L'invention a trait au domaine des portails, et plus précisément aux portails équipés de verrous de sol.

La plupart des portails sont à vantaux battants (c'est-à-dire pivotants) ou à vantaux coulissants. Dans les portails à vantail ou à vantaux battants à manœuvre manuelle, il est courant d'équiper au moins un vantail d'un verrou de sol, qui comprend un fourreau fixé à un montant du vantail et un pêne monté coulissant par rapport au fourreau entre une position de libération dans laquelle le pêne ne dépasse pas ou peu du montant pour permettre la manœuvre du vantail, et une position de verrouillage dans laquelle le pêne dépasse du montant pour venir se loger dans un trou au sol et ainsi bloquer le vantail en position fermée (ou, cela peut arriver, en position ouverte).

Cette technique de verrouillage d'un vantail est bien connue. Elle a été perfectionnée, et l'on connaît ainsi du document EP 2 152989 (Talpe) un verrou comprenant un fourreau logé dans un montant du vantail, un pêne mobile par rapport au fourreau entre une position de libération et une position de verrouillage du vantail, et une poignée montée sur le montant et couplée au pêne par un mécanisme à crémaillère pour le manœuvrer de sa position de libération à sa position de verrouillage, et réciproquement.

En théorie, cette solution est meilleure que les solutions ordinaires, mais la structure proposée, qui met en œuvre un système de couplage par pignons et crémaillère, est complexe et fragile. Sa fiabilité est aléatoire et sa maintenance complexe.

Le besoin persiste donc de proposer un système de verrouillage dont la fabrication, l'installation, la maintenance et la manipulation soient simples et fiables.

A cet effet, il est proposé, en premier lieu, un système de verrouillage au sol d'un vantail de portail pourvu d'un montant creux et d'une rainure verticale, ce système comprenant :

un fourreau monté dans le montant du vantail et fixé sur celui-ci, un pêne monté coulissant par rapport au fourreau entre une position de libération dans laquelle le pêne ne dépasse pas du montant et une position de verrouillage dans laquelle le pêne dépasse du montant pour venir se loger dans un trou au sol, et une poignée de manœuvre du pêne, solidaire de celui-ci et qui s'étend au travers de la rainure en dépassant du montant quelle que soit la position du pêne.

Ce système de verrouillage, monté dans le montant à l'abri des intempéries, est de structure simple, de manipulation aisée et de fonctionnement efficace et fiable.

Il est proposé, en deuxième lieu, un portail comprenant un vantail équipé d'un système tel que présenté ci-dessus, dans lequel la rainure est pratiquée dans une face terminale du montant, perpendiculaire à un plan général du vantail.

Dès lors, on voit qu'en position fermée du portail, la poignée de manœuvre du pêne n'est pas accessible (et donc a fortiori pas manœuvrable) puisqu'elle est emprisonnée entre les faces internes des montants des vantaux, ce qui présente un gros avantage antieffraction.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison. Ainsi :

la poignée peut être montée articulée par rapport au pêne, entre une position de repos dans laquelle la poignée s'étend parallèlement au pêne, et une position de manœuvre dans laquelle la poignée s'étend perpendiculairement par rapport au pêne ;

la poignée peut être montée pivotante sur un axe solidaire du pêne ; la poignée peut porter une butée qui, en position de manœuvre, vient au contact d'une surface d'arrêt formée sur le pêne ;

la butée peut se présenter sous forme d'un tourillon emmanché transversalement dans la poignée, et la surface d'arrêt se présente sous forme d'une réserve en creux dans le pêne ;

le fourreau peut présenter au moins une patte repliée vers l'intérieur, contre laquelle la butée de la poignée vient s'appliquer à l'approche de la position de verrouillage du pêne ;

- la poignée peut présenter un épaulement qui, en position de repos de la poignée et en position de libération du pêne, vient s'appuyer contre un bord supérieur d'appui formé sur le fourreau ;

le fourreau peut présenter un bord inférieur d'appui contre lequel l'épaulement peut venir s'appuyer en position de repos de la poignée et en position de verrouillage du pêne ; le pêne peut présenter une mortaise au travers de laquelle s'étend la poignée.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :

