Dispositif de suspension comportant des parois de suspension externe et interne

L'invention concerne le domaine de la suspension élastique des sommiers de literie, qui sont destinés à supporter un couchage, tel un matelas par exemple.

Elle concerne plus précisément un dispositif de suspension monobloc pour un sommier, comportant :

- une partie supérieure destinée à supporter un couchage ; - une partie inférieure destinée à être fixée au sommier ;

- une partie intermédiaire constituée par des éléments de suspension reliant entre-elles les parties inférieure et supérieure, les éléments de suspension présentant des premier et deuxième plans de symétrie orthogonaux, les éléments de suspension comportant une paire de parois de suspension élastiques externes symétriques par rapport au premier plan de symétrie, chacune des parois de suspension externes présentant au moins une ligne courbe moyenne s'étendant dans le deuxième plan de symétrie, chacune des parois de suspension externes étant apte à se plier selon au moins une ligne de pliage sensiblement orthogonale au deuxième plan de symétrie.

Traditionnellement, un tel dispositif peut être fixé directement à un long pan d'un cadre du sommier, ou bien être monté sur une latte de fixation, cette dernière étant alors fixée au long pan du sommier.

Parmi les dispositifs directement fixés au long pan du sommier, on connaît les embouts décrits dans le document FR 2 885 021.

Ces embouts offrent une bonne stabilité vis-à-vis du roulis et du tangage, ainsi qu'une raideur de suspension verticale correcte. Un but de l'invention est de fournir un dispositif de suspension présentant une qualité de suspension améliorée.

L'invention atteint son but par le fait que les éléments de suspension du dispositif de suspension comportent en outre au moins une paire de parois de suspension élastiques internes symétriques par rapport au premier plan de symétrie, chacune des parois de suspension internes présentant au moins une ligne courbe moyenne s'étendant dans le

deuxième plan de symétrie, chacune des parois de suspension internes étant apte à se plier selon au moins trois lignes de pliage distinctes sensiblement orthogonales au deuxième plan de symétrie.

Grâce à ces trois lignes de pliages, les parois de suspension internes sont fractionnées en au moins quatre parties qui tendent à s'empiler les unes sur les autres lorsque le dispositif de suspension est soumis à une charge verticale.

Par « vertical », on entend ici une direction sensiblement parallèle à la droite définie par l'intersection des premier et deuxième plans de symétrie.

Dès lors, la raideur des portions de suspension internes augmente à mesure que lesdites parties s'empilent les unes sur les autres.

Au contraire, les parois de suspension externes, comportant moins de lignes de pliage, présentent une raideur qui évolue moins que celle des portions de suspension internes.

Comme les parois de suspension internes et externes sont reliées toutes deux aux parties inférieure et supérieure, l'interaction lors du pliage entre les portions de suspension internes et externes entraine un couplage mécanique des raideurs desdites portions, en conséquence de quoi la raideur globale des éléments de suspension du dispositif présente une progressivité verticale fournissant à l'utilisateur un confort amélioré.

Avantageusement, les parois de suspension internes sont disposées dans un volume délimité par les parois de suspension externes.

De préférence, les parois de suspension externes sont aptes à prendre appui sur les parois de suspension internes lorsqu'une charge est appliquée au dispositif selon l'invention.

Avantageusement, chacune des parois de suspension externes comporte au moins une portion coudée définissant la ligne de pliage de ladite paroi. Ainsi, chacune des parois de suspension externes est apte à se plier autour de la portion coudée.

De manière préférentielle, chacune des parois de suspension externes comporte une unique portion coudée.

Sans sortir du cadre de la présente invention, les parois de suspension externes peuvent également présenter une forme

sensiblement incurvée tel un « C », la ligne de pliage passant alors sensiblement par le milieu de la paroi.

De manière préférentielle, la ligne de pliage de chacune des portions de suspension externes est disposée sensiblement à mi-distance des parties inférieure et supérieure du dispositif de suspension selon l'invention.

Avantageusement, chacune des parois de suspension internes comporte au moins trois portions coudées définissant les lignes de pliage. De manière préférentielle, au moins l'une des portions coudées s'ouvre vers une intersection des premier et deuxième plans de symétrie, tandis qu'au moins l'une des autres portions coudées s'ouvre vers la paroi de suspension externe la plus proche.

