L' invention concerne un parasol pourvu de moyens permettant d'éviter qu'il ne s'envole et/ou que sa coiffe ne se retourne lorsque ce parasol est exposé à un vent trop important.

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION

D'une manière générale, un parasol comporte un fût vertical coïncidant avec son axe de révolution, et qui est maintenu par un socle reposant au sol et dans lequel l'extrémité de ce fût est engagée. Ce fût vertical porte une coiffe comprenant d'une pièce de tissu conique qui est supportée par un ensemble de branches du parasol.

Chaque branche a une extrémité articulée à l'extré ^¬ mité supérieure du fût pour pivoter dans un plan conte- nant le fût et la branche, et son autre extrémité qui est libre. Complémentairement , une baleine coopère avec chaque branche en ayant une extrémité articulée à une partie centrale de la branche, et son autre extrémité ar ^¬ ticulée à un coulisseau qui glisse le long du fût.

La pièce conique de tissu est portée par les diffé ^¬ rentes branches qui sont régulièrement réparties autour du fût qui les porte, et le déplacement du coulisseau verticalement le long du fût central qui l'entoure permet d'ouvrir et de refermer la coiffe selon que ce coulisseau est placé en position haute ou en position basse.

Le fût central est en outre équipé d'un système de blocage du coulisseau en position haute, ce qui permet de maintenir le parasol ouvert. La fermeture du parasol est obtenue en débloquant le coulisseau et en l'abaissant, cet abaissement provoquant l'abaissement des baleines et des branches. Lorsqu'un vent trop important s'engouffre sous un tel parasol, sa coiffe peut se retourner, c'est-à-dire s'inverser, et/ou l'ensemble du parasol peut s'envoler et aller endommager des éléments extérieurs.

Le document FR2952280 décrit un système d' immobilisation du coulisseau comportant un cliquet qui se déverrouille pour libérer ce coulisseau dès que l'ex ^¬ trémité inférieure du fût central n'est plus en appui sur le sol, c'est-à-dire dès que le parasol commence à s'en- voler.

En cas de soulèvement du parasol, le coulisseau est automatiquement débloqué et retombe pour provoquer la fermeture du parasol, annulant par là même tout risque d'envol du parasol et/ou d ' endommagement .

Cependant, l'agencement que décrit ce document est relativement complexe à mettre en œuvre du fait qu'elle nécessite l'intégration d'une série de composants méca ^¬ niques à 1 ' intérieur du fût qui doit en outre être impé ^¬ rativement tubulaire pour recevoir ces composants in- ternes.

OBJET DE L'INVENTION

Le but de l'invention est de proposer une solution pour remédier à cet inconvénient.

RESUME DE L'INVENTION

A cet effet, l'invention a pour objet un parasol comprenant un fût portant une coiffe ainsi qu'un coulis ^¬ seau glissant le long de ce fût entre une position haute de maintien de la coiffe ouverte et une position basse correspondant à la fermeture de la coiffe, le fût compor- tant un perçage situé sous le coulisseau lorsqu'il est placé en position haute, une goupille destinée à être en- gagée dans ce perçage pour bloquer le coulisseau en posi ^¬ tion haute de manière à maintenir la coiffe du parasol ouverte, caractérisé en ce que le perçage a une orienta ^¬ tion par rapport à l'axe du fût qui est oblique, et des moyens de rappel de la goupille vers le bas en cas de vent tendant à soulever le parasol.

Avec cet agencement, lorsqu'une rafale de vent s'engouffre sous la coiffe du parasol, cela engendre une remontée du parasol qui provoque par elle-même la libéra- tion de la goupille de blocage du coulisseau. Après la première rafale, le parasol se referme donc automatique ^¬ ment .

L'invention concerne également un parasol tel que défini ci-dessus, dans lequel les moyens de rappel com- portent une cordelette fixée à la goupille en étant agen ^¬ cée pour tirer cette goupille vers le bas en cas de sou ^¬ lèvement du fût du parasol ou en cas de soulèvement du coulisseau par rapport au fût.

L'invention concerne également un parasol tel que défini ci-dessus, comprenant plusieurs perçages destinés chacun à recevoir la goupille pour bloquer le coulisseau en position haute, et dans lequel ces différents perçage ont des orientations obliques différentes.

L'invention concerne également un parasol tel que défini ci-dessus, comportant en outre une cordelette ayant une extrémité supérieure solidarisée au coulisseau, et dans lequel l'extrémité inférieure de cette cordelette est reliée à des moyens qui rappellent le coulisseau vers le bas en cas de rafale de vent tendant à soulever l'ensemble du parasol avec son coulisseau. L'invention concerne également un parasol tel que défini ci-dessus, comportant en outre un contrepoids au ^¬ quel l'extrémité inférieure de la cordelette est reliée.

