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Title:
SYSTEM FOR METERING LIQUID, IN PARTICULAR A DRUG
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/058056
Kind Code:
A1
Abstract:
A metering system in the form of a pipette comprises a body receiving a plunger/metering-member assembly separate from the body, the metering member being able to move around the plunger when it is situated outside the body, and the metering member and the plunger having complementary locking means suitable for: reversibly locking the member to the plunger when the member is situated outside the body, and, in combination with the body, irreversibly locking the member to the plunger when the plunger/metering-member assembly moves inside the body, the body and the metering member each being provided with complementary and reversible immobilising means for reversibly immobilising the travel of the plunger/metering-member assembly such that the metering member remains at least partially engaged inside the body.

Inventors:
BONVALOT LIONEL (FR)
DESCLAUX MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/052291
Publication Date:
March 28, 2019
Filing Date:
September 19, 2018
Export Citation:
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Assignee:
ROVIPHARM (FR)
International Classes:
A61M5/315; A61M5/31
Domestic Patent References:
WO2009095735A12009-08-06
Foreign References:
EP2589402A12013-05-08
GB2163490A1986-02-26
US5807346A1998-09-15
EP2926849A12015-10-07
US20140336591A12014-11-13
CA2214468A11999-03-12
US20140336591A12014-11-13
GB2163490A1986-02-26
EP2589402A12013-05-08
US5807346A1998-09-15
Attorney, Agent or Firm:
DENJEAN, Eric et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1/ Système de dosage se présentant sous la forme d'une pipette comprenant :

- un corps recevant un ensemble piston/organe de dosage indépendant du corps, l'organe de dosage étant mobile autour du piston lorsqu'il est situé à l'extérieur du corps,

- l'organe de dosage et le piston présentent des moyens de verrouillage complémentaires aptes :

- à verrouiller l'organe sur le piston de manière réversible lorsque l'organe est située à l'extérieur du corps,

- en combinaison avec le corps, à verrouiller l'organe sur le piston de manière irréversible lorsque l'ensemble piston/organe de dosage se déplace à l'intérieur du corps,

- le corps et l'organe de dosage sont chacun munis de moyens de blocage complémentaires et réversibles de la course de l'ensemble piston/organe de dosage de sorte que l'organe de dosage reste au moins partiellement en prise à l'intérieur du corps.

21 Système selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'organe de dosage présente des moyens le rendant indémontable au cours de l'utilisation normale du système de dosage.

3/ Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une bague.

4/ Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague est mobile sur le piston selon un mouvement de translation uniquement.

5/ Système selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que la bague est mobile sur le piston selon un mouvement de translation puis de rotation successifs.

6/ Système selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la bague est mobile sur le piston selon un mouvement simultané de translation et de rotation. 7/ Système selon la revendication 6, caractérisé en ce que la bague et le piston présentent des formes en creux ou en relief du type mâle/femelle alignées sur toute ou partie de la hauteur de ladite bague ou dudit piston. 8/ Système selon la revendication 5, caractérisé en ce que :

- le piston (3) est muni d'une gorge de guidage longitudinale (19) et d'une gorge de verrouillage longitudinale (23) localisée en aval de la gorge de guidage et la bague de dosage (4) est munie d'une nervure (16) formée sur toute ou partie de sa hauteur, à proximité de son extrémité libre dans le sens de rotation, la nervure étant destinée à coopérer avec la gorge de guidage puis la gorge de verrouillage,

- le piston (3) présente des plots (18) présentant une face supérieure et une face inférieure et la bague de dosage (4) présente une lumière agencée dans sa paroi, avantageusement une fente radiale (12) chanfreinée, la hauteur des plots étant telle que chaque plot (18), une fois engagé dans la lumière, interdise la translation de la bague (4) le long du piston (3).

91 Système selon la revendication 6, caractérisé en ce que la bague de dosage (4) présente un filet hélicoïdal émergant de sa face interne destiné à coopérer avec une gorge hélicoïdale complémentaire que présente le piston, le filet et la gorge présentant des creux ou des relief du type mâle /femelle destinés à coopérer les un avec les autres.

1 1/ Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (2) est muni de moyens complémentaires de blocage réversibles de la course de l'ensemble piston (3)/bague de dosage (4) sous la forme d'une butée d'arrêt (5) agencée à l'intérieur du corps (2), au niveau de son extrémité libre supérieure, sur toute ou partie de sa périphérie et en ce que la bague (4) est munie de moyens complémentaires de blocage réversibles de la course de l'ensemble piston (3)/bague de dosage (4), sous la forme d'un épaulement (17) agencé sur toute ou partie de la périphérie de la paroi de la bague (4).

12/ Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le piston (3) est gradué par marquage de la dose. 13/ Système selon la revendication 10, caractérisé en ce que la bague (4) présente une fenêtre de visualisation (15) à travers laquelle apparaît le marquage de la dose, la fenêtre de visualisation (15) étant indexée pour que la dose soit lisible dans la fenêtre de visualisation une fois la dose sélectionnée.