Considérées dans le deuxième plan de symétrie, chacune des parois de suspension internes comporte avantageusement successivement des première, deuxième et troisième portions coudées, de sorte que deux portions coudées adjacentes s'ouvrent vers des directions opposées, grâce à quoi les portions de suspension internes peuvent se replier ou s'empiler sur elles-mêmes.

Ainsi, vu dans le deuxième plan de symétrie, les parois de suspension internes présentent de préférence sensiblement la forme d'un « ∑ » constitué de trois portions coudées juxtaposées.

Autrement dit, chacune des portions coudées comporte deux bras qui sont avantageusement aptes à s'empiler l'un sur l'autre lorsque l'on soumet le dispositif de suspension à une charge verticale. Selon un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, chacune des parois de suspension internes comporte une première extrémité fixée à la partie supérieure du dispositif et une seconde extrémité fixé à la partie inférieure du dispositif tandis que, les première, deuxième et troisième portions coudées de ladite paroi de suspension interne définissent respectivement des première, deuxième et troisième lignes de pliage, et, considéré dans le deuxième plan de symétrie, le dispositif de suspension étant au repos, la distance entre la première extrémité de la paroi de suspension interne et la deuxième ligne de pliage est sensiblement égale au double de la distance entre la deuxième ligne de pliage et la seconde extrémité de la paroi de suspension interne.

Ainsi, lorsque le dispositif de suspension selon l'invention plie sous l'action d'une charge, les bras de la troisième portion coudée tendent à s'empiler l'un sur l'autre avant que les bras de la première portion coudée ne s'empilent à leur tour l'un sur l'autre, grâce à quoi la paroi de suspension interne présente une raideur progressive lors du pliage du dispositif de suspension.

Avantageusement, la première portion coudée est la plus proche de la première extrémité de ladite paroi de suspension interne, et les première et troisième portions coudées s'ouvrent vers une intersection des premier et deuxième plans de symétrie, tandis que la deuxième portion coudée s'ouvre vers la paroi de suspension externe la plus proche.

Avantageusement, vue selon une direction transversale du dispositif, la largeur des parois de suspension internes est sensiblement égale à la largeur des parois de suspension externes. Par direction transversale, on entend ici une direction orthogonale au deuxième plan de symétrie.

Grâce à cette conformation, le dispositif selon l'invention présente un encombrement transversal réduit.

Selon un deuxième mode de réalisation avantageux de l'invention, la première portion coudée est la plus proche de la première extrémité de la portion de suspension interne, et la deuxième portion coudée s'ouvre vers une intersection des premier et deuxième plans de symétrie, tandis que les première et troisième portions coudées s'ouvrent vers la paroi de suspension externe la plus proche. De manière particulièrement avantageuse, les parois de suspension internes sont fixées entre elles le long de leurs premières et troisièmes lignes de pliage.

On réalise ainsi un couplage mécanique entre les parois de suspension internes, dont un intérêt est d'améliorer la solidité des éléments de suspension.

Grâce à cette conformation, on obtient un dispositif de suspension à la fois léger et solide.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les parois de suspension internes sont fixées entre elles par l'intermédiaire d'un manchon souple s'étendant selon une direction orthogonale au deuxième plan de symétrie.

Ce manchon permet de répartir avantageusement les efforts subis par les éléments de suspension dans les parois de suspension internes.

Selon un autre mode de réalisation, pouvant tout à fait être combiné au mode de réalisation mentionné ci-dessus, au moins l'une des parois de suspension internes est reliée à l'une des parois de suspension externes par l'intermédiaire d'au moins une paroi formant tube.

La paroi formant tube, préférentiel lement élastiquement déformable, permet de coupler élastiquement ladite paroi de suspension interne et ladite paroi de suspension externe, de manière à répartir les efforts subis par le dispositif de suspension dans les parois de suspension internes et externes, mais aussi à absorber une partie des efforts subis par ledit dispositif.

De manière préférentielle, la paroi formant tube est fixée à la paroi de suspension interne le long de la deuxième ligne de pliage, et est fixée à la paroi de suspension externe le long de la ligne de pliage de ladite paroi de suspension externe.

