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Title:
SYSTEM FOR SECURING BY DIFFRACTIVELY DIGITALLY ENCODING OPTICAL DISCS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/065995
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a security system compatible with a standard reader provided with an updated firmware preventing from unauthorisedly accessing an optical disc data. Said system consists of at least one digital diffractive element which is carried by the optical disc and is readable by a four-cell detecting sensor of the standard reader reading head, wherein the set of the digital diffractive elements forms a diffractive code, and the optical reader firmware for carrying out a method for verifying the authenticity of said optical disc and for authorising the access to said data by comparing the diffractive code with a computer code.

Inventors:
EL HAFIDI IDRISS (FR)
KRESS BERNARD (FR)
NDAO MANDIAYE (FR)
MEYRUEIS PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/002650
Publication Date:
June 14, 2007
Filing Date:
December 05, 2006
Export Citation:
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Assignee:
UNIV LOUIS PASTEUR U L P (FR)
EL HAFIDI IDRISS (FR)
KRESS BERNARD (FR)
NDAO MANDIAYE (FR)
MEYRUEIS PATRICK (FR)
International Classes:
G11B19/12; G11B7/007; G11B20/00
Domestic Patent References:
WO2005048256A22005-05-26
Foreign References:
US5587984A1996-12-24
Attorney, Agent or Firm:
METZ, Paul (1A Place Boecler, STRASBOURG, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de sécurité par codage diffractif numérique permettant d'empêcher un accès non autorisé aux données stockées sur un support d'enregistrement optique, notamment de type disque optique (1), compact, audio, vidéo ou informatique caractérisé en ce qu'il est compatible avec un lecteur optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel « firmware » gérant son fonctionnement, et en ce qu'il est une combinaison entre :

- au moins un élément diffractif numérique (6) porté par le support d'enregistrement optique (1), pouvant être lu par le détecteur (9) à quatre cellules de détection (14) de la tête de lecture standard (7) du lecteur optique ; et

- le micrologiciel « firmware » du lecteur optique qui est prévu pour mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du support d'enregistrement optique (1) et d'autorisation d'accès à ses données, par comparaison d'au moins un élément diffractif numérique (6) porté par le support d'enregistrement optique avec un code informatique .

2. Disque optique ( 1 ) , notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique, comportant trois zones concentriques, respectivement du centre vers la périphérie : une couronne intérieure ( 3 ) constituant la zone de départ du disque optique ( 1 ) et renfermant des informations fonctionnelles destinées au micrologiciel « firmware » du lecteur, une zone centrale (4) destinée aux données stockées sur le disque optique (1) et une couronne extérieure (5), constituant la zone de fin du disque optique,

caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément diffractif numérique ( 6 ) , pouvant être lu par le détecteur (9) à quatre cellules de détection (14) de la tête de lecture standard (7) d'un lecteur approprié classique de disques optiques et en ce que l'ensemble des éléments diffractifs numériques ( 6 ) du disque optique (1) forme un code diffractif.

3. Disque optique ( 1 ) selon la revendication 2 caractérisé en ce qu'au moins un élément diffractif numérique (6) se trouve sur la couronne extérieure ( 5 ) du disque optique ( 1 ) .

4. Disque optique (1) selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce qu'au moins un élément diffractif numérique (6) est une microstructure formée d'une succession de creux et de bosses.

5. Disque optique (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que la microstructure est réalisée par moulage lors de la fabrication par moulage par injection du disque optique ( 1 ) .

6. Disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 caractérisé en ce qu'au moins un élément diffractif (6) présente un contour sensiblement carré ou rectangulaire.

7. Disque optique ( 1 ) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément diffractif numérique ( 6 ) dans lequel l'information diffractive est répétée plusieurs fois afin d'améliorer l'intensité du signal détecté .

8. Disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 7 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément diffractif numérique (6) binaire.

9. Disque optique (1) selon l'une

quelconque des revendications 2 à 7 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément diffractif numérique (6) à au moins quatre niveaux de phase.

10. Disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 9 caractérisé en ce que sa couronne intérieure (3) contient des informations ou des instructions permettant au lecteur de disque optique de mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du disque optique (1) et d'autorisation d'accès à ses données utilisant le code diffractif.

11. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 10 et notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique, procédé caractérisé en ce qu'il peut être mis en oeuvre par un lecteur de disque optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel « firmware » gérant son fonctionnement, et en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- positionnement de la tête de lecture ( 7 ) du lecteur de disque optique face au premier élément diffractif numérique (6) porté par le disque optique ;

- lecture de l'élément diffractif numérique (6) par le détecteur (9) à quatre cellules de détection (14) de la tête de lecture (7) et mise en mémoire de sa valeur ; - répétition éventuelle des deux étapes précédentes pour l'élément diffractif numérique (6) suivant jusqu'à ce que tous les éléments diffractifs numériques ( 6 ) portés par le disque optique aient été lus, l'ensemble des valeurs mémorisées formant le code diffractif ;

- vérification du code diffractif par comparaison avec

un code informatique en mémoire dans le lecteur de disque optique ;

- selon le résultat de l'étape précédente, refus ou autorisation d'accès, total ou partiel, aux données contenues sur le disque optique ( 1 ) .

12. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon la revendication 11 caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de :

- défocalisation de la lentille (10) de la tête de lecture (7) du lecteur de disque optique.

13. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon la revendication 11 ou 12 caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de :

- diminution de la vitesse de rotation du disque optique ( 1 ) . 14. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 11 à 13 caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de : - lecture des instructions et des informations concernant la mise en oeuvre du procédé se trouvant dans la couronne intérieure (3) du disque optique

(1).

15. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 11 à 14 caractérisé en ce qu'en cas autorisation d'accès aux données contenues sur le disque optique (1) la copie de ces données n'est autorisée que vers un disque optique (1) présentant un code diffractif approprié.

16. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des revendications 11 à 15 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de saisie du code informatique .

Description:

Système de sécurité par codage diffractif numérique pour disques optiques.

La présente invention concerne un dispositif de sécurité par codage diffractif numérique permettant d'empêcher un accès non autorisé aux données stockées sur un support d'enregistrement optique, notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique.

L'invention vise également un disque optique audio, vidéo ou informatique, plus communément appelé disque compact, CD, DVD, CDROM, DVDROM ou autre, présentant un tel système de sécurité par codage diffractif numérique.

L'invention concerne enfin un procédé de vérification d'authenticité d'un disque optique et d'autorisation d'accès à ses données.

Le but de l'invention est de fournir un système de sécurité empêchant la lecture, l'écriture ou la copie illégale ou non autorisée de données audio, vidéo ou informatiques à partir d'un ou sur un disque optique protégé .

Selon un aspect essentiel de l'invention, ce système de sécurité est compatible avec les appareils actuels classiques de lecture ou d'utilisation de ces disques optiques. C'est-à-dire que le système de sécurité selon l'invention, ainsi que les disques protégés selon l'invention fonctionnent avec un lecteur approprié classique, destiné aux disques optiques non protégés, sans modification ou remplacement des éléments physiques le constituant. Seule une simple mise à jour du micrologiciel, couramment appelé « firmware » , gérant le fonctionnement du lecteur est nécessaire.

Pour empêcher l'utilisation ou la copie illégale des disques à lecture optique, on trouve actuellement différents systèmes sur le marché.

II existe par exemple des logiciels informatiques, notamment de jeux vidéo, pour lesquels il faut entrer un code permettant l'installation et l'utilisation du logiciel. Un tel système basé uniquement sur un code informatique est peu fiable et peut facilement être piraté. En outre, le disque optique original étant classique, rien n'empêche d'en faire une copie sur un disque vierge, que l'on trouve très facilement dans le commerce, et de donner avec celui-ci le code qui est généralement fourni avec le disque original.

On trouve également des logiciels qui sont vendus avec une clé physique constituant un code de déblocage. Un tel système est beaucoup plus sûr, mais présente un coût particulièrement élevé. De plus, il reste réservé aux disques informatiques, la clé physique devant être introduite dans un port de l'ordinateur, pour des logiciels très spécifiques.

On trouve également dans l'art antérieur et par exemple dans le brevet US 6.226.109, des disques optiques qui comportent une marque holographique permettant de distinguer un disque original d'une copie. Une telle marque distinctive ne permet cependant pas d'interdire l'accès aux données ou la copie non autorisée. En outre, cette marque n'est pas reconnue par le lecteur de disque optique. Elle est visible à l'oeil nu ou le devient à l'aide d'un appareil spécifique indépendant.

