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Patent Searching and Data


Title:
SYSTEM AND METHOD FOR CONTROLLING THE QUALITY OF FITTING OF A FRAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/010658
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an assembly comprising a frame (2) intended to be fixed to the opening in a wall (1) of a dwelling to support an opening leaf or panel, characterized in that it comprises heating means (3) configured to be positioned at an interface between the frame (2) and an edge of the opening so as to heat the air situated at said interface.

Inventors:
CLAUDON FABRICE (FR)
Application Number:
PCT/EP2011/062523
Publication Date:
January 26, 2012
Filing Date:
July 21, 2011
Export Citation:
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Assignee:
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
CLAUDON FABRICE (FR)
International Classes:
G01M3/26; E06B1/62
Foreign References:
US4420969A1983-12-20
FR2655366A11991-06-07
US20080271413A12008-11-06
EP2141317A22010-01-06
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
HAUTIER, Nicolas (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensem ble com prenant un encadrement (2) destiné à être fixé sur l'ouverture d'une paroi (1) d'un habitat pour supporter un ouvrant ou un panneau, l'ensemble comprenant des moyens d'étanchéité (4, 5) sous forme d'au moins un joint destiné à s'appliquer d'une part sur un bord (7) délimitant l'ouverture et d'autre part sur l'encadrement (2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de chauffage (3) configurés pour être disposés au moins en partie à une interface entre l'encadrement (2) et le bord (7) de sorte à chauffer de l'air situé à ladite interface.

2. Ensemble selon la revendication précédente dans lequel les moyens de chauffage (3) sont portés par l'encadrement (2).

3. Ensemble selon la revendication précédente dans lequel l'encadrement (2) comprend au moins une face (8) destinée à être tournée au regard du bord (7) de l'ouverture et dans lequel les moyens de chauffage (3) sont configurés de sorte à générer de la chaleur sur ladite face (8).

4. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les moyens de chauffage (3) comprennent une source de chaleur logée dans l'encadrement (2).

5. Ensemble selon la revendication précédente dans lequel les moyens de chauffage (3) comprenant des moyens de conduction thermique pour propager la chaleur depuis la source de chaleur jusqu'à au moins une face extérieure de l'encadrement (2).

6. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les moyens de chauffage (3) comprennent au moins une source de chaleur comprenant au moins un élément chauffant (3) résistif.

7. Ensemble selon la revendication précédente dans lequel les moyens de chauffage (3) comprennent au moins un fil résistif chauffant ou au moins une résistance sérigraphiée ou photogravée chauffante, présentant une puissance comprise entre 10 et 50 Watts par mètre linéaire.

8. Ensemble selon l'une quelconque des deux revendications précédentes comprenant des moyens d'alimentation de la source en électricité, les moyens d'alimentation comprenant une prise électrique accessible depuis l'extérieur de l'encadrement et/ou au moins une batterie logée dans l'encadrement ou dans lequel la source de chaleur est au moins en partie chimique.

9. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les moyens d'étanchéité (4, 5) sont conformés de sorte à ne pas fondre sous l'effet de la chaleur générée par les moyens de chauffage (2).

10. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les moyens d'étanchéité (4, 5) comprennent au moins un joint pris parmi les matériaux suivants : caoutchouc, élastomère et silicone.

1 1. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les moyens d'étanchéité (4, 5) sont disposés à distance des moyens de chauffage. 12. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes comprenant des moyens d'activation configurés pour activer les moyens de chauffage (3) lorsqu'ils sont sollicités, l'encadrement (2) étant agencé de sorte que les moyens d'activation peuvent être sollicités lorsque l'encadrement (2) est fixé dans l'ouverture. 13. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'encadrement (2) définit un plan et dans lequel les moyens d'étanchéité (4, 5) sont disposés de sorte à être décalés par rapport aux moyens de chauffage (3) selon une direction normale audit plan. 14. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel l'encadrement (2) fait office de dormant et comprenant un ouvrant articulé sur l'encadrement (2).

15. Procédé de pose d'un encadrement (2) dans une ouverture d'une paroi (1) d'un habitat, l'encadrement (2) étant destiné à supporter un ouvrant ou un panneau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- disposer des moyens de chauffage (3) de sorte à pouvoir chauffer de l'air situé à une interface entre l'encadrement (2) et un bord (7) de l'ouverture de la paroi (1),

- insérer l'encadrement (2) dans l'ouverture, les moyens de chauffage (3) étant configurés de sorte à chauffer de l'air situé à l'interface entre l'encadrement (2) et le bord (7),

- disposer des moyens d'étanchéité (4,5) entre l'encadrement (2) et ledit bord (7) de l'ouverture.

