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Title:
SYSTEM FOR AIDING NAVIGATION USING VISUAL AND LATERALIZED INTERFACES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/033686
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system for aiding navigation comprising an electronic device (20) and first and second man-machine interfaces (10L, 10R) cooperating (C1) with said electronic device (20). The latter produces an orientation setpoint, in the form of a message (mc) emitted to one of said first and second man-machine interfaces (10L, 10R) according to the orientation of a change of direction. Each man-machine interface (10L, 10R) advantageously comprises display means (15) for delivering a luminous indication (IT, IR) in response to the reception of said message (mc). Positioned advantageously respectively on the left and on the right within the field of vision of a user (U) of the system, the display means (15) of said first and second man-machine interfaces (10L, 10R) afford said user (U) a particularly intuitive and non-invasive visual and lateralized aid to navigation.

Inventors:
LECA PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/052242
Publication Date:
February 22, 2018
Filing Date:
August 18, 2017
Export Citation:
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Assignee:
ONTRACKS (FR)
International Classes:
G01C21/20; G01C21/36; G06F3/14
Domestic Patent References:
WO2016074689A12016-05-19
WO2000018612A12000-04-06
WO2006088424A12006-08-24
WO2000018612A12000-04-06
WO2006088424A12006-08-24
WO2016074689A12016-05-19
WO2007105937A12007-09-20
Foreign References:
EP2690406A12014-01-29
US20150331081A12015-11-19
EP2690406A12014-01-29
Attorney, Agent or Firm:
BRUN, Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation, délivrant des indications en orientation visuelles et latérales sur la gauche et/ou sur la droite du champ de vision d'un utilisateur (U) , comportant un dispositif électronique (20), une première interface homme- machine (10L), lesdits dispositif électronique (20) et première interface homme-machine coopérant (Cl) via des moyens de communication respectifs (24, 14), ledit dispositif électronique (20) comportant une unité de traitement (21) agencée pour produire une consigne en orientation, élaborer et transmettre un message de consigne en orientation (me) encodant ladite consigne en orientation à destination de ladite première interface homme machine (10L), ladite première interface homme- machine (10L) comportant des moyens d'affichage (15) et une unité de traitement (11), lesdits moyens d'affichage (15) étant pilotés par ladite unité de traitement (11) de la première interface homme-machine (10L) pour afficher une première indication lumineuse (IL) en réponse à la réception et au décodage dudit message de consigne en orientation (me) , ledit système étant caractérisé en ce que :

- ledit système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation comporte une deuxième interface homme-machine (10R), ladite deuxième interface homme-machine (10R) coopérant (Cl) avec le dispositif électronique (20) et comportant des moyens d'affichage (15) et une unité de traitement (11), lesdits moyens d'affichage (15) étant pilotés par ladite unité de traitement (11) de la deuxième interface homme-machine (10R) pour afficher une deuxième indication lumineuse (IR) en réponse à la réception et au décodage d'un message de consigne en orientation (me, mes) ;

- le dispositif électronique (20) est adapté pour élaborer et déclencher l'émission d'un message de consigne en orientation (me) à destination de la première interface homme- machine (10L) ou de la deuxième interface homme-machine (10R) selon l'orientation du changement de direction concerné par ladite consigne en orientation.

Système selon la revendication précédente, pour lequel chacune des première et deuxième interfaces homme-machine (10L, 10R) comporte, ou coopère avec, un corps principal (10S) agencé pour orienter les émissions respectives des première (IL) et deuxième (IR) indications lumineuses respectivement sur la gauche et sur la droite du champ de vision de l'utilisateur (U) du système .

Système selon la revendication précédente, pour lequel ledit corps principal (10S) est agencé pour être ajusté sur l'un des membres de l'utilisateur (U) du système.

Système selon la revendication précédente, pour lequel le corps principal (10S) de chaque interface homme-machine (10L, 10R) consiste en un bracelet positionnable sur l'un des poignets dudit utilisateur (U) .

Système selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, pour lequel le dispositif électronique (20) élabore et déclenche l'émission d'un message de consigne en orientation (me) à destination de la première interface homme-machine (10L) si le changement de direction concerné par ladite consigne en orientation induit une orientation de direction sur la gauche dudit utilisateur (U) .

Système selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, pour lequel le dispositif électronique (20) élabore et déclenche l'émission d'un message de consigne en orientation (me) à destination de la deuxième interface homme-machine (10R) si le changement d' orientation concerné par ladite consigne en orientation induit une orientation de direction sur la droite dudit utilisateur (U) .

Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel :

- les moyens d'affichage (15) des première et deuxième interfaces homme-machines (10L, 10R) comportent des premier (15-1) et deuxième (15-2) espaces d'affichage, respectivement pilotés par l'unité de traitement (11) de l'interface homme-machine (10L, 10R) concernée pour afficher un signal lumineux latéralisé d'orientation et une jauge temporelle traduisant l'imminence d'un changement de direction indiqué par ledit premier espace d'affichage (15-1) ; - le message de consigne en orientation (me) comportant une donnée d'échéance temporelle du changement de direction dont la valeur définit ladite imminence du changement de direction .

8. Système selon la revendication précédente, pour lequel les premier et deuxième espaces d' affichage (15-1, 15-2) consistent respectivement en deux séries d'au moins une diode électroluminescente.

9. Système selon les revendications 7 ou 8, pour lequel :

- les moyens d'affichage (15) des première et deuxième interfaces homme-machines (10L, 10R) comportent un troisième espace d'affichage (15-3) piloté par l'unité de traitement (11) de l'interface homme-machine (10L, 10R) concernée pour afficher un symbole figuratif parmi une pluralité de symboles déterminée ;

- le message de consigne en orientation (me) comporte un champ additionnel dont la valeur désigne ledit symbole figuratif parmi ladite pluralité de symboles déterminée.

10. Système selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, pour lequel les première et deuxième interfaces homme-machines (10L, 10R) comportent des moyens d'alerte (16) quant à une imminence d'un changement de direction, lesdits moyens d'alerte (16) diffusant une information (IC) d'une nature autre que lumineuse et étant actionnés par l'unité de traitement (11) de l'interface homme-machine ayant réceptionné le message de consigne en orientation (me) lorsque l'imminence d'un changement de direction déduite dudit message (me) atteint un seuil déterminé. 11. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel le dispositif électronique (20) comporte des deuxièmes moyens de communication (25) pour collecter des données (ms) d'au moins un satellite (ST1, ST2) distant et pour lequel l'unité de traitement (21) dudit dispositif électronique (20) exploite lesdites données pour déterminer la position terrestre dudit dispositif électronique (20). 12. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel le dispositif électronique (20) et l'une des deux interfaces homme-machine (10L, 10R) constituent une seule et même entité physique.

13. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, pour lequel le dispositif électronique (20) est un téléphone mobile intelligent comportant une mémoire de programmes (23) coopérant avec l'unité de traitement (21) dudit dispositif électronique (20) et enregistrant des instructions d'un programme applicatif (PA) dont l'exécution ou l'interprétation par ladite unité de traitement (21) provoque la mise en œuvre d'un procédé (200) de génération d'un message de consigne en orientation (me) à destination de l'une des deux interfaces homme-machine (10L, 10R) . Procédé (200) de génération d'un message de consigne en orientation (me) mis en œuvre par l'unité de traitement d'un dispositif électronique (20) d'un système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation selon la revendication 11, comportant :

- une étape (201) pour déterminer un itinéraire de guidage ;

- une étape (204) pour déterminer la position terrestre dudit dispositif électronique (20);

- une étape (205) pour élaborer une consigne en orientation ;

- une étape (206) pour encoder ladite consigne en orientation sous la forme d'un message de consigne en orientation (me) et émettre ledit message à destination de l'une des deux interfaces homme-machine (10L, 10R) dudit système, ledit message comportant une donnée d'orientation dont la valeur désigne un changement de direction particulier ;

ledit procédé étant caractérisé en ce que ladite étape (206) pour encoder ladite consigne en orientation sous la forme d'un message de consigne en orientation (me) et émettre ledit message consiste à élaborer et transmettre ledit message de consigne en orientation (me) à destination de l'une des deux interfaces homme- machine (10L, 10R) dudit système selon l'orientation du changement de direction concerné par la consigne en orientation.

Produit programme d'ordinateur (PA) comportant une pluralité d'instructions de programme qui, lorsqu'elles sont préalablement chargées dans la mémoire de programmes (23) d'un dispositif électronique (20) d'un système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation selon la revendication 11 puis exécutées ou interprétées par l'unité de traitement (21) dudit dispositif électronique (20), provoque la mise en œuvre d'un procédé (200) de génération d'un message de consigne en orientation (me) selon la revendication 14.

Description:
SYSTEME D'AIDE A LA NAVIGATION UTILISANT DES INTERFACES

VISUELLES ET LATERALISEES

L'invention concerne un système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation exploitable pour le plus grand nombre d'entre nous, quels que soient le mode de déplacement et l'espace à parcourir. L'invention offre ainsi plus particulièrement et de manière non limitative une aide précieuse durant une randonnée pédestre, cycliste ou à skis. L'invention demeure également pertinente pour délivrer une aide à la navigation durant un parcours effectué sur ou dans un véhiculé motorisé. Bien que particulièrement adaptée aux déplacements terrestres, l'invention peut être également exploitée lors de trajets réalisés à la surface de l'eau ou dans les airs. Se déplacer aussi librement que possible dans l'espace est une préoccupation constante pour l'Homme. La liberté de déplacement n'exclut pas pour autant une renonciation pour certains au confort, à la recherche de performances ou encore à une forme de sérénité et de sécurité durant un trajet pour prévenir, par exemple, tout risque d'égarement durant une randonnée en montagne, ou toute déception inhérente au fait de ne pas avoir pu ou su accéder à un point de vue remarquable, par méconnaissance d'un parcours ou d'un site. De nombreuses solutions ont été élaborées, de la plus sommaire à la plus sophistiquée, pour parvenir à assouvir cet objectif avec plus ou moins de succès.

