La présente invention concerne un système de réglage d'une structure de support de la caisse d'un véhicule automobile. L'invention se rapporte également à un procédé de fonctionnement d'un tel système. L'invention s'applique en particulier au réglage d'une structure de support de la caisse d'un véhicule automobile, comme décrite notamment dans le document FR 2 920 125, laquelle structure comporte :

- un châssis comportant au moins un premier longeron et un second longeron longitudinaux en vis-à-vis qui sont reliés entre eux, et

- des moyens de support de la caisse du véhicule qui comportent au moins un organe de support de la caisse du véhicule qui est agencé sur le châssis.

La fabrication industrielle d'un véhicule automobile comporte plusieurs étapes de fabrication, comme la tôlerie, la peinture et la cataphorèse.

Au cours de ces étapes, la caisse du véhicule, aussi appelée structure de caisse, est posée sur une structure de support, aussi appelée "portoir", qui supporte le véhicule dans une position stable et sensiblement surélevée, de sorte qu'un opérateur ou une machine est apte à exécuter une tâche de manière plus aisée sur le véhicule.

De plus, la structure de support est apte à être déplacée pour transporter la caisse du véhicule d'un poste de travail à un autre. A cet effet, la structure de support comporte un châssis globalement de la forme d'une "luge" rectangulaire dont un premier et un second longerons sont reliés entre eux et s'étendent longitudinalement en vis à vis. De façon connue, le châssis de la structure de support comporte deux organes avant de support en vis-à-vis qui sont destinés à supporter une partie avant de la caisse du véhicule et deux organes arrière de support en vis-à-vis qui sont destinés à supporter une partie arrière de la caisse du véhicule.

Chaque organe de support comporte un pied de support qui s'étend globalement verticalement vers le haut depuis le châssis, chaque pied de support étant apte à coopérer avec une portion associée du soubassement de la caisse du véhicule.

Toutefois, une telle structure de support ne permet de supporter qu'un type de caisse de véhicule automobile, de sorte qu'il est nécessaire de disposer d'un type spécifique de structure de support pour chaque type de caisse de véhicule.

On connaît aussi un type de structure de support qui comporte deux organes avant de support dont chacun comporte un pied de support qui est fixé sur le châssis et deux organes arrière de support dont chacun comporte une pluralité de pieds de support fixés sur le châssis.

Un tel type de structure de support permet de supporter plusieurs types de caisse de véhicule, mais le nombre de types de caisses de véhicule est ici limité au nombre de pieds de support que comporte chaque organe arrière de support. De plus, les caisses de types différents présentent des dimensions sensiblement identiques, de sorte que les pieds d'un même organe de support sont juxtaposés, ce qui peut poser un problème d'encombrement et/ou d'interférence.

Au contraire, le système de réglage selon l'invention s'applique au réglage de pieds de support d'une structure de support comportant des organes articulés pour le support de la caisse d'un véhicule automobile. Ainsi, ce type de structure de support permet de supporter une diversité relativement importante de types de caisses de véhicules.

Néanmoins, il est nécessaire d'effectuer un réglage d'un tel type de structure de support avant que celle-ci ne reçoive une structure de caisse de véhicule. Le but de l'invention est de fournir un système de réglage permettant de remédier aux problèmes évoqués précédemment et améliorant les systèmes connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un système de réglage permettant un réglage simple, automatique, rapide, précis et reproductible des pieds de support d'une structure de support de caisse. L'invention porte aussi sur un procédé de fonctionnement d'un tel système de réglage.

Selon l'invention, le système permet de régler la configuration de position d'au moins un organe de support d'une structure de support d'une caisse de véhicule automobile. Le système comprend un premier moyen de déplacement d'au moins un premier élément de l'au moins un organe de support, un premier moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage de la position de l'au moins un premier élément de l'au moins un organe de support et un premier moyen de détermination de la position de l'au moins un premier élément de l'au moins un organe de support Le système peut comprendre un deuxième moyen de déplacement d'un deuxième élément de l'au moins un organe de support.