16. Procédé selon la revendication précédente comprenant une étape préalable consistant à rapporter les moyens de chauffage sur l'encadrement (2).

17. Procédé selon l'une quelconque des deux revendications précédentes dans lequel on dispose les moyens d'étanchéité (4,5) et les moyens de chauffage (3) de sorte qu'en l'absence de fuite l'air chauffé par les moyens de chauffage (3) ne se propage pas au-delà des moyens d'étanchéité (4,5).

18. Procédé de contrôle de la pose d'un encadrement (2) dans une ouverture d'une paroi (1) d'un habitat, des moyens de chauffage (3) étant configurés de sorte à chauffer de l'air situé à une interface entre l'encadrement (2) et le bord (7) de l'ouverture et des moyens d'étanchéité (4,5) étant prévus entre l'encadrement (2) et ledit bord (7) de l'ouverture, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- activer les moyens de chauffage de sorte à chauffer de l'air situé à ladite interface,

- identifier si l'air chauffé traverse lesdits moyens d'étanchéité (4,5). 19. Procédé selon la revendication précédente dans lequel identifier si la chaleur traverse les moyens d'étanchéité (4,5) comprend les étapes suivantes :

disposer un capteur thermique orienté en direction de l'encadrement (2) et de sorte que les moyens de chauffage (3) et le capteur thermique sont situés de part et d'autre des moyens d'étanchéité (4,5), - activer les moyens de chauffage (3) de sorte à chauffer de l'air situé à ladite interface,

- effectuer des relevés thermiques avec le capteur thermique,

- analyser les relevés thermiques pour identifier la présence et/ou la quantité d'air chauffé traversant les moyens d'étanchéité (4,5).

20. Procédé selon la revendication précédente comprenant les étapes suivantes : identifier la ou les localisations où l'air chauffé traverse les moyens d'étanchéité (4,5) et corriger la pose de l'encadrement (2) à ladite localisation.

21. Procédé selon l'une quelconque des trois revendications précédentes comprenant l'étape suivante : disposer un dispositif soufflant de l'air pour souffler de l'air contre l'encadrement (2) du côté des moyens d'étanchéité (4,5) comprenant les moyens de chauffage.

Description:
« Système et procédé de contrôle de la qualité de la pose d'un encadrement »

La présente invention concerne un ensemble pour encadrement d'une ouverture pratiquée dans une paroi d'un habitat et destinée à recevoir un ouvrant ou un panneau pour obturer l'ouverture. L'invention concerne également un procédé de pose ainsi qu'un procédé de contrôle de la qualité de la pose d'un tel encadrement.

L'invention trouvera pour application particulière les encadrements formant un dormant ainsi que leur procédé de pose et de contrôle de pose.

Dans un contexte de réduction des pertes énergétiques des habitats, la maîtrise des performances énergétiques des dormants et plus généralement des encadrements pour recevoir des ouvrants ou des panneaux est devenue primordiale. Les fabricants d'encadrements maîtrisent relativement bien les performances intrinsèques de leurs produits. Cependant, la pose de ces encadrements influence très fortement les performances réelles en utilisation. En effet, une pose mal réalisée des encadrements génère des fuites d'air, mêmes faibles, entre l'encadrement et le bâti, conduisant à une baisse significative des performances énergétiques. Des solutions ont été développées pour contrôler la qualité de la pose des dormants recevant des ouvrants. Certaines solutions prévoient d'identifier l'étanchéité de la pose en disposant une porte soufflante d'un côté de l'interface entre le dormant et le bâti. La porte soufflante génère une dépression au niveau de l'interface. De l'autre côté de l'interface, on dispose un générateur de fumée. Si on détecte que de la fumée traverse l'interface, on en déduit alors la présence de fuites. Les informations obtenues sont locales mais uniquement qualitatives.

Selon d'autres solutions, on utilise la ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple flux équipant l'habitat. On utilise le différentiel de pression entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitat créé par la ventilation mécanique. Le différentiel de température entre l'intérieur et l'extérieur permet de détecter des fuites à l'aide d'une caméra thermique.

Ces solutions s'avèrent relativement longues et coûteuses à mettre en place. De plus, si elles permettent de détecter la présence de fuites, elles ne permettent pas de mesurer ces fuites ou de mesurer la quantité de chaleur dissipée par les défauts de la pose.

Une autre solution consiste à utiliser le différentiel de température existant généralement entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitat. Cette solution consiste à utiliser une porte soufflante unique, associée à l'une des ouvertures de l'habitation. Cette méthode permet de donner une information globale sur l'enveloppe de l'habitation mais ne permet pas de localiser les fuites.