Ainsi, il existe tout d'abord des solutions de balisage de parcours, à la ville ou à la montagne. Des panneaux directionnels sont ainsi implantés physiquement et régulièrement pour délivrer un guide ou une aide visuelle durant une navigation ou un parcours. En montagne, on a souvent recourt à un balisage sous la forme de marques apposées au sol, sur des rochers et/ou sur des arbres pour indiquer un cheminement de parcours pédestre ou cycliste préconisé. Ce type de solution requiert une définition relativement statique et durable desdits parcours. En effet, de telles marques et/ou panneaux demandent une intervention humaine pour matérialiser toute modification de parcours. Par ailleurs, un randonneur peut ne prendre conscience d'une orientation erronée que très tardivement au risque de se trouver en fâcheuse posture ou épuisé par l'obligation de réaliser un détour non planifié.

Principalement dans un contexte routier ou autoroutier, de nombreux conducteurs de véhicules ont recours à une solution complémentaire beaucoup plus sophistiquée que le marquage ou le fléchage sur le terrain. Ainsi, un conducteur d'engin terrestre motorisé, tel qu'une automobile ou un transporteur de personnes ou de marchandises, peut consulter, lors d'un déplacement, un écran positionné au sein de l'habitacle dudit engin, affichant, en temps réel, un plan de circulation, sous la forme d'une carte routière dynamique et divulguant de manières textuelle, semi- figurative et sonore, des indications d'orientation au fil d'un trajet. Pour cela, un véhicule est équipé, à proximité du tableau de bord, d'un dispositif électronique d'aide à la navigation comportant un écran tactile ou non, d'une taille d'affichage suffisante, généralement de l'ordre d'une à deux dizaines de centimètres de diagonale, pour que le conducteur puisse suivre et consulter, certes en détournant quelque peu son attention de pilotage, visuellement et confortablement, la carte routière mise à jour en temps réel. Un tel équipement comporte également un calculateur et des moyens de communication satellite afin de localiser dans l'espace l'endroit où le véhicule se trouve. Le conducteur peut, préalablement à son départ, renseigner un lieu de destination souhaitée et, selon des paramètres de configuration enregistrés en mémoire dudit équipement et traduisant certaines préférences dudit conducteur, comme la préconisation du trajet le plus court en distance ou en temps, du trajet le plus économique en carburant, de frais de péage, etc., le calculateur dudit équipement détermine un itinéraire pertinent puis dispense de manières graphique et sonore des indications de cheminement le long du trajet. Certaines solutions, telles que celles décrites par exemple dans les documents EP 2690406 Al et WO 00/18612, permettent de répéter ou de déporter tout ou partie de certaines informations d' orientation graphiques, généralement délivrées par une console ou un écran central au sein d'un poste de pilotage, sur des dispositifs d'affichage latéraux, du moins sur lesquels le conducteur d'un véhicule terrestre ainsi adapté pose naturellement ses yeux lors de manœuvres, comme des rétroviseurs. De telles solutions sont réservées à l'automobile et se traduisent par des rétroviseurs coûteux et dédiés à un véhicule donné. Il existe des déclinaisons plus minimalistes sous la forme d'équipements portables, dédiés à la navigation, ou encore des applications logicielles, prévues pour adapter un téléphone mobile intelligent hébergeant une telle application. Un tel équipement mobile ainsi adapté propose une solution similaire en terme de fonctionnalités tout en offrant une mobilité permettant à l'utilisateur de ne pas rendre son équipement d'aide à la navigation résident permanent au sein d'un véhicule donné. De tels équipements mobiles coopèrent généralement avec des moyens supports adaptés assurant un maintien et un positionnement dudit équipement proche du champ de vision du conducteur. Ainsi, des supports proposent une fixation réversible sur une grille d'aérateur d'une planche de bord, sur une vitre latérale ou sur un pare-brise du véhicule via une ventouse, par exemple. De telles solutions sont toutefois coûteuses et nécessitent des équipements sophistiqués et fragiles. En outre, les constructeurs ou éditeurs de telle solutions essaient d'améliorer, jour après jour, les performances, le rendu graphique, la richesses d'informations délivrées, à tel point, que l'utilisateur doit parfois faire un effort intellectuel pour extraire mentalement une minorité d' informations pertinentes et nécessaires à son orientation parmi une multitudes d'informations secondaires, susceptibles pour certaines de détourner son attention dans sa mission principale consistant à piloter un véhicule.

Bien que certains constructeurs de véhicules comportant un équipement d' aide à la navigation résident tentent de positionner, physiquement ou virtuellement, l'écran divulguant de telles indications pour que celui-ci restitue lesdites indications graphiques globalement dans le champ de vision nominal d'un conducteur lorsque celui-ci regarde sa route, l'information visuelle demeure concentrée dans une seule et même aire de vision, réduite et délimitée, dudit champ visuel. En outre et en pratique, un conducteur se trouve généralement et régulièrement contraint de quitter sa posture naturelle de vision de la route pour orienter son regard en direction de l'écran du dispositif d'aide à la navigation et consulter les indications produites, au risque de ne pas anticiper un obstacle ou perdre le contrôle de son véhicule et provoquer un accident.

D'autres moyens de transport ou modes de déplacement ne permettent pas d'exploiter un tel dispositif d'aide à la navigation. C'est par exemple le cas lors d'un déplacement pédestre, à vélo ou plus généralement sur un deux-roues motorisé ou non. Certains opérateurs ont proposé de positionner sur le cadre, le guidon ou la potence d'une bicyclette un dispositif mobile à l'instar des dispositifs mobiles évoqués précédemment. Pour cela, des supports idoines ont été développés pour assurer le maintien par exemple d'un téléphone mobile sur une bicyclette, voire encore un dispositif mobile dédié de taille réduite au regard de ce que l'on trouve pour équiper une automobile. Toutefois, ce type d'équipement électronique n'est pas prévu pour être résistant aux intempéries et aux chutes. Il peut en outre être facilement dérobé par un tiers malveillant. Un randonneur préfère généralement abriter son équipement précieux dans une poche étanche et consulter lors de pauses le déroulement de son trajet au risque d'être amené à s'écarter de l'itinéraire sélectionné. D'autres équipements étanches et davantage robustes qu'un téléphone mobile intelligent sont proposés. Ils comportent un écran apte à afficher des signes figuratifs tels que des flèches par exemple. Les dimensions dudit écran sont modestes, c'est-à-dire de quelques centimètres de diamètre ou de rayon, pour ne pas gêner son utilisateur dans son évolution. Certains équipements s'apparentent en variante à une boussole, que l'on peut positionner au centre du guidon. Ainsi, un point lumineux mobile affiché en périphérie d'un cadran circulaire indique une direction relative. D'autres « boussoles », telles que celles décrites par exemple dans le document WO 2006/088424 Al, permettent une navigation le long d'un itinéraire balisé uniquement par la présence de certains amers. Une telle solution peut être utilisée en navigation maritime par exemple. Toutefois, une telle indication visuelle demeure centralisée est somme toute de faibles précision et sémantique.

Lorsqu'un tel équipement est utilisé par un piéton, ce dernier n'a d'autre solution que maintenir celui-ci à la main, sur l'un de ses bras, à la ceinture ou sur un vêtement. Quoi qu'il en soit, il demeure à la charge du randonneur pédestre ou cycliste de consulter, à bon escient et au moment opportun, son équipement d'aide à la navigation pour y lire les indications d'orientation. Entre deux lectures, ledit randonneur a pu s'écarter de l'itinéraire. Pour qu'un randonneur ne se mette pas en danger, il est fortement recommandé de ne consulter un tel équipement que lors d'un arrêt ou d'une pause. En effet, la lecture et la traduction de l'information produite par l'équipement ne sont pas instantanément intelligibles pour ledit randonneur, ce dernier pouvant chuter par manque de concentration s'il consulte en mouvement son équipement. Pour prévenir des oublis de consultation, voire pour ne pas ralentir le cheminement par des arrêts trop réguliers, certains équipements complètent l'information visuelle par des messages sonores. Pour ne pas occasionner de gêne pour l'entourage, une telle solution complémentaire requiert l'utilisation d'un casque audio ou d'écouteurs. Le port de ce type d'accessoire peut s'avérer peu confortable en randonnée ou en compétition et l'écoute de messages peut être jugée invasive pour un promeneur à la recherche de quiétude et de silence ou pour un sportif en quête de concentration. Certains ont tenté de concevoir des vêtements, tels qu'une veste, pour que ces derniers comportent des moyens aptes à délivrer des indications d'orientation lumineuses. C'est par exemple le cas de la solution décrite dans le document WO 2016/074689 Al. Une telle solution présente le double intérêt d'affranchir son utilisateur de véhiculer une boussole et de délivrer une indication latéralisée intuitivement et facilement assimilable par l'humain. Au sein du vêtement, un dispositif électronique central comportant deux diodes électroluminescentes commande l'éclairage de la première ou de la seconde diode selon le positionnement géographique délivré par un système de localisation par satellites exploité par un téléphone portable, introduit dans le vêtement au sein d'une poche prévue à cet effet, en communication avec ledit dispositif électronique central. Par le biais de fibres optiques, le signal lumineux de chaque diode peut être acheminé vers les parties distales des manches de la veste. Toutefois, une telle solution est contraignante car réservée et intégrée au vêtement que l'on porte. Si l'utilisateur doit retirer, selon les conditions météorologiques par exemple, ledit vêtement ou inversement recouvrir celui-ci, par exemple par un deuxième vêtement imperméable ou plus chaud, les indications lumineuses ne sont plus exploitables par l'utilisateur. En outre, le signal lumineux délivré par un tel vêtement est plus que succinct, puisque ne consistant qu'en deux sources lumineuses réduites à leur plus simple expression.

