Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
SYSTEM AND METHOD FOR DISPLAYING AN AVATAR OF A SUBJECT OF STUDY, ELECTRONIC DEVICE AND OBJECT ASSOCIATED THEREWITH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/089734
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system for displaying an avatar (A) of a subject of study, the avatar (A) being inscribed within an encompassing digital volume (BV), said system comprising an electronic device (10) and an electronic object (30), said electronic device (10) and said electronic object (30) comprising respectively the first and second means of communication ensuring a communication between said device (10) and said object (30), possibly wire-based or wireless. The electronic object (30) furthermore comprises a graphical interface (31) enabling the display to a user of said system of an avatar (A) of a subject of study. The geometric shape of the encompassing digital volume (BV) and the geometric shape of the exterior envelope (10e) of said electronic device (10) are mutually arranged so as to be substantially identical. According to an exemplary application preferred in conjunction with medical imaging, the subject of study may consist of an organ of interest, such as a human brain.

Inventors:
PETER PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/053119
Publication Date:
June 01, 2017
Filing Date:
November 28, 2016
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
OLEA MEDICAL (FR)
International Classes:
A61B8/00; G06F3/01; G06F3/0346; G06F3/0481; G06T19/00
Domestic Patent References:
WO2006066409A12006-06-29
Foreign References:
US20070016025A12007-01-18
US6597347B12003-07-22
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BRUN, Philippe (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif électronique (10) comportant une première unité de traitement (11), un capteur (14) coopérant avec ladite première unité de traitement (11) et délivrant à ladite première unité de traitement (11) une mesure d'une grandeur physique relative au déplacement dans l'espace dudit dispositif (10) sous la forme de données de position, des premiers moyens de communication (13) assurant une communication avec un objet électronique distant (30), ledit capteur (14) et lesdits premiers moyens de communication (13) coopérant avec la première unité de traitement (11), ladite première unité de traitement (10) étant agencée pour encoder sous la forme d'un message de consigne tout ou partie desdites données de position et déclencher l'émission dudit message de consigne à destination de l'objet électronique (30) distant par lesdits premiers moyens de communication (13), ledit dispositif (10) étant caractérisé en ce qu'il comporte une enveloppe extérieure (10e) présentant une forme préhensible d'une seule main d'un utilisateur humain dudit dispositif (10).

2. Dispositif électronique (10) selon la revendication précédente, dont la forme de l'enveloppe extérieure

(10e) est sensiblement cubique. Dispositif électronique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel l'enveloppe externe (10e) dudit dispositif (10) comporte un ou plusieurs repères de position perceptibles par l'utilisateur.

Dispositif électronique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une première interface d'entrée (17) agencée pour traduire une action de synchronisation de l'utilisateur en une donnée de synchronisation interprétée par la première unité de traitement (11) pour autoriser l'encodage et/ou l'émission de messages de consigne.

Dispositif électronique (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, comportant une première interface d'entrée agencée pour traduire une consigne de coupe émise par l'utilisateur en des données de coupe, ladite première unité de traitement (11) étant agencée pour encoder lesdites données de coupe dans le message de consigne préalablement au déclenchement de son émission par les premiers moyens de communication (13) .

Dispositif électronique (10) selon les revendications précédentes, pour lequel la première interface d'entrée comporte une ou plusieurs surfaces tactiles. Dispositif électronique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant des premiers moyens de sortie coopérant avec l'unité de traitement (11), lesdits premiers moyens de sortie étant agencés pour délivrer une information perceptible par l'utilisateur attestant de la capacité d' encoder et/ou émettre un message de consigne de la première unité de traitement (11) .

Dispositif électronique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel

le capteur (14) comporte un gyroscope ou un accéléromètre, et

la première unité de traitement (11) encode sous la forme d'un message de consigne des données de position consistant en des mesures angulaires ( , β, γ) relative à une rotation dudit dispositif (10) autour d'une position de référence .

Procédé (P200) pour afficher un avatar (A) d'un sujet d'étude à un utilisateur, ledit avatar (A) s' inscrivant au sein d'un volume numérique englobant

(BV) , ledit procédé étant mis en œuvre par une deuxième unité de traitement d'un objet électronique

(30), l'objet électronique (30) comportant en outre une interface graphique (31) agencée pour afficher ledit avatar (A) selon l'orientation dudit volume numérique englobant (BV) , des deuxièmes moyens de communication agencés pour recevoir un message de consigne émanant d'un dispositif électronique distant (10), ledit procédé comportant une étape pour décoder (224) ledit message de consigne et orienter (225) le volume numérique englobant (BV) exploitée par l'interface graphique selon la teneur dudit message de consigne, une étape pour déclencher (226) la restitution dudit avatar, ledit procédé (P200) étant caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant (BV) .

10. Procédé (P200) selon la revendication précédente, pour lequel l'étape pour décoder (224) ledit message de consigne consiste à décoder des données de position consistant en des mesures angulaires ( , β, γ) relatives à une rotation réalisée par le dispositif tiers (10) autour d'une position de référence. 11. Procédé (P200) selon les revendications 9 ou

10, comportant en outre une étape préalable pour décoder un message de configuration réceptionné par les deuxièmes moyens de communication et pour lequel l'étape pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant (BV) exploite la teneur dudit message de configuration.

12. Procédé (P200) selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, ledit objet électronique (30) comportant en outre une deuxième interface d'entrée coopérant avec la deuxième unité de traitement, ladite deuxième interface d'entrée traduisant une action humaine en consigne de sélection et/ou de détermination de la forme géométrique du volume numérique englobant, pour lequel l'étape pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant (BV) exploite ladite consigne de sélection et/ou de détermination.

13. Produit programme d'ordinateur (P2) comportant des instructions de programme qui, lorsqu'elles sont :

préalablement enregistrées dans une deuxième mémoire de programmes d'un objet électronique (30), comportant en outre une deuxième unité de traitement, une interface graphique (31), des deuxièmes moyens de communication assurant une communication avec un dispositif électronique distant (10), ladite deuxième mémoire de programmes, l'interface graphique (31) et les deuxièmes moyens de communication coopérant avec ladite deuxième unité de traitement, exécutées ou interprétées par ladite deuxième unité de traitement,

provoquent la mise en œuvre d'un procédé (P200) pour divulguer un avatar (A) d'un sujet d'étude selon l'une quelconque des revendications 9 à 11.

14. Produit programme d'ordinateur (P2) selon la revendication précédente, pour lequel l'objet électronique (30) comporte en outre une deuxième interface d'entrée coopérant avec la deuxième unité de traitement, et pour lequel les instructions, lorsqu'elles sont exécutées ou interprétées par la deuxième unité de traitement dudit objet électronique (30), provoquent la mise en œuvre d'un procédé (P200) selon la revendication 12.

15. Objet électronique (30), comportant une deuxième unité de traitement, une deuxième mémoire de programmes, des deuxièmes moyens de communication assurant une communication avec un dispositif tiers électronique (10) situé à portée de communication, une interface graphique (31) agencée pour afficher un avatar d'un objet d'étude, ladite deuxième mémoire de programmes, l'interface graphique (31) et les deuxièmes moyens de communication coopérant avec ladite deuxième unité de traitement, l'objet électronique (30) étant caractérisé en ce qu'il comporte dans la deuxième mémoire de programmes, les instructions d'un produit programme d'ordinateur (P2) selon la revendication 13, pour que ladite deuxième unité de traitement mette en œuvre un procédé pour divulguer un avatar (A) d'un sujet d'étude selon l'une quelconque des revendications 9 à 11.

16. Objet électronique (30) selon la revendication précédente, comportant en outre une deuxième interface d'entrée coopérant avec la deuxième unité de traitement, traduisant une action humaine en consigne de sélection et/ou de détermination de la forme géométrique du volume numérique englobant, l'objet électronique étant caractérisé en ce qu'il comporte dans la deuxième mémoire de programmes, les instructions d'un produit programme d'ordinateur (P2) selon la revendication 14, pour que ladite deuxième unité de traitement mette en œuvre un procédé pour divulguer un avatar (A) d'un sujet d'étude selon l'une quelconque des revendications

12.

17. Système pour afficher un avatar (A) d'un sujet d'étude, comportant un dispositif électronique (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 et un objet électronique (30) selon les revendications 15 ou 16, ledit dispositif électronique (10) et ledit objet électronique (30) comportant respectivement des premier et deuxième moyens de communication assurant une communication entre lesdits dispositif (10) et objet (30), ledit système étant caractérisé en ce que l'enveloppe extérieure (10e) dudit dispositif électronique (10) et le volume englobant numérique (BV) orientant l'affichage de l'avatar (A) par l'interface graphique (31) dudit objet électronique (30) sont mutuellement agencés pour présenter des formes géométriques sensiblement similaires.

8. Système selon la revendication précédente, pour lequel le sujet d'étude consiste en un cerveau humain dont l'avatar (A) représente une ou plusieurs données physiologiques résultant de l'acquisition de signaux expérimentaux par un système d' imagerie médicale .

Description:
Système et procédé d'affichage d'un avatar d'un sujet d'étude, dispositif et objet électroniques associés

L' invention concerne un système et un procédé d'affichage dans l'espace d'un sujet d'étude, au moyen d'un avatar représenté en deux ou trois dimensions sur une interface graphique d'un objet électronique. Plus précisément, l'invention concerne un système et un procédé de synchronisation de déplacements d'un dispositif électronique distant et de l'avatar représenté graphiquement par un objet électronique.

L'invention concerne ainsi un dispositif électronique particulièrement innovant, puisqu'une manipulation spatiale dudit dispositif peut avantageusement être synchronisée avec une représentation graphique sous la forme d'un objet virtuel, également définie précédemment par le terme « avatar », ledit avatar s' inscrivant virtuellement dans un volume numérique englobant décrivant sensiblement une forme géométrique similaire à l'enveloppe externe dudit dispositif, dans une scène en trois dimensions. En conséquence, les mouvements du dispositif électronique, induits par un utilisateur dans un espace réel physique, sont reproduits au moyen de l'avatar d'un sujet d'étude dans une scène en trois dimensions affichée et/ou restituée par une interface de restitution ou de sortie, également connue sous le terme d'interface graphique. L'utilisateur a alors la sensation de manipuler virtuellement et très intuitivement l'avatar du sujet d'étude.

