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Title:
SYRINGES FOR ADMINISTERING PASTY OR SEMI-SOLID FORMULATIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/016829
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a syringe for parenteral injection of a semi-solid formulation, comprising a hollow element (1) forming a reservoir for the semi-solid product to be injected between a plunger and a needle (3) hub (4) urged in contact with the said reservoir (1) end, such that the plunger (2) comes into direct contact with said hub (4) when the dose contained in said reservoir-forming element has been injected, said element forming a reservoir (1) and said needle (3) are maintained mutually interlocked at said hub through a mount or case (5, 7) receiving said element forming a reservoir (1).

Inventors:
CHERIF CHEIKH ROLAND (FR)
AUBERT CHRISTOPHE (ES)
Application Number:
PCT/FR1999/002218
Publication Date:
March 30, 2000
Filing Date:
September 17, 1999
Export Citation:
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Assignee:
DELAB (FR)
CHERIF CHEIKH ROLAND (FR)
AUBERT CHRISTOPHE (ES)
International Classes:
A61C5/04; A61C5/50; A61M5/00; A61M5/178; A61M5/31; A61M5/20; A61M5/315; A61M5/32; A61M25/06; (IPC1-7): A61M5/31; A61M5/315; A61M5/178; A61C5/04; A61M5/00
Domestic Patent References:
WO1994007554A11994-04-14
Foreign References:
US3921864A1975-11-25
EP0845275A21998-06-03
US4758234A1988-07-19
US4024865A1977-05-24
EP0397977A21990-11-22
EP0824932A21998-02-25
US5290254A1994-03-01
US4121587A1978-10-24
US5603701A1997-02-18
US5595760A1997-01-21
FR2749169A11997-12-05
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 004, no. 113 (C - 021) 13 August 1980 (1980-08-13)
Attorney, Agent or Firm:
Moncheny, Michel (place d'Estienne d'Orves Paris Cedex 09, FR)
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Claims:
1. <BR> <BR> <P> O.<BR> <P> Seringue destinée à l'injection parentérale d'une fromulation<BR> <BR> <BR> semilic, r an ier cr a fr rsr, r siar<BR> <BR> <BR> <BR>.
2. ri ii in nr'.. i it se e ) °u aiguille (3) venant en contact avec une extrémité dudit réservoir (1), de façon <BR> <BR> <BR> ru i i vvin e crtc ciirat ue iii b a f e l'injection de la dose contenue dans ledit élément formant, réservoir, ledit <BR> <BR> <BR> el rrns rir ( ; i dit iuiile () a iis, riir 'ao de l'autre au niveau de ladite embase par une armature ou boîtier (5, 7) recevant ledit élément formant réservoir (1).
3. Seringue selon la revendication 1 préremplie d'une dose à délivrer entièrement.
4. selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que 1'embase 4) est introduite dans une extrémité du réservoir (1).
5. selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée <BR> <BR> <BR> e : c g ; idi s ? . ut cc ii ; (5 ; j irraz 'alop peripiq entoure, avec un jeu faible ou pratiquement nul, la surface extérieure dudit élément formant réservoir (1).
6. Seringue selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit rn vPvi , s ciirri 6 irtii ruille °arEs : ar d'un corps creux (5) constitué par ladite armature ou boîtier, qui assure la protection et ia résistance mécanique, notamment s ! a pression, de iadite seringue.
7. selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit réservoir cylindrique (1) est un tube creux rectiiigne de diamètres interne et externe constants.
8. Seringue selon la revendication 6, caractérisé en ce que le diamètre interne du réservoir (1) est proche ou même égal à celui de la lumière interne de raiguiiie (3) qui porolonge le réservoir.
9. Seringue selon des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l'on prévoit vers l'extrémité du @ réservoir (1) recevant l'aiguille, un rétrécissement régulier conique ou en forme d'entonnoir. Serinque selon l'une des revendications 1 à 8. caractérisée<BR> en rune des revendications 1 à 8, caractensee<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> Indue<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> en ce que le diamètre interne de l'aiguille (3) est compris entre 0,2 et 1,2 à 1,5 mm,<BR> en ce que le diamètre interne du réservoir (1), et done le diamètre du piston (2) de seringue, est compris entre 0,2 et 5 mm. <BR> <BR> <BR> a . a 3'° ! l' Pc's : a 3ca ; o v ; 's e e '<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> course , 3'°" 'i cs, longueur maxi'tf'"a : ;. : ("aG ; ia o, q" des volumes 1 et jusqu'a 500 p1 ou ou ml.
10. 11 Seringue selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisée en ce que le diamètre externe du réservoir (1) est standardisé. a^"eZS"", ls" ' , c qui permet de p v$' es di, l", d, ;"'B feY'i'9. °°° a Iti"rnes.
11. Seringue à réservoir tubulaire selon l'une des <BR> <BR> <BR> revendications 6 à 11, dans laquelle le réserovir (1) est cfonstitué de deux tubes<BR> (1, 32) disposée l'un dans l'autre de façon à accroître la résistance à la pression<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> interne.<BR> interne.
12. Seringue à réservoir tubulaire selon l'une des revendications 6 à 11, dans laquelle le réserovir tubulaire (1) est constituté de deux ou plusieurs tubes (27, 28) disposée l'un derrière l'autre et maintenus dans cette position par le boîtier, notamment pour faciliter la formation de seringues permettant radministration de voiumes différents. Seringue selon l'une des revendications 1 & 13, caractérisée en ce que le bottier (5, 7) est constitué de deux éléments dont l'un (5) 5) forme un corps creux dans lequel est introudit l'élément formant réservoir et dont l'autre (7) referme le corps creux et emprisonne le réservoir, l'un des i ' lisnt s u r sne tige de piston (9), et l'autre une ouverture pour le passage de l'aiguille (3). 15~ selon la revendication 14, caractérisée en ce que l'ouverture dudit second élément de boîtier (7) forme un guide pour une tige de piston 40n de diamètre sensiblement égal au diamètre interne du réservoir.
13. 16 Seringue lon la revendication 15, caractérisée en ce que le second élément (7) comporte des moyens de préhension ou appuiedogits Seringue selon l'une des revendications 1 caractérisée en ce que des moyens sont agencés, sur ledit premier ou second élément (5, 7) afin de démultiplier la force d'injection ou de rempiacer la force manueiie par un moyen d'assistance mécanique ou motrice ou tout suice moyen moteur, motuer, notamment à gaz, à ressort ou électrornécanique.
14. 18 Seringue salon la revendication 17, caractérisée en ce que l'ouverture dans ledit second élément (13) est filetée pour coopérer avec un filetage (15) présenté par ! a tige de piston pour permettre un dépècement hélicoïdal de ladite tige.
15. 13 guq selon la revendication 17, caractérisée en ce que <BR> <BR> <BR> 1 orc en {°i3 pri lg e ; iq iqei vs une douille intérieurement filetée (17) et présentant une tige de piston centrale (18).
