La présente invention concerne un système de fixation pour assembler des lattes juxtaposées et parallèles, notamment en bois dont la surface supérieure est pré-vernie, en vue de revêtir une surface, comme par exemple un plancher ou un mur. Chaque latte possède un tenon et une mortaise, lesquels sont chacun disposés sur l'un de ses côtés longitudinaux. Lors de la pose, les lattes sont disposées de façon à ce que leur tenon emboîte la mortaise d'une latte adjacente.

La méthode conventionnelle la plus utilisée pour installer un revêtement en bois consiste à fixer les planches directement au sous-plancher à l'aide de clous ou d'agrafes que l'on enfonce dans le sous-plancher avec des marteaux pneumatiques. Ces clous ou ces agrafes maintiennent solidement les lattes au sous-plancher mais produisent par leur passage à travers le bois, qui est relativement sec, de légères imperfections qui sont perceptibles à la surface des lattes. De plus, les clous et les agrafes font occasionnellement fendre le bois jusqu'à sa surface, les lattes ainsi endommagées devenant inutilisables.

La méthode d'installation conventionnelle n'assure pas un alignement parfait des lattes sur le sous-plancher. Plusieurs facteurs peuvent en effet faire varier l'alignement des lattes les unes par rapport aux autres si, par exemple, une planche plus étroite que les autres est installée au milieu d'une rangée ou que l'une des lattes est arquée. Les lattes peuvent également présenter entre elles une légère déviation angulaire, ce qui produit des rangées arrondies, notamment perceptible si la surface est grande.

La méthode de fixation conventionnelle génère des défauts qui rendent souvent le plancher inesthétique. De plus, il est très difficile d'enlever les lattes sans les

endommager et bien souvent, les lattes doivent être brisées pour être enlevées. Il n'est donc pas possible pour quelqu'un de faire poser un plancher de lattes et de le défaire lorsque cette personne déménage ou si le plancher n'est installé que sur une base temporaire, comme par exemple lors d'une exposition.

Les lattes des planchers posées de façon traditionnelle peuvent se pousser les unes sur les autres sous l'effet de l'humidité et ainsi créer des vides importants à certains endroits dus au retrait de l'humidité. Lorsque le plancher est usé et qu'il doit être sablé et verni, il n'est pas possible de l'enlever pour faire ces opérations ailleurs; le sablage et le vernissage doivent être faits sur place avec tous les inconvénients que cela entraîne, tant pour les occupants que pour les ouvriers. Le sablage et le vernissage d'un plancher de bois dans une maison ou un édifice commercial contraignent souvent les occupants à quitter les lieux durant les travaux de réfection qui peuvent durer plusieurs jours. Durant ce temps, le sablage génère une poussière fine qui se répand partout et qui nécessitera un nettoyage de toute la maison ou de l'édifice. De plus, les machines utilisées pour effectuer le sablage peuvent endommager le plancher de façon permanente si elles ne sont pas bien utilisées, et donc nécessitent une main-d'oeuvre qualifiée. Quant aux vernis et autres produits de finition, la plupart dégagent des vapeurs de solvants nocives, parfois explosives, et des odeurs très fortes qui nuisent à la santé des ouvriers et qui contaminent l'air de la maison ou de l'édifice. Les délais de séchage et de durcissement du vernis allongent d'autant la période de non utilisation des pièces affectées.

Afin de résoudre les inconvénients du sablage et du vernissage des lattes sur le site même de leur utilisation, il existe sur le marché des lattes pré-vernies

et celles-ci peuvent être renvoyées à nouveau à l'usine lorsqu'elles sont usées afin d'être sablées et revernies. L'usine, avec des équipements appropriés, permet de faire toutes ces opérations sans affecter la santé des travailleurs. De plus, les vapeurs de solvants peuvent être filtrées.