On connaît également, notamment par les demandes WO 03/032300 et US 5.917.798, des disques optiques qui, pour prévenir une lecture non autorisée de leur contenu, comportent deux milieux ou couches de stockage des données : un premier milieu optique classique et un second milieu holographique analogique.

Les données portées par ces disques sont

divisées en deux parties. Une première partie de ces données est enregistrée dans le milieu de stockage optique et peut être lue par une tête de lecture optique classique. La deuxième partie des données est enregistrée dans le milieu holographique sous la forme de données diffractives. Une tête de lecture spécifique correspondant à une technologie holographique appropriée est alors nécessaire pour les lire.

L'information complète portée par le disque est une combinaison de ces deux types de données . Deux têtes de lecture sont donc nécessaires pour obtenir les données finales. Une tête de lecture combinée est proposée alternativement dans le brevet US 5.917.798. Cependant, cette tête de lecture est très spécifique et ne correspond absolument pas à la tête de lecture standard comportant un détecteur à quatre cellules de détection que l'on trouve dans les lecteurs classiques.

Une telle méthode de protection des disques optiques ne permet donc pas d'atteindre l'objectif essentiel de l'invention, à savoir fournir un système de protection compatible avec les lecteurs standard actuels.

Les marques holographiques et données diffractives divulguées dans l'art antérieur dans un but d'authentification ou de protection des disques optiques sont à chaque fois des composants diffractifs analogiques, à savoir des composants réalisés par l'interférence de deux faisceaux lumineux provenant d'une source laser cohérente, enregistrée dans un milieu photosensible.

Au contraire, l'invention utilise des éléments diffractifs numériques, c'est-à-dire réalisés à partir d'un calcul numérique par ordinateur, puis

d'une gravure par exemple selon la technique de microlithographie ou celle d'écriture directe par faisceau laser.

Pour résoudre le problème technique précédemment exposé, l'invention fournit un système de sécurité par codage diffractif numérique permettant d'empêcher un accès non autorisé aux données stockées sur un support d'enregistrement optique, notamment de type disque optique, compact, audio, vidéo ou informatique .

Ce système est compatible avec un lecteur optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel « firmware » gérant son fonctionnement.

Selon l'invention, ce système est une combinaison entre :

- au moins un élément diffractif numérique porté par le support d'enregistrement optique, pouvant être lu par le détecteur à quatre cellules de détection de la tête de lecture standard du lecteur optique ; et

- le micrologiciel « firmware » du lecteur optique qui est prévu pour mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du support d'enregistrement optique et d'autorisation d'accès à ses données, par comparaison d'au moins un élément diffractif numérique porté par le support d'enregistrement optique avec un code informatique.

Le système de sécurité selon l'invention étant une combinaison entre les microstructures diffractives numériques du disque optique et le micrologiciel « firmware » du lecteur, son piratage est beaucoup plus difficile car il est nécessaire d'agir sur ces deux aspects. Le système selon l'invention est ainsi beaucoup plus fiable que les systèmes existants, tout

en restant d'un coût raisonnable. En outre, il est parfaitement compatible avec les appareils de lecture classiques.

L'invention fournit également un disque optique, notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique, comportant trois zones concentriques, respectivement du centre vers la périphérie : une couronne intérieure constituant la zone de départ du disque optique et renfermant des informations fonctionnelles destinées au micrologiciel « firmware » du lecteur, une zone centrale destinée aux données stockées sur le disque optique et une couronne extérieure, constituant la zone de fin du disque optique. Selon l'invention, il comporte au moins un élément diffractif numérique, pouvant être lu par le détecteur à quatre cellules de détection de la tête de lecture standard d'un lecteur approprié classique de disques optiques, l'ensemble des éléments diffractifs numériques du disque optique formant un code diffractif.

Dans un mode de réalisation préférentiel, le disque optique selon l'invention peut comporter en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- Au moins un élément diffractif numérique se trouve sur la couronne extérieure du disque optique.

- Au moins un élément diffractif numérique est une microstructure formée d'une succession de creux et de bosses.

- Cette microstructure est réalisée par moulage lors de la fabrication par moulage par injection du disque optique.

- Au moins un élément diffractif présente un contour sensiblement carré ou rectangulaire.

- Le disque optique comporte au moins un élément

diffractif numérique dans lequel l'information diffractive est répétée plusieurs fois afin d'améliorer l'intensité du signal détecté.

- Le disque optique comporte au moins un élément diffractif numérique binaire.

- Le disque optique comporte au moins un élément diffractif numérique à au moins quatre niveaux de phase.