Description:
SYSTEME DE DOSAGE DE LIQUIDE, EN PARTICULIER DE MEDICAMENT

L'invention a pour objet un système de dosage de liquide, en particulier de médicament se présentant sous la forme d'une pipette combinant un corps recevant un ensemble piston/organe de dosage déplaçable longitudinalement dans ledit corps.

Dans la suite de la description, l'organe de dosage se présente sous la forme d'une bague. Bien entendu, ce mode de réalisation n'est pas limitatif et toute moye, remplissant la fonction de dosage peut être envisagée.

Les dispositifs de dosage de médicaments sont particulièrement utilisés dans le domaine pédiatrique. En effet, les laboratoires pharmaceutiques exploitent de nombreux médicaments tels que par exemple des antalgiques ou des antibiotiques sous forme liquide nécessitant de doser le produit avant administration à l'enfant.

De tels dispositifs de dosage sont bien connus et déjà décrits. Ainsi, le document CA22144668 décrit par exemple un limiteur de dose pour seringue consistant à fixer une rondelle sur le piston, dont le positionnement permet de délimiter un volume particulier. En fonction de la dose souhaitée, la rondelle est réglée sur le piston par le biais d'échancrures notamment. Ce système n'est pas optimal dans la mesure où la rondelle peut bouger sur le piston au moment du prélèvement du fluide, ce qui conduirait à prélever plus que la dose prescrite. En outre, la seringue n'est pas réutilisable. En effet, au moment du retrait du piston, la rondelle se trouve bloquée par une butée que présente le corps de la seringue. La rondelle n'étant pas fixe, elle finit par se désengager du piston et reste ainsi dans le corps de la seringue. Le document US 2014/0336591 Al décrit également un système de dosage se présentant sous la forme d'une pipette comprenant un corps dans lequel se déplace longitudinalement un piston. Le piston est en outre muni d'un moyen de dosage sous la forme d'une bague escamotable le long du piston, la bague ne pouvant être mue en rotation. Plus précisément, lorsque la bague est en position escamotée, celle-ci est désolidarisée partiellement du piston. Elle est alors positionnée dans une fenêtre prévue sur le corps de la pipette, permettant à l'utilisateur de régler la dose par translation du piston. L'utilisateur appuie ensuite sur la bague pour que celle-ci vienne se clipper sur le piston à la dose souhaitée. Il pousse ensuite le piston dans le corps jusqu'à ce que son extrémité vienne en appui dans le fond du corps. Au moment du prélèvement, il suffit alors à l'utilisateur de tirer le piston jusqu'à ce que la bague vienne en butée sur le bouchon de fermeture. Ce système constitue une alternative intéressante. Cependant, le réglage de la bague à la dose prescrite est relativement long et fastidieux. En particulier, d'un dosage à l'autre, il faut enlever le bouchon de fermeture pour extraire le piston puis désengager la bague pour la repositionner en face du dosage souhaité. La désolidarisation de la bague nécessite un mouvement radial de celle-ci, de sorte que la bague peut échapper facilement à l'utilisateur. Dans le cas où le piston ne peut être extrait, il n'est pas possible de régler une autre dose. En outre, le système nécessite de développer des corps de seringues particuliers munis d'une fenêtre nécessitant le développement de moules spécifiques. Le document GB 2 163 490 A décrit une seringue dont le piston est muni d'une bague. A aucun moment, la bague n'entre à l'intérieur du corps de la seringue. En effet, dans le fonctionnement, on remplit le corps, on règle la dose au moyen de la bague à l'extérieur du corps et enfin on administre jusqu'à ce que la bague vienne en butée, à l'extérieur du corps, contre le sommet du dudit corps.

Le document EP 2 589 402 A2 décrit une seringue fonctionnant de manière similaire à celle ci-dessus décrite. La différence réside en ce que la bague et le piston ne constituent pas un ensemble distinct du corps en ce sens que la bague est intégrée au corps et n'est pas librement mobile sur le piston indépendamment du corps.

Le document US 5 807 346 décrit un système sur le même principe de fonctionnement mais dont la structure est clairement distincte. En particulier, le système comprend une ampoule indépendante préremplie qui vient se visser sur une seconde pièce comprenant un piston. La dose est réglée à partir d'une bague dont le positionnement est préréglé en fonction de la dose à administrer.

Par conséquent, le problème que se propose de résoudre l'invention est celui de mettre au point un système de dosage qui ne présente pas les inconvénients précités. Plus précisément, l'objectif est de mettre au point un système de dosage simple à mettre en œuvre pour l'utilisateur, et qui garantisse que la dose sélectionnée ne puisse pas être modifiée au moment du prélèvement, c'est-à-dire en cours d'utilisation et qui puisse être réutilisé pour un dosage différent du même médicament.

Pour ce faire, le demandeur a mis au point un système de dosage se présentant également sous la forme d'une pipette munie d'un ensemble piston/bague. Néanmoins, à la différence des pipettes décrites précédemment, la bague est mobile autour du piston et reste engagée sur le piston, indépendamment du corps tout au long de l'utilisation, c'est à dire en dehors ou à l'intérieur du corps et ce, sans prendre de position escamotée. Cela évite notamment de développer un corps de seringue spécifique, muni d'une fenêtre. L'utilisation distingue 3 phases que sont la sélection ou réglage de la dose avant usage, son prélèvement et son administration.

