Domaine technique La présente invention est relative au domaine des revêtements muraux qui consistent à habiller une paroi murale au moyen d’éléments de revêtement du type panneau ou plaque de revêtement, lesdits éléments de revêtement étant rapportés sur ladite paroi murale grâce à des système de fixation.

L’invention porte tout particulièrement sur la mise en œuvre du système de fixation des éléments de revêtement sur la paroi murale. L’invention concernera également un revêtement mural mis en œuvre au moyen de tels systèmes de fixation et des éléments de revêtement.

Etat de la technique

Les revêtements muraux jouent un rôle essentiel dans la décoration intérieure ou extérieure d’une habitation. Ces revêtements muraux peuvent permettre aussi d’améliorer les performances thermiques et acoustiques, aussi bien pour les murs intérieurs que pour les murs extérieurs.

Les revêtements muraux sont bien connus de l’homme du métier. On citera par exemple les titres suivants divulguant diverses réalisations de revêtements muraux au moyen de systèmes de fixation variés entre les éléments de revêtement de type panneau ou plaque et la paroi murale : US2017298634A1 ; US9359771B1 ; EP0430667A2 ; US2010236186A1 ;

US2010064597A1 ; US6874290B1 ; US5692345A ; EP2309073A1 ; US5522193A ;

DE3604585A1 ; DE3308118A1.

Les mises en œuvre décrites dans les titres US6874290B1, EP2309073A1, US5522193A, DE3604585A1 et DE3308118A1 prévoient des systèmes de fixation entre les éléments de revêtement et les supports rapportés sur la paroi murale, comportant soit un axe présent sur le support, sur lequel vient s’engager et/ou s’encliqueter une pièce rainurée présente sur l’élément de revêtement soit, inversement, un axe présent sur l’élément de revêtement, lequel s’engage dans une rainure présente sur le support fixé à la paroi murale.

Résumé de l’ invention La présente invention vise à concevoir une nouvelle variante de système de fixation qui assure un ancrage convenable, sans jeu, de l’élément de revêtement sur la paroi murale.

Un autre objectif est de mettre en œuvre des moyens simples permettant de verrouiller complètement l’élément de revêtement sur la paroi murale.

Un autre objectif est de permettre une customisation du revêtement mural mis en œuvre.

L’invention concerne un système de fixation d’un élément de revêtement sur une paroi murale. Le système de fixation comprend deux supports configurés pour être fixés sur la paroi murale et un dispositif d’accrochage agencé entre les deux supports et l’élément de revêtement. En outre, le dispositif d’accrochage comprend au moins une paire d’axes, les deux axes de ladite paire étant coaxiaux entre eux, et deux pattes d’accrochage mises en place respectivement sur les deux axes. Chaque patte d’accrochage comprend au moins une rainure dont une extrémité débouche sur un bord de ladite patte pour permettre l’insertion de l’axe et venir le loger en fond de rainure.

Selon l’invention, le système de fixation comprend un dispositif mobile de verrouillage agencé entre les deux supports et l’élément de revêtement pour bloquer les axes dans les fonds des rainures. En d’autres termes, ce dispositif mobile de verrouillage peut être placé dans une position de déverrouillage où les axes peuvent être dégagés des rainures en sorte de permettre le retrait de l’élément de revêtement des deux supports, ou dans une position de verrouillage où les axes sont bloqués dans les fonds des rainures en sorte d’empêcher le retrait de l’élément de revêtement des deux supports. Cela optimise la sécurité du revêtement mis en œuvre, empêchant ainsi tout risque de dégagement de l’élément de revêtement en cas de tempête. Cela évite également qu’un individu quelconque, n’ayant aucune connaissance de la conception du système de fixation selon l’invention, ne retire volontairement un panneau pour le dégrader ou le voler.