Selon un exemple de réalisation préféré mais non limitatif, l'invention sera décrite dans une application en lien avec l'imagerie médicale, notamment pour la représentation d'images médicales, plus particulièrement d'une ou plusieurs données physiologiques résultant de l'acquisition de signaux expérimentaux par un système d'imagerie médicale. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée à ce seul type d'imagerie ou d'affichage d' image .

Généralement, dans le domaine informatique, la notion d' « avatar » est définie comme la représentation graphique ou l'apparence prise par un individu dans un environnement graphique numérique. Dans tout le document et au sens de l'invention, la notion d' « avatar » peut s'étendre à tout objet physique, dispositif ensembles ou plus généralement à tout sujet d'étude dont on souhaite afficher un avatar en deux ou préférentiellement trois dimensions.

Par ailleurs, dans tout le document et au sens de l'invention, on entend indifféremment par « interface de restitution » ou « interface de sortie », tout moyen de restitution ou de sortie permettant un rendu graphique en deux ou trois dimensions à un utilisateur, préférentiellement mais non limitativement en trois dimensions. Par mesure de simplification, la notion d' interface graphique sera préférée et employée pour englober tous moyens matériels et/ou logiciels pour délivrer et/ou afficher un avatar d'un sujet d'étude. A titre d'exemples non limitatifs, une telle interface de restitution peut avantageusement être comprise ou coopérer avec tout objet électronique connu, tel qu'à titre d'exemples non limitatifs, un ordinateur comportant ou coopérant avec un écran et/ou tout objet électronique nomade comportant un écran, tel qu'un téléphone portable intelligent (également connu sous la dénomination anglo- saxonne « Smartphone ») ou une tablette informatique (également connu sous la dénomination anglo-saxonne « Digital tablet ») . Depuis bientôt un siècle, l'avènement des technologies n'a fait que s'accroître exponentiellement : c'est précisément durant cette période que les premiers ordinateurs sont nés et ont été développés. Durant les vingt dernières années, nombre d'entreprises ont basé leur domaine de croissance sur les nouvelles technologies (également connus sous l'acronyme « NTIC ») , lesdites entreprises permettant ainsi l'essor et la démocratisation de tout sorte de dispositifs et/ou objets électroniques, tels que par exemple, des ordinateurs, des téléphones portables, éventuellement intelligents, des tablettes digitales ou encore des consoles de jeux. A l'heure actuelle, une grande partie de la population possède personnellement un objet électronique et de nombreuses personnes travaillent avec l'aide d'ordinateurs personnels.

Généralement, à titre d'exemple, un tel ordinateur personnel comprend, outre une unité de traitement, sous la forme par exemple d'un contrôleur ou calculateur permettant la mise en œuvre d'applications et/ou produits programmes d'ordinateur, une interface de restitution sous la forme par exemple d'un moniteur ou d'un écran, ou plus largement interface graphique, coopérant avec ladite unité de traitement, permettant d'afficher une représentation graphique d'un sujet d'étude à un utilisateur dudit ordinateur. Selon notre exemple d'application, une telle interface graphique peut avantageusement afficher un avatar d'un sujet d'étude. Par ailleurs, ledit ordinateur personnel comporte une ou plusieurs interfaces d'entrées, également qualifiées d'interfaces homme-machine, permettant à un utilisateur l'introduction de messages, consignes et/ou données. De telles interfaces d'entrée se présentent généralement sous la forme de claviers, munis de touches, assurant à un utilisateur dudit ordinateur personnel de transmettre à l'unité de traitement une séquence de données, notamment textuelles, au moyen desdites touches. Toutefois, un tel clavier présente de nombreux inconvénients, puisque les actions que peut effectuer un utilisateur au moyen dudit clavier, notamment pour provoquer des déplacements éventuels d'un avatar sur un écran dans son espace de représentation graphique, restent bien souvent limités ou fastidieux. En variante ou en complément, pour pallier aux inconvénients précédemment mentionnés, de telles interfaces d'entrée peuvent consister en des dispositifs ou périphériques de pointage, permettant de déplacer un curseur ou pointeur, avantageusement représenté graphiquement sur deux dimensions de l'interface graphique, et de délivrer des consignes de validations d'actions et/ou de sélections. Toujours selon notre exemple d'application, de telles actions peuvent consister à « ordonner » un déplacement de l'avatar dans son espace de représentation graphique en deux ou trois dimensions, par exemple en translation et/ou en rotation, selon un ou plusieurs degrés de libertés .

Selon le cas d'application et/ou l'emploi que souhaite faire un utilisateur dudit dispositif de pointage et éventuellement l'objet électronique avec lequel coopère ou communique un tel dispositif de pointage, notamment dans le domaine de la bureautique, ce dernier peut être sélectionné non exhaustivement parmi : une souris, une trackball, un pavé tactile, une manette de jeu (également connu sous la dénomination « Joystick ») ou encore un crayon optique. En effet, selon les dispositifs, ces derniers peuvent détecter un pointage absolu, comme c'est le cas par exemple pour les écrans tactiles, ou détecter un déplacement et par voie de conséquence une position relative, comme c'est le cas par exemple pour la souris. Toutefois, de tels exemples de périphériques de pointage présentent également un certain nombre de désavantages. En effet, la manipulation spatiale desdits périphériques de pointage s'avère généralement contrainte dans ses mouvements, puisque de tels périphériques de pointage, par exemple sous la forme d'une souris, ne décrivent que des déplacements dans un plan selon deux dimensions. Par conséquent, afin de pouvoir créer des déplacements en trois dimensions d'un avatar d'un sujet d'étude, il est nécessaire de recourir à une interface graphique présentant des curseurs (également connus sous la dénomination anglo-saxonne « sliders ») . Selon le cas d'application préférée en lien avec l'imagerie médicale, de tels déplacements en trois dimensions, pour notamment observer une ou plusieurs données physiologiques résultant de l'acquisition de signaux expérimentaux par un système d' imagerie médicale au sein d'un cerveau humain ou de tout autre organe d'intérêt en trois dimensions, se trouvent bien souvent mal aisés, puisque les systèmes d'affichage de l'imagerie médicale recourent à des technologies utilisées dans le domaine de la bureautique et l'emploi de tels curseurs n'est pas du tout intuitif. En application notamment avec des systèmes tels que des consoles de jeux vidéo, l'avatar d'un utilisateur de jeux vidéo, représenté sur l'interface graphique de tels systèmes, requiert généralement des déplacements en trois dimensions. Ainsi, pour améliorer et faciliter les déplacements en trois dimensions, éventuellement en rotation, d'un avatar dudit utilisateur et éventuellement la synchronisation de tels déplacements avec un dispositif de pointage, les constructeurs de systèmes et consoles de jeux vidéo ont développé des périphériques de pointages « améliorés ». De tels dispositifs ou périphériques de pointage, sous la forme avantageuse d'une télécommande essentiellement longiligne et rectangulaire, comportent un ou plusieurs capteurs de position, permettant de retranscrire via une unité de traitement les mouvements effectués par l'utilisateur sur l'interface graphique, pour simuler une action particulière. Toutefois, de tels périphériques de pointage « améliorés » sont généralement développés pour être dédiés à un type de systèmes ou consoles de jeux vidéo particuliers et ne sont pas employables dans le domaine de la bureautique. Par ailleurs, de tels périphériques de pointage, sous la forme de télécommandes, sont agencés pour fonctionner en lien avec un grand nombre d'applications ou jeux, comme par exemple des jeux d'aventures ou de combats. La forme de tels dispositifs de pointage est ainsi polyvalente et n'est par conséquent adaptée pour une application particulière. L'invention permet de répondre à tout ou partie des inconvénients soulevés par les solutions connues. Parmi les nombreux avantages apportés par l'invention, nous pouvons mentionner que celle-ci permet :

de proposer un dispositif dont la manipulation spatiale est avantageusement synchronisée de façon réaliste avec la représentation virtuelle ou avatar d'un sujet d'étude, permettant ainsi à l'utilisateur d'avoir la sensation de manipuler ledit avatar de manière très intuitive et efficace ;

de simplifier la visualisation de mouvements en rotation d'un avatar, en proposant un agencement de dispositif perfectionné ;

d' offrir un système avec une intuitivité grandement améliorée en proposant un dispositif dont la forme et les dimensions sont adaptées à la morphologie de tout utilisateur et d'une grande variété de sujets d'étude. A cette fin, selon un premier objet, il est notamment prévu un dispositif électronique comportant une première unité de traitement, un capteur coopérant avec ladite première unité de traitement et délivrant à ladite première unité de traitement une mesure d'une grandeur physique relative au déplacement dans l'espace dudit dispositif sous la forme de données de position, des premiers moyens de communication assurant une communication avec un objet électronique distant, ledit capteur et lesdits premiers moyens de communication coopérant avec la première unité de traitement. Ladite première unité de traitement d'un tel dispositif électronique est agencée pour encoder sous la forme d'un message de consigne tout ou partie desdites données de position et déclencher l'émission dudit message de consigne à destination de l'objet électronique distant par lesdits premiers moyens de communication. Pour faciliter la manipulation spatiale d'un tel dispositif électronique et garantir son utilisation aisée et intuitive pour un grand nombre, un dispositif électronique conforme à l'invention comporte une enveloppe extérieure présentant une forme préhensible d'une seule main d'un utilisateur humain dudit dispositif .

A titre d'exemple préféré mais non limitatif, afin de pouvoir accroître la fonction polyvalente dudit dispositif lors de son utilisation avec un objet électronique distant, la forme de l'enveloppe extérieure d'un dispositif électronique conforme à l'invention peut être sensiblement cubique.

