Domaine technique

La présente invention revendique un système et un procédé de gestion d'une plate-forme pratique pédagogique générique qui s'applique convivialement et avantageusement selon une technique d'enseignement efficacement dédiée à la formation pratique d'élèves, apprenants ou stagiaires. Plus particulièrement, un enseignement de qualité se doit d'être complet et pour cela, doit savoir intégrer à la fois une formation théorique mais également une formation pratique qui peut se présenter sous différentes formes, ladite formation pratique, en général proposée comme

« travaux pratiques », appelés encore « travaux dirigés », en application d'un cours magistral, étant organisée, avec plus ou moins d'efficacité selon le niveau des moyens mis à disposition, dans le but de mettre en pratique et donc de concrétiser les connaissances théoriques en cours d'acquisition par lesdits élèves, apprenants ou stagiaires.

Le concept décrit et exploité ci-après dans la présente invention répond parfaitement au attentes soulignées ci-dessus. Bien entendu un tel concept innovant pourra très aisément être décliné selon de profitables variantes et exploité pour proposer également un enseignement complet, c'est-à-dire intégrant des contenus théoriques et pratiques, ou encore favorisant l'exploitation de tests et de validations de l'appréhension de cours dans des domaines techniques et non techniques.

De manière générale, la plate-forme pratique pédagogique générique ici proposée doit pouvoir être considérée et devenir aisément et avantageusement une plate-forme de référence de l'enseignement. Technique antérieure

De manière générale, lorsqu'un enseignement proposé se contente d'un unique contenu théorique accompagné d'une évaluation des connaissances, l'acquisition desdites connaissances et ce, en particulier dans des domaines scientifiques, ne peut être authentiquement optimale. A l'évidence, dans toutes les formations, une qualité satisfaisante d'enseignement doit avantageusement s'appuyer à la fois sur une formation théorique et une formation pratique solide permettant de mettre en application pour mieux les appréhender et les retenir les connaissances académiques acquises.

Habituellement et ce de tout temps, une formation pratique nécessite d'avoir des locaux ou laboratoires disponibles spécialement consacrés à cette formation, locaux disposant d'un ensemble de matériels très divers et suffisamment conséquents et performants permettant à une classe ou à un groupe de personnes d'une classe de procéder à des manipulations en exploitant ledit ensemble de matériels pour mettre en œuvre les travaux dirigés proposés et ainsi mettre en pratique, sous formes d'expériences, des connaissances académiques abstraites acquises ou en cours d'acquisition.

Pour cela, la plupart des établissements scolaires mettent à disposition de leurs apprenants des salles de travaux pratiques dans le but de leur permettre une bonne mise en pratique de leurs connaissances académiques. Ces salles représentent un coût important en termes d' espace et de ressources, sans oublier que certains apprenants peuvent rencontrer des difficultés pour assister, aux horaires fixés, à ces séances de travaux pratiques.

Jusqu'à une période récente, c'est-à-dire jusqu'à l'arrivée des technologies numériques, à leur démocratisation et par le fait à leur rapide diffusion dans les différents secteurs de la société, les besoins en formation pratique ont considérablement augmenté, en particulier pour maîtriser leurs usages.

De plus, le développement du monde numérique a donné naissance à de nouveaux concepts comme la virtualisation, le « big data » (centre de données et nouveau centre des possibilités), etc., ainsi qu'à de nouveaux usages plus particulièrement dédiés à l'enseignement tels que l'enseignement à distance, l' e-learning, etc.. Très récemment, plus spécialement dédié à l'enseignement supérieur, a été lancé en France le MOOC (« Massive Open Online Course » souvent traduit en français par « Formation en ligne massive ouverte à tous ») considérablement aidé par la mise en place de plates-formes FUN (France Université Numérique) par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Se pose alors un important et crucial problème technique authentiquement complexe à résoudre efficacement : comment mettre à disposition et gérer de manière efficiente et optimale un nombre suffisant de locaux dédiés comportant un grand nombre de matériels coûteux et ceci, en outre, selon des horaires programmables et optimisés s' adressant à des enseignants et à des apprenants .

Compte tenu des divers inconvénients ci-dessus énoncés et dans le but d'apporter une réponse puissante au problème technique se posant, le système de gestion d'une plate-forme générique pédagogique avec le procédé qu'il met en œuvre selon la présente invention proposent une solution efficace audit problème technique complexe exposé ci-avant, solution qui dans son essence permet de substituer aux salles de travaux pratiques traditionnelles des salles de travaux pratiques virtuelles permettant d'avoir un enseignement d'une qualité optimale. Ce besoin d'une telle solution efficace existe et était ressenti depuis un grand nombre d'années, bien avant l'arrivée des technologies numériques, et la présente solution répond de manière particulièrement adaptée à ce besoin. D'autre part, compte tenu des sérieuses attentes des utilisateurs concernant une telle solution mettant en œuvre l'ensemble des caractéristiques techniques qui vont être détaillées dans la. suite de cette description, le fait de satisfaire de manière efficace à ce besoin réellement ressenti selon lesdites caractéristiques techniques ici revendiquées engendrera inévitablement un authentique succès commercial.

Cette solution de salles de travaux pratiques virtuelles est avantageusement exploitable grâce à l'élaboration d'une interface homme machine intuitive, interface conçue pour se présenter comme un composant idéalement fonctionnel pour les utilisateurs et extrêmement simple à exploiter par lesdits utilisateurs.

L'objectif principal de la présente demande est ainsi d'identifier et décrire en particulier ce composant « pratique » complémentaire et indispensable permettant de proposer une plate-forme d' enseignement pratique virtualisée et accessible via Internet ou offrant une portabilité aisée même dans les endroits ne proposant pas de solutions de connectivité. Cette plate-forme complète le matériel pédagogique existant, démultiplie l'efficacité de l'enseignement et simplifie considérablement le travail de préparation de l'enseignant, en réduisant le temps de gestion des équipements et favorisant le développement de la formation à distance notamment en complément du concept MOOC ou S POC (« Small Private Online Course », souvent traduit en français par « cours en ligne en petit groupe privé ») par exemple dans les formations numériques désignées auparavant par le NT IC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication), scientifiques, technologiques, etc..

En effet et d'une part, dans le cadre des activités de formation, la qualité et l'amélioration du matériel pédagogique ainsi que le fait de donner la possibilité de vérifier efficacement la bonne acquisition et l'entière assimilation des notions théoriques par les participants sont considérés comme essentiels. D'autre part, le maintien et la mise à jour des matériels pour la mise en œuvre des exercices et travaux pratiques est une tâche fastidieuse et fort consommatrice de temps.

Le concept proposé ici contribue authentiquement à améliorer la qualité de l'enseignement et à favoriser le développement de la formation à distance en changeant et révolutionnant le monde de la formation en présentiel ou à distance.

Exposé de l'invention

La _. présente invention a pour but de proposer une solution authentiquement simple et efficiente aux problèmes et inconvénients présentés par les diverses techniques et procédés de l'art antérieur et en particulier les techniques habituelles de formation pratique, comme explicité ci-avant, nécessitant des locaux, de nombreux matériels, la présence d'un enseignant et des apprenants tout en imposant des horaires précis et infiniment limités sans possibilité d'y déroger.

Pour cela, selon l'invention, le système de gestion d'une plate-forme générique pédagogique propose d'exploiter, sous la forme de salles de travaux pratiques virtuelles, un ensemble de salles de travaux pratiques ■ comportant de nombreuses ressources utilisées pour exécuter des exercices d'assimilation de contenus de cours académiques, le système de gestion mettant en œuvre la plate-forme générique pédagogique, étant constitué d'une pluralité de composants dont, entre autres, un dispositif serveur physique fournissant les ressources nécessaires, un dispositif logiciel permettant de créer un environnement virtuel en s' appuyant sur le dispositif serveur physique et étant en outre remarquable en ce qu'une interface homme machine (IHM), intuitive et non standard, qui est un composant fonctionnel qui permet d'accéder aux fonctionnalités techniques offertes et d'utiliser les diverses ressources proposées par ladite plate-forme, interface homme machine (IHM) destinée, à la. gestion d'un ensemble d'utilisateurs, présentant divers profils, pour leur permettre d'accéder, de manière interactive, au moyen de connexions Internet et à des moments programmés, à un ensemble de ressources à réserver de la. plate-forme générique pédagogique, l'interface homme machine (IHM) étant conçue pour permettre, entre autres fonctionnalités techniques, sans aucune intervention humaine, la totale automatisation de la création des salles de travaux pratiques virtuelles ainsi que l'entière interopérabilité entre les diverses salles de travaux pratiques virtuelles de même que la parfaite synchronisation de l'ensemble des contenus créés et exploités pour une future réutilisation en mode service ou en mode autonome.

Ainsi, le système . de gestion d'une plate-forme générique pédagogique selon la présente demande va pouvoir être mis en œuvre avantageusement en exploitant, de manière pragmatique et fonctionnelle, ce composant complémentaire et indispensable qu'est l'interface homme machine (IHM), qui permet d'offrir une plate-forme d'enseignement pratique virtualisée et accessible via Internet ou autorisant une portabilité aisée dans les endroits où il n'y a pas de connectivité ainsi qu'une programmation efficace et rapide des pré-réservations assurées des ressources utiles. La solution virtuelle élaborée et ici proposée permet de remplacer très avantageusement les salles de travaux pratiques physiques mises à la disposition des apprenants par les établissements scolaires. Ainsi, la réalisation de travaux pratiques par un apprenant peut alors parfaitement se faire sans nécessiter une salle de travaux pratiques de son établissement scolaire, ni sans imposer un horaire rigoureusement fixé par l'administration pédagogique. En effet, ces travaux pratiques peuvent alors être effectués en tout endroit à partir du moment où l'apprenant a à sa disposition un poste de travail et une connexion à Internet avec un débit adapté et ce avec une très grande souplesse au niveau des horaires puisque le système fonctionne par réservation de ressources. Une telle plate-forme selon l'invention s'adresse efficacement à la fois aux apprenants et aux enseignants.

De manière caractéristique, le système de gestion d'une plate-forme générique pédagogique est remarquable en ce que, pour réaliser la totale automatisation de la création des salles de travaux pratiques virtuelles selon les besoins exprimés par un utilisateur, les différents mécanismes suivants sont mis en oeuvre par l'interface homme machine (IHM) :

a) un mécanisme de structure de données adapté pour :

- modéliser les besoins exprimés par l'utilisateur,

- modéliser les informations nécessaires pour assurer une cohérence entre l'infrastructure P3G, propre à la plate-forme pratique pédagogique générique en tant que telle, et la salle de travaux pratiques virtuelle,

- modéliser et gérer l'affectation de l'adresse MAC de chacune des interfaces des composants de l'infrastructure P3G et les salles de travaux pratiques virtuelles,

- modéliser le plan d'adressage (IPv4 et ΙΡνβ) pour les composants, les réseaux pour l'infrastructure P3G et la salle de travaux pratiques virtuelle créée,

b) des mécanismes mis en oeuvre pour autoriser, de façon automatique sans aucune intervention de l'utilisateur, la création d'une salle de travaux pratiques virtuelle souhaitée par ledit utilisateur à partir des informations qu'il fournit à l'aide de l'interface homme machine (IHM), comme :

une interface graphique permettant audit utilisateur, de façon simple et intuitive sans aucune connaissance ou expertise de : spécifier les caractéristiques de chacun des composants types utilisés, définir un modèle type de ressources allouées pour un utilisateur et définir la composition et la topologie de la salle de travaux pratiques virtuelle,

- un algorithme de traitement exploitant les modèles de données créés par l'interface homme machine (IHM) pour, de façon automatique dans le parcours de création de l'utilisateur : définir une gestion des identifiants techniques et donc un plan d'adressage IP cohérents permettant la communication entre les différentes salles de travaux pratiques virtuelles et assigner un identifiant technique et donc une adresse IP à chacun des composants connectés aux réseaux associés pour la salle de travaux pratiques virtuelle créée,

c) un mécanisme d'interaction avec les différentes technologies utilisant les diverses connexions pour, à la place de l'utilisateur : créer l'ensemble des composants de la salle de travaux pratiques virtuelle en fonction de la technologie choisie, paramétrer et configurer l'ensemble des composants de la salle de travaux pratiques virtuelle et paramétrer et configurer le routage pour la communication entre les composants de la salle de travaux pratiques virtuelle,

d) un mécanisme mettant en oeuvre l'ensemble des processus exploités par l'interface homme machine (IHM) et permettant de proposer, à partir des données fournies par l'utilisateur, une salle de travaux pratiques virtuelle opérationnelle, prête à être utilisée en lui fournissant des informations correspondant aux composants de la salle de travaux pratiques virtuelle créée,

e) un mécanisme permettant à l'utilisateur d'administrer aisément le mode autonome, l' interface homme machine (IHM) offrant une gestion dédiée simplifiée.