Afin de mesurer les fuites, une autre solution consiste à installer à l'extérieur de l'habitat et autour du dormant une petite porte soufflante qui mesure les fuites entre le dormant et le bâti. Cette solution doit être dupliquée pour chaque ouverture et induit un coût et un temps de mise en œuvre prohibitifs pour une utilisation à grande échelle.

La présente invention vise à limiter au moins l'un des inconvénients que présentent les solutions connues. En particulier, elle vise réduire le temps de mise en œuvre et le coût des solutions existantes.

A cet effet, selon un aspect de l'invention on prévoit un ensemble comprenant un encadrement destiné à être fixé sur l'ouverture d'une paroi d'un habitat pour supporter un ouvrant ou un panneau, l'ensemble comprenant des moyens d'étanchéité sous forme d'au moins un joint destiné à s'appliquer d'une part sur un bord délimitant l'ouverture et d'autre part sur l'encadrement, l'ensemble comprenant en outre des moyens de chauffage, également désignés élément(s) chauffant(s), configurés pour être disposés au moins en partie à une interface entre l'encadrement et le bord délimitant l'ouverture de sorte à chauffer de l'air situé à ladite interface . Ainsi, les moyens de chauffage chauffent l'air à l'interface entre l'encadrement et le bord de l'ouverture. L'air chauffé se dilate et s'échappe alors par les éventuels défauts d'étanchéité. L'air chaud s'échappant ainsi que les surfaces des fuites en contact avec cet air chaud échappé sont aisément visibles par un capteur thermique tel une caméra infrarouge. On détecte alors facilement la présence des fuites. L'invention nécessite un temps de mise en œuvre et un coût réduits. En particulier, l'installation d'une porte soufflante n'est pas nécessaire.

En outre, une analyse du différentiel entre la puissance thermique générée par les moyens de chauffage et la puissance thermique relevée par le capteur thermique permet de quantifier les fuites par identification de la surface de fuite.

Par ailleurs, l'invention ne requiert pas que l'intérieur et l'extérieur de l'habitation présentent mutuellement un différentiel de température ou de pression. L'invention peut ainsi être mise en œuvre quelles que soient les conditions extérieures et notamment dans les pays chauds, lors des saisons chaudes ou dans des habitats non chauffés.

L'invention ne nécessite pas non plus de différentiel de pression entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitat.

Ainsi, elle ne nécessite pas que l'intérieur de l'habitat soit isolé de l'extérieur et requiert uniquement que le dormant soit fixé sur la paroi. De manière particulièrement avantageuse, le contrôle de la pose peut alors être effectué lorsque l'habitat est encore en phase de construction ou en phase de rénovation. Le contrôle peut notamment être effectué immédiatement après l'insertion de l'encadrement dans l'ouverture. Les éventuelles corrections d'étanchéité peuvent ainsi être apportées très en amont lors de la phase de construction ou de rénovation de l'habitat.

En outre, contrairement aux solutions connues qui nécessitent de disperser de la fumée au voisi nage de la paroi, l'invention ne requiert pas une interruption du fonctionnement normal de l'habitat ou des travaux de construction ou de rénovation.

De manière facultative, le système selon l'invention comprend en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes :

- l'encadrement comprend au moins une face destinée à être tournée au regard du bord de l'ouverture et dans lequel les moyens de chauffage sont configurés de sorte à générer de la chaleur sur ladite face.

-les moyens de chauffage sont portés par l'encadrement. De manière alternative, les moyens de chauffage sont portés par la paroi de l'habitat. -les moyens de chauffage comprennent une source de chaleur logée dans l'encadrement. Ainsi, les moyens de chauffage sont protégés avant l'installation de l'encadrement. En particulier les risques de détérioration lors de stockages ou de transports sont limités. De préférence la source de chaleur est noyée dans l'encadrement. Dans un autre mode de réalisation, elle est logée dans un logement prévu dans l'encadrement. La protection des moyens de chauffage en est renforcée.

-l'ensemble comprend des moyens de conduction thermique pour propager la chaleur depuis la source de chaleur jusqu'à au moins une face extérieure de l'encadrement. Cette face extérieure est destinée à former une interface entre l'encadrement et le bord de l'ouverture de l'habitat. La chaleur se propage alors jusqu'à l'interface entre l'encadrement et le bord de l'ouverture. De préférence, cette propagation de la chaleur s'effectue par conduction. On peut par exemple prévoir des éléments métalliques conducteurs de chaleur reliant la source de chaleur à ladite face. On peut également prévoir des moyens de diffusion s'étendant sur ladite face et agencés pour augmenter la diffusion de la chaleur sur ladite face.

