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Patent Searching and Data


Title:
SURFBOARD FIN HAVING A REARWARDLY OFFSET BEARING SURFACE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/034784
Kind Code:
A1
Abstract:
The subject of the invention is a surfboard fin, having a main body (12) which comprises a first edge (20) in contact with the board when said fin is fixed to the board, a leading edge (22) at the front and a trailing edge (26) at the rear, a rear curvature connecting the leading edge (22) and the trailing edge (26), the trailing edge (26) comprising a forwardmost tip (31), characterized in that the main body (12) is extended towards the rear by an arm (14) which extends from a straight line perpendicular to the first edge (20) and passing through the tip of the trailing edge (26) as far as the rear curvature, said arm (14) having a length greater than about 8 cm.

More Like This:
WO/1985/004377FLEX WING APPARATUS
JPS54102791WIND SURFBOARD
Inventors:
LOPEZ PHILIPPE (FR)
LAFITTE XABI (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/052093
Publication Date:
March 10, 2016
Filing Date:
July 28, 2015
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Assignee:
MAYA (FR)
International Classes:
B63B35/79
Domestic Patent References:
WO2013159860A12013-10-31
Foreign References:
FR2543100A11984-09-28
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
FANTIN, Laurent (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dérive pour planche de surf, prévue pour être fixée seule ou avec d'autres dérives (4) sous une planche (2), comportant un corps principal (12) qui comprend un premier bord (20) en contact avec la planche lorsque ladite dérive est fixée sur la planche, à l'avant un bord d'attaque (22) et à l'arrière un bord de fuite (26), une courbure arrière (27) reliant le bord d'attaque (22) et le bord de fuite (26), le bord de fuite (26) comprenant un point avant (31, 38) situé le plus à l'avant, caractérisée en ce que le corps principal (12) se prolonge vers l'arrière par un bras (14) qui s'étend à partir d'une droite perpendiculaire au premier bord (20) et passant par le point avant (31, 38) du bord de fuite (26) jusqu'à la courbure arrière (27), ledit bras (14) ayant une longueur supérieure à environ 8 cm.

2. Dérive selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bras (14) comprend une réduction de hauteur (33), le bras (14) comprenant à l'arrière de la réduction de hauteur (33) une surface d'appui (35) avec une hauteur supérieure à la réduction de hauteur (33).

3. Dérive selon la revendication 2, caractérisée en ce que la réduction de hauteur (33) est comprise entre 2 et 4 cm.

4. Dérive selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que la surface d'appui (35) a une hauteur comprise entre 3 et 5 cm.

5. Dérive selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que la surface d'appui (35) est écartée de la planche d'une distance supérieure à environ 7 cm.

6. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le bras (14) a une longueur totale comprise entre environ 10 et 20 cm.

7. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le bras (14) comprend à l'arrière au moins une ailette (18).

8. Dérive selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu'elle présente un premier angle d'inclinaison (32) formé entre un axe d'inclinaison (30) passant par le centre (36) du premier bord (20) et par un point central (28) d'un bord inférieur (24) de la ou des ailette(s) (18), et un axe perpendiculaire (0°) au premier bord (20), qui est supérieur à sensiblement 45°.

9. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente un deuxième angle d'inclinaison (44) formé entre un axe d'inclinaison (42) passant par le centre (36) du premier bord (20) et par un point d'inflexion (29) du bord d'attaque et un axe perpendiculaire (0°) au premier bord (20), qui est supérieur à sensiblement 26°.

10. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente un troisième angle d'inclinaison (52) formé entre un axe d'inclinaison (48) passant par le point de jonction (38) du bord de fuite (26) et du premier bord (20) et le point (50) situé le plus à l'arrière de la courbure arrière (27) et un axe perpendiculaire (0°) au premier bord (20), qui est supérieur à sensiblement 40°.

11. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un rectangle dont un côté est confondu avec une droite perpendiculaire au premier bord (20) passant par un point de jonction (38) du bord de fuite (26) et du premier bord (20) et dans lequel sont inscrits le bras (14) et les éventuelles ailettes (18), ledit rectangle ayant un rapport de la longueur sur la largeur supérieur à environ 2.

12. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une ailette inclinée (90) par rapport au plan du corps principal (12).

13. Dérive selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux ailettes (80, 82, 84, 86) disposées symétriquement par rapport au plan du corps principal (12).

14. Dérive selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comporte une troisième ailette (88) disposée dans le plan du corps principal (12).

15. Planche de surf équipée d'au moins une dérive selon l'une des revendications précédentes.

Description:
DERIVE POUR PLANCHE DE SURF COMPORTANT UNE SURFACE D'APPUI DECALEE VERS l'ARRIERE

La présente invention concerne une dérive pour planche de surf, ainsi qu'une planche de surf équipée d'une telle dérive.

Les planches de glisse sur l'eau appelées aussi planches de surf, comportent généralement vers l'arrière une ou plusieurs dérives disposées suivant des plans verticaux, comprenant en partant de l'avant un bord d'attaque formant une courbure convexe qui en descendant s'incline vers l'arrière, puis un bord inférieur formant sensiblement une pointe, qui remonte ensuite à l'arrière par le bord de fuite formant généralement une courbure concave.

Les dérives constituent des plans verticaux qui présentent dans la direction longitudinale une bonne pénétration dans l'eau afin de réduire la traînée et le freinage de la planche, et dans le sens latéral une résistance élevée limitant le mouvement transversal.

Le surfeur peut ainsi contrôler la trajectoire de la planche, en donnant à cette planche avec ses pieds une orientation qui formera sensiblement sa direction d'avancement.

D'une manière générale les dérives de ce type peuvent équiper tous types de planche de surf pour différents sports de glisse sur l'eau.

Les dérives connues constituent des ensembles relativement compacts et peu flexibles latéralement, ce qui tend à limiter dans toutes les circonstances la dérive latérale de la partie arrière de la planche.

La figure 2 présente une première dérive 4 comportant un premier bord 20 ajusté sous une planche 2, formant la limite avec la partie d'ancrage 16.

En partant de l'avant du premier bord 20, on a successivement un bord d'attaque 22 avec une courbure convexe inclinée vers l'arrière, un bord inférieur 24 très court qui touche en un point la ligne horizontale H, puis un bord de fuite 26 avec une courbure concave qui rejoint l'arrière du premier bord 20.

On définit un premier axe d'inclinaison 30 qui part du centre 36 du premier bord 20, pour rejoindre le point de contact 28 du bord inférieur 24 avec la ligne horizontale H. On définit ensuite un premier angle d'inclinaison 32 de ce premier axe d'inclinaison 30 par rapport à l'axe perpendiculaire 0° au premier bord supérieur, qui est dans cet exemple de 45°.

La figure 3 présente une deuxième dérive 4 comportant une forme plus courte dans la direction longitudinale. Les courbes convexes du bord d'attaque 22 et concave du bord de fuite 26 sont plus prononcées. Le premier angle d'inclinaison 32 du premier axe d'inclinaison 30 est dans cet exemple de 27°.

On notera pour ces exemples présentés figures 2 et 3, que l'extrémité arrière de la dérive 4 forme une pointe arrière 34 raccordant le bord inférieur 24 et le bord de fuite 26. Pour ces formes de dérive 4 le premier angle d'inclinaison 32 de l'axe principal d'inclinaison 30 dépasse rarement 45°.

Les figures 4 et 5 présentent des dérives 4 commercialisées comportant un corps principal 12, et une pointe arrière 34 dépassant vers l'arrière de ce corps principal 12, qui est très haute.

Le corps principal 12 est ajusté dans un rectangle principal 40 comprenant un petit côté qui correspond au premier bord 20 de la dérive. On définit un deuxième angle d'inclinaison 44 appelé aussi angle de « sweep », l'angle que fait la droite passant par le milieu 36 du premier bord 20 et le coin supérieur droit du rectangle principal 40, par rapport à l'axe perpendiculaire 0°.