En variante ou en complément, afin de faciliter les repérages spatiaux, l'enveloppe externe d'un dispositif électronique conforme à l'invention peut comporter un ou plusieurs repères de position perceptibles par 1 ' utilisateur .

Par ailleurs, pour par exemple mettre en ou hors service un dispositif électronique conforme à l'invention, ce dernier peut comporter une première interface d'entrée agencée pour traduire une action de synchronisation de l'utilisateur en une donnée de synchronisation interprétée par la première unité de traitement pour autoriser l'encodage et/ou l'émission de messages de consigne.

En variante ou en complément, afin d'offrir une multitude d'actions pertinentes à un utilisateur d'un dispositif électronique conforme à l'invention, ce dernier peut comporter une première interface d' entrée agencée pour traduire une consigne de coupe émise par l'utilisateur en des données de coupe, ladite première unité de traitement étant agencée pour encoder lesdites données de coupe dans le message de consigne préalablement au déclenchement de son émission par les premiers moyens de communication.

A titre d'exemple préféré mais non limitatif, la première interface d'entrée d'un dispositif électronique conforme à l'invention peut comporter une ou plusieurs surfaces tactiles.

En variante ou en complément, afin de garantir à un utilisateur de prendre connaissance de l'état de fonctionnement d'un dispositif électronique conforme à l'invention, ce dernier peut comporter des premiers moyens de sortie coopérant avec l'unité de traitement, lesdits premiers moyens de sortie étant agencés pour délivrer une information perceptible par l'utilisateur attestant de la capacité d' encoder et/ou émettre un message de consigne de la première unité de traitement.

Préférentiellement , un dispositif électronique conforme à l'invention pourra être employé pour garantir le déplacement en rotation d'un avatar d'un sujet d'étude représenté graphiquement sur les deux dimensions d'une interface graphique d'un objet électronique distant. Pour ce faire, le capteur d'un tel dispositif peut comporter un gyroscope ou un accéléromètre et la première unité de traitement dudit dispositif peut encoder sous la forme d'un message de consigne des données de position consistant en des mesures angulaires relative à une rotation dudit dispositif autour d'une position de référence .

Selon un deuxième objet, l'invention concerne un procédé pour afficher un avatar d'un sujet d'étude à un utilisateur, ledit avatar s' inscrivant au sein d'un volume numérique englobant, ledit procédé étant mis en œuvre par une deuxième unité de traitement d'un objet électronique, l'objet électronique comportant en outre une interface graphique agencée pour afficher ledit avatar selon l'orientation dudit volume numérique englobant, des deuxièmes moyens de communication agencés pour recevoir un message de consigne émanant d'un dispositif électronique distant. Ledit procédé comporte notamment une étape pour décoder ledit message de consigne et orienter le volume numérique englobant exploitée par l'interface graphique selon la teneur dudit message de consigne, une étape pour déclencher la restitution dudit avatar. Pour s'assurer d'une manipulation spatiale facilitée et synchronisée de la représentation virtuelle du sujet d'étude avec ledit dispositif électronique distant, un procédé pour afficher conforme à l'invention comporte une étape préalable pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant.

Préférentiellement mais non limitativement , un des buts de l'invention est de garantir l'affichage du déplacement en rotation, éventuellement en trois dimensions, d'un avatar d'un sujet d'étude représenté graphiquement sur les deux dimensions de l'interface graphique dudit objet électronique distant. Pour ce faire, l'étape pour décoder ledit message de consigne d'un procédé conforme à l'invention peut consister à décoder des données de position consistant en des mesures angulaires relatives à une rotation réalisée par le dispositif tiers autour d'une position de référence.

En variante ou en complément, il est parfois nécessaire d'effectuer une configuration préalable de l'objet électronique. Pour ce faire, un procédé pour afficher un avatar conforme à l'invention peut en outre comporter une étape préalable pour décoder un message de configuration réceptionné par les deuxièmes moyens de communication. Selon cet exemple de réalisation, l'étape pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant d'un tel procédé peut exploiter la teneur dudit message de configuration.

Pour permettre à un utilisateur d' interagir avec l'interface graphique dudit objet électronique, ce dernier peut comporter en outre une deuxième interface d'entrée coopérant avec la deuxième unité de traitement, ladite deuxième interface d'entrée traduisant une action humaine en consigne de sélection et/ou de détermination de la forme géométrique du volume numérique englobant. Selon cet exemple d'application, l'étape pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant peut exploiter ladite consigne de sélection et/ou de détermination.

Selon un troisième objet, quelle que soit la variante de réalisation d'un procédé pour afficher un avatar conforme à l'invention, et afin d'adapter un objet électronique pour qu'il puisse mettre en œuvre un tel procédé, l'invention concerne un produit programme d' ordinateur comportant des instructions de programme qui, lorsqu'elles sont :

préalablement enregistrées dans une deuxième mémoire de programmes d'un objet électronique, comportant en outre une deuxième unité de traitement, une interface graphique, des deuxièmes moyens de communication assurant une communication avec un dispositif électronique distant, ladite deuxième mémoire de programmes, l'interface graphique, les deuxièmes moyens de communication et ladite deuxième interface d'entrée coopérant avec ladite deuxième unité de traitement,

exécutées ou interprétées par ladite deuxième unité de traitement,

provoquent la mise en œuvre d'un procédé pour divulguer un avatar d'un sujet d'étude conforme au deuxième objet de l'invention. Selon un quatrième objet, l'invention concerne, en outre, un objet électronique, comportant une deuxième unité de traitement, une deuxième mémoire de programmes, des deuxièmes moyens de communication assurant une communication avec un dispositif tiers électronique situé à portée de communication, une interface graphique agencée pour restituer un avatar d'un objet d'étude, ladite mémoire de programmes, l'interface graphique et les deuxièmes moyens de communication coopérant avec ladite deuxième unité de traitement. Pour permettre la mise en œuvre d'un procédé pour afficher un avatar d'un sujet d'étude conforme à l'invention, un objet électronique conforme à l'invention comporte dans la deuxième mémoire de programmes, les instructions d'un produit programme d'ordinateur conforme au troisième objet de l'invention.

En complément, un objet électronique conforme à l'invention peut en outre comporter une deuxième interface d'entrée coopérant avec la deuxième unité de traitement, traduisant une action humaine en consigne de sélection et/ou de détermination de la forme géométrique du volume numérique englobant.

Enfin, selon un cinquième objet, l'invention concerne un système pour afficher un avatar d'un sujet d'étude, comportant un dispositif conforme au premier objet de l'invention et un objet électronique conforme au troisième objet de l'invention, ledit dispositif électronique et ledit objet électronique comportant respectivement des premier et deuxième moyens de communication assurant une communication entre lesdits dispositif et objet. Pour s'assurer d'une manipulation spatiale facilitée et synchronisée de la représentation virtuelle du sujet d'étude avec ledit dispositif électronique distant, l'enveloppe extérieure dudit dispositif électronique et le volume englobant numérique orientant l'affichage de l'avatar par l'interface graphique dudit objet électronique sont mutuellement agencés pour présenter des formes géométriques sensiblement similaires.

Selon un exemple d'application préférée non limitatif, le sujet d'étude d'un système conforme à l'invention peut consister en un cerveau humain dont l'avatar représente une ou plusieurs données physiologiques résultant de l'acquisition de signaux expérimentaux par un système d'imagerie médicale.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :

- la figure 1 présente des exemples d'un premier mode de réalisation d'un dispositif électronique conforme à l'invention ;

- la figure 2 illustre un exemple d'architecture matérielle d'un premier mode de réalisation d'un dispositif électronique conforme à l'invention ;

- les figures 3, 4A et 4B présentent des exemples simplifié de premier et deuxième modes de réalisation d'un système pour afficher un avatar d'un sujet d'étude conforme à l'invention ;

- la figure 5 décrit schématiquement un organigramme simplifié d'une architecture fonctionnelle d'un dispositif électronique conforme à l'invention, lorsque ce dernier met en œuvre un procédé de communication et/ou de synchronisation avec une interface graphique d'un objet électronique distant ;

- la figure 6 décrit schématiquement un organigramme simplifié d'un procédé pour afficher un avatar d'un sujet d'étude conforme à l'invention, mis en œuvre par un objet électronique. La figure 1 présente des exemples d'orientations ou de manipulations différentes d'un premier mode de réalisation d'un dispositif électronique conforme à l'invention. Ainsi, selon ladite figure 1, un tel dispositif 10 comporte une enveloppe 10e décrivant sensiblement un cube dont les arêtes sont comprises entre cinq et dix centimètres de long. Sur la gauche, un tel dispositif électronique est maintenu selon une assiette sensiblement horizontale alors que sur la droite, un même dispositif électronique a effectué plusieurs rotations sur lui-même. La figure 2 illustre, quant à elle, un exemple d'architecture matérielle d'un tel premier mode de réalisation d'un dispositif électronique conforme à 1 ' invention .

Selon la figure 2, un dispositif électronique 10 conforme à l'invention comporte une première unité de traitement 11, consistant par exemple sous la forme d'un ou plusieurs microcontrôleurs chargés de mettre en œuvre des traitements sur des données notamment. Lesdites données peuvent être avantageusement, pour toutes ou parties, enregistrées sur une ou plusieurs mémoires de données 12, généralement électriquement effaçables et inscriptibles . La mémoire 12 peut avantageusement comporter une section non effaçable, physiquement isolée ou simplement agencée pour qu'un accès en écriture ou en effacement soit proscrit, ou requérant la satisfaction d'une procédure d' authentification . Une telle section avantageuse de la mémoire 12, dont l'accès en modification est restreint, permet d'y consigner notamment un identifiant ID dédié au dispositif électronique. Avantageusement, mais de manière non obligatoire, un dispositif 10 peut en outre comporter une ou plusieurs premières mémoires de programmes 16 pour enregistrer un ou plusieurs produits programmes P, ou plus généralement un ou plusieurs ensembles d'instructions de programmes, lesdites instructions de programmes étant intelligibles par la première unité de traitement 11 et dont l'exécution ou l'interprétation par ladite première unité de traitement provoque la mise en œuvre d'un procédé de traitement de données ou de fonctionnement du dispositif 10. En variante, de telles mémoires de données et de programmes peuvent consister en une seule et même entité matérielle. La première unité 11 de traitement peut coopérer avec lesdites mémoires de données 12 et de programmes 16, au moyen de bus de communication internes filaires, représentés sur la figure 2 par des doubles flèches, ou par couplage.