FIG.1 est une vue en perspective partielle d'un portail dont un vantail est équipé d'un système de verrouillage intégré ;

FIG.2 est une vue en perspective partiellement éclatée du portail de FIG.1 ;

- FIG.3 et FIG.4 sont des vues en perspective, selon deux angles de vue différents, du système de verrouillage ;

FIG.5 et FIG.6 sont des vues de détail éclatées, selon deux angles de vue différents, illustrant la structure interne du système de verrouillage ;

- FIG.7 et FIG.8 sont deux vues en perspective, en arraché partiel et selon deux angles de vue différents, montrant le système de verrouillage en position de libération du pêne et en position de repos de la poignée ;

FIG.9 et FIG.10 sont des vues similaires respectivement à FIG.7 et FIG.8, montrant, en position de libération du pêne, le passage de la poignée de sa position de repos à sa position de manœuvre ;

FIG.11 et FIG.12 sont des vues similaires respectivement à FIG.7 et

FIG.8, montrant le pêne en position de libération et la poignée en position de manœuvre ;

- FIG.13 et FIG.14 sont des vues similaires respectivement à FIG.7 et

FIG.8, montrant la manœuvre de descente du pêne au moyen de la poignée ;

FIG.15 et FIG.16 sont des vues similaires respectivement à FIG.7 et FIG.8, montrant le pêne en position de verrouillage et la poignée en position de repos.

Sur FIG.1 est représenté un portail 1 fermant ou autorisant l'accès à une propriété. Ce portail 1 est mobile entre une position de fermeture dans laquelle il interdit l'accès à la propriété, et une position d'ouverture dans laquelle il autorise l'accès à la propriété.

Le portail 1 comporte au moins un vantail 2. Il peut en comporter deux. Le portail 1 est par exemple battant, mais il pourrait être coulissant. Dans la suite, on ne décrit (partiellement) qu'un unique vantail 2. Dans l'hypothèse où le portail 1 comprendrait un deuxième vantail, celui- ci pourrait être identique au premier. Le (ou chaque) vantail 2 s'étend globalement (c'est-à-dire en négligeant son épaisseur) dans un plan P.

Comme on le voit sur FIG.1, le vantail 2 comprend au moins un montant 3 libre (c'est-à-dire un montant qui décrit une trajectoire, par ex. circulaire lorsque le portail 1 est battant, ou linéaire lorsque le portail 1 est coulissant). Dans le cas où le portail 1 est battant, le vantail 2 comprend un autre montant par lequel le vantail 2 est monté articulé sur une structure fixe (telle qu'un pilier ou une colonne).

Le montant 3 libre se présente sous forme d'un tube à section carrée ou rectangulaire, ou encore circulaire, qui s'étend verticalement en position normale de montage (et d'utilisation) du vantail 2. Comme illustré sur FIG.1, le montant 3 est pourvu d'une rainure 4 pratiquée dans l'une de ses faces, et de préférence une face 5 terminale, perpendiculaire au plan P du vantail et qui fait face, en position fermée du portail, à l'autre vantail lorsque le portail 1 comprend deux vantaux, ou à un dormant lorsque le portail 1 ne comprend qu'un vantail 2.

Il est souhaitable de pouvoir verrouiller le portail 1 au moins en position fermée, et le cas échéant en position ouverte.

A cet effet, le portail 1 (et plus précisément le vantail 2) est équipé d'un système 6 de verrouillage au sol du (ou de chaque) vantail 2, au moins partiellement intégré au montant du vantail 2.

Ce système 6 de verrouillage comprend, en premier lieu, un fourreau 7 monté dans le montant 3 libre et fixé sur celui-ci, par ex. au moyen de vis 8, comme illustré sur FIG.2.

Le système 6 de verrouillage comprend, en deuxième lieu, un pêne 9 monté coulissant par rapport au fourreau 7 entre :

une position de libération (FIG.7 à FIG.12) dans laquelle le pêne 9 ne dépasse pas (ou dépasse peu) du montant 3 et

une position de verrouillage (FIG.13 à FIG.16) dans laquelle le pêne

9 dépasse du montant 3 (suffisamment) pour venir se loger dans un trou 10 au sol.

