (non représentée) d'un véhicule automobile.

La structure de support 10 présente une symétrie générale de conception par rapport à un plan vertical longitudinal de symétrie (non représenté) passant par le milieu de la structure 10.

Des éléments ou composants identiques et symétriques par rapport au plan de symétrie seront désignés par les mêmes chiffres de référence indicés a ou b selon qu'ils sont situés d'un premier côté ou d'un second côté du plan de symétrie.

La structure de support 10 est ici du type luge, ou brancard, qui comporte un châssis 12. Le châssis 12 est constitué d'un premier longeron 18a et d'un second longeron 18b longitudinaux et parallèles, qui sont reliés entre eux au moins par une première traverse avant 20 transversale et une seconde traverse arrière 22 transversale.

La structure de support 10 comporte au moins un premier pied arrière 14a et un second pied arrière 14b de support d'une partie arrière du soubassement de la caisse du véhicule.

De plus, la structure de support 10 comporte un premier pied avant 16a et un second pied avant 16b de support d'une partie avant du soubassement de la caisse du véhicule.

Comme on va le voir dans la suite de la présente description, au moins les pieds avant 16a, 16b sont articulés en pivotement selon deux axes orthogonaux horizontaux.

Pour faciliter la compréhension de la description, on décrira seulement le premier pied avant 16a de support, qui sera appelé « pied de support 16a » par la suite.

Selon la figure 2, le pied de support 16a comporte essentiellement une embase 24a inférieure, un plateau 26a supérieur d'appui qui est agencé au dessus de l'embase 24a et un moyen d'articulation 28a mécanique qui est interposé entre le plateau 26a supérieur et l'embase 24a inférieure.

L'embase 24a est constituée d'un élément métallique parallélépipédique qui est fixé sur le châssis 12 de la structure 10, par exemple par soudage.

L'embase 24a comporte un puits 30a central cylindrique qui s'étend verticalement selon un axe vertical A, et qui débouche verticalement vers le haut, suivant la direction de la flèche "V".

De plus, l'embase 24a comporte un premier perçage 32a cylindrique qui s'étend selon un premier axe transversal B à travers le puits 30a central, le premier axe transversal étant orienté sensiblement suivant la direction de la flèche "T", sécante et orthogonale à la direction de la flèche "V". Le moyen d'articulation 28a comporte une colonne 34a centrale verticale dont un tronçon inférieur 36a est destiné à être agencé dans le puits 30a de l'embase 24a.

Le tronçon inférieur 36a de la colonne 34a centrale comporte un second perçage 38a qui est coaxial au premier perçage 32a de l'embase 24a, selon le premier axe transversal B.

Une goupille élastique 40a s'étend à travers le premier perçage 32a et le second perçage 38a, afin de retenir la colonne 34a sur l'embase 24a.

Ainsi, la colonne 34a est susceptible d'être désolidarisée de l'embase 24a par retrait de la goupille élastique 40a, par exemple pour être remplacée par une colonne différente.

La colonne 34a comporte un tronçon supérieur 42a vertical délimitant un premier alésage 46a qui s'étend selon un axe longitudinal C, orienté sensiblement suivant la direction de la flèche "L", c'est à dire orthogonalement à la direction "T".

Le tronçon supérieur 42a de la colonne 34a comporte un second alésage 48a qui s'étend selon un second axe transversal D, le second axe transversal D étant sécant et orthogonal à l'axe longitudinal C.

Le moyen d'articulation 28a comporte un premier moyeu 50a cylindrique longitudinal qui est monté pivotant dans le premier alésage 46a de la colonne 34a, autour de l'axe longitudinal C.

Le premier moyeu 50a comporte un perçage cylindrique

52a qui s'étend coaxialement au second alésage 48a de la colonne 34a, selon le second axe transversal D.

De plus, le moyen d'articulation 28a comporte un second moyeu 54a cylindrique transversal qui est monté pivotant dans le perçage cylindrique 52a du premier moyeu 50a, autour du second axe transversal D.

Le second moyeu 54a comporte un premier tronçon d'extrémité 56a axiale et un second tronçon d'extrémité 58a axiale opposé, qui sont destinés à faire chacun saillie transversa- lement de part et d'autre de la colonne 34a et à être reçus dans des perçages complémentaires 66a opposés du plateau 26a.

Le plateau 26a est de la forme d'une plaque qui s'étend globalement horizontalement et qui est agencé au dessus de l'embase 24a.

