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Title:
SYSTEM FOR ALERTING OF EXPOSURE TO A PHYTOSANITARY PRODUCT PRESENT ON CULTIVATED LAND METHODS AND DEVICES LINKED WITH THIS SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/174923
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention is aimed at providing a system for alerting of exposure to at least one phytosanitary product present on cultivated land (1) under DRE (French abbreviation equivalent to no re-entry period in English), this system being intended for those people for whom access to this land (1) is relevant. To this end, the system comprises: (a) at least one emitter of alert signals (6), which are at least in part able to be received in the environs of the cultivated land (1) considered; (b) at least one electronic unit (7) able to trigger and to halt the emission of alert signals (6) by the emitter (a), the duration of the emission being dependent on the no re-entry period (DRE); (c) at least a device (9,10) for control of the unit (b) able to produce control signals (8) carrying information about the DRE. The invention also relates to an exposure alert method using this system and at least in part implemented with the aid of computer means provided in the system. The subject of the invention is also the computer programs comprising instructions for the implementation of the method and the devices supporting these computer programs.

Inventors:
BOIS BENJAMIN (FR)
REGA MARIO (FR)
ZANARDI ROSSANO (IT)
Application Number:
PCT/FR2017/050794
Publication Date:
October 12, 2017
Filing Date:
April 05, 2017
Export Citation:
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Assignee:
DEAVERDE (FR)
International Classes:
G08B5/38; G08B21/12
Domestic Patent References:
WO1995020206A11995-07-27
WO2016145300A12016-09-15
Foreign References:
US20030122656A12003-07-03
DE2506718A11976-08-26
GB2137389A1984-10-03
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CABINET PLASSERAUD (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé (1),

caractérisé en ce qu'il comprend :

(a) au moins un émetteur de signaux d'alerte (6), qui sont au moins en partie susceptibles d'être reçus aux abords du terrain cultivé (1) considéré ;

(b) au moins une unité électronique (7) apte à déclencher et à stopper l'émission de signaux d'alerte (6) par l'émetteur (a), la durée de l'émission étant dépendante du délai de rentrée (DRE);

(c) au moins dispositif de commande de l'unité (b) apte à produire des signaux (8) de commande porteurs de l'information sur le DRE.

Système selon la revendication 1 caractérisé en ce que les signaux de l'émetteur (a) sont au moins en partie constitués de signaux lumineux (6).

Système selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le dispositif de commande (c) est une télécommande (9) destinée à être actionnée par un opérateur (3), qui est de préférence la personne appliquant le produit phytosanitaire sur le terrain (1) considéré, l'actionnement de cette télécommande (9) par l'opérateur (3) comportant la saisie de l'information sur la (les) DRE du (des) produit(s) phytosanitaire(s) concerné(s).

Système selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le dispositif de commande (c) comprend une centrale de commande (10) de l'unité (b), ladite centrale (10) étant embarquée sur une machine (2) d'application du produit phytosanitaire et, de préférence, équipée d'une géo localisation, ladite centrale de commande (10) incluant plus préférentiellement un terminal informatique mobile (12), pourvu d'un ou de plusieurs logiciels adaptés et/ou connecté à un ou à plusieurs logiciels adaptés délocalisés.

5. Système selon la revendication 4 caractérisé en ce que le ou les logiciels adaptés sont conçus pour activer automatiquement la centrale de commande (10) embarquée et géolocalisée, et sont aptes à traiter les données du terminal (12) de la centrale de commande (10) de la façon suivante :

activation de la géolocalisation ;

localisation de la centrale de commande (10) de l'unité (b) par ces coordonnées géographiques ; comparaison des coordonnées géographiques de la centrale de commande (10) avec des coordonnées géographiques d'un terrain cultivé (1) pour lequel un traitement à l'aide d'au moins un produit phytosanitaire a été préalablement programmé et saisi dans une base de données incluse dans la centrale de commande (10) ou reliée à elle par des moyens de communication appropriés ;

communication avec la base de données pour rechercher la DRE dudit traitement phytosanitaire ;

transmission au dispositif (c) de commande de l'unité (b), d'une instruction de genèse de signaux de commande incorporant la susdite DRE ;

éventuellement, diffusion de manière directe ou indirecte d'une information sur la survenue du traitement phytosanitaire sur le terrain cultivé considéré, ladite diffusion étant assurée, de préférence, par courriel et/ou par message textuel de type SMS et/ou par message vocal aux personnes concernées par ledit traitement ;

éventuellement, enregistrement de l'opération de traitement dans une mémoire du terminal (12) et/ou d'un serveur relié à ce terminal (12);

éventuellement, calcul de la quantité de produit phytosanitaire utilisé pour le traitement considéré, et retrait de cette quantité du fichier comptabilisant le stock dudit produit phytosanitaire, dans une mémoire du terminal et/ou d'un serveur relié à ce terminal, aux fins de gestion des stocks des produits phytosanitaires de l'utilisateur du système.

Système selon l'une au moins des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un boîtier (4) destiné à être placé aux abords du terrain cultivé (1) et incluant :

i. au moins l'un des émetteurs (a) de signaux d'alerte (6) et/ou des moyens de transfert des signaux (8) de commande produits par le dispositif (c), à un ou plusieurs éventuels émetteurs (a) de signaux d'alerte (6) localisés à d'autre(s) endroit(s) que ledit boîtier (4) sur le terrain cultivé ;

ii. au moins un récepteur Tel des signaux (8) de commande produits par le dispositif (c);

iii. l'unité électronique (b) comportant une unité centrale (7) de contrôle du fonctionnement électronique du système ;

iv. une alimentation électrique (17) pour tous les éléments contenus dans le boîtier fonctionnant à l'énergie électrique, ladite alimentation (17) étant de préférence rechargeable par l'énergie éolienne et/ou l'énergie solaire;

v. éventuellement, au moins un module de communication à distance avec : un terminal informatique mobile (12), et/ou avec au moins un serveur fixe et/ou avec au moins un cloud, par l'intermédiaire d'une application logicielle compilée par un système d'exploitation, avantageusement choisi dans le groupe comprenant IOS®, Android® et Windows® ;

éventuellement, au moins un capteur de luminosité Int.Crp dans le cas où au moins une partie des signaux d'alerte sont des signaux lumineux (6).