- La couronne intérieure contient des informations ou des instructions permettant au lecteur de disque optique de mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du disque optique et d'autorisation d'accès à ses données utilisant le code diffractif. L'invention enseigne également un procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique selon l'invention et notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique. Ce procédé peut être mis en oeuvre par un lecteur de disque optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel « firmware » gérant son fonctionnement. II comprend les étapes suivantes :

- positionnement de la tête de lecture du lecteur de disque optique face au premier élément diffractif numérique porté par le disque optique ;

- lecture de l'élément diffractif numérique par le détecteur à quatre cellules de détection de la tête de lecture et mise en mémoire de sa valeur ;

- répétition éventuelle des deux étapes précédentes pour l'élément diffractif numérique suivant jusqu'à ce que tous les éléments diffractifs numériques portés par le disque optique aient été lus, l'ensemble des valeurs mémorisées formant le code

W

diffractif ;

- vérification du code diffractif par comparaison avec un code informatique en mémoire dans le lecteur de disque optique ; - selon le résultat de l'étape précédente, refus ou autorisation d'accès, total ou partiel, aux données contenues sur le disque optique.

Selon une variante préférentielle de l'invention, le procédé peut comporter en outre au moins l'une des étapes suivantes :

- défocalisation de la lentille de la tête de lecture du lecteur de disque optique.

- diminution de la vitesse de rotation du disque optique. - lecture des instructions et des informations concernant la mise en oeuvre du procédé se trouvant dans la couronne intérieure du disque optique.

- Saisie du code informatique.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

. la figure 1 est une vue de face schématique d'un disque optique illustrant différents emplacements possibles pour les éléments diffractifs selon l'invention ; . la figure 2 est une vue de face schématique d'un exemple de disque optique selon l'invention ; . la figure 3 est un agrandissement du détail encerclé de la figure 2 et représente un exemple d'élément diffractif selon l'invention ; . la figure 4 est une vue en coupe schématique d'un disque optique présentant un élément diffractif selon l'invention devant lequel se trouve une tête de lecture à l'état focalisé ;

. la figure 5 est une vue en coupe schématique d'un

disque optique présentant un élément diffractif selon l'invention devant lequel se trouve une tête de lecture à l'état défocalisé ;

. la figure 6 est une vue schématique illustrant les différentes possibilités d'éclairage du détecteur à quatre cellules d'une tête de lecture standard pour un élément diffractif numérique binaire ; . la figure 7 est une vue schématique illustrant les différentes possibilités d'éclairage du détecteur à quatre cellules d'une tête de lecture standard pour un élément diffractif à au moins quatre niveaux de phase ;

. la figure 8 est un diagramme schématique illustrant les différentes étapes du procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention.

Le dispositif de sécurité selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 8. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques.

Sur la figure 1, un disque optique 1 a été représenté schématiquement. Classiquement, celui-ci se présente sous la forme d'un disque plat percé d'une ouverture circulaire 2 en son centre. Il présente trois zones concentriques, respectivement en allant du centre vers la périphérie : une couronne intérieure 3, une zone centrale 4 et une couronne extérieure 5.

La couronne intérieure 3, couramment appelée « lead-in », constitue la zone de départ du disque optique 1 et renferme des informations fonctionnelles telles que la taille du disque, un certain nombre d'adresses et des instructions de fonctionnement destinées au micrologiciel « firmware » . En plus des informations normales se trouvant dans un disque optique classique, la couronne intérieure 3 du disque

optique selon l'invention contient un certain nombre d'informations et d'instructions permettant au lecteur de disque optique de mettre en oeuvre le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention. Ces instructions seront explicitées par la suite lors la description détaillée du procédé selon l'invention.

La zone centrale 4 est réservée aux données stockées sur le disque optique. Lorsque le disque optique 1 est encore vierge, cette zone contient une piste en spirale (non représentée) le long de laquelle les données doivent être inscrites.

La couronne extérieure 5, également appelée « lead-out » , constitue la zone de fin du disque optique. Elle ne contient pas de données, mais seulement une information de fin pour que le lecteur comprenne qu'il est arrivé à la fin des données.

Selon l'invention, ce disque optique 1 doit comporter au moins un élément diffractif numérique 6 , et de préférence une pluralité de ces éléments 6.