Un dispositif électronique 10 conforme à l'invention comporte également des premiers moyens de communication 13 assurant une communication avec tout autre objet électronique distant, tel que l'objet électronique distant 30 sous la forme d'un ordinateur ou d'un téléphone intelligent, à condition que ce dernier soit à portée de communication. Lesdits premiers moyens de communication 13 coopère avantageusement avec la première unité de traitement 11 au moyen de bus de communication internes filaires ou par couplage. Par l'intermédiaire desdits premiers moyens 13, le dispositif 10, ou plus précisément sa première unité de traitement 11, peut émettre et/ou recevoir des messages à destination ou en provenance de l'objet électronique 30 tiers positionnés à portée de communication. De tels messages peuvent être de toute nature. De tels premiers moyens de communication 13 peuvent être avantageusement des moyens filaires ou des moyens sans fil, par exemple lorsque les moyens de communication émettent une communication sans fil, en mettant en œuvre des protocoles de communication WiFi, Bluetooth ou tout autre protocole de communication adapté. Lorsque la communication est assurée par des premiers moyens de communication sans fil, pour fonctionner, c'est-à-dire pour que la première unité de traitement du dispositif électronique mette en œuvre un procédé découlant de l'interprétation ou de l'exécution, par ladite première unité de traitement, d'instructions de programme enregistrées dans la mémoire de programmes, ledit dispositif électronique 10 peut comporter une source d'énergie électrique 15, sous la forme par exemple d'une ou plusieurs batteries ou condensateurs préalablement chargés et aptes à délivrer l'énergie électrique suffisante pour permettre le fonctionnement des éléments électroniques le composant. La capacité à pouvoir communiquer ou tout simplement à pouvoir fonctionner d'un dispositif électronique 10 est directement liée à sa capacité énergétique restante et disponible dudit dispositif.

Conformément à la figure 2, un dispositif électronique 10 conforme à l'invention comporte un capteur 14 coopérant avec ladite première unité de traitement 11 et délivrant à ladite première unité de traitement 11 une mesure d'une grandeur physique relative à un déplacement dans l'espace dudit dispositif 10 sous la forme de données de position. Un tel capteur 14 peut ainsi mesurer et collecter une accélération, une position, une vitesse angulaire et/ou toute autre mesure relative à un déplacement du dispositif 10 conforme à l'invention lors de son déplacement dans son environnement. Quel que soit le type de grandeur physique mesurée et collectée, une représentation numérique de celle-ci est in fine inscrite par la première unité de traitement 11 au sein de la mémoire de données 12 selon une périodicité prédéterminée. Une telle périodicité peut être définie préalablement à la mise en service du dispositif 10, automatiquement ou manuellement. A titre d'exemples non limitatifs, une telle périodicité peut être de l'ordre d'une ou plusieurs dizaines de millisecondes. Selon un exemple d'application préférée non limitatif, le ou les capteurs 24 peuvent consister un accéléromètre et/ou un gyroscope. En variante ou en complément de 1 ' accéléromètre et/ou du gyroscope, le capteur 14 peut comprendre une centrale inertielle, comportant généralement trois gyromètres et trois accéléromètres .

Une fois les données de position acquises par ledit capteur 14, la première unité de traitement 11 d'un dispositif 10 est agencée pour encoder sous la forme d'un message de consigne tout ou partie desdites données de position. Un tel message de consigne peut comporter plusieurs champs informatifs, tels qu'un identifiant du dispositif électronique 10, une ou plusieurs données de position dont la ou les valeurs désignent la mesure x une accélération, une position, une vitesse angulaire et/ou toute autre mesure relative à un déplacement d'un dispositif 10 conforme à l'invention lors dudit déplacement, selon le ou les capteurs de mesure exploités. Une fois le message de consigne encodé, la première unité de traitement 11 d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention déclenche l'émission dudit message de consigne à destination d'un objet électronique 30 distant par lesdits premiers moyens de communication 13. Un tel objet électronique 30 sera décrit plus tard dans la suite du document. Selon un exemple d'application préférée mais non limitatif, en lien avec le domaine de l'imagerie médicale, un utilisateur d'un dispositif électronique conforme à l'invention peut souhaiter d'observer différentes vues, coupes ou cartes d'un sujet ou organe d'intérêt par exemple le cerveau. L'observation de telles vues, coupes ou cartes requiert un ou plusieurs déplacements en rotation d'un avatar du sujet d'étude, en l'espèce le cerveau, ledit avatar pouvant avantageusement être affiché dans les trois dimensions offertes par une interface graphique d'un objet électronique distant. Selon cet exemple, le capteur 14 d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention peut comporter un gyroscope et/ou un accéléromètre, ledit capteur 14 délivrant alors des données de position consistant en des mesures angulaires , β, γ relatives à une rotation dudit dispositif 10 autour d'une position de référence, ladite position de référence pouvant, au préalable, être déterminée manuellement ou automatiquement. Par la suite, la première unité de traitement 11 dudit dispositif électronique 10 peut encoder sous la forme d'un message de consigne lesdites mesures angulaires , β, γ et déclencher l'émission dudit message de consigne à destination d'un objet électronique 30 distant par lesdits premiers moyens de communication 13.

Pour faciliter la manipulation spatiale d'un tel dispositif électronique et garantir son utilisation aisée et intuitive pour un grand nombre d'utilisateurs, un dispositif électronique 10 conforme à l'invention comporte une enveloppe extérieure 10e. L'enveloppe extérieure 10e définit la ou les parois dudit dispositif électronique, donc la forme dudit dispositif, et enceint les composants matériels et électroniques précédemment mentionnés. Une telle enveloppe extérieure 10e présente avantageusement une forme préhensible d'une seule main d'un utilisateur humain dudit dispositif 10. Au sens de l'invention et dans tout le document, on entend par « forme » la structure ou l'agencement géométrique de l'enveloppe extérieure 10e. Eventuellement, la forme peut comprendre la notion de dimensions de ladite enveloppe extérieure. Selon un premier mode de réalisation préférée mais non limitatif d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention décrit en lien avec les figures 1 et 2, la forme de l'enveloppe extérieure 10e peut être sensiblement cubique. Une telle configuration cubique s'avère particulièrement avantageuse puisqu'elle permet une manipulation facilitée, les arêtes, d'une longueur comprise entre cinq et dix centimètres, de la forme cubique permettant un positionnement spatial précis dans une scène ou espace en trois dimensions. Par ailleurs, une telle forme cubique de l'enveloppe extérieure 10e garantit une meilleure stabilité du dispositif électronique 10, lorsque ce dernier n'est pas mis en œuvre et disposé sur une surface plane.

En variante, un dispositif électronique selon l'invention peut, avantageusement mais non limitativement , présenter un design « skeuomorphe » afin de rappeler l'objet virtuel manipulé. A titre d'exemples non limitatifs, dans le domaine d'application préférée qu'est l'imagerie médicale, ledit dispositif électronique peut avoir l'apparence et/ou la forme d'un cerveau ou de tout autre organe d'intérêt, éventuellement imprimé en trois dimensions. Selon une autre variante de réalisation, le dispositif électronique peut également être identifiable par un système de réalité augmentée afin de remplacer par superposition le dispositif périphérique comme objet physique par l'objet virtuel d'une scène en réalité augmentée. »

Selon un exemple avantageux mais non limitatif, tel que d'ores et déjà mentionné, un dispositif électronique conforme à l'invention peut être employé de sorte que la manipulation spatiale dudit dispositif soit avantageusement synchronisée de façon réaliste avec un avatar d'un sujet d'étude dans une scène en trois dimensions restituée par une interface graphique d'un objet électronique distant. Pour faciliter les correspondances et/ou repérages spatiaux entre ledit dispositif et l'avatar, l'enveloppe externe 10e dudit dispositif peut comporter un ou plusieurs repères de position, c'est-à-dire des marques servant d'emplacements particuliers, perceptibles par l'utilisateur. De tels repères de position peuvent avantageusement être de différentes natures. Selon un premier exemple tel que celui décrit en lien avec les figures 1 et 2, lorsque l'enveloppe extérieure présente une forme cubique, les repères de position sont « naturellement » présents sous la forme des arêtes. En variante ou en complément, selon un autre exemple de réalisation, de tels repères de position peuvent être perceptibles visuellement c'est-à- dire être graphiques, tels que par exemple, sous la forme de lignes, de points ou de tout autre forme géométrique, éventuellement colorés. Selon encore un autre exemple de réalisation, de tels repères de position peut être perceptibles par le toucher, c'est-à-dire que l'enveloppe extérieure peut présenter des éléments en relief. Un dispositif électronique conforme à l'invention peut être activé et/ou désactivé, c'est-à-dire être respectivement mis en état de traitement ou encore en service et/ou mis en état de veille ou encore hors service, au moyen d'une interaction de l'utilisateur sur celui-ci, cela afin de ne pas reproduire le mouvement de prise en main et de relâche dudit dispositif électronique par son utilisateur. Il est ainsi possible de stopper la synchronisation des mouvements ou déplacements du dispositif électronique et de l'avatar du sujet d'étude lorsque l'utilisateur le souhaite. Une telle interaction peut, par exemple, être mise en œuvre au moyen d'un bouton ou toute autre interface de consigne ou d'entrée adaptée, comprise et/ou positionnée sur l'enveloppe extérieure 10e du dispositif 10 ou tout autre moyen capable de détecter une telle interaction. Aussi, pour ce faire, ledit dispositif 10 peut comporter une première interface d'entrée agencée pour traduire une action de synchronisation de l'utilisateur en une donnée de synchronisation interprétée par la première unité de traitement 11 pour autoriser l'encodage et/ou l'émission de messages de consigne. Selon un premier mode de réalisation d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention, décrit en lien avec la figure 1, une telle première interface d'entrée peut comprendre un bouton 17, l'action de synchronisation de l'utilisateur consistant alors à exercer une pression déterminée sur ledit bouton. Selon un autre mode de réalisation, en variante ou en complément, une telle première interface d'entrée peut éventuellement consister en une commande vocale, l'action de synchronisation de l'utilisateur consistant à énoncer de manière claire et explicite un mot clé ou terme prédéfini .