La pointe arrière 34 est ajustée dans un rectangle de pointe 46, qui est accolé au rectangle principal 40. On définit un troisième angle d'inclinaison 52 appelé aussi angle de « rake », l'angle que fait par rapport à l'axe perpendiculaire 0°, la droite 48 passant par l'extrémité arrière 38 du premier bord 20, et le milieu 50 du bord arrière de la pointe 34, qui est en contact avec son rectangle 46.

On a pour la dérive présentée figure 4, un deuxième angle d'inclinaison 44 de 17°, et un troisième angle d'inclinaison 52 de 40°.

On a pour la dérive présentée figure 5 un deuxième angle d'inclinaison 44 de 17°, et un troisième angle d'inclinaison 52 de 35°.

On obtient pour les dérives présentées figure 4 et 5 une pointe arrière 34 assez massive, comportant une hauteur importante. Toutefois cette pointe arrière 34 directement rattachée au corps principal 12, comporte une forte raideur en flexion latérale qui donne peu de caractéristique dynamique à la dérive. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients de la technique antérieure.

Elle propose à cet effet une dérive pour planche de surf, prévue pour être fixée seule ou avec d'autres dérives sous la planche, comportant un corps principal qui comprend un premier bord en contact avec la planche lorsque ladite dérive est fixée sur la planche, à l'avant un bord d'attaque et à l'arrière un bord de fuite, une courbure arrière reliant le bord d'attaque et le bord de fuite, le bord de fuite comprenant un point avant situé le plus à l'avant, caractérisée en ce que le corps principal se prolonge vers l'arrière par un bras qui s'étend à partir d'une droite perpendiculaire au premier bord et passant par le point avant du bord de fuite jusqu'à la courbure arrière, ledit bras ayant une longueur supérieure à environ 8 cm.

Selon l'invention, la partie arrière du bras forme une surface d'appui qui est éloignée du corps principal de la dérive ce qui permet d'obtenir une plus grande flexion entre la partie arrière du bras et le corps principal de la dérive qui est relié à la planche et qui est très peu flexible. La dérive selon l'invention procure en sortie de virage un effet de propulsion et une accélération. Il est possible de moduler la flexion du bras en ajustant la longueur du bras, les dimensions, la géométrie et les formes de la ou des surfaces d'appui situées à l'arrière du bras. Selon un autre avantage, la dérive selon l'invention permet, sous l'effet de la vitesse et de l'inclinaison de la planche induite par le surfeur dans la trajectoire, de générer une torsion latérale du bras jusqu'à son extrémité arrière selon un axe perpendiculaire au premier bord et passant par le plan du corps principal (soit perpendiculaire à la planche) ce qui augmente le contrôle pendant la courbe et qui restitue une propulsion en fin de trajectoire lorsque le surfeur relâche son appui.

Avantageusement, le bras comprend une réduction de hauteur, le bras comprenant à l'arrière de la réduction de hauteur une surface d'appui avec une hauteur supérieure à la réduction de hauteur. Cette caractéristique permet de renforcer la flexibilité.

Selon d'autres caractéristiques, la réduction de hauteur est comprise entre 2 et 4 cm et/ou la surface d'appui a une hauteur comprise entre 3 et 5 cm.

Avantageusement, la surface d'appui est écartée de la planche d'une distance supérieure à environ 7 cm.

Selon cette caractéristique, la surface d'appui conserve une fonction de limitation de la dérive latérale de la planche même quand elle est fortement décollée de l'eau, en particulier dans les sauts. De plus, cette partie arrière écartée de la planche permet aussi d'aller chercher l'énergie de la houle en profondeur. Selon cette configuration, la partie arrière du bras est positionnée en dehors des turbulences qui apparaissent à la surface ou le long de la planche.

De préférence, le bras a une longueur totale comprise entre environ 10 et 20 cm.

Selon une autre caractéristique, le bras comprend à l'arrière au moins une ailette.

