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Title:
SYSTEM FOR MONITORING THE SLEEP AND/OR WELL-BEING OF A PASSENGER OF AN AIRCRAFT AND METHOD FOR IMPLEMENTING SUCH A SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/165355
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system (10) for monitoring the sleep and/or well-being of a passenger of an aircraft, called a "user", comprising: - an armchair (100) which is intended to be installed in a cabin of an aircraft, - members (200) interacting with the user, - user data acquisition means (300) which are configured to receive data in relation to characteristics of a user profile and - a control and instruction module (400) which is connected: a) to a database (500), in which there are stored information items relating to characteristics of a flight of the aircraft in which the armchair (100) is intended to be installed, b) to the interaction members (200) and c) to the user data acquisition means (300), the control module being configured to control the interaction members (200) depending on the data in relation to characteristics of a user profile and characteristics of the flight of the aircraft.

Inventors:
BORRAZ ARMAND (FR)
CAPITAINE TANGUY (FR)
DUCHESNE JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/053957
Publication Date:
August 26, 2021
Filing Date:
February 18, 2021
Export Citation:
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Assignee:
STELIA AEROSPACE (FR)
International Classes:
B64D11/00; B60N2/02; B64D11/06; A61B5/00; A61B5/16; A61H23/00; A61M21/02
Foreign References:
US20130338857A12013-12-19
GB2524495A2015-09-30
FR2975303A12012-11-23
US10176694B22019-01-08
US20170327231A12017-11-16
EP3081488A12016-10-19
FR3029503A12016-06-10
Attorney, Agent or Firm:
IPSIDE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de gestion (10) du sommeil et/ou de du bien-être d’un passager d’un aéronef, dit « utilisateur » caractérisé en ce qu’il comprend : - un fauteuil (100) destiné à être installé dans une cabine d’un aéronef,

- des organes d’interaction (200) avec l’utilisateur comprenant au moins un des éléments suivants : o un dispositif de régulation de la température (210) intégré au fauteuil (100), o une banque de messages contextuels stockée dans une base de données (500) reliée à un terminal utilisateur (320),

- des moyens d’acquisition de données utilisateur (300) configurés pour recevoir des données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur, et - un module de contrôle et de commande (400) relié : a) à une base de données (500) dans laquelle sont stockées des informations relatives à des caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est destiné à être installé le fauteuil (100), b) aux organes d’interaction (200) et c) aux moyens d’acquisition de données utilisateur (300), ledit module de contrôle étant configuré pour piloter les organes d’interaction (200) en fonction des données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef. 2. Système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon la revendication

1 , dans lequel les organes d’interaction (200) comprennent au moins un des éléments suivants :

- un dispositif lumineux (220) adapté à émettre un signal lumineux dont la longueur d’onde est variable entre 400 nm et 700 nm,

- un générateur d'environnement sonore (230) ;

- au moins un actionneur coopérant avec le fauteuil (100) de sorte à modifier la position dudit fauteuil (100). 3. Système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel les moyens d’acquisition de données utilisateur (300) comportent des organes de mesure de l’activité cardiaque de l’utilisateur et/ou des organes de mesure de la fréquence respiratoire.

4. Système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel les moyens d’acquisition de données utilisateur (300) comportent des organes de mesure de l’activité physique.

5. Système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon les revendications 3 et 4, dans lequel les organes de mesure de l’activité cardiaque et/ou les organes de mesure de la fréquence respiratoire, et les organes de mesure de l’activité physique sont issus d’un même capteur (310) intégré dans le fauteuil (100).

6. Système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel le module de contrôle et de commande (400) est configuré pour : - déterminer une valeur représentative du niveau de tension nerveuse et/ou du niveau d’endormissement d’un utilisateur sur la base des données relatives à des caractéristiques du profil de l’utilisateur,

- établir un programme personnalisé de l’utilisateur composé de taches successives à réaliser pendant une période donnée, en fonction des informations relatives aux caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est destiné à être installé le fauteuil (100),

- piloter les organes d’interaction (200) en fonction de ladite valeur déterminée et du programme personnalisé. 7. Système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel les moyens d’acquisition de données utilisateur (300) comprennent un terminal utilisateur (320) adapté à recevoir des données contextuelles de l’utilisateur, le module de contrôle et de commande (400) étant configuré pour piloter les organes d’interaction (200) en fonction de ces données contextuelles de l’utilisateur. 8. Procédé de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef, dit « utilisateur », caractérisé en ce que ledit procédé, mettant en oeuvre un système de gestion (10) du sommeil et/ou du bien-être selon l’une des revendication 1 à 7, comporte :

- une étape d’acquisition (20) de données relatives à un profil utilisateur et de données relatives à des caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est installé le fauteuil (100) destiné à être occupé par ledit utilisateur,

- une étape de pilotage (30) d’au moins un organe d’interaction (200) avec l’utilisateur en fonction des données relatives au profil utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef.

