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Title:
SYSTEM FOR CONNECTING TWO SPINOUS PROCESSES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/136665
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to the systems for connecting two spinous processes (E1, E2) of two vertebrae (V1, V2) of the spine, respectively. The interspinous system of the invention is essentially characterized in that it comprises two staples (11, 12), each including a first U-shaped part that is attachable onto a spinous process (E1, E2) and two lugs (21, 22) connected to the two outer side surfaces (17, 18) of the two side arms (15, 16) of the first part, respectively, and an H-shaped linking base (30) including two portions (31, 32), each consisting of a second U-shaped part, the second parts being arranged so as to match the outside of the two first U-shaped parts, a means (33) for connecting the two second parts, and an opening (34-37) formed in each side arm of the second parts such that, when the two first parts are housed in the two second parts, respectively, the lugs (21, 22) pass through the corresponding openings (34-37).

Inventors:
RAZIAN HASSAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/000381
Publication Date:
December 02, 2010
Filing Date:
May 20, 2010
Export Citation:
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Assignee:
RAZIAN HASSAN (FR)
International Classes:
A61B17/70
Foreign References:
FR2717675A11995-09-29
FR2892616A12007-05-04
US20060085070A12006-04-20
Attorney, Agent or Firm:
FLAVENOT, Bernard (FR)
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S

1. Système pour relier deux processus- épineux (E1, E2) respectivement de deux vertèbres (V1, V2) d'une colonne vertébrale, caractérisé par le fait qu'il comporte :

A/ deux cavaliers (11 , 12), chaque cavalier comprenant au moins :

(i) une première pièce sensiblement en forme de U apte à être fixée, à cheval, sur un processus épineux (E1, E2), et

(ii) deux ergots (21, 22) solidaires respectivement des deux faces latérales externes (17, 18) des deux branches latérales (15, 16) de la première pièce, ces deux ergots (21, 22) étant sensiblement perpendiculaires à ces deux faces latérales externes (17, 18) et sensiblement colinéaires entre eux (23) ; et

B/ une embase de liaison (30) sensiblement en forme de H, cette embase de liaison (30) comprenant au moins :

(i) deux parties haute et basse (31, 32), chacune constituée d'une seconde pièce sensiblement en forme de U, les deux secondes pièces étant agencées pour être sensiblement complémentaires extérieurement des deux premières pièces de façon que ces dernières soient aptes à se loger respectivement dans les deux secondes pièces,

(ii) des moyens (33) pour relier les deux secondes pièces, et (iii) un orifice (34-37) réalisé dans chaque branche latérale (38, 39) des secondes pièces de façon que, lorsque les deux premières pièces sont respectivement logées dans les deux secondes pièces, les ergots (21, 22) passent dans les orifices correspondants (34-37).

2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque première pièce est apte à être fixée par sertissage, à cheval, sur un processus épineux (E1, E2), par rapprochement l'une de l'autre de ses deux branches latérales (15, 16).

3. Système selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des deux premières pièces comporte au moins un picot (40) en saillie sur la face interne d'une des deux branches latérales (15, 16) du U.

4. Système selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une lame-sabre (41 , 42) faisant saillie dans l'espace interbranche d'une première pièce par rapport à la base du U de cette première pièce.

5. Système selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des premières pièces comporte une ailette courbe (42) solidaire d'un des deux côtés libres de la base (49) du U, cette ailette ayant une courbure concave tournée vers les deux branches latérales (15, 16) du U, de façon à pouvoir se loger dans le creux formé entre le pied du processus épineux d'une vertèbre et la lame de ladite vertèbre.

6. Système selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'au moins les deux orifices (34-37) réalisés dans l'une des secondes pièces sont de forme oblongue, en ayant une largeur au moins égale à la section transversale des deux ergots (21, 22) avec lesquels ils doivent respectivement coopérer et une longueur déterminée supérieure à cette même section.

7. Système selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que les moyens (33) pour relier les deux secondes pièces sont constitués par l'un des moyens suivants : moyens de fixation solide, moyens de liaison élastique, moyens de liaison en rotation, moyens de liaison en translation, moyens de liaison en flexion, moyens de liaison comportant une combinaison d'au moins deux des fonctions suivantes : liaison élastique, liaison en rotation, liaison en translation, liaison en flexion.