Système selon la revendication 6 éventuellement au moins l'une des autres revendications précédentes caractérisé en ce que :

• les signaux (8) de commande entre le dispositif (c) et l'unité (b) et/ou entre l'unité (b) et d'éventuels émetteurs (a) de signaux d'alerte,

• les signaux de communication entre le (ou les) boîtier(s) et les terminaux informatiques mobiles et/ou les serveurs,

sont des ondes électromagnétiques choisies dans une gamme allant de l'infrarouge aux ondes radio, de préférence des ondes radio UHF, selon un standard de communication Bluetooth®.

Système selon la revendication 6 éventuellement au moins l'une des autres revendications précédentes caractérisé en ce que le boîtier (4) comporte une enveloppe (4°) étanche à l'eau pour préserver les composants électriques et électroniques qu'il contient, ledit boîtier (4) étant en outre préférablement réalisé à partir d'un matériau ignifuge.

Procédé d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé (1), caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à :

I. mettre en œuvre un système selon l'une au moins des revendications 1 à 8; II. actionner le dispositif de commande (c) de l'unité électronique (b) contrôlant l'émission de signaux d'alerte par l'émetteur (a), cet actionnement intervenant de préférence au début du traitement du terrain cultivé par le produit phytosanitaire, et, en tout état de cause au plus tard à la fin du traitement ; ledit actionnement étant avantageusement réalisé par une télécommande (9) ou une centrale de commande (10) incluant préférentiellement un terminal informatique mobile (12), lequel est pourvu d'un ou de plusieurs logiciels adaptés et/ou connecté à un ou à plusieurs logiciels adaptés délocalisés ;

III. déclencher l'émission de signaux d'alerte d'exposition au produit phytosanitaire appliqué sur le terrain cultivé (1), ladite émission se déroulant sur une durée dépendante du DRE du produit phytosanitaire concerné ;

IV. éventuellement interrompre la nuit les signaux d'alerte, quand il s'agit de signaux lumineux (6) ;

V. éventuellement, diffuser, de manière directe ou indirecte, une information sur la survenue du traitement phytosanitaire sur le terrain cultivé (1) considéré, ladite diffusion étant assurée de préférence par courriel et/ou par message textuel de type SMS et/ou par message vocal aux personnes concernées par ledit traitement ;

VI. éventuellement, enregistrer l'opération de traitement dans une mémoire du terminal (12) et/ou d'un serveur relié à ce terminal (12) ;

VII. éventuellement, calculer la quantité de produit phytosanitaire utilisé pour le traitement considéré, et retrait de cette quantité du fichier comptabilisant le stock dudit produit phytosanitaire, dans une mémoire du terminal et/ou d'un serveur relié à ce terminal, aux fins de gestion des stocks des produits phytosanitaires de l'utilisateur du système.

10. Procédé selon la revendication 9 caractérisée en ce qu'il est au moins en partie mis en œuvre à l'aide de moyens informatiques prévus dans le système selon l'une au moins revendications 1 à 8.

11. Programme d'ordinateur comprenant des portions/moyens/instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon la revendication 9 ou 10 lorsque ledit programme est exécuté sur ordinateur.

12. Dispositif comportant les moyens informatiques pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 9 ou 10, ou du programme selon la revendication 11.

Description:
SYSTÈME D'ALERTE D'EXPOSITION A UN PRODUIT PHYTOSANITAIRE PRÉSENT SUR UN

TERRAIN CULTIVE PROCEDES ET DISPOSITIFS EN LIEN AVEC CE SYSTEME Domaine technique

Le domaine de l'invention est celui de la prévention des risques sanitaires liés à l'exposition de personnes à des produits phytosanitaires, autrement dénommés pesticides. L'invention concerne un système d'alerte d'exposition à un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé, en particulier juste après un traitement. Cette alerte est destinée aux personnes susceptibles d'entrer en contact avec le terrain cultivé et traité, à savoir en premier lieu les ouvriers agricoles travaillant sur ce terrain, mais aussi les riverains, les clients de l'exploitation agricole concernée, les promeneurs ou d'autres individus pouvant pénétrer dans le terrain cultivé et traité (parcelle).

L'invention vise également un procédé et un dispositif propres à avertir toute personne située aux abords d'un terrain cultivé, que ce terrain est interdit d'accès en raison de la toxicité temporaire induite par un traitement récent, à l'aide de produits phytosanitaires. État de l'art

L'agriculture moderne, notamment la viticulture, impose le recours à des traitements phytosanitaires des cultures pour éviter leur destruction et promouvoir leur productivité. Ces produits phytosanitaires sont actifs contre les insectes, les champignons, des microorganismes parasites des cultures, ainsi que contre les plantes concurrentes (« mauvaises herbes »). Mais malheureusement, leur action ne s'arrête pas à ces espèces nuisibles. Ils ont un impact sur les autres êtres vivants, en particulier sur l'homme, et sur 1 ' environnement.

La pénétration des produits phytosanitaires dans l'organisme humain par voie cutanée, par les muqueuses, par les yeux, par la voie orale ou digestive, ou encore par la voie respiratoire peut avoir des conséquences sanitaires très dommageables. On peut citer en particulier, les brûlures, les irritations, les intoxications aiguës et chroniques, et les maladies très graves telles que les cancers.

II existe donc des réglementations nationales et internationales très strictes pour protéger l'environnement et pour assurer la sécurité non seulement des utilisateurs de ces produits phytosanitaires, à savoir les exploitants agricoles ou viticoles, mais aussi de tout autre individu susceptible d'être exposé à ces produits une fois appliqués sur les cultures et pendant la période où ils sont dangereux. Ces réglementations prévoient ainsi des protocoles rigoureux pour la manipulation des produits phytosanitaires et imposent aux utilisateurs qui appliquent ces produits, notamment par épandage, de porter un équipement de protection adapté.

Une fois le produit phytosanitaire appliqué sur un terrain cultivé (parcelle), ces réglementations interdisent à toute personne de pénétrer dans le terrain cultivé et traité, pendant un certain délai, appelé délai de rentrée DRE, qui varie entre 6 et 48 heures après le traitement, en fonction de la dangerosité et de la nature des produits utilisés.

Ces DRE sont naturellement bien connus de l'agriculteur ou du viticulteur qui a fait usage de produits phytosanitaires sur cette parcelle. Ces DRE sont également enregistrés avec les dates de traitement, les parcelles concernées et les produits appliqués, sur des supports papier ou informatique au sein de l'exploitation agricole/viticole considérée. La tenue d'un tel registre phytosanitaire est obligatoire pour tous les exploitants produisant des denrées alimentaires au stade primaire, donc non transformées. Ce registre est à la disposition des autorités de contrôle mais n'est pas en libre accès ou tout au moins en accès facile pour tout un chacun.