Grâce à cette conformation, le dispositif de suspension présente une meilleure réactivité vis-à-vis d'une variation de l'intensité de la charge verticale qui lui est appliquée. Avantageusement, les éléments de suspension sont inscrits dans un volume sphérique.

Cette forme avantageuse permet un débattement de la suspension plus important autour de l'axe vertical, tout en améliorant la solidité du dispositif selon l'invention. Avantageusement, les éléments de suspension présentent une structure en nid d'abeilles.

Grâce à la structure en nid d'abeille, le dispositif de suspension selon l'invention est léger tout en étant particulièrement solide. Aussi, grâce à cette géométrie particulière, les efforts subis par le dispositif de suspension sont répartis de manière homogène dans les différentes parois de suspension du dispositif.

Avantageusement, la partie inférieure comporte au moins un manchon pour la fixation à un tenon solidaire d'un cadre du sommier.

Avantageusement, la partie inférieure comporte en outre un logement supplémentaire pour recevoir l'extrémité d'une latte inférieure.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention comporte en outre un plateau d'appui pour un matelas fixé à la partie supérieure.

De préférence, le plateau d'appui comporte une paire d'ouïes permettant l'aération du couchage. Le plateau d'appui présente également une élasticité verticale améliorant le confort du couchage.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention comporte en outre un boitier de logement de lattes fixé à la partie supérieure du dispositif, de manière à loger les extrémités de lattes s'étendant selon une direction sensiblement orthogonale au deuxième plan de symétrie. L'invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de trois modes de réalisation indiqués à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 montre un premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon l'invention, représenté en vue de face avant, le dispositif comprenant boitier de logements pour lattes ;

- la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de suspension de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue latérale du dispositif de suspension de la figure 1 ;

- la figure 4 montre un deuxième mode de réalisation du dispositif de suspension selon l'invention, représenté en vue de face, la partie supérieure du dispositif comportant un plateau d'appui pour supporter un matelas ; - la figure 5 est une vue latérale du dispositif de suspension de la figure 4 sans le plateau d'appui ;

- la figure 6 est une vue en perspective du dispositif de suspension de la figure 4 comportant un plateau;

- la figure 7 est une vue en perspective d'une variante du deuxième mode de réalisation du dispositif de suspension de la figure 6 où le plateau d'appui est remplacé par un boitier de logement pour lattes ;

- la figure 8 est une vue de face d'un troisième mode de réalisation du dispositif de suspension selon l'invention, apte à être muni d'un plateau d'appui ou d'un boitier de logement pour lattes ;

- la figure 9 est une vue en perspective du dispositif de suspension de la figure 8 ; et

- la figure 10 est une vue en perspective du dispositif de suspension de la figure 8 muni du plateau d'appui. A l'aide des figures 1 à 3, on va tout d'abord décrire un premier mode de réalisation d'un dispositif de suspension monobloc 10 conforme à la présente invention.

Le dispositif de suspension 10 représenté sur les figures 1 à 3 est un embout de lattes qui est destiné à être fixé à un long pan d'un cadre de sommier de lattes (non représenté ici).

En se référant à la figure 1, on constate que le dispositif de suspension 10 comporte une partie supérieure 12 destinée à supporter un couchage. Dans l'exemple représenté ici, le dispositif de suspension 10 est muni d'un boitier de logement de lattes 14 comprenant deux logements 16,18 aptes à recevoir les extrémités de deux lattes (non représentées ici).

Au demeurant, on définit une direction longitudinale DL du dispositif de suspension comme étant celle perpendiculaire au premier plan de symétrie Pl, la direction longitudinale DL étant parallèle à la direction du long pan lorsque le dispositif de suspension formant embout y est fixé.

On définit également une direction transversale DT du dispositif de suspension 10 comme étant celle perpendiculaire au deuxième plan de symétrie P2, la direction transversale DT étant parallèle à la direction d'insertion des lattes dans les logements du boitier 14. La direction longitudinale DL est évidemment orthogonale à la direction transversale DT.

En lieu et place du boitier de logement 14, on peut aussi munir le dispositif de suspension 10 d'un plateau d'appui destiné à supporter un couchage, tel un matelas. Un tel plateau d'appui sera décrit ci-après en référence au deuxième mode de réalisation de l'invention.