8. Système selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des deux premières pièces est agencée pour être logée dans l'une des deux secondes pièces selon l'une des deux positions suivantes : les deux U respectivement de la première pièce et de la seconde pièce sont orientés dans le même sens l'un par rapport à l'autre, les deux U sont inversés l'un par rapport à l'autre.

9. Système selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les deux premières pièces sont agencées pour être respectivement logées dans les deux secondes pièces de façon que les deux U de chaque couple de première et seconde pièces soient orientés dans le même sens l'un par rapport à l'autre.

10. Système selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les faces en regard des deux bases respectivement des deux première et seconde pièces en U sont au contact l'une de l'autre.

11. Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les orifices (34-37) réalisés dans les branches latérales (38, 39) des secondes pièces sont situés à proximité des extrémités des dites branches latérales opposées aux extrémités qui sont liées aux bases des U.

12. Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les deux ergots (21, 22) solidaires respectivement des deux faces latérales externes (17, 18) des deux branches latérales (15, 16) de la première pièce, ont des longueurs supérieures à l'épaisseur des parties des branches latérales (38, 39) des secondes pièces dans lesquelles sont réalisés respectivement les orifices correspondants (34-37).

Description:
SYSTEME POUR RELIER DEUX PROCESSUS EPINEUX

La présente invention concerne les systèmes pour relier deux processus épineux respectivement de deux vertèbres. On sait que, pour différentes raisons, il se produit des troubles au niveau des vertèbres qui sont très traumatisants pour ceux qui en sont atteints. A ce titre, on peut citer le syndrome facettaire, la récidive de hernie discale, le déficit dégénératif ou iatrogène, une perte de hauteur interépineuse, etc. Pour tenter d'éliminer ces troubles de la façon la moins traumatisante possible pour le patient et pour assurer la stabilité intervertébrale, il est possible d'utiliser des systèmes inter épineux.

Ces systèmes sont intéressants du point de vue opératoire car ils sont faciles à implanter par la voie postérieure et peuvent même de ce fait faire l'objet d'interventions plus fréquentes, ne serait-ce que pour les adapter selon l'évolution des troubles.

De nombreux systèmes inter épineux sont connus, par exemple ceux constitués d'une plaque dont les extrémités sont respectivement fixées sur les processus épineux de deux vertèbres consécutives au moyen de vis ou analogues.

Il existe aussi des cavaliers qui sont enfichés à cheval sur les deux processus épineux consécutifs, et dont les extrémités sont solidarisées avec les deux processus épineux au moyen de vis traversant perpendiculairement ces processus épineux ou de ligaments les entourant. De tels systèmes définis ci-dessus sont par exemple décrits dans les

US-A-2007/233096, EP-A-322334, FR-A-2717675, Fr-A-2892616 et US-A- 2006/085070.

Ces systèmes inter épineux connus donnent en général de très bons résultats mais présentent un inconvénient majeur, le fait que leur implantation est relativement délicate, notamment la mise en place des vis perpendiculairement aux processus épineux ou des ligaments. De plus, leur implantation implique une incision relativement longue et profonde dans la chair du patient, ce qui induit un traumatisme important pour le patient et un temps de cicatrisation relativement long.

En outre, certains de ces systèmes inter épineux selon l'art antérieur ne sont pas vraiment fiables car ils laissent une possibilité de mouvements ou de mini mouvements entre les processus épineux et, notamment, les ligaments pour la fixation des cavaliers. Ces mini mouvements génèrent des frottements sur la paroi osseuse des processus épineux et ces frottements peuvent induire un descellement de l'implant ou une résorption osseuse, jusqu'à même la fracture des processus épineux. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un système pour relier deux processus épineux respectivement de deux vertèbres qui réduit fortement les inconvénients mentionnés ci-dessus des systèmes inter épineux antérieurs.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un système pour relier deux processus épineux respectivement de deux vertèbres d'une colonne vertébrale, caractérisé par le fait qu'il comporte :

A/ deux cavaliers, chaque cavalier comprenant au moins :

(i) une première pièce sensiblement en forme de U apte à être fixée, à cheval, sur un processus épineux, et (ii) deux ergots solidaires respectivement des deux faces latérales externes des deux branches latérales de la première pièce, ces deux ergots étant sensiblement perpendiculaires à ces deux faces latérales externes et sensiblement colinéaires entre eux ; et