Selon une réalisation, ce dispositif mobile de verrouillage comprend sur au moins un des deux supports une pièce de butée mobile entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage. En outre, chaque pièce de butée comporte au moins un doigt venant en appui contre l’élément de revêtement lorsque les axes sont dans les fonds des rainures et que la pièce de butée est dans la position de verrouillage. De préférence, selon cette réalisation, le dispositif mobile de verrouillage comprend des moyens de blocage assurant le maintien de la pièce butée dans la position de verrouillage. Cela évite également qu’un individu, ayant une parfaite connaissance de la conception du système de fixation selon l’invention, ne retire volontairement un panneau sans y être autorisé pour le dégrader ou le voler. De préférence, selon cette réalisation, les deux supports comportent chacune une pièce de butée.

Selon une réalisation du système de fixation, le dispositif d’accrochage comprend deux paires d’axes. En outre, chaque patte d’accrochage comprend deux rainures agencées pour recevoir chacune, respectivement, un axe des deux paires d’axes. On pourrait envisager d’autres variantes avec plus de deux paires d’axes et plus de deux rainures sur chaque patte. On pourrait aussi prévoir une variante avec une seule paire d’axes et une seule rainure sur chaque patte, dans quel cas il conviendra de prévoir des moyens de blocage du pivotement des pattes vis-à-vis des axes respectifs de ladite paire d’axes.

Selon une réalisation du système de fixation, les deux supports comportent chacun un des deux axes de ladite au moins une paire d’axes et l’élément de revêtement comporte les deux pattes d’accrochage. De préférence, les deux pattes sont agencées aux extrémités latérales de l’élément de revêtement, ce qui permettra d’utiliser un support identique pour la fixation de deux pattes attenantes de deux éléments de revêtement disposés l’un à côté de l’autre.

En outre, selon une réalisation du système de fixation présentant les caractéristiques préférentielles précitées, chaque axe comprend un organe de calage muni de deux gorges permettant respectivement la réception d’une patte gauche et d’une patte droite de deux éléments de revêtement attenants en assurant un calage desdites pattes gauche et droite sur l’axe. Ainsi, chaque axe permet de bien séparer les deux pattes attenantes qu’il reçoit en évitant que l’une ou l’autre de ces deux pattes puisse se déplacer le long de l’axe. En d’autres termes, une fois que les deux éléments de revêtement disposés l’un à côté de l’autre sont montés sur le support, ceux-ci sont maintenus dans des positions bien définies par les deux gorges sur l’axe du support tout en conservant un écartement précis entre les extrémités latérales attenantes des deux éléments de revêtement. De préférence, cet organe de calage est une bague rapportée munie desdites deux gorges ; on peut cependant prévoir un axe qui comporte directement ces deux gorges.

Selon une réalisation du système de fixation, les deux supports sont des montants verticaux, ce qui permettra la mise en œuvre de plusieurs supports les uns au-dessus des autres sur un même montant vertical pour la fixation d’éléments de revêtement les uns au-dessus des autres. De préférence, lorsque les supports sont du type montant vertical, tel que précité, chaque pièce de butée est constituée d’une barre montée en liaison glissière le long d’un montant vertical.

Selon une autre conception du système de fixation, les deux supports sont deux montants verticaux ayant une section transversale en forme de U et comportent chacun un des deux axes de ladite au moins une paire d’axes et l’élément de revêtement comporte les deux pattes d’accrochage. En outre, le dispositif mobile de verrouillage comprend au moins un rail ayant une section transversale en forme de U, ledit au moins un rail étant logé dans au moins un des deux montants verticaux. De préférence, un rail est placé dans chaque montant vertical, mais on peut prévoir un seul rail dans l’un des deux montants. Chaque rail est conçu pour translater dans le sens de la profondeur du montant dans une position dégagée de l’axe où ledit rail est distant des pattes d’accrochage, ce qui correspond à la position de déverrouillage, et pour translater dans une position rapprochée de l’axe où ledit rail vient en butée contre un bord arrière de la patte d’accrochage, ce qui correspond à la position de verrouillage.