Le système 6 de verrouillage comprend, en troisième lieu, une poignée 11 de manœuvre du pêne 9, solidaire de celui-ci et qui s'étend au travers de la rainure 4 en dépassant du montant 3 quelle que soit la position du pêne 9. Le fourreau 7 se présente sous forme d'un tube de profil et de dimensions complémentaires (et inférieures) aux dimensions internes du montant 3. Dans l'exemple illustré, le fourreau 7 est à section horizontale rectangulaire. Le fourreau 7 est par ex. obtenu par découpage d'un profilé tubulaire métallique extrudé.

Le fourreau 7 présente une paroi 12 avant, par laquelle le fourreau 7 est fixé sur le montant 3, une paroi 13 de fond et deux parois 14 latérales qui les relient.

Comme on le voit bien sur FIG.3, la paroi 12 avant du fourreau 7 est pourvue d'une fente 15 qui, lorsque le fourreau 7 est logé dans le montant (FIG.1), se trouve positionnée au droit de la rainure 4.

La paroi 13 de fond présente, en partie haute, un bord 16 supérieur d'appui dont la fonction sera expliquée ci-après. Dans l'exemple illustré, le bord 16 supérieur d'appui est formé par une échancrure 17 pratiquée dans la paroi 13 de fond.

La paroi 13 de fond présente également, à distance du bord 16 supérieur d'appui, un bord 18 inférieur d'appui. Dans l'exemple illustré, le bord 18 inférieur d'appui est formé par une découpe 19 pratiquée dans la paroi 13 de fond.

Le pêne 9 se présente sous forme d'une tige métallique. En section, le profil du pêne 9 est circulaire, mais il pourrait être rectangulaire, voire carré. Comme on le voit notamment sur FIG.3 et FIG.4, le pêne 9 peut, à une extrémité inférieure, présenter un chanfrein 20 qui facilite son centrage par rapport au trou 10. Le pêne 9 présente avantageusement une mortaise 21 au travers de laquelle s'étend la poignée 11. Cette mortaise 21 est avantageusement ménagée à proximité d'une extrémité supérieure du pêne 9.

Le guidage du pêne 9 par rapport au fourreau 7 peut être assuré au moyen de coussinets rapportés montés dans le fourreau 7, par ex. en matière plastique à faible coefficient de frottement, typiquement en polytétrafluoroéthylène (PTFE, plus connu sous la marque déposée Téflon).

Toutefois, dans l'exemple illustré, qui se distingue par un faible nombre de pièces, le guidage du pêne 9 est assuré par le fourreau 7 lui- même, qui comprend à cet effet deux séries superposées de pattes 22 de guidage découpées en triangle dans la paroi 12 avant et dans la paroi 13 de fond et repliées vers l'intérieur du fourreau 7 pour former entre elles une ouverture parallélépipédique qui assure un bon maintien du pêne 9.

Selon un mode de réalisation illustré sur les figures, la poignée 11 est montée articulée par rapport au pêne 9, entre :

- une position de repos (FIG.7, FIG.8, FIG.15 et FIG.16) dans laquelle la poignée 11 s'étend sensiblement verticalement, parallèlement au pêne 9, et

une position de manœuvre (FIG.11 à FIG.14) dans laquelle la poignée 11 s'étend sensiblement horizontalement, perpendiculairement au pêne 9.

Dans la position de repos, la poignée 11 dépasse peu du fourreau 7 (et donc de la face 5 terminale du montant 3), ce qui permet les mouvements relatifs du vantail 2 par rapport à l'autre vantail ou par rapport au dormant.

Dans la position de manœuvre, que la poignée 11 adopte sous l'action manuelle d'un utilisateur, la poignée 11 fait saillie du fourreau 7 (et de la face 5 terminale du montant 3) pour permettre une bonne prise en main et faciliter le déplacement du pêne 9 de sa position de libération à sa position de verrouillage, ou réciproquement. Plus précisément, et comme cela est bien visible sur FIG.5 et FIG.6, la poignée 11 présente, pour faciliter sa préhension, un nez 23 qui forme une saillie vers l'avant (c'est-à-dire à l'opposé de la paroi 13 de fond du fourreau 7 lorsque le système 6 de verrouillage est logé dans celui-ci).