-les moyens de chauffage comprennent au moins un élément chauffant.

-les moyens de chauffage comprennent au moins une source de chaleur comprenant au moins un élément chauffant résistif.

-les moyens de chauffage comprennent au moins un fil résistif chauffant ou au moins une résistance sérigraphiée ou photogravée chauffante.

- la source de chaleur a une puissance comprise entre 10 et 50 W/m et plus précisément comprise entre 25 et 35 W/m. Dans le cas d'une source de chaleur comprenant un fil résistif chauffant, la puissance du fil résistif est comprise entre 10 et 50 Watts par mètre linéaire.

-l'ensemble comprend des moyens d'alimentation de la source en électricité et les moyens d'alimentation comprennent une prise électrique accessible depuis l'extérieur de l'encadrement et/ou au moins une batterie logée dans l'encadrement. Avantageusement, la batterie est rechargeable. De manière alternative ou cumulée, les moyens d'al imentation de la source en électricité comprennent des cell ules photovoltaïques. De manière alternative ou cumulée, la source de chaleur est activée par induction et/ou la source de chaleur est au moins en partie chimique et comprend par exemple une capsule à réaction exothermique.

-les moyens d'étanchéité sont conformés de sorte à ne pas fondre sous l'effet de la chaleur générée par les moyens de chauffage. La puissance dissipée par les moyens de chauffage est ainsi trop faible pour faire fondre un joint d'étanchéité destiné à s'appliquer d'une part sur le bord de l'ouverture et d'autre part sur l'encadrement. Le joint ne fond pas lorsque les moyens de chauffage sont activés. Cela n'empêche pas que la température du joint s'élève et le rende temporairement plus mou. Cependant, la chaleur n'altère pas le joint de manière définitive.

Les moyens de chauffage sont configurés de sorte à ne pas faire fondre les moyens d'étanchéité et en particulier à ne pas faire fondre un joint d'étanchéité destiné à s'appliquer d'une part sur le bord de l'ouverture et d'autre part sur l'encadrement. Ils ne provoquent pas de changement d'état du joint.

-les moyens d'étanchéité comprennent au moins un joint pris parmi les matériaux suivants : caoutchouc, élastomère et silicone.

-les moyens d'étanchéité sont disposés à distance des moyens de chauffage. Ainsi, les moyens de chauffage ne sont pas en contact avec les moyens d'étanchéité. Typiquement, les moyens de chauffage ne sont pas en contact avec un joint d'étanchéité destiné à s'appliquer d'une part sur un bord délimitant l'ouverture et d'autre part sur l'encadrement.

-de préférence, les moyens de chauffage peuvent être activés plusieurs fois. Le procédé de contrôle de la pose est ainsi réversible.

-l'ensemble comprend des moyens d'activation configurés pour activer les moyens de chauffage lorsqu'ils sont sollicités, l'encadrement étant agencé de sorte que les moyens d'activation peuvent être sollicités lorsque l'encadrement est fixé dans l'ouverture. Par exemple, les moyens d'activation comprennent un interrupteur ou un câble porté par l'encadrement et dont la traction déclenche l'activation des moyens de chauffage électriques.

-l'ensemble comprend des moyens d'étanchéité destinés à créer une interface étanche entre l'encadrement et le bord de l'habitat. L'encadrement défini un plan et les moyens d'étanchéité sont disposés de sorte à être décalés par rapport aux moyens de chauffage selon une direction normale audit plan.

-les moyens d'étanchéité forment une barrière contre l'air tendant à passer au travers de l'interface. Les moyens d'étanchéité comprennent un joint d'étanchéité porté par l'encadrement. Les moyens d'étanchéité comprennent un joint de mastic. L'ensemble est agencé de sorte que la chaleur générée par les moyens de chauffage ne passe pas, ou ne passe que de façon non significative, au-delà des moyens d'étanchéité par conduction à travers l'encadrement.

-l'ensemble comprend un ouvrant articulé sur l'encadrement. L'ouvrant est une fenêtre, une trappe, une porte ou un volet. L'ouvrant est monté en rotation ou en translation sur l'encadrement. Selon une alternative, l'ensemble comprend un panneau monté fixe sur l'encadrement. L'encadrement est en matériau transparent ou opaque. Il peut être en verre, en métal ou en bois. La paroi peut être un mur de maçonnerie, un mur en bois, en tôle etc.