B/ une embase de liaison sensiblement en forme de H, cette embase de liaison comprenant au moins :

(i) deux parties haute et basse, chacune constituée d'une seconde pièce sensiblement en forme de U, les deux secondes pièces étant agencées pour être sensiblement complémentaires extérieurement des deux premières pièces de façon que ces dernières soient aptes à se loger respectivement dans les deux secondes pièces,

(ii) des moyens pour relier les deux secondes pièces, et (iii) un orifice réalisé dans chaque branche latérale des secondes pièces de façon que, lorsque les deux première pièces sont respectivement logées dans les deux secondes pièces, les ergots passent dans les orifices correspondants.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective et en éclaté d'une représentation schématique d'un mode de réalisation du système selon l'invention pour relier deux processus épineux respectivement de deux vertèbres, Les figures 2 et 3 représentent deux vues, respectivement en perspective et de côté, d'un perfectionnement à l'un des éléments constitutifs du système selon l'invention pour relier deux processus épineux respectivement de deux vertèbres illustré sur la figure 1 ,

La figure 4 est une vue en coupe du mode de réalisation du système inter épineux selon l'invention illustré sur la figure 1 , mais assemblé et implanté sur deux processus épineux, ladite coupe étant faite dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal des processus épineux, et La figure 5 est une vue de côté du système inter épineux selon l'invention implanté sur deux processus épineux de deux vertèbres consécutives.

En référence aux figures annexées, la présente invention se rapporte à un système inter épineux pour relier deux processus épineux E1 , E2, respectivement de deux vertèbres V1 , V2 d'une colonne vertébrale, figures 4 et 5. Ce système inter épineux comporte tout d'abord deux cavaliers 11,

12, chaque cavalier comprenant une première pièce sensiblement en forme de U apte à être fixée, à cheval, sur un processus épineux E1 , E2. Cette première pièce sera fixée par tout moyen, par exemple par vis ou analogue, mais avantageusement par sertissage pour sa simplicité de pose, le sertissage pouvant en effet être obtenu par simple rapprochement l'une vers l'autre des deux branches latérales 15, 16 de la première pièce.

Le système inter épineux comporte en outre deux ergots 21 , 22 solidaires respectivement des deux faces latérales externes 17, 18 des deux branches latérales 15, 16 de la première pièce, les faces latérales externes étant celles qui sont tournées vers l'extérieur de l'espace interbranche de la forme en U. ' il est précisé que la forme en U des premières pièces donnée ici est indicative de leur forme générale, mais que toute forme qui peut être assimilée à celle-ci fait partie intégrante de l'invention. Ces premières pièces peuvent être réalisées dans des plaques ou des feuilles pleines, perforées ou grillagées, et même se présenter par exemple sous forme de griffes ou analogues. Le matériau dans lequel sont réalisées ces deux premières pièces est par exemple le Titane, l'alliage connu sous la terminologie TA6V-ELI, un acier inoxydable, un alliage Chrome-Cobalt, etc.

Les deux ergots 21 , 22 relatifs à chaque première pièce en U sont sensiblement perpendiculaires aux deux faces latérales externes 17, 18 définies ci-avant et sensiblement colinéaires entre eux 23, en étant de préférence de forme cylindrique révolution pour pouvoir, comme explicité ci- après, servir de paliers de rotation. Il est précisé que, au sens de la présente description, par "section transversale", on entend la dimension du diamètre d'un ergot quand il est cylindrique de révolution, ou toute dimension assimilable à ce diamètre lorsque cet ergot n'a pas une forme de révolution.

Le système comporte en outre une embase de liaison 30 sensiblement en forme de H, cette embase de liaison 30 comprenant deux parties respectivement haute et basse 31 , 32, chacune constituée d'une seconde pièce sensiblement en forme de U. Les deux secondes pièces sont agencées pour être sensiblement complémentaires extérieurement des deux premières pièces de façon que ces dernières soient aptes à se loger respectivement dans les deux secondes pièces. En fait, ces secondes pièces forment aussi des cavaliers qui sont sensiblement homothétiques, selon un coefficient supérieur à un, des cavaliers selon les premières pièces définies ci-dessus.