Dans l'exemple illustré, la poignée 11 est monté pivotante sur un axe 24 solidaire du pêne 9. Cet axe 9 se présente par ex. sous forme d'une tige métallique emmanchée à force dans un trou 25 percé dans le pêne 9 (en l'espèce au voisinage d'une extrémité supérieure de celui-ci), et introduit avec jeu dans un trou 26 coaxial percé dans la poignée 11.

Selon un mode préféré de réalisation, la poignée 11 présente un épaulement 27 propre à venir s'appuyer :

contre le bord 16 supérieur d'appui du fourreau 7 pour, en l'absence de manipulation humaine, maintenir le pêne 9 en position de libération et la poignée 11 en position de repos ;

le cas échéant contre le bord 18 inférieur d'appui pour, en l'absence de manipulation humaine, et en l'absence d'autre contrainte, maintenir le pêne 9 en position de verrouillage et la poignée 11 en position de repos.

Selon un mode de réalisation illustré sur les figures, et plus particulièrement sur FIG.5 et FIG.6, l'épaulement 27 est avantageusement formé par une patte 28 arrière qui forme une saillie d'un bord arrière de la poignée 11, de manière diagonalement opposée au nez 23.

Comme illustré sur les figures, et en particulier sur FIG.5, la poignée 11 porte avantageusement une butée 29 qui, en position de manœuvre, vient au contact d'une surface 30 d'arrêt formée sur le pêne 9.

La butée 29 se présente par ex. sous forme d'un tourillon emmanché transversalement dans la poignée 11, et plus précisément, dans l'exemple illustré, dans la patte 28 arrière. La surface 30 d'arrêt se présente quant à elle par exemple sous forme d'une réserve en creux formée dans le pêne 9. Dans l'exemple illustré, la surface 30 d'arrêt fait face à la paroi 13 de fond du fourreau 7, lorsque le pêne 9 s'y trouve.

Comme on le voit bien notamment sur FIG.14, le fourreau 7 peut présenter au moins une patte 31 (et par ex. deux pattes 31, comme dans l'exemple illustré) repliée(s) vers l'intérieur, contre laquelle (lesquelles) la butée 29 de la poignée 11 vient s'appliquer à l'approche de la position de verrouillage du pêne 9.

Chaque patte 31 est avantageusement repliée en étant inclinée, et formant avec la paroi 13 de fond un angle inférieur à 90°. Il en résulte qu'à l'approche de la position de verrouillage du pêne 9, la butée 29 vient s'appliquer contre la (ou les) patte(s) 31 qui agi(ssen)t à la manière d'une came contre laquelle glisse la butée 29, entraînant le basculement de la poignée autour de son axe 24, depuis sa position de manœuvre vers sa position de repos.

Dans ce mouvement de bascule, l'épaulement 27 vient progressivement se placer au droit du bord 18 d'appui inférieur. A la fin du mouvement de bascule, si rien ne l'en empêche (en particulier si le pêne 9 n'est pas au fond du trou 10), l'épaulement 27 vient s'appliquer contre le bord 18 inférieur d'appui. Dès lors, la poignée 11 peut être lâchée : elle se maintient d'elle-même en position de repos et assure le maintien du pêne 9 en position de verrouillage (s'il ne repose pas de lui- même au fond du trou 10). En partant des positions de libération du pêne 9 et de repos de la poignée 11 illustrées sur FIG.7 et FIG.8, qui permettent le libre mouvement du vantail 2 (et ainsi l'ouverture ou la fermeture du portail 1), on procède comme suit pour manœuvrer le pêne 9 vers sa position de verrouillage (et la poignée 11 vers sa position de manœuvre) illustrée sur FIG.15 et FIG.16.

Dans la position de libération du pêne 9, l'extrémité inférieure de celui-ci ne dépasse pas (ou dépasse peu) de l'extrémité inférieure du montant 3, pour permettre la manœuvre (de fermeture ou d'ouverture) du vantail 2. La poignée 11, en position de repos, est en appui par son épaulement 27 sur le bord 16 supérieur d'appui du manchon 7 et assure la suspension du pêne 9 (et donc son maintien) dans sa position de libération.