16. 20 Seringue selon l'une des revendications 1 caractérisée en ce que l'assemblage dudit élément formant réservoir (1), avec l'aiguille (3), au niveau d'une embase d'aiguille (4), est réalisé sans collage, ni ripage, ni autre moyen d'assemblage positif, en assurant I'assemblage et le résistance aux forces tendant à désassembler ses pièces, par l'intermédiaire dudit boîtier (5, 7), ledit boîtier étant agencé pour empêher un éartment axial du réservoir (1) et de itaiguille (33.
17. 21 Seringue selon l'une des revendications 1 caractérisée en ce que le piston (2), qui peut etrs soiidaire ou non d'une tige de piston (9, 15, 18), présente une forme qui permet de minimiser la résistance à l'écoulement et qui s'adapte à l'embase (4) de l'aiguille ou à l'extrémité du réservoir du côté de l'aiguille de façon à laisser un volume inutilisé aussi faible que possible lorsque le piston (2) est arrivé dans sa position de fin d'injection.
18. 22 selon l'une des revendications 1 è 21, apaprtenant à un ensemble de seringues ayant un diamètre constant et une longueur constante du tube réservooir (1) permettant d'utiliser un même boîtier (5, 7) pour des réservoirs prévus pour toute la gamme de doses de formulation.
19. 23 Seringue selon l'une des revendications 1 à 22 caractérisée en ce que l'embase (4) de l'aiguille et le piston (2) sont réalisés dans le même maériau, notamment en acier inoxydable.
20. 24 Seringue selon l'une des revendicatios 1 à 23, caractérisée en ce que, opour éviter le risque d'injection dans un vaissseau, la <BR> <BR> <BR> sga crrc r ; 7, . 3 prif » r u éventuel remontée de sang en provenance d'un vaisseau, et ceci, sans avoir à tirer sur le piston. Seringue selon la revendication 24, caractérisée par une <BR> <BR> <BR> aigiii c, prert r rncv dv sa piilarii L zone ouverte à l'extérieur.
21. 26 Seringue selon l'une des revendications 1 à 25, caractérisée en ce qu'elle présente un passage, comprenant une zone visible (46, 49) par l'opérateur, en communication, avec la lumière interne de l'aiguille, <BR> <BR> <BR> prr ev i rair, p, r rsi ;, pilli oa eic, sa en cas de pénétration de l'aiguille dans une lumière vasculaire.
22. 27 Seringue selon la revendication 26, caractérisée en ce que, dans le cas soit le sang doit remonter par capillarité, on prévoit que la lumière I'lP., i'P'7 '. ., 31, lil'.''^r$ Pl UCYId"i°'il. lYil. ^..'dlt : ti"'3 , J$° ..". IP'1C) 1'i3"'e.' ; vYl'i.. f'. .. 3i Li trajet (46, 48, 49) assurant une perte de charge telle qu'un passage de l'aire est permis, celui, de sang limité, mais que tout passage substantiel de formulation semisoiide ne puisse avoir lieu. Seringue selon l'une des revendications 26 caractérisée en ce que le passage pour le sang depuis l'aiguille (3) passe par le réservoir (1) et compors un trajet allongé (46) de perte de charge.
23. 29 Seringue selon la revendication 28, caractérisée en ce que ledit trajet allongé (46) est compris entre un filetage ou rainure sur l'embase (4) de l'aijuille et une surface complémentaire dans la paroi transparente du réservoir (1), ou réciproquement ce filetage (46) étant en communication, par son extrémité, directement ou par l'intermédiaire d'une zone de visualisaton, avec !'atmosphere extérieure par un trou (48) de petit diamètre.
24. 30 Seringue selon la revendication 26, caractérisée en ce que intérieur de I'aiguille et du réservoir est maintenu sous dépression de sorte qu'une remontée de sang aboutira, par différence de pression, dans une zone de visualisation. s : C J'li.) 3 C ralLlrruS, 'J lJ 1 r ri comporte une zone de visualisation sans communication avec l'atmosphère.
25. 32 Seringue selon l'une des revendications 1 à 31, caractérisée en ce que l'aiguille est recouverte par un capuchon (52), on emballage (54) ou autre protection flexible qui l'isole de l'extérieur et qui sera transpercé par l'aiguille au moment de l'injection, ce capuchon, emballage ou protection étant rétractable, déformable ou repliable pour s'effacer pendant la pénétration de l'aiguille, et autoriser la pénétration de la totalité ou de la majorité de la longueur de l'aiguille.
26. 33 selon la revendication 32, caractérisée en ce que l'intérieur de la seringue est sous vide.
27. 34 Seringue selon lune des revendications 32 et 33, caractérisée en ce que ledit emballae est constitué d'un tube (52), ou d'un sachet (54) en matière plastique scellé autour de l'aiguille (3) ou sur celleci.
28. 35 Seringue selon la revendication 34, caractérisée en ce que ledit emballage (52), qui isole complètement l'aiguille (3) de l'extérieur est scellé à !'extrémité de i'aiguille, notamment par thermosoudage, de façon à obturer totaiement l'extrémité de l'aiguille à la manière d'un bouchon.
29. 36 Seringue selon la revendication 32 dans iaquelie on voit une éventuelle remontée de sang, remontant par capillarité, caractérisée en ce que le trou reliant le passage à perte de charge à l'ambiance extérieure débouche, en fait, à j'intérieur de cet emballage, de sorte qu'aucune communication n'existe entre une atmosphère non stériie et l'intérieur de l'aiguille.
30. 37 Seringue selon l'une des revendications 32 caractérisée en ce que ledit capuchon, emballage ou protection est fixée à l'extrémité antérieure du réservoir (1).
31. 38 Seringue selon l'une des revendications 1 à 37, caracttérisée en ce que le préremplissage est tel que le volume de formulation occupe la totalité de l'espace entre le piston et I'aiguille sans qu' soit nécessaire de purger la seringue avant l'injection.
32. 39 Seringue selon !'une des revendications 1 s 38, caractérisée en ce que le piston (2) n'est pas solidaire de la tige de piston et e repoussé par celleci en direction d'injection.
33. 40 Seringue selon l'une des revendications 1 à 39, caractérisée en ce qu'un joint d'étanchéité est interposé entre l'embase (4) de l'aiguille et le réservoir (1), our être serré lors de leur montage dans l'armature ou bottier (5, 7).
34. 41 Seringue selon l'une des revendications 1 caractérisée en ce qu'un joint d'étanchéité (8) est entreposé entre le réservoir (1) et le borner (5, 7) pour empêcher une communication avec un interstice situé entre le réservoir et le boîtier (5,7). Procédé Procédé remplissage d'une seringue selon l'une des revendications 1 à 41 dans lequel une buse de remplissage est connectée au niveau liveau dudit tube ou réservoir (1), bouchée par ledit piston (2) ou par un septum et dans lequel ledit piston (2) est déplacé par le remplissage de la formulation, ledit tube étant ensuite bouché par ladite embase (4) de l'aiguille.
35. 43 de remplissage selon la revendication 42 dans lequel ledit tube est préalabement conditionné dans un emballage et dans lequel il est bouché par introduction dans le corps creux dudit boîtier contenant l'aiguille et porteur du capuchon, le tout à l'intérieur d'un second emballage.
Description:
SERINGUES POUR L'ADMINISTRATION DE FORMULATIONS PATEUSES OU SEMI-SOLIDES Le tention e trait à l'administrationparentérale, ii olctio G''. t, de f'. °sY ion ; dil !'t ; ! u Li', le 33' 3" r9.i! l3, comme les formin F . , 1 ° I. av : ts, mais pâteuses ou très visqueuses, et désignées ci-après comme des fromulations semi-solides.