9. Procédé de gestion selon la revendication 8, dans lequel dans l’étape d’acquisition (20) de données relatives à un profil utilisateur, le niveau de tension nerveuse et/ou le niveau d’endormissement de l’utilisateur est déterminé sur la base des données relatives à des caractéristiques du profil de l’utilisateur émises par des organes de mesure de l’activité cardiaque de l’utilisateur et/ou des organes de mesure de la fréquence respiratoire et/ou par les organes de mesure de l’activité physique.

10. Procédé de gestion selon l’une des revendications 8 ou 9, dans lequel les données caractéristiques du vol de l’aéronef comportent des données relatives à l’heure prévue de décollage de l’aéronef relativement au fuseau horaire du lieu de décollage, au temps de vol de l’aéronef et à l’heure du lieu de destination à l’issue du vol. 11. Procédé de gestion selon l’une des revendications 8 à 10, dans laquelle l’étape de pilotage (30) comporte une étape de mise en condition pour favoriser le maintien de l’utilisateur éveillé ou une étape de mise en condition pour favoriser l’endormissement selon les des données relatives au profil utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef.

12. Procédé de gestion selon la revendication 11 , dans lequel dans l’étape de mise en condition pour favoriser le maintien de l’utilisateur éveillé, les moyens de contrôle et de commande pilotent des actionneurs de sorte à conformer le fauteuil (100) dans une position assise, et/ou pilotent un dispositif lumineux (220) pour que la source lumineuse émette une lumière bleue.

13. Procédé de gestion selon la revendication 11 , dans lequel dans l’étape de mise en condition pour favoriser l’endormissement, les moyens de contrôle et de commande pilotent des actionneurs de sorte à conformer le fauteuil (100) dans une position allongée, et/ou pilotent un dispositif lumineux (220) pour que la source lumineuse émette une lumière rouge, et/ou pilotent un dispositif de régulation de la température (210) de sorte à augmenter la température du fauteuil (100), et/ou pilotent un générateur d'environnement sonore (230).

14. Procédé de gestion les revendications 9 et 11 , dans lequel si le niveau de tension nerveuse déterminé de l’utilisateur est élevé, l’étape de pilotage (30) met en oeuvre en priorité une étape de relaxation dans laquelle le module de contrôle et de commande (400) pilote des actionneurs de sorte à conformer le fauteuil (100) dans une position dite de relaxation, et/ou pilotent le dispositif lumineux (220) pour que la source lumineuse émette une lumière rouge, et/ou pilotent un générateur d'environnement sonore (230).

Description:
Système de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef et procédé de mise en œuvre d’un tel système

Domaine de l’invention

La présente invention appartient au domaine des équipements d’une cabine d’aéronef et plus particulièrement des interactions entre des équipements de la cabine, notamment un fauteuil, et un passager. La présente invention concerne notamment un système de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef et un procédé de mise en œuvre d’un tel système.

Etat de la technique

Le franchissement de différents fuseaux horaires lors d’un déplacement d’un aéronef, en particulier lors de vols commerciaux, induit généralement une désynchronisation des horloges biologiques des passagers dudit aéronef, par rapport à leurs horaires de vie. En effet, les horloges biologiques des passagers sont calées sur les horaires du pays d’origine et non sur ceux du pays de destination. Cette désynchronisation est communément appelée « syndrome du décalage horaire ».

A titre indicatif, il faut au moins dix jours aux passagers d’un aéronef pour que leurs horloges biologiques s’adaptent aux horaires du pays de destination lorsque le déplacement de l’aéronef est supérieur à cinq fuseaux horaires.

Selon que le sens du déplacement de l’aéronef est dirigé vers l’ouest ou vers l’est, le syndrome du décalage horaire est à l’origine d’une difficulté à l’endormissement ou provoque un réveil précoce. Ces troubles du sommeil génèrent donc une privation de sommeil et par voie de conséquence, une diminution des performances cognitives et/ou une augmentation de l’irritabilité chez les personnes concernées. Par ailleurs, du fait des développement récents permettant aux aéronefs d’être plus léger et plus économes en carburant, on assiste depuis quelques années à l’apparition d’aéronefs connus par l’homme du métier sous l’acronyme anglophone ULR (pour « Ultra Long Range », signifiant « ultra longue portée »), dont la distance de déplacement sans escale est très importante.

