DISPOSITIF DE SUPPORT D'ECHANTILLONS METALLIQUES

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE

II est important de connaître la manière dont les échantillons de suivi corrosimétrique sont reliés aux appareils de mesure car suivant le système utilisé, les résultats obtenus peuvent être erronés à cause de phénomènes parasites tel que le couplage galvanique ou des phénomènes de corrosion par effet de crevasse.

La présente invention a pour objet un dispositif de support d'échantillons dans lequel des suivis corrosimétriques peuvent être réalisés de façon pratique dans divers milieux avec différents matériaux en évitant des phénomènes parasites tel que les couplages galvaniques ou les phénomènes de corrosion par effet de crevasse qui faussent les mesures électrochimiques .

Ces buts sont atteints conformément à l'invention, du fait que le dispositif comporte :

- un bâti ;

- une série de suspensions d'échantillons fixées sur le bâti par l'intermédiaire de blocs d'un matériau isolant ; - une série d'électrodes de référence montées sur le bâti par l'intermédiaire de bloc d'un matériau isolant ; au moins une barre de maintien des échantillons, ladite barre comportant des logements

dans lesquels sont reçus une extrémité des échantillons .

Le nombre d'échantillons étudié peut être élevé ce qui réduit le nombre d'expérience. Cela peut être très important lorsque les expériences sont réalisées sur site et concernent des durées importantes .

Dans une variante de réalisation préférée, les suspensions d'échantillons sont des crochets. Dans ce cas, les échantillons se présentent avantageusement sous la forme d'une plaque comportant deux extrémités et un trou à chacune de ces extrémités, un premier trou recevant le crochet du bâti, une barre de retenue en un matériau isolant passant au travers du second trou, ce second trou étant d'un diamètre suffisant par rapport au diamètre de la barre pour autoriser un débattement à l'échantillon.

Avantageusement, la hauteur des crochets est réglable. Dans une variante de réalisation, les suspensions d'échantillons comportent une tige filetée qui traverse les échantillons enrobés dans une résine.

Avantageusement, le matériau isolant est le Téflon®. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'invention ;

la figure 2 est une vue de détail montrant la partie basse du dispositif représenté sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue de détail représentant un exemple d'échantillon ;

- la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 montrant le débattement d'un échantillon à l'extrémité d'un crochet ;

- la figure 5 est une vue de dessus du dispositif représenté sur la figure 1 ;

- la figure 6 est une vue de détail qui montre la fixation d'une électrode de référence ;

- la figure 7 est une vue de détail qui montre un second mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de support d'échantillons métalliques représenté sur la figure 1 comporte un bâti 2. Ce bâti 2 est constitué de tubes en acier inoxydable de section carrée. Le bâti 2 présente une forme de parallélépipède, dont chaque côté est matérialisé par un tube métallique. A l'intérieur du bâti sont suspendus des échantillons 4 à l'extrémité de crochet 6. Les crochets 6 sont eux-mêmes fixés à l'intérieur du bâti par l'intermédiaire de blocs 8 en un matériau isolant, par exemple le Téflon®. Comme on peut le voir sur la figure 3, les échantillons 4 présentent une forme rectangulaire. A une extrémité de l'échantillon 4 on trouve un trou 10 pour le crochet et à une extrémité inférieure de l'échantillon 4 on trouve un trou 12 pour une barre de retenue en Téflon®.

Comme on peut le voir sur la figure 1, l'extrémité inférieure des échantillons 4 est reçue à l'intérieur d'une barre de maintien 14 comportant des logements 16 dans lesquels sont reçues les extrémités inférieures des échantillons 4. Comme on peut le voir sur la figure 2, la barre de maintien 14 est traversée de part en part par une barre de retenue 18. La barre de retenue 18 est de préférence réalisée en Téflon®. Elle passe dans un trou qui s'étend d'une extrémité à l'autre de la barre de maintien 14 et, dans chacun des logements 16 elle traverse l'extrémité inférieure de l'échantillon 4 en passant par le trou 12 prévu à cette extrémité. Les barres de Téflon® 18 sont fixées à chaque extrémité du bâti par des clips. Le diamètre du trou 12 est prévu plus grand que le diamètre extérieur de la barre de retenue 18 de manière à permettre un léger débattement 19 de l'échantillon 4 autour du crochet 6, comme représenté sur la figure 4. Cette différence de diamètre est d'environ lmm. Ces mouvements de l'échantillon empêchent l'immobilisation de microvolumes de solution entre le crochet 6 et la plaque 4, ce qui pourrait provoquer de la corrosion par effet de crevasse.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 6, le bâti comporte deux rangées de dix crochets qui permettent ainsi de fixer vingt échantillons. Le poids à vide sans câble est de 9 kilos. La hauteur du bâti est de 24cm, sa largeur de 15cm et sa longueur de 58cm. Toutefois, il est évident que ces dimensions peuvent varier en fonction de la taille ou du nombre d'échantillons à étudier.

Des électrodes de référence, au nombre de cinq, sont intercalées entre les deux rangées d'échantillons. Il y a moins d'électrode de référence que d'échantillons parce qu'il n'est pas nécessaire d' avoir une électrode de référence pour chaque échantillon. D'autre part, chaque échantillon est proche d'une électrode de référence ce qui permet d'obtenir des mesures exactes. En effet, si la distance entre l'échantillon et l'électrode de mesure est importante et le liquide peu conducteur, la mesure sera faussée par l'introduction d'une résistance parasite.

On observera sur les figures 5 et 6 le système de fixation des électrodes de référence L'électrode de référence 20 est logée à l'intérieur d'une pièce de Téflon® 22 comportant un logement semi circulaire 24. De l'autre côté de l'électrode de référence 20 une pièce 26 comportant un V 28 est montée coulissante autour d'une vis 30 grâce à une rainure 32. Pour immobiliser l'électrode on glisse la pièce 26 dans la rainure 32 jusqu'à ce que le V 28 vienne en contact avec le diamètre de l'électrode de référence 24 et on la bloque dans cette position au moyen de la vis 30.

Comme on peut le voir sur les figures 1 et 5, le bâti comporte des anneaux d'accrochage 34 qui permettent de le suspendre dans le milieu étudié, par exemple, dans le courant d'une rivière. On peut aussi observer les fils électriques 36 qui permettent d'établir un contact électrique au niveau de l'extrémité supérieure des échantillons 4. Avec ce dispositif, toutes sortes de mesure électrochimiques peuvent être réalisées, par exemple le

suivi de potentiel, de résistance de polarisation, suivi d'intensité de courant, etc.

On a représenté sur la figure 7, une variante de réalisation de l'invention. Dans cette variante les crochets 6 sont remplacés par une tige filetée 40 qui vient se visser à l'intérieur d'un tube 42. Le tube 42 est enrobé d'une résine 44. Ce dispositif est particulièrement adapté aux mesures d' impédancemétrie (Mott-Schottki) .