Les éléments diffractifs numériques 6 peuvent se trouver à n'importe quel endroit du disque optique 1 accessible à la tête de lecture 7 d'un lecteur de disque optique standard. Selon les applications, ces éléments diffractifs 6 peuvent être situés dans l'une quelconque de ces trois zones, voire même être répartis dans plusieurs de ces zones. Différents exemples d'emplacements possibles pour ces éléments diffractifs 6 ont été représentés sur la figure 1.

Les éléments diffractifs 6 doivent être implantés dans des emplacements non occupés par des données. La couronne intérieure 3, de petite superficie et contenant les données fonctionnelles, offre une place limitée pour les éléments diffractifs 6 mais peut tout de même être utilisée lorsque ceux-ci

sont peu nombreux.

De même, lorsque les éléments diffractifs 6 sont situés dans la zone centrale 4, ils diminuent la surface disponible pour le stockage des données. Cependant, la zone centrale 4 peut tout de même être utilisée lorsque les données n'occupent pas toute sa superficie.

La couronne extérieure 5 est donc la zone d'implantation préférentielle des éléments diffractifs 6, car elle ne contient que peu d'informations et offre une grande superficie inoccupée. Un exemple non limitatif d'une telle implantation a été représenté sur la figure 2.

Chaque élément diffractif 6 est une microstructure, moulée dans le disque optique 1 et préférentiellement formée d'une succession de creux et de bosses, qui lorsqu'elle est éclairée par le faisceau laser 8 d'une tête de lecture 7 projette par diffraction un signal optique susceptible d'être capté et reconnu par le détecteur 9 de la tête de lecture 7.

Un exemple d'une telle microstructure numérique a été représenté à l'état agrandi sur la figure 3.

L'exemple de microstructure 6 représentée présente un contour de forme générale sensiblement carrée. Cependant, elle peut présenter toute autre forme appropriée et par exemple un contour sensiblement rectangulaire permettant avantageusement de répéter plusieurs fois l'information diffractive afin d'améliorer l'intensité du signal détecté.

Ces microstructures sont de très petites dimensions, leur longueur radiale allant de quelques dizaines à quelques centaines de microns, par exemple environ cinquante microns. Une taille inférieure, plus difficile à réaliser, est cependant possible et même avantageuse. En effet, la microstructure est plus

difficile à copier. En outre, elle nécessite moins de déplacement de la lentille 10 de la tête de lecture 7, ce qui rend le procédé de vérification selon l'invention plus rapide. La longueur tangentielle des microstructures diffractives numériques 6 est un peu plus importante et varie d'une centaine de microns à quelques millimètres selon que l'information diffractive est répétée ou non et en fonction de la sensibilité du détecteur 9 et du temps nécessaire à la lecture de l'élément diffractif numérique.

Ces microstructures diffractives numériques sont réalisées lors de la fabrication du disque optique 1 par moulage, avant l'inscription des données sur celui-ci ou simultanément à celle-ci lorsque les données sont directement moulées pendant l'étape d'injection du disque optique.

Pour réaliser un élément diffractif numérique 6 selon l'invention sur un disque optique 1, on utilise une matrice, permettant de produire en série le disque optique par moulage, à la surface de laquelle est gravé en trois dimensions un composant diffractif généré numériquement. Ce composant diffractif constitue le relief inversé de l'élément diffractif 6 à obtenir.

Le tracé de ce composant diffractif est préalablement calculé et optimisé par ordinateur. En général, on utilise pour cela une méthode d'optimisation itérative de la phase de l'élément diffractif à calculer.

Pour la conception des éléments diffractifs selon l'invention, on utilise préférentiellement un algorithme itératif de transformation de Fourier permettant de retrouver la phase de l'image à partir de la distribution d'intensité.

Cet algorithme, basé sur l'algorithme de

Gerchberg-Saxton, consiste à effectuer un certain nombre d'allers et retours entre le plan de l'élément diffractif et le plan de reconstruction, générés par des propagateurs spécifiques utilisant des transformations de Fourier. Des contraintes sont appliquées dans chaque plan sur l'amplitude ou sur la phase. Cette opération est répétée en boucle jusqu'à l'obtention d'une optimisation satisfaisante de l'élément diffractif recherché. Deux techniques principales de gravures peuvent ensuite être utilisées pour produire la matrice servant à mouler l'élément diffractif 6.