Les passagers de ces aéronefs sont par conséquent susceptibles d’être soumis à un syndrome du décalage horaire plus important.

Dans ce contexte, il existe un besoin de fournir aux passagers d’aéronefs une solution permettant d’améliorer leur gestion du syndrome du décalage horaire pour minimiser son impact, notamment les troubles du sommeil qu’il occasionne. Exposé de l’invention

La présente invention a pour objectif de remédier à tout ou partie des inconvénients de l’art antérieur, notamment ceux exposés ci-avant, en proposant une solution permettant de gérer le niveau de sommeil et/ou de bien-être d’un passager d’un aéronef, ci-après appelé « utilisateur », c’est-à-dire permettant de favoriser, d’empêcher ou de ralentir l’endormissement.

A cet effet, et selon un premier aspect, il est proposé par la présente invention, un système de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef, dit « utilisateur », caractérisé en ce qu’il comprend :

- un fauteuil destiné à être installé dans une cabine d’un aéronef, - des organes d’interaction avec l’utilisateur,

- des moyens d’acquisition de données utilisateur, configurés pour recevoir des données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur, et

- un module de contrôle et de commande relié : a) à une base de données dans laquelle sont stockées des informations relatives à des caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est destiné à être installé le fauteuil, b) aux organes d’interaction et c) aux moyens d’acquisition de données utilisateur, ledit module de contrôle étant configuré pour piloter les organes d’interaction en fonction des données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef, de sorte à favoriser l’endormissement ou le maintien éveillé de l’utilisateur. De telles dispositions permettent, après un déplacement à bord d’un aéronef impliquant un franchissement de différents fuseaux horaires, de favoriser la synchronisation des horloges biologiques des passagers avec les horaires du pays de destination. Les troubles du sommeil liés au syndrome du décalage horaire sont donc évités. Avantageusement, le système de gestion du sommeil et/ou du bien-être selon la présente invention peut être adapté sur tout fauteuil d’aéronef existant.

Dans des modes particuliers de réalisation, l’invention peut comporter en outre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles.

Dans des modes particuliers de réalisation, les organes d’interaction comprennent au moins un des éléments suivants :

- un dispositif de régulation de la température intégré au fauteuil,

- un dispositif lumineux adapté à émettre un signal lumineux dont la longueur d’onde est variable entre 400 nm et 700 nm,

- une banque de messages contextuels stockée dans une base de données reliée à un terminal utilisateur,

- un générateur d'environnement sonore,

- au moins un actionneur coopérant avec le fauteuil de sorte à modifier la position dudit fauteuil.

Le dispositif de régulation de la température intégré au fauteuil permet avantageusement de contrôler localement de manière très précise la température au plus proche du passager en fonction de ses ressentis, ce qui augmente son confort. La banque de messages contextuels stockée dans une base de données reliée à un terminal utilisateur permet de fournir au passager des informations, notamment, la visualisation du programme personnalisé de taches successives à réaliser pendant une période donnée. Aussi, le programme peut prévoir durant des plages horaires prédéfinies, des phases d’endormissement, de sommeil, de réveil, et/ou de repos et/ou relaxation, phase neutre, etc. Cela lui permet d’augmenter son bien-être et limiter les effets dus au décalage horaire.

Dans des modes particuliers de réalisation, les moyens d’acquisition de données utilisateur comportent des organes de mesure de l’activité cardiaque de l’utilisateur et/ou des organes de mesure de la fréquence respiratoire.

Dans des modes particuliers de réalisation, les moyens d’acquisition de données utilisateur comportent des organes de mesure de l’activité physique.

Dans des modes particuliers de réalisation, les organes de mesure de l’activité cardiaque et/ou les organes de mesure de la fréquence respiratoire, et les organes de mesure de l’activité physique sont issus d’un même capteur intégré dans le fauteuil.

Dans des modes particuliers de réalisation, le module de contrôle et de commande est configuré pour :

- déterminer une valeur représentative du niveau de tension nerveuse et/ou du niveau d’endormissement d’un utilisateur sur la base des données relatives à des caractéristiques du profil de l’utilisateur,

- établir un programme personnalisé de l’utilisateur composé de taches successives à réaliser pendant une période donnée, par exemple le temps de vol, en fonction des informations relatives aux caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est destiné à être installé le fauteuil,

- piloter les organes d’interaction en fonction de ladite valeur déterminée et du programme personnalisé.

Il y a lieu de noter que le vol dont il est question est le vol que l’utilisateur est destiné à occuper en tant que passager.

En outre, le pilotage (ou non) des organes d’interaction est réalisé à intervalle de temps régulier, selon les prévisions du programme et l’état de tension nerveuse et/ou de niveau d’endormissement de l’utilisateur à chacun de ces intervalles de temps.