Cette solution de salle de travaux pratiques virtuelle ainsi proposée permet, en outre, l'exploitation d'un nouvel usage, celui d'une salle de travaux pratiques post-formation dans le cadre de formations en général et particulièrement les formations professionnelles. Ainsi et jusqu'à, présent, dans une formation professionnelle, les participants (stagiaires) disposent d'accès au contenu pédagogique concernant la théorie et donc au contenu académique de la formation (support de cours avant et après la formation) et également au contenu pratique en utilisant une plate-forme de travaux pratiques, le tout étant localisé dans la salle de formation, mais ceci uniquement et seulement durant les heures pendant lesquelles les séances de formation sont prévues. De ce fait, à la fin de la formation, les stagiaires n'avaient alors accès qu'uniquement aux supports de cours mais plus à la plateforme de travaux pratiques. Grâce à l'invention et son concept de salle TP virtuelle, la possibilité est maintenant offerte de « prolonger » la disponibilité de la plate-forme de travaux pratiques, utilisée lors d'une formation, d'une durée programmable. Selon l'invention cette possibilité offerte, autorise avantageusement les stagiaires à revoir et consolider les notions acquises avec plus de confiance du fait de bénéficier de la faculté de pouvoir reproduire, si cela est nécessaire, plusieurs fois une phase pratique (refaire des exercices, valider pour approfondir certains concepts ou notions, non suffisamment appréhendés durant la formation) . Tout ceci contribue naturellement à augmenter très significativement la qualité de la formation dispensée. Dans une variante de réalisation préférée du système de gestion d'une plate-forme pratique pédagogique générique selon l'invention, l'interface homme machine (IHM) assure l'interactivité entre l'utilisateur et la solution de salles de travaux pratiques virtuelles en proposant, entre autres, les fonctionnalités généralisées suivantes :

- gestion et contrôle d'accès des utilisateurs,

- gestion de groupes, de profils d'utilisateurs et des droits d'accès associés aux ressources,

- gestion des composants d'une plate-forme utilisateur,

- gestion de plannings de réservation pour accéder aux ressources,

gestion des identifiants techniques pour des composants administration,

- gestion de la création d'un parcours pédagogique, un contenu pédagogique théorique et pratique ainsi que les procédures de contrôle de connaissance et un suivi personnalisé de la progression, - gestion d'offre de contenus à travers une place de marché dédié,

- etc ...

Une telle variante du système de gestion offre ainsi un plus grand nombre de fonctionnalités comme la gestion de la création d'un parcours pédagogique, étendant ce parcours à un contenu théorique et pratique, de même que sont aussi proposées des procédures de contrôle de connaissance et un suivi personnalisé de la progression d'un apprenant. Une autre fonctionnalité est en outre proposée qui concerne la gestion d'offre de contenus à travers une place de marché dédié .

De manière générale, aujourd'hui, les avancées technologiques dans différents domaines permettent de créer des contenus pédagogiques pratiques ' interactifs. Par exemple, les concepts de jeux de rôle, de. jeux sérieux (« Serious Games »),... permettent de créer un contenu d' enseignement pratique dans des domaines non techniques comme le marketing, la comptabilité, le domaine commercial ou tout autre domaine du même type. Ceci s'applique également parfaitement aux nouveaux dispositifs exploitant des concepts tels que ceux de la Réalité Virtuelle ou VR (« Virtual Reality ») , de la Réalité Augmentée ou AR (« Augmented Reality ») , etc..., concepts qui permettent de simplifier la création des contenus pédagogiques interactifs et de rationnaliser le coût de formation (par modélisation et simulation remplaçant ainsi des équipements coûteux, tout en sauvegardant avantageusement de l'espace dédié statiquement ) dans les domaines techniques comme la mécanique, la robotique, le génie climatique, etc..

Ces nouveaux dispositifs, de cette manière, permettent de proposer, par exemple, un hébergement des contenus pédagogiques génériques techniques et non techniques. Pour cela, par exemple, une interface est exploitée pour faciliter la création, entre autres, d'un parcours pédagogique, d'un contenu d'enseignement théorique ou encore d'un contenu d'enseignement pratique. Egalement, ces dispositifs peuvent permettre de proposer une place de marché dédiée à l'enseignement pour offrir/acheter un contenu, un service, ou tout autre élément nécessaire. Enfin, une formation continue avec un suivi individuel performant de la progression dans le temps d'un enseignement peut être très favorablement proposée.

Pour résumer, le concept sous-tendant le présent système revendiqué, utilise astucieusement et judicieusement des dispositifs et méthodes de virtualisation (qui pourront bien entendu aisément évoluer vers des nouvelles technologies équivalentes et plus performantes dans le futur) , des ressources pour exploiter l'ensemble des équipements et des applications nécessaires au déroulement des séquences pratiques. La tâche du gestionnaire ou administrateur du système et du formateur, de manière générale les enseignants, s'en trouve grandement simplifiée. Cette démarche permet de configurer ou reconfigurer, extrêmement rapidement, en quelques minutes, l'ensemble des équipements d'une salle de travaux pratiques ainsi que les applicatifs hébergés. Grâce à ce concept, il devient aisé et automatique de sauvegarder les configurations des machines virtuelles, ce qui représente également et par conséquent une très importante simplification relative à la sauvegarde des configurations des équipements physiques individuels et de leurs applicatifs.

La plate-forme générique pédagogique est donc constituée d'une part de composants standard tels que :

un dispositif physique, le serveur physique, qui fournit les ressources nécessaires, c'est-à-dire le CPU, la mémoire, le disque, l'accès réseau, etc., un dispositif logiciel (couche virtualisation ou hyperviseur, voire les nouveaux concepts, les technologies émergentes telles qu'un conteneur logiciel comme « Docker », un orchestrateur de nuage de calculs comme « OpenStack »,...) pour créer un environnement virtuel standard en s' appuyant sur les composants matériels du serveur physique.

La plate-forme générique pédagogique comprend avantageusement d'autre part, mais de manière essentielle, une interface homme machine (IHM), non standard, qui permet d'accéder aux fonctionnalités proposées et d'utiliser aisément, efficacement et de manière optimale, les diverses ressources proposées par ladite plate-forme. Cette interface IHM est spécialement conçue pour autoriser une gestion authentiquement simple et efficace d'un et pour un ensemble d'utilisateurs, présentant divers profils (administrateur, enseignants / créateurs, apprenants / testeurs, utilisateurs temporaires), pour leur permettre d'accéder, de manière réellement interactive, au moyen de connexions Internet (avec un débit adapté ou une connexion offrant une portabilité satisfaisante dans les endroits où il n'y a pas de connectivité) et à des moments programmés, à un ensemble de ressources à réserver de la plate-forme générique pédagogique.

Ainsi, une telle plate-forme de travaux pratiques générique et multidomaine permet de s'adapter à tout type d'exercice pratique à faire réaliser par des apprenants ou stagiaires en évitant la lourdeur et la rigidité de gestion et d'exploitation des salles de travaux pratiques connues habituellement ou tout naturellement permet de compléter les matériels pédagogiques existants pour offrir une qualité de. formation très nettement simplifiée et considérablement améliorée.. Description sommaire des figures

D' autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de modes préférés de mises en œuvre du système et du procédé selon l'invention en référence aux figures annexées données à titre d' exemple non limitatif.

La figure 1 représente un schéma fonctionnel de la solution présentée pour la réalisation du système et du procédé de gestion d'une plate-forme générique pédagogique selon l'invention.

La figure 2, représente un exemple de réalisation de l'architecture physique de la solution proposée d'une plate-forme générique pédagogique pour la mise en œuvre du système et du procédé de gestion selon l'invention.

Les figures 3a et 3b, présentent le principe de fonctionnement d'un cluster de serveurs qui peut être exploité dans la solution proposée d'une plate-forme générique pédagogique selon l'invention.

La figure 4 propose un exemple d' architecture technique de l'interface graphique utilisateur pour la mise en œuvre du système et du procédé de gestion selon l'invention.

La figure 5 propose enfin un schéma d'architecture applicative de l' interface graphique utilisateur pour la mise en œuvre du système et du procédé de gestion selon 1 ' invention .

Meilleure manière de réaliser l'invention technique

Pour une meilleure appréhension de l'objet de l'invention il est ici rappelé que le principal objectif de la présente invention est de proposer et décrire une solution technique authentiquement nouvelle, simple et efficace, car mise en œuvre intégralement en utilisant des méthodes de virtualisation des ressources et uniquement à partir d'une vision globale instantanée de l'ensemble des salles et ressources à disposition dans lesdites salles.

La figure 1 propose pour cela un exemple de schéma fonctionnel global de la solution présentée pour la réalisation et l'exploitation du système et du procédé de gestion d'une plate-forme générique pédagogique selon 1 ' invention .

De façon simplifiée, le concept propose différents environnements avec des fonctionnalités spécifiques, telles que :

- la fonctionnalité « d'Accès » aux composants, qui offre un ensemble de services permettant aux utilisateurs de se connecter et d'utiliser les ressources de la plateforme,

- la fonctionnalité « P3G (propre à la plate-forme pratique pédagogique générique en tant que telle) », qui représente le cœur du concept et qui permet de contrôler et gérer les composants assurant le bon fonctionnement de la plate-forme,

- la fonctionnalité « PFU », qui regroupe les composants caractérisant une plate-forme d'enseignement pratique numérique et non numérique et des composants spécifiques pour assurer une interactivité avec l'ensemble de la plate-forme générique pédagogique.

De manière générale, selon la solution proposée dans la présente invention, le dispositif comporte les composants standard suivants présents et disponibles dans l'Internet, l'intranet ou l'extranet (voir le nuage RC [Réseau Client] sur la figure 1) :

- un dispositif serveur physique fournissant les ressources nécessaires (CPU, mémoire, disque, accès réseau) ,

- un dispositif logiciel, couche de virtualisation ou hyperviseur (ceci concerne également tout nouveau concept plus performant dans le futur) , pour créer un environnement virtuel standard en s' appuyant sur les composants matériels du dispositif serveur physique.

A partir de ces composants standard, l'ajout de composants spécifiques permet de créer l'environnement virtualisé de la plate-forme pratique pédagogique générique, composé des environnements décrits ci-dessus, qui selon l'invention permet de faciliter très avantageusement l'utilisation et d'optimiser l'exploitation de l'ensemble des nombreuses ressources mises à disposition pour exécuter efficacement les exercices pratiques d'assimilation de contenus de cours académiques. Ces composants spécifiques sont, entre autres, les suivants :

Pour ce qui concerne l'environnement « Accès » :

- le PC (Poste Client) ou Terminal, c'est l'équipement permettant à l'utilisateur d'accéder aux services proposés par le concept « P3G » avec des modes de fonctionnement, soit :

avec une installation sur le PC exploitant des ressources dédiées (espace disque) et utilisée comme une application intégrée du PC,

sans installation mais à l'aide d'un support amovible (par exemple une clé USB) et en utilisant les ressources (processeur, mémoire, espace disque, accès réseau) du PC,

ou encore, "client-less" , dans une version utilisant un navigateur web standard sans besoin d'installer aucune application particulière.

le RC (Réseau Client) qui représente une infrastructure, un ensemble d'équipements ^' nécessaires permettant au(x) PC (s) de se connecter à l'environnement « P3G »,

- le SC (Service Client), qui fournit les services nécessaires aux PCs, le DExt (Disque Externe), c'est l'espace de stockage partagé entre les composants de l'environnement « Accès » et entre ces derniers et les composants des autres environnements « P3G » et « PFU ».

