US3324665A | 1967-06-13 | |||
GB1382054A | 1975-01-29 | |||
US4402633A | 1983-09-06 | |||
US3343313A | 1967-09-26 | |||
FR2218375A1 | 1974-09-13 | |||
US3936924A | 1976-02-10 |
Des plus petites plantes, aux arbres géants, il n'est de meilleurs scellements. L'idéal, donc, pour fixer un objet au sol, ou dans une paroi est de lui offrir des"racines", que ce soit pour un poteau, un piquet, un plancher, ou tout autre chose.
L'Invention consiste en un procédé capable de produire ces"racines".
Pratique et Viable, ce procédé d'enracinement est simple, efficace, économique et pratiquement instantané (ou, au moins, extrmement rapide). Il consiste à enfoncer, préalablement une douille creuse 4 (FIG. 1), remplie (avant ou après suivant le moyen de fonçage), avec une matière 7 (FIG. 2), provisoirement fluide.
La douille 4 est percée de multiples orifices : trous ronds 3, fentes 2, ou les deux, (FIG. 2). On expulse la matière par un quelconque moyen de pression 8 au travers des orifices qui la transforment en"racines"6 ou en"strates"5, avant qu'elle ne se fige, ou se solidifie, ou se polymérise, suivant le choix de ladite matière utilisée (FIG. 2).
Les fentes 2 (FIG. 2), étant de préférence perpendiculaires à l'axe longitudinal de la douille, afin que les"strates"5 offrent à cette dernière la meilleur résistance à l'arrachement.
La section de la douille 4 carrée, ronde, triangulaire, ou tout autre forme, importe peu : l'essentiel est que l'on puisse y introduire un élément qui exercera, en se déplaçant du haut en bas de ladite douille 4, une pression interne comme un piston ou une seringue.
L'élément/piston Pi peut tre, dans certains cas, fixé à la base d'un poteau ou piquet Pt, ou encore faire partie intégrante (FIG. 3), de la chose à sceller (FIG. 3). Il faut choisir pour l'élément/piston Pi, une qualité de matériau qui"colle"à la matière des futures racines, si cet élément est destiné à rester dans la douille, ou, au contraire, qu'il ne colle pas du tout, afin de réutiliser à nouveau ledit élément.
Le choix des matériaux pour l'élément/piston Pi est donc fonction de : 1°-l'objet à sceller, 2°-de l'abandon de l'élément/piston Pi dans la douille, 30-de la ré-utilisation de l'élément/piston Pi qui pourrait n'tre qu'un MARTYRE, (pièce sur laquelle on exerce des percussions), 4°-de la matière des futures racines 6.
Cette douille 4 peut tre dotée à sa partie supérieure d'une collerette 1 (FIG. 2), qui fera appui ou limiteur de profondeur et système anti-torsion lorsque ladite douille 4 sera complètement enfoncée.
La douille 4 est immobilisée, après son enfoncement, par des griffes 18 et 18' (FIG. 6) qui la maintiennent par. sa collerette 1 (FIG. 6), ou par une plaque en deux pièces 13 (FIG.
4), qui prend ladite douille 4 entre ces dernières. Plaques, qui peuvent par un embouti central, maintenir la douille quelques centimètres au dessous du niveau du sol, ou de la surface ou est enfoncée ladite douille 4. On maintent la douille 4 dans sa position pour qu'elle ne soit pas déplacée ou enfoncée au-delà de la profondeur souhaitée. Position qui, sans son immobilisation, pourrait tre modifiée par la pression qui va tre exercée à l'intérieur de la douille 4 par le piston Pi. Pression qui expulsera, par les trous 3 et fentes 2 de la douille 4, la matière 7 qui deviendra des"racines"6 en se répandant dans les interstices des pierres, graviers, fissures, cavités, trous de vers, galeries d'insectes, etc,
et en particulier dans le sable. Plus la pression exercée sur la matière sera forte, plus les racines 6 s'étendront. Cette pression peut-tre obtenue de différentes façons : - par simple poussée mécanique, directement dans la douille 4, avec un vérin par exemple, - par vissage du piston 15 (FIG. 5), dans la douille 4, auquel cas cette dernière pourrait tre dotée d'ailettes 16 (FIG. 5), pour l'empcher de tourner, si les griffes ne sont pas suffisantes, -- par percussion (FIG. 7A à 7D) mécanique ou manuelle, avec un martyre 8 (FIG.
7A), faisant office de piston. Cette solution, probablement la meilleure, facilitera la propagation de la matière dont la pénétration dans l'environnement de la douille se trouvera proportionnellement accrue par la violence des chocs.