11 existe de nombreuses variantes de seringues à parentérale de liquides au moyen d'une aiguoille pour l'injection parentérle. Ces seringues ne sont pratiquement pas utilisables pour l'administration parentérale de formulations semi-solides.

On connaît également divers dispositifs d'administration par voie pareniéraie de formulations solides telles que des implants, utilisant trocarts de diamètres relativement importants, associés à des moyens d'expuision permettant de faire sortir la formulation du trocart, par exemple par retrait de celui-ci. D'autres d'administration utilisent des cathéters.

On connaît égaiement des seringues destinées s l'administration de produits pâteux en dentisterie, permettant le dépôt de ciments ou autres matériaux dans les cavités dentaires. Des exemples de telles seringues sont décrits dans les brevets US 4 121 587 et 4 603 701 qui prévoient un corps de seringue dans laqueile se déplace un piston pour expulser la masse pâteuse à travers une aiguille, en utilisant des moyens de déplacement du piston à base d'une tige filetée traversant un filetage immobile complémentaire, pour assurer une démultiplicatione la force nécessaire pour l'expulsion de la masse pâteuse. Ces seringues ne sont cependant pas aptes à une injection parentérale convenable et présentent une complexité importante, qu'elles soient spécialement conçues dans toutes leurs parties ou bien qu'elles présentent des éléments agencés pour être utillisées avec des corps de seringue classiguq, ce qui fait qu'elles se prêtent mal à une utilisation mulitple et notamment sous forme de seringue ou de carpule jetable ou non réutilisable.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients et de fournir des seringues permettant l'injection manuelle ou automatique d'une formulation semi-solide ou pâteuse, de préférnce sous un volume généralement faible, 1 ml et notamment inférieur à 1 ml ou 0, 5 ml et jusqu'à quelques microlitres.

Un autre ojbectif de l'invention est de faciliter l'administration de formulations galéniques semi-solides, y compris de formulations à relargage contrôlé, lé, telles que décrites notamment dans le brevet Us n° 5 595 760.

Un autre objectif de l'invention est de réaiiser des seringues permettant l'injection, selon les voies traditionnelles, de telles formulations, par exemple par voie sous-cutanée, intradermique, ou intramusculaire avec une grande précision aussi bien de ! a dose effectivement délivrée que de la position du site de dépôt.

Un autre objectif de l'invention est de permettre ta délivrance, par la de formulations semi-solides grâce à des moyens d'assistance ou de démultiplication des forces.

Un autre objectif de t'invention est de réaliser ces seringues sous une forme extrêmement simple permettant une production massive à un coût très réduit.

Un autre objectif de l'invention est de permatire un préchargement extrêmement facile de la formulation semi-solide destinée à être administrée.

Un autre objectif de l'invention est de réaliser des ensembles de seringue qui permettent l'administration parentérale de volumes différents ou variables de formulation en diminuant le plus possible la nécessité de réaliser des éléments spécifiques à chaque voiume de formutation.

Un autre objectif encore de l'invention est de réaliser des seringues en utilisant des matériaux ordinaires bien connus et généralement utiiisés pour l'administration parentérale de médicaments, teis que du verre, du métal ou des matières plastiques telles que polyéthylène ou polypropylène, tout en assurant une résistance aux forces importantes qui doivent être dépfcyées pour l'éjecton de la formulation pâteuse à travers une aiguille de petit diamètre.

Un autre objectif de l'invention est de réaiiser des seringues pour l'administration de produits semi-solides, permettant à l'opérateur de vérifier que l'extrémité de l'aiguille n'a pas pénétré dans une lumière vasculaire.

Un autre objectif encore de invention est de réatiser des seringues, notamment pur l'administration de formulations semi-solides, permettant d'assurer la stérilité de l'aiguille jusqu'au moment même de l'iniection.

Certains ou la a totalité de ces objectifs peuvent être atteints par les différents formes de réalisation e l'invention.

Dans une première forme de réaiisation, l'invention a pour objet une seringue, de préférence préremplie d'une dose à délivrer entièrement, destinée à l'injection parentérale d'une formulation semi-solide, comprenant un élément creux formant réservoir, pour contenir ia préparation semi-sotide à injecter entre un piston et une embase d'une aiguille venant en contact avec une extrémité dudit élément formant réservoir, par exemple en étant introduite par une extrémité dans ledit réservoir, de façon que le piston parvienne en contact direct avec iadite embase à ! a fin de l'injection de ta dose contenue dans ledit élément formant réservoir, iedit élément formant réservoir et ladite aiguille étant maintenus solidaires l'un de l'autre au niveau de ladite embase par une armature ou bottier recevant ledit élément formant réservoir.

De façon préférée iadite armature ou bottier formant i'enveioppe périphérique entoure, avec jeu faible ou pratiquement nul, la surface extérieure dudit élément formant réservoir, de sorte que ce dernier peut être fabriqué avec une paroi mince et/ou en un matériau peu résistant, sans être dét6érioré par la pression élevée susceptible de se dévleopper lors de l'irijection et de la mise en compression de la formulation semi-solide.

De préférence oedit élément, ci-après désigné réservoir, cylindrique et introduit et verroui à l'intérieur d'un corps creux constitué par ladite armature ou bottier. Ainsi c'est le boîtier qui assure la protection et la résistance mécanique notamment à la pression de iadite seringue.

Dans une forme de réalisation particulièrement préférée Jedit réservoir cylindrique peut être un tube creux rectiligne de diamètres interne et externe constants.

On préfère aiors que le diamètre interne du réservoir soit proche ou même même à celui de de la lumière interne de l'aiguilie qui prolonge le réservoir.

Dans le cas où le diamètre interne du réservoir est supérieur à celui de la lurnière de l'aiguille, on prévoit avantageusement, vers l'extrémité du réservoir recevant l'aiguille, un rétrécissement régulie conique ou en forme d'entonnoir.