Mais jusqu'alors, il n'existe aucune signalétique d'alerte du danger potentiel à proximité des terrains cultivés traités soumis à une DRE.

Or, il existe de nombreuses catégories de personnes susceptibles de pénétrer dans les parcelles traitées et sous DRE, donc proscrites. En premier lieu, on trouve le personnel de l'exploitation agricole/viticole détenant ces parcelles. Ce personnel qui intervient régulièrement sur les terrains cultivés incluant ces parcelles, a, en principe, connaissance des parcelles traitées sous DRE. Mais en pratique, la diffusion d'une information claire et fiable sur les zones à risques dans l'exploitation est fréquemment très mal assurée au sein de ce personnel directement concerné. La sécurité au travail de ce personnel n'est donc pas constamment assurée.

En second lieu, figurent les personnes qui sont censées ignorer l'existence des parcelles traitées sous DRE. Il s'agit notamment des riverains, des partenaires de la filière agricole/viticole telles que les conseillers des chambres d'agriculture pratiquant des observations au sein des parcelles, les promeneurs, les clients les exploitants agrico les/vitico les ...

Nous sommes donc ici en présence d'une faille manifeste et grave dans la sécurité des personnes vis-à-vis du risque phytosanitaire.

Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, ce constat n'avait pas été fait avant l'invention et aucune proposition technique visant à pallier cela n'avait vu le jour jusqu'à maintenant.

C'est dans ce contexte que l'inventeur a eu le mérite de faire les constatations qui s'imposaient et de concevoir une solution technique robuste, simple et efficace.

Objectifs de l'invention

Ainsi, la présente invention vise-t-elle à satisfaire à au moins l'un des objectifs suivants : · fournir un système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé sous DRE, ce système étant destiné à l'ensemble des personnes concernées par un accès à ce terrain ; • fournir un système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé sous DRE, ce système étant au moins partie localisé à proximité immédiate du terrain;

• fournir un système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé sous DRE, ce système étant simple, fiable et performant;

• fournir un système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé sous DRE, ce système étant conçu pour résister aux intempéries et adapté à l'environnement agricole/viticole de plein air avec ces différentes contraintes et sollicitations ;

· fournir un système économiquement viable d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé sous DRE;

• fournir un système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé sous DRE, ce système étant élargi à la gestion des traitements phytosanitaires agricoles/viticole notamment en termes de tenue du registre phytosanitaire obligatoire et de gestion des stocks de produits phytosanitaires;

• fournir un procédé d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé, de préférence à l'aide de moyens informatiques, et qui satisfasse à au moins l'un des objectifs mentionnés ci-dessus;

• fournir un dispositif comportant de préférence des moyens informatiques, pour la mise en œuvre du procédé visé à l'alinéa précédent, ledit dispositif satisfaisant aussi à au moins l'un des objectifs susvisés.

Description générale de l'invention

Ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par l'invention qui concerne en premier lieu, un système d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé, caractérisé en ce qu'il comprend :

(a) au moins un émetteur de signaux d'alerte, qui sont au moins en partie susceptibles d'être reçus aux abords du terrain cultivé considéré ;

(b) au moins une unité électronique apte à déclencher et à stopper l'émission de signaux d'alerte par l'émetteur (a), la durée de l'émission dépendante du délai de rentrée (DRE);

(c) au moins dispositif de commande de l'unité (b) apte à produire des signaux de commande porteurs de l'information sur le DRE. Généralement, le terrain cultivé, par exemple une parcelle de vigne, est traité avec un seul produit phytosanitaire. Dans un tel cas de figure, le DRE est évidemment celle du produit phytosanitaire concerné. Mais il n'est pas exclu que plusieurs produits phytosanitaires puissent être étendus concomitamment ou successivement à intervalles très courts, sur un terrain cultivé. Le DRE est alors celui du produit phytosanitaire ayant la plus longue DRE. Conformément à un mode préféré de réalisation du système selon l'invention, les signaux de l'émetteur (a) sont au moins en partie constitués de signaux lumineux.

En pratique, il peut s'agir par exemple de lampes ou balises lumineuses qui seraient disposées à au moins un endroit proche du terrain cultivé, par exemple, sur le périmètre du terrain et/ou sur une ou plusieurs voies d'accès audit terrain.

Pour améliorer la visibilité et donc la réception des signaux lumineux produits par l'émetteur (a), les lampes ou les balises lumineuses peuvent avoir différents modes d'éclairement, le mode d'éclairement étant de préférence choisi dans le groupe comprenant un éclairement fixe, un éclairement clignotant et un éclairement stroboscopique. La durée de l'émission des signaux d'alerte est directement dépendante du DRE. Selon une possibilité, cette durée d'émission est égale au DRE. Mais l'émission de signaux d'alerte lumineux peut ne pas être utile en période nocturne, étant donné que le public n'est pas censé approché le terrain cultivé traité durant cette période. Aussi, la durée d'émission des signaux d'alerte lumineux peut-elle être inférieure au terme, sachant que cette émission peut être interrompue ou réduite la nuit.

Ainsi, selon une disposition avantageuse de l'invention visant à économiser l'énergie et à éviter la pollution lumineuse, le système comporte moins un capteur de luminosité, en particulier, pour réduire la puissance lumineuse et/ou la fréquence d'émission de signaux lumineux ou mettre en veille la nuit l'émetteur de signaux lumineux.

Suivant une variante, les signaux d'alerte lumineux pourraient être assortis de signaux sonores et/ou de messages textuels s'affïchant sur un ou plusieurs écrans faisant partie du système ou extérieur au système. Selon une première déclinaison du système selon l'invention, le dispositif de commande (c) est une télécommande destinée à être actionnée par un opérateur, qui est de préférence la personne appliquant le produit phytosanitaire sur le terrain considéré, l'actionnement de cette télécommande par l'opérateur comportant la saisie de l'information sur la (les) DRE du (des) produit(s) phytosanitaire(s) concerné(s).

Selon une deuxième déclinaison du système selon l'invention, le dispositif de commande (c) comprend une centrale de commande de l'unité (b). Cette centrale (c) est, avantageusement, embarquée sur une machine d'application du produit phytosanitaire, c'est-à-dire un tracteur ou tout autre véhicule agricole approprié. En outre, cette centrale (c) est, de préférence, équipée d'une géolocalisation. Plus préférentiellement encore, cette centrale de commande (c) inclut un terminal informatique mobile (e.g. smartphone/tablette) pourvu d'un ou plusieurs logiciels/applications adaptés et/ou relié à un ou plusieurs logiciels/applications délocalisés adaptés.