Des essais ont montré que, les ailettes fixées à l'extrémité arrière d'un bras présentant une certaine flexibilité latérale, on obtient une réaction dynamique de ces ailettes qui peut donner à la planche une propulsion en sortie de virage dans les petites vagues. On obtient aussi un meilleur contrôle de la trajectoire dans les vagues intermédiaires ou fortes, qui sécurise le surfeur grâce aux gains de vitesse que procure la dérive.

La dérive pour planche de surf selon l'invention peut comporter de plus une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles.

En particulier, la dérive peut présenter un premier angle d'inclinaison formé entre un axe d'inclinaison passant par le centre du premier bord et par un point central d'un bord inférieur de la ou des ailette(s) et un axe perpendiculaire au premier bord, qui est supérieur à sensiblement 45°.

En particulier, la dérive peut présenter un deuxième angle d'inclinaison formé entre un axe d'inclinaison passant par le centre du premier bord et par un point d'inflexion du bord d'attaque et un axe perpendiculaire au premier bord, qui est supérieur à sensiblement 26°. En particulier, la dérive peut présenter un troisième angle d'inclinaison formé entre un axe d'inclinaison passant par l'extrémité arrière du premier bord et par le point situé le plus à l'arrière de la courbure arrière et l'axe perpendiculaire au premier bord, qui est supérieur à sensiblement 40°.

Avantageusement, le rectangle horizontal partant de la perpendiculaire dressée à l'extrémité arrière du bord supérieur, dans lequel sont ajustés le bras et les ailettes, comporte un rapport de la longueur sur la largeur supérieur à environ 2. Cette configuration permet de renforcer l'effet dynamique de la dérive.

En particulier, la dérive peut comporter une ailette dépassant du bras vers le bas.

Selon un mode de réalisation, la dérive comporte une ailette inclinée par rapport au plan du corps principal de la dérive. La dérive peut comporter deux ailettes disposées symétriquement par rapport au plan du corps principal de la dérive. On obtient une certaine résistance de la dérive aux mouvements verticaux.

De plus, la dérive peut comporter une troisième ailette disposée dans le plan du corps principal de la dérive.

L'invention a aussi pour objet une planche de surf équipée d'au moins une dérive selon l'une des caractéristiques précédentes.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 est une vue de côté d'une planche de surf comportant une dérive selon l'invention disposée derrière une dérive selon l'art antérieur ;

les figures 2 à 5 présentent des critères de mesure de quatre dérives selon l'art antérieur ;

- les figures 6 et 7 présentent des critères de mesure de deux dérives selon l'invention, comportant une grande longueur ;

la figure 8 présente des critères de mesure d'une dérive selon l'invention, comportant une petite longueur ;

les figures 9a et 9b présentent le renforcement par des fibres d'une dérive selon l'invention ;

les figures 10, lia et 12 sont des schémas de trois types de dérives selon l'invention vues de l'avant, comportant respectivement une ailette simple verticale, une double ailette inclinée et une triple ailette ;

les figures 11b et 11c sont respectivement des vues de côté et de dessus de la dérive présentée figure lia ;

les figures 13a, 13b et 13c sont respectivement un schéma vu de face, et des dessins vus de côté et de l'avant, d'une dérive comportant une ailette inclinée ;

les figures 14a, 14b, 14c sont respectivement des vues de côté, de dessus et arrière d'une dérive comportant une double ailette courbée ;

- la figure 15 est une vue arrière d'une dérive comportant une double ailette inclinée ; les figures 16a, 16b et 16c sont respectivement des vues de côté, de dessus et arrière d'une dérive comportant une double ailette plate,

la figure 17A est une vue de côté d'une dérive configurée pour recevoir de manière démontable des ailettes,

- la figure 17B est une vue de dessus d'ailettes configurées pour être montées sur la dérive visible sur la figure 17A,

les figures 17C et 17D sont des vues de faces d'une dérive équipée d'ailettes démontables selon deux configurations.

La figure 1 présente une planche de surf 2 comportant une extrémité avant remontant vers le haut pour glisser sur une vague, et à l'arrière successivement dans l'axe longitudinal une dérive selon l'art antérieur 4, et une dérive selon l'invention 10.