Le dispositif de suspension 10 comporte en outre une partie inférieure 20 destinée à être fixée au sommier, de préférence mais non nécessairement à des tenons fixés au long pan du cadre du sommier.

Pour ce faire, la partie inférieure 20 est pourvue de moyens d'ancrage constitués par une paire de manchons 24, 26 destinés à être fixés aux tenons.

Comme on le voit sur les figures 1 et 2, la partie inférieure 20 comporte en outre un logement supplémentaire 27 pour une troisième latte (non représentée ici).

Par ailleurs, le dispositif de suspension 10 comporte en outre une partie intermédiaire 28 constituée par des éléments de suspension présentant un premier plan de symétrie Pl et un deuxième plan de symétrie P2, les plans de symétrie Pl, P2 étant orthogonaux.

Les éléments de suspension 30 comportent une paire de parois de suspension élastiques externes 32,34 qui sont sensiblement symétriques par rapport au premier plan de symétrie Pl.

En se référant à la figure 1, on voit bien que chacune des parois de suspension externes 32,34 présente une ligne courbe moyenne C s'étendant dans le deuxième plan de symétrie.

Par ailleurs, chacune des parois de suspension externes 32,34 présente une première extrémité 32a, 34a fixée à la partie supérieure 12, et une seconde extrémité 32b,34b fixée à la partie inférieure 20. Qui plus est, chacune des parois de suspension externes 32,34 est apte à se plier, lorsqu'une charge sensiblement verticale est appliquée au dispositif de suspension, selon une ligne de pliage Ll, L2 sensiblement orthogonale au deuxième plan de symétrie P2.

Pour ce faire, chacune des parois de suspension externes 32,34 comporte une portion coudée 36,38 définissant la ligne de pliage Ll, L2 correspondante.

Comme on le voit bien sur les figures 1 et 2, les portions coudées 36 et 38 s'ouvrent vers une intersection A des premier et deuxième plans de symétries Pl, P2. De préférence, la ligne de pliage Ll, L2 de chacune des parois de suspension externes 32,34 est située sensiblement à mi-distance des parties inférieure 20 et supérieure 12 du dispositif 10.

Chacune des portions coudées 36,38 comporte une paire de bras 36a, 36b, 38a, 38b, qui sont reliés entre eux par l'une de leurs extrémités d'une part, et aux parties inférieure 20 et supérieure 12 du dispositif de suspension 10 d'autre part.

Conformément à la présente invention, les éléments de suspension 30 du dispositif de suspension 10 comporte en outre une paire de parois de suspension élastiques internes 40, 42, qui sont symétriques par rapport au premier plan de symétrie Pl. A l'aide de la figure 2, on conçoit que les première et seconde parois de suspension internes 40,42 de ladite paire soient disposées dans un volume délimité par les parois de suspension externes 32,34.

Comme on le voit sur les figures 2 et 3, la largeur des parois de suspension internes 40,42 est sensiblement égale à la largeur des parois de suspension externes 32,34.

Par ailleurs, chacune des parois de suspension internes 40,42 présente une première extrémité 40a,42a fixée à la partie supérieure 12, et une seconde extrémité 40b,42b fixée à la partie inférieure 20.

Les secondes extrémités 40b,42b sont reliées entre elles par une membrane souple 41 s'étendant selon une direction longitudinale du dispositif 10.

Comme on le voit sur la figure 1, les premières extrémités 32a, 34a des parois de suspension externes 32,34, coïncident avec les premières extrémités 40a,42a des parois de suspension internes 40,42, grâce à quoi les parois de suspension externes 32,34 peuvent pousser verticalement les parois de suspension internes 40,42 lorsque le dispositif de suspension est chargé verticalement.

Chacune des parois de suspension internes 40,42 présente au moins une ligne courbe moyenne s'étendant dans le deuxième plan de symétrie P2. Dans cet exemple, la ligne courbe moyenne de la paroi de suspension interne 40 présente sensiblement la forme d'un « ∑ ».

De manière particulièrement avantageuse, chacune des parois de suspension internes 40,42 est apte à se plier selon trois lignes de pliage Ml, M2 et M3 distinctes, qui sont sensiblement orthogonales au deuxième plan de symétrie P2.