Le système peut comprendre un deuxième moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage de la position du deuxième élément de l'au moins un organe de support.

Le système peut comprendre un deuxième moyen de détermination de la position du deuxième élément de l'au moins un organe de support.

Le système peut comprendre un troisième moyen de déplacement d'un deuxième élément de l'au moins un organe de support.

Le système peut comprendre un troisième moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage de la position du troisième élément de l'au moins un organe de support.

Le système peut comprendre un troisième moyen de détermination de la position du troisième élément de l'au moins un organe de support.

Selon l'invention, le procédé régit le fonctionnement d'un système de réglage de configuration défini précédemment. Le procédé comprend les étapes suivantes :

déverrouiller la position du premier élément de l'au moins un organe de support ;

déplacer le premier élément ;

verrouiller la position du premier élément.

Le procédé peut comprendre, préalablement, l'étape suivante :

- déterminer la position du premier élément. L'invention porte aussi sur un support d'enregistrement de données lisible par un calculateur sur lequel est enregistré un programme informatique comprenant des moyens de codes de programme informatique de mise en œuvre des étapes du procédé défini précédemment.

L'invention porte aussi sur un programme informatique comprenant un moyen de code de programme informatique adapté à la réalisation des étapes du procédé défini précédemment. Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un système de réglage selon l'invention.

La figure 1 est une vue schématique en perspective, qui illustre une structure pour le support de la caisse d'un véhicule automobile, comportant deux organes fixes de support et un premier et un second organe articulés de support.

La figure 2 est une vue de détail en perspective, illustrant le premier organe articulé de support de la figure 1 qui comporte un bras proximal et un bras distal qui sont chacun montés en rotation.

La figure 3 est une vue en section selon la ligne 3-3 de la figure 2, illustrant des premiers moyens de blocage en rotation du bras proximal et des seconds moyens de blocage en rotation du bras distal.

La figure 4 est une vue d'un organe de support, cet organe de support étant représenté dans différentes configurations.

La figure 5 est une vue d'un mode de réalisation d'un système de réglage selon l'invention. La figure 6 est une vue d'un mode de réalisation d'un premier dispositif faisant partie d'un système de réglage selon l'invention.

La figure 7 est une vue d'un mode de réalisation d'un deuxième dispositif faisant partie d'un système de réglage selon l'invention.

Un mode de réalisation d'un système 200 de réglage selon l'invention décrit ci-après en référence à la figure 5 permet notamment le réglage d'une structure de support du type décrite ci-après en référence aux figures 1 à 4.

On utilise à titre non limitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale selon le trièdre L, V, T représenté aux figures 1 et 2.

Les éléments identiques, similaires ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence.

La figure 1 représente une structure de support 10 pour le support du soubassement de la caisse (non représentée) d'un véhicule automobile. La structure de support 10 comporte un châssis 12 qui est globalement de la forme d'une luge et qui comporte un premier longeron 14a et un second longeron 14b longitudinaux et sensiblement parallèles, de sorte que le châssis 12 est apte à être déplacé longitudinalement d'arrière en avant, par exemple d'un poste de travail à un autre.

Comme on peut le voir à la figure 1 , la structure de support 10 comporte un plan de symétrie P1 longitudinal et vertical, de sorte que la structure de support 10 comporte ici un premier coté dont les éléments sont référencés par la lettre « a » et un second coté symétrique au premier coté dont les éléments sont référencés par la lettre « b ». Le premier longeron 14a comporte un rail inférieur 1 6a, ou ski, et un premier rail supérieur 18a qui sont superposés et qui sont raccordés entre eux par quatre colonnes 20, 20a verticales. De même, par symétrie selon le plan de symétrie P1 , le second longeron 14b comporte un rail inférieur 1 6b et un second rail supérieur 18b qui sont superposés et qui sont raccordés entre eux par quatre colonnes 20b verticales. Les deux longerons 14a, 14b sont raccordés entre eux au moyen d'une traverse arrière 24 et d'une traverse avant 25 qui s'étendent chacune transversalement.