Loin du contexte du loisir ou de la compétition, l'aide au déplacement de personnes malvoyantes est également un sujet d'étude. Pour compléter, voire supplanter, l'utilisation d'une canne permettant de ne pas heurter un obstacle, le document WO2007/105937 divulgue une ceinture électronique comportant une pluralité de moyens vibrants répartis tout autour de la ceinture abdominale de son porteur. Les différents moyens vibrants sont pilotés par un calculateur en réponse à des indications ou commandes émanant d'un dispositif d'aide à la navigation coopérant avec ledit calculateur. Par le biais d'un langage vibratoire, le porteur de la ceinture peut interpréter des consignes d'orientation transmises par tels ou tels moyens vibrants. Une telle solution est toutefois encombrante et peu exploitable par randonneur voyant car nécessite un apprentissage certain pour parvenir à interpréter des indications précises et complexes. En outre, un randonneur sur un vélo tout terrain peut ne pas percevoir les vibrations noyées dans les soubresauts occasionnés par un terrain accidenté.

Un randonneur n'a donc pas d'autres solutions que de recourir, à l'heure actuelle, à un équipement d'aide à la navigation peu adapté à son loisir l'obligeant à consulter un écran restituant généralement des indications graphiques en dehors de son champ de vision naturel, au risque de s'égarer et accroître inutilement un itinéraire à cause d'une fréquence de consultations inappropriée, voire de chuter ou se blesser par une perte de concentration liée à la lecture et/ou l'interprétation d'une consigne peu intuitive en plein pilotage ou cheminement. En résumé, il n'existe à ce jour aucune solution technique et réaliste proposant, un équipement particulièrement adapté aux loisirs en plein air, distillant à bon escient et aux moments opportuns des indications d'orientation non invasives et particulièrement intuitives au randonneur, le tout avec une grande précision pour un budget restreint permettant d'envisager un déploiement en masse.

L'invention permet d'atteindre un tel objectif en proposant un système d'aide à la navigation visuelle et latéralisée, résolvant ainsi les inconvénients des solutions connues. De nouvelles perspectives en matière de randonnées sont ainsi à la portée de tous, quelles que soient les modalités de déplacement. Dans la suite du document, on qualifiera de

« latéralisé (e) » tout signal ou toute information perceptible et/ou positionné sur ou à proximité d'un bord ou d'un côté d'un champ de vision d'un utilisateur d'un système conforme à l'invention. Ainsi, un tel système confère une aide visuelle qui peut être qualifiée de « latéralisée » car les indications visuelles délivrées audit utilisateur le sont de manière latérale, c'est-à-dire, de manière préférée et avantageuse, sur la gauche et/ou sur la droite dudit champ de vision selon la teneur d'une consigne en orientation. L'information est donc délivrée à bon escient pour être instinctivement perçue et interprétée par ledit utilisateur, afin que celui-ci modifie instinctivement son cheminement sans perte de concentration. Une aide « non latéralisée » peut consister en revanche en une indication visuelle centralisée ou non, diffusée au sein dudit champ de vision, ou bien à l'extérieur de celui-ci - obligeant par là-même une perte du suivi visuel du cheminement courant, qui nécessite une interprétation de l'utilisateur non instinctive et donc indirecte. A titre d'exemple, un affichage d'une indication sous la forme d'un menu ou encore sous une forme littérale ou figurative, localisée au centre du champ de vision ou sur l'un des côtés de celui-ci, de manière indifférenciée quelle que soit la nature de ladite indication, ne sera pas considéré comme une indication ou aide « latéralisée ».

De la même manière, nous utiliserons dans le présent document le terme de « direction » pour qualifier un cheminement courant emprunté par un utilisateur d'un système selon l'invention. Une « direction » englobe donc de manière indifférenciée les notions de trajectoire, lorsqu'un déplacement est réalisée en l'absence de route ou de piste physique, ou de chemin en tant que tel. Ainsi, dans la suite du document, les termes « changement de direction » s'apparentent et englobent la notion d'infléchissement ou de modification d'une trajectoire ou d'une sélection d'un chemin parmi une pluralité de chemins possibles en aval du cheminement courant. Enfin, nous utiliserons les termes de « consigne en orientation » pour englober la notion de consigne visant à modifier une direction courante, telle que définie précédemment, c'est-à-dire une sélection d'un chemin en aval, un infléchissement d'une trajectoire, incluant éventuellement un degré ou plus généralement toute information complémentaire et utile pour que l'utilisateur réalise de manière pertinente un changement de direction préconisé.

Parmi les nombreux avantages procurés par l'invention, nous pouvons mentionner que :

- les indications délivrées par un système d'aide à la navigation conforme à l'invention sont directement intelligibles par son destinataire car visibles à tout instant et particulièrement intuitives ;

- l'utilisateur d'un tel système bénéficie d'une aide précise et riche sans aucun ressenti négatif induisant des pertes de concentration ou sentiment d' invasion ;

- l'utilisation d'un tel système maintient un très haut degré de sérénité et d' attention pour le conducteur ou le randonneur exploitant ledit système ;

- selon le mode de réalisation, un système conforme à l'invention ne requiert aucune modification structurelle de vêtement ou d'éléments de véhicule, voire de support, pour utiliser ledit système ;

- différents modes de conditionnement d'un système selon l'invention sont possibles et permettent de décliner des configurations adaptées aux loisirs, sports ou plus généralement déplacements envisagées ; - le mode de réalisation préférée sous la forme d'une paire de bracelets communiquant avec un téléphone mobile intelligent adapté par le chargement d'une application idoine, assure une mise à disposition d'un matériel très économique, robuste, ludique et très performant pour le plus grand nombre.

A cette fin, il est prévu un système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation, délivrant des indications en orientation visuelles et latérales sur la gauche et/ou sur la droite du champ de vision d'un utilisateur, comportant un dispositif électronique, une première interface homme-machine, lesdits dispositif électronique et première interface homme-machine coopérant via des moyens de communication respectifs, ledit dispositif électronique comportant une unité de traitement agencée pour produire une consigne en orientation, élaborer et transmettre un message de consigne en orientation encodant ladite consigne en orientation à destination de ladite première interface homme machine, ladite première interface homme-machine comportant des moyens d' affichage et une unité de traitement, lesdits moyens d'affichage étant pilotés par ladite unité de traitement de la première interface homme-machine pour afficher une première indication lumineuse en réponse à la réception et au décodage dudit message de consigne en orientation.

Pour offrir une aide visuelle latéralisée et ainsi guider un utilisateur de manière parfaitement intuitive et non invasive, ledit système comporte une deuxième interface homme-machine, ladite deuxième interface homme-machine coopérant avec le dispositif électronique et comportant des moyens d' affichage et une unité de traitement, lesdits moyens d'affichage étant pilotés par ladite unité de traitement de la deuxième interface homme-machine pour afficher une deuxième indication lumineuse en réponse à la réception et au décodage d'un message de consigne en orientation. En outre, le dispositif électronique d'un tel système est adapté pour élaborer et déclencher l'émission d'un message de consigne en orientation à destination de la première interface homme-machine ou de la deuxième interface homme-machine selon l'orientation du changement de direction concerné par ladite consigne en orientation.

Pour maximiser l'effet procuré par la solution technique et favoriser la prise en compte de l'information par l'utilisateur du système, chacune des première et deuxième interfaces homme-machine d'un tel système peut comporter, ou coopérer avec, un corps principal agencé pour orienter les émissions respectives des première et deuxième indications lumineuses respectivement sur la gauche et sur la droite du champ de vision de l'utilisateur du système.

Pour utiliser un tel système dans de multiple configurations, selon le loisir ou le sport concerné par exemple, ledit corps principal peut être agencé pour être ajusté sur l'un des membres de l'utilisateur du système.

A titre de conditionnement préféré mais non limitatif, ledit corps principal de chaque interface homme-machine peut consister en un bracelet positionnable sur l'un des poignets dudit utilisateur.

Indépendamment d'un tel conditionnement, pour délivrer des indications lumineuses pertinentes et favoriser la latéralisation de la perception desdites indications par l'utilisateur, le dispositif électronique peut élaborer et déclencher l'émission d'un message de consigne en orientation à destination de la première interface homme-machine si le changement de direction concerné par ladite consigne en orientation induit une orientation de direction sur la gauche dudit utilisateur. Inversement, ledit dispositif électronique peut élaborer et déclencher l'émission d'un message de consigne en orientation à destination de la deuxième interface homme-machine si le changement d'orientation concerné par ladite consigne en orientation induit une orientation de direction sur la droite dudit utilisateur.

A titre d'exemple de réalisation préféré, pour que l'utilisateur d'un système conforme à l'invention puisse interpréter sans effort une consigne de guidage et anticiper un éventuel changement de direction, les moyens d' affichage des première et deuxième interfaces homme-machines peuvent comporter avantageusement des premier et deuxième espaces d'affichage, respectivement pilotés par l'unité de traitement de l'interface homme- machine concernée, pour afficher un signal lumineux latéralisé d'orientation et une jauge temporelle traduisant l'imminence du changement de direction indiqué par ledit premier espace d'affichage. Pour cela, le message de consigne en orientation comporte avantageusement une donnée d'échéance temporelle du changement de direction dont la valeur définit ladite imminence du changement de direction.