Selon un autre aspect, la présente a pour objet un procédé de pose d'un encadrement dans une ouverture d'une paroi d'un habitat, l'encadrement étant destiné à supporter un ouvrant ou un panneau, comprenant les étapes suivantes :

- disposer des moyens de chauffage de sorte à pouvoir chauffer de l'air situé entre l'encadrement et un bord de l'ouverture,

- insérer l'encadrement dans l'ouverture, de sorte à chauffer de l'air situé entre l'encadrement et un bord de l'ouverture,

- disposer des moyens d'étanchéité entre l'encadrement et ledit bord de l'ouverture.

De manière facultative, le procédé de pose selon l'invention comprend une étape préalable consistant à rapporter les moyens de chauffage sur l'encadrement. Selon une alternative, on rapporte les moyens de chauffage sur la paroi de l'habitat puis on insère l'encadrement dans l'ouverture.

Optionnellement dans le procédé de pose on dispose les moyens d'étanchéité et les moyens de chauffage de sorte qu'en l'absence de fuites, l'air chauffé généré par les moyens de chauffage ne se propage pas au-delà des moyens d'étanchéité.

Selon un autre aspect, la présente a pour objet un procédé de contrôle de la pose d'un encadrement dans une ouverture d'une paroi d'un habitat, des moyens de chauffage étant configurés de sorte à chauffer de l'air situé entre l'encadrement et le bord de l'ouverture et des moyens d'étanchéité étant prévus entre l'encadrement et ledit bord de l'ouverture. Le procédé comprend les étapes suivantes :

- activer les moyens de chauffage de sorte à chauffer de l'air situé entre l'encadrement et le bord de l'ouverture,

- identifier si l'air chauffé traverse lesdits moyens d'étanchéité. Pour identifier si l'air chauffé traverse les moyens d'étanchéité on met en œuvre les étapes suivantes:

disposer un capteur thermique orienté en direction de l'encadrement et de sorte que les moyens de chauffage et le capteur thermique sont situés de part et d'autre des moyens d'étanchéité, - activer les moyens de chauffage de sorte à chauffer de l'air situé entre l'encadrement et le bord de l'ouverture,

- effectuer des relevés thermiques avec le capteur thermique,

- analyser les relevés thermiques pour identifier la présence et/ou la quantité d'air chauffé traversant les moyens d'étanchéité.

Optionnellement, on détermine la quantité de chaleur traversant les moyens d'étanchéité en comparant la chaleur générée par les moyens de chauffage, cette chaleur étant connue, à la chaleur relevée par le capteur.

Optionnellement, le procédé de contrôle comprend une étape consistant à comparer les relevés thermiques avec des données prédéfinies pour évaluer la qualité de la pose de l'encadrement.

Optionnellement, le procédé de contrôle comprend les étapes suivantes : identifier la ou les localisations où l'air chauffé traverse les moyens d'étanchéité; corriger la pose de l'encadrement à ces localisations.

Avantageusement, le capteur thermique est une caméra thermique.

Optionnellement, le procédé de contrôle comprend les étapes suivantes : disposer un dispositif soufflant de l'air pour souffler de l'air contre l'encadrement du côté des moyens d'étanchéité comprenant les moyens de chauffage.

De préférence, le dispositif soufflant de l'air est une porte soufflante.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif.

La figure 1 est un schéma illustrant une vue partielle et en coupe d'un mode de réalisation de l'invention.

La figure 2 est un schéma illustrant une vue partielle et en coupe d'un autre mode de réalisation de l'invention.

On rappelle qu'un encadrement 2 est un châssis fixé à demeure dans l'ouverture d'une paroi 1 d'un habitat tel qu'un tableau de maçonnerie. L'encadrement 2 peut être scellé ou fixé par tout moyen dans la paroi 1. Dans un mode de réalisation privilégié, l'encadrement 2 est un dormant pour fenêtre, trappe ou porte. L'invention s'étend néanmoins aux encadrements pour panneaux ou éléments fixes supportés par l'encadrement 2. Typiquement, le panneau peut être en un matériau transparent ou semi transparent tel que le verre ou le plastique ou en matériau opaque tel que le bois ou le métal. Le bâti également désigné paroi de l'habitat définit une ouverture. L'ouverture de la paroi 1 est définie au moins en partie par un bord 7. L'encadrement 2 comprend au moins une face destinée à être disposée au regard d'un bord 7 de l'ouverture de la paroi 1 pour habituellement s'insérer en partie au moins dans l'ouverture. L'association de l'encadrement 2 et du bord 7 forme ainsi une interface, l'intérieur 300 et l'extérieur 200 de l'habitat étant situés de part et d'autre de cette interface.