Plus précisément, l'invention a pour objet un système de dosage se présentant sous la forme d'une pipette comprenant :

- un corps recevant un ensemble piston/organe de dosage indépendant du corps, l'organe de dosage étant mobile autour du piston lorsqu'il est situé à l'extérieur du corps,

- l'organe de dosage et le piston présentent des moyens de verrouillage complémentaires aptes :

- à verrouiller l'organe sur le piston de manière réversible lorsque l'organe est située à l'extérieur du corps,

- en combinaison avec le corps, à verrouiller l'organe sur le piston de manière irréversible lorsque l'ensemble piston/organe de dosage se déplace à l'intérieur du corps,

- le corps et l'organe de dosage sont chacun munis de moyens de blocage complémentaires et réversibles de la course de l'ensemble piston/organe de dosage de sorte que l'organe de dosage reste au moins partiellement en prise à l'intérieur du corps.

Dans la suite de la description et dans les revendications, les « moyens de verrouillage » sont également désignés « moyens de blocage ».

Selon l'invention, la bague est mobile le long du piston avant réglage de la dose, c'est-à-dire lorsque la bague se trouve à l'extérieur du corps. Dans ce cas, le piston est partiellement retiré du corps de sorte à faire apparaître la bague à l'extérieur du corps. Il peut aussi être complètement retiré. A contrario, une fois l'ensemble bague/piston inséré dans le corps, la bague est fixe par rapport au piston.

En pratique, le piston et la paroi interne de la bague ont une forme inscrite dans un cercle permettant un contact glissant entre la bague et le piston. Avantageusement, la paroi interne de la bague est préférentiellement de forme cylindrique. Bien entendu, la bague et le piston peuvent présenter d'autres formes permettant d'assurer un contact glissant entre les 2 pièces, telles que forme ob longue, en croix, carré etc .. De manière classique et indépendamment, le piston présente à son extrémité libre un système d'étanchéité de forme cylindrique permettant ainsi d'assurer l'étanchéité du piston avec le corps de la pipette lui-même cylindrique.

Par ailleurs, la longueur du piston est avantageusement supérieure à la longueur du corps, de sorte à ce qu'avant la première utilisation, la bague se trouve comme déjà mentionné au moins partiellement en prise à l'intérieur du corps.

Comme déjà dit, la bague selon l'invention n'est pas escamotable pendant l'utilisation. Cela signifie que l'utilisateur ne peut pas ou n'a pas besoin de l'escamoter pour sélectionner la dose. Cela a pour conséquence que l'utilisateur ne peut pas égarer la bague dans la mesure où elle reste fixée sur le piston tout au long de l'utilisation.

Avantageusement, la bague n'est pas escamotable par l'utilisateur ce qui induit qu'elle n'est pas démontable et encore moins perdable au cours de l'utilisation normale du système.

Dans un mode de réalisation particulier, la bague est pleine en ce sens qu'elle ne peut être montée sur le piston que par insertion par l'une des extrémités dudit piston. De préférence, l'insertion se fera par l'extrémité supérieure du piston puis assemblage de la collerette sur le piston ou par l'extrémité inférieure du piston puis assemblage de l'étanchéité sur le piston. En d'autres termes, la bague est dépourvue de fente longitudinale ménagée sur toute sa hauteur. Autrement dit, lorsque la bague est fendue longitudinalement, elle ne l'est que sur partie seulement de sa hauteur. Dans un autre mode de réalisation, la bague est escamotable dans l'absolu mais ne l'est pas dans la pratique du fait du fonctionnement du système. Dans ce cas de figure et en pratique, la bague est fendue longitudinalement sur toute sa hauteur. Tout moyen rendant l'organe de dosage indémontable pendant l'utilisation normale du système de dosage peut être envisagé.

Dans un premier mode de réalisation, la bague est mobile sur le piston par contact glissant selon un mouvement de translation uniquement.

En pratique, la bague de dosage et le piston présentent des moyens complémentaires de blocage ou de verrouillage réversibles de la translation de l'un par rapport à l'autre, une fois la dose sélectionnée, c'est-à-dire lorsque la bague se trouve à l'extérieur du corps.

Au contraire, ces moyens complémentaires de blocage ou de verrouillage sont irréversibles lorsque l'ensemble piston /bague de dosage se déplace à l'intérieur du corps, au moment du prélèvement et de l'administration de la dose. Dans ce mode de réalisation, la bague et le piston sont munis de moyens complémentaires de blocage ou de verrouillage présentant des formes en creux ou en relief du type mâle/femelle alignées sur toute ou partie de la hauteur de ladite bague et dudit piston. Dans ce mode de réalisation, la bague est avantageusement pleine de manière continue ou discontinue sur tout son périmètre. Cela a pour avantage de pouvoir insérer la bague directement sur le piston et, selon les cas, de rapporter seulement ensuite une pièce d'étanchéité à l'extrémité de celui-ci. Il n'y a dans ce cas aucun risque de casse de la bague au moment de son insertion. Avantageusement, la bague présente des fentes longitudinales sur partie de sa hauteur, débouchant à son extrémité inférieure de manière à délimiter des pattes. De préférence, les fentes sont au nombre d'au moins 2 pour délimiter une patte.