Le plateau 26a comporte une face supérieure 60a globalement horizontale pour l'appui vertical de la caisse du véhicule.

La face supérieure 60a du plateau 26a est plane pour pouvoir recevoir la caisse, laquelle est apte à venir en appui plan sur le plateau 26a.

Le plateau 26a comporte une lumière 62a débouchante verticalement, qui est traversée par la colonne 34a, de sorte que le plateau 26a s'étend autour du tronçon supérieur 42a de la colonne 34a.

De plus, le plateau 26a délimite des perçages 66a opposés selon le second axe transversal D, qui sont agencés axialement en vis à vis de façon à déboucher dans la lumière 62a.

Le premier tronçon d'extrémité 56a et le second tronçon d'extrémité 58a du second moyeu 54a sont reçus dans les perçages opposés 66a du plateau 26a, de sorte que le plateau 26a est ainsi fixé et lié en rotation sur le second moyeu 54a.

Ainsi, le plateau 26a est monté pivotant autour du second axe transversal D, par pivotement du second moyeu 54a dans le perçage cylindrique 52a du premier moyeu 50a.

De même, de façon simultanée et conjointe, le plateau 26a est monté pivotant autour de l'axe longitudinal C, par pivotement du premier moyeu 50a dans le premier perçage 46a de la colonne 42a.

Le premier moyeu 50a est entraîné en pivotement par l'intermédiaire du second moyeu 54a qui relie le plateau 26a au tronçon supérieur 42a.

Avantageusement, le premier moyeu 50a est en bronze, constituant ainsi une pièce d'usure du moyen d'articulation 28a. Selon un autre aspect, le tronçon supérieur 42a de la colonne 34a, qui s'étend verticalement à travers la lumière 30a du plateau 24a, est d'une forme tronconique de section décroissante vers le haut, afin de favoriser l'insertion du tronçon supérieur 42a dans un logement complémentaire (non représenté) de positionnement de la caisse du véhicule.

Le tronçon supérieur 42a de la colonne 34a peut ainsi coopérer avec le logement de positionnement de la caisse du véhicule pour positionner la caisse par rapport à la structure de support 10.

De plus, le tronçon supérieur 42a de la colonne 34a comporte un premier méplat 70a et un second méplat 72a, représentés à la figure 2, qui s'étendent verticalement de façon opposée, et sont destinés à coopérer avec une face complémen- taire du logement de positionnement associé de la caisse du véhicule, afin de bloquer la caisse en rotation selon un axe vertical, par rapport à la structure de support 10.

Selon l'invention, le plateau 26a mobile du pied de support 16a est susceptible de pivoter autour de l'axe longitudinal C et autour du second axe transversal D, grâce à quoi la face supérieure d'appui 60a du plateau 26a est inclinée parallèlement à la face d'appui de la caisse du véhicule, de sorte que le pied de support 16a est susceptible de supporter différents types de caisses de véhicule.

De plus, la face supérieure d'appui 60a du plateau 26a est inclinée parallèlement à la face d'appui de la caisse du véhicule de façon automatique par la pression que la caisse exerce sur le plateau 26a.

Ainsi, le plateau 26a mobile du pied de support 16a et la face d'appui de la caisse sont ici en appui plan.

Dans cette configuration, les pieds de support 16a, 16b sont susceptibles de se coincer et de ne plus pouvoir pivoter si des corps polluants, tels que des vernis ou des résidus de peinture, viennent gêner le mouvement de rotation des moyeux 40a, 50a, ou 54a.

Il importe donc, dans le cadre d'une production de caisses de véhicule automobile en grandes séries, de tester la bonne fonctionnalité de chaque pied 16a, 16b préalablement à la dépose de chaque caisse sur la structure 10.

Dans ce but, l'invention propose une structure du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'elle comporte au moins un moyen 74 d'actionnement du pied 16a, 16b de support, destiné à solliciter le plateau 60a dudit pied 16a, 16b en pivotement autour d'au moins le premier axe "C" horizontal par rapport à son embase 24a pour en vérifier la bonne articulation préalablement à son utilisation.

De préférence, le moyen 74 d'actionnement du pied 16a,

16b de support permet aussi de solliciter le plateau 60a dudit pied en pivotement autour du second axe D horizontal.

Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, comme l'illustrent les figures 1, 3 et 4, la structure 10 comporte au moins une potence 76, agencée à proximité du châssis 12, qui comporte au moins au droit du pied une platine 78 porteuse du moyen 74 d'actionnement, ladite platine 78 étant mobile entre une position haute, représenté à la figure 1, qui est associée à une position haute du moyen d'actionnement 74, dans laquelle elle libère une hauteur déterminée au-dessus du châssis 12 pour permettre le passage de la caisse du véhicule automobile et une position basse, représentée à la figure 3, et qui est associée à une position basse du moyen d'actionnement 74, dans laquelle la platine 78 permet au moyen d'actionnement 74 d'atteindre le pied de support 16a, 16b pour l'actionner.

La structure 10 comporte au moins deux pieds 16a, 16b de support agencés transversalement en vis à vis sur le châssis 12. De ce fait, la structure 10 comporte aussi deux potences 76, agencées de part et d'autre du châssis 12, qui sont réunies sous la forme d'un portique unique 80 dont une traverse unique 82 porte deux platines 78 porteuses de moyens 74 d'actionnement agencés chacun au droit d'un pied 16a, 16b correspondant.

Comme l'illustrent les figures 4 à 6, chaque moyen 74 d'actionnement comporte au moins deux doigts 82, 84, montés coulissants verticalement en sens inverse l'un de l'autre, qui sont destinés à prendre appui sur la face supérieure 60a du plateau supérieur d'appui de part et d'autre de l'axe "C" horizontal de pivotement du plateau pour provoquer son pivotement dans les deux sens de rotation.

Par ailleurs, chaque moyen d'actionnement 74 comporte deux paires de doigts 82, 84 et 86, 88 verticaux d'actionnement, chaque paire étant comprise dans un plan vertical sensiblement orthogonal à l'autre paire, les doigts 82, 84 et 86, 88 d'actionne- ment de chaque paire étant montés coulissants verticalement en sens inverse l'un de l'autre, et étant destinés à prendre appui sur la face 60a supérieure du plateau 26a supérieur d'appui de part et d'autre de l'un des axes C, D horizontal de pivotement du plateau 26a pour provoquer le pivotement dudit plateau autour dudit axe C, D dans les deux sens de rotation.

A cet effet, chaque moyen 74 d'actionnement comporte une semelle 90, fixée à la platine 78, qui est traversée par les doigts d'actionnement coulissants 82, 84, 86, 88. Les doigts d'actionnement coulissants 82, 84, 86, 88 sont agencés par paire de part et d'autre d'un perçage vertical 92 de la semelle, complémentaire du tronçon supérieur 42a de positionnement de la colonne 34a.

La semelle 90 est fixée à la platine 78 par l'intermédiaire de quatre colonnes verticale 79 entre lesquelles sont montés coulissants les doigts 82, 84, 86, 88.

Comme l'illustrent les figures 5 et 6, les doigts 82, 84, 86,

88 coulissants de chaque paire de doigts 82, 84 et 86, 88 du moyen d'actionnement 74 comportent des touches inférieures d'actionnement 94, 95 du plateau et des extrémités supérieures 96, 97 qui sont susceptibles d'être sollicitées verticalement par des parties d'appui 98, 99 correspondantes d'un levier 100, 101 associé qui est articulé sur la semelle 90 autour d'un axe 102 ou 103 parallèle à l'axe associé C ou D de pivotement du plateau du pied 16a, 16b de support, lesdites parties d'appui 98, 99 étant agencées de part et d'autre de l'axe 102, 103 d'articulation du levier 100, 101, et une extrémité libre 104, 105 de manoeuvre du levier 100, 101 étant susceptible d'être mue verticalement pour actionner en basculement ledit levier 100, 101.

Par exemple, de manière non limitative de l'invention, les extrémités supérieures 96, 97 sont conformées en chapeaux de bielle et les parties d'appui correspondantes 98, 99 consistent en des axes traversant lesdits chapeaux de bielle 96, 97.

De préférence, le moyen d'actionnement 74 comporte deux vérins 106, 107 d'axe verticaux dont chacun comporte une extrémité fixe 108, 109 liée à la platine et une extrémité mobile 110, 111 liée à l'extrémité de manoeuvre d'un des leviers.

Enfin, comme l'illustrent les figures 1 et 3, on comprendra que la platine 76 est fixée à l'extrémité de la tige 112 d'un vérin 114 dont le corps 116 est fixé sur la potence 82, ladite tige étant mobile entre une position étendue associée à la position basse de la platine, comme représenté à la figure 3, et une position rétractée associée à la position haute de la platine, comme représenté à la figure 1.

L'invention propose donc une structure permettant de vérifier le bon fonctionnement d'un pied de support préalablement à son utilisation.