Des moyens d'étanchéité 4,5 sont prévus à l'interface pour isoler l'intérieur 300 d'e l'extérieur 200. Ces moyens comprennent un joint d'étanchéité 4 qui s'applique d'une part sur le bord 7 de la paroi 1 de l'habitat et d'autre part sur l'encadrement 2. De préférence, le joint 4 est porté par l'encadrement. I l isole ainsi l'intérieur 200 de l'extérieur 300 de l'habitat.

Ainsi, l'insertion de l'encadrement 2 dans l'ouverture entraîne la mise en place du joint d'étanchéité 4 dans l'interface. De préférence, le joint d'étanchéité 4 est préformé et est rapporté sur l'encadrement 2 avant la pose de ce dernier dans l'ouverture 7 de la paroi 1. Il forme, avant son assemblage sur l'encadrement 2, une baguette souple ou rigide ou un cadre. Avantageusement, il est rapporté sur l'encadrement 2 par clippage.

De manière cumulée ou alternative au joint d'étanchéité 4, les moyens d'étanchéité 4,5 comprennent un joint de mastic 5 disposé dans l'interface et s'étendant depuis l'encadrement 2 et jusqu'au bord 7.

Le joint de mastic 5 est rapporté sur l'ensemble après avoir disposé l'encadrement 2 dans l'ouverture. Avantageusement, il se présente initialement sous forme de pâte et est étalé à l'interface entre l'encadrement 2 et le bord 7 de l'ouverture. Une fois étalé il durcit.

L'encadrement 2 comporte des moyens de chauffage également désigné élément chauffant. Ce mode de réalisation, bien que privilégié n'est pas limitatif. L'invention s'étend en effet aux modes de réalisation dans lesquels les moyens de chauffage sont portés en totalité ou partiellement par la paroi 1 de l'habitat dans laquelle est pratiquée l'ouverture.

L'encadrement comprend des montants et des traverses qui définissent sensiblement un plan. Les moyens de chauffage 3 et les moyens d'étanchéité 4,5 sont décalés selon une direction normale à ce plan.

Les moyens de chauffage 3 sont agencés pour générer de la chaleur pour chauffer de l'air à l'interface entre l'encadrement 2 et le bord 7. De préférence, les moyens de chauffage 3 sont disposés, en partie au moins, entre l'encadrement 2 et le bord 7 délimitant l'ouverture. La chaleur générée par les moyens de chauffage ne suffit pas à faire fondre les moyens d'étanchéité et en particulier le joint d'étanchéité 4 rapporté sur l'encadrement 2. Par exemple, le joint d'étanchéité 4 est pris parmi les matériaux suivants : caoutchouc, élastomère et silicone. Ces matériaux présentent pour avantage d'être relativement souples pour former une bonne étanchéité et de présenter une bonne durabilité.

De préférence, les moyens de chauffage ne sont pas en contact avec les moyens d'étanchéité. Typiquement, le fil résistif ou la plaque chauffante formant les moyens de chauffage ne sont pas en contact avec le joint d'étanchéité.

Cette chaleur chauffe l'air environnant les moyens de chauffage 3. L'air chauffé dans l'interface a tendance à traverser les moyens d'étanchéité 4,5 si ces derniers présentent des imperfections. Ceci est d'autant plus perceptible lorsque l'encadrement 2 est configuré de sorte que les moyens de chauffage 3 génèrent de la chaleur dans un espace destiné à être isolé tant de l'extérieur 200 que de l'intérieur 300 de l'habitat. En effet, l'air chauffé se dilate fortement dans cet espace et s'infiltre par les failles de l'étanchéité.

L'air échappé vient par ailleurs réchauffer les surfaces de la fuite. Cette dernière est alors visible avec un capteur thermique 100 comme cela sera décrit plus en détail par la suite.

L'encadrement 2 comprend au moins une face 8 destinée à être tournée au regard de la paroi de l'habitat. Les moyens de chauffage 3. sont en partie au moins tournée vers cette face 8 de sorte que cette dernière est chauffée lorsque les moyens de chauffage 3 sont activés.

Dans le cadre de la présente invention, on qualifie d'interface l'espace délimité par le bord 7 de l'ouverture et l'encadrement 2. Cet espace est de préférence fermé. Il peut également être ouvert comme illustré sur les figures, une partie au moins de l'air chauffé présent dans cet espace ayant tendance à traverser les moyens d'étanchéité 3 à travers leurs éventuels défauts. L'interface n'est pas nécessairement continue ou plane. Ainsi, l'encadrement 2 peut présenter une tranchée formant un retour à l'intérieur duquel les moyens de chauffage 3 sont disposés. Cette tranchée définie en partie ladite interface.