Dans un second mode de réalisation, la bague est mobile sur le piston selon un mouvement de translation puis de rotation successifs. Dans ce mode de réalisation, la bague est avantageusement pleine ou fendue longitudinalement, de préférence sur toute sa hauteur.

En pratique, la bague de dosage et le piston présentent des moyens complémentaires de blocage ou de verrouillage réversibles de translation puis de la rotation de l'un par rapport à l'autre, une fois la dose sélectionnée, c'est-à-dire lorsque la bague se trouve à l'extérieur du corps. Au contraire, ces moyens complémentaires de blocage sont irréversibles lorsque l'ensemble piston /bague de dosage se déplace à l'intérieur du corps, c'est à dire au moment du prélèvement et de l'administration de la dose.

Les moyens complémentaires de blocage du piston se présentent sous la forme de 2 gorges respectivement une gorge de guidage longitudinale et une gorge de verrouillage longitudinale localisée en aval de la gorge de guidage dans le sens de rotation de la bague conduisant au blocage. Les moyens de blocage de la bague de dosage se présentent sous la forme d'une nervure formée sur toute ou partie de sa hauteur, à proximité de son extrémité libre dans le sens de rotation, la nervure étant destinée à coopérer avec la gorge de guidage puis la gorge de verrouillage. Les moyens complémentaires de blocage du piston présentent en outre des plots ou ergots présentant une face supérieure et une face inférieure et la bague de dosage présente une lumière agencée dans sa paroi, la hauteur des plots étant telle que chaque plot, une fois engagé dans la lumière, interdise la translation de la bague le long du piston. De même, une face latérale des plots forme une butée angulaire au moment de la rotation de la bague.

Dans un mode de réalisation particulier, la fente radiale est chanfreinée, ce qui améliore l'ergonomie de sélection de la dose. En pratique, la gorge de verrouillage du piston est positionnée à une distance telle des plots de blocage que la nervure de la bague, une fois la rotation de la bague effectuée, vient se clipper dans la gorge de verrouillage. Il s'agit donc d'un clip de confort qui permet à l'utilisateur d'avoir la certitude que le dispositif est verrouillé.

En pratique, l'utilisateur engage le plot dans la fente radiale jusqu'à ce que le plot vienne en butée au fond de cette fente. La bague se trouve alors bloquée en rotation et en translation. Le blocage est réversible en ce que la rotation peut être effectuée en sens inverse, rendant alors possible la translation de la bague, en particulier lorsque la dose sélectionnée n'est pas la bonne. En pratique, les moyens de blocage complémentaires du piston sont répartis sur toute ou partie de la hauteur du piston en fonction du nombre de graduations de la pipette. Dans le mode de réalisation ci-dessus, les plots sont répartis sur une hauteur s 'étendant de la dose minimale à la dose maximale à administrer. De préférence, on prévoit un plot par dose.

Dans ce mode de réalisation particulier, les plots sont alignés les uns par rapport aux autres.

Dans un troisième mode de réalisation, la bague est mobile sur le piston selon un mouvement simultané de translation et de rotation. En d'autres termes, la bague se déplace sur le piston lors du réglage de la dose suivant un mouvement hélicoïdal et peut être immobilisée dans son mouvement au moyen de formes permettant le blocage du mouvement. A titre d'exemple, la bague de dosage présente un filet hélicoïdal émergeant de sa face interne destiné à coopérer avec une gorge hélicoïdale complémentaire que présente le piston, le filet et la gorge présentant des creux ou des reliefs du type mâle /femelle destinés à coopérer les uns avec les autres. Dans ce mode de réalisation, la bague est avantageusement fendue longitudinalement, de préférence sur toute sa hauteur. Elle peut également être pleine.

Selon une autre caractéristique, le piston est gradué par marquage de la dose, notamment en chiffre arabe. Le marquage est avantageusement effectué par impression, et sa lecture s'effectue directement par l'intermédiaire de la bague En pratique, les graduations sont indexées sur le piston par rapport à la bague.

De même, pour permettre une meilleure visualisation du marquage de la dose, la bague peut avantageusement présenter une fenêtre de visualisation du marquage de la dose. Comme déjà mentionné, pour tous ces modes de réalisation, une fois la bague insérée dans le corps de pipette, le blocage de la bague sur le piston est inamovible. Le verrouillage inamovible est réalisé par la pipette qui elle-même bloque le mouvement de la bague une fois l'ensemble piston bague inséré. En pratique, on détermine de manière adéquate le diamètre interne du corps et le diamètre externe de la bague pour interdire le mouvement de translation et/ou de rotation de la bague sur le piston une fois l'ensemble inséré dans le corps.