La première, appelée technique d'écriture directe par faisceau laser, correspond à la technique classique utilisée pour réaliser sur la matrice le tracé inversé de la piste en spirale servant à l'inscription des données. Selon cette technique, on inscrit le tracé du composant diffractif, élaboré comme précédemment exposé par un logiciel spécifique, à l'aide d'un faisceau laser sur une couche de résine photosensible, couramment appelée « photoresist ». Après développement et décapage chimique, le tracé inscrit apparaît en creux et en reliefs. La résine photosensible est ensuite recouverte par électrodéposition d'une fine couche de nickel qui reproduit les reliefs et les creux de la couche initiale. Cette couche de nickel, après décollement et renforcement, constitue la matrice utilisée pour mouler les disques optiques en matière plastique avec leurs éléments diffractifs numériques.

La deuxième technique pouvant également être utilisée est la technique de microlithographie qui consiste à graver une couche de silicium au moyen d'un faisceau d'électrons. Cette couche est ensuite utilisée comme masque pour transférer le motif gravé sur une couche de résine photosensible, en éclairant

la résine photosensible à travers la couche de silicium gravée.

Comme précédemment, la couche de résine est, après développement et décapage chimique, revêtue d'une fine couche de nickel reproduisant son relief, qui, après renforcement, est utilisée pour former la matrice de moulage.

Par la technique microlithographie, on peut avantageusement réaliser des microstructures plus petites, plus précises et avoir une meilleure résolution. Cette technique est cependant nettement plus coûteuse.

La matrice obtenue par l'une quelconque de ces méthodes permet de mouler par injection la couche de base 11 en matière plastique des disques optiques 1. Cette couche de base 11 présente à sa surface, en relief et/ou en creux, le ou les élément (s) diffractif (s) numérique (s) 6 selon l'invention, la piste en spirale d'inscription des données, ainsi qu'éventuellement les données elles-mêmes.

Pour former le disque optique 1, cette couche de base 11 est recouverte d'une couche de matériau sensibilisateur 12, couramment appelé « dye », permettant par la suite d'y inscrire les données par gravure au moyen d'un éclairage local par un faisceau laser. L'ensemble est ensuite revêtu d'une fine couche métallique réfléchissante, puis d'une couche de protection transparente 13 de vernis ou de matière plastique, par exemple de polycarbonate. Lorsque l'élément diffractif 6 est éclairé par le faisceau laser 8 de la tête de lecture 7, il projette par diffraction un signal optique programmé à la conception, capté par le détecteur 9 de la tête de lecture 7. Selon l'un des objectifs essentiels de l'invention, le disque optique 1 selon l'invention est

compatible avec un appareil de lecture classique. Le signal projeté par l'élément diffractif 6 doit donc pouvoir être détecté et reconnu par un détecteur 9 standard équipant ces appareils de lecture. Un tel détecteur 9 standard est composé classiquement de quatre cellules de détection 14 disposées de manière à sensiblement former un carré comme illustré sur les figures 6 et 7.

L'élément diffractif numérique 6 est réalisé de manière à, lorsqu'il est éclairé par le faisceau laser 8, projeter sur au moins une des cellules de détection 14 une tache de lumière 15 détectable par celle-ci.

Selon le motif de l'élément diffractif 6, une ou plusieurs cellules de détection 14 sont éclairées. Le détecteur 9 comportant quatre cellules 14, plusieurs possibilités d'éclairage sont offertes en faisant varier le nombre et l'emplacement des tâches de lumière 15 générées par l'élément diffractif 6.

Les possibilités d'éclairage résultant sur le détecteur dépendent du nombre de niveaux de phase (gravure) lors de la réalisation de l'élément diffractif numérique 6. Avec deux niveaux de phase (élément diffractif binaire), l'éclairage résultant respecte une symétrie par rapport au centre du détecteur 9 à quatre cellules 14, ce qui limite le nombre de possibilités d'éclairage résultant. On a dans ce cas trois possibilités d'éclairage résultant qui ont été représentées schématiquement sur la figure 6.

Avec quatre niveaux de phase (gravure) ou plus, cette limitation n'existe pas et le nombre de possibilités est nettement supérieur comme on peut le voir sur la figure 7. Pour obtenir quatre niveaux de phase (gravure) ou plus, la réalisation de l'élément

diffractif 6 nécessite cependant une résolution nettement supérieure à celle requise pour n'en n'obtenir que deux. La difficulté et le coût de la réalisation de cet élément diffractif numérique peuvent donc s'en trouver accrus.