Si l'on souhaite contrôler les fuites vers l'extérieur du bâtiment, les moyens de chauffage 3 et l'extérieur de l'habitat sont situés de part et d'autre des moyens d'étanchéité ou tout au moins du joint 4. Si l'on souhaite contrôler les fuites vers l'intérieur de l'habitat, les moyens de chauffage 3 et l'intérieur de l'habitat sont disposés de part et d'autre des moyens d'étanchéité ou tout au moins du joint 4.

Afin de diriger tout l'air chauffé vers les fuites, on isole de préférence les moyens de chauffage à la fois de l'intérieur et de l'extérieur du bâtiment. A cet effet on peut prévoir des moyens complémentaires d'étanchéité en plus des moyens d'étanchéité 4, 5. Ces moyens complémentaires d'étanchéité peuvent être amovibles et n'être associés à l'ensemble que pour la durée de l'évaluation de la qualité de la pose. Alternativement, ils sont prévus pour demeurer sur l'ensemble après l'évaluation de la qualité de la pose.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens de chauffage ne sont pas isolés à la fois de l'intérieur et de l'extérieur du bâtiment. Ce mode de réalisation est illustré sur les figures 1 et 2. L'air chauffé a cependant tendance à s'infiltrer par les fuites, permettant la localisation de ces dernières.

Il peut y avoir propagation de chaleur dans le cadre tout au moins par conduction. Les moyens d'étanchéité auront alors tendance à être chauffés ce qui sera visible à la caméra thermique. Cet effet ne viendra pour autant pas perturber significativement l'évaluation de la qualité de la pose car la propagation de la chaleur dans l'encadrement 2 et les moyens d'étanchéité 4 et 5 est beaucoup plus lente que l'infiltration de l'air chauffé à travers les fuites. Le test sera donc terminé avant que cette propagation ne vienne le perturber.

De préférence, les moyens de chauffage 3 comprennent un élément chauffant 3 sous forme d'un élément résistif alimenté en électricité. L'élément résistif peut être une résistance sérigraphiée ou photogravée. De préférence, l'élément résistif est un fil résistif, également désigné fil chauffant. L'élément résistif présente de préférence une puissance comprise entre 20 et 40 watts par mètre linéaire et plus particulièrement une puissance d'environ 30 watts par mètre linéaire. I l est configuré de sorte que sa température atteigne environ 70°Celsius. Les matériaux de l'encadrement 2 à proximité des moyens de chauffage 3 seront adaptés pour ne pas être dégradés par cette température.

Ces moyens de chauffage 3 permettent de créer un différentiel de température de part et d'autre des moyens d'étanchéité 4,5 et ceci, quelles que soient les conditions extérieures et intérieures. Ainsi, l'invention peut être mise en œuvre en toute circonstance, en tout lieu et en toute saison. Notamment, elle peut être mise en œuvre alors que l'habitat n'est pas isolé de l'extérieur 200. Dans le mode de réalisation privilégié dans lequel les moyens de chauffage comprennent un élément résistif, la source d'alimentation peut être une batterie, de préférence rechargeable. De manière alternative ou cumulée à une batterie, l'encadrement 2 peut comporter une prise électrique permettant un branchement sur un réseau d'alimentation électrique ou sur un générateur de courant par exemple portatif.

De préférence, les moyens de chauffage 3 comprennent des moyens d'activation pour solliciter l'élément chauffant 3. Les moyens d'activations peuvent par exemple être un interrupteur accessible depuis l'intérieur 300 ou l'extérieur 200 de l'habitat lorsque l'encadrement 2 est inséré dans l'ouverture.

De préférence, l'élément chauffant est logé dans l'encadrement 2. Il se trouve ainsi protégé lors du transport, du stockage et de la pose de l'encadrement 2. L'élément chauffant peut être inséré dans un logement prévu dans l'encadrement 2. Il peut également être noyé dans l'encadrement 2.

Dans les modes de réalisation dans lesquels la source de chaleur de l'élément chauffant n'est pas située dans l'interface entre le bord 7 de l'ouverture et l'encadrement 2, on peut prévoir des moyens de conduction thermique agencés pour conduire la chaleur depuis la source de chaleur jusqu'à ladite interface.

Selon une alternative, la source de l'élément chauffant est disposée entre une face externe de l'encadrement 2 et le bord 7 de la paroi 1 de l'habitat. L'élément chauffant peut alors être disposé sur l'encadrement et au regard du bord 7 de l'habitat. Il peut également être disposé sur une aile formant un retour et le protégeant au moins en partie de l'extérieur 200.