Par conséquent, une fois le piston inséré dans le corps de la pipette, la bague ne peut plus être désengagée. De la sorte, l'utilisateur a la certitude d'administrer la bonne dose car la bague ne peut plus être déréglée par mésusage. Enfin, pour garantir que l'amplitude du mouvement de l'ensemble piston/bague corresponde à la dose sélectionnée au moment du prélèvement, le corps et la bague sont munis de moyens de blocage de la course de l'ensemble bague de dosage/piston, réversibles et complémentaires. En pratique, le moyen de blocage réversible du corps se présente sous la forme d'une butée d'arrêt réversible agencée à l'intérieur du corps, avantageusement située à proximité de son extrémité libre supérieure, sur toute ou partie de la périphérie. De même, le moyen de blocage réversible de la bague se présente sous la forme d'un épaulement agencé sur toute ou partie de la périphérie de la paroi de la bague, de préférence au niveau de l'extrémité supérieure ou inférieure de la bague.

Dans un mode de réalisation particulier, une fois le prélèvement effectué, la fenêtre de visualisation du marquage de la dose se trouve en dehors du corps, ce qui permet à l'utilisateur de vérifier au besoin la dose avant administration définitive. Une telle caractéristique permet de répondre à des habitudes d'utilisation.

Dans ce cas, à l'issue du prélèvement, la bague sera située pour partie à l'extérieur du corps. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront bien des exemples de réalisation suivants à l'appui des figures annexées pour les différents modes de réalisation qui visent à en illustrer les principes. La figure 1 est une représentation schématique du système de dosage de l'invention, avant la première utilisation. Dans ce mode de réalisation, la bague est animée d'un mouvement de translation puis de rotation.

Les figures 2 a, b, c sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette de la figure 1.

Les figures 3 et 4 sont une représentation en perspective du piston isolé de la pipette telle qu'illustrée sur la figure 1.

Les figures 5 et 6 représentent la position de la bague de dosage sur le piston de la figure 3 durant l'étape de sélection de la dose.

Les figures 7 et 8 représentent la position de la bague de dosage sur le piston de la figure 3 durant l'étape de blocage de la dose.

Les figures 9 et 10 représentent la position de la bague de dosage sur le piston de la figure 3 durant l'étape de verrouillage de la dose.

La figure 11 représente la position de la bague de la figure 2 au moment du prélèvement.

La figure 12 représente la position de la bague de la figure 2 à la fin du prélèvement.

La figure 13 est une représentation schématique du système de dosage de l'invention selon un second mode de réalisation de l'invention, avant la première utilisation. Dans ce mode de réalisation, la bague est animée d'un mouvement simultané de translation puis de rotation.

Les figures 14 a et b sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette de la figure 13.

La figure 15 est une représentation en perspective du piston isolé de la pipette telle qu'illustrée sur la figure 13.

La figure 16 est une représentation schématique du système de dosage de l'invention selon un troisième mode de réalisation de l'invention, avant la première utilisation. Dans ce mode de réalisation, la bague est animée d'un mouvement de translation uniquement.

Les figures 17a 17b sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette de la figure 16.

Les figures 18a et 18b sont des représentations en perspective du piston isolé de la pipette telle qu'illustrée sur la figure 16. Mode de réalisation 1 : translation puis rotation de la bague

Sur la figure 1, on a représenté un système de dosage conforme à l'invention selon le mode de réalisation (translation puis rotation). La configuration illustrée sur cette figure correspond au système tel qu'il se présente avant sélection de la dose.

Plus précisément, le système se présente sous la forme d'une pipette désignée par la référence générale (1). La pipette comprend un corps cylindrique (2) recevant un piston cylindrique (3) déplaçable longitudinalement dans le corps (2).

Dans ce mode de réalisation, le piston (3) reçoit une bague de dosage cylindrique (4) montée mobile en rotation et en translation autour du piston (3), en contact glissant avec celui-ci. Dans cet exemple de réalisation, la longueur du piston (3) est supérieure à la longueur du corps (2), de sorte à ce qu'avant la première utilisation, la bague (4) se trouve partiellement hors du corps (2). Le système de l'invention peut néanmoins être utilisé alors même que la bague est insérée dans le corps, l'utilisateur devant dans ce cas retirer le piston au moins partiellement. L'utilisateur se trouvera dans cette situation après la première utilisation, c'est-à- dire lorsqu'il s'agira de régler une nouvelle dose.

De manière classique, le piston est muni d'une zone d'appui (6) située à son extrémité supérieure ainsi que d'un système d'étanchéité entre piston et pipette (7) situé à son extrémité inférieure. L'étanchéité peur résulter de la géométrie des pièces ou peut consister en un système rapporté, par exemple un joint torique monté dans une gorge prévue à cet effet à l'extrémité du piston. Le piston est en outre muni, sur toute sa hauteur, d'un certain nombre de graduations (9), éventuellement directement imprimées à sa surface. Dans cet exemple de réalisation, il s'agit d'une pipette de 5 ml, les graduations étant imprimées à des pas de 0,5 ml. Bien entendu, cet exemple n'est pas limitatif.