Pour ce faire, chacune des parois de suspension internes 40,42, considérée verticalement depuis la partie supérieure 12 vers la partie inférieure 20, comporte successivement des première, deuxième et troisième portions coudées référencées 401,402 et 403 (pour la première paroi de suspension interne 40) d'une part, et 421,422 et 423 (pour la seconde paroi de suspension interne 42) d'autre part, lesdites

portions coudées définissant respectivement les première, deuxième et troisième lignes de pliage Ml, M2, M3 d'une part, et les première, deuxième et troisième lignes de pliage Nl, N2 et N3 d'autre part.

Comme on le voit bien à l'aide des figures 1 et 2, pour chacune des parois internes 40,42, les première et troisième portions coudées 401,403,421,423 s'ouvrent vers l'intersection A des premier et deuxième plans de symétrie Pl, P2, tandis que la deuxième portion coudée 402,422 s'ouvre vers une direction opposée, à savoir vers la paroi de suspension externe la plus proche de ladite paroi interne. En outre, pour chacune des parois internes 40,42, la première portion coudée 401,421 présente deux bras référencés respectivement 401a,401b et 421a,421b qui sont sensiblement de même longueur, cette longueur étant considérée dans le deuxième plan de symétrie P2.

De manière similaire, la deuxième portion coudée 402 de la première paroi de suspension interne 40, comporte une paire de bras 402a,402b tandis que la troisième portion coudée 403 comporte une paire de bras 403a,403b. Aussi, la deuxième portion coudée 422 de la seconde paroi de suspension interne 42 comporte une paire de bras 422a,422b, tandis que la troisième portion coudée 423 comporte une paire de bras 423a,423b. On constate en l'espèce que les bras 401b et 402a sont identiques, tout comme les bras 403a et 402b, 421b et 422a, ainsi que 423a et 422b.

De préférence, pour chacune des parois de suspension internes 40,42, considérées dans le deuxième plan de symétrie P2, le dispositif de suspension 10 étant au repos, la distance D entre la première extrémité 40a de la paroi de suspension interne 40 et la deuxième ligne de pliage M 2 est sensiblement égale au double de la distance d mesurée entre la deuxième ligne de pliage M 2 et la seconde extrémité 40b de la paroi de suspension interne 40 ce rapport de distance contribue à la progressivité de la raideur comme on l'a déjà mentionné ci-dessus.

On va maintenant décrire plus en détail le principe de fonctionnement du dispositif de suspension 10 selon l'invention.

Lorsqu'une charge est appliquée sur la partie supérieure 12 du dispositif 10 selon une direction sensiblement verticale, les parois de suspension internes et externes plient le long de leurs lignes de pliage

respectives de sorte que la partie supérieure 12 tend à se rapprocher de la partie inférieure 20.

Qui plus est, lors du pliage du dispositif 10, les bras 36a et 38a des portions de suspension externes 36, 38 tendent les bras 401a, 421a des premières portions coudées 401,421, créant ainsi un couplage mécanique entre les portions de suspension internes et externes.

Lors du pliage du dispositif de suspension 10, les bras 401a, 401b, 421a,421b des premières portions coudées 401,421 tendent à s'empiler les uns sur les autres, ce qui a pour conséquence d'augmenter progressivement la raideur globale du dispositif de suspension 10.

Grâce à cette conformation avantageuse, les éléments de suspension 30 présentent une raideur progressive selon une direction verticale.

A l'aide des figures 4 à 7, on va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation du dispositif de suspension 100 selon l'invention.

Le dispositif de suspension 100 est destiné à être fixé à une latte souple du sommier afin de supporter un couchage, tel un matelas.

En se référant aux figures 4 et 6, on constate que le dispositif de suspension 100 comporte une partie supérieure 120 destinée à supporter un couchage (non représenté ici). Dans l'exemple représenté ici, le dispositif de suspension 100 est muni d'un plateau d'appui 140 pour supporter le couchage.

En lieu et place du plateau d'appui 140, on peut aussi munir le dispositif de suspension 100 d'un boitier de logement de lattes tel que décrit dans le premier mode de réalisation de l'invention, une telle configuration étant représentée à la figure 7.

Le dispositif de suspension 100 comporte en outre une partie inférieure 200 destinée à être fixée de préférence à une latte souple. Pour ce faire, la partie inférieure comporte notamment un crochet de fixation 210, mieux visible sur la figure 5.