Ces derniers peuvent permettre par exemple une gestion automatique de la commande de l'unité (b) régissant l'émission des signaux d'alerte par l'émetteur (a).

Ainsi, dès que la machine d'épandage et la centrale de commande (c) géolocalisées parviennent à côté du terrain cultivé à traiter ou circulent à l'intérieur de ce dernier pendant la durée du traitement, un logiciel/application induit l'émission de signaux de commande, porteurs de la DRE, à destination de l'unité (b) qui déclenche les signaux d'alerte d'exposition au risque phytosanitaire.

Pour ce faire, le logiciel/application :

• acquiert l'information de localisation Le auprès de l'équipement de géolocalisation,

· interroge un fichier porteur des informations sur les coordonnées géographiques

Cg du terrain cultivé à traiter, au moment considéré,

• compare Le et Cg,

• et induit les signaux de commande pour le déclenchement des signaux d'alerte au sein de l'unité électronique (b), dès lors que Le et Cg satisfont à une condition de proximité préétablie, éventuellement pendant une durée préétablie.

Les logiciels/applications adaptés de la centrale de commande (b) peuvent être connectés à des moyens de diffusion de la survenance de l'événement consistant dans le traitement du terrain, à toutes les cibles susceptibles d'être exposées au risque phytosanitaire, issu du traitement. Ces moyens de diffusion dont les vecteurs peuvent être des courriels et/ou des messages textuels courts de type SMS et/ou des messages vocaux, sont asservis aux logiciels/applications adaptés susvisés.

Lesdits logiciels/applications adaptés de la centrale de commande (b) peuvent assurer le suivi et la traçabilité des traitements phytosanitaires de l'exploitant agricole, en assurant l'enregistrement et le classement des opérations de traitement phytosanitaire des différents terrains cultivés concernés.

Sans que cela ne soit limitatif, lesdits logiciels/applications adaptés de la centrale de commande (b) peuvent aussi collecter des informations sur la nature et sur la quantité des produits phytosanitaires utilisés pour les traitements des différents terrains cultivés concernés, aux fins de gestion des stocks desdits produits phytosanitaires. L'intégration par ces logiciels/applications adaptés des programmes de traitement phytosanitaire sur une période future donnée, peut permettre d'intégrer un élément prévisionnel pour le maintien des stocks de produits phytosanitaires à des niveaux requis pour garantir les traitements phytosanitaires en temps voulus, mais non pénalisant sur le plan financier.

Suivant une possibilité de mise en œuvre, le ou les logiciels/applications adaptés de la centrale de commande (b), sont conçus pour activer automatiquement la centrale de commande embarquée et géolocalisée, et sont aptes à traiter les données du terminal de la centrale de commande de la façon suivante:

activation de la géolocalisation ;

localisation de la centrale de commande de l'unité (b) par ces coordonnées géographiques ;

comparaison des coordonnées géographiques Le de la centrale de commande avec des coordonnées géographiques Cg d'un terrain cultivé pour lequel un traitement à l'aide d'au moins un produit phytosanitaire a été préalablement programmé et saisi dans une base de données incluse dans la centrale de commande ou reliée à elle par des moyens de communication appropriés ;

communication avec la base de données pour rechercher la DRE dudit traitement phytosanitaire ;

transmission au dispositif (c) de commande de l'unité (b), d'une instruction de genèse de signaux de commande incorporant la susdite DRE ;

éventuellement, diffusion de manière directe ou indirecte d'une information sur la survenue du traitement phytosanitaire sur le terrain cultivé considéré, ladite diffusion étant assurée de préférence par courriel et/ou par message textuel de type SMS et/ou par message vocal aux personnes concernées par ledit traitement;

éventuellement, enregistrement de l'opération de traitement dans une mémoire du terminal et/ou d'un serveur relié à ce terminal ; éventuellement, calcul de la quantité de produit phytosanitaire utilisé pour le traitement considéré, et retrait de cette quantité du fichier comptabilisant le stock dudit produit phytosanitaire, dans une mémoire du terminal et/ou d'un serveur relié à ce terminal, aux fins de gestion des stocks des produits phytosanitaires de l'utilisateur du système.

Ainsi, les impératifs de santé publique, de sécurité au travail et de respect de l'environnement auxquels contribue l'invention, peuvent être assortis, selon des variantes intéressantes du système selon l'invention, d'outils pour une gestion économique optimale.

Pratiquement, et de manière non limitative, le système selon l'invention comporte avantageusement, au moins un boîtier destiné à être placé aux abords du terrain cultivé et incluant : i. au moins un récepteur des signaux de commande produits par le dispositif

(c);

ii. au moins l'un des émetteurs (a) de signaux d'alerte et/ou des liens de transfert des signaux de commande produits par le dispositif (c), à un ou plusieurs éventuels émetteurs (a) de signaux d'alerte localisés à d'autre(s) endroit(s) que ledit boîtier sur le terrain cultivé ;

iii. l'unité électronique (b) comportant une unité centrale de contrôle du fonctionnement électronique du système ;

iv. une alimentation électrique autonome pour tous les éléments contenus dans le boîtier fonctionnant à l'énergie électrique, ladite alimentation étant de préférence rechargeable par l'énergie éolienne et/ou l'énergie solaire;

v. éventuellement, au moins un module de communication à distance avec : un terminal informatique mobile (tablette/Smartphone),

et/ou avec au moins un serveur fixe et/ou avec au moins un cloud, par l'intermédiaire d'une application logicielle compilée par un système d'exploitation, avantageusement choisi dans le groupe comprenant IOS®, Android® et Windows® ;

vi. éventuellement, au moins un capteur de luminosité dans le cas où au moins une partie des signaux d'alerte sont des signaux lumineux.

Le boîtier est l'élément du système qui balise le terrain cultivé et traité pendant la DRE du produit phytosanitaire appliqué. Il répond aux spécifications de simplicité de robustesse, de résistance aux intempéries quelles que soient les conditions climatiques. En particulier, le boîtier comporte une enveloppe étanche à l'eau pour préserver les composants électriques et électroniques qu'il contient. Le boîtier est par ailleurs préférablement réalisé à partir d'un matériau ignifuge.

Avantageusement,

• les signaux de commande entre le dispositif (c) et l'unité (b) et/ou entre l'unité (b) et d'éventuels émetteurs (a) de signaux d'alerte,

• les signaux de communication entre le (ou les) boîtier(s) et les terminaux informatiques mobiles et/ou les serveurs,

sont des ondes électromagnétiques choisies dans une gamme allant de l'infrarouge aux ondes radio.