En ce qui concerne l'environnement « P3G » :

le CI (Composant Interface), c'est le point d' entrée sur la plate-forme pratique pédagogique générique qui fournit des fonctionnalités comme, par exemple :

celle d'offrir l'interface utilisateur (IHM) qui permet de réserver et d' accéder aux ressources par l'intermédiaire d'un serveur d'application,

celle d'offrir un réseau d'accès privé (de type VPN) reliant le poste de travail de l'utilisateur aux ressources,

- etc ...

- le RU (Réseau Utilisateur) qui assure la connexion entre le CI et les plates-formes utilisateur (PF1, PF2, PFn) , réseau RU dédié au flux utilisateur (plan d'utilisateur) . Ce réseau RU permet également d'interconnecter d'autres plates-formes utilisateur d'un même serveur ou de serveurs différents,

le Réseau Administrateur (RA) dédié au flux d'administration hors bande (plan de contrôle), utilisé pour la configuration des équipements,

le CA (Composant Administration) relaie . le flux administration des PC vers les plates-formes TP correspondantes. Il fournit également les services nécessaires à la supervision et à l'administration de l'ensemble du dispositif P3G,

Le CL (Composant Logiciel) centralise les traitements logiciels et assure également un échange de données de façon dynamique entre les principaux « composants vitaux » du dispositif ( l' hyperviseur Hyp [voir ci-dessous], le CI, le CA, etc.). Il contient des mécanismes/protocoles d'échange de données comme « API REST », « SOAP », etc.. Un mécanisme de sécurité (certificat,...) permet de créer un domaine de confiance entre ces composants « vitaux » de P3G et exclut les trafics issus des composants non-autorisés ,

- le DInt (Disque Interne) c'est l'espace de stockage partagé entre les composants internes du dispositif,

1 ' hyperviseur (Hyp) , en fait la plate-forme de virtualisation, qui permet à plusieurs systèmes d'exploitation de travailler sur une même machine physique en même temps,

le RM (Réseau Management) qui gère les flux CI, Hyp, DInt, CA et CL, . tandis que le RA (Réseau Administrateur) contrôle le flux administrateur CI, CA vers les plates-formes TP correspondantes.

Enfin, en ce qui concerne l'environnement « PFU » (Plate-Forme Utilisateur) dans lequel sont associés les éléments composant la plate-forme désirée de travaux pratiques nécessaires à une formation donnée, éléments tels que :

- la Tour de Contrôle (TC) qui est le point d'entrée de la plate-forme utilisateur n (TCn) pour exercer un contrôle et qui fournit à la fois :

- une connectivité vers les équipements de la plate- forme n (PFn) pour la configuration (flux administration),

- les services nécessaires au bon fonctionnement de la plate-forme n (PFn),

- le RBn (Routeur Bordure n) qui peut également être appelé EBn (Equipement Bordure n) et qui correspond au point d'entrée de la plate-forme n (PFn) du plan utilisateur qui assure :

- une connectivité des composants de la plate-forme n (PFn) vers les autres plates-formes utilisateur ou vers 1 ' extérieur, - le transport des services fournis par le TCn aux composants de la plate-forme n, via le Réseau Equipement (RE) et le Réseau Service (RS) ,

- les éléments (Cl, C2, Cn) composant la plate- forme (PF1, PF2, ...,PFn) dédiée à une formation spécifique.

Un autre composant essentiel de la plate-forme générique pédagogique est la « Bibliothèque » (ou « catalogue ») . Cette dernière . contient des modèles (appelés aussi « templates ») d'une machine virtuelle de base pour la création aisée et efficace d'une plate-forme de travaux pratiques avec une nouvelle topologie.

Egalement et avantageusement, l'interface utilisateur IHM constitue un composant essentiel et indispensable pour la gestion efficace de la plate-forme générique pédagogique. L' IHM assure l'interactivité entre l'utilisateur et la solution de salles de travaux pratiques virtuelles, comme décrit, dans la suite avec les figures 4 et 5. L' IHM propose, entre autres, les fonctionnalités suivantes :

- gestion des utilisateurs, contrôle d'accès avec la possibilité d'association avec les systèmes tels que LDAP (Lightweight Directory Access Protocol ou Protocole d'accès aux annuaires léger) . Ce protocole standard prévu au départ pour gérer les annuaires permet d'accéder à des bases d'informations relatives à des utilisateurs d'un réseau par l'intermédiaire de protocoles de type TCP/IP,

- gestion de groupes, de profils d'utilisateurs et des droits d'accès associés aux ressources,

gestion des composants d' une plate-forme utilisateur,

- gestion de plannings de réservation pour accéder aux ressources, - gestion des identifiants techniques (adresses MAC, adresses IP, nommage DNS [noms de domaines], etc.) pour des composants administration,

- gestion de la création d'un parcours pédagogique, un contenu pédagogique théorique (cours) et pratique

(travaux pratiques) ainsi que les procédures de contrôle de connaissance et un suivi personnalisé de la progression,

- gestion d'offre de. contenus à travers une place de marché dédié,

- etc.

La figure 2, représente un exemple de réalisation de l'architecture physique de la solution proposée d'une plate-forme générique pédagogique selon l'invention.

Suivant et grâce à cette architecture, la plate-forme générique pédagogique permet d'exploiter les avantages, la facilité d'intégration de divers concepts ou de technologies connus comme, entre autres, la virtualisation, les solutions de stockage de données, les technologies de sécurisation des disques (RAIDx [Redundant Array of Independent Disks ou regroupement redondant de disques indépendants] : ensemble de techniques de virtualisation et de stockage permettant de répartir des données sur plusieurs disques durs pour améliorer les performances, la sécurité ou la tolérance aux pannes de l'ensemble du système), ainsi que l' interopérabilité avec les équipements physiques .

Cette souplesse d' intégration autorise la conception d'une architecture globale, mais aisément évolutive, exploitant efficacement différentes technologies pour faciliter la mise en œuvre des plates-formes de travaux pratiques en adéquation avec les besoins spécifiques dans les différents domaines souhaités. Schématiquement , chaque Labi correspond à une plateforme TPi, dans un domaine donné, constituée avec les composants spécifiques répondant aux besoins exprimés.

L'intégration d'un Labi consiste en l'incorporation des composants spécifiques décrits ci-dessus, des composants dédiés définis par l'ingénierie du concept P3G tels qu'un routeur RBi et une tour de contrôle Ci. Ceci pourrait bien évidemment évoluer dans le futur pour répondre aux besoins et exigences de fonctionnalités plus élaborées présentant des performances encore supérieures à celles des fonctionnalités offertes présentement par le concept. De même, dans ce cas, l'interaction avec l'ensemble des composants du dispositif présenté peut être très significativement améliorée.

La solution qui est ici proposée est ainsi constituée, par exemple, de :

- un ensemble de serveurs physiques (SP1, SP2, SPn) regroupés selon une configuration d'un cluster de matériels fournissant les composants de base sous forme de ressources (environnement virtuel : machines virtuelles VM, couche de virtualisation ou hyperviseur Hyp, architecture matérielle Arc) exploitant entre autres :

- un processeur (CPU) ,

- une mémoire RAM (MEM) ,

- un disque dur (DISK),

une entité favorisant la connectivité (NIC pour Network Interface Card) . ■ ^"

- un système de stockage (iSCSI, FC, NAS, DAS, ...) utilisé pour stocker les données de l'ensemble des machines virtuelles VM et assurer la fiabilité de la plate-forme,

- une infrastructure réseau NI ou réseau d'échange de données de type TCP/IP pour :

interconnecter les différents composants de la plate-forme, permettre aux utilisateurs d' accéder aux ressources.

- des postes de travail T ou Postes Client PC (tous terminaux d'accès) pour accéder aux ressources et à l'ensemble des services/fonctionnalités proposés par la plate-forme,

- un système de gestion AS pour faciliter la gestion ou administration des composants des plates-formes,. les accès des utilisateurs, etc..

Les figures 3a et 3b présentent le principe de fonctionnement d'un cluster ou groupe de serveurs C qui peut être avantageusement exploité dans la solution proposée d'une plate-forme générique pédagogique selon 1 ' invention .

Pour exploiter pleinement les fonctionnalités offertes par la virtualisation comme la « haute disponibilité » ou (HA : High Availability) , l'optimisation de la consommation d'énergie, etc., et disposer d'une architecture redondante la mise en œuvre d'un cluster (C) de serveurs (SPl, SP2, SP3) est indispensable : comme le montre la figure 3a, en cas de panne d'un des serveurs (dans le cas présent le serveur SP2) du cluster C, la copie des ressources (VM21, respectivement VM22, VM23) sur les autres serveurs (SPl, respectivement SP3) de ce même cluster permet d'assurer la continuité opérationnelle des services .

Pour assurer une grande disponibilité en cas de défaillance d'un équipement physique, les données des différentes ressources de la plate-forme doivent être accessibles par tous les équipements du cluster de serveurs C. De ce fait, un système de stockage SS (voir figure 2 et figure 3b) est particulièrement indiqué pour assurer une continuité de service. Un tel système de stockage peut être basé sur une solution avec diverses technologies connues et éprouvées de type :

- NAS (Network Attached Storage), qui est un système de stockage des données sous forme d'un volume centralisé et accessible par un réseau. Les protocoles supportés sont CIFS (Common Internet File System) ou SMB (Server Message Block) , NFS (Network File System) , AFP (Apple Filing Protocol) ,

- SAN (Storage Area Network) , qui est un système de stockage connecté à un réseau dédié pour les ressources de stockage. Les protocoles utilisés sont SCSI, Fibre Channel, iSCSI, AoE (ATA over Ethernet) ,

- DAS (Directly Attached Storage) , qui est un système de stockage connecté aux équipements (serveurs) par un bus HBA (Host Bus Adapter) ou câble dédié sans besoin d'un réseau de transmission de données. Les protocoles les plus utilisés sont ATA, SATA, eSATA, SCSI, SAS, Fibre Channel.

Bien entendu, tout type de système de stockage de toute nouvelle technologie de stockage plus performante dans le futur pourra également être avantageusement et aisément exploité.

Pour permettre la communication entre les différents composants de la plate-forme et les postes de travail T des utilisateurs, soit en local, soit à distance, il est indispensable de disposer d'un réseau de connectivité, réseau de communication basé sur le protocole TCP/IP en V4 et en V6.

De même, en bout de chaîne, le poste de travail terminal T permet à l'utilisateur de se connecter et d'utiliser les ressources de la plate-forme pratique pédagogique générique selon l'invention.

Pour simplifier la configuration requise, le poste de travail terminal T n'a besoin d'aucune application particulière, un simple navigateur Internet (Web Browser) étant suffisant. Dans le présent exemple de la plate-forme, les services TCP/IP standard sont suffisants comme connexion à distance (SSH) , navigation Internet, serveur/client Xll, RPC (Remote Procédure Call) , etc..

Dans certains cas, l'exploitation d'applications spécifiques complémentaires, avec les fonctionnalités proposées par la solution, sur le poste de travail T (ou Poste Client PC) peut augmenter l'efficacité et la qualité de l'enseignement. Pour apporter une solution à ce besoin identifié, un ensemble d'outils est préconisé pour s'installer localement sur le poste de travail T sur lequel un dispositif appelé LivePC (moteur de récupération de données) est prévu pour ne pas perturber la configuration dudit poste de travail T, ce qui permet alors à l'utilisateur de bénéficier des services proposés selon le dispositif et le procédé de l'invention de façon totalement transparente.

L'accès aux ressources peut être réalisé soit en local, soit à distance avec un minimum de requis pour obtenir et bénéficier d'un « service » aisément exploitable. Dans les deux cas, il est essentiel de définir les critères de QoS (« Quality of Service » : délai, fiabilité, disponibilité, capacité) pour assurer un service de qualité correspondant aux attentes des utilisateurs.