L'invention concerne également un parasol tel que défini ci-dessus, comportant en outre un socle pour main ^¬ tenir le fût orienté verticalement, et dans lequel l'extrémité inférieure de la cordelette est fixée à ce socle .

L'invention concerne également un parasol tel que défini ci-dessus, comportant un élément massif auquel est solidarisée l'extrémité inférieure de la cordelette, cet élément massif étant destiné à reposer à même le sol lorsque le parasol est installé.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

- La figure 1 est une vue schématique en coupe du parasol selon 1 ' invention déployé ;

- La figure 2 est une vue schématique en coupe du système de maintien du coulisseau du parasol selon l'invention en position haute ;

- La figure 3 est une vue schématique en coupe du parasol selon l'invention lorsque sa coiffe est repliée ;

- La figure 4 est une vue schématique en coupe mon ^¬ trant un deuxième mode de réalisation du parasol selon l'invention lorsque sa coiffe est déployée ;

- La figure 5 est une vue schématique en coupe mon ^¬ trant un troisième mode de réalisation du parasol selon l'invention lorsque sa coiffe est déployée ;

- La figure 6 est une vue schématique en coupe mon ^¬ trant un quatrième mode de réalisation du parasol selon l'invention lorsque sa coiffe est déployée et que le fût est empêché de se déplacer verticalement. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Le parasol selon 1 ' invention qui est repéré par 1 dans la figure 1 comporte un fût central 2 ayant son ex ^¬ trémité inférieure engagée dans un socle 3 qui est ici une pièce reposant sur le sol tout en étant suffisamment massive pour maintenir le fût 2 vertical.

Ce parasol comporte une série de branches 4 ayant chacune une extrémité supérieure centrale articulées à l'extrémité supérieure du fût 2 et une extrémité infé- rieure périphérique qui est libre. Une baleine 6 coopère avec chaque branche en ayant une extrémité haute articu ^¬ lée à une partie centrale de la branche correspondante, et une extrémité basse articulée à un coulisseau 7 qui entoure le fût central 2 en étant apte à coulisser le long de celui-ci.

Les différentes branches et les différentes ba ^¬ leines sont ainsi régulièrement réparties tout autour du fût central, et les différentes branches portent une pièce de tissu généralement conique, non représentée dans les figures, cette pièce étant solidarisée à chaque branche, par exemple par des points de coutures.

Comme visible dans la figure 2, le coulisseau 7 au ^¬ quel sont articulées les extrémités basses des diffé ^¬ rentes baleines 6 a une forme générale de révolution, et il peut être bloqué en position haute par une goupille 8 traversant le fût central 2 au niveau d'un perçage réali ^¬ sé spécifiquement à cet effet. Dans l'exemple des fi ^¬ gures, le fût central 2 est un fût en bois plein, mais il peut aussi bien s'agir d'un fût en acier de type tubu- laire. Le perçage 10 recevant la goupille 8 de blocage du coulisseau 7 est orienté de manière oblique par rapport à l'axe principal du fût central 2, au lieu d'être orienté perpendiculairement à cet axe central, et la goupille 8 est engagée par l'extrémité basse de ce trou de blocage.

Lorsque la goupille 8 est en place, comme dans la figure 2, son extrémité libre qui dépasse au delà du fût 2 est à sa position la plus haute, et cette goupille 8 est maintenue en position par le coulisseau 7 qui est alors en appui sur l'extrémité libre de la goupille 8. Autrement dit, les efforts de frottements résultant du contact de l'appui du coulisseau 7 sur l'extrémité libre de la goupille 8 assurent le maintien de l'ensemble.

Comme visible dans la figure 2, le fût central peut comporter non pas un seul perçage traversant, destiné à recevoir la goupille, mais plusieurs perçages 10-13 ayant des inclinaisons différentes, pour ajuster la sensibilité de la fermeture automatique du parasol par rapport à l'intensité du vent.

Le parasol selon l'invention comporte encore deux cordelettes ou câbles, repérés par 15 et 16, et qui re ^¬ lient respectivement : d'une part le coulisseau 7 à l'ex ^¬ trémité de la goupille 8 qui est son extrémité basse lorsque cette goupille est en place ; et d'autre part l'extrémité basse de la goupille 8 à un élément inférieur capable d'exercer un effort de traction sur ces corde ^¬ lettes en cas de vent important.

Comme visible à la figure 2, la cordelette 15 a une extrémité reliée à un œillet 17 vissé à une face infé- rieure du coulisseau 7, et elle a son autre extrémité re ^¬ liée à un œillet 18 constituant l'extrémité basse de la goupille 8 et constituant la terminaison de cette extré ^¬ mité basse. Cette cordelette 15 présente, lorsque la gou ^¬ pille 8 est engagée, un mou suffisant pour permettre la sortie de la goupille 8 de son logement 10.