La structure de support 1 0 comporte un premier organe fixe de support 26a qui est ici un premier pied 26a fixe s'étendant verticalement vers le haut depuis un tronçon avant du premier rail supérieur 1 8a du premier longeron 14a.

Par symétrie selon le plan P1 , la structure de support 10 comporte un second organe fixe de support 26b qui est ici un second pied 26b fixe s'étendant verticalement vers le haut depuis un tronçon avant du second rail supérieur 1 8b du second longeron 14b, en vis-à-vis du premier pied 26a.

Le premier pied 26a fixe et le second pied 26b fixe comportent chacun une extrémité libre 28a, 28b respectivement, qui est destinée à coopérer avec une portion avant complémentaire du soubassement de la caisse du véhicule automobile.

De plus, la structure de support 1 0 comporte un premier organe articulé 30a et un second organe articulé 30b de support de la caisse du véhicule automobile, qui sont agencés en vis à vis de part et d'autre du plan P1 de symétrie, sur un tronçon arrière du premier rail supérieur 1 8a du premier longeron 14a et sur un tronçon arrière du second rail supérieur 1 8b du second longeron 14b respectivement. Ainsi, le premier organe articulé 30a et le second organe articulé 30b de support sont chacun aptes à coopérer avec une portion arrière complémentaire du soubassement de la caisse du véhicule automobile.

Afin de faciliter la compréhension de la suite de la description, seul le premier organe articulé 30a de support, qui est représenté aux figures 1 à 3, est décrit dans la suite de la description.

Toujours pour faciliter la compréhension de la description, le premier organe articulé 30a de support est appelé « organe articulé 30a ».

L'organe articulé 30a comporte un socle 32 qui est fixé sur le châssis 1 2 de la structure de support 1 0.

Comme l'illustre les figures 2 et 3, le socle 32 comporte un premier palier 38 cylindrique qui s'étend verticalement vers le haut depuis une face supérieure 40 du socle 32.

Le premier palier 38 délimite un alésage ouvert vers le haut autour d'un premier axe A vertical, dans lequel un tronçon inférieur d'un premier arbre cylindrique est monté en rotation autour du premier axe A.

Aussi, le tronçon inférieur du premier arbre est monté glissant verticalement selon le premier axe A de façon à permettre l'insertion du premier arbre dans l'alésage. L'extrémité arrière 36 d'un bras proximal 34 constitue un fût arrière 36 cylindrique d'axe A qui délimite un logement ouvert vers le bas, dans lequel un tronçon supérieur du premier arbre est reçu de manière fixe. Ainsi, le bras proximal 34 est monté en rotation autour du premier axe A par rapport au socle 32.

Selon un autre aspect, l'organe articulé 30a comporte des premiers moyens de blocage en rotation du bras proximal 34 par rapport au socle 32, qui sont par exemple du type à indexation angulaire par coopération de formes. Par exemple, les premiers moyens de blocage en rotation comportent une première platine 52 radiale qui est de la forme d'une rondelle annulaire cylindrique d'axe A et qui est fixée sur une face supérieure 54 radiale annulaire du premier palier 38 du socle 32 (figure 3). La première platine 52 comporte une série de premiers logements d'indexation 62 (dont un seul est représenté à la figure 3) qui sont chacun d'une forme cylindrique et ouverts verticalement vers le haut. Les premiers logements d'indexation 62 sont agencés en cercle et sont répartis angulairement de manière régulière autour du premier axe A de rotation du bras proximal 34.

Complémentairement, le premier arbre 44 comporte une collerette 56 annulaire d'axe A qui s'étend radialement depuis une face convexe externe d'un tronçon intermédiaire du premier arbre 44. La collerette 56 est interposée axialement entre une face inférieure 58 radiale annulaire du fût arrière 36 du bras proximal 34 et une face supérieure 60 radiale annulaire de la première platine 52.