S 'agissant des signaux de commande, ce sont de préférence des ondes radio, notamment UHF, en particulier mises en œuvre selon un standard de communication Bluetooth®, de sorte que le récepteur (i) du boîtier comporte au moins un capteur radio. S 'agissant des signaux de communication, ce sont de préférence des ondes radio, notamment UHF, en particulier mises en œuvre selon un standard de communication Bluetooth®, par exemple 4.2 ou BluetoothLow Energy® (BLE)

Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un procédé d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé,

caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à :

I. mettre en œuvre un système selon l'invention;

II. actionner le dispositif de commande (c) de l'unité électronique (b) contrôlant l'émission de signaux d'alerte par l'émetteur (a), cet actionnement intervenant de préférence au début du traitement du terrain cultivé par le produit phytosanitaire, et, en tout état de cause au plus tard à la fin du traitement ; ledit actionnement étant avantageusement réalisé par une télécommande ou une centrale de commande incluant préférentiellement un terminal informatique mobile, lequel est pourvu d'un ou de plusieurs logiciels adaptés et/ou connecté à un ou à plusieurs logiciels adaptés délocalisés ;

III. déclencher l'émission de signaux d'alerte d'exposition au produit phytosanitaire appliqué sur le terrain cultivé, ladite émission se déroulant sur une durée correspondant au DRE du produit phytosanitaire concerné ;

IV. éventuellement interrompre la nuit les signaux d'alerte, quand il s'agit de signaux lumineux ;

V. éventuellement, diffuser, de manière directe ou indirecte, une information sur la survenue du traitement phytosanitaire sur le terrain cultivé considéré, ladite diffusion étant assurée de préférence par courriel et/ou par message textuel de type SMS et/ou par message vocal aux personnes concernées par ledit traitement ;

VI. éventuellement, enregistrer l'opération de traitement dans une mémoire du terminal et/ou d'un serveur relié à ce terminal ;

VII. éventuellement, calculer la quantité de produit phytosanitaire utilisé pour le traitement considéré, et retrait de cette quantité du fichier comptabilisant le stock dudit produit phytosanitaire, dans une mémoire du terminal et/ou d'un serveur relié à ce terminal, aux fins de gestion des stocks des produits phytosanitaires de l'utilisateur du système.

Avantageusement, ce procédé est au moins en partie mis en œuvre par des moyens informatiques prévus dans le système selon l'invention.

Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un programme informatique comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé susvisé. Un autre objet de l'invention est un dispositif comportant les moyens informatiques pour la mise en œuvre du procédé ou du programme susvisés.

Description détaillée de l'invention

On décrit dans ce qui suit des modes de réalisation et des modes de mise en œuvre préférés du système et du procédé selon l'invention.

Cette description est faite en référence aux figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 représente une vue générale schématique du terrain cultivé objet de l'alerte vis à vis d'un risque phytosanitaire, cette vue générale faisant apparaître le boîtier du système d'alerte selon l'invention et la machine d'application du produit phytosanitaire sur le terrain;

- la figure 2 est une vue schématique d'une partie du système selon l'invention comprenant un boîtier porteur de signaux lumineux d'alerte ainsi qu'un dispositif de commande formé, soit par une télécommande actionnable manuellement, soit par une centrale, embarquée sur la machine d'application du produit phytosanitaire, ladite centrale incluant un terminal informatique mobile ;

- la figure 3 est un schéma de principe de fonctionnement de la télécommande en association avec le boîtier comportant des signaux lumineux d'alerte ;

- la figure 4 est une photographie de l'unité électronique contrôlant l'émission des signaux lumineux d'alerte ;

- la figure 5 est un schéma électronique de l'unité de la figure 4.

La figure montre un terrain cultivé, en l'occurrence une parcelle de vigne, désigné par la référence 1, sur le point d'être soumis à un traitement d'épandage d'un produit phytosanitaire réalisé au moyen d'une machine d'application 2, en l'occurrence un tracteur, conduit par un opérateur 3.

Eu égard à la toxicité vis-à-vis de l'homme du produit phytosanitaire épandu sur ce terrain cultivé 1, il est prévu, conformément à l'invention, la mise en œuvre d'un système conçu pour alerter les personnes se trouvant à proximité de ou dans ce terrain cultivé 1, de l'existence d'un risque phytosanitaire aigu, pendant le délai de rentrée DRE propre à ce produit phytosanitaire.

Système d' alerte

Ce système comprend notamment un boîtier 4, montré plus en détail sur la figure 2 et comprenant une enveloppe 4° de forme générale parallélépipédique surmontée d'un toit 4 1 à deux pans inclinés. Ce boîtier est monté de façon ostensible sur un poteau 5 disposé à l'entrée d'un passage entre 2 rangées de pieds de vigne. Ce boîtier est équipé d'un émetteur (a) de signaux d'alerte 6, en l'occurrence une lampe à haute visibilité, par exemple une lampe LED « Super Bright » haute visibilité, de flux lumineux compris entre 150 et 300 lumens. A titre illustratif, cette lampe peut-être une lampe XLM S de la gamme MLINE commercialisée par la société SIRENA S. P. A. La lampe 6 est apte à fournir un signal lumineux, par exemple sous forme de flash de courte durée, visibles à la lumière du jour. Cette lampe 6 peut-être une balise fonctionnant en mode fixe, clignotant ou stroboscopique, ou bien encore un gyrophare.

Conformément à l'invention, l'émetteur (a) de signaux d'alerte lumineux 6 est asservi à une unité (b) électronique, qui est désignée par la référence 7 sur la figure 3, et dont le fonctionnement est sous le contrôle d'un dispositif (c) de commande apte à produire des signaux 8 du même nom, et porteurs notamment d'une information sur le DRE du produit phytosanitaire, laquelle DRE détermine la durée de l'émission de l'alerte phytosanitaire. La figure 2 annexée illustre deux exemples de réalisation du dispositif (c) de commande de l'unité (b) électronique apte à déclencher et à stopper l'émission de signaux d'alerte par l'émetteur (a), pendant une durée correspondant au DRE.