L'embase 30 comporte en outre des moyens 33 pour relier les deux secondes pièces. Ces moyens de liaison 33 peuvent être de différentes formes et/ou de différents types, de préférence constitués par l'un des moyens suivants : moyens de fixation solide, moyens de liaison élastique, moyens de liaison en rotation, moyens de liaison en translation, moyens de liaison en flexion, moyens de liaison comportant une combinaison d'au moins deux des fonctions suivantes : liaison élastique, liaison en rotation, liaison en translation, liaison en flexion.

Tous ces moyens sont connus en eux-mêmes et ne seront donc pas plus amplement décrits dans l'unique souci de simplifier la présente description. Il en sera de même pour leur réalisation qui est du domaine de l'homme du métier. L'embase 30 comporte en outre un orifice 34-37 réalisé dans chaque branche latérale (quatre branches) 38, 39 des deux secondes pièces de façon que, lorsque les deux premières pièces sont respectivement logées dans les deux secondes pièces, les ergots 21 , 22 passent dans les orifices correspondants 34-37. Ces orifices doivent être considérés essentiellement comme des sièges pour les ergots définis ci-avant de façon que ces derniers puissent y pivoter sans trop de contraintes notamment de friction.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est préférable que les deux ergots 21 , 22 solidaires respectivement des deux faces latérales externes 17, 18 des deux branches latérales 15, 16 de la première pièce, aient une longueur supérieure à l'épaisseur des parties des branches latérales 38, 39 des secondes pièces dans lesquelles sont réalisés respectivement les orifices correspondants 34-37, de façon à permettre le sertissage des cavaliers 11, 12 même quand ils sont déjà disposés entre les branches latérales 38, 39 des secondes pièces, sans déformer ces branches.

Le système inter épineux selon l'invention présente un avantage important, le fait que, lorsque l'embase en H bouge, les secondes pièces ne frottent pas directement sur les processus épineux puisque, entre ces secondes pièces et les processus épineux, sont interposées les premières pièces qui, elles, sont fixes par rapport aux processus.

Selon une réalisation préférentielle, au moins l'une des deux premières pièces comporte au moins un picot 40 en saillie sur la face interne d'une des deux branches latérales 15, 16 du U, de préférence, comme illustré, plusieurs picots sur chaque branche, disposés face à face ou décalés pour pouvoir, lorsque les deux branches sont fixées, de préférence par sertissage, sur un processus épineux, s'ancrer dans la partie osseuse de ce processus (figure 4) et donc parfaitement solidariser la première pièce du cavalier 11 , 12, avec le processus épineux E1 , E2, figures 4 et 5.

Cependant, selon une autre caractéristique de l'invention, le système peut comporter au moins une lame 41 , 42, de type sabre ou analogue, comme représenté en traits interrompus sur la figure 4, formant saillie dans l'espace interbranche d'une première pièce, avantageusement dans un plan sensiblement parallèle aux deux branches latérales de cette première pièce, bien que cette lame-sabre puisse cependant avoir toute autre orientation par rapport aux processus épineux.

Selon un premier mode de réalisation du système, cette lame-sabre 41 , 42 peut être réalisée en saillie sur la base du U qui constitue le fond d'une première pièce et remplacer les picots 40 mentionnés auparavant. Dans ce cas, les picots 40 peuvent être remplacés par des aspérités ou analogues d'une hauteur moindre que les picots 40 qui ont été illustrés.

Mais, selon un second mode de réalisation du système comme celui schématiquement illustré en traits interrompus sur la figure 4, la lame peut être réalisée en saillie à partir du fond d'une seconde pièce en U appartenant à l'embase de liaison en H 30. Dans ce cas, sera prévue une lumière 43, 44 dans le fond des premières pièces pour que, lors de l'implantation du système inter épineux, la lame-sabre traverse, par cette lumière, le fond de la première pièce associée à la seconde pièce dont la lame-sabre est solidaire.

La mise en place des cavaliers peut alors se faire de plusieurs façons, soit par translation des cavaliers perpendiculairement à l'axe longitudinal des processus épineux, soit par rotation de ces cavaliers dans un plan contenant cet axe longitudinal.

Ces deux premier et second modes de réalisation du système avec au moins une lame-sabre 41 , 42 peut être avantageux quand le système doit être assemblé avant son implantation par le chirurgien, par exemple en usine. Dans ce cas, l'implantation du système se fera par rotation autour d'un axe perpendiculaire aux axes longitudinaux des processus épineux, au moyen d'un ancillaire adapté. Après ancrage des deux lames respectivement dans les deux processus épineux E1, E2, les deux cavaliers 11 , 12 sont sertis en appliquant les forces de sertissage uniquement sur les extrémités émergentes des deux ergots 21, 22, de façon à éviter que ces forces de sertissage ne soient appliquées sur les branches latérales 38, 39 des deux secondes pièces.