La collerette 56 comporte une cavité 63 cylindrique verticale, dans laquelle un premier pion 64 d'indexation s'étend axialement vers le bas, de sorte qu'un tronçon inférieur 66 du premier pion 64 fait saillie par rapport à une face inférieure radiale annulaire de la collerette 56.

Le premier pion 64 comporte ici un épaulement qui est en appui axial sur un siège radial annulaire complémentaire de la cavité 63 de la collerette 56, de façon a retenir le premier pion 64 dans la cavité 63 dans une position d'indexation, dans laquelle le tronçon inférieur 66 du premier pion 64 est reçu dans un des logements d'indexation 62, afin de bloquer en rotation le bras proximal 34 par rapport au socle 32.

Ainsi, le nombre de logements d'indexation 62 correspond au nombre de positions angulaires dans lesquelles le bras proximal 34 est apte à être bloqué en rotation. Avantageusement, comme on peut le voir à la figure 3, le fût arrière 36 du bras proximal 34 comporte une jupe 68 cylindrique annulaire qui s'étend autour du premier axe A de rotation.

Un tronçon d'extrémité axiale inférieure 70 de la jupe 68 comporte une face radiale qui est en appui sur la face supérieure 54 du premier palier 38 du socle 32, de sorte que le fût arrière 36 constitue un premier capot de protection.

Le premier capot de protection permet de protéger les premiers moyens de blocage contre des éléments polluants, notamment pour éviter le grippage en rotation du bras proximal 34.

De la même manière, l'extrémité avant 74 du bras proximal 34 constitue un second palier 74 cylindrique qui délimite un alésage 76 ouvert vers le haut autour d'un second axe B vertical, dans lequel un tronçon inférieur 78 d'un second arbre 80 cylindrique est monté en rotation autour du second axe B. Aussi, le tronçon inférieur 78 du second arbre 80 est monté glissant verticalement selon le second axe B de façon à permettre son insertion dans l'alésage 76 associé.

L'organe articulé 30a comporte un bras distal 82, dont l'extrémité arrière 84 constitue un fût arrière 84 cylindrique d'axe B qui délimite un logement 86 ouvert vers le bas, dans lequel un tronçon supérieur 88 du second arbre 80 est reçu de manière fixe.

Ainsi, le bras distal 82 est monté en rotation autour du second axe B par rapport au bras proximal 34.

Selon un autre aspect, l'organe articulé 30a comporte des seconds moyens de blocage en rotation du bras distal 82 par rapport au bras proximal 34, qui sont par exemple du type à indexation angulaire par coopération de formes. C'est-à-dire que les seconds moyens de blocage en rotation sont identiques aux premiers moyens de blocage en rotation précédemment décrits. Afin de ne pas surcharger la description, les seconds moyens de blocage en rotation sont décrits ci-après succinctement.

Les seconds moyens de blocage en rotation comportent une seconde platine 90 radiale annulaire cylindrique d'axe B qui est fixée sur une face supérieure 92 radiale annulaire du second palier 74 du bras proximal 34 (figure 3).

La seconde platine 90 comporte une série de seconds logements d'indexation 94 (dont un seul est représenté à la figure 3) qui sont agencés en cercle et qui sont répartis angulairement de manière régulière autour du second axe B de rotation. Complémentairement, le second arbre 80 comporte une collerette 96 annulaire d'axe B qui s'étend radialement depuis un tronçon intermédiaire du second arbre 80 et qui est interposée axialement entre le fût arrière 84 du bras distal 82 et la seconde platine 90.

La collerette 96 comporte une cavité 98 cylindrique verticale dans laquelle un second pion 100 d'indexation s'étend axialement vers le bas dans une position d'indexation, dans laquelle le tronçon inférieur 78 du second pion 100 est reçu dans un des seconds logements d'indexation 94 afin de bloquer en rotation le bras distal 82 par rapport au bras proximal 34.