Dans une réalisation du système de fixation, les rainures sont en spirale. La forme en spirale permet avantageusement de bloquer convenablement la patte d’accrochage vis-à-vis de l’axe, ce qui empêche tout risque de désengagement de l’axe hors de la patte d’accrochage. On assure ainsi une fixation convenable de l’élément de revêtement sur la paroi murale, pour une sécurité optimale, par exemple pour éviter la chute de l’élément de revêtement qui peut être soumis à des vents violents pendant la pose du revêtement, avant même la mise en place du dispositif mobile de verrouillage.

On entend par rainure en spirale, une rainure avec une forme de spirale en tant que telle ou avec toutes formes équivalentes comportant au moins une portion proximale qui s’étend dans la matière de la patte depuis l’extrémité qui débouche sur le bord, puis une portion intermédiaire recourbée qui prolonge vers le bas la portion proximale en effectuant un retour vers le bord sans déboucher sur celui-ci et, enfin, une portion distale qui prolonge vers le haut la portion intermédiaire et qui s’étend plus ou moins perpendiculairement vers la portion proximale ou qui est également recourbée vis-à-vis de la portion intermédiaire pour s’éloigner à nouveau dudit bord.

L’invention concerne également un revêtement d’une paroi murale, lequel comprend des éléments de revêtement et des systèmes de fixations permettant l’assemblage desdits éléments de revêtement sur la paroi murale, lesdits systèmes de fixations présentant l’une et/ou l’autre des caractéristiques précitées objets de l’invention.

Dans une réalisation du revêtement où les deux supports comportent chacun un des deux axes de ladite au moins une paire d’axes et l’élément de revêtement comporte les deux pattes d’accrochage, au moins un élément de revêtement comprend un enjoliveur et des moyens de fixation de l’enjoliveur avec les deux pattes d’accrochage. De préférence, les moyens de fixation sont configurés pour assembler de manière amovible l’enjoliveur avec les deux pattes. Cela permet de disposer d’un élément de revêtement muni de deux pattes d’accrochage et d’un enjoliveur qui sont dissociables, ce qui facilitera l’installation des éléments de revêtement sur les supports et, en outre, permettra de pouvoir remplacer facilement l’enjoliveur, par exemple en cas de dégradation ou pour customiser le revêtement sur la paroi murale. On pourrait toutefois prévoir des moyens de fixation configurés pour assembler de manière permanent l’enjoliveur et les deux pattes.

Selon cette réalisation, il est également possible d’envisager sur l’au moins un élément de revêtement, un bloc d’isolation dont les deux extrémités latérales comportent respectivement les deux pattes d’accrochage, l’enjoliveur recouvrant le bloc d’isolation une fois ledit enjoliveur assemblé avec les deux pattes d’accrochage. Cela permettra d’améliorer les performances acoustiques et/ou thermiques de la paroi murale.

Selon cette réalisation, il est également possible d’envisager que l’enjoliveur comporte un accessoire. Cet accessoire sera par exemple choisi parmi une tablette, un support d’accrochage, un bac à fleurs, un lavabo, un écran, un tableau, un cadre-photo, voire un panneau photovoltaïque. Le support d’accrochage peut être par exemple un porte-serviette, un support de tuyau d’arrosage, un porte-manteau, un porte- vélo. Cette liste n’est pas exhaustive.

Brève description des figures La description suivante met en évidence les caractéristiques et avantages de l’invention, à l’appui de figures parmi lesquelles :

Les figures 1 et 2 illustrent deux vues tridimensionnelles d’un revêtement selon deux angles de vue différents, duquel sont retirés quelques éléments de revêtement pour visualiser le système de fixation selon l’invention ; La figure 3 est une vue agrandie mettant en évidence le montage d’une patte d’accrochage gauche assujettie à une extrémité latérale gauche d’un élément de revêtement, sur un montant vertical ;

La figure 4 montre une vue agrandie d’une patte d’accrochage gauche et les figures 5 et 6 montrent une patte d’accrochage droite assujettie à une extrémité latérale droite d’un élément de revêtement ;

La figure 7 montre plus en détail la conception d’une barre de verrouillage ;

La figure 8 montre plus en détail la conception d’un montant vertical ;

Les figures 9 et 10 illustrent deux variantes de forme d’une rainure en spirale, au sens de l’invention ;

La figure 11 illustre un enjoliveur selon un mode de réalisation ;

La figure 12 montre une variante de réalisation d’un dispositif mobile de verrouillage, ainsi qu’une variante de réalisation d’un axe permettant le calage de deux pattes d’accrochage attenantes sur un support ;

La figure 13 montre une bague de calage agencée sur l’axe de la figure 12.