La poignée 11 elle-même s'étend sensiblement verticalement, la patte 28 agissant, contre le bord 16 supérieur d'appui du fourreau 7, à la manière d'un levier qui sollicite la poignée 11 en rotation autour de son axe 24 vers la paroi 13 de fond du fourreau 7, de sorte que le nez 23 dépasse, certes, suffisamment de la paroi 12 avant du fourreau 7 (et de la face 5 terminale du montant 3) pour permettre sa préhension à la main, mais suffisamment peu pour permettre la manœuvre du vantail 2 tant à l'ouverture qu'à la fermeture sans venir buter contre l'autre vantail (ou contre un dormant sur lequel viendrait s'appuyer le vantail 2), typiquement par l'intermédiaire d'un plat 32 de battée formé sur le montant 3.

A partir des positions de libération du pêne 9 et de repos de la poignée 11, on commence par saisir la poignée 11 (en l'occurrence par son nez 23) et on la fait pivoter autour de son axe 24 pour l'éloigner de la paroi 13 de fond du fourreau 7 en direction de sa position de manœuvre, dans le sens indiqué par la flèche sur FIG.9 et FIG.10. Ce mouvement soulève légèrement le pêne 9.

La rotation de la poignée 11 s'arrête d'elle-même en position de manœuvre lorsque la butée 29 vient s'appliquer contre la surface 30 d'arrêt prévue à l'arrière du pêne 9. Dans la position de manœuvre, illustrée sur FIG.11 et FIG.12, la poignée 11 s'étend sensiblement perpendiculairement au pêne 9 et vient sensiblement affleurer la partie arrière de celui-ci, ce qui permet le libre déplacement vertical de celui-ci dans le fourreau 7. Tout en maintenant la poignée 11 dans sa position de manœuvre, on accompagne le pêne 9 dans son mouvement de descente vertical (matérialisé par la flèche sur FIG.13 et FIG.14) sous l'effet de son propre poids, jusqu'à ce que la butée 29 arrive au contact de la (ou des) patte(s) 31 inclinée(s). Le pêne 9 est alors déjà inséré dans le trou 10.

Lorsque la poignée 11 est relâchée, la butée 29 agit à la manière d'un suiveur de came qui coulisse sur la (les) patte(s) 31 inclinée(s) et provoque, à la manière d'un levier, la rotation de la poignée 11 autour de son axe 24 en direction de la paroi 13 de fond, vers sa position de repos, comme illustré sur FIG.15 et FIG.16.

Le pêne 9 est alors en position de verrouillage et la poignée 11 en position de repos. Le maintien de ces positions est assuré :

soit par le pêne 9 lui-même s'il a atteint le fond du trou 10, soit par la butée 29 contre la (les) patte(s) 31 inclinée(s), comme illustré dans le médaillon de détail de FIG.16,

soit par contact de l'épaulement 27 contre le bord 18 inférieur d'appui lorsque celui-ci est suffisamment haut (ou l'épaulement 27 suffisamment bas).

Pour déplacer le pêne 9 de sa position de verrouillage à sa position de libération, on procède à l'inverse de ce qui vient d'être décrit.

Le système 6 de verrouillage qui vient d'être décrit procure plusieurs avantages.

Premièrement, en position fermée du portail 1, la poignée 11 n'est pas accessible (et donc a fortiori pas manœuvrable) puisqu'elle est emprisonnée entre les faces 5 terminales des montants 3 des vantaux 2 (ou du montant 3 du vantail 2 et le dormant), et, le cas échéant, même entre les faces 32 de battée des vantaux 2 jointifs, ce qui rend toute effraction plus difficile.

Deuxièmement, le système 6 de verrouillage, logé à l'intérieur du montant 3, contribue à l'esthétique du portail 1, en évitant de former sur le vantail 2 une protubérance, et se trouve en outre à l'abri des intempéries, au bénéfice de sa fiabilité.

Troisièmement, le système 6 de verrouillage comprend peu de pièces : fourreau 7, pêne 9, poignée 11 (incluant son axe 24 et sa butée 29). Sa fabrication est simple, son montage aisé, son fonctionnement simple, efficace et fiable.