D'autres applications ou services seront décrits dans la suite, applications qui permettent de lever efficacement certains verrous qui ont été identifiés ou rencontrés lors de l'élaboration de la solution, comme par exemple, la définition de l'interface utilisateur avec un enchaînement entre différents processus de réservation des ressources, le contrôle de cohérence, le contrôle et l'autorisation d'accès aux ressources, l'optimisation de l'accès à distance, l'intégration des spécificités liées aux différents domaines, etc.. Enfin, un système de gestion est organisé pour faciliter la gestion ou l'administration de cet ensemble de ressources mis en œuvre par la plate-forme pédagogique générique selon l'invention et permet de proposer une solution efficace d'administration indispensable pour :

- gérer les différents composants de la plate-forme,

- gérer les utilisateurs et leurs accès à la plateforme,

gérer le planning d'accès aux ressources de la plate-forme,

- gérer la sécurité de l'ensemble des ressources de la plate-forme et contrôler leur accès par des utilisateurs réellement habilités,

- suivre la disponibilité de la plate-forme avec des indicateurs de QoS (qualité de service) ,

- etc ...

Comme décrit ci-après, le fonctionnement de la plateforme selon l'invention est extrêmement et avantageusement simple.

Ainsi, un utilisateur se connecte à partir de son poste de travail, qui est un terminal banalisé à l'aide d'un navigateur Internet, à la plate-forme via l'interface de gestion. Le principe de fonctionnement est basé sur un environnement sans client (« clientless ») .

L'interface de gestion de la plate-forme est prévue pour offrir, dans la phase initiale, les fonctionnalités suivantes :

- la gestion de l'ensemble des ressources : occupées ou disponibles,

- l'interface utilisateur exploitable de façon conviviale, simple et intuitive,

- la gestion des catégories d'utilisateurs, simples, privilégiés et des droits associés, - la gestion de l' authentification des utilisateurs et de l'autorisation d'accès aux ressources,

- le planning de réservation des ressources,

- etc ...

L' interface de gestion ou interface homme machine

(IHM), qui sera décrite en détail plus avant quant à son architecture technique, permet d'assurer la liaison entre les utilisateurs et la plate-forme avec des ressources disponibles. C'est un composant qui permet d'offrir plusieurs fonctionnalités comme :

- la présentation de la plate-forme à l'utilisateur, pour lui permettre d'accéder aux fonctionnalités proposées et d'utiliser les ressources proposées par la plate-forme,

- le traitement permettant d'assurer efficacement : - la gestion des utilisateurs,

le contrôle d'accès pour les utilisateurs habilités ,

- la gestion du planning des ressources disponibles,

- la vérification de la cohérence entre le planning réservé et la disponibilité des ressources,

le contrôle d'accès aux ressources par les utilisateurs habilités aux créneaux réservés dans le planning,

- etc ...

- la mise en place des mécanismes ou processus pour simplifier l'accès (à distance, en local) depuis le poste de travail T terminal aux ressources de la plate-forme. D'autres fonctionnalités, applications ou services seront décrits dans la suite permettant, comme précisé ci-avant, de lever efficacement certains verrous déjà identifiés, comme par exemple les mécanismes d'optimisation pour l'accès à distance, les mécanismes de synchronisation de données entre les services Cloud en mode service (LCAMPUS) et en mode autonome (LBOX) , ... L'interface de gestion est en fait assimilable à un portail web.

Afin de répondre simplement mais efficacement aux différents besoins des utilisateurs, la plate-forme selon l'invention est proposée et peut être exploitée, utilisant un matériel standard, selon différentes formes ou configurations :

- en mode service (LCAMPUS), un accès sous forme d'un service « cloud » de type PaaS (Platform as a Service) ou IaaS (Infrastructure . as a Service), utilisant des infrastructures standard avec ce genre de plates-formes pour une solution de type Saas (Software as a service : logiciel en tant que service) ,

- en mode service (LCAMPUS) dédié ou corporate, une solution « clé en main » avec une infrastructure dédiée de type « campus » avec des solutions de sécurisation sur les sites clients, utilisant des serveurs informatiques standard avec ce genre d'infrastructure dédiée,

en mode autonome (LBOX) , un boîtier dédié et portable, dédié dans un environnement sécurisé absent de connectivité, pour des formateurs itinérants ou pour être exporté dans les pays émergents, utilisant des machines compactes pour une telle solution de boîtier portable,

- etc ...

Les flux d'utilisateur représentent les données nécessaires générées lorsqu'un utilisateur exploite la plate-forme entre le poste de travail ou le terminal d' accès et la solution ou configuration proposée (authentification/autorisation, connexion, fonctionnalités « user-friendly » (améliorant la convivialité), etc.).

L'accès à la plate-forme ne requiert aucune application particulière, il est tout simplement autorisé à l'aide d'un navigateur Internet sur un portail dédié qui permet de : - réserver les ressources disponibles,

- créer une salle de TP virtuelle associée à une formation dans un domaine donné, par exemple dans le domaine numérique,

- utiliser les ressources réservées..

Le contrôle d'accès est réalisé à la fois au niveau accès réseau VPN moyennant un certificat et une durée de validité et alors le droit d'accès est obtenu, dans un premier temps, au moyen d'une base de données d'utilisateurs en local, ou par exemple par l'intermédiaire d'un système de type LDAP (Lightweight Directory Access Protocol ou Protocole d'accès aux annuaires léger).

Il est intéressant également et particulièrement profitable de créer des groupes de travail basés sur des critères déterminés pour échanger des informations, des renseignements utiles sur un sujet donné.

Dans le concept de la plate-forme selon l'invention, le composant CI (Composant Interface, voir figure 1) constitue un élément important qui offre des dispositifs essentiels dans le fonctionnement de l'environnement de ladite plate-forme, en effet, il permet :

d' établir la connexion entre une session utilisateur aux ressources proposées par ladite plateforme,

- de proposer une interface utilisateur (IHM) pour accéder à ladite plate-forme,

de mettre en œuvre les interactions entre l'interface IHM et les ressources ainsi que les actions associées (connexion à la ressource demandée, authentification des utilisateurs et autorisation de la connexion, etc.).

Pour simplifier l'usage, divers processus d'automatisation sont prévus, une interface permettant aux utilisateurs autorisés de créer automatiquement les différents composants de la plate-forme générique selon l'invention et les plates-formes TP utilisateur.

Ainsi, le processus de création automatique permet de réduire les tâches d'administration ou gestion et de simplifier l'usage pour les utilisateurs. Ce processus s'appuie sur les composants suivants :

la « bibliothèque » (ou « catalogue ») contenant les composants nécessaires pour créer une plate-forme TP tels que serveur, routeur, communicateur, poste de travail, etc.,

un plan d'adressage dédié permettant d'interconnecter les équipements et autoriser leurs accès,

- les composants spécifiques liés à un domaine propre à la plate-forme.

Le processus de création automatique des composants est également prévu pour s'adapter et créer des composants spécifiques de la plate-forme générique, ou des composants dédiés pour une plate-forme utilisateur donnée.

Egalement, est prévu le processus d'automatisation des composants de la plate-forme générique qui s'appuie sur :

- la bibliothèque des composants de la plate-forme générique, à laquelle il est en outre prévu d'ajouter de nouveaux composants nouvellement créés et connectés,

- un plan d'adressage dédié pour un environnement de la plate-forme générique, avec possibilité d'affectation automatique des adresses,

- une description de l'environnement créé à l'aide de l'interface d'utilisateur IHM et selon un formalisme et une syntaxe prédéfinis.

De même, est prévu le processus d'automatisation d'une plate-forme utilisateur TP. L'automatisation de la création d'une plate-forme TP utilisateur donnée offre une souplesse d'usage aux utilisateurs en leur permettant de créer une plate-forme en fonction de leurs besoins spécifiques. Un tel processus utilise également la bibliothèque des composants de la plate-forme TP à créer à laquelle seront ajoutés les composants nouvellement créés et connectés, un plan d'adressage dédié de la plate-forme TP à créer et une description de l'environnement créé à l'aide de l'interface utilisateur (IHM) et selon un formalisme et une syntaxe prédéfinis.

Afin de simplifier la création d'un contenu de formation (parcours pédagogique, enseignement théorique, enseignement pratique) et rendre accessible à un plus grand nombre de créateurs potentiels, sans besoin de connaissances particulières, une interface de création de contenu est proposée pour les utilisateurs habilités (enseignant /créateur).

L' interface graphique utilisateur IHM qui va être à présent plus précisément détaillée est conçue pour offrir aux utilisateurs un outil intuitif, simple à exploiter et authentiquement fonctionnel. Ainsi, une interaction efficace entre l'interface IHM et l'infrastructure matérielle va autoriser un accès réellement aisé aux diverses ressources. L'interface IHM est l'outil d'excellence qui va assurer très avantageusement l'interactivité entre un quelconque utilisateur et la solution offerte de salles de travaux pratiques virtuelles selon la présente invention. L'interface IHM ergonomique qui a été créée et qui est ci-après précisée présente de larges possibilités et permet d'exploiter et optimiser tous les potentiels du concept. Elle offre aux utilisateurs une grande convivialité et permet d'établir efficacement la connexion avec les plates-formes TP.

Selon l'un des concepts et pour une gestion efficace, une pluralité de profils utilisateurs est définie, chaque profil correspondant à une autorisation spécifique d'accès à diverses ressources. Sont pour cela créés des profils dits « utilisateurs privilégiés », tels que celui d'un administrateur ou celui d'un professeur ou enseignant ainsi que des profils dits « utilisateurs standard » tels que celui d'un apprenant, élève, ou encore celui d'un utilisateur temporaire tel qu'un stagiaire d'une session de formation continue professionnelle.

Ainsi, divers profils utilisateurs sont spécifiés. En ce qui concerne les « utilisateurs privilégiés », est programmé le profil de l'administrateur qui a pour prérogative :

- de pouvoir accéder à toute plate-forme TP,

de posséder tous les droits de gestion du dispositif logiciel ou logiciel tels que les réservations, les créations ou les suppressions, les modifications, les activations ou les désactivâtions ,

de pouvoir accéder à toutes les ressources du logiciel.

Concernant les « utilisateurs privilégiés », est également spécifié le profil du professeur ou enseignant qui a pour prérogative :

- de pouvoir accéder à un certain nombre de plates- formes TP qui lui sont dédiées,

- de créer une salle de TP virtuelle pour une formation dans un domaine numérique donné,

- de posséder les pouvoirs relatifs à la réservation d'une plage horaire dans le calendrier,

- de pouvoir modifier le calendrier,

- de sauvegarder/restaurer le contexte d'un seul composant particulier ou de tous les composants d'une salle de TP,

- de disposer des fonctionnalités spécifiques pour la gestion d'une salle de TP ( lancement/arrêt ) , - d'arrêter électriquement (en mode autonome [LBOX] ) ,

- de pouvoir activer le partage d'écran avec un autre utilisateur,

de pouvoir restreindre l'accès aux ressources uniquement limitées à la matière enseignée, une demande d'accès à d'autres matières lui étant par contre autorisée.

En ce qui concerne les « utilisateurs standard », le profil de l'élève ou apprenant a été programmé, profil qui a pour prérogative :

- de pouvoir accéder à une plate-forme TP,

- de posséder les droits relatifs à la réservation d'un créneau horaire dans une plage horaire définie préalablement par un professeur,

- de pouvoir modifier son calendrier,

- de sauvegarder/restaurer le contexte de travail en cours

- de pouvoir accéder à la création d'un environnement de projet à partir des composants à définir ou pré-définis préalablement par un . enseignant, nécessaires pour la réalisation du projet d'étude lorsqu'une autorisation a été délivrée par un professeur ou un administrateur (appelé aussi « superutilisateur ») ,

de pouvoir accéder aux ressources dédiées aux matières suivies durant l'année scolaire, tandis que l'accès aux autres matières n'est possible que lorsqu'une autorisation a été donnée par un professeur ou un administrateur (« superutilisateur »)..