Le boîtier 4 est disposé en bas à droite de cette figure 2, tandis que la partie en bas à gauche de cette figure 2 montre le dispositif (c) de commande selon un premier exemple de réalisation, à savoir une télécommande 9, tandis que la partie en haut à gauche de cette figure 2 illustre le deuxième exemple de réalisation du dispositif (c) de commande, à savoir une centrale de commande 10 embarquée sur la machine 2 d'application du produit phytosanitaire. La télécommande 9 est actionnée par l'opérateur 3, idéalement au moment où il commence l'épandage du produit phytosanitaire sur le terrain cultivé 1. Dans cet exemple de réalisation, l'opérateur 3 choisit la DRE qui correspond au produit phytosanitaire. Sur l'illustration de la figure 3, il est prévu par exemple, quatre DRE, respectivement de 6h, 8h, 24h et 48h. La télécommande 9 comporte quatre boutons correspondant à ces quatre DRE. En actionnant le bouton « 6 h » de la télécommande 9, l'opérateur génère un signal 8 de commande de l'unité (b) électronique pour la mise en place d'une émission de signaux d'alerte lumineux pendant le DRE, à savoir 6 h. La télécommande 9 comporte autant de boutons d'actionnement que de DRE possibles, en l'espèce 4, ainsi que, de préférence, une commande permettant, d'une part, de déclencher l'émission de signaux lumineux de manière permanente, et, d'autre part, de stopper cette émission.

La centrale de commande 10 embarquée sur le tracteur 2 d'épandage comporte dans l'exemple de réalisation montrée sur la partie haute à gauche de la figure 2, un bloc de commande 11 connecté à un terminal informatique mobile 12, en l'espèce un Smartphone, par une connexion USB 13. Le bloc de commande 11 est conçu pour émettre des signaux de commande 8 destinés à l'unité des électronique du boîtier 4. La centrale de commande 10 est par ailleurs équipée d'outils informatiques de géo localisation et d'organes de communication 14 via des ondes électromagnétiques, avec au moins un satellite 15 permettant cette géolocalisation.

Lesdits outils informatiques sont des logiciels ou des applications en l'occurrence contenues dans le Smartphone 12, mais il pourrait être parfaitement envisageable que ces outils informatiques soient délocalisés sur un ou plusieurs serveurs et/ou sur un ou plusieurs « cloud(s)» relié(s) à la centrale de commande 10, de manière appropriée et connue en soi.

Ainsi géolocalisée et sous contrôle d'un logiciel/application adapté, la centrale de commande 10, disposant des données sur sa localisation géographique Le et sur les coordonnées géographiques Gc procède à une comparaison de Le et GC du terrain cultivé 1, et génère un signal de commande 8 destinée à l'unité (b) électronique, des lors que le tracteur 2 est à proximité du terrain cultivé 1 ou pénètre dans ce dernier pour l'application du produit phytosanitaire.

Ce(s) logiciel/application(s) adapté(s) est (sont) simple(s) à utiliser et capable(s) de gérer plusieurs boîtiers 4 et/ou plusieurs émetteurs (a) de signaux d'alerte lumineux. Il(s) est (sont) avantageusement conçu(s) pour être multi-plateformes et évolutif(s), pour ajouter de nouvelles fonctionnalités et informations.

Ce(s) logiciel/application(s) offre(nt) également la possibilité de sélectionner la durée d'éclairement (DRE), le mode d'éclairement (clignotant, fixe ou stroboscopique). Il(s) gère(nt) le système en identifiant le (ou les) boîtier(s) 4 par des dénominations données. Il(s) gère(nt) des niveaux d'énergie disponible pour l'alimentation du système, en prévoyant en particulier des alertes de décharge.

Les ondes électromagnétiques porteuses des signaux 8 générés par la télécommande 9 ou la centrale de commande 10 sont par exemple du type radio selon un standard de communication Bluetooth® ou de type infrarouge selon un standard de communication Infrarouge.

Boîtier 4

Si l'on fait un zoom sur le boîtier 4, illustré plus en détail sur les figures 2 et 3, il convient d'observer que l'enveloppe 4° extérieure parallélépipédique, est par exemple réalisée avec un matériau plastique, en faisant en sorte de respecter un indice de protection IP 66/67. Cette enveloppe 4° doit garantir une étanchéité à l'eau pour protéger tout son contenu électronique et électrique. Cette enveloppe doit également être robuste pour résister aux impacts divers qui peuvent être occasionnés par une implantation dans un environnement agricole, en plein air. Elle doit également résister aux intempéries : pluie, vent, neige, grêle etc.

Son toit, formé dans cet exemple de deux pans inclinés 4 1 , peut-être équipé de panneaux solaires propres à fournir une autonomie énergétique.

À titre non limitatif, l'enveloppe 4° comprend, en façade, une porte 4 2 présentant un écran de type LCD permettant d'afficher une série d'informations notamment sur le fonctionnement du boîtier et utile également comme interface de fonctionnement. La lampe 6 est disposée au-dessus de cette porte 4 2 permettant l'accès à l'intérieur du boîtier 4°.

Le schéma de la figure 3 montre que le boîtier 4 comporte également une batterie 17 alimentant l'unité électronique (b) comprenant une unité centrale 7 de contrôle du fonctionnement électronique du système. Cette unité centrale 7 comporte une antenne radio 18 faisant office de récepteur des signaux de commande 8 produits par le dispositif (c) de commande de l'unité (b).

Le schéma de la figure 3 présente également la connexion de la batterie 17 aux panneaux solaires du toit 4 1 du boîtier 4, lesquelles permettent d'accroître l'autonomie du système. L'énergie éolienne pourrait également y contribuer.

L 'unité centrale 7

L'unité centrale 7 qui est représentée sur la figure 4 et dont le circuit électronique est symbolisé sur la figure 5, et par exemple un produit PCB CMS avec microprocesseur Picl6f84 ou de type ARM. Il ressort de la figure 4 que cette unité centrale 7 comprend une connectique PS de sortie vers les panneaux solaires du toit 4 1 du boîtier 4, un interrupteur Ips du circuit du panneau solaire, un interrupteur Ibatt de la batterie 17, un interrupteur général Ig, un stabilisateur de tension U2, un capteur de luminosité Int.CrP, un interrupteur Pcr commandé par le capteur de luminosité Int.CrP, un circuit optionnel Dev d'alimentation de la lampe 6, un récepteur radio Tel FT953K permettant de commander le circuit à distance via une (télé)commande et disposant de quatre canaux différents à 433.92 MHZ avec cryptage à 12 bit et 47096 combinaisons. Cette carte est fournie par www.futurashop.it en kit à assembler, un microcontrôleur microP Picl6f84, une connectique Lamp de sortie vers la lampe 6, un régulateur de charge Reg.C, et une connectique Batt de sortie vers la batterie 17.