Dans des modes particuliers de réalisation, les moyens d’acquisition de données utilisateur comprennent un terminal utilisateur adapté à recevoir des données contextuelles de l’utilisateur, le module de contrôle et de commande étant configuré pour piloter les organes d’interaction en fonction de ces données contextuelles de l’utilisateur.

Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne un procédé de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager, dit « utilisateur », d’un aéronef mettant en oeuvre un système tel que décrit précédemment.

Le procédé de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef, comporte :

- une étape d’acquisition de données relatives à un profil utilisateur et de données relatives à des caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est installé un fauteuil destiné à être occupé par ledit utilisateur, - une étape de pilotage d’au moins un organe d’interaction avec l’utilisateur en fonction des données relatives au profil utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef.

Plus précisément, les caractéristiques de vol de l’aéronef permettent établissement d’un programme personnalisé de tache à réaliser par l’utilisateur, le programme définissant des étapes de pilotage des organes d’interaction. Les données relatives au profil utilisateur vont permettre une mise à jour, autrement dit une évolution, du programme en temps réel dans la mesure où les étapes de pilotage vont être confirmées ou modifiées suivant lesdites données relatives au profil utilisateur. Dans des modes particuliers de mises en oeuvre, dans l’étape d’acquisition de données relatives à un profil utilisateur, le niveau de tension nerveuse et/ou le niveau d’endormissement de l’utilisateur est déterminé sur la base des données relatives à des caractéristiques du profil de l’utilisateur émises par des organes de mesure de l’activité cardiaque de l’utilisateur et/ou des organes de mesure de la fréquence respiratoire.

Dans des modes particuliers de mises en oeuvre, les données caractéristiques du vol de l’aéronef comportent des données relatives à l’heure prévue de décollage de l’aéronef relativement au fuseau horaire du lieu de décollage, au temps de vol de l’aéronef et à l’heure du lieu de destination à l’issue du vol, l’étape de pilotage n’étant pas mise en oeuvre si la durée du vol est inférieure à une valeur prédéfinie et/ou si la valeur de l’heure du lieu de destination à l’issue du vol est comprise dans une plage de valeurs prédéfinies.

Dans des modes particuliers de mises en oeuvre, l’étape de pilotage comporte une étape de mise en condition pour favoriser le maintien de l’utilisateur éveillé ou une étape de mise en condition pour favoriser l’endormissement selon les des données relatives au profil utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef. Dans des modes particuliers de mises en oeuvre, dans l’étape de mise en condition pour favoriser le maintien de l’utilisateur éveillé, les moyens de contrôle et de commande pilotent des actionneurs de sorte à conformer le fauteuil dans une position assise, et/ou pilotent un dispositif lumineux pour que la source lumineuse émette une lumière bleue.

Dans des modes particuliers de mises en oeuvre, dans l’étape de mise en condition pour favoriser l’endormissement, les moyens de contrôle et de commande pilotent des actionneurs de sorte à conformer le fauteuil dans une position allongée, et/ou pilotent un dispositif lumineux pour que la source lumineuse émette une lumière rouge, et/ou pilotent un dispositif de régulation de la température de sorte à augmenter la température du fauteuil, et/ou pilotent le générateur d'environnement sonore.

Dans des modes particuliers de mises en oeuvre, si le niveau de tension nerveuse déterminé de l’utilisateur est élevé, l’étape de pilotage met en oeuvre en priorité une étape de relaxation dans laquelle le module de contrôle et de commande pilote des actionneurs de sorte à conformer le fauteuil dans une position dite de relaxation, et/ou pilotent le dispositif lumineux pour que la source lumineuse émette une lumière rouge, et/ou pilotent le générateur d'environnement sonore.

Présentation des figures L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures qui représentent :

[Fig. 1] schématiquement un système de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef selon la présente invention, [Fig. 2] un logigramme d’un procédé de gestion du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef selon un autre aspect de la présente invention. Dans ces figures, des références identiques d’une figure à une autre désignent des éléments identiques ou analogues. Pour des raisons de clarté, les éléments représentés ne sont pas nécessairement à une même échelle, sauf mention contraire.

On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l’échelle. Description détaillée d’un mode de réalisation de l’invention

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. Tel qu’indiqué précédemment, la présente invention concerne un système de gestion 10 du sommeil et/ou du bien-être d’un passager d’un aéronef relativement à un vol prédéfini dudit aéronef. Le terme « vol » désigne ici un trajet, notamment commercial, de l’aéronef. Le passager est désigné ci-après par le terme « utilisateur ». Comme représenté par la figure 1 , le système de gestion 10 comprend au moins un fauteuil 100 destiné à être installé dans une cabine de l’aéronef, ledit fauteuil 100 étant attaché à un utilisateur, des organes d’interaction 200 avec ledit utilisateur, des moyens d’acquisition de données utilisateur 300.