En variante ou en complément, lorsque un dispositif 10 électronique conforme à l'invention est employé en lien avec un avatar d'un sujet d'étude restitué, un tel dispositif peut permettre de découper le volume défini par l'avatar selon un ou plusieurs plans, c'est-à-dire définir une consigne de coupe dudit volume. L'utilisateur d'un tel dispositif électronique 10 est capable de tracer avec son doigt ou tout autre moyen adapté, comme par exemple un stylet, une ligne virtuelle ou un plan sur l'enveloppe extérieure 10e du dispositif électronique. Pour ce faire, un dispositif électronique 10 conforme à l'invention peut comporter une première interface d'entrée agencée pour traduire une consigne de coupe émise par l'utilisateur en des données de coupe, ladite première unité de traitement étant agencée pour encoder lesdites données géométriques de coupe dans le message de consigne préalablement au déclenchement de son émission par les premiers moyens de communication.

En variante ou en complément, un dispositif électronique selon l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs contrôleurs ou encore interfaces de consigne ou d'entrée, permettant de modifier et/ou configurer un ou plusieurs paramètres de l'avatar en trois dimensions affiché par l'interface graphique d'un objet électronique distant, tels que, selon une liste d'exemples non exhaustive :

une palette de couleurs utilisée ;

- le ou les modes de déplacements synchronisés, tels que par exemple, en rotation, en translation ou les deux simultanément ; la luminosité, le contraste de l'affichage de 1 ' avatar ;

la sélection de couches de représentation, par exemple la texture, en trois dimensions appliquées à l'avatar ;

l'annulation de la dernière consigne de coupe ; la remise à zéro des axes de rotation.

De tels contrôleurs ou encore interfaces de consigne ou d'entrée, à l'instar de la première interface d'entrée, peuvent ainsi traduire une consigne relative à la modification d'un ou plusieurs paramètres émise par l'utilisateur en des données de modification de paramètres. La première unité de traitement dudit dispositif électronique peut par la suite encoder lesdites données de modification de paramètres dans le message de consigne préalablement au déclenchement de son émission par les premiers moyens de communication. Eventuellement, lesdits contrôleurs ou encore interfaces de consigne ou d'entrée peuvent être dissociés de la première interface d'entrée ou encore former avec cette dernière une seule et même entité. En variante ou en complément, l'invention prévoit qu'une telle consigne peut en outre découler et/ou traduire une action ou une gestuelle d'un utilisateur dudit dispositif électronique, ladite action ou gestuelle étant détectée par ce dernier. A titre d'exemples non limitatifs, une telle gestuelle ou action peut consister en un déplacement du dispositif électronique ou une combinaison de déplacements déterminés, comme par exemple une ou plusieurs secousses dudit dispositif ou encore deux accélérations consécutives franches et opposées sensiblement verticales, lesdits déplacements et/ou combinaisons correspondant à une modification de paramètres déterminés. La détection et/ou l'interprétation d'une telle gestuelle peuvent avantageusement être mises en œuvre par la première unité de traitement du dispositif électronique, en réponse à une ou plusieurs mesures du capteur dudit dispositif électronique ou éventuellement directement par un objet électronique agencé et/ou adapté pour détecter une telle combinaison ou un tel déplacement .

Selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, la première interface d'entrée d'un dispositif électronique conforme à l'invention peut comporter une ou plusieurs surfaces tactiles (non représentées sur les figures) coopérant éventuellement et solidairement avec l'enveloppe extérieure 10e dudit dispositif 10.

Par ailleurs, un dispositif électronique 10 conforme à l'invention peut également comporter des premiers moyens de sortie (non représentés sur les figures) , coopérant avec la première unité de traitement 11 au moyen de bus de communication internes filaires ou par couplage. A titre d'exemples non limitatifs, de tels premiers moyens de sortie peuvent consister en un ou plusieurs écrans, une ou plusieurs sources lumineuses comme des diodes électroluminescentes (également connues sous les abréviations « DELs ou LEDs ») , ou plus généralement un ou plusieurs moyens d'affichage, l'affichage étant éventuellement dynamiquement mis à jour en réponse à des messages de paramétrage du dispositif électronique émanant de l'interface graphique d'un objet électronique distants. De tels premiers moyens de sortie peuvent alors être agencés pour délivrer une information perceptible par l'utilisateur attestant de la capacité d' encoder et/ou émettre un message de consigne de la première unité de traitement. En variante, lesdits premiers moyens de sortie peuvent en outre être actionnés par la première unité de traitement 11 pour délivrer une alarme en réponse à un état de fonctionnement dudit dispositif 10, tel que, à titre d'exemples non limitatifs, une capacité énergétique restante inférieure à un seuil prédéfini, un dysfonctionnement d'un organe interne au dispositif électronique 10, un témoin de mise en service, etc.

Un exemple préféré mais non limitatif d'un procédé P100 mis en œuvre par un dispositif électronique, tel que le dispositif 10 selon l'invention précédemment décrit en lien avec la figure 2, est décrit en lien avec la figure 5, lorsque ledit dispositif électronique 10 est adapté et/ou agencé pour mettre en œuvre un procédé de communication et/ou synchronisation d'un déplacement de celui-ci avec un avatar d'un sujet d'étude dans les trois dimensions d'une interface de sortie associée. Ledit procédé P100 est avantageusement mis en œuvre par la première unité de traitement 11 du dispositif électronique 10.

Selon la figure 5, un procédé P100 conforme à l'invention peut comprendre de manière exhaustive une pluralité de traitements, notamment trois traitements principaux 110, 120 et 130, lesdits traitements étant tous mis en œuvre par la première unité de traitement 11 dudit dispositif électronique 10, éventuellement successivement, conjointement ou indépendamment les uns des autres. Décrivons, dans un premier temps, le traitement 120 consistant à mettre en œuvre un procédé P100 et plus précisément à déterminer une position ou un déplacement dudit dispositif électronique 10, plus particulièrement d'un mouvement de translation et/ou de rotation. Comme précisé précédemment, un dispositif électronique 10 comporte un capteur 14 délivrant à la première unité de traitement 11 dudit dispositif 10 une mesure d'une grandeur physique relative au déplacement dans l'espace dudit dispositif. Ainsi, un procédé P100 conforme à l'invention comprend une étape de collecte 123 de ladite mesure ou plus généralement d'une information produite par ledit capteur 14 à destination de la première unité de traitement 11. A titre d'exemples non limitatifs, la mesure ou l'information peut consister en une ou plusieurs données de position dont la ou les valeurs désignent la mesure d'une accélération, une position, une vitesse angulaire et/ou toute autre mesure relative à un déplacement d'un dispositif 10 conforme à l'invention lors dudit déplacement. Lorsque le capteur 14 comprend un accéléromètre et/ou un gyroscope, un telle information peut consister en un ou plusieurs quaternions de rotation ou mesures angulaires , β, γ relatives à une rotation réalisée par le dispositif électronique 10 autour d'une position de référence, autrement dits une ou plusieurs composantes spatiales ou coordonnées x, y, z et un angle m, et/ou des valeurs d'accélérations ax, ay, az par composantes x, y, z. Un procédé P100 conforme à l'invention comporte en outre une étape d'élaboration et/ou d'encodage 124 d'un message de mouvement dudit dispositif électronique 10. Ledit message de mouvement peut ainsi comporter plusieurs champs informatifs, tels qu'un identifiant du dispositif électronique 10, une ou plusieurs données de position dont la ou les valeurs désignent la mesure d'une accélération, une position, une vitesse angulaire et/ou toute autre mesure relative à un déplacement d'un dispositif 10 conforme à l'invention lors dudit déplacement. Enfin, le procédé P100 conforme à l'invention comporte une étape de déclenchement 125 de l'émission du message de mouvement au moyen des premiers moyens de communication 11 dudit dispositif électronique à destination de l'interface de restitution ou sortie 31 d'un objet électronique 30, ledit message de mouvement étant par la suite réceptionné par les deuxièmes moyens de communication dudit objet électronique 30. Les étapes de réception 123, d'élaboration et/ou d'encodage 124 et de déclenchement 125 peuvent avantageusement être mises en œuvre itérativement selon une périodicité donnée et/ou être mutuellement déclenchées lors d'un déplacement détecté à l'étape 123.

Préalablement et optionnellement , le traitement 120 d'un procédé P100 conforme à l'invention peut comprendre également des étapes respectives d'initialisation 121 et de calibrage 122 du capteur 14 dudit dispositif électronique 10. De telles étapes d'initialisation 121 et de calibrage 122 du capteur 14 permettent notamment de s'assurer du bon fonctionnement dudit capteur 14 et peuvent consister en la sélection ou l'élaboration d'une donnée de position de référence déterminée traduisant, par exemple la configuration ou la sélection d'un référentiel inertiel ou d'une position d'origine par un utilisateur du dispositif 10. Dans le cas où le dispositif électronique 10 comporte une première interface d'entrée 17, l'étape de déclenchement 125 peut être conditionnée par une étape de test 126 (non représentée sur la figure 5) préalable visant à vérifier l'état de traitement, c'est-à-dire si l'utilisateur souhaite que la fonction de synchronisation des mouvements du dispositif électronique soit activée ou désactivée. Plus précisément, une telle étape 126 peut vérifier l'existence d'une interaction de l'utilisateur sur ledit dispositif au moyen de ladite première interface d'entrée 17. A titre d'exemple non limitatif, lorsque ladite première interface d'entrée 17 comporte un ou plusieurs boutons, l'étape de test 126 peut consister à vérifier si une pression déterminée sur l'un desdits boutons. Si une pression supérieure à un seuil déterminé est exercée et/ou détectée, l'étape de déclenchement 125 peut être mise en œuvre par la première unité de traitement. A contrario, lorsqu' aucune pression n'est exercée et/ou détectée, l'étape de déclenchement 125 ne sera pas mise en œuvre. Un telle étape 126 peut être mise en œuvre et conditionner outre l'étape de déclenchement 125, l'étape d'élaboration et/ou d'encodage 124, voire l'étape de réception 123.