Pour la matière 7 (FIG. 2), qui doit devenir des racines, on évitera les produits qui deviennent cassants, pour ne pas tre brisés lorsque lesdites racines seront figées ou polymérisées. Une certaine souplesse, mme faible, est donc recommandée.
Cette matière peut tre : - du plastique fondu, pas trop liquide, à température moyenne, comme certains vinyles (environ 100°), qui se figera en terre, en fin de pression. Cette matière sera entretenue fondue, en chantier, soit par bain, soit directement dans les douilles qui seront disposées dans une sorte de bain marie, ou chauffées électriquement par des résistances, de la colle, assez épaisse qui se solidifiera à la fin de la pression dans la douille.
--de la colle pas trop liquide, en deux parties (plastique et durcisseur, ou catalyseur) qui se solidifieront également en fin de pression. Cette dernière méthode permet de doser le minutage de prise avec beaucoup de précision.
Dans tous les cas, on a un choix très étendu et l'on doit rester maître de la durée de prise de la matière, qui suit de près la poussée du piston dans la douille. Toutes ces solutions sont, en générale peu onéreuses, comme certaines matières utilisées pour les chevilles chimiques murales, ou le goudron du bitume.
Les racines 6, au sortir des trous 3 de la douille 4, seront, au moins au départ, de forme cylindrique, alors qu'au sortir des fentes 2, elles seront plutôt en strates 5 (FIG. 2), permettant ainsi à ladite douille de mieux résister à l'arrachement.
La résistance générale de ces scellements devra correspondre, en principe à la masse du volume de l'environnement concerné autour de la douille 4, qui sera prisonnière de l'envahissement des racines 6.
Les fentes 2 ou trous 3, ou encore les deux formes conjointes d'orifices, devront tre plus nombreux vers la base de la douille 4, car c'est à la base que les racines 6 doivent tre disposées au mieux pour avoir un maximum d'efficacité.
On peut prévoir, dans certains cas, des douilles 4 très profondes, avec des racines 6 uniquement à la base. Par exemple, ce procédé de scellement allié à une clôture basse, sera particulièrement efficace pour fixer des dunes de sable, et empcher, sinon retarder le déplacement de ces dernières par le vent ou l'érosion. <BR> <BR> <P>PROCESSUS D'UTILISATION DU PROCEDE, A TITRE D'EXEMPLE,<BR> POUR LE SCELLEMENT D'UN PIQUET EN SOL DUR (FIG. 7B) On utilisera un outil 25 (FIG. 7C), sous forme de broches avec masse coulissante 26 pour les percussions, (ou un marteau-piqueur muni d'une broche) la douille 4 (FIG. 7B), est ouverte à sa base pour le passage de la pointe de la broche 25 (FIG. 7C).
Cette dernière fera le passage de la douille tout en empchant que ladite douille 4 soit endommagée, surtout lorsqu'il s'agit d'un sol pierreux ou rocailleux. Si la broche reste coincée, en fin de fonçage, on se servira d'une longue pince Monseigneur 27 (FIG. 7A),
qui prendra appui sur la collerette de la broche 1 (FIG. 7A), pour dégager l'outil. Une fois<BR> la douille 4 en place, on l'immobilise par sa collerette 1, et l'on introduit un"bouchon"<BR> approprié 24 (FIG. 7D), pour obturer le bas de la douille 4, là où passait la pointe de la<BR> broche. Ce bouchon 24 comble en mme temps l'espace sous la douille 4, qui a été creusé par la pointe de la broche 29 (FIG. 7C). Ce bouchon 24 sera percé d'un ou plusieurs trous 24' (FIG. 7D), pour laisser l'air passer, lors de sa mise en place et éventuellement, pour laisser passer également quelques futures racines. On remplit la douille 4 de la matière 7 des futures racines, (plastique fondu, ou colle, ou matière polymérisable, ou...) et on expulse cette matière 7 avec l'élément faisant piston Pi, (élément qui peut faire partie du piquet à sceller). La matière 7 s'échappant par les fentes 2 ou trous 3, devient racines et strates. On retire l'élément piston Pi s'il ne fait pas parti du piquet et l'on introduit ce dernier qui peut se coller avec le reliquat de matière qui reste au fond de la douille, ou tre enfoncé en force.
SCELLEMENT D'UN PIQUET EN SOL TENDRE Le principe est pratiquement le mme que précédemment, sauf que la douille 4 est enfoncée telle quelle, par sa propre rigidité, sans broche, éventuellement poussée mécaniquement par un vérin 21 (FIG. 8), ou tout autre moyen. La douille 4 qui n'est pas traversée par une broche aura sa base bouchée d'origine, comme dans la FIG. 7D, et mme remplie de la matière des futures racines, avant enfoncement. Ensuite, toujours avec un vérin, ou un martyre, ou avec la base du piquet s'il est équipé pour, on expulse la matière etc..