L'angle de conicité sera, par exemple, inférieur à 120°.

D'une façon générale on préfère que le résevoir cylindrique de la seringue, qui contient la formulation pâteuse à injecter, ait un diamètre aussi faible que possible en fonction du volume nécessarie.

Selon la viscosité de la formulataon . rig, arn, e cirt ; r 8"iguiil rrri ert 3, t 1, 2 à 1, 5 mrm De préférence le diamètre interne du réservoir, et donc le diamètre du piston de seringue, variera également entre 0, 2 et 5 mm. On pourra alors, en utilisant une course de piston de longueur maximum égale à cm, injecter des volumes de 1 à 10 µl et jusqu'à 0,5 ou 1 ml, Le diamètre externe du réservoir peut être par exemple standardisé à 6 mm, ou 7, ce qui permet de prévoir les différents diamètres internes précites.

Dans le cas d'un réservoir tubulaire on peut prévoir que le réservoir est constitué de deux tubes disposés l'un dans l'autre de façon à accroitre la résistance à la pression interne.

Dans une autre forme de réalisation un tel réservoir tubulaire peut être constitué de deux ou plusieurs tubes disposés t'un derrière l'autre et maintenus dans cette position par le boîtier, une teiie réalisation permettant notamment de faciliter la formation de seringues permettant l'administration de volumes différents.

De façon avantageuse le boîtier peut être constitue de deux eléments dont l'un forme un corps creux dans iequet est introduit t'étément formant réservoir et dont I'autre referme le corps creux et emprisonne le réservoir, llun des éléments laissant une ouverture pour le passage d'une tige de piston, et t'autre une ouverture pour le passage de !'aiguille.

Dens ce cas on préfère que l'ouverture dudit second élément de boîtier forme un guide pour une tige du piston de diamètre sensiblmenet égal au diamètre interne du réservoir.

Ce second élément peut également comporter des moyens de préhension ou appuie-doigts.

Suivant le cas l'injection peut être effectuée avec ! a force du pouce ou de la paume de la main en prévoyant une zone de préhension sur le premier ou ie second élément de boîtier, pour permettre à la main de

l'opérateur, agissant sur l'extrémité de la tige de piston, d'enfoncer le piston dans le boîtier.

En variante des moyens peuvent être agencés, sur ledit premier ou second élément, afin de démultiplier la force d'injection ou de remplacer la force manuelle par un moyen d'assistance mécanique ou motrice ou tout autre moyen moteur, par exempte à gaz, ressort ou électromécanique.

Par exemple l'ouverture dans ledit sacond élément pe avantageusement être filetée pour coopérer avec un filetage présenté par la tige de piston pour permettre un déplacement hélicoïdal de ladite tige.

En variante ledit second élément peut présenter un filetage périphérique sur lequel on peut visser une douille intérieurement filetée et présentant une tige de piston centrale.

Dans une forme de réaiisation particulièrement intéressante d'un te ! dispositif, dudit élément formant réservoir, avec l'aiguille, au niveau d'une ernbase d'aiguille, peut être réalisé sans collage, ni clipage, ni autre moyen d'assemblage positif, en assurant l'assemblage et la résistance aux forces forces tendant à désassembler ses pièces, par l'intermédiaire dudit boîtier, ledit boïtier étant agencé pour empêcher un écartmeent axial du r4éservoir et de l'aiguille.

Une telle réalisation peut également faciliter la séparation des éléments de la seringue par désassemblage après usage.

Le piston, qui peut être solidaire ou non d'une tige de piston, présente, de préférence, une forme qui s'adapte à l'embase del'aiguille ou à l'extrérnité du réservoir du côté de l'aiguille de façon à laisser un volume inutilisé aussi faible que possible lorsque le piston est arrivé dans sa position de fin d'injection. le cas ou le la seringue présente une extrémité tronconique ou en entonnoir, le piston presente de facon avantageuse une forme complémentaire.

En outre, dès lors que l'on définit un diamètre constant et une longueur constante du tube réservoir et éventuellement d'une partie d'embase d'aiguille destinée à être serrée entre le tube réservoir et un élément de boïtier, on pourra utiliser un même boïtier pour des réservoirs prévus pour toute la gamme de doses de formulation.

Une réalisation de ta seringue selon l'invention, dans laquelle <BR> <BR> <BR> <BR> i'rrtr 9, a cia sar rticr d erreW esusr : t les pressions internes et/ou de serrage de l'embase d'aiguille contre le réservoir, peut être avantageusement mise à profit puor résoudre les problèmes d'étanchéité, soit en n'utilisant pas de joint, par exemple entre l'embase et le réservoir ou entre le piston et le réservoir, soit en reportant un joint d'étanchéité à une certaine distance de la formulation semi-solide, I'interstice étroit entrela paroi du réservoir et l'embase ou le piston ne provoquant, au plus, qu'une déperdition négiigeabie de formulation. On pourra alors avantageusement réaliser l'embase de l'aiguille et le piston dans un même matériau, et de préférence dans le même matériau que l'aiguille, par exemple en acier inoxydabie, tout en assurant l'étanchéité pendant la conservation et le stockage et pendant l'injection pour préserver ! a formulation. Ainsi, par exemple, ! e contact entre le formulation et ! a seringue pourra être pratiquement ou totalement limité à l'acier inoxydable si tous les constituants, réservoir, embase, piston sont réalisés dans ce métal, ou en verre et acier, si le réservoir est réalisé sous forme d'un tube de verre.

De préférence l'embase de l'aiguille et le piston sont réalisés dans le même matériau, par exemple en acier inoxydable.

De préférence, pour éviter te risque d'injection dans un vaisseau, un dispositif d'injection de formulation semi-solide, tel que, notamment, un dispositif précité selon l'invention, comportera des moyens permettant de vérifier er une éventuelle remontée de sang en provenance d'un vaisseau, et ceci sans avoir à tirer sur le piston comme on le fait pour le cas de formulations liquides.

Une première solution, non préférée, consistera à monter sur te dispositif une aiguille cathéter, c'est-à-dire une aiguille destinée à un passage parentéral et contenant, dans sa lumière, und seconde aiguille pour l'injection proprement dite, !'espace entre les deux aiguilles permettant une remontée de sang par capillarité jusqu'à une zone ouverte à l'extérieur. Cette solution n'est pas préférée car elle augmente le diamètre et la longueur de l'aiguille.

De façon avantageuse, ! e dispositif présente un passage, comprenant une zone visible par l'opérateur, en communication, avec la lumière

inE'°3'3' ; t s°cEi1lli, per 8'iu3t de fIre appaJJlbr' sr cilflia. f tu d'presGion ou le a pression intra-vasculaire, du sang en cas de pénétriation de l'aiguille dans une lumière vasculaire.