Avantageusement, comme on peut le voir à la figure 3, le fût arrière 84 du bras distal 82 comporte une jupe 102 cylindrique annulaire qui s'étend autour du second axe B de rotation et qui constitue un second capot de protection protégeant les seconds moyens de blocage en rotation contre des éléments polluants, notamment pour éviter le grippage en rotation du bras distal 82. Enfin, comme on peut le voir à la figure 2, l'extrémité libre avant 103 du bras distal 82 comporte un doigt 104 cylindrique vertical, dont l'extrémité libre 105 supérieure est apte à supporter une portion arrière du soubassement de la caisse du véhicule. L'extrémité libre avant 103 du bras distal 82 comporte une douille 1 10 globalement cylindrique verticale dans laquelle le doigt 104 est monté réglable en translation verticale.

A cet effet, la douille 1 10 est reliée à une crémaillère 1 12 qui s'étend verticalement vers le bas et dont un bord vertical délimite une pluralité de crans 1 14 superposés. Le doigt 104 comporte un ergot 1 16 qui s'étend radialement depuis une paroi convexe externe du doigt 104, de sorte que le doigt 104 est apte à occuper une pluralité de positions d'appui dans chacune desquelles l'ergot 1 16 du doigt 104 coopère avec un des crans 1 14 de la crémaillère 1 12.

Selon une première variante de réalisation non représentée d'un pied de support réglable, l'extrémité libre avant du bras distal comporte quatre doigts d'appui. Selon cette variante, l'extrémité libre avant du bras distal comporte une tige cylindrique qui s'étend horizontalement selon un troisième axe horizontal. Chaque doigt est monté pivotant sur la tige autour de l'axe, entre une position escamotée et une position d'appui dans laquelle une portion arrière du soubassement de la caisse du véhicule est apte à être en appui vertical sur le doigt associé. Les doigts sont chacun d'une longueur différente, de sorte que dans leur position d'appui respective, l'extrémité libre d'appui de chaque doigt est à une hauteur différente.

Un organe de support tel que celui décrit précédemment est représenté à la figure 4 dans plusieurs configurations. Notamment, le bras proximal 34 est représenté dans trois positions différentes sensiblement à 90° les unes des autres et le bras distal 82 est représenté dans deux positions différentes sensiblement à 180° l'une de l'autre. Pour modifier la configuration d'un organe de support comme évoqué ci-dessus, des actions, en particulier des manipulations, doivent lui être appliquées.

Complémentairement ou alternativement, une structure d'organe de support telle que celle décrite précédemment peut aussi être utilisée pour réaliser des organes de support avant. Pour ce faire, on utilise de préférence un système de réglage de la configuration de l'organe de support selon l'invention. Un mode de réalisation d'un tel système est décrit ci-après en référence aux figures 5 à 7. Un tel système de réglage 200 permet de configurer un organe de support, en particulier, de modifier la configuration de position de plusieurs éléments de l'organe de support les uns par rapport aux autres. En effet, le système de réglage permet de déplacer des éléments 34, 82, 104 d'un organe de support les uns par rapport aux autres afin de faire passer cet organe de support d'une configuration initiale à une configuration désirée.

À cette fin, le système de réglage 200 comprend un premier dispositif 201 comprenant un moyen de déplacement d'un premier élément 34 de l'organe de support. Ce moyen de déplacement permet de déplacer le premier élément 34, par exemple le bras proximal évoqué précédemment, par rapport au socle 32. Pour ce faire le moyen de déplacement comprend une tête 212 présentant un moyen d'entraînement, notamment d'entraînement en rotation autour de l'axe A, du premier élément. Ce moyen d'entraînement comprend de préférence un moyen de guidage en rotation, un actionneur d'entraînement et un moyen de liaison mécanique non permanente de la tête au deuxième élément.