Par ailleurs, le dispositif de suspension 100 comporte en outre une partie intermédiaire 280 constitués par des éléments de suspension 300 présentant un premier plan de symétrie Ql et un deuxième plan de symétrie Q2, les plans de symétrie Ql, Q2 étant orthogonaux.

Les éléments de suspension 300 comportent une paire de parois de suspension élastiques externes 320,340 qui sont sensiblement symétriques par rapport au premier plan de symétrie Ql.

En se référant à la figure 4, on voit que chacune des parois de suspension externes 320,340 présente une ligne courbe moyenne en forme de « C » s'étendant dans le deuxième plan de symétrie Q2.

Par ailleurs, chacune des parois de suspension externes 320,340 présente une première extrémité 320a, 340a fixée à la partie supérieure 120, et une seconde extrémité 320b,340b fixée à la partie inférieure 200.

En outre, lorsqu'une charge est appliquée verticalement au dispositif de suspension 100, chacune des parois de suspension externes 320,340 est apte à se plier, selon une ligne de pliage Ll, L2 sensiblement orthogonale au deuxième plan de symétrie Q2. Par ailleurs, la ligne de pliage Ll, L2 de chacune des parois de suspension externes 320,340 est disposée à mi-distance des parties inférieure 200 et supérieure 120 du dispositif de suspension 100.

Conformément à la présente invention, les éléments de suspension

300 du dispositif de suspension 100 comporte en outre au moins des première et seconde parois de suspension élastiques internes 500, 520 qui sont sensiblement symétriques par rapport au premier plan de symétrie Ql.

La première paroi de suspension élastique 500 comporte une première extrémité 500a reliée à la partie supérieure 120 du dispositif de suspension 100 et une seconde extrémité 500b reliée à sa partie inférieure 200. De manière similaire, la seconde paroi de suspension 520 comporte une première extrémité 520a reliée à la partie supérieure 120 et une seconde extrémité reliée à la partie inférieure 200.

A l'aide de la figure 4, on conçoit que chacune des parois de suspension internes 500,520 présente au moins une ligne courbe s'étendant dans le deuxième plan de symétrie Q2.

De manière particulièrement avantageuse, la paroi de suspension interne 500 est apte à se plier selon trois lignes de pliage Tl, T2, T3 distinctes, tandis que la paroi de suspension interne 520 est apte à se plier selon trois lignes de pliage Ul, U2, U3 distinctes.

Pour ce faire, chacune des parois de suspension internes 500,520, considérée verticalement depuis la partie supérieure 120 vers la partie inférieure 200, comporte successivement des première, deuxième et troisième portions coudées référencées 501,502 et 503 pour la paroi de suspension interne 500, et 521,522 et 523 pour la paroi de suspension interne 520, lesdites portions coudées définissant respectivement les première, deuxième et troisième lignes de pliage T1,T2,T3 d'une part, et les première, deuxième et troisième lignes de pliage Ul, U2,U3 d'autre part. Comme on le voit bien sur la figure 4, pour chacune des parois internes 500,520, les premières et troisièmes portions coudées 501,503,521,523 s'ouvrent vers la paroi de suspension externe la plus proche de ladite paroi interne, tandis que la deuxième portion coudée 502,522 s'ouvre vers une direction opposée, à savoir vers une intersection B des premier et deuxième plans de symétrie Ql et Q2.

Par ailleurs, les parois de suspensions internes 500,520 sont fixées entre elles le long de leurs premières Tl, Ul et troisièmes T3, U3 lignes de pliage.

De manière particulièrement avantageuse, chacune des parois de suspension internes 500,520 est reliée à la paroi de suspension externe la plus proche par l'intermédiaire d'une paroi formant tube 540,560 s'étendant selon une direction orthogonale au deuxième plan de symétrie

Q2.

Plus précisément, chaque paroi formant tube 540,560 est fixée à la paroi de suspension interne 500,520 le long de la deuxième ligne de pliage T2, U2, et est fixée à la paroi de suspension externe 320,340 correspondante le long de la ligne de pliage de ladite paroi de suspension externe 320,340.

Ainsi, les éléments de suspension 300 présentent avantageusement une structure en nid d'abeilles.

Par ailleurs, comme on le voit bien à l'aide des figures 4 et 7, les éléments de suspension 300 sont inscrits dans un volume sphérique.