Dans te cas où le sang peut remonter sous sa propre pression ou capillarité, on prévoit que la lumière interne de l'aiguille soit en communication avec l'atmosphère extérieure par un trajet assurant une perte de charge telle qu'un passage de sang est permis mais que tout passage substantiel de formulation semi-soilde ne puisse avoir lieu.

Dans une telle forme de réalisation on peut réalier, dans la paroi de l'aiguille même, un trou de faib) e diamètre, par exempte inférieur à 0, 3 mm et permettant de visualiser une remontée de sang. Cette solution n'est cependant pas préférée car difficile à réaliser.

Dans une deuxième forme de réatisaticn) e passage pour ! e ssng depuis i'aiguille peut passer dans une chambre prévue dans le réservoir et comporter un trajet allongé de perte de charge de préférence hélicoïdal, compris par exemple entre un fiietage sur l'embase de i'aiguille et une surface complémentaire dans ta paroi transparente du réservoir ou vice-versa, ce filetage aboutissant, ie cas échéant, a une zone de visualisation du sang, ce fiietage étant en communication, par son extrémité, directement ou par l'intermédiaire de la zone de visualisation, avec l'atmosphère extérieure par un trou de petit diamètre.

Dans une autre forme de réatisation très avantageuse, t'intérieur de l'aiguille et de la seringue est maintenu sous dépression et une remontée de sang aboutira, par différence de pression, dans une zone de visualisation, laquelle peut d'ailleurs être conçue sous forme du filetage précité ou comporter un tel filetage, une communication avec l'atmosphère n'étant alors pas prévue.

Dans une forme de réaiisation avantageuse !'aiguille peut être recouverte par un capuchon, un emballage ou autre protection flexible rétractable, déformable ou repliable qui l'isole de t'extérieur et qui sera transpercé par l'aiguille au moment de l'injection, tout en s'effacant sur au moins la majorité, et de préférence toute la longueur de I'aiguille pendant sa pénétration parentérate.

Une telle protection transperçable peut permettre lemaintien de t'inténeur de ia seringue sous vide. Lorsque l'opérateur appuie ! s seringue, munie de sa protection, contre la peau et enfonce la seringue, l'aiguille transperce la protection et pénèrtra dans l'épiderme sans perte sensible de vide, de sorts qu'en cas de pénétration dans une lumière vasculaire, le sang se trouvera aspiré dans l'aiguille et amené à une zone de visualisation telle que décrite ci-dessus.

Cet emballage peut être constitué, par d'un tube ou d'un sachet en matière plastique scellé autoure de l'aiguille ou sur cell-ci.

Un tel emballage très fin, qui isole complètement l'aiguille de ('extérieur peut éventuellement être scellé à l'extrémité de l'aiguille, par exemple par thermosoudage, de façon à obtuer totalement l'extrémité ou bisaau de l'aiguille à la ,anière d'un bouchon, auguel cas le dispositif peut également être utilisé pour tes injections liquides traditionnels.

Dans le cas où l'on souhaite voir une éventuelle remontée de sang, remontant par capillarité, on peut prévoir que le trou reliant le passage à perte de charge à l'ambiance extérieure débouche, en fait, à l'intérieur de cet emballae, de sorte qu'aucune communication n'existe en réalité entre une atrnosphère non stérile et l'intérieur de l'aiguille.

Dans le cas où l'emballage ou protecton est réalisée par un tube ou un sachet extrêmement soupte et donc fragile, on peut prévoir un capuchon rigide amovible de protection générale disposé par dessus cet emballage ou protection.

Une autre fonction d'un tei emballage ou protection peut être d'autoriser le maintien, dans ta seringue, d'un vide pour un conditionnement sous vide de la formulation dans le réservoir sous une forme non-hydratée, l'hydratation pouvant alors être effectuée ultérieurement en enformçant l'aiguille dans un réservoir, poche ou carpule contenant le milieu liquide d'injection, pour faire rentrer le volume souhaité de liquide dans la formulation, et assurer ! 'obtention de la formulation sous forme semi-solide.

De façon particulièrement préférée on pre-remplit le réservoir, avant le montage des differents éléments formant la seringue et, de façon particulièrement avantageuse, ce pré-remplissage peut être tel que le volume

de r :-e u9 p tia - i°c rr i i !'iiil. c' soit nécessaire de purger la seringue avant l'injection. Suivant la viscosité de la substance pharmaceutique, il peut même être nécessarie d'éviter le geste traditionnel qui consiste à retirer le piston pour créer une succion et ainsi vérifier le site d'injection. Ceci aurait pour effet de créer une cavitation dans la substance entrainant le risque d'un dépôt de la substance non-homogène. On utilise alors une tige de piston non reliée au piston.

Ce remplissage peut être effectué. suivant les types formulation, soit directement avec la formulation semi-solide, soit avec une <BR> <BR> <BR> <BR> formuiation susceptible de prendre un état semi-soide, par exemple une formulation formée à partir d'une poudre et d'un liquide permettant ! a formation d'une pâte semi-solide, introduits simultanément ou séquentiellement dans le réservoir.

De façon avantageuse te remplissage peut être effectué par un procédé dans lequel une buse de remplissage est connectée au niveau de l'une des extrémités du tube ou réservoir, provisoirement bouchée par ie piston ou par un septum, ledit piston ou septum étant ensuite déplacé pendant ! e remplissage de la formulation, ledit tube ou réservoir étant ensuite bouché par la mise en place de l'embase de l'aiguille sur ladite extréimité.

Ceci permettra notamment d'utiliser le même procédé et le même dispositif de remplissage quelle que soit la formulation semi-solide.

L'invention a égaiement trait à des procédés d'administration de <BR> <BR> <BR> formulations semi-soiides par injection parenterale a l'aide d'un dispositif selon t'invention.

Dans procédé on préfère attendre, après injection de l'aiguile, quelques instants avant de procéder à l'expulsion de la formulation semi-solie pour vérifier le site d'injection par absence de remontée de sang.