Parmi les solutions proposées permettant d'enlever les lattes sans les endommager, on retrouve, par exemple, les systèmes décrits dans les brevets US-A-1 968 798, US-A-2 004 917, CA-A-898 480, CA-A-903 436, CA-A-965 569 et CA-A-1 165 088. Ces systèmes proposent des attaches, de diverses formes, coulissant dans des rails parallèles afin de maintenir en place les lattes transversales sans les endommager. Il faut que l'utilisateur enlève les attaches mobiles pour enlever les lattes de bois. Ces systèmes ne proposent rien quant à la synchronisation du positionnement des lattes ou de la pose d'un plancher par-dessus un revêtement existant sans endommager ce dernier.

Certains brevets, comme par exemple les brevets US-A-3 187 389, US-A-4 272 938, CA-A-405 366 et CA-A-571 352, proposent des agrafes individuelles maintenant en place les lattes sans les endommager. Ces agrafes ne permettent pas de résoudre le problème de synchronisation ou la pose d'un plancher par-dessus un revêtement existant sans endommager ce dernier. De plus, les agrafes peuvent se briser quand elles sont enlevées.

Le brevet US-A-1 988 201 présente un système dans lequel des plaques, pliées de façon à s'emboîter les unes aux autres, sont placées sous les lattes en les retenant. Toutefois, ce système requiert beaucoup de métal et ne résout pas le problème de la pose d'un plancher par-dessus un revêtement existant sans endommager ce dernier. De plus, les lattes doivent être usinées spécifiquement pour leur utilisation avec ce système.

Le brevet CA-A-579 973 présente un système dans lequel des languettes de métal ont des attaches réalisées par emboutissage, lesquelles emboîtent les jonctions entre les tenons et les mortaises des lattes. Les attaches doivent toutefois être pliées pour épouser la forme du tenon et de la mortaise, et donc, subir une déformation permanente. Ces attaches peuvent se casser lorsque les lattes sont enlevées et les languettes doivent donc être remplacées. De plus, ce système ne résout pas le problème de la pose d'un plancher par-dessus un revêtement existant sans endommager ce dernier.

La présente invention propose un système de fixation de lattes juxtaposées et parallèles permettant la pose synchronisée et la dépose de lattes, notamment des lattes de bois pré-vernies, sans les endommager et en leur assurant un alignement parfait. Elle propose également un système permettant la pose d'un plancher par-dessus un revêtement existant sans endommager ce dernier.

Le système de la présente invention a notamment l'avantage de pouvoir être utilisé avec des planches standards pouvant même être fixées de la façon traditionnelle en plus d'être réutilisable et de ne pas avoir besoin d'être enlevé en même temps que l'on enlève les lattes. Un autre avantage de l'invention est de faciliter la pose du plancher afin qu'une personne ayant peu d'expérience dans le domaine et un minimum d'outillage puisse l'installer elle-même.

La présente invention propose donc un système de fixation pour assembler des lattes juxtaposées et parallèles en vue de revêtir une surface, chacune des lattes ayant une largeur donnée et étant pourvue d'une surface supérieure, d'une surface inférieure ainsi que de deux côtés latéraux dont l'un comporte un tenon et l'autre une mortaise, le

tenon pouvant s'insérer dans la mortaise d'une latte adjacente, le système de fixation comprenant: un ensemble de languettes minces et rigides, lesquelles sont destinées à être disposées parallèlement les unes par rapport aux autres sur la surface à revêtir en vue de recevoir les surfaces inférieures des lattes, les languettes s'étendant dans une direction transversale aux lattes; des moyens pour maintenir en place les languettes les unes par rapport aux autres; et un ensemble d'appuis projetant vers le haut, disposés sur les languettes, les appuis ayant entre eux une distance égale à la largeur des lattes à fixer; le système de fixation étant caractérisé en ce que: - les appuis sont pourvus d'une extrémité supérieure au bout de laquelle est située au moins une dent sensiblement parallèle aux languettes, les appuis et dents étant obtenus par l'emboutissage des languettes; les au moins une dent projettent dans une même direction longitudinale des languettes, les appuis et au moins une dent étant dimensionnés de façon à ce que les au moins une dent puissent s'engager dans une mortaise et qu'un tenon puisse à son tour y être inséré de façon à empêcher les lattes de se soulever et de permettre de les placer les unes par rapport aux autres à une distance prédéterminée;

- les appuis de chacune des languettes sont alignés avec les appuis des languettes adjacentes.

Selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens pour maintenir en place les languettes les unes par rapport aux autres comprennent des trous, faits au travers des languettes, dans lesquels sont placées des vis. Ces vis sont pourvues d'une tête plate et pénètrent la surface à revêtir de façon à attacher rigidement les languettes à celle-ci.

Selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, le système comprend les éléments supplémentaires suivants:

- les languettes ont des parois latérales projetant vers le bas et s'étendant dans la direction longitudinale des languettes de façon à ce que chaque languette prenne en étau son support flexible correspondant;

- les moyens pour maintenir en place les languettes les unes par rapport aux autres comprennent un ensemble de lattes d'alignement placées perpendiculairement aux languettes vis-à-vis des ouvertures latérales réalisées dans les parois latérales des languettes;

- les lattes d'alignement ont des arêtes latérales pourvues de paires d'encoches symétriques s'emboîtant avec les parois latérales autour des ouvertures et croisent les languettes en passant entre elles et leur support flexible, les languettes et les lattes d'alignement étant disposées de façon à ce que chacune des languettes soit emboîtée avec des encoches quand des lattes d'alignement la croisent. L'invention sera mieux comprise à la lecture non limitative qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente une vue du dessus d'une languette selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention, la figure 2 représente une vue de côté d'une languette retenant des lattes selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention, la figure 3 représente une vue d'élévation de la figure 2, la figure 4 représente une vue du dessus des languettes retenant des lattes selon le premier mode de réalisation,

la figure 5 représente une vue du dessus d'une languette selon le deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, la figure 6 représente une vue du dessus d'une latte d'alignement, la figure 7 représente une vue du dessus d'un support flexible, la figure 8 représente une vue de côté d'une languette retenant des lattes selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, la figure 9 représente une vue d'élévation de la figure 8, la figure 10 représente une vue du dessus des languettes retenant des lattes selon le deuxième mode de réalisation préféré de l'invention.

Le système de fixation selon l'invention, illustré aux figures 1 à 10, comprend des languettes 10 faites en acier trempé et dans lesquelles sont embouties des appuis 12 projetant vers le haut. Les appuis 12 sont pourvus, à leur extrémité, de deux dents 14 en forme de pointe, repliées à 90° parallèlement à la surface des languettes 10 et projetant légèrement vers le haut. Les appuis 12 et les dents 14 sont formés par emboutissage. Leur but est d'empêcher les lattes 20 de se soulever en les retenant au sol.

Les lattes 20 comprennent une surface supérieure 22, une surface inférieure 24, deux extrémités 26 et 28 ainsi que deux côtés latéraux 30 et 32. Le côté latéral 30 comporte un tenon 36 s'étendant sensiblement sur toute la longueur longitudinale de la latte 20, et le côté latéral 32 comporte une mortaise 38 s'étendant sensiblement sur toute la longueur longitudinale de la latte 20. Les extrémités 26 et 28 comportent respectivement une mortaise 38 et 40. Des rainures longitudinales 46, pratiquées sur la surface

inférieure 24, permettent d'éviter que les lattes 20 s'arrondissent s'il survient un excédent d'humidité.

Les lattes 20 ont une surface supérieure 22 préférablement pré-vernie en usine de façon à ce qu'il n'y ait pas de vernissage à faire après la pose. Lorsque le plancher sera usé, ou si un changement de couleur est nécessaire, les lattes 20 peuvent être enlevées et retournées à l'usine pour effectuer les opérations nécessaires. Toutefois, le sablage et le vernissage peuvent s'effectuer sur place si nécessaire.