Pour réaliser une solution efficace, robuste et particulièrement économique, lesdits premier et deuxième espaces d'affichage peuvent consister respectivement en deux séries d' au moins une diode électroluminescente .

Pour compléter l'information délivrée à l'utilisateur et ainsi réduire le risque d'incertitude ou d'interprétation erronée, notamment lors d'un changement de direction en présence de nombreuse directions possibles, les moyens d'affichage des première et deuxième interfaces homme-machines peuvent comporter un troisième espace d'affichage, piloté par l'unité de traitement de l'interface homme-machine concernée, pour afficher un symbole figuratif parmi une pluralité de symboles déterminée. Pour cela, le message de consigne en orientation comporte un champ additionnel dont la valeur désigne ledit symbole figuratif parmi ladite pluralité de symboles déterminée .

Afin de s'assurer qu'une consigne en orientation, bien que traduite en indication visuelle latéralisée, ne soit pas omise par l'utilisateur d'un système d'aide conforme à l'invention, les première et deuxième interfaces homme-machines peuvent comporter des moyens d'alerte quant à l'imminence d'un changement de direction, lesdits moyens d'alerte diffusant une information d'une nature autre que lumineuse, et étant actionnés par l'unité de traitement de l'interface homme-machine ayant réceptionné le message de consigne en orientation lorsque l'imminence d'un changement de direction déduite dudit message atteint un seuil déterminé .

Pour produire des consignes pertinentes et précises en lien avec la localisation terrestre courante de l'utilisateur d'un système selon l'invention, le dispositif électronique peut comporter des deuxièmes moyens de communication pour collecter des données d'au moins un satellite distant et pour lequel l'unité de traitement dudit dispositif électronique exploite lesdites données pour déterminer la position terrestre dudit dispositif électronique.

Selon un mode de réalisation minimisant le nombre d'éléments nécessaires à la mise en œuvre de la solution, l'invention prévoit que le dispositif électronique et l'une des deux interfaces homme-machine puissent ne constituer qu'une seule et même entité physique .

En revanche, lorsque le dispositif électronique et les interfaces homme-machine demeurent dissociés, ledit dispositif électronique peut être un téléphone mobile intelligent comportant une mémoire de programmes coopérant avec l'unité de traitement dudit dispositif électronique et enregistrant des instructions d'un programme applicatif dont l'exécution ou l'interprétation par ladite unité de traitement provoque la mise en œuvre d'un procédé de génération d'un message de consigne en orientation à destination de l'une des deux interfaces homme-machine.

Ainsi, selon un deuxième objet, l'invention prévoit un tel procédé de génération d'un message de consigne en orientation mis en œuvre par l'unité de traitement d'un dispositif électronique d'un système d'aide visuelle et latéralisée. Un tel procédé comporte :

- une étape pour déterminer un itinéraire de guidage ;

- une étape pour déterminer la position terrestre dudit dispositif électronique ;

- une étape pour élaborer une consigne en orientation ;

- une étape pour encoder ladite consigne en orientation sous la forme d'un message de consigne en orientation et émettre ledit message à destination de l'une des deux interfaces homme-machine dudit système, ledit message comportant une donnée d'orientation dont la valeur désigne un changement de direction particulier.

Pour que seule l'interface homme-machine idoine parmi les deux ne soit sollicitée lors d'un changement de direction, ladite étape pour encoder ladite consigne en orientation sous la forme d'un message de consigne en orientation et émettre ledit message consiste à élaborer et transmettre ledit message de consigne en orientation à destination de l'une des deux interfaces homme-machine dudit système selon l'orientation du changement de direction concerné par la consigne en orientation .

Pour adapter un dispositif électronique afin qu' il opère au sein d'un système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation selon l'invention, il est également prévu un produit programme d' ordinateur comportant une pluralité d' instructions de programme qui, lorsqu'elles sont préalablement chargées dans la mémoire de programmes d'un dispositif électronique d'un tel système puis exécutées ou interprétées par l'unité de traitement dudit dispositif électronique, provoque la mise en œuvre d'un procédé de génération d'un message de consigne en orientation tel qu'évoqué précédemment .

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :

- la figure 1 décrit un exemple d' architecture d'un système d'aide à la navigation selon l'invention comportant deux interfaces homme- machine communiquant avec un téléphone mobile intelligent adapté par la mise en œuvre d'une application idoine ;

- la figure 2 décrit un exemple fonctionnel d'un procédé de restitution d'une indication d'orientation mis en œuvre par l'une desdites interfaces homme-machine d'un système d'aide à la navigation selon la figure 1 ;

- la figure 3 décrit un exemple de procédé de génération de messages de consigne mis en œuvre par un dispositif électronique d'un système d'aide à la navigation conforme à l'invention, ledit dispositif pouvant être le téléphone mobile intelligent décrit en liaison avec la figure 1 ou en variante intégré à l'une des interfaces homme-machine également décrites par la figure 1 ;

la figure 4A présente une vue schématique d'un exemple de réalisation de moyens d'affichage d'indications visuelles latéralisées d'une interface home-machine d'un système d'aide à la navigation selon l'invention ;

la figure 4B décrit plusieurs exemples non exhaustifs d' informations figuratives optionnellement affichées par une interface homme-machine d'un système d'aide à la navigation selon l'invention ;

la figure 5 présente une vue tridimensionnelle de l'une des deux interfaces homme-machine d'un système d' aide à la navigation conforme à l'invention sous la forme d'un bracelet électronique communicant. La figure 1 présente une architecture simplifiée d'un premier exemple de réalisation d'un système d'aide visuelle et latéralisée à la navigation selon l'invention. Un tel système comporte deux interfaces homme-machine 10L et 10R, par exemple sous la forme de deux bracelets électroniques communicants tels que celui décrit ultérieurement en liaison avec la figure 5. Selon ce premier exemple de réalisation, les deux interfaces homme-machine 10L et 10R sont similaires dans leurs architecture et fonctionnement. Aussi, la figure 1 ne présente, par mesure de simplification, qu'une vue détaillée des moyens compris dans l'interface homme-machine 10L. Celle-ci comporte une unité de traitement 11, sous la forme d'un ou plusieurs calculateurs ou microcontrôleurs coopérant au moyen de bus de communication, symbolisés par des doubles flèches en figure 1, avec une mémoire de programmes 13 et une mémoire de données 12. Lesdites mémoires 12 et 13 peuvent ne constituer qu'une seule et même entité physique ou être physiquement ou logiquement dissociées. La mémoire de programmes 13 est prévue pour enregistrer notamment des instructions d'un produit programme d'ordinateur P10. Lesdites instructions de programme sont interprétables ou exécutables par l'unité de traitement 11 et provoquent la mise en œuvre d'un procédé de restitution d'une indication d'orientation IL, IR ou IC, tel que le procédé 100 décrit ultérieurement en liaison avec la figure 2. L'unité de traitement 11 coopère également avec des premiers moyens de communication 14 chargés d'assurer une communication Cl, avantageusement mais non limitativement sans fil, avec un dispositif électronique 20 distant. Une telle communication Cl peut être mise en œuvre, par exemple en s' appuyant sur un protocole de communication sans fil de proximité tel que Bluetooth, ZigBee, iBeacon ou tout autre protocole ou technologie équivalent. En variante, une telle communication Cl peut être mise en œuvre de manière filaire via une communication de type USB (Universal Sériai Bus, selon une terminologie anglo-saxonne) par exemple. Pour restituer graphiquement une indication d'orientation à un utilisateur humain U, une interface homme-machine 10L ou 10R comporte en outre des moyens d'affichage 15, sous la forme d'un ou plusieurs écrans de tailles volontairement réduites à leur plus simples expressions. De tels moyens d'affichage 15 peuvent consister, à titre d'exemples non limitatifs, en deux, voire trois, espaces d'affichage. Le premier espace d'affichage 15-1 peut consister en une ou plusieurs diodes électroluminescentes ou en un écran avantageusement souple pour réduire le risque de casse en cas de chute, par exemple, à cristaux liquides, ou tout autre équivalent. La figure 4A, décrite plus précisément et ultérieurement conjointement avec la figure 2, décrit un exemple de réalisation d'un tel premier espace d'affichage 15-1 sous la forme d'une rangée de cinq diodes électroluminescentes. Une telle diode est symbolisée par un carré à bords arrondis. Elle peut être éteinte, ledit symbole est alors de couleur blanche. Ladite diode peut être éclairée, ledit symbole est dans ce cas de couleur noire. La fonction principale de ce premier espace d'affichage 15-1 est de délivrer un premier signal lumineux latéralisé d'orientation IL à l'utilisateur U. Ainsi, si ledit utilisateur U véhicule ou porte les deux interfaces homme-machine 10L et 10R respectivement au niveau de ces deux poignets, par exemple lorsque lesdites interfaces homme-machine 10L et 10R consistent en deux bracelets électroniques distincts tels que celui décrit en figure 5, ledit utilisateur U sait immédiatement et instinctivement qu' il doit prendre une direction sur sa gauche lorsque le premier espace d'affichage 15-1 de l'interface 10L positionnée à son poignet gauche délivre un signal lumineux IL. Réciproquement, l'utilisateur sait qu'il doit prendre une direction sur sa droite lorsque le premier espace d'affichage 15-1 de l'interface homme-machine 10R qui est positionnée à son poignet droit, délivre un tel signal lumineux IR. L' information lumineuse IL ou IR est instantanément prise en compte par l'utilisateur car ce dernier, par exemple s'il s'agit d'un randonneur cycliste, a, à tout instant, ses avant-bras dans son champ de vision, ses mains étant posées sur son guidon. Les informations délivrées par les interfaces homme-machine 10L et 10R sont donc présentes dans ledit champ de vision. Le signal lumineux IL ou IR étant latéralisé (c'est-à-dire qu'une seule interfaces homme-machine parmi les deux interfaces homme-machine 10L et 10R ne délivre un tel signal lumineux à un instant donné, en dehors de tout signalement d'incident de guidage) le cerveau de l'utilisateur U assimile instantanément une telle information, de manière totalement intuitive sans aucun effort mental. Lorsque les deux interfaces homme- machine 10L et 10R délivrent concomitamment une information lumineuse, nous verrons que cela peut signifier une perte d' itinérance . Une telle information lumineuse conjointe, que nous pouvons qualifier de « contradictoire » sera également instantanément prise en compte par l'utilisateur U, l'obligeant à un questionnement .