Le module de contrôle et de commande 400 est relié, d’une part, à une base de données 500 dans laquelle sont stockées des informations relatives à des caractéristiques du vol de l’aéronef dans lequel est installé le fauteuil 100, et d’autre part, aux organes d’interaction 200.

Comme décrit plus en détail ci-après, le module de contrôle est configuré pour piloter les organes d’interaction 200 en fonction des données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef afin de permettre à l’utilisateur une meilleure gestion de son sommeil et/ou de son bien-être afin de diminuer ou d’éviter les effets du syndrome du décalage horaire.

Le module de contrôle et de commande 400 comporte avantageusement des moyens de calculs, tel qu’un processeur adapté à mettre en oeuvre un ou des logiciels dédiés.

Le fauteuil 100 est un fauteuil conventionnel par sa forme et ses dimensions dans le sens où il comprend un dossier, une assise, des accoudoirs.

Les organes d’interaction 200 avec l’utilisateur peuvent comprendre des équipements intégrés au fauteuil 100, ou éventuellement déportés relativement audit fauteuil 100, tels qu’un dispositif de régulation de la température 210, un dispositif lumineux 220, et/ou un ou des actionneurs agencés de sorte à pouvoir modifier la position du fauteuil 100, et/ou un générateur d’environnement sonore 230.

Plus particulièrement, le dispositif de régulation thermique peut être adapté à chauffer ou à refroidir préférentiellement de manière directe l’utilisateur.

A cet effet, le dispositif de régulation thermique peut comprendre notamment une nappe chauffante, et/ou un ou des modules à effet Pelletier, intégrés par exemple dans le dossier et/ou dans l’assise du fauteuil 100.

Le dispositif lumineux 220 est par exemple intégré au fauteuil 100 au niveau d’une partie supérieure du dossier, par exemple destinée à constituer un support de la tête de l’utilisateur, dite « appui-tête », et/ou au niveau des accoudoirs. Il est envisageable que le dispositif lumineux 220 soit intégré dans tout endroit approprié du fauteuil 100, dont la détermination est à la portée de l’homme du métier.

Le dispositif lumineux 220 est avantageusement adapté à émettre un signal lumineux dont la longueur d’onde est variable entre 400 nm et 700 nm. A cet effet, le dispositif lumineux 220 comprend préférentiellement plusieurs sources lumineuses, telles que des diodes électroluminescentes, respectivement adaptés à émettre des signaux lumineux de longueurs d’ondes différentes. A titre d’exemple, le dispositif lumineux 220 comporte trois sources lumineuses dont les signaux luminaux émis sont respectivement compris entre 460nm et 480nm, 540nm et 560nm, et 570nm et 690nm.

Préférentiellement, un premier actionneur est avantageusement agencé de sorte à pouvoir incliner le dossier entre une position de type « couchette », dans laquelle le dossier est incliné dans une position horizontale, et une position assise dans laquelle le dossier est incliné dans une position verticale. Toujours dans un mode préféré de réalisation de l’invention, un second actionneur est agencé dans le fauteuil 100 de sorte à pouvoir déployer ou rétracter un repose jambes articulé à l’assise du fauteuil 100.

Avantageusement encore, les organes d’interaction 200 peuvent comprendre un générateur d'environnement sonore 230. Par exemple, ledit générateur d’environnement sonore 230 peut comporter des modules de réduction active du bruit et ou des haut-parleurs adaptés à diffuser une ambiance sonore prédéterminée. Les modules de réduction active du bruit et/ou les haut-parleurs sont intégrés dans fauteuil 100, par exemple dans son dossier, dans l’appui tête, ou dans tout autre endroit adapté du fauteuil 100.

Les organes d’interaction 200 avec l’utilisateur peuvent comprendre, en outre, des équipements extérieurs au fauteuil 100, tels qu’une banque de messages contextuels stockés dans une base de données 500 reliée à un terminal utilisateur 320, comme décrit plus en détail ci-après.

Comme le montre la figure 1 , le module de contrôle et de commande 400 est également relié aux moyens d’acquisition de données utilisateur 300.

Les moyens d’acquisition de données utilisateur 300 sont configurés pour recevoir des données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur. Plus particulièrement, les moyens d’acquisition de données utilisateur 300 peuvent être aptes à recueillir des données relatives à des caractéristiques physiologiques de l’utilisateur, et peuvent comprendre à cet effet des organes de mesure de l’activité cardiaque de l’utilisateur et/ou de organes de mesure de la fréquence respiratoire, et/ou des organes de mesure de l’activité physique, c’est- à-dire des mouvements, de l’utilisateur.