S 'agissant du corps (2), celui-ci présente une extrémité inférieure (8) au travers de laquelle s'écoule le fluide. Le corps (2) présente en outre, dans sa partie intérieure, une butée d'arrêt (5) permettant, comme il sera vu par la suite, de limiter la course de la bague en cours d'utilisation. Le corps (2) présente en outre une collerette (10) ou toute forme équivalente constituant une zone de préhension en combinaison avec la zone d'appui (6). Les figures 2a, 2b et 2c sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette. La bague est tout d'abord munie d'une fente longitudinale (11) débouchant à chacune de ses extrémités. La bague présente par ailleurs, à l'opposé de la fente longitudinale (11), une fenêtre de visualisation du marquage (15). Elle présente en outre un moyen de blocage de la rotation et/ou de la translation de la bague sous la forme d'une fente radiale (12). Cette fente radiale (12) délimite deux pattes respectivement une patte inférieure (13) et une patte supérieure (14). La patte inférieure (13) dispose à son extrémité libre débouchant dans la fente longitudinale (11), et sur sa surface intérieure, d'une nervure de verrouillage (16). Une nervure similaire peut être prévue au niveau de la patte supérieure (14). Comme il apparaît sur ces figures, la fente radiale (12) présente au niveau de son extrémité libre, un évasement matérialisé par les chanfreins (13a et 14a) des pattes (13 et 14). Cet évasement permet d'améliorer l'ergonomie d'utilisation lors de la rotation de la bague pour sélectionner la dose. Enfin, la bague présente à son extrémité inférieure et sur toute sa périphérie, un épaulement (17) destiné à venir en appui sur la butée d'arrêt (5) du corps, à la fin du prélèvement. Les figures 3 et 4 sont une représentation du piston tel qu'illustré sur la figure 1. Ainsi, on retrouve notamment les moyens de préhension (6) avec son système d'étanchéité (7). Sur la figure 3, on retrouve des graduations (9).

Le piston présente en outre trois caractéristiques supplémentaires. Tout d'abord et comme il apparaît sur les deux figures, le piston présente des moyens de blocage sous la forme de plots (18) alignés, équidistants et répartis sur la hauteur du piston.

Selon une autre caractéristique, le piston (3) est muni d'une gorge de guidage (19) longitudinale localisée immédiatement en amont des plots (18) dans le sens de rotation de la bague en vue de son blocage. La gorge de guidage (19) débouche par ailleurs, dans la partie supérieure du piston, dans une zone (20) formée d'une première section en creux (21) et d'une seconde section (22) de même diamètre que le reste du piston. La zone (20) est destinée à recevoir la bague (4) avant la première utilisation. Comme il apparaît sur la figure 4, la troisième caractéristique du piston (3) est d'être munie d'une gorge longitudinale de verrouillage pour le verrouillage de la bague (23), laquelle est localisée en aval des plots (18), dans le sens de rotation de la bague en vue de son blocage.

Selon l'invention, la pipette est utilisée en plusieurs étapes successives que sont : la sélection de la dose durant laquelle la bague de dosage est à l'extérieur du corps et qui inclut le choix de la dose qui est opéré par translation de la bague le long du piston, le blocage de la dose qui est opéré par une première rotation de la bague puis le verrouillage de la dose qui est opéré par une seconde rotation ;

le prélèvement puis l'administration de la dose durant lesquelles la bague de dosage est à l'intérieur du corps. Dans cette position, le verrouillage est actif, c'est-à-dire que la bague ne peut pas se désengager.

Les étapes de préparation de la dose sont représentées sur les figures 5 et 6. Comme expliqué précédemment, avant utilisation, la bague (4) est positionnée dans l'espace (20) réservé à cet effet à l'extrémité supérieure du piston. L'ensemble des opérations de sélection, blocage et verrouillage est effectué à l'extérieur du corps de la pipette.

Les figures 5 et 6 correspondent à l'étape de sélection de la dose. Pour ce faire, après avoir retiré le piston, partiellement ou totalement, l'utilisateur aligne la nervure de verrouillage (16) de la patte (13) de la bague avec la gorge de guidage (19) puis translate la bague (4) depuis l'extrémité supérieure du piston en faisant glisser la nervure de verrouillage (16) de la patte (13) de la bague dans la gorge (19) de guidage. Comme le montre la figure 6, la fenêtre de visualisation (15) ne permet pas à ce stade de visualiser les graduations, lesquelles sont recouvertes par la paroi de la bague (4). En effet, les graduations sont indexées angulairement sur le piston par rapport aux plots. De même, la fenêtre de visualisation est angulairement indexée par rapport à la fente radiale de la bague pour qu'elle soit alignée sur la graduation sélectionnée uniquement en position de verrouillage de ladite bague. Néanmoins, dans l'hypothèse où le matériau constitutif de la bague serait transparent, une prévisualisation de la graduation est alors possible.

