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Patent Searching and Data


Title:
SUPPORT DEVICE FOR A BOOT ON A SKI
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1994/005383
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a support device on a ski for a boot whose ends are held by a front binding and a rear binding (1). The support device comprises a support plate (16) with a support surface (17). The support plate (16) is guided for exclusive motion in a vertical plane. An elastically compressible material block is placed between the support plate (16) and the upper surface of the ski, and said block is compressed during downward motion of the support plate (16). The device is characterized in that it is also provided with a movable slide (28) which acts on the support plate (16) to adjustably limit its travel motion.

Inventors:
DESARMAUX PIERRE (FR)
MERINO JEAN-FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1993/000696
Publication Date:
March 17, 1994
Filing Date:
July 06, 1993
Export Citation:
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Assignee:
SALOMON SA (FR)
DESARMAUX PIERRE (FR)
MERINO JEAN FRANCOIS (FR)
International Classes:
A63C7/10; A63C9/00; (IPC1-7): A63C9/00
Domestic Patent References:
WO1992003194A11992-03-05
Foreign References:
FR2655867A11991-06-21
DE4040383A11991-06-20
FR2523857A11983-09-30
US3945656A1976-03-23
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1 - Dispositif d\'appui sur un ski d\'une chaussure dont les extrémités sont retenues par un élément de fixation avant et un élément de fixation arrière, comprenant une plaque d\'appui (16) avec une surface d\'appui (17) de dimensions réduites pour supporter une partie de la semelle de chaussure, des moyens (18) pour rendre la plaque d\'appui mobile, qui guident le mouvement de la plaque d\'appui (16) selon une direction verticale et des moyens (20,8) qui limitent son déplacement à une altitude maximale prédéterminée par rapport à la surface supérieure du ski, comprenant par ailleurs un bloc elastiquement compressible (25) intercalé entre la plaque d\'appui et la surface supérieure du ski, qui se comprime lors des mouvement vers le bas de la plaque mobile et qui la rappelle elastiquement vers son altitude maximale, caractérisé par le fait qu\'il comprend par ailleurs un curseur mobile (28) qui agit sur la plaque d\'appui (16) pour limiter son débattement de façon réglable.
2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisée par le fait que la plaque d\'appui (16) est articulée au ski autour d\'un axe transversal et horizontal (18) fixe par rapport au ski au niveau de l\'un de ses bords avant ou arrière, que l\'autre bord transversal de la plaque d\'appui est libre et que le curseur (28) agit cette autre bord.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ie curseur (28) est mobile selon une direction longitudinale, qu\'il comprend au moins une dent (38,39) qui est apte à s\'engager sous le bord libre de la plaque d\'appui (16).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la plaque d\'appui (16) présente sur son bord arrière une languette (20), qui coopère avec une fenêtre (8) fixe par rapport au ski, pour limiter au moins vers le haut le mouvement de la plaque d\'appui.
5. Dispositif selon la revendication 1 pour une plaque d\'appui (16) associée à un élément de fixation (1) assemblé au ski par l\'intermédiaire d\'une embase (4), caractérisé par le fait que l\'embase (4) présente un moyen de guidage du curseur (28) selon la direction longitudinale définie par le ski.
6. Dispositif selon la revendication 1 pour une plaque d\'appui (16) associée à un élément de fixation (1) assemblé au ski par l\'intermédiaire d\'une embase (4) comprenant une glissière (5) enveloppée par une pièce d\'habillage (10), caractérisé par le fait qu\'un espace de guidage est prévu entre la glissière (5) et la pièce d\'habillage (10) pour le curseur (28).
7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé par le fait que le curseur (28) présente de chaque coté de l\'élément de fixation (1) un poussoir mobile (32,33) selon une direction longitudinale dont le déplacement est lié au déplacement du curseur.
8. Dispositif selon la revendication 7, pour un élément de fixation arrière, comprenant un corps (3) monté coulissant le long d\'une glissière (5), la glissière (5) étant enveloppée par un pièce d\'habillage (10), caractérisé par le fait que la glissière (5) se prolonge vers l\'avant par une plaque de base (6), que la plaque de base (16) est reliée à la plaque de base (6) par son bord avant autour d\'un axe transversal (18), que le bord arrière de la plaque d\'appui est mobile, que le curseur (28) présente vu de face une forme en U, dont les branches verticales (30,31) se guident entre la glissière et la pièce d\'habillage et sont accessibles au travers d\'ouvertures latérales (34,35) de la pièce d\'habillage 10), que le curseur présente vers l\'avant deux dents latérales (38,39) qui sont mobiles avec le curseur entre deux positions extrêmes, une position où elles sont dégagées du bord mobile de la plaque d\'appui (16), et une position où elles sont engagées sous la plaque d\'appui (16) et limitent son débattement.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le curseur (28) présente des dents (45) dont la partie supérieure d\'appui (46) est étagée.
10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par ie fait que le curseur (28) présente des dents (47) dont la partie supérieure d\'appui (48) est inclinée par rapport à l\'horizontale.
Description:
DISPOSITIF D\'APPUI D\'UNE CHAUSSURE SUR UN SKI. \'