Selon un perfectionnement du système inter épineux décrit ci-dessus, dans un but de bon positionnement et de bonne fixation de chaque cavalier 11 , 12 sur un processus épineux E1, Ë2, il est avantageux qu'au moins l'une des premières pièces, sinon les deux, comporte une ailette courbe 42 solidaire d'un des deux côtés libres de la base 49 du U, par exemple un crochet dit "lamaire", et ayant une courbure concave tournée vers les deux branches latérales 15, 16 du U, de façon à pouvoir se loger dans le creux formé entre le pied du processus épineux E1 , E2 d'une vertèbre V1, V2 et la lame Lav de la vertèbre, figures 2 et 3 en combinaison avec la figure 5 pour la localisation de la référence Lav.

Selon une réalisation préférentielle, au moins les deux orifices 34-35 réalisés dans l'une des secondes pièces sont de forme oblongue, en ayant une largeur au moins égale à la section transversale (éventuellement le diamètre) des deux ergots 21, 22 avec lesquels ils doivent respectivement coopérer et une longueur déterminée supérieure à cette même section. Ces orifices oblongs sont évoqués en traits interrompus sur les figures 1 et 4, et en traits continus sur la figure 5.

Ces orifice oblongs permettent, lorsque le système inter épineux selon l'invention est implanté comme explicité ci-après, d'obtenir un déplacement relatif, dans la limite de leur longueur, des deux processus épineux E1 , E2 qui se traduit par une rotation relative de ces deux processus l'un par rapport à l'autre et donc des deux vertèbres V1 , V2, flèche Fr, sensiblement autour d'un point Pr, figure 5, qui se trouve au niveau du disque inter vertébral Dv situé entre les deux vertèbres V1, V2, de façon à permettre à la colonne vertébrale de conserver au moins une possibilité partielle de sa flexion, mais sans appliquer d'efforts sur les os.

De façon préférentielle, les branches latérales 38, 39 des secondes pièces sont réalisées en un matériau présentant une certaine résilience, par exemple en fines plaques ou analogues de Titane, d'un métal inoxydable, etc., pour que, sous l'action de forces données, elles soient aptes à se disposer comme les branches latérales d'un V, et à revenir à leur position de branches latérales d'un U quand les forces sont annulées, de façon à pouvoir placer les ergots 21 , 22 dans les orifices correspondants 34-37 lors de l'implantation du système entre deux processus épineux E1 , E2.

D'une façon générale, le système selon l'invention peut être prévu pour qu'au moins l'une des deux premières pièces soit agencée pour être logée dans l'une des deux secondes pièces dans l'une des deux positions suivantes : (i) de façon que les deux U respectivement de la première pièce et de la seconde pièce soient orientés dans le même sens l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire avec les deux bases en regard à proximité l'une de l'autre et avec les ouvertures définies par les extrémités libres des branches latérales situées d'un même côté, et (ii) de façon que les deux L ) respectivement de la première pièce et de la seconde pièce soient inversés l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire avec les deux bases en regard éloignées l'une de l'autre d'une distance au moins égale à la hauteur des branches latérales de la première pièce et avec les ouvertures, définies par les extrémités libres de branches latérales, opposées.

Cependant, c'est la position (i) définie ci-dessus qui sera largement préférée, essentiellement parce que l'implantation du système inter épineux dans cette configuration sera la moins traumatisante pour le patient, du fait qu'elle nécessite une incision moins large et moins profonde que l'implantation du système dans la configuration selon la solution (ii).

Dans le mode de réalisation illustré, notamment sur la figure 4, lorsque le système est assemblé dans la position (i) ci-dessus, la face externe de la base du U des premières pièces est positionnée à une certaine distance de la face interne de la base du U des secondes pièces. Dans ce mode de réalisation, tous les efforts exercés entre les premières et secondes pièces sont transmises par les ergots 21 , 22. Bien entendu, ces ergots sont réalisés pour pouvoir transmettre tous ces efforts sans subir des déformations, ruptures, etc.