La dérive selon l'invention 10 comporte un corps principal avant 12 qui se prolonge vers le haut par une partie d'ancrage 16 entrant dans la planche pour la fixation, et dont le bord inférieur se prolonge vers l'arrière par un bras sensiblement horizontal 14, se terminant par une ailette 18 dépassant de ce bras vers le bas.

Toutes les dérives présentées dans les figures sont disposées à l'envers, les côtés supérieur et inférieur de ces dérives faisant toujours référence à leur disposition en fonctionnement, et non pas sur ces dessins qui sont inversés.

La figure 6 présente une dérive 10 comportant le bord d'attaque 22 du corps principal 12 qui se prolonge après sa courbure convexe par un bord inférieur de bras 60 qui est sensiblement horizontal. Le bord inférieur de bras 60 se prolonge par une courbure concave 62, et continue ensuite par un bord inférieur sensiblement horizontal 24 d'une ailette 18, qui se trouve plus bas.

On a après l'ailette 18 une courbure convexe qui remonte, et continue par le bord supérieur de bras 64 qui est aussi sensiblement horizontal, pour rejoindre ensuite le bord de fuite 26 à l'arrière du corps principal 12.

On obtient ainsi dans un même plan vertical le bras 14 formant une structure sensiblement droite allongée vers l'arrière, fixée à la base du corps principal 12, puis l'ailette 18 descendant en dessous de ce bras, qui présente une souplesse latérale relativement importante grâce à la flexion du bras qui la supporte.

La figure 7 présente une dérive 10, comportant un bras 14 plus court, présentant une longueur réduite d'environ de moitié par rapport à la dérive visible sur la figure 6. Pour donner un ordre de grandeur, la dérive visible sur la figure 6 a un bras ayant une longueur supérieure ou égale à environ 50 cm (ou 20 pouces). La dérive visible sur la figure 7 a un bras ayant une longueur inférieure ou égale à environ 25 cm (ou 10 pouces) et comprise de préférence entre environ 10 et 20 cm (soit environ 4 et 8 pouces).

Comme illustré sur la figure 7, le fait de décaler l'extrémité arrière du bras 14 vers l'arrière et de l'écarter du corps principal 12 favorise une flexion selon un axe sensiblement perpendiculaire au premier bord 20 contrairement aux variantes de l'art antérieur visibles sur les figures 4 et 5 qui n'avait qu'une faible capacité de flexion selon un axe sensiblement parallèle au premier bord 20. Cette flexion selon un axe sensiblement perpendiculaire au premier bord 20 procure en sortie de virage un effet de propulsion et une accélération.

On notera que le premier angle d'inclinaison 32 est de 65° pour la dérive présentée figure 6 et de 50° pour celle présentée figure 7, ce qui est supérieur à la limite de 45° qui n'est sensiblement pas dépassée sur les dérives connues 4.

La figure 8 présente une dérive 10 comportant un deuxième angle d'inclinaison 44 de 27°, et un troisième angle d'inclinaison 52 de 50°.

On a aussi un rapport de la surface de la partie arrière formée par le bras 14 et l'ailette 18, inscrite dans son rectangle 46, sur la surface du corps principal avant 12 inscrit dans son rectangle 40, qui est de 0,75, un rapport du troisième angle d'inclinaison 52 sur le deuxième 44 qui est de 1,85, et un rapport du côté horizontal du rectangle de pointe 46 sur son côté vertical qui est de 2.

Les dérives 10 selon l'invention peuvent être réalisées par tous procédés connus, en particulier par usinage d'une ébauche, par exemple en bois, ou par moulage. On peut notamment utiliser des matériaux composites comportant un renfort comme des fibres de verre, de carbone, ou des fibres synthétiques de lin, et une matrice comme une résine polyester ou époxy.

On répartit les matériaux choisis suivant une disposition particulière, pour obtenir la flexibilité recherchée pour chaque partie donnant les caractéristiques dynamiques que l'on veut obtenir de la dérive.