L\'invention concerne un dispositif d\'appui d\'une chaussure sur un ski.

Plus exactement, l\'invention concerne un dispositif d\'appui sur lequel une extrémité de la chaussure repose, et qui présente par ailleurs des qualités d\'amortissement en réponse aux sollicitations verticales que la chaussure lui transmet.

De tels dispositifs d\'appui sont généralement associés par un élément de fixation qui retient l\'extrémité de la chaussure. Cet élément est ou bien un élément de fixation avant, ou bien un élément de fixation arrière.

Il existe des dispositifs d\'appui constitués d\'une plaque d\'appui qui repose directement sur la surface supérieure du ski. De tels dispositifs ne présentent aucune qualité d\'amortissement. La chaussure est alors en liaison directe avec le ski, aussi bien pour les sollicitations verticales qui transitent entre la chaussure et le ski, que pour les sollicitations transversales, notamment lors des prises de carres et lors des virages.

De tels dispositifs permettent une conduite précise du ski, mais ils présentent l\'inconvénient de manquer de confort.

On connaît par ailleurs d\'après la demande de brevet PCT/FR 90 009C8 un dispositif d\'appui d\'une extrémité de la chaussure, qui comprend une plaque d\'appui mobile par rotation autour d\'un axe horizontal et transversal. Un bloc de matériau compressible est par ailleurs intercalé entre la plaque d\'appui et la surface supérieure du ski. Une telle plaque d\'appui eut osciller selon une direction verticale, en provoquant la compression du bloc amortissant. Elle amortit ainsi les sollicitations verticales qui transitent entre la chaussure et le ski. Par contre, les sollicitations transversales transitent sans amortissement entre la chaussure et le ski, étant donné que l\'axe d\'articulation de la plaque d\'appui empêche tout mouvement de roulis de la plaque d\'appui par rapport au ski.

Un tel dispositif améliore le confort du skieur, sans nuire à la précision de conduite du ski.

Il apparaît cependant à l\'usage que selon la nature de la neige, et la nature du relief, il peut être intéressant d\'ajuster le débattement d\'une telle plaque d\'appui. En d\'autres termes, selon la nature de la neige et du relief, et également selon les souhaits du skieur, il peut être intéressant de régler l\'amplitude du mouvement d\'amortissement de la plaque d\'appui.

Un des buts de la présente invention est donc de proposer un dispositif d\'appui pour lequel on peut régler de façon simple l\'amplitude du mouvement d\'amortissement de la plaque d\'appui.

Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d\'appui dont la construction est particulièrement simple.

Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d\'appui qui contribue au confort du skieur, tout en préservant la précision de conduite du ski.

D\'autres buts et avantages de l\'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, cette description étant toutefois donnée à titre indicatif, et non limitatif.