Dans le cas des figures 1 et 3, l'extrémité basse de la cordelette inférieure 16 est très sensiblement ten ^¬ due en étant fixée directement au socle 3 qui repose sur le sol et dans lequel la partie basse du fût 2 est enga ^¬ gée pour maintenir ce fût 2 vertical.

En cas de rafale de vent s ' engouffrant sous la coiffe du parasol ouvert, celui-ci tend à s'élever dans son ensemble, le fût 2 coulissant alors verticalement dans le socle 3. A ce stade, la traction subie par la cordelette 16 du fait de la remontée du parasol fait sor- tir la goupille 8 de son logement, provoquant par là même la descente du coulisseau 7, c'est-à-dire la fermeture progressive du parasol, jusqu'à ce que son fût 2 revienne en contact avec le fond du socle 3.

Si malgré la fermeture progressive de la toile, le parasol continue de remonter sous l'effet du vent, la cordelette 15 se tend alors, dans le prolongement de la cordelette 16, pour retenir le parasol par son coulis- seau. Ceci provoque l'accentuation de la fermeture du parasol, jusqu'à ce qu'il n'offre plus assez de prise au vent et retombe, jusqu'à ce que son fût 2 revienne en contact avec le fond du socle 3.

Les différents perçages 10-13 dans lesquels peut être engagée la goupille 8 permettent d'ajuster la sensi ^¬ bilité du parasol au vent : sous l'effet d'une rafale provoquant le soulèvement du coulisseau 7, la goupille 8 se retire d'autant plus rapidement qu'elle est engagée dans un perçage fortement incliné, c'est-à-dire un per ^¬ çage formant un angle d'autant plus faible avec l'axe central du fût 2.

Dans l'exemple de la figure 4, l'extrémité basse de la cordelette 16 est accrochée à un élément fixe qui est ici un sac de lest (sable ou terre) 18 reposant directe ^¬ ment sur le sol 19, l'extrémité inférieure du fût 2 étant ici directement plantée dans le sol

Il existe alors deux cas possible de fonctionne- ment :

Le cas normal d'une montée verticale possible de l'ensemble du parasol sous l'effet du vent, auquel cas le fonctionnement est le même que pour les figures 1 et 3.

Le cas anormal d'une impossibilité de montée verti- cale de l'ensemble du parasol (par exemple par trop en ^¬ foncement du fût 2 dans le sol. Dans ce cas, lorsque le parasol est exposé à une rafale de vent, celle-ci pro ^¬ voque d'abord une ouverture importante de la coiffe pour soulever le coulisseau 7 de manière libérer la goupille de blocage 8 qui tombe de son propre poids. Si le vent continue de souffler après la chute de la goupille 8, il ne risque pas de provoquer le retournement de la coiffe, c'est-à-dire son inversion. En effet, dans ce cas, le coulisseau 7 est retenu fermement par les cordelettes 15 et 16 qui sont alors tendues : grâce à elles, le coulis ^¬ seau 7 ne peut pas aller trop haut. Dès que le vent fai ^¬ blit, le coulisseau peut alors redescendre spontanément pour que la coiffe se ferme.

Dans le cas de la figure 5, la cordelette 16 a son extrémité inférieure fixée à une table 21 qui est elle- même fixée au sol 19, le fût 2 étant quant à lui, là aus ^¬ si, fixé au sol 19 en étant planté dans celui-ci.

Le comportement du système dans le cas de la figure 5 est analogue à celui du cas de la figure 4 : après ex- traction de la goupille 8, les cordelettes 15 et 16 se tendent pour s'opposer à une remontée trop importante du coulisseau 7 pendant que le niveau de vent n'a pas bais ^¬ sé .

Dans l'exemple de la figure 6, (le fût 2 ne pou- vant monter verticalement, soit par blocage volontaire par vis de blocage 20, soit par constitution de parasol à déploiement par manivelle) c'est simplement un contre ^¬ poids 17 qui est fixé à l'extrémité basse de la corde ^¬ lette inférieure 16. Lorsqu'une bourrasque de vent souffle sous la coiffe du parasol, cette coiffe se sou ^¬ lève pour s'ouvrir un peu plus, ce qui relève le coulis- seau 7 pour provoquer la chute de la goupille 8 qui de plus est tirée vers le bas par le contrepoids 17. Une fois que la goupille 8 est sortie de son perçage, les deux cordelettes 15 et 16 se tendent conjointement à 1' encontre du coulisseau 7, de sorte que le contrepoids 17 tire vers le bas ce coulisseau de manière à faciliter encore la fermeture de la coiffe.

D'une manière générale, dans les exemples des fi- gures, on a utilisé deux cordelettes 15 et 16 par les ^¬ quelles les coulisseau 7 est relié à un élément inférieur capable d'exercer un effort de traction vers le bas lors ^¬ qu'une rafale de vent s'engouffre sous la coiffe.