Concernant les « utilisateurs standard », est également spécifié le profil de l'utilisateur temporaire tel qu'un stagiaire qui a pour prérogative :

- de pouvoir accéder à une plate-forme TP avec un créneau bien défini, pendant la durée d'une formation,

de pouvoir accéder en lecture seulement d'un créneau horaire ou du planning de réservation, mais sans avoir la possibilité de réserver un créneau horaire et de modifier le planning de réservation. Le compte de l'utilisateur temporaire sera automatiquement supprimé à la fin de la période de formation prédéfinie .

Pour gérer efficacement les profils, des comptes appropriés correspondant aux divers profils sont créés. La création d'un compte se fait directement en exploitant le logiciel à l'aide d'une clef. Cette clef est remise, pour des raisons de sécurité, en mains propres ou par courrier électronique par l'administration et donc par l'administrateur gérant la population de l'école. En effet, il existe différents types de clefs :

celles donnant accès à la création d' un compte « utilisateur privilégié » du type enseignant ou professeur,

celles donnant accès à la création d'un compte « utilisateur standard », du type élève, apprenant ou stagiaire.

A chaque clef est associé un autre important paramètre qui est la durée ou période de validité du compte,' c'est-à-dire qu'une clef, outre le fait de caractériser un profil d'utilisateur, spécifie également la durée de vie de ce profil, d'où les différents types de clefs suivants :

- celles donnant accès à un compte permanent,

- celles donnant accès à un compte éphémère, d'une durée déterminée,

celles correspondent à la configuration VPN autorisant l'accès à la configuration utile.

Lors de la création d'un compte, opération réalisée en deux étapes, la démarche est de préférence la suivante. L'interface graphique utilisateur IHM présente sur l'écran, lors de la première étape, une première fenêtre qui comporte des cases que l'utilisateur, muni de sa clef, doit remplir. Une case « Login » pour entrer son identifiant utilisateur « login » et une case « Password » pour entrer son mot de passe. Suit une case permettant de mémoriser le login, en cliquant « Ok » sur cette case. Le login et le mot de passe correspondent aux identifiants de connexion demandés pour se connecter à la plate-forme. Dans la première fenêtre, lors de cette première étape, une case « Créer un compte » clignote, cliquer sur cette case permet de passer à la deuxième étape de la création d'un compte. Egalement, la première fenêtre fait également apparaître dans sa partie basse une « zone message », dans laquelle peuvent être affichées des informations utiles en cas de problème rencontré, tel que l'oubli de son login ou de son mot de passe, ou de la découverte d'un compte inactif, ou de tout autre problème de cet ordre.

Ainsi lorsque l'utilisateur a cliqué sur la case « créer un compte », une seconde fenêtre s'affiche avec les cases « Login » et « Password » apparaissant telles qu'elles ont été remplies lors de la première étape, ainsi qu'une case « Clef » à remplir au moyen de la clef d' authentification . Cette clef d' authentification correspond à celle demandée à l'administration en charge de la population utilisant le logiciel, une clef étant remise à chaque utilisateur en sachant qu'une clef « professeur » donnera accès aux droits prévus aux professeurs, une clef « apprenant » donnera accès aux droits prévus aux apprenants, etc.. La seconde fenêtre présente également une case « Créer le compte » sur laquelle cliquer pour créer spécifiquement le compte que l'on a désiré ouvrir lors de cette opération.

Il est ici à remarquer, que lorsque le compte doit faire l'objet d'une quelconque modification, le seul moyen de soumettre ladite modification est de présenter une demande écrite au moyen d'un courrier électronique à transmettre auprès de l'administrateur.

Egalement, et ce en fonction du type de compte et de l'action désirée, la suppression ou la désactivation d'un compte peut être effectuée soit directement par l'utilisateur soit par l'intermédiaire de l'administrateur de la plate-forme. Ainsi, pour toute suppression de compte, il sera nécessaire de faire une demande écrite par courrier électronique auprès de l'administrateur. Par contre, la désactivation de même que la réactivation d'un compte permanent pourront être décidées, de manière arbitraire, par l'utilisateur du compte. Enfin, concernant les comptes éphémères, ces derniers seront automatiquement désactivés, ou détruits, à l'échéance du délai qui était spécifié lors de leurs créations.

Le système de gestion d'une plate-forme générique pédagogique, dans son concept, fait intervenir avec intérêt la notion de gestion de groupes, tels que des groupes administratifs, des groupes pédagogiques, des groupes par professeur, etc..

Concernant les groupes administratifs, chaque utilisateur est affecté à un groupe administratif qui permet de tenir compte de différences et gérer certaines caractéristiques en séparant et plaçant dans des groupes distincts les apprenants, les professeurs, les chercheurs, etc., ainsi que d'administrer l'influence du profil des utilisateurs sur leurs droits et autorisations. Ces groupes administratifs permettent de distinguer clairement les utilisateurs du logiciel.

Concernant les groupes pédagogiques, chaque apprenant, tout comme chaque professeur, sera affilié au(x) groupe (s) correspondant ( s ) aux matières qu'il sera amené à suivre durant l'année scolaire. Il s'agit alors de groupes permettant d'opérer de claires distinctions relativement aux matières suivies ou non suivies, ce pour chaque apprenant, et des matières enseignées ou non enseignées pour chaque professeur.

Concernant les groupes par professeur, les apprenants seront également classés dans des groupes relativement aux professeurs enseignant, ceci permettant de faire la distinction entre les professeurs et de rattacher chaque apprenant à un professeur dédié, dans le cas où plusieurs professeurs enseigneraient la même matière.

Pour ce qui est de la gestion de la connexion, la connexion au compte se fait, comme décrit ci-avant, sur demande d'un identifiant (login) ainsi que d'un mot de passe (password) , qui une fois entrés, lors d'une première étape, par . l'utilisateur, déclenchent une requête d' authentification suivie à l'issue d'une seconde étape de la connexion demandée. Lors de cette demande de connexion, les deux hypothèses suivantes sont à examiner : premier cas, s'agit-il d'une première demande de connexion et dans cette éventualité une demande de création de compte doit être constituée ou, second cas, s'agit-il d'une demande de connexion à un compte déjà créé.

Dans le premier cas et dans la première étape, une fois l'identifiant et le mot de passe précisés, une création de compte est demandée, en tenant compte du type d'utilisateur (permanent ou éphémère) et de son profil, paramètres connus d'une base de données des personnes habilitées. Puis dans une seconde étape, la clef donnée par l'administrateur à l'utilisateur, clef en relation avec le profil dudit utilisateur, est entrée par ce dernier. Cette clef permet, de déterminer si le compte à ouvrir doit être permanent ou éphémère et de préciser les droits affectés audit compte, une fois l'identifiant et le mot de passe précisés, une création de compte est demandée. Le compte à créer est alors authentifié, lors d'un contrôle d'accès qui permet de vérifier le profil de l'utilisateur ainsi que ses droits d'accès, puis la connexion au compte est autorisée et établie.

Dans le second cas, lors de la première étape, une fois l'identifiant et le mot de passe précisés, la connexion au compte est demandée, puis dans la seconde étape la connexion au compte ainsi demandée est authentifiée, lors d'un contrôle d'accès qui permet également de vérifier le profil de l'utilisateur ainsi que ses droits d'accès, puis la connexion au compte est autorisée et établie.

Une fois la connexion au compte utilisateur établie, la connexion à la plate-forme peut à son tour être mise en œuvre .

Selon la présente invention et l'un de ses importants concepts, une connexion directe à la plate-forme TP est interdite même en utilisant un protocole de communication sécurisé comme SSH (Secure SHell : session à distance sécurisée) . Seule une connexion à la plate-forme TP est possible en passant par le point d'accès CI et en particulier par le serveur d'application qui va, entre autres, proposer un contrôle d'entrée pour la vérification des réservations. Ainsi, l'utilisateur lance une requête de connexion à la plate-forme TP au moyen de son terminal, cette requête est transmise vers le serveur d'application, ce dernier vérifiant qu'une réservation existe bien pour cet utilisateur. Pour cela, il va, au niveau du dispositif serveur physique de la plate-forme dans lequel sont, entre autres, proposées les machines virtuelles ainsi qu'une base de données, vérifier dans la base de données stockant les réservations si une réservation a bien été effectuée au nom de cet utilisateur. Si une réservation est effectivement programmée, le serveur d'application autorise la connexion du terminal de l'utilisateur à la plate-forme et donc aux ressources utiles. Si aucune réservation n'est trouvée pour cet utilisateur dans la base de données des réservations, le serveur d' application répond négativement à la requête de connexion lancée par le terminal de l'utilisateur et ce dernier devra effectuer une telle réservation.

Pour ce qui est plus généralement de la gestion des réservations, une stratégie par étape va être développée. Tout d'abord se pose . la question des modes offerts selon l'invention pour effectuer une réservation qui soit conviviale. Deux moyens simples et efficaces sont ainsi proposés pour effectuer ladite réservation et ce en mode guidé ou en mode libre :

- soit en utilisant un simple navigateur Internet,

- soit en exploitant directement le logiciel.

Plus généralement, l'utilisateur va, selon le terminal utilisé, se connecter en mode Wi-Fi, Ethernet, GSM, etc., au module de réservation de la plate-forme et lancer une requête de réservation. Au moyen de l'interface IHM et pour réserver un créneau horaire, il devra solliciter une date et un horaire précis. La date souhaitée est choisie directement sur l'écran du terminal sur lequel s'affiche un calendrier, sachant que plusieurs dates peuvent être sélectionnées. Le créneau horaire, heure de début et heure de fin, est choisi sur l'écran du terminal au moyen de menus déroulants présentant des : horaires fixes, arrondis aux heures ou demi-heures, sachant que la durée maximum de temps pour une réservation est de deux heures. La disponibilité de ladite date et dudit horaire va être vérifiée en se connectant à la base de données du serveur de la plate-forme dans laquelle sont stockées l'ensemble des réservations. Si le créneau en question est disponible, lesdits date et horaire ainsi soumis vont être enregistrés dans la base de données et octroyés à l'utilisateur. Si, par contre, le créneau demandé est indisponible, l'utilisateur va se voir proposer des dates de réservation les plus proches possibles du créneau demandé, ce de manière itérative jusqu'à ce qu'une date et un créneau horaire conviennent à l'utilisateur, cette date et ce créneau horaire ainsi soumis étant alors enregistrés et lui étant octroyés .

Auparavant, c'est-à-dire préalablement à un tel enregistrement de date et de créneau horaire, l'utilisateur se voit proposer, par l'interface IHM, l'affichage de la liste des ressources disponibles, il sélectionne sur l'écran alors dans ladite liste, au moyen de boutons à choix unique, la (ou les) ressource (s) qu'il désire exploiter. Une recherche dans la base de données du dispositif serveur physique de la plate-forme est alors opérée pour connaître la disponibilité d'une des machines virtuelles de la ressource sélectionnée. Si cette machine virtuelle est disponible, l'utilisateur peut choisir de la réserver pour une utilisation immédiate, pour une durée d'une heure maximum, ou choisir de la réserver en temps différé, comme décrit ci-dessus, en remplissant sur l'écran de son terminal, un formulaire répertoriant les informations de réservations : date et horaire. Si, par contre, la machine virtuelle est indisponible, le logiciel de l' IHM affiche les prochaines disponibilités de la ressource en question et laisse la possibilité à l'utilisateur de procéder à une réservation ou bien de revenir dans la liste des ressources et ce de manière également itérative.

L'utilisateur peut, bien entendu s'il le désire, être guidé pour effectuer la réservation des ressources de la plate-forme qui lui sont nécessaires. Ainsi, l'utilisateur peut choisir de réserver une ressource de manière guidée en choisissant des mots-clefs et en remplissant sur l'écran de son terminal un formulaire complet en spécifiant la ressource à réserver, la date de réservation et la plage horaire de réservation.

En cas d'indisponibilité, des propositions, les plus proches possibles de la demande constituée, sont soumises, par exemple, même horaire mais jour différent, ou même jour mais créneau horaire différent, etc.. Si la ressource est disponible, une demande de réservation est soumise par l'utilisateur et la réservation est effectuée et enregistrée, une machine virtuelle de cette ressource étant alors réservée pour cet utilisateur pour le créneau enregistré.