Le dispositif d\'appui comprend une plaque d\'appui avec une surface d\'appui de dimensions réduites pour supporter une partie de la semelle de chaussure, des moyens pour rendre la plaque d\'appui mobile, qui guident le mouvement de la plaque d\'appui selon une direction verticale et limitent son déplacement

à une altitude maximale prédéterminée par rapport à la surface supérieure du ski. Il comprend par ailleurs un bloc elastiquement compressible intercalé entre la plaque d\'appui et la surface supérieure du ski, qui se comprime lors des mouvement vers le bas de la plaque mobile et qui la rappelle elastiquement vers son altitude maximale, ii est caractérisé par le fait qu\'il comprend par ailleurs un curseur mobile qui agit sur la plaque d\'appui pour limiter son débattement de façon réglable.

L\'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous, ainsi qu\'aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.

La figure 1 est une vue de côté d\'un élément de fixation arrière équipé d\'un dispositif d\'appui selon une première mise en oeuvre non limitative de l\'invention.

La figure 2 est une vue en perspective de la glissière et de sa pièce d\'habillage.

La figure 3 est une vue schématique de côté, en coupe partielle, qui illustre la disposition relative des différents éléments.

La figure 4 est une vue en perspective de la plaque d\'appui.

La figure 5 est une vue en perspective du curseur qui équipe le dispositif d\'appui.

Les figures 6 et 7 sont des variantes de réalisation des dents du curseur.

La figure 8 est une vue schématique de côté, et en coupe partielle, qui illustre le fonctionnement du dispositif.

La figure 1 représente un élément de fixation arrière 1 , avec une mâchoire de retenue 2 portée par un corps 3. De façon connue, le corps est monté coulissant le long d\'une embase longiligne 4 solidaire du ski.

En se référant à la figure 2, l\'embase 4 comprend une glissière longiligne 5, le long de laquelle le corps 3 est monté coulissant. La glissière est réalisée en tout matériau approprié, et notamment en métal.

La glissière se prolonge vers l\'avant par une plaque de base 6 qui, dans le mode de réalisation illustré, se trouve en contrebas par rapport à la glissière 5. La plaque de base 6 et la glissière 5 sont reliées par un pan incliné 7, qui présente dans sa partie centrale une ouverture ou fenêtre 8 de forme rectangulaire, dont le rôle sera expliqué ultérieurement.

L\'embase 4 présente en outre une pièce d\'habillage 10, qui enveloppe la glissière et la plaque de base 6 sur le dessous et sur les côtés. Notamment, la pièce d\'habillage 10 présente sous la glissière 5 une nervure longiligne qui comble l\'espace laissé libre entre la glissière 5 et la surface supérieure du ski, du fait de la surélévation de la glissière 5 par rapport à la plaque de base 6. Vers l\'avant de la glissière 5, la pièce d\'habillage 10 s\'écarte sensiblement du contour de la glissière 5 pour former un espace 11 débouchant vers l\'avant, dont le rôle sera décrit plus tard. La pièce d\'habillage est réalisée en tout matériau approprié, notamment en matière plastique. Enfin, l\'embase 4 présente des orifices 12 pour l\'assemblage de l\'élément de fixation au ski au moyen de vis.

Toutefois, ceci n\'est pas limitatif, et l\'embase 4 pourrait être réalisée de toute autre façon appropriée, par exemple elle pourrait être réalisée d\'une seule pièce, en une matière synthétique chargée de fibres. Egalement, l\'assemblage de l\'élément de fixation au ski pourrait être réalisé autrement que par des vis.

Dans le mode de réalisation illustré, l\'habillage comprend aussi un élément 13 qui est rapporté sur l\'avant de l\'embase.

L\'élément de fixation 1 présente par ailleurs un dispositif d\'appui 15, qui est destiné à fournir un appui à l\'extrémité arrière de la semelle de chaussure. Le dispositif d\'appui 15 comprend une plaque d\'appui 16, avec, dans sa partie supérieure, une surface d\'appui 17 de dimensions réduites pour supporter de façon locale la partie arrière de la semelle de chaussure. De préférence, la surface d\'appui 17 est légèrement bombée vers le haut vue de côté.

La plaque d\'appui 16 est mobile selon une direction verticale, par contre son mouvement de roulis par rapport au ski est entravé.