Un changement de direction est une information que l'utilisateur U du système doit avantageusement anticiper. Pour cela, une interface homme-machine 10L ou 10R conforme à l'invention comporte un deuxième espace d'affichage 15-2. Celui-ci peut être de nature similaire au précédent premier espace d'affichage 15-1, comme le décrit, à titre d'exemple non limitatif, la figure 4A. Un tel deuxième espace d'affichage 15-2 peut ainsi être constitué par une rangée de diodes électroluminescentes ou un écran. Sa fonction s'apparente en revanche à une jauge temporelle traduisant l'imminence d'un changement de direction indiqué par le premier espace d'affichage 15-1. Ainsi, plus ladite jauge temporelle est lumineuse, c'est-à- dire plus le nombre de diodes électroluminescentes allumées est grand, plus le changement de direction est imminent. La figure 4A montre ainsi une information lumineuse IL ou IR à trois instants distincts tl, t2 et t3. A l'instant tl, l'interface homme-machine 10L ou 10R concernée ne délivre pas d'information lumineuse. Les deux espaces d'affichage 15-1 et 15-2 consistent respectivement en deux rangées de cinq diodes électroluminescentes éteintes. A l'instant t2, le premier espace d'affichage 15-1 délivre une information lumineuse franche (les cinq diodes le constituant sont allumées). L'utilisateur sait alors qu'un changement de direction est proche. La jauge temporelle indique (deux des cinq diodes sont allumées) que ledit changement devrait intervenir dans n secondes, par exemple seize secondes. Une troisième diode serait allumée quatre secondes plus tard par exemple et ainsi de suite. Lorsque doit intervenir ledit changement, instant t3 sur la figure 4, les cinq diodes de la jauge temporelle sont allumées, prévenant ainsi l'utilisateur U qu'il doit opérer le changement de direction, sur sa gauche, si c'est l'interface homme-machine 10L positionnée sur la gauche de son champ de vision qui délivre cette information lumineuse IL, ou réciproquement, sur sa droite, s'il s'agit de l'interface homme-machine 10R, positionnée sur la droite dudit champ de vision, qui délivre ladite information visuelle IR. Tout autre procédé ou technique pourrait en variante être mis en œuvre pour matérialiser et afficher une telle jauge temporelle. Il en est de même pour les durées associées à ladite jauge. En effet, si le randonneur est pédestre, on pourra déterminer, c'est-à-dire paramétrer, le gradient temporel de la jauge, par exemple en sollicitant un moyen de saisie, tel qu'un bouton poussoir 18 ou un microphone ou toute autre moyen équivalent, pour transmettre des paramètres Pu à l'unité de traitement 11. De telles préférence Pu sont enregistrées dans la mémoire de données 12. Les préférences utilisateur Pu peuvent en outre émaner du dispositif électronique 20 en communication avec les deux interfaces homme-machine 10L et 10R, comme nous le décrirons plus loin.

Des essais confidentiels ont démontré qu' il est possible d'utiliser le premier espace d'affichage 15-1 comme indicateur d'un degré de changement de direction et ainsi renseigner un utilisateur U en présence d'une pluralité de cheminements possibles. Dans ce cas, l'invention prévoit, à l'instar de la jauge temporelle décrite en liaison avec le deuxième espace d'affichage 15-2, que le premier espace 15-1 puisse décrire une jauge directionnelle. Plus ladite jauge directionnelle est éclairée (c'est-à-dire plus le nombre de diodes électroluminescentes composant à titre d'exemple non limitatif ledit premier espace d'affichage est grand), plus le changement de direction doit être marqué au regard de la direction courante. D'autres tests ont montré une perte d' intuitivité et de perception instinctive d'une telle information IL ou IR. Ainsi, un mode de réalisation préféré de moyens d'affichage 15 peut consister à prévoir un troisième espace d'affichage optionnel 15-3, de préférence sous la forme d'un écran apte à afficher des symboles figuratifs, tels que les symboles SI à S5 illustrés par la figure 4B à titre d'exemples non limitatifs et non exhaustifs. Dans ce cas, le premier espace d'affichage 15-1 demeure basique et booléen, c'est-à-dire un signal lumineux simple et franc (toutes les diodes sont éteintes en l'absence de signalisation ou allumées pour indiquer un changement de direction) , et cette information est complétée par l'affichage optionnel d'un symbole complémentaire par le troisième espace d'affichage 15- 3.

La figure 4B présente ainsi quelques exemples non exhaustifs de symboles dont l'affichage peut être déclenché par l'unité de traitement 11 d'une interface homme-machine conforme à l'invention, telle que celles 10L et 10R décrites en lien avec les figures 1 et 5.

Un premier exemple de symbole, référencé SI en figure 4B, indique de s'orienter légèrement sur la droite au regard de l'actuelle trajectoire. Un deuxième exemple S2 instruit l'utilisateur U de tourner à droite, simplement. Le symbole S3 peut indiquer quant à lui que ledit changement de direction sur la droite de l'utilisateur doit être clairement marqué. Enfin, un quatrième exemple de symbole figuratif S4 peut indiquer un quasi demi-tour à effectuer par la droite. Pour faciliter si nécessaire la compréhension instinctive de l'information visuelle produite, l'invention prévoit que lesdits symboles puissent être affichés par l'interface homme-machine positionnée dans le secteur gauche du champ de vision de l'utilisateur, en présentant une symétrie axiale verticale au regard des exemples décrits en liaison avec la figure 4B, de sorte que les flèches indiquées soient orientées vers la gauche du troisième espace d'affichage 15-3 de ladite interface homme-machine. En variante, lesdits symboles peuvent être identiques. La figure 4B décrit également un cinquième exemple de symbole S5 sous la forme d'un chiffre, en l'espèce le chiffre λ 2'. Une telle utilisation de chiffres, en lieu et place de symboles figuratifs SI à S4, tels que décrits précédemment, peut être astucieuse pour indiquer le rang d'une sortie d'un rond-point par exemple. Ainsi, ledit symbole S5 décrivant le chiffre λ 2' peut indiquer de prendre la deuxième sortie.

L'invention prévoit également, pour accroître la latéralisation de l'information visuelle délivrée à un utilisateur, que les moyens d'affichage 15 des première 10L et deuxième 10R interfaces homme-machine, respectivement prévues pour être positionnées sur la gauche et sur la droite du champ de vision dudit utilisateur, présentent également un symétrie axiale. Ainsi, il est possible de prévoir que le troisième espace d'affichage 15-3 soit agencé sur la gauche desdits moyens d'affichage 15 de l'interface homme- machine 10L et sur la droite de ceux de l'interface IR. Il en est de même pour les sens de « remplissage » virtuel des jauges temporelles 15-2, voire directionnelles 15-1. Tout autre agencement ergonomique desdits moyens d'affichage 15 visant à renforcer 1 ' intuitivité de l'information visuelle latéralisée IL et IR perçue par l'utilisateur pourrait en variante ou en complément être envisagé.

Quel que soit l'agencement retenu pour confectionner les moyens d'affichage 15 des deux interfaces homme-machine 10L et 10R, l'invention permet de délivrer une information opportune, complète et pertinente à l'utilisateur pour le guider dans son cheminement. Ce dernier perçoit, dans son champ de vision, c'est-à-dire sans nécessairement quitter du regard sa direction courante et donc sans perte de concentration, contrairement à ce qu' imposent les solutions antérieures, une information IL, IR claire, liée à un changement de direction, ladite information étant latéralisée et donc directement et instinctivement prise en compte par l'utilisateur, complétée par une jauge temporelle indiquant l'imminence dudit changement de direction, voire une information complémentaire lors de multiples itinéraires possibles afin d'éviter toute erreur de navigation .

Nous pouvons remarquer que les informations sont élémentaires et réduites à leurs plus simples expressions. Particulièrement, lorsque les moyens d'affichage 15 ne présentent que deux espaces d'affichage 15-1 et 15-2, lesdits moyens d'affichage 15 peuvent ne consister qu'en deux rangées de quelques diodes électroluminescentes, offrant une solution particulièrement économique et robuste.