Les figures 7 et 8 illustrent la position de la bague lorsque la dose est sélectionnée par l'utilisateur. Pour parvenir à ce stade, l'utilisateur positionne la fente radiale (12) en face du plot (18) susceptible de correspondre à la dose souhaitée. Il effectue ensuite une rotation de la bague de la droite vers la gauche ou inversement, ce qui permet de positionner progressivement la fenêtre de visualisation (15) en face de la graduation (9). Comme le montre la figure 8, en position de blocage, la fenêtre (15) ne permet pas de visualiser la totalité de la graduation. À cet instant, la nervure de verrouillage (16) est sortie du rail de guidage (19) et se trouve à la surface du piston (3). Dans ces conditions, toute la surface interne de la bague (4) n'est pas en contact avec le piston, en particulier au niveau de la patte (13), qui se trouve alors en surépaisseur par rapport à la surface du piston. Comme le montre ces figures, la hauteur des pattes (13 et 14) ainsi que le positionnement des plots (18) sont déterminées pour que les pattes viennent s'insérer entre chaque plot consécutif, par rotation.

Les figures 9 et 10 représentent la position de la bague (4) lorsque celle-ci est verrouillée. A cet instant, et comme le montre la figure 9, la graduation (9) est lisible dans sa totalité au travers de la fenêtre de visualisation (15). Pour parvenir à ce stade, l'utilisateur poursuit la rotation de la bague, ce qui a deux conséquences. La première conséquence est que le plot (18) vient buter au fond de la fente radiale (12). La seconde conséquence est que la nervure de verrouillage (16) vient se clipper dans la gorge de verrouillage (23). À cet instant, du fait qu'il visualise la totalité du marquage au travers de la fenêtre, l'utilisateur a la certitude que la dose qu'il lit est la dose qui sera administrée. En cas d'erreur, il a la possibilité de déverrouiller la bague et de sélectionner ensuite la dose correcte. Le prélèvement puis l'administration de la dose sont ensuite effectués en poussant l'ensemble piston/bague dans le corps de pipette. Durant ces étapes, la bague de dosage est à l'intérieur du corps comme représenté sur la figure 11. En pratique, l'épaisseur de la nervure de verrouillage (16) est supérieure à la distance séparant la surface externe de la bague de la surface interne du corps. De fait, la position verrouillée de la bague interdit tout déverrouillage intempestif de celle-ci, garantissant ainsi que la dose sélectionnée au départ est celle qui sera administrée. Par ailleurs, le diamètre externe de la bague est sensiblement égal au diamètre de la butée d'arrêt (5), hormis l'épaulement (17) qui constitue une surépaisseur. Le prélèvement est effectué en tirant progressivement le piston du corps. La butée d'arrêt (5) permet, au contact de l'épaulement (7) de bloquer la course de la bague et marquer la fin du prélèvement, (voir figure 12). A cet instant, la fenêtre de visualisation se trouve en dehors du corps (sur l'exemple de réalisation présenté, mais elle peut aussi rester à l'intérieur du corps), permettant à l'utilisateur de vérifier au besoin, une dernière fois avant administration, si la dose sélectionnée est la bonne. Le dispositif de l'invention permet donc de prendre en compte les habitudes des utilisateurs de pipettes classiques.

Mode de réalisation 2 : translation et rotation de la bague simultanée

La seringue objet des figures 13 à 15 correspond à un second mode de réalisation de l'invention. Les principes de fonctionnement de la pipette sont en tous points identiques à ceux du premier mode de réalisation.

Les différences sont des différences de structure qui concernent la bague (24) et le piston (25).

Tel que représenté sur la figure 13, le piston (25) reçoit une bague de dosage cylindrique (24). Le piston est en outre muni, sur toute sa hauteur, d'un certain nombre de graduations (26). De même que pour le premier exemple de réalisation, il s'agit d'une pipette de 5 ml, mais les graduations sont imprimées à des pas de 0,25 ml.

Les figures 14 a et b sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette. La bague (24) est tout d'abord munie d'une fente longitudinale (27) débouchant à chacune de ses extrémités. La bague présente par ailleurs, à l'opposé de la fente longitudinale (27), une fenêtre de visualisation du marquage (28). Elle présente en outre un moyen de blocage de la rotation et/ou de la translation de la bague, pour exemple sous la forme d'un filet hélicoïdal (29), dont la surface présente des creux (30). Le nombre de creux (30) dépend de la hauteur de la bague (24).

La figure 15 est une représentation du piston tel qu'illustré sur la figure 13. Ainsi, on retrouve notamment les moyens de préhension (6) de même que le système d'étanchéité (7). On retrouve également le marquage (26) des graduations. Le piston présente en outre des moyens de blocage sous la forme de pions (31) équidistants et répartis dans une gorge hélicoïdale (32) que présente le piston et sur toute la hauteur de celui-ci. Selon ce second mode de réalisation, la pipette est utilisée en plusieurs étapes successives que sont :

la sélection de la dose durant laquelle la bague de dosage est à l'extérieur du corps et qui inclut le choix de la dose qui est opéré par un mouvement concomitant à la fois de rotation et de translation de la bague le long du piston, le blocage et le verrouillage de la dose qui sont opérés au court du même mouvement par coopération des creux (30) avec les pions (31);

le prélèvement puis l'administration de la dose durant lesquelles la bague de dosage est à l'intérieur du corps. Dans cette position, le verrouillage de la bague est actif en ce sens qu'il est irréversible, le corps venant maintenir de façon irréversible la bague sur le piston.