Dans le mode de réalisation illustré, la plaque d\'appui 16 est mobile en rotation autour d\'un axe d\'articulation horizontal et transversal 18, qui est porté par la partie avant de la plaque de base 6. On peut voir dans la figure 2 que la plaque de base 6 présente dans sa partie avant deux oreilles latérales 19 et 20 qui portent l\'axe 18.

Ceci toutefois n\'est pas limitatif, et tout autre moyen approprié qui assure un mouvement vertical de la plaque d\'appui et entrave un mouvement de roulis convient.

Un moyen permet par ailleurs de limiter l\'amplitude du mouvement de la plaque d\'appui 16 par rapport à la plaque de base 6. En se référant à la figure 4, la plaque d\'appui 16 présente vers l\'arrière, sur le bord libre, une languette 20 en saillie horizontale. La languette est destinée à pénétrer dans la fβiïêué δ que présente le pan incliné 7 de l\'embase 4. La hauteur de la fenêtre 8 détermine donc avec la languette 20 l\'attitude maximale à laquelle la plaque d\'appui 16 peut s\'élever.

Dans le mode de réalisation représenté, la plaque d\'appui 16 constitue par ailleurs le carter du frein 22 qui équipe l\'élément de fixation arrière 1. Ce frein 22 est de tout type approprié, et il ne sera pas décrit en détail. De façon connue, il présente des bras de frein 23, et une pédale d\'actionnement 24. La plaque d\'appui 16 constitue un palier de rotation pour les bras de frein 23. Le frein est donc mobile avec les mouvements d\'oscillation de la plaque 16.

Un bloc de matériau elastiquement compressible 25 est par ailleurs intercalé entre la plaque d\'appui 16 et la plaque de base 6. L\'épaisseur de ce bloc 25 est déterminé de telle façon qu\'en l\'absence de chaussure, la plaque d\'appui 16 soit maintenue à son altitude maximum, c\'est-à-dire avec la languette 20 en butée dans la partie supérieure de la fenêtre 8.

Le bloc 25 est de tout type approprié, et de toute raideur appropriée, selon le type d\'amortissement souhaité. Eventuellement, ce bloc peut être de type visco-élastique, c\'est-à-dire présenter une raideur variable de façon dynamique en fonction de la vitesse à laquelle il est sollicité en compression.

Le mouvement de la plaque d\'appui 16 est limité vers le bas par la plaque de base 6 et le bloc 25 dans son état de compression maximum. Ceci n\'est pas limitatif, et on pourrait équiper la piaque de base 6 d\'une butée franche pour limiter le mouvement vers le bas de la plaque d\'appui 16.

On a obtenu de bons résultats avec un débattement de la plaque d\'appui 16 de l\'ordre de 4 mm, mesuré au niveau de la languette 20. La raideur du matériau a été choisie pour que, en présence de la chaussure, et en position normale du skieur, la plaque d\'appui s\'abaisse de 2 millimètres environ.

Lors de la pratique du ski, selon les sollicitations du skieur, la plaque d\'appui peut s\'élever ou s\'abaisser de 2 millimètres environ par rapport à sa position médiane, le bloc 25 jouant un rôle d\'amortisseur. Dans ces différents mouvements, la mâchoire de la fixation accompagne la semelle de chaussure et exerce sur elle une contrainte élastique vers ie bas qui s\'ajoute au poids du skieur.

Ceci, toutefois, n\'est pas limitatif. On pourrait notamment utiliser des matériaux de plus forte raideur, ou bien mettre le bloc sous précontrainte.

Le dispositif d\'appui présente en outre un curseur mobile 28 qui permet de contrôler le débattement de la plaque d\'appui 16 lors de la pratique du ski.