D'autres essais confidentiels ont montré, notamment durant des randonnées longues et/ou éprouvantes, bien que les espaces d'affichage 15-1, 15-2, voire 15-3 des deux interfaces 10L et 10R demeurent dans le champ de vision d'un utilisateur du système de navigation, ledit utilisateur peut être distrait et ne pas percevoir une information lumineuse IL et/ou IR délivrée par l'une des deux interfaces homme-machine 10L et 10R. L' invention prévoit que de telles interfaces homme- machine 10L ou 10R puissent comporter en outre des moyens 16 d'alerte quant à une imminence d'un changement de direction, complémentaires aux moyens d'affichage 15. La nature de tels moyens alerte complémentaires 16 est choisie de sorte qu'ils délivrent un signal IC de nature différente que lumineuse, par exemple sonore ou de préférence vibratoire. De tels moyens 16 peuvent donc consister en un haut-parleur, un bipeur (ou beeper ou encore buzzer selon des terminologies anglo-saxonnes) ou une masselotte mobile à l'instar d'un vibreur pour téléphone mobile. Lesdits moyens 16 coopèrent avec l'unité de traitement 11 qui les pilote électroniquement. Lesdits moyens d'alerte 16 peuvent être actionnés par l'unité de traitement 11, par exemple lors de 1 ' actionnement du premier espace d'affichage 15-1, donc au plus tôt, puis lorsque la jauge temporelle 15-2 décrit l'instant pour effectuer ledit changement de direction, tel que l'instant t3 décrit en liaison avec la figure 4A.

Enfin l'invention prévoit qu'une interface homme- machine 10L ou 10R puisse comporter une source ou réserve en énergie électrique, telle qu'une ou plusieurs batteries, dimensionnée pour assurer le fonctionnement des organes électroniques constituant ladite interface. Chaque interface homme-machine 10L et 10R est ainsi autonome et offre une architecture fonctionnelle décentralisée, d'une grande modularité, présentant avantageusement une liaison directe avec un dispositif électronique 20, tel que décrit plus loin, et chargé d'émettre des messages de consigne en orientation. Chaque interface homme homme-machine 10L ou 10R peut être, selon les modes de réalisation, liée ou totalement indépendante d'une deuxième interface homme-machine paire. La défaillance de l'une peut ainsi être sans conséquence pour la deuxième. Comme nous le verrons ultérieurement, chaque interface homme-machine 10L ou 10R peut coopérer ou être intégrée dans un moyen support 10S adapté à la situation, au sport ou loisir concerné. Un tel moyen 10S sera particulièrement agencé pour coopérer ou enchâsser tout ou partie d'un membre du corps humain, par exemple un poignet ou plus généralement une partie distale d'un membre. L'agencement dudit moyen support 10S, avantageusement séparé d'un boîtier en tant que tel, non représenté sur les figures, qui serait chargé d'abriter et grouper les éléments électroniques de ladite interface homme- machine 10L ou 10R, permet d'exploiter une même interface homme-machine selon différentes configurations, c'est-à-dire véhiculée telle qu'une montre via un bracelet, positionnée sur le dessus d'un poignet, à l'intérieur ou en périphérie de celui-ci, voire encore sur le dessus d'une main, afin de ne pas gêner l'utilisateur dans sa gestuelle et maintenir une excellente vision latéralisée durant l'évolution dudit utilisateur .

Pour mettre un œuvre un procédé de restitution d'une indication d'orientation, tel que le procédé 100 que nous décrirons en liaison avec la figure 2, et ainsi déclencher l'émission d'une information visuelle latéralisée accompagnée de signaux perceptibles complémentaires d'alerte optionnels, il est nécessaire de produire des consignes en orientation à partir de la position courante à la surface de la Terre de l'utilisateur du système ou du véhicule qu'il pilote et d'un itinéraire choisi par ledit utilisateur ou généré dans le but d'atteindre une destination donnée. Selon un premier mode de réalisation illustré par la figure 1, il revient à la charge d'une unité de traitement 21 d'un dispositif électronique 20 distinct des interfaces homme-machine 10L et 10R précédemment décrites, de produire, selon un procédé dont un exemple de description fonctionnelle est illustré par la figure 3, de produire lesdites consignes en orientation, de les encoder sous la forme de messages de consigne me et d'en déclencher l'émission par des premiers moyens de communication 24 complémentaires des moyens de communication 14 desdites interfaces homme-machine 10L ou 10R. L'exploitation conjointe desdits moyens 14 et 24 permet d'établir la communication Cl avantageusement mais non limitativement sans fil entre le dispositif électronique 20 et les interfaces homme-machine 10L et/ou 10R distantes. Une telle communication Cl pourra être le terrain d'une mise en œuvre conjointe, par le dispositif électronique 20 et les interfaces homme- machine 10L et/ou 10R, d'une procédure de reconnaissance et/ou d' appairage afin que les entités 20, 10L, 10R puissent échanger des messages. Des messages de configuration ou de découverte, voire de statut de fonctionnement, référencés mp en figure 1, pourront être échangés selon des techniques classiques en la matière.

Un dispositif électronique 20 comporte en outre une mémoire de programmes 23 et une mémoire de données 22. Lesdites mémoires 22 et 23 pouvant ne constituer qu'une seule et même entité physique ou être physiquement ou logiquement dissociées. La mémoire 23 est prévue pour enregistrer notamment des instructions d'un produit programme d'ordinateur d'application PA. Lesdites instructions de programme sont interprétables ou exécutables par l'unité de traitement 21 et provoquent la mise en œuvre d'un procédé de génération d'un message de consigne en orientation, tel que le procédé 200 décrit ultérieurement en liaison avec la figure 3. La mémoire de données 22 est quant à elle agencée pour enregistrer des préférences de l'utilisateur, des itinéraires préétablis, etc. Les mémoires de données 22 et 12 enregistrent en outre avantageusement des identifiants propres à chaque éléments 20, 10L et 10R, voire des secrets exploités traditionnellement pour mettre en œuvre une communication sécurisée et/ou confidentielle Cl évoquée précédemment. La totalité ou une partie seulement de ces identifiants et/ou desdits secrets enregistrés dans les mémoires de données 22 et 12 pourra être échangée au travers desdits messages de configuration mp .

Pour déterminer sa position courante à la surface de la Terre, un dispositif électronique 20 comporte en outre des deuxièmes moyens de communication 25, généralement connus sous le terme de récepteurs GPS (Global Positioning System selon une terminologie anglo-saxonne) pour déterminer ladite localisation par triangulation à partir de données ms émises par des satellites. Lesdits moyens 25 permettent ainsi d'établir une telle communication C3 distante avec une pluralité de satellites, tels que ceux référencés ST1 et ST2 en figure 1. Généralement, il est nécessaire de croiser les données ms émises par au moins trois satellites distincts pour déterminer une localisation terrestre avec justesse. En variante ou en complément, lesdits moyens de communication 25 peuvent coopérer avec d'autres systèmes de satellites tels que, de manière non exhaustive, Galileo, GLONASS, ou encore Beidou. Les moyens de communication 24 et 25 peuvent constituer des entités physiquement distinctes l'une de l'autre ou bien de constituer qu'une seule et même entité physique.

L' invention prévoit en outre des variantes de réalisation du dispositif électronique 20 et des interfaces homme-machine 10L et 10R. Une première variante peut consister à simplifier la structure d'une des deux interfaces homme-machine 10L ou 10R. Au lieu d'être similaires et ou identiques, comme précédemment évoqué, l'une des deux interfaces homme-machine peut être l'esclave de l'autre. Par exemple, comme l'indique la figure 1, l'interface homme-machine 10L peut être chargée de réceptionner tout message me ou mp émanant du dispositif électronique 20. Lorsque que l'un desdits messages qui lui sont transmis n'est pas pertinent, en l'espèce un message me concernant une consigne en orientation vers la droite, ledit message me est propagé, c'est-à-dire répété, par l'interface homme- machine 10L à destination de l'interface homme-machine sœur 10R, via une communication C2 avantageusement sans fil ou filaire. Pour cela, les interfaces homme-machine 10L et 10R comportent des deuxièmes moyens de communication 17 coopérant avec leurs unités de traitement respectives 11 pour encoder et/ou décoder des messages de consigne secondaires mes correspondant à des messages de consigne propagés. Selon une deuxième variante, l'unité de traitement 11 de l'interface homme-machine esclave peut être simplifiée pour n'être plus qu'un contrôleur de signaux pilotant les moyens d'affichage 15 et/ou d'alerte complémentaires 16. Dans ce cas, c'est l'unité de traitement 11 de l'interface homme-machine maître, en l'espèce dans l'exemple représenté en figure 1, l'interface homme-machine 10L, qui produit les signaux de pilotage desdits moyens d'affichage 15 et/ou d'alerte 16 de l'interface homme- machine esclave 10R. La communication C2 ainsi que les deuxièmes moyens de communication 17 sont alors adaptés et agencés en conséquence. Selon une troisième variante, les moyens d'alerte complémentaire 16 peuvent n'être présents que sur l'interface homme-machine maître 10L. Il en est de même pour d'éventuels moyens de saisie 18, présents également et uniquement sur l'interface homme-machine maître 10L. L'invention prévoit également une quatrième variante non décrite en figure 1, selon laquelle, la mise en œuvre de tout ou partie des traitements réalisés par le dispositif électronique 20 puisse être effectuée par l'unité de traitement 11 de l'une desdites interfaces homme- machine 10L ou 10R. L'invention prévoit même que le dispositif électronique 20 et l'une desdites interfaces homme-machine 10L ou 10R puissent ne former qu'une seule et même entité physique. Dans ce cas, la communication Cl est réduite à sa plus simple expression. Les unités de traitement 11 et 21 peuvent être également confondues, ainsi que les mémoires de données 12 et 22, voire les mémoires de programmes 13 et 23 évoquées précédemment. Ainsi, l'un desdits bracelets électroniques, tel que celui décrit en liaison avec la figure 5, se charge de la détermination de sa position terrestre courante et de la production des consignes en orientation.