Dans le cadre de la mise en œuvre du système de gestion de la plate-forme générique pédagogique selon l'invention, deux niveaux de réservation sont prévus, pour simplifier, un premier niveau appelé « niveau professeur ou enseignant» et un second niveau appelé « niveau apprenant ».

La réservation de niveau professeur est donc dédiée à tout professeur devant réserver une plage horaire pendant laquelle une de ses séances de travaux pratiques sera accessible à ses apprenants, par exemple une réservation d' une semaine pour réaliser dans son ensemble un thème de travaux pratiques. Egalement, la réservation de niveau apprenant est consacrée aux apprenants devant choisir un créneau horaire dans la plage horaire réservée par leur professeur. Ainsi, par exemple, si un apprenant dispose de deux heures pour réaliser des travaux pratiques, il peut alors réserver un créneau de deux heures dans la plage horaire réservée par son professeur.

Se pose aussi la question de la gestion des accès prévue pour permettre à un utilisateur d' accéder à une ressource donnée en fonction de son profil. L'accès à un compte utilisateur sur le logiciel et donc via l'interface IHM se fait, comme déjà précisé, en entrant ses identifiant et mot de passe. L'accès à la plate-forme TP se fait, quant à lui et comme déjà précisé ci-avant, à l'étape suivant la connexion au compte utilisateur sur le logiciel, les conditions pour y accéder étant les suivantes :

- avoir fait une réservation et se connecter au logiciel à l'heure réservée, puis sélectionner l'option permettant de récupérer la ressource réservée ou,

- se connecter au logiciel et tenter d'effectuer la réservation immédiate d'une ressource pour une durée ne dépassant pas une heure.

Enfin, l'accès à un profil peut être réalisé par n'importe quel utilisateur en entrant le nom d'un utilisateur dans la barre de recherche qui sera dédiée à cet effet.

Les étapes décrites ci-dessus constituent un bon exemple mais pourraient bien entendu être modifiées pour s'adapter aux besoins des utilisateurs, améliorer la performance des processus de traitement, simplifier l'ergonomie de l'interface, etc..

Divers scénarii sont alors anticipés selon lesquels il est possible de définir au moins deux types de topologie, une topologie dite statique ou de phase 1 et une topologie dite dynamique ou de phase 2.

Le cas suivant, qui concerne un apprenant, peut constituer un bon exemple de topologie de type statique ou de phase 1. Dans cet exemple, ledit apprenant choisit la matière dans laquelle il veut travailler et, selon sa propre progression dans ladite matière, il se voit guider vers les travaux pratiques correspondants, voire plus précisément encore vers une étape particulière de ces travaux pratiques, . si ces derniers avaient déjà été entamés mais non encore terminés. Cependant, la seule liberté qu'il ait dans le cadre de la topologie statique ou de phase 1, c'est de pouvoir sélectionner une matière et suivre le scénario correspondant qui est alors imposé en validant un à un et dans l'ordre exigé chacun des travaux pratiques imposés .

Dans le cadre de la topologie dynamique ou de phase 2, un espace de travail avec une liste de ressources sous forme graphique est mis à disposition sur l'écran par l'interface IH . Cette liste de ressources est liée au profil de l'utilisateur, qui peut se voir imposer un certain nombre de limites telles que, dans un projet particulier, par exemple, la non autorisation d'utiliser des ressources robotiques pour un projet centré sur la sécurité. Ensuite et suite à la mise à disposition d'une liste de ressources, l'utilisateur dispose, dans cet espace de travail proposé sur l'écran, les différentes ressources disponibles souhaitées en les agençant et en les interconnectant dans un ordre arbitraire, afin de réaliser son propre parcours servant de trame à la réalisation d'un projet spécifique.

De préférence, l'interface IHM présente alors un écran sur lequel les ressources proposées sont disposées sur une colonne, par exemple à gauche. Le choix d'une ou plusieurs ressources se fait en cliquant, dans ladite colonne et dans l'ordre choisi, sur des boutons correspondant à la (aux) ressource (s) à utiliser et en déplaçant ladite (lesdites) ressource (s) par glissement vers le centre de l'écran dans le panneau de travail. Ceci permet d'optimiser l'espace au sein de l'écran, en effet, seuls les panneaux utiles, selon le menu qui a été sélectionné, sont alors affichés. En haut de l'écran, sur une ligne, des boutons flèches permettent de faire glisser les divers autres panneaux pour les afficher, autorisant avantageusement un accès facile. Sur la colonne de gauche, les boutons correspondant aux diverses ressources peuvent être de couleurs différentes, une couleur (bleu, jaune, vert, violet, rouge, etc.) étant associée à un certain type de ressource. Ainsi, par exemple les ressources de type « sécurité » pourraient avantageusement être de couleur rouge .

Egalement, une sauvegarde du contexte est prévue lors d'une session en cours, ceci permettant de figer le travail accompli et de pouvoir reprendre ledit travail ultérieurement. A la fin de chaque session de travail, la progression est sauvegardée de telle sorte qu' à la prochaine connexion de l'utilisateur dans la même matière, ce dernier retrouve son travail au point précis où il l'avait interrompu lors de sa dernière session. De même, il est possible et avantageux de permettre l'affichage d' informations pertinentes destinées à rappeler à un utilisateur l'état de sa dernière session, ce qui le dispensera d'avoir, lors de la reprise ultérieure de son travail, à se reconnecter à la ressource pour vérifier l'état de ladite dernière session. Pour cela, lors de sa prochaine connexion, l'écran présentera un bouton « Reprendre le travail en cours », un tel bouton n'étant bien entendu proposé qu'aux utilisateurs ayant effectué une précédente session de travaux pratiques et désirant reprendre leur travail au point d' interruption de la dernière session. Ce bouton permet en outre de mémoriser les réservations des ressources, ce qui signifie et implique que l'utilisateur doit avoir nécessairement réservé la (les) ressource(s) en question pour pouvoir, dans ces conditions, reprendre son travail.

Toujours, dans les rôles caractéristiques et services offerts par l'interface IHM, la création automatique de plate-forme est également proposée. Ainsi, le système de gestion d'une plate-forme générique pédagogique permet aux utilisateurs privilégiés, c'est-à-dire à tout administrateur et tout professeur, d'exploiter un processus de création automatique de plate-forme. Pour cela, l'interface IH présente un écran de création de plateforme qui permet d'accéder à une bibliothèque fournissant une liste de composants de référence disponibles (machine, équipement réseau, moyen de connexion, etc.) et une interface permettant à l'utilisateur de décrire la plateforme qu'il désire créer. L'utilisateur peut alors créer cette plate-forme avec les éléments proposés dans la bibliothèque (ou catalogue) par l'intermédiaire de ladite interface. Il a aussi la possibilité de présenter, au moyen de leurs caractéristiques (CPU, mémoire, disque dur, interface réseau, applications spécifiques, etc.), de nouveaux composants non existants dans la bibliothèque, nouveaux composants qu'il va solliciter, selon une liste de composants à créer, et soumettre par notification de messages spécifiques auprès de l'administrateur du système de gestion selon l'invention.. Dans ladite notification, lui est offerte la possibilité de nommer chaque composant à créer selon le contexte et l'appellation de la plate-forme associée. Concernant les nouveaux composants, l'administrateur du système de gestion va créer ces derniers puis les intégrer dans la bibliothèque. L'administrateur du système de gestion envoie à son tour une notification à l'utilisateur précisant l'état de sa plate-forme, soit complètement créée si tous les composants sont présents dans la bibliothèque, soit partiellement créée sans les nouveaux composants à créer mais qui vont être intégrés dans la bibliothèque par l'administrateur. Dans le dernier cas, une deuxième notification sera envoyée par l'administrateur à l'utilisateur pour lui faire part de la création complémentaire de sa plate-forme.

Ainsi, le traitement automatique va prendre en compte les nouveaux composants ajoutés dans la bibliothèque et continuer à créer la plate-forme demandée. L'exécution du processus d' automatisation va permettre la création puis l'intégration des composants de la plate-forme demandée avec les composants présents alors dans la bibliothèque. La procédure de création automatique peut également être avantageusement utilisée pour ajouter des nouveaux composants à une plate-forme existante.

L'interface IHM présente, pour offrir une importante convivialité, une pluralité de logiciels ou utilitaires. Concernant les plannings, l'utilitaire fournit à chaque utilisateur son propre calendrier lié à son profil. Le calendrier indique les numéros de semaine, ceci pour les professeurs et les apprenants. De manière générale, le calendrier est ajusté et rempli relativement au profil de l'utilisateur. Le calendrier se déroule, c'est-à-dire que l'on peut le faire défiler, en indiquant les dates, plages, créneaux, des séances de travaux pratiques ou des rendez- vous qui y sont enregistrés et inscrits dans les cases correspondant chacune à un jour du calendrier, cases accompagnées d'une description soit rudimentaire , . soit approfondie, ce qui est favorisé par le choix d'un calendrier qui se déroule pour offrir une alternative aisée entre un affichage synthétique, ou un affichage complet. Le calendrier présente ainsi un aspect visuel pratique, lisible et simple, avec un choix de couleur pertinent en évitant de préférence un arrière-plan de couleur noire ou foncée. L'ouverture du calendrier est particulièrement aisée, ce dernier étant . accessible et apparaissant en cliquant simplement sur le bouton « calendrier » présenté dans la barre des menus. Cliquer sur le bouton « calendrier » aura pour effet de l'afficher en grand dans une fenêtre séparée et interactive, permettant à l'utilisateur de manipuler son calendrier et de le modifier, ou simplement de le consulter. L'interface du calendrier est en fait composée de 2 parties, l'une, par exemple à gauche de l'écran, affichant simplement le calendrier avec les jours et mettant en valeur par surbrillance ceux contenant des événements et l'autre, par exemple à droite, affichant la liste des événements du jour sélectionné ainsi que la date de manière plus synthétique.

Est fourni également. un utilitaire de partage d'écran, partage d'écran qui peut être mis en œuvre par tout utilisateur non apprenant. Toutefois, un apprenant pourra, s'il obtient une autorisation spécifique, exploiter le partage d'écran. Une telle autorisation sera présentée sous la forme d'une invitation à un partage d'écran stipulant l'expéditeur de l'invitation ainsi que le destinataire ayant fait la demande d'autorisation.

Un autre utilitaire concerne le service de communications qui fournit des outils autorisant l'échange d' informations entre les divers utilisateurs outils tels que le courrier électronique, la communication textuelle sur Internet ou « chat », la participation à un forum, etc.. Ces modes de communication sont rendus accessibles même lors de l'utilisation d'une machine virtuelle sur la plate-forme. Il est judicieux de rassembler ces moyens de communication dans une fenêtre à part ou au moyen d'une icône déplaçable qui, lorsqu'on la survole avec la souris, présentera un menu déroulant avec une liste des différents moyens de communication proposés.

Encore un autre utilitaire est prévu pour fournir l'accès à une base de connaissances (FAQ, foire aux questions pour « Frequently Asked Questions ») , base de données contenant toutes les informations fondamentales, ainsi que les informations et questions déjà traitées auparavant. Cette base de connaissances est accessible par tous et à tout instant. Il est possible d'y faire des recherches par mots-clefs. Pour exploiter cette base de données, des mots-clefs, présents dans une liste, sont proposés et l'utilisateur les sélectionne pour sa recherche et éventuellement pour sa soumission, lorsqu'il désire ajouter des données dans ladite base de connaissances. L'utilisateur peut également ajouter ses propres mots-clefs qui seront adjoints à ceux de la liste des mots-clefs existants. Les ressources contenues dans la base de connaissances peuvent également être triées en sélectionnant le nom d'un utilisateur comme mot-clef, de cette manière, seules les soumissions liées à cet utilisateur apparaîtront.