Les appuis 12 ont une hauteur égale à la distance entre la surface inférieure 24 des lattes 20 et le bas des mortaises 38. La distance entre les appuis 12 est égale à la largeur des lattes 20. Tel qu'illustré sur les figures 2 et 8, les dents 14, qui pointent légèrement vers le haut, viennent se placer juste sur la surface du bas des mortaises

38 et laissent quand même assez de place pour les tenons 36.

Lors du montage, les languettes 10 sont disposées parallèlement les unes par rapport aux autres sur la surface à revêtir 11. Les appuis 12 des languettes 10 doivent être alignées les unes avec lès autres de façon à ce que les lattes 20, placées transversalement sur les languettes 10, puissent être posées. Chaque rangée de lattes 20 est montée l'une après l'autre et dans la direction où pointent les dents 14.

D'abord, chaque latte 20 de la première rangée est installée de façon à ce que le bas de leur mortaise 38 s'insère contre l'appui 12 et sous les dents 14, tel qu'illustré sur les figures 2 et 8. Les lattes 20 d'une même rangée sont placées bout à bout et il n'est pas nécessaire qu'elles aient toutes la même longueur. Les lattes 20 sont ensuite rabaissées contre le sol de façon à ce que leur tenon 36 viennent reposer librement sur la prochaine série d'appuis 12. Puisque chaque dent 14 pointe légèrement vers

le haut, leur pointe s'enfonce légèrement dans le tenon 36, permettant ainsi d'éviter qu'elles nuisent à l'insertion des lattes suivantes.

La deuxième rangée de lattes 20 est installée contre la série d'appuis 12 sur lesquels reposent les tenons

36 de la première rangée. La partie du bas de leur mortaise

38 est insérée contre ces appuis 12 et sous leurs dents 14, emprisonnant ainsi les tenons 36 de la première rangée de lattes 20. La rangée de lattes 20 précédente se retrouve alors contrainte à l'immobilité. Les autres rangées se posent de la même façon jusqu'à ce que le plancher ait la largeur désirée. Il est à noter que les extrémités 26 et 28 des lattes 20 ne sont pas alignées avec celles des rangées adjacentes. Ceci rend le plancher plus esthétique et plus solide.

La différence majeure entre les deux modes de réalisation préférés de l'invention est les moyens utilisés pour maintenir en place les languettes 10 les unes par rapport aux autres. Selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention, illustré aux figures 1 à 4, la surface à revêtir 11 est un sous-plancher dans lequel des vis peuvent être enfoncées. Les languettes 10 comportent des trous 42 dans lesquelles sont placées des vis 44 servant à fixer solidement les languettes 10 au sous-plancher 11. Ces vis 44 comportent chacune une tête 45 très plate qui vient se placer dans de légères dépressions autour des trous 42.

Puisque les languettes 10 n'ont pas toujours exactement la bonne longueur, il est parfois nécessaire de les couper afin de les raccourcir ou d'en faire de courts bouts pour rallonger une languette 10 trop courte. La coupe des languettes 10, selon le premier mode de réalisation, comporte des marques 48 servant de marque de coupe et permettant ainsi de conserver la synchronisation de la pose.

Le système de fixation tel que décrit dans ce premier mode de réalisation peut s'appliquer autant au recouvrement d'un plancher, qu'à celui d'un mur et même d'un plafond. Selon le deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, illustré aux figures 5 à 10, les languettes 10 ne sont pas vissées au sous-plancher 11, mais plutôt maintenues en place les unes par rapport aux autres par le biais de lattes d'alignement 70 placées perpendiculairement aux languettes 10. Quant aux languettes 10, elles reposent sur les supports flexibles 80, faits en caoutchouc, ou autre matériau semblable, s'étendant sur toute leur longueur. Le système de fixation n'est maintenu en place sur la surface à revêtir que par gravité, ce qui permet de l'installer directement sur un revêtement existant sans l'endommager. Il est même possible de l'installer sur du tapis s'il n'est pas possible, ou permis, d'enlever ce dernier.