Etudions à présent, en liaison avec la figure 2, un exemple de réalisation non limitatif d'un procédé 100 de restitution d'une indication d'orientation mis en œuvre par une unité de traitement 11 d'une interface homme-machine conforme à l'invention, telle que les interfaces homme-machine 10L et 10R décrites en liaison avec la figure 1.

Un tel procédé 100 comporte une première étape 101, préalable à toute restitution d'une indication d'orientation, visant à configurer le fonctionnement de ladite interface homme-machine 10L ou 10R. Une telle étape consiste à prendre en considération d'éventuelles préférences Pu de l'utilisateur U mais aussi, à participer à une procédure de découverte entre l'interface homme-machine mettant en œuvre ledit procédé 100 et le dispositif électronique 20, via par exemple un ou plusieurs messages référencés mp en figure 1, voire avec une interface homme-machine esclave. Cette étape 101 permet notamment de déterminer, et d'inscrire en mémoire de données 13, une information caractérisant le fait que l'interface homme-machine 10L ou 10R dont l'unité de traitement 11 met en œuvre ledit procédé 100 est destinée à être positionnée à gauche ou à droite dans le champ de vision de l'utilisateur U. Le procédé 100, décrit par la figure 2, comporte une première étape 102 d'un traitement subséquent et itératif visant à décoder un message de consigne en orientation me réceptionné par les premiers moyens de communication 14. Un tel message me comporte avantageusement plusieurs champs informatifs tels qu'un identifiant de l'interface homme-machine destinataire et concernée par ledit message de consigne, une donnée d'orientation dont la valeur prédéterminée désigne un changement de direction particulier parmi un ensemble de changements préétablis possibles, une donnée d'échéance temporelle du changement de direction, voire une donnée complémentaire et optionnelle.

Ledit traitement itératif comporte une étape subséquente 103 visant à vérifier que l'interface homme-machine, dont l'unité de traitement met en œuvre ledit procédé 100, est bien destinataire du message de consigne en orientation me reçu. Une telle vérification peut consister à comparer la valeur de l'identifiant du destinataire contenue dans ledit message me avec celle de l'identifiant propre à ladite interface homme- machine, mettant en œuvre ledit procédé 100, enregistrée par exemple dans la mémoire de donnée 12. Elle peut en variante ou en complément consister en un filtre des messages de consignes en orientation me pour ne retenir que ceux véhiculant une consigne en orientation portant sur un changement de direction sur la gauche ou sur la droite selon le paramétrage de l'interface homme-machine à l'étape de configuration 101. Lorsque ladite interface homme-machine mettant en œuvre ledit procédé 100 est bien destinataire d'un message de consigne en orientation me, situation symbolisée en figure 2 par le lien référencé 103y, le procédé comporte une étape 104 pour extraire et reconnaître les caractéristiques du changement de direction et de son imminence au regard des valeurs des données lues du message de consigne me au regard d'une table des changements de direction possibles inscrite avantageusement en mémoire de données 12. Le traitement itératif du procédé 100 comporte dès lors une première étape 105 pour produire un signal de commande du premier espace d'affichage 15-1 des moyens d'affichage 15. L'étape 105 consiste ainsi à piloter un afficheur constitué d'une pluralité de diodes électroluminescentes pour que ces dernières s'illuminent, ou à déclencher l'affichage d'un contenu graphique élaboré ou lu dans la mémoire de données 12 par un écran 15-1. Selon l'exemple décrit en liaison avec la figure 4A, le premier espace d'affichage 15-1 passe d'un état « diodes éteintes » à un instant tl antérieur à la réception du message de consigne me, à un état « diodes éclairées » tel que décrit à l'instant t2. Parallèlement à l'étape 105 ou préalablement ou de manière subséquente, le procédé 100 comporte une étape 106 pour produire un signal de commande du deuxième espace d'affichage 15-2 des moyens d'affichage 15. L'étape 106 consiste ainsi à piloter un afficheur constitué d'une pluralité de diodes électroluminescentes pour que ces dernières s'illuminent, toutes ou certaines d' entre-elles , ou à déclencher l'affichage d'un contenu graphique élaboré ou lu dans la mémoire de données 12 par un écran constituant l'espace d'affichage 15-2. Cette étape 106 consiste à produire et à déclencher l'affichage de la jauge temporelle associée au changement de direction. Selon l'exemple décrit en liaison avec la figure 4A, le deuxième espace d'affichage 15-2 passe d'un état, « diodes éteintes » à un instant tl antérieur à la réception du message de consigne en orientation me, à un état « diodes éclairées » tel que ceux décrits aux instant t2 et t3 selon la précocité dudit changement de direction.

Les étapes 105 et 106 peuvent être également mises en œuvre parallèlement, antérieurement ou postérieurement à une étape optionnelle 107 pour piloter les moyens d'alerte complémentaires 16 si l'interface homme-machine en comporte. Selon l'échéance du changement de direction extraite du message de consigne me, une telle étape 106 peut consister à actionner lesdits moyens d'alerte 16 durant une durée prédéterminée (par exemple une seconde) et une fréquence également prédéterminée. L'invention prévoit qu'une telle alerte ne soit effective qu'à certaines échéances de changement de direction. Ainsi, selon ladite échéance, aucun signal de commande des moyens d'alerte 16 peut n'être produite alors que les premier et deuxième espaces d'affichage sont actionnés. Pour cela, l'invention prévoit un ou plusieurs seuils déterminés dont les valeurs peuvent être inscrites en mémoire de données 12, par exemple à la suite de la mise en œuvre de l'étape de configuration 101 évoquée précédemment. Lorsque que l'imminence d'un changement de direction déduite d'un message de consigne en orientation me atteint la valeur d'un desdits seuils déterminés, l'étape 106 est déclenchée. Il en est de même pour une deuxième étape optionnelle 108 visant à actionner le troisième espace d'affichage si celui-ci existe. Une telle étape vise à piloter ledit troisième espace d'affichage 15-3 pour que ce dernier affiche un contenu graphique élaboré ou lu dans la mémoire de données 12 par un écran. Cette étape 108 consiste à produire et déclencher l'affichage de l'un des symboles décrits, à titre d'exemples non limitatifs en figure 4B, selon les caractéristiques du changement d'orientation extraites à l'étape 104 du message de consigne me.

Le traitement itératif constitué par les étapes 102 à 108 est alors terminé. L'information graphique latéralisée IL ou IR restituée par les moyens d'affichage 15 à l'utilisateur U est maintenue jusqu'à la réception d'un prochain message de consigne me.

Dans le cas où l'unité de traitement 11 mettant en œuvre un tel procédé 100 aurait à piloter la deuxième interface homme-machine en tant qu'esclave (situation symbolisée par le lien référencé 109y en figure 2), ledit procédé 100 peut comporter une étape 110 pour produire un message de consigne secondaire mes, tel qu'évoqué précédemment, à destination de ladite interface homme-machine esclave. Un test de configuration référencé 109 en figure 2 est prévu à cet effet. Lesdites étapes 109 et 110 ne sont mises en œuvre que si le test 103 a déterminé (situation symbolisée par le lien 103n en figure 2) que le message de consigne me réceptionné à l'étape 102 n'était pas destiné à l'interface homme-machine maître. Dans le cas où ladite unité de traitement 11 mettant en œuvre ledit procédé 100, n'a pas à gérer des messages de consigne à destination d'une interface homme-machine esclave (situation symbolisée par le lien 109n en figure 2), le traitement itératif déclenché à l'issue de l'étape 102 s'interrompt jusqu'à la prochaine réception d'un message de consigne me. Pour déclencher la mise en œuvre d'un procédé de restitution d'une indication d'orientation visuelle IL, IR, voire vibrante IC, par une unité de traitement 11 d'une interface homme-machine conforme à l'invention, telle que les interfaces homme-machine 10L et 10R décrites en liaison avec la figure 1 mettant en œuvre un procédé 100 décrit en liaison avec la figure 2, l'invention prévoit un dispositif électronique 20, par exemple sous la forme d'un téléphone mobile intelligent, adapté pour élaborer des messages de consigne en orientation me à destination desdites interfaces homme-machine 10L et 10R. Une telle adaptation réside, par exemple par le chargement d'instructions d'un programme applicatif PA dont l'exécution ou l'interprétation par l'unité de traitement 21 dudit dispositif électronique 20 provoque la mise en œuvre d'un procédé idoine dont les principales caractéristiques sont illustrées par le procédé 200 décrit en liaison avec la figure 3 à titre d'exemple non limitatif.