Le suivant utilitaire concerne les barres de recherche, telles que la barre de recherche dite générale et la barre de recherche dite standard. La barre de recherche générale permet de consulter le profil d' un utilisateur en saisissant son nom puis en accédant rapidement à un des menus en tapant directement son intitulé, par exemple « rechercher la liste des éléments ayant un rapport avec le mot ^v sécurité' ». Ces éléments qui peuvent contenir du texte, des liens, des images, sont accessibles à partir du moment où d'une part, ils proviennent de la base de données et d'autre part, l'utilisateur possède l'autorisation d'accéder auxdits éléments .

La barre de recherche standard quant à elle, permet d'effectuer la recherche d'un mot ou d'une expression dans la page courante affichée par le logiciel. Elle est notamment utile pour exploiter efficacement l'utilitaire « Base de connaissances ».

Outre les utilitaires cités ci-avant, tout autre utilitaire pourra bien entendu être fourni pour exploiter efficacement et convivialement l'interface.

Il est également prévu de permettre de modifier la disposition graphique de l'écran. En effet, il est intéressant d'autoriser la réorganisation des éléments graphiques pour tendre vers une authentique personnalisation conviviale, par exemple, en permettant d'afficher la liste des ressources à gauche de la fenêtre du logiciel plutôt que de l'afficher à droite ou inversement. Ce changement graphique peut alors se faire aisément selon le principe du « drag&drop », c'est-à-dire entrer en contact avec une section à un endroit de l'écran puis en la faisant glisser vers une autre partie de l'écran, la section pouvant être par exemple la liste des ressources ou la liste des options disponibles sur l'écran principal du logiciel. Il est aussi prévu de permettre une personnalisation du style de l'interface graphique et donc de 1 ' écran .

La figure 4 décrite ci-après propose un mode de réalisation de l'architecture technique de l'interface graphique utilisateur IHM pour la mise en œuvre du système et du procédé de gestion selon l'invention. Une grande partie des fonctionnalités quant à cette interface innovante vient d'être préalablement décrite. Ci-après sera caractérisé le composant technique, dans son environnement et son exploitation opérationnelle, . composant technique donnant naissance à cette interface.

Pour le développement et la réalisation efficaces de l'interface IHM, le format de données HTML5 conçu pour représenter des pages web et le langage PHP5 (Hypertext Preprocessor) , qui est un langage de programmation libre principalement utilisé pour produire des pages web dynamiques par l'intermédiaire d'un serveur HTTP, ont été avantageusement choisis. En effet grâce à ces choix considérés comme idéaux, la réalisation de l'interface web a été optimisée en permettant les consultations et les réservations des ressources virtuelles de la plate-forme TP. Pour gérer les bases de données de l'application web revendiquée, le système de gestion de bases de données relationnelles MySQL a été exploité. L'installation et l'utilisation du pack LAMP (ensemble de logiciels libres permettant de construire des serveurs de sites web) ont donc été, dans ces conditions, privilégiées. La réalisation de l'interface IHM pourrait, bien entendu, s'appuyer sur d'autres langages de programmation, d'autres protocoles, d'autres base de données, etc., ou plus généralement s'appuyer sur les évolutions des technologies numériques/digitales dans le futur afin d'améliorer la fiabilité et la performance du procédé.

Comme cela a déjà été précisé et comme montré sur la figure 4, l'accès à la plate-forme TP n'est autorisé que, soit en effectuant une réservation R puis en accédant à la plate-forme aux date et heure réservées, soit en effectuant une réservation immédiate IR d'une ressource pour une durée maximale d'une heure, bien entendu, sous réserve que parmi les ressources proposant les machines virtuelles V ' s une machine virtuelle VM de la ressource demandée soit disponible. Les accès ou les réservations sont demandés en utilisant des postes de travail PC (sous Windows, Mac, Linux, etc.), des tablettes Tab (Apple, Android, Windows, etc.) ou des smartphones (IOS, Android, Windowsphone, etc.), voire d'autres types de postes de travail du futur. Fonctionnellement , pour des raisons de convivialité et de facilité d'exploitation en tenant compte de la taille de l'écran, sur les terminaux mobiles de types tablettes et smartphones, surtout smartphones, seules les réservations sont préférées, sans pourtant prohiber d'autres opérations. Ceci signifie que, pour accéder confortablement à la plate- forme TP les postes de travail (ordinateurs fixes ou portables), éventuellement les tablettes, sont préférés car d'utilisation plus pratique. Il est ici rappelé que les apprenants ne pourront faire appel à l'utilitaire de partage d'écran que si ils disposent d'une autorisation spécifique donnée par un administrateur (ou « superutilisateur ») .

Il est également rappelé que techniquement, une quelconque connexion à une plate-forme TP ne peut être mise en œuvre qu'en passant par le serveur d'application, c'est- à-dire le logiciel.

Ainsi, les postes de travail, tablettes ou smartphones connectés à Internet vont demander à se connecter au serveur d' application SW pour solliciter une réservation. Le serveur d'application va vérifier dans la base de données BdD du serveur SP de la plate-forme dans la mémoire SR de stockage des réservations si une réservation a bien été enregistrée au nom de l'utilisateur en question. Si une réservation a été effectuée, l'utilisateur se voit autoriser à se connecter AtC à la plate-forme TP et plus particulièrement aux ressources et donc aux machines virtuelles qu'il a réservées pour effectuer son travail.

D'un point de vue général, les divers acteurs participant à la gestion et à l'utilisation du système de gestion de la plate-forme selon l'invention sont l'administrateur d'une part et l'ensemble des utilisateurs d'autre part.

L'administrateur remplit deux rôles distincts, celui de gérer l'application et celui de gérer l'infrastructure de l'application. L'administrateur dit . applicatif se charge d'administrer l'application donc le logiciel dans sa partie applicative, c'est-à-dire dans ses fonctions. Il doit s'assurer que toutes les fonctionnalités du logiciel sont correctement exécutées. Il est également chargé de s'assurer que chacune des fonctionnalités soit exploitée de manière optimale. L'administrateur applicatif possède tous les droits d'action et de gestion sur le logiciel.

L'administrateur infrastructurel , lui, se charge, d'administrer le logiciel donc l'application dans son infrastructure, c'est-à-dire concernant les architectures matérielles et virtuelles qui le composent. Il doit également s'assurer que chacune des parties des architectures constituant le logiciel soit optimale et, tout en restant authentiquement conviviale, soit exploitée avec la plus grande efficacité. Egalement, l'administrateur infrastructurel possède tous les droits d' action et de gestion sur le logiciel.

L'ensemble des utilisateurs étant composé de l'ensemble des professeurs, de l'ensemble des apprenants et de l'ensemble des utilisateurs temporaires, il est alors de la plus grande importance de procéder à la définition de plusieurs niveaux d'utilisateurs classés dans le cas présent selon des rangs. Ainsi le rang 1 d'un utilisateur sera attribué à une personne ayant plus de droits qu'un utilisateur de rang 2, et . ainsi de suite. Par exemple, un professeur aura plus de droits qu'un apprenant qui lui-même aura plus de droits qu'un utilisateur temporaire et ce en considérant toutes possibilités de gradations au sein de chaque rang.

Suivent quelques généralités relatives aux diverses allures visuelles générales de l'écran proposé à divers moments aux divers utilisateurs. Ainsi, dans une première allure générale de l'écran, lorsque la barre des menus se trouve tout en haut de l'écran, la partie restante donc la majeure partie de l'écran est scindée en deux régions, une première région située à gauche où apparaît la liste des actions proposées et une seconde région située alors à droite dans laquelle une courte description de chacune des actions proposées est mise en évidence, ce au survol, par le curseur, d'une action déterminée de la liste. Dans une seconde allure générale de l'écran, lorsque la barre de recherche se trouve tout en haut de l'écran avec divers boutons comprenant le bouton calendrier, la partie restante donc également la majeure partie de l'écran est scindée en deux régions, une première région située à gauche où apparaît la liste des menus proposés avec en particulier le menu plate-forme TP et une seconde région située alors à droite dans laquelle une courte description de chacun des menus proposés est mise en évidence, ce au survol, par le curseur, d'un menu déterminé de la liste. Ainsi, par exemple, en choisissant le menu plate-forme TP, le bouton correspondant se mettra en surbrillance.

Le panneau de gauche contenant la liste des menus peut de même être réduit dans sa largeur en coulissant le curseur vers la gauche et ainsi le panneau relatif au menu sélectionné sur la partie droite de l'écran se verra octroyer une surface plus importante. De cette manière, l'affichage du panneau de droite fera apparaître clairement et convivialement les actions relatives audit menu sélectionné. Le panneau de gauche de la liste des menus peut même être totalement masqué en ne laissant apparaître à gauche qu'un bouton flèche, sur lequel un appui permettra de faire réapparaître la partie masquée.

La figure 5 représente avantageusement un schéma de l'architecture applicative de l'interface homme machine (IHM) selon l'invention. Pour résumer, le concept proposé consiste à fournir un ensemble d'outils qui facilite la tâche des enseignants et des formateurs pour concevoir un parcours pédagogique pratique.

Cet ensemble d'outils permet de simplifier et d'optimiser la ■ manière d' enseigner et d' apprendre par

« l' expérientiel » afin d'augmenter la qualité de la formation, en mesurant de plus de manière ludique le niveau d' assimilation des participants tout en améliorant l'efficacité de la formation notamment dans les domaines numériques.

La solution P3G comprend un ensemble d' éléments : - une infrastructure matérielle ou couche matérielle (SP) accessible en mode service (SaaS) avec une première offre dite « LCAMPUS » et en mode autonome avec une seconde offre dite « LBOX »,

- une architecture applicative P3G qui constitue l'interface homme machine (IHM) et qui est l'infrastructure de développement (« framework ») composée de :

* une interface de programmation ou API (Application Programming Interface) P3G qui normalise les échanges entre le partie frontale (« Front-End » : Front) et la partie arrière-plan (« Back-End » : AP) afin de rendre pérenne et limiter les changements à apporter au niveau frontal (Front),

* un ensemble de connecteurs (Plug-in pour la virtualisation : LibVirt, XenServer, VMWare, HyperV, etc.) qui s'adapte aux spécificités des différents concepts ou technologies présentés comme 1 ' hyperviseur (mais aussi le conteneur, ou l' orchestrateur ou voire de futures autres applications) et qui rend la solution P3G modulaire et évolutive,

L'interface homme machine (IHM) rend l'utilisation de la solution P3G d'une grande simplicité et parfaitement accessible sans besoin d'avoir recours aux connaissances de l'homme de métier des technologies ou des concepts utilisés. L'interface IHM constitue l'infrastructure de développement (« framework ») P3G, elle permet : .

- aux enseignants/formateur de :

* créer aisément une salle de TP virtuelle adaptée, par exemple, aux métiers du Numérique sans aucune connaissance technique particulière,

* s'affranchir des contraintes techniques et logistiques des préparatifs de préformation,

* se concentrer bien plus sur l'amélioration de la pédagogie pour transmettre efficacement les connaissances, * proposer un entraînement post-formation en s' appuyant sur la fonctionnalité « synchroniser » les données entre les offres autonome LBOX et de service LCAMPUS afin de prolonger la continuité de l'apprentissage « expérientiel » et ainsi d'approfondir les connaissances acquises,

* permettre par exemple, en mode autonome avec le boîtier LBOX, de fonctionner en milieu/site sécurisé ou absent de connexion, ou en mode service avec LCAMPUS, de synchroniser les informations techniques propres de la solution P3G entre LBOX et LCAMPUS.