La pose d'un plancher maintenu en place par gravité est notamment très utile pour les appartements ou les expositions temporaires, soit là où le locataire n'a pas le droit d'endommager le plancher existant et où il désire l'emporter lorsqu'il déménage afin de le réutiliser ailleurs.

Dans le deuxième mode de réalisation préféré, les languettes 10 comportent des parois latérales 90 projetant vers le bas et s'étendant sur toute leur longueur. Les parois 90 servent à prendre les supports flexibles 80 en étau. Le bas des parois 90 repose sur les côtés 82 de la base des supports flexibles 80, tel qu'illustré sur la figure 9. Des renflements 92, placés à l'intérieur des parois 90, permettent de serrer davantage les supports flexibles 80 afin de les maintenir plus efficacement, k cet effet, les parois latérales des supports flexibles 80 ont des rainures longitudinales 84 servant à recevoir et à

bloquer les renflements 92.

Les parois latérales 90 ont des ouvertures 94, régulièrement espacées, qui permettent de faire passer les lattes d'alignement 70 transversalement. La largeur des ouvertures 94 est plus petite que la largeur des lattes d'alignement 70, mais ces dernières sont pourvues d'encoches 72, régulièrement espacées, placées deux par deux sur leurs côtés tel qu'illustré à la figure 6. La distance entre les encoches 72 d'une même arête latérale est égale à la largeur des languettes 10. Les lattes d'alignement 70 peuvent être facilement raccourcies grâce aux marques 74 servant de marque de coupe, permettant ainsi de conserver la synchronisation de la pose, les lattes d'alignement 70 étant aboutées au niveau des languettes 10. Pour poser ce système de fixation, on place tout d'abord les supports flexibles 80, puis, perpendiculairement, les lattes d'alignement 70 vis-à-vis où vont être les ouvertures 94. Ensuite, lorsque le tout est bien aligné, on place les languettes 10 par-dessus les supports flexibles 80 et en emboîtant au passage les lattes d'alignement 70. Les languettes 10 doivent être placées de façon à ce que leurs dents 14 soient toutes dans la même direction.

Tel qu'illustré à la figure 10, la pose des lattes 20 se fait de la même façon que dans le premier mode de réalisation.

Les lattes 20 de la dernière rangée posée doivent être fixées par un moyen auxiliaire afin de les empêcher de se soulever. Si les dernières lattes 20 s'étendent légèrement dans le mur, ceci peut être fait, par exemple, à l'aide de quart de rond de finition placés par-dessus celles-ci. D'autres méthodes sont aussi possibles.

Le système de fixation des lattes décrit précédemment est très efficace pour corriger les lattes 20

qui sont arquées car elles sont maintenues droites dans les appuis 12 qui forment un étau individuel. Ceci permet de retenir les lattes 20 en contact plus étroit entre elles en limitant le travail dû à l'humidité. De plus, les lattes 20 ne viennent plus en contact direct avec le sous-plancher, souvent beaucoup plus humide que les lattes 20, puisqu'elles reposent sur les languettes 10. Il empêche ainsi les lattes qui gonfleraient, à cause d'un surplus d'humidité, d'empiéter sur l'espace occupé par les lattes adjacentes, limitant ainsi la possibilité de vide entre les lattes à cause d'une diminution de l'humidité par la suite.

Puisqu'aucun clou ne traverse les lattes 20, les probabilités de craquement seront très réduites lorsque des gens marcheront sur celles-ci. En effet, l'absence de fissures importantes causées par les clous lors de la pose traditionnelle évite que deux parties d'une même latte 20 viennent se frotter ensemble et causent du bruit. La présente invention, gardant les lattes 20 intactes, permet de solutionner ce problème. Enfin, il est possible de créer un plancher avec divers motifs en alternant des sections perpendiculaires l'une à l'autre. Il est également possible de créer des languettes 10 dont les appuis 12 sont à angle ou bien parallèles à leur axe longitudinal afin de répondre à certains critères de design.