Une valeur, de préférence un chiffre, mais pouvant également être une lettre ou tout autre symbole approprié, est attribuée à chaque possibilité d'éclairage du détecteur 9 et par là au type d'élément diffractif numérique 6 programmé pour générer une telle configuration d'éclairage.

L'ensemble des valeurs de tous les éléments diffractifs numériques 6 d'un disque optique 1 selon l'invention constitue un code, préférentiellement numérique ou alphanumérique, appelé code diffractif. Ce code diffractif est la signature du disque optique 1 et constitue la preuve de son authenticité et de son origine.

Le nombre de valeurs possibles étant structurellement limité (trois ou quinze selon le nombre de niveaux de phase), pour multiplier les possibilités de code, il suffit d'augmenter le nombre d'éléments diffractifs numériques 6 présents sur le disque optique 1 selon l'invention. La taille de ce code reste cependant limitée par la place disponible dans la mémoire du lecteur.

Le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention va maintenant être décrit en référence à la figure 8. Ce procédé débute par une première étape de lecture du code diffractif inscrit sur le disque optique 1 selon l'invention.

Lorsqu'un disque optique 1 selon l'invention est inséré dans un lecteur de disque optique, la tête de lecture 7 commence par lire les instructions de fonctionnement se trouvant dans la couronne intérieure

3, ces instructions étant analysées par le micrologiciel « firmware » du lecteur.

Ces instructions obligent le micrologiciel « firmware » à commencer par déplacer la tête de lecture vers l'emplacement où se trouvent les éléments diffractifs 6, préférentiellement vers la couronne extérieure 5. Avantageusement, l'adresse exacte de chaque élément diffractif 6 peut être indiquée dans la couronne intérieure 3. Après avoir lu les instructions de la couronne intérieure 3 , la tête de lecture 7 vient donc se positionner face au premier élément diffractif 6. Pour commander ce positionnement, le micrologiciel « firmware » utilise l'adresse lue précédemment ou un repère optique quelconque se trouvant dans la zone indiquée .

La tête de lecture se trouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 4. La tête de lecture 7 est habituellement réglée pour lire les données inscrites sur le disque sous la forme de micro-modulations de la surface dont la taille est de l'ordre du micron. La lentille 10 est donc positionnée de manière à focaliser le faisceau laser 8 sur ces données . Avec un tel réglage de la tête de lecture 7, l'élément diffractif 6, de dimensions plus importantes qu'une donnée classique du disque optique, n'est pas entièrement éclairé par le faisceau laser 8. La lentille 10 doit donc être défocalisée pour que le faisceau laser s'élargisse et éclaire entièrement l'élément diffractif 6. Pour cela, le micrologiciel « firmware » fait approcher la lentille 10 de la surface du disque optique 1 comme représenté sur la figure 5. II est ainsi avantageux de réaliser des éléments diffractifs 6 les plus petits possibles, même

si la matrice de moulage est plus difficile à réaliser et donc plus coûteuse. En effet, plus ces éléments sont petits et s'approchent en taille de celle des données, moins la lentille aura besoin de se déplacer pendant l'opération de défocalisation. Le procédé gagne ainsi en rapidité. En outre, plus les éléments diffractifs sont petits et plus ils sont difficiles à reproduire .

Lorsqu'il est entièrement éclairé par le faisceau laser 8, l'élément diffractif numérique 6 projette par diffraction des taches de lumière 15 sur le détecteur 9 de la tête de lecture 7. La valeur de cet élément diffractif est ainsi lue, puis enregistrée dans la mémoire du lecteur de disque optique. Pour que la lecture de la valeur de l'élément diffractif se fasse dans de bonnes conditions et sans risque d'erreur, il est préférable que la vitesse de rotation du disque optique 1 ne soit pas trop élevée pendant la phase de lecture afin de rester compatible avec les capacités standards de traitement des données des lecteurs classiques. Encore plus préférentiellement, le disque optique 1 peut être arrêté pendant cette phase de lecture.

Le procédé selon l'invention peut ainsi avantageusement comprendre au moins une étape de diminution de la vitesse de rotation du disque optique.

La tête de lecture 7 vient ensuite se positionner devant le deuxième élément diffractif numérique 6, sa valeur est détectée et mise en mémoire comme précédemment. Bien entendu, ce positionnement ne nécessite pas forcément de déplacement de la tête de lecture 7, mais peut être réalisé simplement par un mouvement de rotation du disque optique 1. La procédure décrite ci-dessus est répétée jusqu'à ce que les valeurs de tous les éléments

diffractifs numériques 6 du disque optique 1 soient détectées et enregistrées.