Le premier dispositif comprend également un moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage de la position du premier élément 34 de l'organe de support. Ce moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage permet de faire passer le premier élément 34 dans un état dans lequel il peut être déplacé et/ou permet de faire passer le premier élément dans un état dans lequel il ne peut plus être déplacé. Par exemple, dans le cas du bras proximal évoqué précédemment, ce moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage comprend des moyens de déplacement 21 1 , notamment un moyen de déplacement vertical ou plus exactement selon l'axe A. En effet, pour effectuer un déverrouillage du bras proximal, il est nécessaire de déplacer celui-ci dans un premier sens selon l'axe A relativement au socle. Ainsi, un pion ne coopère plus avec un logement d'indexation. En outre, pour effectuer un verrouillage du bras proximal, après avoir orienté angulairement celui-ci, il est nécessaire de déplacer celui-ci dans un deuxième sens selon l'axe A relativement au socle. Ainsi, un pion coopère de nouveau avec un logement d'indexation. Ces moyens de déplacement comprennent notamment un guidage du mouvement de la tête 212 relativement à un bâti 213, en particulier selon un axe parallèle à l'axe A, et un actionneur pour entraîner la tête en mouvement par apport à ce bâti.

Le premier dispositif comprend également de préférence un moyen de détermination de la position du premier élément de l'organe de support. En effet, pour pouvoir amener le premier élément dans une configuration de position donnée, il est nécessaire de savoir dans quelle position initiale ce premier élément se trouve. Un tel moyen de détermination peut comprendre des moyens optiques de détermination de la position ou des moyens mécaniques de palpage de détermination de la position. De préférence, le système de réglage 200 comprend un deuxième dispositif 202 (figure 6) comprenant un moyen de déplacement d'un deuxième élément 82 de l'organe de support. Ce moyen de déplacement permet de déplacer le deuxième élément 82, par exemple le bras distal évoqué précédemment, par rapport au premier élément 34, soit le bras proximal évoqué précédemment. Pour ce faire, le moyen de déplacement comprend une tête 222 présentant un moyen d'entraînement, notamment d'entraînement en rotation autour de l'axe B, du deuxième élément. Ce moyen d'entraînement comprend de préférence un moyen de guidage en rotation, un actionneur d'entraînement et un moyen de liaison mécanique non permanente de la tête au deuxième élément. Le deuxième dispositif comprend également un moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage de la position du deuxième élément 82 de l'organe de support. Ce moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage permet de faire passer le deuxième élément 82 dans un état dans lequel il peut être déplacé et/ou permet de faire passer le deuxième élément dans un état dans lequel il ne peut plus être déplacé. Par exemple, dans le cas du bras distal évoqué précédemment, ce moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage comprend des moyens de déplacement 221 , notamment un moyen de déplacement vertical ou plus exactement selon l'axe B. En effet, pour effectuer un déverrouillage du bras distal, il est nécessaire de déplacer celui-ci dans un premier sens selon l'axe B relativement au premier élément. Ainsi, un pion ne coopère plus avec un logement d'indexation. En outre, pour effectuer un verrouillage du bras proximal, après avoir orienté angulairement celui-ci, il est nécessaire de déplacer celui-ci dans un deuxième sens selon l'axe B relativement au premier élément. Ainsi, un pion coopère de nouveau avec un logement d'indexation. Ces moyens de déplacement comprennent notamment un guidage du mouvement de la tête 222 relativement à un bâti 223, en particulier selon un axe parallèle à l'axe B, et un actionneur pour entraîner la tête en mouvement par apport à ce bâti.

Le deuxième dispositif comprend également de préférence un moyen de détermination de la position du deuxième élément de l'organe de support. En effet, pour pouvoir amener le deuxième élément dans une configuration de position donnée, il est nécessaire de savoir dans quelle position initiale ce deuxième élément se trouve. Un tel moyen de détermination peut comprendre des moyens optiques de détermination de la position ou des moyens mécaniques de palpage de détermination de la position.

Dans une variante de réalisation, le premier dispositif est le deuxième dispositif peuvent être confondus en un même dispositif qui se déplace pour effectuer séquentiellement la mise en position du premier élément, puis la mise en position du deuxième élément.