On peut également prévoir que les moyens de chauffage comprennent des moyens de diffusion s'étendant dans l'interface et agencés pour augmenter la diffusion de la chaleur entre l'encadrement 2 et le bord 7 de l'ouverture. A cet effet, on prévoit par exemple un diffuseur métallique thermiquement connecté à la source de chaleur. La source de chaleur peut être disposée dans l'interface ou à l'extérieur de l'interface en étant par exemple logée dans le cadre. Les moyens de diffusion permettent d'accélérer la détection des fuites. En outre ils permettent de protéger la source de chaleur.

La pose d'un encadrement 2 selon l'invention est particulièrement simple. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus dans lequel les moyens de chauffage 3 sont portés par l'encadrement 2, la fixation de l'encadrement 2 dans l'ouverture entraîne la mise en place des moyens de chauffage. Dans le cas où les moyens de chauffage 3 ne sont pas incorporés dans l'encadrement 2, on veille à les disposer entre le bord 7 de l'ouverture de la paroi 1 de l'habitat et l'encadrement 2 avant l'insertion de ce dernier dans l'ouverture.

Un exemple de procédé de contrôle de la pose va maintenant être décrit.

On dispose un capteur thermique tel une caméra infrarouge 100 et des moyens de chauffage 3 de sorte que la zone observée par la caméra 100 et la zone générant de la chaleur sont disposées de part et d'autre des moyens d'étanchéité 4,5. Ainsi, la zone observée par le capteur thermique et les moyens de chauffage sont disposés de part et d'autre des moyens d'étanchéité 4,5.

Dans l'exemple illustré en figure 1 , l'élément chauffant est disposé à l'intérieur

300 du bâtiment et la caméra infrarouge 100 est disposée à l'extérieur 200 du bâtiment. Dans l'exemple illustré en figure 2, l'élément chauffant est disposé à l'extérieur 200 du bâtiment et la caméra infrarouge 100 est disposée à l'intérieur 300 du bâtiment.

On active les moyens de chauffage 3 avant ou après le positionnement de la caméra infrarouge 100. Typiquement, au bout d'une période comprise entre 1 à 15 minutes, des zones chauffées apparaissent sur la vidéo ou sur les images prises par la caméra 100. Ces zones reflètent les zones de fuite.

Plus la résolution de la caméra 100 est fine, meilleure est la détection des défauts de pose.

Une fois la série de photos ou la vidéo de l'interface bord/encadrement réalisée, un logiciel de traitement d'images détermine la qualité de la pose de l'ouvrant. Plus précisément, les défauts sur les images infrarouges sont repérés par des zones de plus haute température. Il est alors possible de repérer les défauts et leur étendue. Il suffit ensuite d'en déduire la perméabilité de la pose en calculant la surface de fuite équivalente grâce à un logiciel de traitement d'images. De cette façon, l'opérateur peut déduire via un débit de fuite à ne pas dépasser si la fenêtre est bien ou mal posée. L'opérateur peut aussi comparer la perméabilité de l'encadrement 2 avec des seuils prédéfinis pour déterminer une classe de qualité de pose à laquelle se rapporte la pose à contrôler. Il est à noter qu'il est également possible de repérer le positionnement des défauts ce qui permet de les corriger par la suite du test.

Ce procédé peut également permettre de tester ou de re-tester l'étanchéité à l'air d'un encadrement 2 plusieurs années après la pose de ce dernier. Cet aspect de l'invention s'avère plus particulièrement avantageux dans le cadre de diagnostics énergétiques pratiqués pour des bâtiments non neufs ou pour évaluer des besoins en rénovation.

Ainsi, l'invention offre pour avantage de permettre une vérification de la qualité de la pose d'un encadrement 2 en terme d'étanchéité à l'air et d'étanchéité thermique à un coût limité et de manière simple et précise. En outre, l'invention peut être mise en œuvre en toute circonstance et à tout stade de la vie d'un bâtiment. Elle permet également de déterminer de manière quantitative les éventuelles fuites.

L'invention s'adapte à tout type de pose notamment aux poses en tunnel, en feuillure ou en applique.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à son esprit.

Notamment, on peut prévoir une pluralité de moyens de chauffage ou une pluralité de sources de chauffage. Chaque source ou chaque moyen de chauffage peut être disposé sur un même montant ou une même traverse de l'encadrement ou de l'ouverture. Plusieurs sources ou plusieurs moyens de chauffage peuvent également être répartis autour de l'encadrement ou de l'ouverture. On peut notamment prévoir un fil chauffant sur chacune des traverses et sur chacun des montants de l'encadrement.