Description détaillée

Dans la suite de la description, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes caractéristiques ou leurs équivalents sur les figures, sauf indication contraire.

Sur les figures 1 et 2, le revêtement 1 comprend trois montants verticaux 2, 3, 4 d’une conception identique et des éléments de revêtement 5. Deux montants verticaux 2, 4 sont disposés aux extrémités latérales la, lb du revêtement 1. Le nombre de montants verticaux 3 disposé en position intermédiaire entre les deux montants 2, 4 d’extrémité variera selon la largeur désirée du revêtement 1 et la largeur des éléments de revêtement 5. De même, la hauteur des montants verticaux 2, 3, 4 dépendra de la hauteur désirée du revêtement 1. Chaque montant 2, 3, 4 constitue plusieurs supports qui participent chacun à la fixation d’un élément de revêtement 5.

Deux montants 2, 3 ou 3,4 successifs participent à la réception d’une rangée 6, 7 d’éléments de revêtement 5 superposés et attenants les uns aux autres, comme le montrent les figures 1 et 2. Chaque élément de revêtement 5 est fixé entre deux montants 2, 3 ou 3, 4 successifs. Ainsi, chaque montant 3 intermédiaire participe à la fixation de deux éléments de revêtement 5 attenants et disposés à une même hauteur. Chaque élément de revêtement 5 comprend deux pattes 8, 9, une patte 8 disposée à l’extrémité latérale gauche 5a de l’élément de revêtement 5 et une patte 9 disposée à l’extrémité latérale droite 5b de l’élément de revêtement 5. La patte 8 de gauche, illustrée plus en détail sur la figure 4, et la patte 9 de droite, illustrée plus en détail sur les figures 5 et 6, sont d’une conception similaire avec une forme en équerre, seules leurs ailes 8a, 9a étant inversées comme le montrent ces figures 4 à 6. Ces deux pattes 8, 9 permettent la fixation d’un enjoliveur 10, illustré en figure 11. L’enjoliveur 10 comprend un bord inférieur 11 recourbé qui vient s’engager dans les extrémités inférieures 12, 13 des ailes 8a, 9a, comme cela apparaît pour le côté gauche sur la figure 3. Les ailes 8a, 9a comprennent en partie supérieure un plat 14, 15. L’enjoliveur 10 comprend un bord supérieur 16 disposant d’une forme épaulée qui vient prendre appui sur les deux plats 14, 15. Le bord supérieur 16 est muni de deux orifices l7a, l7b qui correspondent avec deux orifices l8a, 18b respectivement sur les plats 14, 15, une fois l’enjoliveur 10 en position sur les pattes 8, 9. La fixation de l’enjoliveur 10 sur les pattes 8, 9 peut se faire par rivets (non illustrés), pour une fixation permanente. On peut au contraire prévoir une fixation amovible au moyen de vis (non illustrées) qui disposeront d’une tête spéciale pour éviter leur démontage sans autorisation avec des outils traditionnels.