D'autres avantages et t caractéristiques de l'invention apparaîtront la la lecture de la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant au dessin annexé dans lequel: ia figure 1 représente une vue schématique en section longitudinale d'une seringue selon une première forme de réalisation de l'invention. ntion avfec la tige de piston extraite;

- la figure 2 représente une vue schématique d'une pièce postérieure de boîtier et d'une tige de piston filetée selon une variante de l'invention ; -la figure 3 représente une vue schématique en coupe d'un autre agencement d'une tige de piston et de pièce postérieure de boîtier ; -la figure 4 représente une vue schématique en coupe en coupe d'un autre agencement de tige de piston et de pièce postérieure de boîtier pour une démultiplication ; - la figure 5 représente une vue schématique en coupe d'un autre agencement de pièce postérieure de boîtier et de tige de piston, la tige de piston étant représentée séparée du mécanisme à levier ; la figure 6 représente une vue schématique en coupe d'une seringue selon une autre forme de réalisation comprenant deux éléments tubulaires consécutifs ; - la figure 7 représente une vue schématique en coupe d'une autre forme de réalisation de l'invention comprenant deux éléments tubulaires concentriques ; - la figure 8 représente une vue en coupe plus détaillée d'une seringue selon une forme de réalisation de !'invention ; autre forme de réalisation d'une telle seringue équipée d'un démultiplicateur de force optionnel ; -la figure 10 représente une vue partielle en coupe d'une partie antérieure de seringue selon l'invention destinée à permettre un remontés de tiquide sanguin pour visualisation ; - la figure 11 représente une vue schématique d'une aiguille d'une seringue selon l'invention avec une enveloppe tubulaire ; ! s figure 12 représente une vue schématique d'une extrémité antérieure de seringue selon l'invention avec une enveloppe en forme de sachet ; la figue 13 représente une vue en section transversale de t'aiguise et de l'enveloppe de la figure 12;

-la figure 14 représente une vue schématique de !'aiguise et de l'enveloppe de la figure 12 lors de l'injection ; - la figure 15 représente un vue plus détaillée en coupe d'une d'une aurtre forme de réalisation de l'invention avec une enveloppe le protection d'aiguiiie.

En se référant à ia figure 1 on voit une seringue pour l'administration d'une formulation sami-solide comportant un élément de boîtier en forme d'un pièce tubulaire, par exemple en verre ou en matériaux plastiques, polyéthylène ou polypropylène 1, de forme cylindrique à section circulaire dans laquelle peut se déplacer un piston 2. L'aiguille 3, d'un typecallsique, est solidaire d'une embase 4 présetant, au niveau où l'aiguille pénètre dans l'embase, une collerette radiale suivie d'une partie cylindrique plus étroite. La lumière de l'. aiguille n'a pas été représntée. L'embase 4 est enfoncée dans l'extréitmité du tube réservoir 1 jusqu'à ce que sa collerette s'applique contre l'extrémité du tube. On voit que l'embase, qui est vue en section sur la figure. présente, vers ! e piston 2, une forme tronconique concave complémentaire de t'extrémité conique convexe du piston 2 pour favoriser i'écouiement du fluide, particulièrement s'ii est visqueux pour qu'en fin d'injection ie piston 2 épouse étroitement l'embase et limite ainsi les volumes morts. L'ensemble du tube réservoir 1 et de 4'aiguille 3 avec son embase 4 est enfoncé dans un premier élément 5 de bottier de forme tubulaire dont l'extrémité antérieure 6 est refermée et munie d'un passage cnetral de diamètre supérieur à celui de l'aiguille 3. La longueur de l'élément de boêtier 5 est éventuellement telle que lorsque l'ensemble 1+3 est enfoncé dans l'élément 5, l'extréité postérieure du tube 1 émarge très légèrement au-delà de l'extrémité inférieure de la pièce 5.

Le boîtier comporte un deuxième élément de bottier 7 sous forme <BR> <BR> <BR> <BR> d'une cbupeiie munie d'un passage centra ! ayant un diamètre sensiblement identique au diamètre interne du tube 1 et qui présenet des pattes ou appuie- doigts latéraux. La pièce 7 est vissée par exemple sur l'élément 5 grâce à des filetages complémentaires et l'on comprend qu'à la fin du vissage l'extrémité postérieure du tube 1 est en appui appui contre le fond de la coupelle 7 alors que son extrémité antérieure serre la collerette de l'embase 4 contre le fond 6 de

l'élément de boîtier 5, ainsi que le joint d'étanchéité 8 permettant de garantir t'asepsie de l'ensemble une fois assemblé, de sorte que l'aiguille et le réservoir sont immobilisés axialement l'un par rapoort à l'autre et ne peuvent pas se déplacer.

Ce joint 8 peut être placé comme sur la figure 1, de façon @con à empêcher tout passage dans l'interstice entre l tube 1 et ie corps 5, ou bien, au contraire, entre l'embase 4 et l'extrémité correspondante du tube 1, une asepsie de l'interstice entre le tube 1 et le corps 5 n'étant alors plus nécessarie.

Une tige de piston 9 se terminant par une surface d'appui 10 est enfoncée dans la seringue assembilée jusqu'à ce que l'extrémité antérieure de ! a tige 9, dont le diamètre est de préférence faiblement inférieur au diamètre intérieur du tube 1, vienne en appui contre ! e piston 2. Si, à partir de ce moment, on enfonce la tige 9, celle-ci rpeousse le piston 2 sans en être solidaire et l'on peut ainsi expulser la formulation qui est contenue dans le volume 11 situé entre le piston et l'embase.

Un capuchon 12 amovibie peut être prévu pour ! s stériiité.

De façon avantageuse la seringue qui vient d'être d'écrite peut être pre-remplie. Ce pré-remplissage peut être effectué à l'aide d'une formulation qui est déjà à l'état semi-solide obtenue par exemple par mélange d'une poudre de principe actif et d'un liquide permettant la formation d'une pâte. Le remplissage peut également être effectué sous forme d'une poudre sèche qui pourrrait être réhydratée à S'état pâteux de facon extemporanée avant l'injection comme décrit dans la demande de brevet français n° 96 06 886.

Le pré-rempiissage s'effectue de préférence de la façon suivante.

Le réservoir tubulaire 1, à l'état désassembié, reçoit le bouchon 2 positionné dans son extrémité supérieure, c'est-è-dire l'extrémité qui va recevoirl'embase 4. Cette extémité est placée en face d'une buse de dé de formulation pâteuse. La buse délivre le volume souhaité de formuiaticn, ce qui repousse progressivement le piston 2 à l'int6érieur de tube jusqu'à atteindre la position finale dans laquelle la formulation pâteuse remplit entièrement le volume 11.

L'embase 4 est ensuite @foncée dans cette extrémité et l'ensemble est assemblé dans ! e corps 5, 7.

Eventuellement le tube a été préalablement conditionné dans un embat et son bouchage s'opère lors de l'introduction dans le corps creux ou <BR> <BR> <BR> tir ri por !'igail et ar pacn° ; Innbi trr ! second emballage.

On comprend qu'on a ainsi réaiisé une seringue susceptible <BR> <BR> <BR> <BR> °aar I ' pa 'irjtir 'r srlc si-Gii, ra : ia d'éléments très simple et d'un prix raisonnable par rapport aux seringues classiques. Les matériaux utilisés purront être en plastique, en verre ou en métaL L'ensemble des éléments de la seringue est assemblé sans aucun collage ou ripage ou vissage susceptible d'entraîner des problèmes de résidus en contact avec la fromualtion. En outre la seringue est totalement démontable après usage.

Selon la formulation sami-solide et son volume cette seringue <BR> <BR> <BR> pourra être utilisée manueiiement sans aucun mécanisme de démuitipiication de force. Ainsi jsuqu'à une force maximum de 50 N et préférentiellement inférieure à 30 N l'injection pourra être pratiquée manuellement en déplaçant la tige 9 par appui du pouce sur l'extrémité 10.