On désigne ici par les termes « des organes de mesure », un ou des capteurs. Préférentiellement, les organes de mesure de l’activité cardiaque, de la fréquence respiratoire et de l’activité physique sont formés par un même capteur 310, intégré dans le dossier, dans les accoudoirs, dans l’appui tête, ou dans tout autre endroit adapté du fauteuil 100.

Dans le mode de réalisation de l’invention représenté sur la figure 1 , ledit capteur 310 est agencé dans le dossier du fauteuil 100 et est représenté schématiquement par des traits discontinus.

Ce capteur 310 peut avantageusement comporter une plaque sur laquelle est déposé une couche d’un fluide dont la conductivité est fonction de la déformation.

Ainsi, en alimentant en électricité le fluide, lorsqu’une force est exercée sur la plaque de sorte à déformer ledit fluide, les variations d’intensité du signal électrique transmis sont de nature à permettre de déterminer la position du point d’application de la force ainsi que son intensité.

La fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire peuvent de cette manière être déterminée.

Les organes de mesure de l’activité cardiaque, notamment de la fréquence cardiaque et de l’amplitude cardiaque, peuvent être formés par d’autres capteurs appropriés, par exemple connus en tant que tels par l’homme du métier. L’analyse de l’activité cardiaque et/ou respiratoire de l’utilisateur permet de déterminer la variation de la fréquence cardiaque et/ou de la fréquence respiratoire sur une période de temps donnée, et par exploitation de ces données, de déterminer le niveau de tension nerveuse d’un utilisateur.

On utilise dans le présent texte les termes « tension nerveuse » pour désigner l’état de stress de l’utilisateur.

Notamment, par l’intervention d’algorithmes prédéfinis mis en oeuvre par le ou les logiciels exécutés, le module de contrôle et de commande 400 est configuré pour déterminer une valeur représentative du niveau de tension nerveuse d’un utilisateur. Le module de contrôle et de commande 400 peut être configuré de sorte à déterminer des valeurs représentatives de trois niveaux de tension nerveuse : faible, moyenne, élevée.

Notamment, une valeur déterminée en réponse à une fréquence cardiaque inférieure à une valeur prédéfinie, par exemple soixante-dix battements par minutes, correspond à un niveau de tension nerveuse faible ; une valeur déterminée en réponse à une fréquence cardiaque mesurée comprise dans une plage de valeurs prédéfinie, par exemple entre soixante-dix et cent battements par minutes, correspond à un niveau de tension nerveuse moyenne ; une valeur déterminée en réponse à une fréquence cardiaque mesurée supérieure à une valeur prédéfinie, par exemple cent battements par minutes, correspond à un niveau de tension nerveuse élevée.

Pour détecter plus précisément et de façon plus fiable le niveau de tension nerveuse, il est préférable de prendre en compte la combinaison de données relatives à la fréquence cardiaque, à l’amplitude cardiaque et à la variation de la fréquence cardiaque sur une période de temps donnée.

Comme décrit ci-après plus en détail, le module de contrôle et de commande 400 est également configuré pour piloter les organes d’interaction 200 selon la valeur représentative de trois niveaux de tension nerveuse déterminée, afin de tendre à diminuer le niveau de tension nerveuse dudit utilisateur.

Plus précisément, le module de contrôle et de commande 400 est configuré pour :

- si la valeur correspond à un niveau de tension nerveuse faible de l’utilisateur, ne transmettre aucune instruction aux organes d’interaction 200 ;

- si la valeur correspond à un niveau de tension nerveuse moyen de l’utilisateur, piloter les actionneurs de sorte à conformer le fauteuil 100 dans une position dite de relaxation, et/ou piloter le dispositif lumineux 220 pour que la source lumineuse émette une lumière rouge, c’est-à-dire une lumière dont la longueur d’onde est comprise entre570 nm et 690 nm. La position de relaxation correspond à une position dans laquelle l’assise du fauteuil 100 est inclinée, par exemple de cinq à dix degrés, par rapport à l’horizontale, et le dossier du fauteuil 100 est incliné, par exemple de vingt à quarante degrés, par rapport à la verticale, l’assise et le dossier formant un angle droit ou obtus. - si la valeur correspond à un niveau de tension nerveuse élevé de l’utilisateur, en plus du pilotage des actionneurs et/ou du dispositif lumineux 220 tel que décrit lorsque la tension nerveuse de l’utilisateur est déterminée comme moyenne, piloter le générateur d’environnement sonore 230.