Le schéma électronique de la figure 5 reprend ces références alphanumériques. Les autres symboles alphanumériques de ce schéma électronique sont conventionnels.

L'unité centrale 7 contrôle le fonctionnement de la carte électronique. Une fois que les interrupteurs de l'alimentation sont en position « ON » le microcontrôleur Picl6f84 (microP, figure 4) est actif et en attente d'un signal de commande 8 issu de la télécommande 9 ou de la centrale de commande 10 et transmis par le récepteur radio Tel comprenant l'antenne 18. Le récepteur radio Tel par exemple du type FT953K permet de commander le circuit à distance via une (télé)commande et dispose de quatre canaux différents à 433.92 MHZ avec cryptage à 12 bit et 47096 combinaisons. Il est accessible dans le commerce notamment via : www.futurashop.it en kit à assembler.

L'unité centrale 7 reçoit par ailleurs en temps réel les informations sur la luminosité extérieur du capteur de luminosité Int.CrP [carte MK125 (crépusculaire)] via l'interrupteur Pcr commandé par Int.CrP. La sensibilité du capteur de luminosité Int.CrP est gérée par un trimmer présent sur l'unité centrale 7 permettant d'adapter la réponse en fonction de la luminosité spécifique de la région géographique et du lieu d'implantation. Le capteur de luminosité Int.CrP permet au circuit de connaître les conditions de luminosité extérieure et d'interagir avec le circuit pour économiser l'énergie et limiter la pollution lumineuse pendant les heures nocturnes. Ce capteur est alimenté en 12V DC, abs. max 100 mA, deux sorties 24V DC. Il comprend une carte connue en soi est accessible dans le commerce par exemple celle vendue en kit à assembler par Vellemann et distribué par www . futurashop.it . Lors de l'arrivée d'une commande sur l'un des quatre canaux radio disponibles (6h/8h/24h/48H : figure 3), le microcontrôleur active le décompte du temps, selon les informations du capteur de luminosité Int.CrP allume la lampe 6 ou non, en activant le relais Kl (Figure 5). Dans le cas où le capteur de luminosité Int.CrP détecte la survenue de la nuit, pendant le cycle de fonctionnement de la lampe 6, le microcontrôleur microP éteint la lampe 6, mais continue à décompter le temps de fonctionnement (DRE), pour rallumer la lampe 6, au lever du jour détecté par le capteur de luminosité Int.CrP. A la fin du DRE commandé par les signaux 8, le microcontrôleur microP désactive le relais Kl, ce qui provoque l'extinction de la lampe 6.

La détection d'une autre commande de DRE remet l'unité centrale 7 à zéro et celle-ci est à nouveau prête à recevoir une autre commande de DRE.

Suivant une caractéristique remarquable de l'invention, l'unité centrale 7 et programmée pour gérer la fréquence de répétition de la lampe 6, des lors que celle-ci est en mode clignotant ou en mode stroboscopique, en tenant compte de la luminosité extérieure pour garantir une bonne visibilité des signaux d'alerte lumineux, tout en maximisant la durée de vie de la batterie 17.

Alimentation électrique

L'alimentation électrique du système comprend la batterie 17, des panneaux solaires 4 1 pour la recharge de la batterie, et, avantageusement, une carte régulatrice de la charge de la batterie 17 et un circuit stabilisateur.

Ce dernier est un circuit composé par le fusible (Fl, figure 5), un interrupteur général de tension (Ig, figures 4&5) et le circuit intégré U2 (figure 4). Il sert à stabiliser la tension de courant de la batterie à 10,2 V pour permettre d'économiser de l'énergie.

Le panneau solaire (PS, figure 4) est connectée au régulateur de charge Reg.C par le biais d'un double interrupteur (Ip_s, figure 4) et le régulateur de charge est connecté à la batterie 17 par un double interrupteur (Ibatt, figure 4). La présence de ce système d'interrupteurs assure la possibilité d'isoler et donc de protéger à la fois la batterie 17, le circuit et les panneaux solaires 4 1 .

La carte régulatrice de la charge de la batterie 17 est une carte du type FT 276 avec Input 4,5÷40 Vcc Output 1,4÷37 Vcc, Out max500 mA, protection 10÷500 mA. Cette carte est disponible dans le commerce par exemple : www.futurashop.it en kit à assembler (figure 1)·

La batterie 17 est par exemple une batterie Plomb (AGM) 12 V 7 Ah.

Lorsque l'interrupteur (Ibatt) est ouvert, la batterie 17 est isolée, cela protège le circuit en cas de dysfonctionnement de la batterie 17 et permet également de protéger la batterie 17. Dans cette position ouverte de l'interrupteur (Ibatt), la batterie 17 ne peut évidemment pas être mise en charge.

L'interrupteur Ip_s permet d'isoler les panneaux solaires 4 1 , en le protégeant des dysfonctionnements possibles du circuit régulateur de charge.

La partie alimentation est conçue en trois parties différentes reliées par un ensemble d'interrupteurs qui permettent d'isoler une partie plutôt que l'autre et pour garantir une alimentation stable, autonome et sécurisée.

Le courant de la batterie passe par le fusible (FJ_) et, en position fermée de (Ig), arrive par le biais de la dérivation (Dey) sur les contacts du relais Kl . Lorsque Kl est activé la lampe 6 est alimentée, via un commutateur rotatif (non représenté sur les figures), permettant de faire fonctionner la lampe 6 en mode fixe, stroboscopique ou clignotant. La dérivation (Dey) est un circuit électronique alternatif conçu pour alimenter la lampe 6 avec une tension réduite (V 10,2) et économiser la batterie 17.

Cette batterie 17 rechargeable par les panneaux solaires 4 1 a une autonomie supérieure ou égale à 150 jours de fonctionnement.

Module de communication à distance

Ce module facultatif est destiné à permettre la communication à distance avec chaque boîtier 4 ou balise du système d'alerte, avec :

· un terminal informatique mobile (tablette/Smartphone),

• et/ou avec au moins un serveur fixe et/ou avec au moins un cloud, par l'intermédiaire d'une application logicielle compilée par un système d'exploitation, avantageusement choisi dans le groupe comprenant IOS®, Android® et Windows®.