En particulier on peut réaliser la dérive à partir d'une plaque de matériau composite mise en forme, comprenant des fibres de verre pré-imprégnées de résine époxy, recevant autour en renfort un tissu de fibres de verre présentant une densité de 600 gr/m 2 . Après polymérisation de l'ensemble, on obtient une dérive légère et très résistante. La figure 9a présente une dérive 10 comportant à l'intérieur du corps principal avant 12 des fibres de renfort en carbone 70, se terminant par une pointe qui finit un peu au-dessus du bord inférieur. On obtient par ce renfort intérieur une certaine souplesse.

Selon une autre particularité, en plus de pouvoir moduler la flexion selon un axe perpendiculaire au premier bord 20 grâce à la géométrie de la dérive, il est possible de moduler cette flexion grâce à la nature des matériaux utilisés. Ainsi, la figure 9b présente des fibres de renfort en carbone 72 formant de chaque côté une bande horizontale disposée à l'extérieur, qui s'étend sur toute la longueur de la dérive à une hauteur moyenne du bras 14. On obtient par ces renforts extérieurs une forte rigidité latérale. A titre d'exemple, il est possible de rigidifier de cette manière les dérives avec un bras très long de manière à obtenir une surface d'appui très longue et raide. Cette particularité permet d'accroître la capacité de la planche à conserver une ligne droite dans les très grosses vagues.

La figure 10 présente une dérive 10 comportant une ailette simple 18 restant dans le même plan que le corps principal 12 de la dérive.

Les figures lia, 11b et 11c présentent une dérive 10 comportant une double ailette 18 comprenant deux ailettes 80 inclinées vers le bas, formant un « V » en vue de face.

La figure 12 présente une dérive 10 comportant une triple ailette 18 comprenant deux ailettes 82 disposées à plat en opposition, et une troisième ailette 88 dans le plan du corps principal 12, tournée vers le bas.

Les ailettes 18 présentées figure lia et 12 comportant une composante horizontale, assure à la planche une certaine tenue dans la direction verticale qui permet de la maintenir au contact de l'eau.

Les figures 13a, 13b et 13c présentent une dérive 10 comportant une ailette 90 présentant sa partie disposée en dessous du bras 14, qui est légèrement inclinée sur le côté par rapport au plan du corps principal 12. L'inclinaison est dans cet exemple de 45° par rapport au plan vertical. D'une manière générale l'inclinaison peut être comprise entre 15 et 75°.

On obtient certains effets dynamiques particuliers, qui peuvent être recherchés pour effectuer avec la planche des figures.

Les figures 14a, 14b et 14c présentent une dérive 10 comportant une double ailette 18 comprenant deux ailettes 84 fixées horizontalement en opposition à la base du bras 14, qui sont recourbées vers le haut en partant vers l'extérieur. Cette conception de la dérive est plus particulièrement adaptée aux planches permettant la pratique du surf debout à l'avant de la planche (« nose-ride » en anglais).

La figure 15 présente une dérive 10 comportant une double ailette 18 à deux ailettes 84 fixées en opposition en haut du bras 14, formant un « V » ouvert vers le haut.

Les figures 16a, 16b et 16c présentent une dérive 10 comportant une triple ailette 18 à deux ailettes 82 fixées horizontalement en opposition à la base du bras 14. Le bras 14 disposé dans un plan vertical, se prolonge par un bossage sur une partie de la longueur de l'ailette 18, en formant une troisième ailette 88 tournée vers le haut.

La triple ailette 18 présente ainsi une résistance à la fois dans le sens vertical avec les deux ailettes horizontale 82, et dans le sens horizontal avec la troisième ailette 88.

On note que pour cette dérive les bords du bras 14 sont arrondis, la section variable de ce bras allant en s'affinant vers l'arrière.

Les ailettes horizontales permettent un contre appui à l'arrière de la planche de surf qui permet au surfeur de se positionner à l'avant de la planche tout en glissant sur la face de la vague sans enfourner.

D'une manière générale, on peut associer différentes formes d'ailettes à un bras 14 de longueur et de flexibilité adaptées, pour obtenir un comportement dynamique particulier de la planche convenant au niveau du surfeur et aux conditions de la mer.