Le système et le procédé proposés ici offrent à la fois :

une interface utilisateur qui permet à un utilisateur :

* avec profil enseignant ou formateur d' accéder à un ensemble d'outils simples et ergonomiques pour :

- créer des composants pour une salle de TP virtuelle pour une formation sans besoin d'une expertise technique, créer un parcours pédagogique, mesuré de manière ludique, associé à des indicateurs permettant d'évaluer et suivre la progression ainsi que le niveau d'assimilation d'un apprenant,

définir un accompagnement, un soutien adapté en fonction du degré d'assimilation, du niveau atteint dans le parcours de progression de l'apprenant, en proposant un contenu. et des moyens adaptés,

* avec profil apprenant de :

- accéder à la salle de TP virtuelle associée à une liste de formation en cours,

archiver la liste des formations suivies avec une certification de niveau « fin de formation » ainsi que des entraînements effectués pour maintenir le niveau et approfondir les connaissances,

- effectuer l'entraînement dans une salle de TP virtuelle dédiée pendant la formation et après la formation, - conserver une salle de TP virtuelle après une formation pendant une durée prédéfinie pour approfondir ses connaissances,

- sauvegarder/restaurer son contexte de travail avec un mécanisme de type « round-robin » avec un délai de rétention prédéfini.

une interface de programmation (Application Programming Interface) avec des fonctionnalités pour faciliter la création de nouvelles interfaces utilisateur (IHM), par exemple, dans le domaine EdTech (Education Technology), en :

- créant une interface utilisateur (IHM) permettant de simplifier la création d'une salle de TP virtuelle pratique, indispensable pour une qualité de formation multi-domaine,

proposant des connecteurs spécifiques et génériques autorisant une interopérabilité avec les différentes technologies présentes telles que : 1 ' hyperviseur, le conteneur, l'orchestrateur et toute future technologie des divers éditeurs,

- une architecture logicielle en couche ou « framework » composée d'API's, d'un ensemble de connecteurs, pour simplifier et faciliter le développement d'une interface utilisateur de façon simple, modulaire et ouverte prête à intégrer les autres fonctionnalités complémentaires, par exemple, dans le domaine EdTech.

- une modélisation pour assembler différents processus avec les données nécessaires afin de proposer un mécanisme d'automatisation pour créer une salle de TP virtuelle pratique numérique, accessible à tous sans qu'aucune connaissance de l'homme de métier ne soit requise dans le processus de création : - une interface graphique « topologique » permettant de créer visuellement la disposition spatiale (topologie) des composants d'une salle TP,

- une modélisation des données collectées à partir de l'interface topologique comme le nombre de composants, le type de composant (routeur, serveur, poste de travail, etc.), le nombre de connexions, la connexion entre les composants, etc.) pour faciliter la création de la salle de TP,

- des algorithmes et des règles d'ingénierie construits et à appliquer pour réaliser les étapes suivantes automatiquement sans aucune intervention humaine pour :

* assigner un plan d'adresses IP avec une capacité suffisante (longueur du préfixe ou de la taille de l'espace d'adressage) basé sur les informations recueillies auprès de l'interface utilisateur associée à une salle de formation à créer,

* définir le nombre de connexions (réseaux) à créer pour relier les composants,

* associer les composants à connecter aux connexions associées (réseaux) ,

* définir des interfaces administration à configurer pour permettre à un utilisateur de la salle de TP d'accéder et configurer les composants,

- des procédés conçus judicieusement pour un déroulement automatique sans intervention humaine lors des processus suivants :

* création de composants spécifiques P3G et de composants nécessaires à l'administration d'une salle de TP,

* création de réseaux (connexions) spécifiques P3G,

* connexion de composants spécifiques P3G aux réseaux associés créés, * configuration de l'interface des composants spécifiques P3G selon le plan d'adressage défini,

* configuration du mode d'accès du composant spécifique à P3G via l'adresse de gestion (accessible uniquement par les utilisateurs habilités),

* création de composants faisant partie de la salle de TP spécifiée par l'utilisateur,

* création de réseaux (connexions) spécifiques à la salle de TP spécifiée par l'utilisateur,

* connexion de composants spécifiques à la salle de TP spécifiée par l'utilisateur aux réseaux (connexions) associés créés,

* configuration de l'interface des composants spécifiques à la salle de TP spécifiée par l'utilisateur selon le plan d'adressage défini (si le paramétrage automatique est demandé par l'utilisateur),

* configuration du « mode accès » du composant spécifique à la salle de TP spécifiée par l'utilisateur (via l'adresse de gestion accessible uniquement par les utilisateurs habilités),

- des mécanismes créés pour configurer les services requis sur des composants comme DNS (Domaine Name Server) ,

* une construction d'un parcours pédagogique mesuré de manière ludique en combinant à la fois un contenu pédagogique théorique en intégrant les systèmes LMS (Learning Management System) comme Moodle, Caroline, etc., et un contenu pédagogique pratique associé à une salle de TP intégrée avec les solutions P3G afin d'augmenter le niveau opérationnel des apprenants.

Ainsi et comme montré sur le schéma de l'architecture applicative P3G à la figure 5, le concept s'appuie sur les technologies et les concepts connus de nos jours comme 1 ' hyperviseur, le conteneur, l' orchestrateur, mais pourra s'appuyer aisément sur les nouvelles technologies de demain en ajoutant une surcouche composée d'algorithmes, de traitements spécifiques, de processus d'ingénierie à appliquer. Ceci permettra de proposer de nouveaux procédés permettant de créer automatiquement une salle de TP virtuelle dans le domaine Numérique.

Grâce à ces nouveaux systèmes et procédés, la création d'une salle de TP est à la portée de tous de façon ludique et intuitive sans nécessiter la moindre connaissance de « l'homme du métier ».

Egalement, et encore plus précisément, l'interface homme machine (IHM) P3G, est une application qui s'appuie à la fois sur :

* l'architecture applicative P3G,

* un ensemble de connecteurs P3G (plug-in) , et

* l'API de P3G.

L'interface homme machine (IHM) permet de la sorte d' interagir avec les infrastructures matérielles en faisant abstraction des différents niveaux de complexité lors de la mise en œuvre d'une salle de TP virtuelle pour une formation et de proposer une interface simple et ergonomique à l'utilisateur.

L'interface homme machine (IHM) propose une interaction simple et efficace entre l'utilisateur et l'infrastructure matérielle tout en faisant abstraction de la complexité des différents concepts/technologies et donc ne nécessite aucune compétence spéciale ou quelconque expertise d'un homme de métier.

Certaines des fonctionnalités de l'interface homme machine (IHM) telles que :

- la gestion et le contrôle d'accès des utilisateurs,

- la gestion de groupes, de profils d'utilisateurs et des droits d'accès associés aux ressources,

- la gestion de plannings de réservation pour accéder aux ressources, peuvent évoquer ou se rapprocher de certains traitements au moyen d'applications standard.

Cependant et de manière essentielle, l'interface homme machine (IH ) offre certaines fonctionnalités qui présentent à la fois une réelle innovation dans l'usage et un authentique progrès relativement aux processus connus à ce jour, en permettant à l'utilisateur de s'affranchir de toutes les problématiques de compétence et d' expertise de l'homme de métier comme :

- la totale automatisation de la création d'une salle de TP virtuelle sans aucune intervention humaine,

la parfaite synchronisation des contenus (données administratives, contexte d'une salle de TP virtuelle pour une post-formation, etc.) créés et exploités pour une future réutilisation en mode service (LCAMPUS) ou en mode autonome (LBOX) .

Généralement et jusqu'à présent,, lorsqu'un utilisateur souhaitait créer une salle de TP virtuelle pratique, il devait réaliser manuellement les étapes suivantes :

1. Spécifier l'ensemble des caractéristiques de chacun des composants type utilisés dans salle de TP virtuelle .

2. Définir un modèle de ressources alloué pour un utilisateur donné en fonction de l'intérêt pédagogique et des ressources allouées pour la. salle de TP virtuelle à créer.

3. Définir la composition de la salle de TP virtuelle en prévoyant la disposition, la répartition spaciale logique et donc la topologie avec le nombre de composants, le nombre de réseaux, le nombre de connexions entre les composants via le (s) réseau (x) associé ( s ) .

4. Définir une gestion des identifiants techniques cohérente, c'est-à-dire le plan d'adressage IP, rendant une communication possible entre les différentes salles de TP virtuelles. Généralement, un enseignant ou un formateur se contentait de créer uniquement l'espace nécessaire à une formation donnée mais il ne se donnait pas la possibilité d' interopérer entre les différentes salles de TP virtuelles, contrairement à l'une des. fonctionnalité apportées par la solution P3G.

5. Assigner un identifiant technique, c'est-à-dire une adresse IP, à chacun des. composants connectés au(x) réseau (x) associé (s) dans la salle de TP virtuelle créée.

6. Créer la salle de TP virtuelle (les composants, les réseaux, les connexions, etc.) soit physiquement, soit virtuellement en fonction de la technologie choisie.

7. Configurer les composants de la salle de TP virtuelle.

8. Paramétrer le routage pour rendre la communication possible entre les composants de la salle de TP virtuelle. Généralement, un enseignant ou formateur se contentait de configurer une possible communication entre les composants dans la salle de TP virtuelle mais mais sans aucune interopérabilité entre les diverses salles de TP virtuelles, contrairement à l'une des fonctionnalité proposées par la solution P3G.

Selon la présente invention, afin de réaliser l'automatisation de la création d'une salle de TP virtuelle d'après les besoins exprimés par un utilisateur, les différents mécanismes suivants ont été mis en place et sont mis en œuvre efficacement par l'interface homme machine (IH ) :

1. Une structure de données adaptée pour : • modéliser les besoins exprimés par l'utilisateur, cités ci-dessus, comme la composition, la topologie de la salle de TP virtuelle,

• modéliser les informations nécessaires pour assurer une cohérence entre l'infrastructure P3G et la salle de TP virtuelle. Ces informations sont indispensables pour l'exploitation efficace du mécanisme de création automatique d'interface,

• modéliser et gérer l'affectation de l'adresse MAC (Media Access Control) de chacune des interfaces des composants de l'infrastructure P3G et des salles de TP virtuelles créées par l'utilisateur. Ces informations sont nécessaires pour rendre l'affectation d'une adresse IP automatique,

• modéliser le plan d'adressage (IPv4 et IPv6) pour les composants, les réseaux pour l'infrastructure P3G et la salle de TP virtuelle créée,

Les mécanismes sont mis en oeuvre pour permettre la création d'une salle de TP virtuelle souhaitée par l'utilisateur à partir des informations qu'il fournit à l'aide de l'interface homme machine (IHM) de façon automatique sans aucune intervention dudit utilisateur. A savoir :

• une interface graphique permettant à l'utilisateur de réaliser les étapes manuelles 1, 2 et 3 décrites ci-avant, de façon simple et intuitive sans aucune connaissance ou expertise de l'homme de métier,

• un algorithme de traitement utilisé pour les modèles de données créées par l'interface homme machine (IHM) pour traiter de façon automatique les étapes manuelles 4, 5 décrites ci-avant.

Une interaction avec les différentes technologies à l'aide des connecteurs P3G pour réaliser à la place de l'utilisateur les étapes manuelles 6, 7 et 8 décrites ci-avant.

4. L'ensemble des processus mis en oeuvre par l'interface homme machine (IHM) permet de proposer à l'utilisateur une salle de TP virtuelle opérationnelle, à partir des données fournies par ledit utilisateur, prête à être utilisée en lui fournissant des informations correspondant aux composants de la salle de TP virtuelle créée.

5. Afin de permettre à l'utilisateur d'administrer aisément une future réutilisation en mode autonome (LBOX) , l'interface homme machine (IHM) propose une gestion dédiée simplifiée.

La présente invention permet d' offrir un nouveau modèle économique avec de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités dans l'ère de l'économie numérique.

Jusqu'à présent, un certain nombre d'enseignants et de formateurs ont tenté de créer ce type de salle de TP adapté à leur besoin et dans un domaine donné, mais cela nécessitait une connaissance approfondie et une parfaite maîtrise des différentes « briques » technologiques qui étaient à la fois indispensables et nécessaires pour concevoir un procédé générique adaptable dans une grande variété de domaines dans le monde numérique.

Diverses modifications, et notamment toutes les évolutions technologiques exploitables dans le futur, à la portée de l'homme, de métier seront bien entendu selon la présente invention aisément déclinables sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Bien entendu un tel concept innovant pourra, selon une variante revendiquée, sans difficulté aucune, être exploité pour proposer également un enseignement complet, c'est-à-dire intégrant des contenus théoriques et pratiques, ou encore à l'exploitation de tests et de validations de l'appréhension de cours dans des domaines techniques et non techniques.

De manière générale, la plate-forme générique pédagogique ici explicitée et revendiquée devrait avantageusement devenir dans un futur proche une plateforme de référence pour l'enseignement.