Dans un deuxième temps, décrivons le traitement complémentaire 110 permettant la mise en œuvre d'un procédé P100 et plus précisément la détermination d'une consigne utilisateur, telle que par exemple une consigne de coupe, ladite consigne étant ensuite émise par les premiers moyens 13 de communication dudit dispositif 10 à destination d'un objet électronique distant, tel que l'objet 30. Comme précisé précédemment, un dispositif électronique 10 peut comporter une première interface d'entrée agencée pour traduire une consigne ou action de coupe émise par l'utilisateur en des données de coupe. Ainsi, un procédé P100 conforme à l'invention comprend une étape de détection 111 de ladite consigne ou action de coupe émise par l'utilisateur et produite par ladite première interface d'entrée à destination de la première unité de traitement 11. Le traitement 110 d'un procédé P100 conforme à l'invention comporte en outre une étape d'élaboration et/ou d'encodage 112 d'un message de consigne. Ledit message de consigne peut ainsi comporter plusieurs champs informatifs, tels qu'un identifiant du dispositif électronique 10, un identifiant de consigne et un ou plusieurs attributs de consigne. A titre d'exemples non limitatifs, lorsque la consigne utilisateur est avantageusement une consigne ou action de coupe, l'identifiant de consigne peut caractériser la consigne de coupe et les attributs de consigne peuvent consister en des données géométriques de coupe dont la ou les valeurs désignent par exemple des coordonnées de deux points (xl, yl) et (x2, y2) traduisant la définition d'une ligne de coupe virtuelle. Enfin, le procédé P100 conforme à l'invention peut comporter une étape de déclenchement 113 de l'émission du message de consigne au moyen des premiers moyens de communication 11 dudit dispositif électronique à destination de l'interface de restitution ou sortie 31 d'un objet électronique 30, ledit message de consigne étant par la suite réceptionné par les deuxièmes moyens de communication dudit objet électronique 30.

Tel que décrit précédemment, selon l'application choisi, le procédé P100 peut présenter deux traitements 110, 120 entraînant la production de deux messages dissociés, respectivement un message de mouvement et/ou un message de consigne. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée à ce seul mode de réalisation consistant en la production et l'émission, par la première unité de traitement 11 du dispositif électronique 10, de deux messages dissociés. L'invention prévoit l'élaboration et l'émission d'un seul type de message comprenant, selon les données encodées, tout ou partie des champs informatifs précédemment cités, tels que par exemple, un identifiant du dispositif électronique 10, une ou plusieurs données de position, un identifiant de consigne comme la consigne de coupe et/ou des attributs de consigne comme des données géométriques de coupe. Par souci de simplification, un tel message est qualifié de manière indissociée « message de consigne ».

En variante ou en complément, au préalable de la mise en service d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention ou pendant l'emploi d'un tel dispositif, un procédé P100 conforme à l'invention peut comprendre un troisième traitement 130, toujours mis en œuvre par la première unité de traitement 11 dudit dispositif, consistant en un paramétrage du dispositif électronique, ledit paramétrage traduisant une action émise à partir de l'objet électronique 30. A titre d'exemples non limitatifs, un tel paramétrage peut consister en la mise en œuvre d'un processus d' appairage ou de reconnaissance mutuelle de l'objet électronique 30 et du dispositif électronique 10. Un tel processus peut en outre permettre d'échanger des clés et/ou challenges nécessaires à une sécurisation, c'est-à-dire à une éventuelle authentification et/ou à un éventuel chiffrement de la teneur des futurs messages de consigne et/ou de mouvement évoqués précédemment, voire encore déterminer la périodicité d'acquisition des mesures du capteur 14, etc. Un tel troisième traitement 130 d'un procédé P100 conforme à l'invention peut ainsi avantageusement comprendre, de manière non exhaustive une étape de réception 131 d'un message de paramétrage émis par les deuxièmes moyens de communication d'un objet électronique et réceptionné par les premiers moyens de communication 11 d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention. Puis, le troisième traitement 130 peut comporter une étape de décodage 132 dudit message de paramétrage par la première unité de traitement 11 dudit dispositif électronique 10. Un tel message de paramétrage peut avantageusement comprendre plusieurs champs informatifs dépendant du paramétrage souhaité, tels qu'un identifiant de l'objet électronique, un identifiant de paramétrage et/ou un ou plusieurs attributs de paramétrage. Enfin, le troisième traitement 130 d'un procédé P100 conforme à l'invention peut comprendre une étape de prise en compte 133 dudit message de paramétrage, traduisant ladite action de paramétrage, pouvant consister notamment en la mise à jour de certains enregistrements en mémoires de données prévues pour consigner de tels paramètres et adapter ainsi certaines des étapes des traitements 110 et/ou 120 évoqués précédemment.

Quelle que soit la configuration d'un procédé P100, ledit procédé P100 étant conforme à l'invention, un mode d'adaptation préférée d'un dispositif électronique communicant, tel que celui décrit précédemment, consiste à enregistrer ou télécharger en mémoire de programmes, un produit programme d'ordinateur PI comportant une pluralité d'instructions de programme qui, lorsqu'elles sont exécutées ou interprétées par la première unité de traitement dudit dispositif électronique provoquent la mise en œuvre dudit procédé P100.

L'invention prévoit en outre un procédé P200 pour afficher un avatar A d'un sujet d'étude à un utilisateur. La figure 6 présente un exemple de réalisation non limitatif d'un procédé P200 mis en œuvre par un objet électronique, tel qu'un ordinateur ou téléphone intelligent, est décrit en lien avec la figure 5, lorsque ledit objet électronique 30 est adapté et/ou agencé pour mettre en œuvre un tel procédé P200. Comme mentionné précédemment, un tel avatar A d'un sujet d'étude, consistant en la représentation virtuelle dudit sujet d'étude dans une scène en deux ou trois dimensions, ledit avatar et ladite scène étant affichés par une interface de sortie dudit objet électronique, s'inscrit au sein d'un volume numérique englobant BV (également connu sous la terminologie anglo-saxonne « Bounding Volume ») . Au sens de l'invention et dans tout le document, dans le domaine informatique plus particulièrement, on entend par « volume numérique englobant » tout volume fermé contenant entièrement l'avatar A. L'exploitation d'un tel volume numérique englobant BV s'avère particulièrement utile puisqu'il permet d' approximer plus facilement le volume occupé par un objet complexe, en l'espèce l'avatar A, en employant un volume beaucoup moins complexe. Ainsi, une telle exploitation garantit également une nette amélioration des opérations géométriques, telles que, par exemple des opérations de translation ou de rotation, en ce que les volumes numériques englobants BV sont généralement des volumes de conception relativement simple contenant des objets relativement plus complexes. Par exemple, un volume numérique englobant employable peut consister en un cube (« Bounding Box » selon une terminologie anglo-saxonne) , un cylindre (« Bounding Cylinder » selon une terminologie anglo-saxonne) , une ellipse ou ellipsoïde (« Bounding Ellipsoid » selon une terminologie anglo-saxonne) , une sphère (« Bounding Sphère » selon une terminologie anglo-saxonne), etc.

Comme évoqué précédemment, à titre d'exemples d'application préférée mais non limitatifs, un tel objet électronique 30 peut consister en un téléphone intelligent, une tablette informatique et/ou un ordinateur personnel. Plus précisément, l'objet électronique 30 comporte une deuxième unité de traitement (non représentée sur les figures) , consistant en un ou plusieurs microcontrôleurs ou microprocesseurs, chargés de mettre en œuvre ledit procédé P200 d'affichage d'un avatar ou tout autre traitement sur des données, comme par exemple des données de position ou données de coupe préalablement transmises par un dispositif électronique 10. L'objet électronique 30 comporte en outre une deuxième mémoire de programmes (non représentée sur les figures) , ladite deuxième mémoire coopérant avantageusement avec la deuxième unité de traitement au moyen de bus de communication internes ou par couplage. Ladite deuxième mémoire de programmes est par ailleurs agencée pour comporter, sous la forme d'un produit programme d' ordinateur préalablement chargé au sein de ladite deuxième mémoire, les instructions de programmes qui, lors de leur interprétation ou exécution par la deuxième unité de traitement, provoquent la mise en œuvre d'un procédé P200 pour afficher un avatar A d'un sujet d'étude conforme à l'invention. Lesdites données peuvent éventuellement être, pour toutes ou parties, enregistrées sur une ou plusieurs mémoires de données (non représentées sur les figures) , généralement électriquement effaçables et inscriptibles . La mémoire de données peut avantageusement coopérer avec la deuxième unité de traitement au moyen de bus de communication internes et/ou ne former qu'une seule et même entité avec la mémoire de programmes préalablement mentionnée.