Si en fonction de ta dureté du produit, du volume à injecter ou du diamètre de l'aiguille les forces nécessaires dépassent 30, voire 50 N, la <BR> <BR> <BR> <BR> seringue selon l'invention peut avantageusement porter un dispositif d'assistance.

En se référant à la figure 2 on voit qu'il suffit de remplacer la pièce 7 par une pièce en forme de cupule 13 vissable de la même façon sur l'extrémité de l'élément de boîtier 5 et pourvue d'un passage taraudé 14 dans lequel peut se visser une tige de piston 15 filetée. II suffira alors de tourner la tige filetée 15 opur provoquer son déplacement dans le tube 1 et, par copnséquent, la poussée du piston 2 pour l'expulsion de la formulation. Une telle démultiplication peut facilement permettre le déploiement de forces de l'ordre de 200 N. Par ailleurs, le pas de vis permet également d'administrer une partie de la dose seulement et préciséent, grâce à une graduation.

En comprend, par ailleurs, qu'à condition de réaliser les deux éléments de éments de boîtier 5 et 7 ou 13 en un matériau suffisamment résistant, le tube

1, le piston 2 et l;embase 4 peuvent supporter des pressions très élevées sans aucune déformation sensible ni rupture.

Sur ia figure 3, on a représenté une autre forme de drultiisaio rr qll deir eler cii 1 a9 trou non fileté ileté et présnete un filetage interne susecptible d'être vissé sur le filetage externe de l'élément de bottier 5 et un deuxième fiietage externe sur intérieurement fileté 17, muni à l'intérieur d'une tige cylindrique 18 faisant office de tige de piston. En vissant l'élément 17 sur le filetage externe de l'élément 16 on provoque le déplacement de l'élément 17 qui repousse le piston et assure l'injection ainsi que le dosage précis par déplacement millimétrique graduation correspondante.

Sur la figure 4, on a représenté un dispositif dans lequel la deuxième pièce de boîtier 19, très proche dela pièce 13, présente un bras latéral 20, alors que la tige de piston 21 se termine également par un bras latéral 22, les deux bras 20, 22 pouvant être pris en charge par la main de l'utilisateur pour depioyer toute la force de la main.

Sur ia figure 5, on a représenté schématiquement un deuxième élément de boîtier 23 muni d'un bras latéral déporté vers l'arrière 24, sur lequel est articule un levier 25, dont une extrémité permet ia prise avec ia main, simultanément à la partie 24, et dont l'autre extrémité est articuiée à ! a tige de piston 26, de sorte que l'on peut provoquer une démultiplication, par effet de levier, de refrort nécessaire.

La seringue représentée sur ia figure 1 peut recevoir des voiumes différents de formulation semi-soiide qui se manifesteront par une position différente du piston 2 à la fin du préchargement de la formulation. Lorsque les volumes à injecter deviennent plus faibles encore on peut, sans modifier le boîtier 5, 7, utiliser des tubes 1 ayant le même diamètre externe mais ayant un diamètre interne plus faible, ies embases 4 et pistons 2 étant alors adaptés.

En se référant à la figure 6 on voit une autre forme de réalisation permettant l'injection de volumes réduits. Dans cet exemple le volume interne de l'élément de boîtier 5 est occupé, non pas par un seui tube, mais par un ensemble de deux tubes consécutifs, le premier, à savoir un tube réservoire 27,

ayant un très petit diamètre et se prolongeant par i'aiguiiie 28 avec son embase 29. Un piston de petit diamètre 30 peut se déplacer dans ce tube 27 sous ia poussée d'une tige 31 émergeant à l'arrière de tube 27. Le tube 27 e juxtaposé à un second tube 28 ayant le même diamètre externe mais un diamètre interne plus important, dans ieque peut se déplacer la tige de piston 9. La pièce 7 maintient les tubes 25 et 28 en contact l'un avec l'autre et assure la cohésion de l'ensemble comme dans la seringue représentée sur la figure 1.

En se référant à la figure 7 on voit une autre forme de réalisation dans laque pour avoir un voiume réduit de formuiation en utilisant un tube 1 de grand diamètre, dest l'embase 32 de l'aiic, 3 qui se prolonge sur une grande disatance à l'intérieur du tube 1 pour former le réservoir propremenrt dit, rempli par la formulation préchargée. Le piston peut réalisé, par exemple, sous forme d'une tige métallique 34 émergeant dans le tube 1 et traversant un septum 35 qui le maintien.

Les formes de réalisation décrites dans les figures 6 et 7 se prêtent aussi particuliàrement bien à la réalisation de réservoires dont diamètre interne est égal à celui de la lumière de l'aiguille ou peu différent, par exemple légèrement supérieur.

On conçoit également que Se réservoir et i'aiguiiie soient constitués d'une seule pièce tubulaire se terminant en biseau à l'extrémité de I'aiguiiio et susceptible d'être traversée par une tige formant piston, de petit diamètre. Dans ce cas, de préférence, le piston est agencé de façon qu'en fin de course, c'est-à-dire à la fin de l'injection, il soit parvenu à proximité de t'extrémité antérieure libre de i'aiguilie, de façon à ne laisser pratiquement aucun volume de formulation à l'intérieur de i'aiguiiie.

On se réfère a la figure 8 qui représente un exemple de réalisation détaillée d'une seringue selon la figure 1.

Dans cette réalisation, cependant, le deuxième élément de boîtier ne comporte pas une pièce 7. Plus précisément une bague 36 est fixée sur le filetage externe 37 de ! a pièce 5 et présente tes appuie-doigts 38. Le tube 1 est maintenu en position par un bouchon 39 fixé dans l'extrémité de la pièce 5 par <BR> <BR> <BR> vissage ou "clipage".<BR> lequel peut se visser un élément en forme de douille ou manchon

s s ri ! r vi . o woi9 rgu 3a la figure rv s r u pi 3 uris. ! Sa p 3 a ir s is, u I iled 3 I°ietst , cs p ; r forme de douilie 40 filetée, dont le fond 41 peut venir s'appliquer contre l'extrémité 10 de la tige de piston 9, que l'on voit dans différentes positions, lorsque l'or3 visse ia douille 40 sur le filetage, de sorte que ce <BR> <BR> mouvement de vissage provoque t'avancée du piston et t'injection de ! a<BR> <BR> frrultin 4ide. a a6 re ri rnis c u I durée d'injection ne dépasse pas, par exemple, 30 secondes. A noter que dans <BR> c , ! joir 'trei t i ! fid !'mba ie rcir . . serrage de !'ensemble doit assurer ! a compression du joint donc l'asepsie. Vu l'imprécision longitudinale du réservoir (verre) ; un vissage dynamométrique est préféré.