Le curseur 28 qui équipe l\'élément de fixation 1 est représenté plus particulièrement en perspective dans la figure 5. Vu de face, il présente globalement une forme de U, avec un fond 29, et deux ailes latérales 30 et 31. Le fond 29 et les ailes 30 et 31 présentent des dimensions telles que ie curseur 28 est mobile dans l\'espace 11 situé entre la glissière 5 et la pièce d\'habillage 10, autour de la partie avant de la glissière 5. Les ailes 30 et 31 présentent par ailleurs un poussoir 32 et 33, en légère surépaisseur vers le haut et vers l\'extérieur. Les poussoirs 32 et 33 sont accessibles de part et d\'autre de la pièce d\'habillage 10, au travers d\'ouvertures 34 et 35 que la pièce d\'habillage 10 présente vers la partie avant de la glissière 5. Les ouvertures 34 et 35 présentent une longueur supérieure à la longueur des poussoirs 32 et 33, pour permettre un mouvement longitudinal du curseur 28. Vue la position des poussoirs 32 et 33, le curseur 28 peut être saisi par une action de pincement entre le pouce et l\'index d\'un utilisateur, et être ainsi entraîné vers l\'avant OU vers l\'arrière de l\'élément de fixation.

Les ailes latérales 30 et 31 se prolongent vers l\'avant, et vers le bas par des dents 38, 39. Ces dents 38 et 39 présentent des dimensions appropriées, et une position appropriée, pour venir s\'engager sous la plaque d\'appui 16 dans la position avancée du curseur 28, et pour se dégager de la plaque d\'appui 16 dans la position reculée du curseur 28. De préférence, la plaque d\'appui 16 présente vers l\'arrière des plots d\'appui 40 et 41 qui sont destinés à venir en appui sur les dents 38 et 39 lorsque le curseur 28 est en position avancée.

La figure 3 représente le curseur 28 dans sa position reculée. Dans cette position les dents 38 et 39 sont en retrait par rapport à la plaque d\'appui 16, et celle-ci peut osciller entre son altitude maximaie et son altitude minimale, en réponse aux sollicitations de la chaussure, et contre la force de rappel vers le haut induite par le bloc 25. La figure 6 représente par ailleurs le curseur 28 dans sa position avancée. Dans cette position, les dents 38 et 39 limitent le mouvement vers le bas de la plaque d\'appui 16. Selon la hauteur des dents 38 et 39, le débattement de la plaque d\'appui 16 peut être ajusté à une valeur variable.

On a obtenu de bons résultats en limitant le débattement de la plaque d\'appui 16 à une valeur approximativement égale à la moitié du débattement maximal lorsque le curseur est en position reculé. Dans cette configuration, étant donné qu\'on se trouve au début de la course de compression du bloc 25, la plaque d\'appui 16 est cependant en appui sur les dents 38 et 39 lorsque le skieur est en position normale sur ses skis.

Il convient de remarquer que lorsque la plaque d\'appui 16 est en appui sur les dents 38 et 39, on a une transmission directe entre la chaussure et le ski des sollicitations verticales, mais aussi des sollicitations transversales qui se produisent notamment lors des prises de carres et dans les virages. La transmission des sollicitations transversales est toujours directe grâce à l\'articulation et à la rigidité des pièces.

Le curseur est réalisé en tout matériau approprié, par exemple en métal ou en matière plastique. Dans ce dernier cas, les dents peuvent être revêtues d\'un cavalier métallique qui renforcent leur structure.

Selon le mode de réalisation illustré, le curseur 28 est engagé dans l\'espace 11 par l\'avant de la pièce d\'habillage 10. En position reculée, les poussoirs 32 et 33 sont en butée contre les parois des ouvertures 34 et 35. En variante le fond 29 du curseur est en butée contre un épaulement que présente la pièce d\'habillage 10.

Dans le mode de réalisation illustré dans la figure 5, les dents 38 et 39 ont une surface supérieure horizontale. Ceci n\'est pas limitatif, et à titre de variante, la figure 7 représente une dent 45, avec une surface supérieure 46 étagée. La figure 8 représente une dent 47, avec une surface supérieure 48 inclinée. Ces deux dents 45 et 47 permettent de régler le débattement de la plaque d\'appui 16 selon la position longitudinale qui est donnée au curseur 28.

Naturellement, la présente description n\'est donné qu\'à titre indicatif, et l\'on pourrait adopter d\'autres mises en oeuvre de l\'inventicr. zzr.z pour autant sortir du cadre de celle-ci.

En particulier, on pourrait équiper le curseur de tout moyen approprié pour assurer sa stabilité dans les différentes positions qu\'il occupe, en particulier la position avancée et la position reculée.