Par ailleurs, l'objet électronique 30 comprend des deuxièmes moyens de sortie 31 coopérant avantageusement avec la deuxième unité de traitement au moyen de bus de communication internes ou de toute autre connectique ou mode de communication adapté. De tels deuxièmes moyens de sortie permettent in fine de délivrer et/ou de restituer à un utilisateur de l'objet électronique 30 et/ou d'un dispositif électronique 10 un rendu ou une représentation graphique sous la forme d'un avatar A d'un sujet d'étude, préférentiellement mais non limitativement en deux ou trois dimensions. Une telle représentation graphique peut, avantageusement et préalablement à son affichage, être paramétrée, afin que soient automatiquement ou manuellement sélectionnées, par exemple la couleur, la texture, la taille et/ou la forme de l'avatar A. L' invention ne saurait toutefois être limitée à ces seuls paramétrages. Aussi, à titre d'exemples non limitatifs, de tels deuxièmes moyens de sortie 31 peuvent avantageusement consister en une interface homme-machine ou interface graphique, un écran, éventuellement tactile, ou tout autre moyen équivalent adapté pour afficher ledit avatar. En variante, de tels deuxièmes moyens de sortie peuvent consister en un ou plusieurs dispositifs d'affichage en trois dimensions (« 3D » selon une abréviation bien connue), tels qu'à titre d'exemple non limitatif un écran 3D, etc. De plus, afin de réceptionner des données depuis le monde extérieur sous la forme d'un message de consigne et/ou de mouvement et plus particulièrement de tout message émanant d'un dispositif électronique 10, un objet électronique 30 comporte des deuxièmes moyens de communication (non représentés sur les figures) avec l'extérieur, assurant une communication avec ledit dispositif électronique 10 distant, lesdits deuxièmes moyens de communication coopérant également avec la deuxième unité de traitement au moyen de bus de communication internes. Lesdits deuxièmes moyens de communication peuvent ainsi assurer une communication, éventuellement filaire ou sans fil, par exemple lorsque les deuxièmes moyens de communication émettent une communication sans fil, en mettant en œuvre des protocoles de communication WiFi, Bluetooth ou équivalent, à destination de tout dispositif distant, comme par exemple, le dispositif électronique, à condition que ce dernier soit à portée de communication. Par l'intermédiaire desdits deuxièmes moyens de communication, l'objet électronique 30, ou plus précisément la deuxième unité de traitement, peut émettre et/ou recevoir des messages ou signaux, ci-après dénommés messages par mesure de simplification, éventuellement de position, à destination ou en provenance d'un dispositif électronique positionné à portée de communication.

Ainsi, conformément à un mode de réalisation non limitatif de l'invention décrit en lien avec la figure 6, à l'instar du procédé P100 mis en œuvre par un dispositif électronique 10, un procédé P200 pour afficher un avatar A d'un sujet d'étude à un utilisateur, avantageusement mis en œuvre par la deuxième unité de traitement d'un objet électronique 30, peut comprendre de manière exhaustive une pluralité de traitements, notamment trois traitements principaux 210, 220 et 230, lesdits traitements étant tous mis en œuvre par la deuxième unité de traitement dudit objet électronique 30, éventuellement successivement, conjointement ou indépendamment les uns des autres.

Ainsi, un tel traitement 220 d'un procédé P200 comporte tout d'abord une étape pour réceptionner 223 un message de mouvement ou plus généralement un message de consigne, ledit message émanant d'un dispositif électronique distant 10 et étant réceptionné par les deuxièmes moyens de communication d'un objet électronique 30 conforme à l'invention, lesdits deuxièmes moyens étant agencés pour recevoir un tel message de mouvement ou de consigne. Le traitement 220 comporte en outre une étape pour décoder 224 ledit message de mouvement ou de consigne. Ainsi que précisé précédemment, un tel message peut contenir plusieurs champs informatifs, dont notamment des données de position dont la ou les valeurs désignent une mesure de l'accélération, une position, une vitesse angulaire et/ou toute autre mesure relative à un déplacement d'un dispositif 10 conforme à l'invention lors dudit déplacement. L'étape 224 consiste in fine à déterminer la teneur du message de mouvement ou de consigne et à obtenir lesdites valeurs de données de position . Comme d'ores et déjà mentionné, un objet électronique 30 conforme à l'invention, mettant en œuvre le procédé P200, comporte en outre une interface graphique 31 agencée pour afficher l'avatar A d'un sujet d'étude selon l'orientation d'un volume numérique englobant BV dans lequel est inscrit ledit avatar A. Le traitement 220 comporte alors une étape pour orienter 225 le volume numérique englobant BV exploitée par l'interface graphique selon la teneur dudit message de consigne précédemment décodée à l'étape 224, et par voie de conséquence orienter l'avatar A du sujet d'étude. Selon la teneur du message de consigne, c'est-à-dire en fonction des valeurs de données décodées, une telle étape 225 pour orienter peut consister en une étape de calcul du volume englobant numérique. Les étapes pour décoder 224 et pour orienter 225 peuvent éventuellement consister en une seule et même étape. Préférentiellement mais non limitativement , un dispositif tiers électronique 10 comprend un capteur 14 comportant lui-même un accéléromètre et/ou un gyroscope. Selon ce mode de réalisation, le message de mouvement ou de consigne comporte alors des données de position en lien avec un ou plusieurs quaternions de rotation ou mesures angulaires , β, Y relatives à une rotation réalisée par ledit dispositif électronique 10 autour d'une position de référence, autrement dits une ou plusieurs composantes spatiales ou coordonnées x, y, z et un angle m, et/ou des valeurs d'accélérations ax, ay, az par composantes x, y, z. Selon cet exemple particulier, l'étape pour décoder 224 ledit message de consigne d'un traitement 220 consiste alors à décoder des données de position consistant en des mesures angulaires , β, γ relatives à une rotation réalisée par ledit dispositif tiers 10 autour d'une position de référence et l'étape pour orienter 225 consiste alors à orienter le volume numérique englobant BV et par voie de conséquence l'avatar A selon ladite rotation.

Enfin, le traitement 220 d'un procédé P200 conforme à l'invention comprend une étape pour déclencher 226 la restitution ou l'affichage dudit avatar A et éventuellement du volume numérique englobant BV par l'interface graphique d'un objet électronique 30. L'affichage d'un tel avatar A est préférentiellement effectué en trois dimensions. Les étapes de décodage 224, d'orientation 225 et de déclenchement 226 peuvent avantageusement être mises en œuvre itérativement selon une périodicité donnée et/ou être mutuellement déclenchées lors de la réception d'un message détectée à l'étape 223.

Préalablement et optionnellement , le traitement 220 d'un procédé P200 conforme à l'invention peut comprendre également des étapes d'initialisation 221 de l'interface graphique de l'objet électronique 30 et de calibrage 222 de l'avatar A ou plus particulièrement du volume englobant numérique BV exploité par une telle interface graphique. Une telle étape d'initialisation 221 de l'interface graphique permet notamment de s'assurer du bon fonctionnement de ladite interface graphique. En outre, une telle étape de calibrage 222 garantit une synchronisation fiable des déplacements de l'avatar A et du volume englobant numérique BV au sein duquel il est inscrit et peut consister en la sélection ou l'élaboration d'une donnée de position de référence déterminée traduisant, par exemple la configuration ou la sélection d'un référentiel inertiel ou d'une position d'origine par un utilisateur dudit objet 30. En variante ou en complément, l'étape de calibrage 222 peut consister en la sélection ou la configuration des paramètres respectifs de ladite interface graphique, notamment et éventuellement de la représentation graphique de l'avatar A, notamment mais non limitativement la forme, la texture ou encore la palette de couleurs utilisées, et/ou de la forme du volume numérique englobant BV.

Pour s'assurer d'une « manipulation spatiale » facilitée et synchronisée de la représentation virtuelle du sujet d'étude via un dispositif électronique 10 tiers distant, un procédé P200 pour afficher un avatar A d'un sujet d'étude conforme à l'invention peut comporter une étape préalable (non représentée sur la figure 6) pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant BV, au sein duquel l'avatar A est avantageusement inscrit. Une telle étape est, à l'instar des autres étapes 221, 222, 223, 224, 225 et 226 précédemment décrites, avantageusement mise en œuvre par le deuxième unité de traitement de l'objet électronique 30. La détermination préalable de la forme géométrique du volume numérique englobant BV s'avère particulièrement astucieuse, puisqu'elle permet de configurer ledit volume numérique englobant en fonction de la forme géométrique de l'enveloppe extérieure 10e dudit dispositif électronique tiers 10, c'est-à-dire en permettant un agencement mutuel sensiblement identique entre la forme géométrique de l'enveloppe extérieure 10e et la forme géométrique du volume englobant numérique BV. Aussi, selon un mode de réalisation préférée mais non limitatif, lorsque l'enveloppe extérieure 10e dudit dispositif 10 présente une forme sensiblement cubique, l'invention prévoit que l'étape pour déterminer la forme géométrique du volume englobant numérique puisse consister à sélectionner une forme sensiblement cubique. Ainsi que d'ores et déjà précisé, une telle configuration cubique s'avère particulièrement avantageuse puisqu'elle permet une manipulation facilitée, les arêtes de la forme cubique permettant un positionnement spatial précis dans une scène ou un espace en trois dimensions et ainsi l'observation de déplacements synchronisés facilitée. A titre d'exemple, une étape pour déterminer la forme géométrique du volume englobant numérique BV peut consister en une étape pour configurer automatiquement ou « manuellement », c'est-à-dire en exploitant des données de configuration produites par la deuxième interface d'entrée traduisant une action de l'utilisateur, ledit volume englobant BV. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée à cette seule étape pour déterminer la forme géométrique .