Avantageusement, les données recueillies par les organes de mesure décrits ci- avant, et plus particulièrement les organes de mesure de l’activité physique, éventuellement en combinaison avec les organes de mesure de l’activité cardiaque et les organes de mesure de la fréquence respiratoire, permettent additionnellement ou alternativement, de déterminer le niveau d’endormissement d’un utilisateur grâce aux données recueillies par les moyens d’acquisition de données utilisateur 300. Les termes « niveau d’endormissement » désignent dans le présent texte, de façon globale, les phases de sommeil, telle que l’éveil, l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal.

Notamment, par l’intervention d’algorithmes prédéfinis mis en oeuvre par le ou les logiciels exécutés, le module de contrôle et de commande 400 est configuré pour déterminer une valeur représentative du niveau d’endormissement d’un utilisateur.

Les organes de mesure de l’activité physique sont aussi connus sous la dénomination « actimètre » par l’homme du métier et permet de mesurer actimétrie de l’utilisateur, et ainsi de recueillir des données représentatives de l’activité physique de l’utilisateur, autrement dit des mouvements de l’utilisateur, permettant d’analyser le rythme veille-sommeil. Comme décrit ci-après plus en détail, le module de contrôle et de commande 400 est également configuré pour piloter les organes d’interaction 200 selon la valeur déterminée, afin d’influer sur le sommeil et/ou du bien-être de l’utilisateur, notamment de sorte à favoriser l’endormissement de l’utilisateur ou de sorte à tendre à le maintenir éveillé afin de respecter un programme personnalisé initial prédéterminé de taches successives à réaliser pendant une période donnée.

Ce programme peut être établi par des algorithmes prédéfinis mis en oeuvre par un logiciel et exécutés par le module de contrôle et de commande 400, en fonction notamment de l’heure prévue de décollage de l’aéronef relativement au fuseau horaire du lieu de décollage, de la durée du vol et de l’heure du lieu de destination à l’issue du vol.

Préférentiellement, comme illustré schématiquement par le logigramme de la figure 2, la prise de décision du module de contrôle commande d’influer sur l’endormissement ou sur l’éveil de l’utilisateur est fonction, en plus des valeurs représentatives du niveau d’endormissement de l’utilisateur, de sorte que le programme personnalisé se mette à jour progressivement suivant l’état physiologique de l’utilisateur.

Notamment, si les organes de contrôle et de commande, par l’exploitation des données notamment recueillies par les organes de mesure de l’activité physique, déterminent que l’utilisateur est en phase d’endormissement alors que le programme individuel avait établi une phase d’éveil à cet instant, ledit programme peut évoluer pour favoriser l’endormissement de l’utilisateur afin de ne pas nuire à son sommeil. Plus particulièrement, l’évolution du programme peut être telle que l’endormissement de l’utilisateur peut être prévu pour une certaine durée. Par exemple, suivant ledit programme, le module de contrôle et de commande 400 peut être configuré pour piloter les organes d’interaction 200 de sorte à réveiller l’utilisateur par exemple trente minutes après son endormissement.

Relativement au pilotage des organes d’interaction avec l’utilisateur, le module de contrôle et de commande 400 est par exemple configuré pour :

- si l’objectif établi par le programme personnalisé est le maintien l’utilisateur éveillé, piloter les actionneurs de sorte à conformer le fauteuil 100 dans une position assise, le dossier s’étendant sensiblement verticalement, c’est-à-dire perpendiculairement à l’assise, et/ou piloter le dispositif lumineux 220 pour que la source lumineuse émette une lumière bleue, c’est-à-dire une lumière dont la longueur d’onde est comprise entre 460 nm et 480 nm ;

- si l’objectif établi par le programme personnalisé est de favoriser l’endormissement de l’utilisateur, piloter les actionneurs de sorte à conformer le fauteuil 100 dans une position allongée, le dossier étant étendu horizontalement, c’est-à-dire dans l’alignement de l’assise, et/ou piloter le dispositif lumineux 220 pour que la source lumineuse émette une lumière rouge, et/ou piloter le dispositif de régulation de la température 210 de sorte à réchauffer le fauteuil 100, par exemple jusqu’à un élévation d’environ huit degrés relativement à une température initiale du fauteuil 100, et/ou piloter le générateur d'environnement sonore 230.

Parmi les données relatives à des caractéristiques d’un profil d’un utilisateur, les moyens d’acquisition de données utilisateur peuvent avantageusement être aptes à recueillir des données contextuelles de l’utilisateur 300, c’est-à-dire des données propres à renseigner le contexte environnemental dans lequel se situe l’utilisateur avant, pendant et après le vol.