Un tel module offre la possibilité à l'exploitant des terrains cultivés équipés du système d'alerte selon l'invention, de mettre en place une gestion informatisée des traitements phytosanitaires de ces cultures, de manière à optimiser la sécurité au travail des opérateurs (fiche d'exposition) et la sécurité du public sur les terrains cultivés et traités, la sécurité alimentaire de ses productions agricoles (traçabilité/démarche qualité produit : types et nombre de traitements, qui ? quand ? comment ?), ainsi que l'économie et l'efficacité de ses méthodes de production.

Système . à multiple émetteurs . de . signaux . d'alerte ^ ar exemple, de signaux, lumineux Conformément à l'invention, un terrain cultivé 1 peut comporter un ou plusieurs émetteurs de signaux lumineux, à savoir un émetteur principal constitué par un boîtier 4 du type de ceux décrits ci-avant, ledit émetteur principal fonctionnant en réseau avec d'autres émetteurs secondaires, par exemple constituée par des boîtiers 4 simplifiés.

Dans ce cas de figure, l'émetteur ou boîtier principal comporterait des moyens de transfert des signaux de commande 8 produits par le dispositif (c), aux émetteurs secondaires disposés à d'autres endroits que le boîtier 4 ou émetteur principal sur le pourtour du terrain cultivé 1.

Ces moyens de transfert peuvent être par exemple du type radio selon un standard de communication Bluetooth® ou de type radio, selon un standard de communication ZigBee® IEEE 802.15.4-2003 Low-Rate Wireless Personal Area Network (WPAN), ou encore du type radio selon un standard de communication GSM.

Procédé,, programmes, et . dispositifs Le procédé selon l'invention est un procédé d'alerte d'exposition à au moins un produit phytosanitaire présent sur un terrain cultivé comprenant les étapes I, II & III et éventuellement au moins l'une des étapes IV à VII.

Les programmes informatiques sont ceux utiles pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention, en particulier celui gérant le fonctionnement de l'unité centrale 7 (microprocesseur), comme décrits ci-avant.

Un autre programme informatique est celui gérant la centrale de commande 10 et l'actionnement des signaux de commande 8 de l'unité électronique (b) pour l'émission des signaux lumineux d'alerte du risque phytosanitaire, en fonction de la géo localisation de la machine 2 d'épandage du produit phytosanitaire et de l'arrivée ou de l'entrée de cette machine 2 dans le terrain cultivé 1 à traiter.

Un autre programme informatique est celui régissant le fonctionnement du module de communication à distance du boîtier 4 avec un terminal informatique mobile et/ou un serveur et/ou un cloud.

Les dispositifs supports des programmes informatiques sont le microprocesseur de l'unité centrale 7, les terminaux informatiques mobiles (Smartphone/tablette) et les serveurs/clouds communiquant avec le système.

Logiciel/unité centrale 7

Dans l'exemple de réalisation illustrant le présent exposé, le « firmware » ou logiciel dédié à la gestion du boîtier 4, est compilé selon une logique séquentielle, en langage BASIC sur un éditeur de texte en respectant le formalisme de langage typique du microcontrôleur Pic comme précisé du producteur microEnginnering Labs, Inc. Une fois terminé la rédaction de la série de commandes en BASIC, le fichier est sauvegardé avec l'extension « .BAS » et transformé en une série de commandes en language machine dans un fichier « .HEX » un exécutable pour microcontrôleur avec le logiciel compilateur « PicBasic Pro Compiler® » de microEnginnering Labs, Inc. Le fichier « .HEX » ainsi obtenu est transféré sur le microcontrôleur avec le logiciel MPLAB® de Microchip Technology, Inc au moyen du programmeur de microcontrôleurs PICSTART PLUS de microEnginnering Labs, Inc. Application

L'application pour tablettes/smartphones est développé en JAVA, langage assez proche du langage «C». Les logiciels utilisés pour la programmation sont : l'environnement de développement Java JDE, SDK Android, IDE Java éclipse avec le plugin ADT( Android Development Tool )

Android est un système d'exploitation mobile qui utilise Linux pour gérer les composants logiciels et matériels au moyen d'une machine virtuelle: DALVIK permettant l'utilisation sur plusieurs supports hardware. Une fois terminé la rédaction du programme en JAVA avec le SDK, les boucles de programmations sont compilées dans un fichier exécutable Android « .DEX » ( anDroid Exécutable ) et regroupé avec les ressources externes (autorisations, images, sons, ... ) dans un paquet Android « .APK » ( APK = Android PacKage). L'application ainsi crée est chargée sur un émulateur virtuel qui vérifie le fonctionnement de l'exécutable.

Descriptif de l'application gérant la centrale de commande 10 embarquée

Page d'accueil :

La page d'accueil est constituée par une interface simple et épurée qui reprend la forme d'une télécommande avec des touches assez grandes pour favoriser l'ergonomie. La première touche en haut à gauche permet la connexion avec le boîtier 4, un signal (vert ou rouge) indique l'état de connexion et juste à côté, dans une espace dédié, est affichée la référence du boîtier. Les touches restantes permettent de programmer le boîtier 4 avec différentes temporisation (DRE) ou de le désactiver.

Page gestion/information :

Sur cette page, se trouvent les informations sur le niveau de charge de l'alimentation du boîtier 4, d'éventuels messages d'erreur ou de dysfonctionnement, des sélecteurs pour modifier le mode d'éclairage et l'intensité de la lumière, des moyens de programmer des nouvelles temporisations.

Page gestion produits phytosanitaires :

Sur cette page, est présent un champ initial à renseigner par l'opérateur avec le nom de la/les personnes qui manipulent les produit phytosanitaires, puis une partie à renseigner avec les informations concernant le type et la dose du traitement et la surface traitée. Une fois le traitement effectué et donc après activation du/des boîtier(s) 4, l'application élimine la quantité de produit utilisé de la base de données du stock des produits phytosanitaires. Si la quantité de produit en stock dépasse un seuil limite une alarme est déclenchée par l'application pour prévenir l'opérateur. Cette section permet aussi de générer des fiches d'exposition aux produits chimiques sous format électronique.

Logiciel délocalisé sur un serveur et/ou dans un cloud

C'est un logiciel pour la gestion de bases de données des produits phytosanitaires avec DRE, phrases de risque, et de gestion du stock de produit phytosanitaires, en lien avec l'application mobile. Les phrases de risque (« phrases R ») sont des annotations présentes sur les étiquettes de produits chimiques qui indiquent les risques encourus lors de leur utilisation, de leur contact, de leur ingestion, de leur inhalation, de leur manipulation ou de leur rejet dans la nature ou l'environnement. Est prévue également une fonction de sauvegarde des données collectées sur le terrain et des informations de géolocalisation.