Les deux pattes 8, 9 recevant un enjoliveur 10 sont fixées à une même hauteur respectivement sur le deux montants 2, 3. Il en est de même sur les deux montants 3, 4. On constate sur les figures 1 et 2 que le montant 3 intermédiaire reçoit simultanément une patte gauche 8 et une patte droite 9. La figure 3 montre plus en détail la fixation d’une patte 8 à l’extrémité latérale gauche 5a de l’élément de revêtement 5, sur le montant 2. Le principe reste identique pour la fixation d’une patte 9 à l’extrémité latérale droite 5b de l’élément de revêtement 5, sur le montant 3. Il en est de même entre les pattes 8, 9 et les montants 3,4. Le montant 2 comprend plusieurs jeux de deux axes 19, 20, comme l’illustre la figure 3. Les axes 19 à une même hauteur sur les deux montants 2, 3 constituent une première paire d’axes 19 coaxiaux entre eux et, de même, les axes 20 à une même hauteur sur les montants 2, 3 constituent une seconde paire d’axes 20 coaxiaux entre eux. Il en est de même entre les deux montants 3, 4. Comme l’illustrent les figures 4 et 5, les pattes 8, 9 comprennent chacune deux rainures 21, 22. Les rainures 21 du côté supérieur des pattes 8, 9 s’engagent sur les deux axes 19 des montants 2, 3 et les rainures 22 du côté inférieur des pattes 8, 9 s’engagent sur les deux axes 20 desdits montants 2, 3. Il en est de même entre les pattes 8, 9 et les deux montants 3, 4, pour chaque élément de revêtement 5. Toutes les rainures 21, 22 sont d’une conception identique sur les deux pattes 8, 9, cette conception apparaissant distinctement sur la figure 6. Les rainures 21, 22 disposent d’une forme en spirale avec une extrémité 23 qui débouche sur le bord arrière 24 de la patte. Une portion proximale 25 de la rainure 21, 22 s’étend vers l’intérieur de la patte 8, 9. Une portion intermédiaire 26 prolonge vers le bas cette portion proximale 25 et est recourbée pour revenir en direction du bord arrière 24. Puis une portion distale 27 prolonge vers le haut la portion intermédiaire 26 en remontant direction de la portion proximale 25, plus ou moins perpendiculairement selon la forme de la spirale. Cette portion distale 26 se termine par un fond 28 de la rainure 21, 22. Les axes 19, 20 viennent en butée contre les fonds 27 des rainures 21, 22 une fois les pattes 8, 9 mises en place sur les montants 2, 3, 4, comme le montre la figure 3. Bien entendu, on peut envisager des formes en spirale un peu différentes pour les rainures 21, 22, comme le montrent les figures 9 et 10. Etant donné la forme en spirale de la rainure 21, 22, il est quasi- impossible de dégager les pattes 8, 9 des montants 2, 3, 4, à moins d’une action manuelle de la part d’un opérateur.

Afin d’empêcher ce retrait manuellement, sauf à y être autorisé, une barre de verrouillage 29 est disposé dans chaque montants 2, 3, 4, de préférence, comme l’illustre la figure 1. Il serait toutefois possible de prévoir une telle barre de verrouillage 29 seulement tous les deux montants 2, 3, 4, dans quel cas seule une des extrémités latérales 5a, 5b de l’élément de revêtement 5 serait verrouillée, ce qui empêcherait tout de même le démontage de l’élément de revêtement 5. Préférentiellement, tous les montants 2, 3, 4 sont équipés d’une telle barre de verrouillage 29, pour empêcher la dégradation des éléments de revêtement 5 et des montants 2, 3, 4.