Cependant, selon une autre caractéristique de l'invention, le système est réalisé de façon que, lorsqu'il est assemblé dans la position (i) définie ci- dessus, les orifices 34-37 et les ergots 21, 22 présentent entre eux un certain jeu pour que, en position de repos, les faces externes des bases 49 des premières pièces en U puissent être au contact des faces internes des bases des secondes pièces en U, afin que les efforts transmis soient répartis sur des surfaces beaucoup plus grandes que celles que peuvent présenter des éléments comme des ergots 21, 22, et cela dans un but de conférer au système inter épineux selon l'invention une plus grande fiabilité. II est même possible de prévoir que ces faces en contact, respectivement extérieure et intérieure des pièces en U, soient aptes à pivoter l'une sur l'autre pour permettre une rotation plus aisée des deux processus épineux E1 , E2, et donc des deux vertèbres V1 , V2.

Il faut aussi souligner que la hauteur des branches latérales des premières et secondes pièces destinées à coopérer l'une dans l'autre sera déterminée par le Praticien pour pouvoir éventuellement placer deux systèmes sur trois vertèbres consécutives, soit en regard l'un de l'autre c'est-à-dire tête bêche, soit en décalé c'est-à-dire l'un à côté de l'autre.

Bien entendu, pour rendre plus aisé l'assemblage des éléments du système, notamment lors de son implantation, les orifices 34-37 réalisés dans les branches latérales 38, 39 des secondes pièces sont situés à proximité des extrémités libres de ces branches latérales opposées aux extrémités qui sont liées aux bases des U, essentiellement dans le but d'imposer aux deux branches latérales 38, 39 des secondes pièces une déformation élastique minimale.

Le système selon l'invention tel que décrit ci-dessus s'utilise de la façon suivante quand il est dans sa configuration (i) définie ci-dessus : Tout d'abord, le chirurgien pratique une incision dans le dos du patient, au niveau des deux processus épineux qu'il doit relier avec le système selon l'invention. Il est immédiatement à préciser que cette incision a une longueur au plus égale à la distance séparant les deux processus épineux. Elle est donc très petite par rapport notamment à celle qui serait nécessaire pour l'implantation du système dans la configuration (ii) définie ci-avant et par rapport à celle qui est nécessaire pour l'implantation des systèmes selon l'art antérieur tels que définis au préambule de la présente description. Une fois cette incision réalisée, le chirurgien écarte sur le côté le ligament inter-épineux, sans le couper, puis, à l'aide d'une pince ancillaire, il introduit les deux cavaliers 11 , 12, les place à cheval sur les processus épineux en prenant soin de les disposer de façon que leur ailette 42, si elle existe, se place dans le creux défini ci-avant, et sertit les deux cavaliers sur les deux processus épineux en faisant pénétrer les picots 40 dans la partie osseuse de ces processus.

Quand les deux cavaliers sont ainsi implantés, il introduit l'embase de liaison 30, écarte ses branches latérales 38, 39 pour introduire les ergots 21 , 22 dans les orifices correspondants 34-37, puis les relâche pour emprisonner les deux cavaliers, les orifices 34-37 entourant respectivement les ergots 21, 22.

L'implantation du système inter épineux selon l'invention est terminée et il ne reste plus au chirurgien qu'à remettre le ligament inter-épineux à sa place et à suturer l'incision. Quand le système est pré-assemblé comme explicité ci-avant, par exemple en usine, le chirurgien saisit l'ensemble du système et l'implante comme décrit précédemment au moyen d'un ancillaire adapté en l'introduisant en position horizontale entre les deux processus épineux, puis en le faisant pivoter pour le mettre en position finale verticale avec les lames 41 , 42, lorsqu'elles existent, ancrées dans les processus. Il termine en sertissant les deux cavaliers.

Il est précisé que, si le système comporte des orifices oblongs comme décrit ci-avant, la colonne vertébrale va en outre conserver sa possibilité de flexion libre, au moins partiellement dans la limite de la longueur de ces orifices oblongs, les positions limites étant obtenues quand les ergots butent contre les extrémités des orifices.

A la description faite ci-dessus, il est apparent que le système inter épineux selon l'invention a atteint les buts définis au préambule. Notamment, il présente une structure très simple et permet une implantation aisée moins traumatisante pour le patient que les systèmes inter épineux de l'art antérieur.