De préférence, le système de réglage 200 comprend un troisième dispositif 203 (figure 7) comprenant un moyen de déplacement d'un troisième élément 104 de l'organe de support. Ce moyen de déplacement permet de déplacer le troisième élément 104, par exemple le doigt évoqué précédemment, par rapport au deuxième élément 82, soit le bras distal évoqué précédemment. Pour ce faire, le moyen de déplacement comprend une tête 232 présentant un moyen d'entraînement, notamment d'entraînement en translation du doigt selon son axe. Ce moyen d'entraînement comprend de préférence un moyen de guidage en translation, un actionneur d'entraînement et un moyen de liaison mécanique non permanente de la tête au troisième élément. Le troisième dispositif comprend également un moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage de la position du troisième élément 104 de l'organe de support. Ce moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage permet de faire passer le troisième élément 104 dans un état dans lequel il peut être déplacé et/ou permet de faire passer le troisième élément dans un état dans lequel il ne peut plus être déplacé. Par exemple, dans le cas du doigt évoqué précédemment, ce moyen de verrouillage et/ou de déverrouillage comprend des moyens de déplacement 231 , notamment un moyen de déplacement en rotation du doigt autour de son axe. En effet, pour effectuer un déverrouillage du doigt, il est nécessaire de déplacer celui-ci dans un premier sens autour de son axe. Ainsi, un ergot ne coopère plus avec un cran d'indexation. En outre, pour effectuer un verrouillage du doigt, après avoir déplacé axialement celui-ci, il est nécessaire de déplacer celui-ci dans un premier sens autour de son axe. Ainsi, un ergot coopère de nouveau avec un cran d'indexation. Ces moyens de déplacement comprennent notamment un guidage du mouvement de la tête 232 relativement à un bâti 223 (figure 6), en particulier selon un axe parallèle à l'axe du doigt, et un actionneur pour entraîner la tête en mouvement par apport à ce bâti.

Le troisième dispositif comprend également de préférence un moyen de détermination de la position du troisième élément de l'organe de support. En effet, pour pouvoir amener le troisième élément dans une configuration de position donnée, il est nécessaire de savoir dans quelle position initiale ce troisième élément se trouve. Un tel moyen de détermination peut comprendre des moyens optiques de détermination de la position ou des moyens mécaniques de palpage de détermination de la position.

Bien évidemment, les différents moyens de déplacement, de verrouillage, de déverrouillage, de détermination de position peuvent avoir des structures très différentes selon l'architecture de l'organe de support à configurer.

Le système de réglage selon l'invention comprend de préférence une unité de commande permettant de régir son fonctionnement. Cette unité de commande permet notamment la commande des différents moyens permettant de réaliser un réglage de configuration. L'unité de commande permet notamment la commande séquentielle des différents moyens. Elle permet notamment de mettre en œuvre le procédé de fonctionnement objet de l'invention.

Le système de réglage selon l'invention comprend de préférence un support d'enregistrement de données lisible par un calculateur sur lequel est enregistré un programme informatique comprenant des moyens de codes de programme informatique de mise en œuvre des étapes du procédé objet de l'invention. Un mode de réalisation d'un procédé de fonctionnement selon l'invention est décrit ci-après. Dans une première étape, on détermine la position du premier élément de l'organe de support. Pour cette détermination, on utilise de préférence un moyen de détermination de la position du premier élément de l'organe de support tel qu'évoqué précédemment.

Dans une deuxième étape, on déverrouille la position du premier élément. Ce déverrouillage est de préférence réalisé en utilisant un moyen de déverrouillage tel qu'évoqué précédemment.

Dans une troisième étape, on déplace le premier élément. Ce déplacement est de préférence réalisé en utilisant un moyen de déplacement tel qu'évoqué précédemment. Dans une quatrième étape, on verrouille la position du premier élément. Ce verrouillage est de préférence réalisé en utilisant un moyen de déverrouillage tel qu'évoqué précédemment.

Bien évidemment, ces différentes étapes sont itérées sur l'ensemble des éléments de l'organe de support dont il faut configurer les positions. Dans le cas de l'architecture de l'organe de support décrit précédemment, on itère les différentes étapes sur les trois éléments de l'organe de support.