Comme illustré en regard des figures 1 à 8, la barre de verrouillage 29 comprend des lumières 30 dans lesquelles sont logés les axes 19, 20, ce qui assure un montage en liaison glissière de la barre de verrouillage 29 sur le montant 2, 3, 4. De préférence, la barre de verrouillage 29 est logée à l’intérieur du montant 2, 3, 4. La barre de verrouillage 29 comprend des doigts 31 et les pattes 8, 9 comprennent des encoches 32. Les doigts 31 sont positionnés dans les encoches 32 sur les pattes 8, 9. Lorsque la barre de verrouillage 29 est translatée en position basse, le doigt 31 vient en appui contre la partie inférieure 32a de l’encoche 32, comme le montre la figure 3. Cela empêche tout dégagement de l’axe 19, 20 logé dans le fond 28 de la rainure 21, 22. La barre de verrouillage 29 comprend un orifice 33 à son extrémité supérieure 29a et le montant 2, 3, 4 comprend un orifice 34 à son extrémité supérieure 2a, 3a, 4a. Lorsque la barre de verrouillage 29 est coulissée vers le bas vis-à-vis du montant 2, 3, 4, avec les doigts 31 en appui dans les encoches 32, l’orifice 33 sur la barre de verrouillage 29 correspond avec l’orifice 34 sur le montant 2, 3, 4, ce qui permet l’insertion d’une goupille 35 ou d’un cadenas, empêchant toute possibilité de déplacer la barre de verrouillage 29 vis-à-vis du montant 2, 3, 4. Le positionnement de cete goupille 35 à l’extrémité supérieure 2a, 3a, 4a de montants 2, 3, 4, la rend inaccessible ; les pattes 8, 9 sont ainsi complètement verrouillées sur les montants 2, 3, 4 avec les doigts 31 en appui contre les encoches 32. Un second orifice 36 est prévu en dessous de l’orifice 33 sur la barre de verrouillage 29 ; lorsque la barre de verrouillage 29 est coulissée vers le haut vis-à-vis du montant 2, 3, 4, cette orifice 36 sur la barre de verrouillage 29 correspond avec l’orifice 34 sur le montant 2, 3, 4, ce qui permet le positionnement provisoire de la goupille 35 entre les deux orifices 34, 36 pour maintenir la barre de verrouillage 29 en position haute le temps de monter les pattes 8, 9 sur les montants 2, 3, 4.

D’autres variantes sont envisageables dans le cadre de l’invention. On peut par exemple prévoir un élément de revêtement 5 sur lequel les pattes 8, 9 et l’enjoliveur 10 sont formés d’une seule et même pièce.

Dans la version de l’élément de revêtement 5 décrite précédemment, avec l’enjoliveur 10 rapporté sur les pattes 8, 9, ledit enjoliveur 10 peut incorporer des accessoires. Par exemple, si le revêtement 1 est agencé sur une paroi externe, l’enjoliveur 10 peut incorporer un bac à fleur ou un porte tuyau d’arrosage, voire peut être constitué d’un panneau photovoltaïque. Si le revêtement 1 est mis en œuvre dans un garage, l’enjoliveur 10 peut incorporer un porte-vélo ou des crochets d’accrochage d’outils. Si le revêtement 1 est mis en œuvre dans une salle de bain, l’enjoliveur 10 peut incorporer un porte-serviette, un porte-vêtement, un porte-gobelet, un lavabo, ou d’autres accessoires. Si le revêtement est mis en œuvre dans un salon, l’enjoliveur 10 peut incorporer un cadre-photos, un tableau, un écran de télévision, voire d’autres accessoires.

Tel qu’illustré partiellement en traits-tirés sur la figure 4, l’élément de revêtement 5 peut prévoir un bloc isolant 37 qui sera fixé avec les ailes 8a, 9a des pattes 8, 9 grâce à des orifices 38, 39 présents sur lesdites pattes 8, 9 et, par exemple, au moyen de vis ou de rivets (non illustrés). Ce bloc isolant 37 permettra d’améliorer les performances acoustiques et/ou thermiques de la paroi murale disposant du revêtement 1. L’enjoliveur 10 est rapporté au- dessus du bloc isolant 37 et fixé avec les deux pattes 8, 9, ledit enjoliveur 10 masquant ledit bloc isolant 37. On peut aussi envisager d’autres formes pour les rainures 21, 22, celles-ci présentant toutefois une extrémité 23 débouchant sur le bord arrière 24 de la patte 8, 9 et un fond 28 sur lequel vient en butée l’axe 19, 20 du montant 2, 3, 4.