En outre, ces données contextuelles peuvent par exemple être représentatives des souhaits appartenant à l’utilisateur quant à la gestion de son état d’endormissement, tels que le souhait de favoriser ou non son endormissement, de luter ou non contre les effets du syndrome du décalage horaire, du choix du type d’activité à réaliser lors du vol, l’objet du vol, par exemple s’il a pour but un déplacement d’affaire ou de loisir.

Le programme personnalisé peut également être mis-à-jour suivant ces données contextuelles. A cet effet, les moyens d’acquisition de données utilisateur 300 peuvent comprendre un terminal utilisateur 320, tel qu’un téléphone intelligent appelé communément « smartphone », ou une tablette numérique, adaptés à transmettre et recevoir des données, telles que des données contextuelles de l’utilisateur, par une interface homme-machine, par exemple un écran à retour tactile connu en soi de l’homme du métier.

Alternativement, le terme « terminal utilisateur » peut désigner un module électronique intégré au fauteuil 100 présentant également une interface homme- machine.

La prise en compte des données contextuelles de l’utilisateur permet au système de gestion 10 de pouvoir à l’utilisateur, par exemple par une interface dédiée sur l’écran du terminal utilisateur 320, la visualisation du programme personnalisé de taches successives à réaliser pendant une période donnée. Le programme peut prévoir durant des plages horaires prédéfinies, des phases d’endormissement, de sommeil, de réveil, et/ou de repos et/ou relaxation, phase neutre, etc.

Par exemple, le module de contrôle et de commande 400 peut être configuré de sorte que, lors de telles phases, il pilote les organes d’interaction 200 de la manière suivante :

- lors des phases d’endormissement et de sommeil, les actionneurs sont entraînés de sorte à conformer le fauteuil 100 dans une position allongée, et/ou le dispositif lumineux 220 est piloté pour que la source lumineuse émette une lumière rouge ; - lors de la phase de réveil, les actionneurs sont maintenus en position de sorte que le fauteuil 100 conserve sa position allongée, éventuellement les actionneurs peuvent être entraînés de sorte à animer le fauteuil 100 de légers mouvements répétés à intervalles réguliers destinés à réveiller l’utilisateur, et/ou le dispositif lumineux 220 est piloté pour que la source lumineuse émette une lumière blanche augmentant progressivement en intensité, par exemple trente minutes avant l’heure du réveil prévu jusqu’à l’heure du réveil prévu.;

- lors de la phase de relaxation, les actionneurs sont pilotés de sorte à conformer le fauteuil 100 dans la position dite de relaxation, et/ou le dispositif lumineux 220 est piloté pour que la source lumineuse émette une lumière rouge. Alternativement ou de manière additionnelle, le système de gestion 10, via l’interface dédiée peut proposer à l’utilisateur des conseils à suivre selon les données contextuelles recueillies. Cette caractéristique est également envisageable en cas de détermination d’un certain niveau de tension nerveuse, par exemple un niveau moyen ou élevé, par la transmission de conseils de méditation/respiration.

La présente invention concerne également un procédé de gestion du sommeil et/ou du bien-être mettant notamment en oeuvre le système de gestion 10 précédemment décrit.

Le procédé comporte, tel que schématiquement représenté sur la figure 2, une première étape d’acquisition 20 des données relatives à un profil utilisateur et des données relatives à aux caractéristiques d’un vol de l’aéronef dans lequel est installé le fauteuil 100.

Dans l’étape d’acquisition 20 des données relatives à un profil utilisateur, le niveau de tension nerveuse et/ou le niveau d’endormissement de l’utilisateur est déterminé sur la base des données relatives à des caractéristiques du profil de l’utilisateur émises par les organes de mesure de l’activité cardiaque de l’utilisateur et/ou par les organes de mesure de la fréquence respiratoire, et/ou par l’organe de mesure de l’activité physique.

Suite à l’étape d’acquisition 20 de données, le procédé met en oeuvre une étape de pilotage 30 d’au moins un organe d’interaction 200 avec l’utilisateur en fonction des données relative au profil utilisateur et des caractéristiques du vol de l’aéronef, par exemple suivant les consignes de pilotage décrites ci-avant. Avantageusement, l’étape de pilotage 30 n’est pas mise en oeuvre si la valeur du décalage horaire entre le lieu de décollage de l’aéronef et le lieu de destination à l’issue du vol est inférieur à une durée prédéfinie, par exemple cinq heures.

De manière plus générale, il est à noter que les modes de mise en oeuvre et de réalisation considérés ci-dessus ont été décrits à titre d’exemples non limitatifs, et que d’autres variantes sont par conséquent envisageables.