Selon une premier mode de réalisation d'une telle configuration automatique de la forme géométrique du volume numérique englobant BV à l'aide d'un dispositif électronique tiers 10, un procédé P200 pour afficher un avatar A conforme à l'invention peut en outre comporter une étape préalable à la mise en œuvre du traitement 220 pour décoder un message de configuration de l'interface graphique, ledit message étant avantageusement réceptionné par les deuxièmes moyens de communication de l'objet électronique 30 et émanant d'un dispositif électronique 10 tiers. Un tel message de configuration, à l'instar des autres messages d'ores et déjà décrits, peut avantageusement comprendre plusieurs champs informatifs, tels qu'un identifiant du dispositif électronique, un identifiant de configuration et/ou un ou plusieurs attributs de configuration, caractérisant plus particulièrement une forme géométrique. Ainsi, à titre d'exemples non limitatifs, lorsque l'enveloppe extérieure 10e d'un dispositif électronique 10 présente une forme géométrique sensiblement cubique, le message de configuration peut encoder la valeur « 1 ». En variante, lorsque l'enveloppe extérieure 10e d'un dispositif électronique 10 présente une forme géométrique sensiblement sphérique, le message de configuration peut encoder la valeur « 2 ». L'étape pour décoder le message de configuration consiste in fine à déterminer la teneur du message de configuration et en déduire notamment la forme géométrique du volume numérique englobant BV. Une fois, la teneur du message de configuration décodé, l'invention prévoit que l'étape pour déterminer la forme géométrique du volume numérique englobant BV exploite la teneur dudit message de configuration.

L' invention prévoit également qu' il soit possible de déterminer et/ou configurer la forme géométrique du volume numérique englobant BV directement à l'aide de l'objet électronique 30 conforme à l'invention mettant en œuvre le procédé P200. Pour ce faire, ledit objet électronique 30 peut également comporter une deuxième interface d'entrée coopérant avec la deuxième unité de traitement. A titre d'exemples non limitatifs, ladite deuxième interface d'entrée permet notamment la traduction d'une action humaine en consigne de sélection et/ou de détermination de la forme géométrique du volume numérique englobant BV et peut consister en un clavier, une souris ou tout autre dispositif de pointage adapté ou agencé pour accomplir ladite fonction. En variante ou en complément, une telle deuxième interface d'entrée peut consister en une commande vocale, l'action de détermination de l'utilisateur consistant à énoncer de manière claire et explicite un mot clé ou terme prédéfini correspondant à une forme géométrique particulière souhaitée .

La sélection ou configuration de l'utilisateur peut se traduire par l'élaboration d'une consigne de sélection et/ou de l'élaboration d'une forme donnée parmi une pluralité de formes géométriques issues d'une base de données inscrite éventuellement dans la mémoire de données de l'objet électronique mettant en œuvre ledit procédé P200.

Comme précisé précédemment, un procédé P200 peut comprendre un traitement complémentaire 210, mis en œuvre par la deuxième unité de traitement de l'objet électronique 30 permettant la mise en œuvre d'un procédé P200, pour prendre en compte une consigne utilisateur émanant d'un dispositif électronique tiers 10, telle que par exemple une consigne de coupe, ladite consigne étant réceptionnée par les deuxièmes moyens de communication dudit objet électronique 30. Ainsi, un procédé P200 conforme à l'invention peut comprendre tout d'abord une étape pour réceptionner 211 un message de consigne via les deuxièmes moyens de communication de l'objet électronique. Le traitement 210 comporte alors une étape pour décoder 212 ledit message de consigne. Ainsi que précisé précédemment, ledit message de consigne peut ainsi comporter plusieurs champs informatifs, tels qu'un identifiant du dispositif électronique émetteur 10, un identifiant de consigne et un ou plusieurs attributs de consigne. A titre d'exemples non limitatifs, lorsque la consigne utilisateur est avantageusement une consigne ou action de coupe, l'identifiant de consigne peut caractériser la consigne de coupe et les attributs de consigne peuvent consister en des données géométriques de coupe dont la ou les valeurs désignent par exemple des coordonnées de deux points (xl, yl) et (x2, y2) traduisant la définition d'une ligne de coupe virtuelle. L'étape 212 consiste in fine à déterminer la teneur du message de consigne et à obtenir lesdites valeurs de données géométriques de coupe. Enfin, le procédé P200 conforme à l'invention peut comporter une étape 213 de mise en œuvre de l'action en lien avec la consigne, en l'espèce une action de coupe, et une étape éventuelle d'affichage de ladite coupe.

En variante ou en complément, au préalable de la mise en service d'un dispositif électronique 10 conforme à l'invention ou pendant l'emploi d'un tel dispositif en combinaison avec un objet électronique 30, un procédé P200 conforme à l'invention peut comprendre un troisième traitement 230 additionnel, mis en œuvre par la deuxième unité de traitement dudit objet électronique 30, consistant en un paramétrage du dispositif électronique 10 à partir de l'objet électronique 30. A titre d'exemples non limitatifs, comme mentionné précédemment en liaison avec la figure 5, un tel paramétrage peut consister en la mise en œuvre d'un processus d' appairage ou de reconnaissance mutuelle de l'objet électronique 30 et du dispositif électronique 10. Un tel processus peut en outre permettre d'échanger des clés et/ou challenges nécessaires à une sécurisation, c'est-à-dire à une éventuelle authentification et/ou à un éventuel chiffrement de la teneur des futurs messages de consigne et/ou de mouvement évoqués précédemment. Un tel processus peut encore déterminer la périodicité d'acquisition des mesures du capteur 14, etc. Un tel troisième traitement 230 d'un procédé P200 conforme à l'invention peut ainsi avantageusement comprendre, de manière non exhaustive, une étape de détermination 231 d'un paramètre de fonctionnement du dispositif électronique distant 10 suivie d'une étape d'élaboration et/ou d'encodage 232 dudit message de paramétrage encodant ledit paramètre par la deuxième unité de traitement de l'objet électronique 30. Un tel message de paramétrage peut avantageusement comprendre plusieurs champs informatifs dépendant du paramétrage souhaité, tels qu'un identifiant du dispositif électronique, un identifiant de paramétrage et/ou un ou plusieurs attributs de paramétrage. Par exemple, l'identifiant de paramétrage peut caractériser une fonction de réinitialisation et/ou de recalibrage du capteur 14 d'un dispositif électronique distant 10, l'attribut caractérisant le capteur 14 parmi une pluralité. En variante ou en complément, l'identifiant de paramétrage peut caractériser une fonction d' activation d'une source lumineuse comprise par les moyens de sortie d'un dispositif électronique distant 10, l'attribut caractérisant ladite source lumineuse soulignant ainsi la reconnaissance du dispositif électronique par l'objet électronique 30, en tant que périphérique de pilotage de l'affichage d'un avatar A. Enfin, le troisième traitement 230 d'un procédé P200 conforme à l'invention peut comprendre une étape de déclenchement de l'émission dudit message de paramétrage, traduisant ladite action de paramétrage, par les deuxièmes moyens de communication de l'objet électronique 30 à destination d'un dispositif électronique distant 10.

Quelle que soit la configuration d'un procédé P200, ledit procédé P200 étant conforme à l'invention, un mode d'adaptation préférée d'un objet électronique communicant, tel que celui décrit précédemment, consiste à enregistrer ou télécharger en mémoire de programmes, un produit programme d' ordinateur P2 comportant une pluralité d'instructions de programme qui, lorsqu'elles sont exécutées ou interprétées par la deuxième unité de traitement dudit objet électronique provoquent la mise en œuvre dudit procédé P200 pour afficher un avatar A d'une sujet d'étude à un utilisateur conforme à l'invention.

Ainsi que d'ores et déjà mentionné, l'invention prévoit également un système pour afficher un avatar A d'un sujet d'étude. Les figures 3, 4A et 4B présentent notamment des exemples simplifiés de premier et deuxième modes de réalisation non limitatifs d'un système pour afficher un avatar d'un sujet d'étude.

Un tel système d'affichage conforme à l'invention comporte avantageusement un dispositif électronique 10 selon l'invention et un objet électronique 30 selon l'invention, ledit dispositif électronique 10 et ledit objet électronique 30 comportant respectivement des premiers et deuxièmes moyens de communication assurant une communication entre lesdits dispositif 10 et objet 30, éventuellement filaire ou sans fil, dans ce dernier cas, selon des protocoles de communication WiFi, Bluetooth ou tout autre protocole de communication adapté. Comme précisé précédemment, l'objet électronique 30 comporte en outre une interface graphique 31 permettant l'affichage à un utilisateur dudit système d'un avatar A d'un sujet d'étude. L'invention ne saurait toutefois être limitée à l'emploi d'un seul dispositif électronique 10 et/ou d'une seule interface graphique 31 d'un objet électronique 30. L'invention prévoit qu'un système pour afficher un avatar A d'un sujet d'étude conforme à l'invention puisse comporter une pluralité de dispositifs électroniques 10 et/ou une pluralité d'interfaces graphiques 31 respectives d'un ou plusieurs objets électroniques 30.

Pour s'assurer d'une manipulation spatiale intuitive et synchronisée de l'avatar A du sujet d'étude avec ledit dispositif électronique 10 distant et par conséquent accroître 1 ' intuitivité et l'efficacité globale d'un système pour afficher ledit avatar A conforme à l'invention, l'enveloppe extérieure 10e dudit dispositif électronique 10 et le volume englobant numérique BV orientant l'affichage de l'avatar A par l'interface graphique 31 dudit objet électronique 30 sont mutuellement agencés et/ou configurés pour présenter des formes géométriques sensiblement similaires. Préférentiellement mais non limitativement , selon un exemple décrit en lien avec les figures 3, 4A et 4B, l'enveloppe extérieure 10e dudit dispositif électronique 10 et le volume englobant numérique BV orientant l'affichage de l'avatar A peuvent présenter une forme sensiblement cubique. En outre, tel que décrit en lien avec la figure 3, l'avatar A et le volume englobant BV peuvent avantageusement être confondus et consister un seul objet virtuel, présentant une forme sensiblement similaire à celle de l'enveloppe extérieure 10e du dispositif électronique 10.

Selon un exemple d'application préférée mais non limitatif en lien avec l'imagerie médicale, conformément aux figures 4A et 4B, le sujet d'étude peut consister en un organe d'intérêt, tel qu'un cerveau humain. L' invention ne saurait toutefois être limitée à ce seul organe d' intérêt et peut concerner un rein, un cœur ou tout autre organe qu'un utilisateur du système, éventuellement praticien, jugerait utile d'afficher et observer .

D'autres modifications peuvent être envisagées sans sortir du cadre de la présente invention définie par les revendications ci-annexées.