Sur la figure 3, les axes 19, 20 ont une forme basique, c’est-à-dire une forme de tige cylindrique. Lorsque les rainures 21, 22 des pattes 8, 9 sont engagées sur les axes 19, 20, lesdites pattes 8, 9 sont montées flottantes sur les montants 2, 3, 4 ; en d’autres termes, ces pattes 8, 9 peuvent se déplacer le long des axes 19, 20. Dans le cas du montant 3 intermédiaire qui reçoit simultanément une patte gauche 8 et une patte droite 9, comme décrit précédemment en regard des figures 1 et 2, cela a pour incidence de ne pas caler précisément les éléments de revêtement 5 disposés l’un à côté de l’autre et de ne pas aligner précisément les éléments de revêtement 5 disposés les un en-dessous des autres. La variante de réalisation des axes 19, 20 sur les figures 12 et 13 permet de pallier ces inconvénients. Sur ces figures 12 et 13, chaque axe 19, 20 comporte un organe de calage constitué d’une bague 40 munie de deux gorges 41, 42. Cette bague 40 est rapportée sur une tige cylindrique 43 dudit axe 19, 20. De préférence, la bague 40 est mise en œuvre dans une matière plastique ou en aluminium. Les deux gorges 41, 42 permettent respectivement la réception d’une patte gauche 8 et d’une patte droite 9 de deux éléments de revêtement 5 attenants en assurant un calage desdites pattes 8, 9 sur l’axe 19, 20. Ainsi, l’extrémité latérale droite 5b et l’extrémité latérale gauche 5a attenante des deux éléments de revêtement 5 disposés l’un à côté de l’autre sont maintenus sur l’axe 19, 20 avec un écartement El régulier. Une fois les deux pattes 8, 9 de chaque élément de revêtement 5 mises en place sur les montants 2, 3, 4, tous les éléments de revêtement 5 disposés les uns à côtés des autres restent convenablement calés avec un même écartement El et tous les éléments de revêtement 5 disposés les uns en-dessous des autres restent convenablement calés avec un même alignement. En variante, cet organe de calage peut être mis en œuvre en prévoyant les deux gorges 41, 42 directement sur la tige cylindrique 43.

Dans l’exemple décrit précédemment en regard des figures 1 à 8, le dispositif mobile de verrouillage est mis en œuvre au moyen de la barre de verrouillage 29. On peut cependant envisager d’autres conceptions de ce dispositif mobile de verrouillage, sans sortir du cadre de l’invention, en prévoyant un autre organe de verrouillage qui peut être déplacé dans une position de verrouillage selon laquelle chaque axe 19, 20 reste bloqué dans le fond 28 de la rainure 21, 22 pour empêcher le dégagement de l’élément de revêtement 5 vis-à-vis des montants 2, 3, 4 et dans une position de déverrouillage selon laquelle l’axe 19, 20 peut être extrait de la rainure 21, 22 afin de retirer l’élément de revêtement 5 des montants 2, 3, 4. Sur la figure 12 le dispositif mobile de verrouillage est mis en œuvre au moyen d’un rail 44 qui présente une section transversale en forme de U et qui est logé dans le montant 3 qui présente également une section transversale en forme de U. Le rail 44 peut translater dans le sens de la profondeur du montant 3, illustré par les flèches 45, entre une position Pl où ledit rail 44 est éloigné de l’axe 19, 20 et placé dans le fond 46 du montant 3, ce qui autorise le dégagement des pattes 8, 9 hors du montant 3 et, une position P2 où le fond 47 du rail 44 est en butée contre le bord arrière 24 de la patte 8, 9, ce qui empêche le retrait de l’axe 19, 20 du fond 28 de la rainure 21, 22 et, ainsi, le dégagement des pattes 8, 9 hors du montant 3. L’actionnement du rail 44 de la position Pl à la position P2, et inversement, est réalisé au moyen d’une ou plusieurs vis 48 qui sont vissées sur le fond 47 du rail et qui, par exemple, viennent en appui contre le fond 46 du montant 3. Les vis 48 sont réparties sur la longueur du rail 44 qui correspond plus ou moins à la longueur du montant 3. De tels rails 44 sont également prévus sur les autres montants 2, 4.