La figure 6 montre le dispositif de suspension 100 équipé du plateau d'appui 140, tandis que la figure 7 montre le dispositif de suspension 100 équipé du boitier de logement de lattes 700.

Le plateau d'appui 140 présente une forme quadrangulaire. Il comprend deux bords latéraux longitudinaux opposés 142, 144 surélevés ainsi que deux bords transversaux opposés 146,148, également surélevés par rapport à une partie centrale 150 présentant un orifice circulaire dans lequel vient se fixer la partie supérieure 120 du dispositif de suspension.

De manière avantageuse, le plateau d'appui 140 présente également une paire d'ouïes 152,154 permettant l'aération du matelas.

De surcroît les bords latéraux 146,148, du fait de la présence des ouïes, présentent de manière avantageuse une élasticité verticale qui améliore encore la souplesse du dispositif de suspension 100 selon l'invention.

Comme on l'a déjà mentionné, un tel plateau peut être utilisé avec tous les modes de réalisation du dispositif de suspension. A l'aide des figures 8 à 10, on va maintenant décrire un troisième mode de réalisation d'un dispositif de suspension 1000 selon l'invention.

Ce dispositif de suspension 1000 est similaire à celui du deuxième mode de réalisation sauf pour ce qui concerne la structure des parois de suspension internes. On s'attachera donc à décrire les parois de suspension internes 1100, 1200 du dispositif de suspension 1000. Pour le reste, il convient de se reporter à la description du deuxième mode de réalisation qui précède.

Les parois de suspension élastiques internes 1100,1200 sont symétriques par rapport à un premier plan de symétrie Rl des éléments de suspension 1050 du dispositif 1000, chacune des parois de suspension internes 1100,1200 présentant une ligne courbe moyenne s'étendant dans un deuxième plan de symétrie R2 des éléments de suspension 1050 du dispositif 1000. Tout comme dans les premier et deuxième modes de réalisation, les plans de symétrie Rl et R2 sont orthogonaux.

En outre, la paroi de suspension interne 1100 est apte à se plier selon trois lignes de pliage Vl, V2, V3 distinctes, tandis que l'autre paroi de suspension interne 1200 est apte à se plier selon trois lignes de pliage

Wl, W2, W3 distinctes, ces lignes de pliage étant sensiblement orthogonales au deuxième plan de symétrie.

Contrairement au deuxième mode de réalisation, les parois internes ne sont pas reliées aux parois de suspension externes 1300,1400 par une paroi formant tube.

En revanche, les parois de suspension internes sont fixées entre elles par l'intermédiaire d'un manchon souple 1500 s'étendant selon une direction orthogonale au deuxième plan de symétrie.

Ce manchon souple 1500 permet de coupler mécaniquement les parois de suspension internes 1100,1200 de sorte que les efforts subis par le dispositif 1000 lorsqu'une charge verticale est appliquée sont avantageusement répartis dans la structure cylindrique du manchon 1500.

Conformément à l'invention, le dispositif de suspension 10,100,1000 est monobloc. De préférence, mais non exclusivement, il est moulé en une seule pièce et réalisé de préférence dans un matériau souple du type caoutchouc vulcanisé, polyuréthane souple, caoutchouc thermoplastique de dureté comprise de préférence entre 25 shore A et 70 shore D.

De préférence, le plateau d'appui et le boîtier du logement sont des éléments apportés structurellement distincts du dispositif de suspension, grâce à quoi il est possible de les interchanger. Au surplus, la progressivité de la raideur du dispositif de suspension peut encore être améliorée en prévoyant une épaisseur croissante des parois de suspension internes et/ou externes, étant entendu que la croissance de l'épaisseur est considérée depuis la partie supérieure vers la partie inférieure du dispositif de suspension selon l'invention. La figure 1 montre que les bras 403a,403b,423a,423b des troisièmes portions coudées 403,423 des première et seconde parois de suspension 40,42 sont plus épaisses que les bras 401a,401b,421a,421b des premières portions coudées 401,421.

Aussi, pour chaque portion coudée, 401,402,403,421,422,423, le bras le plus proche de la partie supérieure 12 du dispositif de suspension est plus épaisse que le bras le plus proche de la partie inférieure 20.