Selon une autre variante illustrée sur les figures 17A à 17D, les ailettes 18 sont reliées au reste de la dérive de manière démontable. A cet effet, le bras 14 comprend une fente 92 sensiblement horizontale qui débouche vers l'avant de la dérive. En complément, l'ailette 18 comprend une fente 94 disposée en position médiane, qui délimite deux ailettes 96, 96' et qui débouche vers l'arrière de l'ailette 18. Les fentes 92 et 94 sont dimensionnées de manière adaptée pour permettre un assemblage de l'ailette 18 au reste de la dérive par emboîtement.

L'ailette 18 peut être plate ou formée un V, la fente 94 étant positionnée au niveau de l'arête du V.

Selon cette configuration, différentes ailettes peuvent être solidarisées successivement à une même dérive. Selon un autre avantage, une même ailette 18 peut être solidarisée selon différentes configurations, les bords des ailettes 96, 96' pouvant être orientés vers le bas comme illustré sur la figure 17C ou vers le haut comme illustré sur la figure 17D.

Selon une variante simplifiée, l'ailette 18 peut être intégrée au bras 14. Quelle que soit la variante, la dérive comporte un corps principal 12 qui comprend un premier bord 20 en contact avec la planche lorsque la dérive est fixée à la planche, à l'avant un bord d'attaque 22 et à l'arrière un bord de fuite 26, une courbure arrière 27 reliant le bord d'attaque 22 et le bord de fuite 26. Selon une caractéristique de l'invention, le corps principal 12 se prolonge vers l'arrière par un bras 14 qui s'étend à partir d'une droite perpendiculaire au premier bord 20 et passant par le point avant du bord de fuite 26 jusqu'à la courbure arrière 27, le bras 14 ayant une longueur L supérieure à environ 8 cm (environ 3 pouces). De préférence, la longueur L est comprise entre 12 et 18 cm (soit environ entre 5 et 7 pouces) pour obtenir une flexibilité convenable pour l'accélération et la conduite de la planche.

Le point avant du bord de fuite 26 correspond au point arrière 38 du premier bord 20 dans le cas des variantes visibles sur les figures 6 et 7. Dans le cas de la variante visible sur la figure 8, le point avant 31 du bord de fuite 26 est décalé vers l'avant par rapport au point arrière 38.

La longueur L du bras correspond à la dimension du bras parallèle au premier bord 20.

Ainsi, selon l'invention, la partie arrière du bras 14 forme une surface d'appui reliée par le bras 14 au corps principal 12 décalée vers l'arrière ce qui permet d'obtenir une flexibilité selon un axe perpendiculaire au premier bord 20 et passant par le plan du corps principal 12 (soit perpendiculaire à la planche 2).

Selon une autre particularité, le bras 14 comprend une réduction de hauteur 33, la partie du bras et/ou la surface d'appui 35 située à l'arrière de la réduction de hauteur ayant une hauteur supérieure à ladite réduction.

La hauteur du bras correspond à la dimension du bras perpendiculaire au premier bord 20. De préférence, la réduction de hauteur est de l'ordre de 2 à 4 cm. La surface d'appui 35 a une hauteur comprise entre 3 et 5 cm supérieure à la réduction de hauteur.

Avantageusement, la surface d'appui 35 est écartée de la planche d'une distance supérieure à environ 7 cm.

En présence d'une réduction de hauteur, le bord d'attaque comprend un point d'inflexion 29. Un point d'inflexion correspond à un point au niveau duquel le bord d'attaque traverse la tangente au point d'inflexion. Le bord d'attaque 24 peut comprendre une portion rectiligne, le bord d'attaque ayant une courbure convexe à l'avant de la portion rectiligne et une courbure concave à l'arrière. Dans ce cas, le point d'inflexion correspond au point avant de la portion rectiligne.

De préférence, une droite passant par l'extrémité arrière 38 du premier bord 20 et le point d'inflexion 29 du bord d'attaque 22 est perpendiculaire au premier bord 20.