Des stries ou des rainures, ou carrément des creux, sont prévus sur la surface des éléments/piston Pi, pour que les racines restent en contact avec l'intérieur de la douille, et maintiennent cette dernière.
On peut utiliser un système simple, dans certains cas, à pédale (FIG. 9) pour le fonçage ou pour expulser la matière. Ce système est employé pour les blocages de porte, ou encore dans les pistolets à colle : il s'agit d'une petite lame en biais 32 (FIG. 9) qui entraîne une tige 31 à chaque poussée sur la pédale. Système parfaitement adaptable.
Pour expulser la matière des futures racines, on peut utiliser une seringue SG, déjà<BR> évoquée, ou mme un simple pistolet à colle. Par ces instruments on procède par injections racine par racine, strate par strate, au travers d'une sorte de coupelle Clé (FIG. 10), enterrée près du sol, beaucoup plus ouverte qu'une douille.
Il est évident que l'on peut expulser la matière des futures racines autrement que par un élément/piston, par exemple avec un gaz ou de l'air comprimé, après avoir obstrué le haut de la douille, soit par un vissage soit en se servant de la collerette qui sera renforcée.
Pour certains scellements, on pourra mme utiliser, après fonçage, un procédé plus percutant tel une cartouche ou une mini explosion, toujours en bouchant le haut de la douille. La pression sera violente, mais efficace et immédiate.
A UTILISER AVEC PRECAUTIONS.
Dans tous les cas, il faut s'assurer de ne pas avoir de canalisations à proximité, (telles les égouts, I'eau, l'électricité, le téléphone, etc..) surtout près des agglomérations.
. Une méthode encore plus radicale est d'utiliser, toujours après fonçage, une douille longue 37 (FIG. 11), toujours bouchée en haut, dont la base est pré-découpée en lamelles 38, par des fentes longitudinales, profondes, jusqu'à la pointe de la base. Ces lamelles se<BR> détacheront les unes des autres sous l'effet de l'explosion d'une charge légère d'un produit détonant. Les lamelles 38 s'écartant de la douille (FIG.. 12) deviennent des Ersatz de "racines". On peut compléter la tenue de l'ensemble en comblant l'espace laissé par l'explosion 39 (FIG. 12), à la base de la douille, par un fluide qui se solidifierait, tel du béton par exemple.
Revendications 1. Dispositif de scellement d'un objet tubulaire enfoncé dans un support par expulsion dans ce support d'une matière initialement contenue dans l'objet caractérisé, cette expulsion s'effectuant au travers d'orifices initialement prévus dans l'objet, caractérisé en ce qu'il comprend, pour assurer l'expulsion dudit fluide, un piston monté coulissant dans l'objet, ainsi que des moyens d'actionnement du piston depuis l'extérieur de la douille.
2. Dispositif de scellement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la susdite matière consiste en un fluide solidifiable.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le susdit objet consiste en une douille apte à tre enfoncée dans ce support par percussion, par un marteau-piqueur ou par une broche à masse coulissante.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la douille est ouverte à sa base pour permettre son fonçage au moyen d'une broche et en ce qu'il comprend un bouchon pour assurer l'obturation de la douille après fonçage.
5. Dispositif selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la douille comprend, dans sa partie haute, une collerette (1) pouvant servir d'appui ou de limiteur de profondeur.
6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le susdit fluide consiste en une colle, en du plastique fondu ou en une résine bi-composants.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le piston est extractible de manière à pouvoir resservir plusieurs fois.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'après explusion du fluide, le piston reste collé dans l'objet par ladite matière.
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le susdit objet tubulaire sert à assurer un scellement et en ce que le susdit piston fait partie intégrante de l'objet à sceller.
10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, l'actionnement du piston est assuré par percussion directement ou par l'intermédiaire d'un martyre, par un verrin, par vissage ou mme à l'aide d'une pédale.
11. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface du susdit piston est striée ou présente des creux dans lesquels peut pénétrer le susdit fluide.
12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant d'engendrer une explosion à l'intérieur de l'objet tubulaire.
13. Dispositif selon l'une des renvendications précédentes, caractérisé en ce que, dans sa partie inférieure, le susdit objet est prédécoupé en lamelles pouvant se séparer en formant des racines.
14. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la susdite matière consiste en une matière plastique fondue à l'intérieur de l'objet tubulaire grâce à des résistances électriques.