Pour le reste et comme déjà mentionné, le fonctionnement de la pipette objet des figures 13 à 15 est en tout point identique à celui objet du premier mode de réalisation.

Mode de réalisation 3 : translation uniquement

La seringue objet des figures 16 à 18 correspond à un troisième mode de réalisation de l'invention. Les principes de fonctionnement de la pipette sont en tous points identiques à ceux des premiers et seconds modes de réalisation mis à part le mouvement de la bague au moment de l'utilisation, qui se résume à un mouvement de translation seulement. Les différences sont des différences de structure qui concernent la bague (34) et le piston (33).

Tel que représenté sur la figure 16, le piston (33) reçoit une bague de dosage cylindrique (34). Le piston est en outre muni, sur toute sa hauteur, d'un certain nombre de graduations (35). De même que pour le second exemple de réalisation, il s'agit d'une pipette de 5 ml, et les graduations sont imprimées à des pas de 0,25 ml.

Les figures 17a et b sont une représentation en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette. La bague (34) présente une fenêtre de visualisation (36) du marquage (35). Elle présente en outre 2 gorges (37, 38). La gorge (37) est débouchante à ses 2 extrémités et ménagée sur toute la hauteur de la bague. La gorge (38) est parallèle à la précédente et débouchante uniquement au sommet de la bague. Dans le prolongement de la gorge (38), la bague présente en outre au moins un évidement ou cavité (39) qui servira au blocage de la dose. La bague est également munie de 4 fentes longitudinales (42) délimitant 4 pattes (43). Les pattes confèrent de la souplesse à la bague facilitant son déplacement le long du piston au moment du choix de la dose.

Les figures 18a et b sont des représentations du piston tel qu'illustré sur la figure 16. Ainsi, on retrouve notamment les moyens de préhension (6) de même que le système d ' étanchéité (7) .

Le piston présente en outre, en position diamétralement opposée au marquage de la dose, 2 séries de crans (40, 41) agencés sur la hauteur du piston (33). La première série de crans (40) permet de positionner la fenêtre de visualisation (36) au droit du marquage avant sélection de la dose. La seconde série de crans (41) permet de sélectionner la dose en faisant coopérer lesdits crans (41) avec la cavité (39). En pratique, le cran supérieur (40.1) de la première série de crans est positionné à une distance de la collerette (6) correspondant au moins à la hauteur de la bague. Dans un mode de réalisation non représenté, le piston est muni, entre la collerette et la première série de crans, d'au moins une butée permettant de bloquer la bague en translation un fois positionnée dans la cavité (39).

Au moment du montage, la bague (34), laquelle est dépourvue de fente longitudinale est insérée sur le piston au niveau de son extrémité inférieure. Plus précisément, on insère la bague en faisant correspondre les crans (40, 41) avec la gorge (37). Par un mouvement de translation, on déplace la bague le long du piston jusqu'à ce qu'elle vienne en butée contre la collerette (6). On fait ensuite subir à la bague un mouvement de rotation jusqu'à ce que la gorge (38) se trouve positionnée au droit des crans (40, 41). On déplace ensuite la bague vers le bas selon un mouvement de translation, jusqu'à ce que le cran (40.1) vienne butée au fond de la gorge (38) et le cran (40.2) vienne se positionner dans la cavité (39).

Selon ce troisième mode de réalisation, la pipette est utilisée en plusieurs étapes successives que sont :

- la sélection de la dose durant laquelle la bague de dosage est à l'extérieur du corps et qui inclut le choix de la dose qui est opéré par un mouvement de translation de la bague le long du piston, le blocage et le verrouillage de la dose étant opérés par coopération des crans (41) avec la cavité (39);

le prélèvement puis l'administration de la dose durant lesquelles la bague de dosage est à l'intérieur du corps. Dans cette position, le verrouillage de la bague est actif en ce sens qu'il est irréversible, le corps venant maintenir de façon irréversible la bague sur le piston.

Pour le reste et comme déjà mentionné, le fonctionnement de la pipette objet des figures 16 à 18 est en tout point identique à celui objet du premier mode de réalisation.

L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description ci- dessus. On note notamment la facilité d'utilisation de la pipette de l'invention. En particulier, le système de dosage de l'invention est précis et répétable, sans risque de voir la dose modifiée au cours de l'utilisation. En outre, il est particulièrement avantageux de pouvoir prérégler la dose sur le piston avant utilisation et de remettre la pipette ainsi préréglée soit directement au patient, soit à un intermédiaire en charge d'effectuer l'administration. C'est notamment le cas des grands-parents qui sont susceptibles d'administrer la dose à leurs petits-enfants mais également des personnes illettrées ou malvoyantes. La pipette donne également la possibilité de modifier facilement la dose uniquement lorsque la bague se trouve complètement en dehors du corps. Le dispositif permet de vérifier régulièrement tout au long du processus la sélection correcte de la dose. Enfin, la bague peut être fabriquée «pleine», ce qui la rend solidaire du piston pendant toute l'utilisation de sorte qu'elle est imperdable.