Un tel procédé 200 comporte une première étape 201 pour déterminer ou sélectionner un itinéraire le long duquel un utilisateur souhaite être guidé. Pour cela, l'unité de traitement 21 du dispositif électronique 20, déclenche l'affichage d'un ou plusieurs menus graphiques ou sonores de sélection par des moyens d'affichage, un haut-parleur et/ou des moyens de saisie non représentés en figure 1. Ces derniers peuvent consister en un écran tactile par exemple, ou encore un microphone. Un tel procédé 200 peut en outre comporter une étape 202 pour configurer l'exécution subséquente, par l'unité de traitement 21, des autres étapes dudit procédé 200 selon une ou plusieurs préférences de l'utilisateur U. De telles préférences peuvent être traduites par lesdits moyens d'affichage et/ou de saisie du dispositif électronique 20 en un ou plusieurs paramètres de fonctionnement dont les valeurs respectives peuvent être avantageusement enregistrées dans la mémoire de données 22 du dispositif électronique 20. De cette façon, l'utilisateur U du dispositif électronique 20 peut renseigner l'unité de traitement 21 quant à ses choix et préférences pour sélectionner l'itinéraire le plus court au regard d'une destination donnée, l'itinéraire présentant le moins de difficultés, une périodicité et/ou un délai, voire une distance donnés précédant un franchissement d'un point caractéristique de l'itinéraire pour bénéficier d'une consigne en orientation, etc. Pour communiquer et coopérer avec les interfaces 10L et 10R (communication référencée Cl sur la figure 1), il est avantageux de mettre en œuvre un protocole d' appairage ou de découverte 203. Une telle étape est notamment requise si la communication Cl établie entre les différentes entités est dite sans fil. En variante, une telle étape 203 pourrait être facultative si la communication Cl est filaire. A titre d'exemple non limitatif, une telle étape 203 peut consister à émettre, par les moyens de communication 24, une requête en découverte, par exemple via un protocole de communication sans fil de proximité de type Bluetooth, et à attendre, en réponse, la réception d'un message mp émanant d'une interface homme-machine 10L et/ou 10R comportant l'identifiant de ladite interface homme-machine ou un secret ou tout autre élément pouvant caractériser ladite interface. Un tel échange consiste en la mise en œuvre conjointe des étape 201 par l'unité de traitement 21 du dispositif électronique 20 et par l'étape 101, évoquée précédemment, d'un procédé 100 par l'unité de traitement 11 d'une interface homme-machine 10L ou 10R.

Les étapes 201, 202 et 203 étant réalisées, un procédé de génération de messages de consigne en orientation me, tel que le procédé 200 illustré à titre d'exemple non limitatif en figure 3, comporte à présent et avantageusement un traitement itératif comportant une série d'étapes. La première étape 204 consiste en prendre en considération la position terrestre du dispositif électronique 20. Pour cela, l'étape 204 commande à l'unité de traitement 21 de collecter des données émises par une pluralité de satellites via les moyens 25 récepteurs GPS ou tout équivalent. Connaissant l'itinéraire souhaité et déterminé à l'étape 202, dont les coordonnées terrestres respectives d'une pluralité de points de passages caractéristiques sont enregistrées en mémoire de données 22, une étape 205 consiste à produire une consigne en orientation, destinée à maintenir le dispositif électronique 20, donc son utilisateur U, sur l'itinéraire désiré, voire à rapprocher ledit utilisateur U de ce dernier. La mise en œuvre d'une telle étape 205 peut être déclenchée à l'échéance d'une période temporelle de durée prédéterminée où à l'approche d'un desdits points de passage caractéristiques évoqués précédemment. Ainsi, ladite étape 205 détermine si l'utilisateur doit maintenir sa direction ou infléchir celle-ci. Dans ce dernier cas, une consigne en orientation est élaborée : se diriger vers la gauche, vers la droite, voire faire demi-tour. Une telle consigne peut être enrichie, dans le cas d'une bifurcation ou d'un carrefour, par la détermination d'un degré d'infléchissement de la trajectoire requise ou d'un indice de cheminement (par exemple choisir la n ieme sortie d'un rond-point) . Lorsqu'une consigne en orientation vise à conseiller à l'utilisateur de s'orienter sur sa gauche, une étape 206 consiste à encoder ladite consigne en orientation élaborée en 205, sous la forme d'un message de consigne en orientation me à destination de l'interface homme- machine prévue pour être positionnée sur la gauche du champ de vision de l'utilisateur, en l'espèce l'interface 10L. Si en revanche, ladite consigne en orientation porte sur un changement de direction conseillé sur la droite dudit utilisateur, l'étape 206 consiste à élaborer un message de consigne en orientation me à destination de l'interface homme- machine positionnée sur la droite du champ de vision dudit utilisateur, en l'espèce selon la figure 1, l'interface homme-machine 10R. Plus généralement, l'étape 206 consiste ainsi à déclencher l'émission d'un message de consigne en orientation me à destination d'une première interface homme-machine ou d'une deuxième interface homme-machine, selon l'orientation du changement de direction concerné par la consigne en orientation encodée par ledit message me.

L'invention prévoit que l'étape 205 puisse déterminer également qu' il est préférable pour l'utilisateur U de rebrousser chemin, car celui-ci a tendance à s'éloigner inexorablement de l'itinéraire conseillé. Dans ce cas, l'étape 206 peut consister à élaborer puis émettre deux messages me adressés respectivement aux deux interfaces homme-machine 10L et 10R et encodant une même consigne en orientation, par exemple de sémantique « obliquez très franchement votre direction ». Comme l'indique la situation t3 en figure 4A, les prises en compte simultanées d'une telle consigne par les deux interfaces homme-machine 10L et 10R alertent spontanément l'utilisateur U. Face aux indications visuelles concomitantes IL et IR qui induiraient pour l'utilisateur des consignes ou actions contradictoires et simultanées, par exemple « prendre à gauche » et « prendre à droite », l'utilisateur comprend en effet instantanément qu'il s'égare ou qu'il se trouve face à une limite de guidage. Il pourra alors procéder à un demi-tour ou du moins s'interroger sur son cheminement actuel. Lorsque les moyens d'affichage 15 de l'une des deux interfaces homme-machine ou lorsque chacune desdites interfaces comporte un troisième espace d'affichage 15-3, ce dernier peut afficher le symbole S4, décrit à titre d'exemple par la figure 4B. Dans ce cas, le message me produit à l'étape 206 peut comporter une méta-information désignant ledit symbole ou une information caractéristique prédéterminée instruisant chaque interface homme- machine de la nécessité d'un demi-tour.

Ainsi, une telle étape 206 consiste à produire un message me encodant avantageusement plusieurs champs informatifs tels qu'un identifiant de l'interface homme-machine destinataire dudit message de consigne, une donnée d' orientation dont la valeur prédéterminée désigne un changement d'orientation parmi un ensemble de changements préétablis possibles, une donnée d'échéance temporelle du changement d'orientation, voire une donnée complémentaire et optionnelle, sus nommée méta-information .

Les étapes 204, 205 et 206 sont ainsi itérées jusqu'à ce que l'utilisateur U parvienne à destination.

L' invention a été décrite de manière préférée en liaison avec l'exemple de configuration d'un système selon l'invention présenté par la figure 1 comportant deux interfaces homme-machine 10L et 10R sous la forme d'un bracelet ou d'une montre. La figure 5 illustre schématiquement et de manière très simplifiée un exemple de réalisation d'une interface homme-machine 10L ou 10R véhiculée sous la forme avantageuse d'un bracelet dont le corps principal 10S constitue un support aux organes 11 à 19 décrits précédemment et dont seuls les moyens d'affichage 15 comportant trois espaces d'affichage 15-1, 15-2 et 15-3, tels que décrit à titre d'exemple par les figures 4A et 4B, ne sont représentés par mesure de simplification. Ledit support 10S peut être agencé pour encapsuler les organes ou éléments électroniques, ces derniers pouvant en complément être unis dans un boîtier non occultant les moyens d'affichage 15, afin de leur conférer une excellente protection contre les chocs et les intempéries, à l'exception de toute ou partie de la « face active » desdits moyens d'affichage 15, c'est-à- dire tout partie visible d'un écran ou de diodes électroluminescentes, pour laisser la transmission visuelle des indications graphiques délivrées par lesdits moyens d'affichage 15. Ledit corps 10S peut avantageusement présenter un bossage, non décrit en figure 5, pour orienter davantage les moyens d'affichage en direction du champ de vision de l'utilisateur. Ledit corps 10S peut en outre comporter tout moyen de verrouillage, non décrit en figure 5, et être agencées pour ajuster par exemple le bracelet 10L ou 10R à la morphologie de l'utilisateur, ainsi qu'éventuellement un bornier pour permettre la connexion d'un câble nécessaire à la recharge de la ou des batteries 19 nécessaires au fonctionnement de l'interface homme-machine. Une telle recharge peut également être prévue par induction.

L' invention ne saurait être limitée à ce seul mode de conditionnement d'une interface homme-machine. Ainsi, le corps principal ou support 10S d'une telle interface homme-machine peut constituer tout ou partie d'un gant au sein duquel l'utilisateur pourrait glisser une main ou plus généralement d'un vêtement ainsi adapté pour véhiculer une ou deux interfaces homme- machine 10L, 10R. En variante, le corps 10S d'une telle interface homme-machine peut être agencé pour coopérer avec le guidon d'un véhicule deux roues ou tout équivalent, comme une bicyclette, une motocyclette, un véhicule nautique à moteur, etc., et être avantageusement fixé à proximité de l'une des parties distales dudit guidon, c'est-à-dire près d'une des poignées dudit guidon. La latéralisation de l'information visuelle IL et IR délivrée conjointement par de telles interfaces homme-machine 10L et 10R ainsi espacées l'une de l'autre, respectivement positionnées sur la gauche et sur la droite du champ de vision de l'utilisateur du deux-roues, est par conséquent renforcée. Enfin, ledit corps 10S peut en outre coopérer ou comporter des éléments de fixation sur un tableau de bord d'un véhicule comportant un habitacle, par exemple une voiture, un camion, un bateau, etc. Ainsi, deux interfaces homme-machine 10L et 10R peuvent être disposées respectivement à gauche et à droite au sein du champ de vision du conducteur. L'invention prévoit également d'agencer le corps ou support 10S d'une telle interface homme-machine pour satisfaire aux contraintes imposées par d'autres loisirs ou sports. Ainsi, une telle interface homme machine peut être agencée pour être positionnée sur un accessoire, accessible visuellement dans le champ de vision de l'utilisateur, tel qu'une planche de ski à proximité de la spatule ou encore la partie supérieure d'un bâton de skieur ou de randonneur.