De façon avantageuse un appuie-doigts ou autre moyen de prise 42 peut être tre prévu, cette fois ci à l'extrémité antérieure du corps 5 pour stabiliser le dispositif durant l'injection.

Pour supprimer tes risques d'injection dans un vaisseau, un dispositif d'injection de formulations semi-solides, comprenant un réservoir, une aiguille et un n piston, selon l'invention peut être réalisé pour que l'on puisse vérifier la zone d'injection sans avoir à ramener le pision en arrière pour créer une dépression et risquer une cavitation.

En se référant à la figure 10 on voit une forme de réalisation d'une embase d'aiguille permettant d'atteindre ce résultat.

L'embase 43, qui reçooit l'aigulle 3, présente, comme l'embase 4, une collerette périphérique 44, qui vient prendre appui sur l'extrémité du tube 1, et un prolongement 45, qui pénètre nètre dans le tube, et dont l'extrémité tournée vers le tube tranparent 1 présente une forme conique correspondant à la conicité de l'extrémité antérieure du piston permettant d'optimaliser i'éccuiement. Ce prolongement 45 présente, à sa surface, un filetage 46 ou une rainure hélicoïdale lasissant un volume libre entre elle et la surface intérieure correspondante du tube 1 ou vice-versa. Un Un percage 48 met en communication avec l'air libre le volume 49 formé par ce passage hélicoïdel. On comprend que de cette façon l'intérieur de tube 1 communique avec l'air libre par le parçage

48 et ie volume libre 49 délimité par le filetage 46 et qui réaiise un trajet allongé avec une perte de charge contrôlée. la communication avec la lumière interne de l'aiguille 3 peut être assurée, par exemple, en laissant un faible volume libre 50 entre la formulation pâteuse 51 et l'embase 43, ou E'4e pourrait être assurée par un perçage à travers une partie d'embase mettant en communication l'extrémité interne du filetage 48 avec ie volume interne de i'aiguiile.

Dès lors que le tube 1 et le corps 5 sont réalisés en matériaux transparents, on comprend que si l'aiguille pénètre dans un vaisseau, de par la pression intra-vascuiaire, du sang remontera par la lumière de itaiguilie, en chassant et remplaçant l'air contenu dans le volume 50,le passage hélicoïdal du filetage 46 et éventuellement le volume 47, ce qui permettra de visualiser sur une surface importante l'arrivée du liquide sanguin.

Lorsque ! a formuiation est repoussée par te piston pour être injectée une petite petite quantité peut pénétrer dans l'interstice hélicoïdal du filetage mais se trouve rapidement bloquée par la perte de charge que représentant la faible section de passage et la grande longueur de cet interstice.

On se réfère maintenant aux figures 11 à 15.

II est classique, dans le domaine des seringues, d'entourer l'aiguille d'un capuchon amovible qui assure la protection de l;aiguille aussi bien dans l'emballage stérile qu'au moment où la seringue va être utilisée.

Cependant la protection de la stérilité de l'aiguille n'existe pius pendant is période séparant ! a dépose du capuchon de i'injection. On peut résoudre ce problème pour les seringues à formulation semi-solide décrites précédemment, ou pour tout autre type de seringue, en prévoyant, autour de l'aiguille, un emballage fiexible fixé, de préférence, d'une façon hermétique, à un élément de la seringue, par exemple l'embase de l'aiguille ou la partie antérieure de l'élément formant réservoir, et susceptible d'être percé par l'aiguille au début de l'injection puis de se rétracter ou se comprimer au fur et à mesure que l'aiguille progresse dans ie tissu de ia zone d'injection.

De préférence cette laisse un espace très faible entre elle et i'aiguilie.

De façon particulièrement préférée l'intérieur de i'aiguille et le volume dans lequel elie débouche dans le réservoir de seringue sont maintenus sous vide grâce à ! a présence de cette enveloppe d'aiguille dont t'intérieur est sous vide.

Ceci permet d'assurer un effet d'aspiration qui, dans le cas où l'aiguille pénètre dans un vaisseau, assure une remontée rapide de liquide sanguin dans i'aiguille puis dans une zone de visualisation conçue pour cela.

En se référant plus particulièrement à la figure 11 on voit un tube fin de plastique 52 qui est scellé par une extrémité à la face intérieure de t'embase 4 et qui entoure I'aiguille 3 à partir de cette face, ce tube étant lui- même scellé dans la zone 53 qui entoure la pointe de l'aiguille.

Dans une variante ce tube 52 peut être retiré pour libérer l'aiguille.

Cependant dans une autre variante ce tube peut être conçu de façon à se déformer et se rétracter si l'on appuie la seringue contre t'épiderme du patient pour que son extrémité 53 soit transpercée par l'aiguille.

En se référant plus particulièrement aux figures 12 et 13 on voit qu'à la place d'un tel tube qui entoure étroitement I'aiguille, on peut prévoir un sachet 54 en plastique très fin dont une extrémité entoure de façon hermétique t'embase 4 et qui est obturé à son autre extrémité 55, ce sachet pouvant avoir, par exemple, ia forme en section représentée sur la figure 13 laissant un volume très faible 56 entre l'aiguille 3 et le sachet lui-même.

De préférence l'intérieur de la seringue et donc l'intérieur du sachet et le volume 56 est conditionné sous vide.

Lorsque, comme on le voit sur la figure 14, on procède à l'injection, lefond 55 du sachet est transperce par la pointe de l'aigille 3etla progression de l'aiguille provoque la rétraction du sachet 54 appliqué contre j'épiderme. On peut estimer que le passage de l'aiguille à travers le sachet pour pénétrer dans la peau ne devrait pas provoquer de rupture du vide de sorte que si I'aiguille pénètre dans un vaisseau te sang est aspiré à travers l'aiguille et aboutit dans une zone de visualisation, par exemple dans un volume laissé libre entre le débouché de l'aiguille dans le réservoir et la dose de formulation semi- pâteuse ou dans toute autre zone visible en communication avec l'intérieur de I'igiile, par exemple une zone analogue à la zone 49, mais sans présence

d'un tropun tel que 48, puisque cette zone ne doit pas être en communication avec l'atmosphère.

En se référant à la figure 15 on voit schématiquement une <BR> <BR> <BR> inga cn ! etio taar iacall rtllc d'aigili rrair<BR> <BR> <BR> psu a, crbi rliafe i sar ! °aigiiP, s rr façon hermétique contre ! e fond 6 du corps de seringue 5 par la collerette d'embase 4, cette embase présantant dans la partie qui rentre dans le tube réservoir 1 un filetage 58 analogue au fiietage 46 mais ne débouchant pas à l'atmosphère. L'ensemble est maintenu par une pièce de structure 7 avec interposition, autour de l'extrémité postérieure de tube 1, d'un joint d'étanchéité rlir ^ c. i 'es ; t a. s ai r l a t i 9ir .