La lentille 10 de la tête de lecture 7 doit se trouver à l'état défocalisé pour permettre la lecture de chacun des éléments diffractifs 6 du disque optique 1. Elle peut avantageusement rester dans cet état défocalisé après la lecture du premier élément diffractif 6 et jusqu'à ce que la totalité des éléments diffractifs 6 ait été lue, sans avoir besoin de se replacer à l'état focalisé entre chaque élément. L'étape de lecture de ces éléments est ainsi simplifiée et gagne en rapidité.

Cependant, il peut parfaitement être envisagé que la lentille 10 soit refocalisée puis à nouveau défocalisée de temps en temps ou même entre chaque élément diffractif numérique 6. Il est ainsi possible par exemple de procéder à une vérification du positionnement correct de la tête de lecture sur le disque optique 1 avant de procéder à la lecture de l'élément diffractif 6 suivant.

L'ensemble de ces valeurs détectées et enregistrées forme un code global, appelé code diffractif. Au cours d'une deuxième étape de vérification du code diffractif, ce code est comparé par le micrologiciel « firmware » à un autre code, appelé code informatique, également en mémoire dans le lecteur.

Ce code informatique peut avoir été préalablement entré par l'utilisateur dans la mémoire du lecteur ou peut par exemple faire partie du micrologiciel « firmware » . Ce code informatique est mis à la disposition, par tout moyen approprié imaginable, de toute personne ayant légalement acheté le disque optique ou étant autorisée à utiliser celui- ci. Il peut ainsi par exemple être téléchargé de façon sécurisée ou être donné par un centre d'appel.

Si le code diffractif détecté sur le disque optique 1 est identique au code informatique en mémoire dans le lecteur, alors le micrologiciel

« firmware » autorise l'accès aux données contenues sur le disque optique 1.

Selon les cas, cet accès peut être total et permet ainsi la lecture, l'écriture et/ou la copie des données. Il peut dans d'autres cas n'être que partiel et par exemple limité à la lecture des données inscrites sur le disque optique 1. La copie des données peut, selon un autre exemple, n'être autorisée que vers un disque optique présentant un code diffractif approprié.

Si le code diffractif et le code informatique ne sont pas identiques, l'accès aux données est refusé. Le système peut alors par exemple demander une nouvelle saisie du code informatique afin de procéder à une nouvelle comparaison. La procédure entière de lecture et de vérification du code diffractif peut également être recommencée. Dès le premier échec ou après un certain nombre de tentative le micrologiciel « firmware » peut commander l'éjection du disque optique 1.

Le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention peut être mis en oeuvre par un lecteur de disque optique tout à fait classique, sans modification ou remplacement de ses éléments physiques .

Les mouvements de la tête de lecture 7 requis par le procédé sont effectués en utilisant des fonctions classiques des têtes de lecture standard. En effet, les déplacements horizontaux de la tête de lecture 7, symbolisés par la double flèche 16 des figures 4 et 5, peuvent être réalisés grâce à la fonction appelée « tracking error » servant habituellement au centrage de la tête de lecture par

rapport à la piste en spirale le long de laquelle sont inscrites les données.

Les mouvements verticaux de défocalisation et de refocalisation de la lentille 10 , symbolisés par la double flèche 17 des figures 4 et 5, peuvent être réalisés grâce à la fonction appelée « focusing error » servant habituellement à corriger la focalisation du faisceau laser sur les données inscrites. Le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention nécessite seulement une simple mise à jour du micrologiciel « firmware » du lecteur de disque optique. Cette mise à jour, à charger dans l 'EPROM du lecteur, peut être fournie avec le disque optique 1 ou peut être obtenue par un utilisateur autorisé par tout autre moyen approprié, par exemple par voie postale, par un téléchargement sécurisé ou par l'intermédiaire d'un centre d'appel.

Le dispositif de sécurité selon l'invention est plus fiable que les dispositifs existant dans l'art antérieur, car il s'agit d'une combinaison entre un codage optique spécifique gravé numériquement sur un disque optique et un micrologiciel « firmware » modifié. Si l'on tente de lire un disque optique 1 comportant des éléments diffractifs numériques 6 selon l'invention dans un lecteur dont le micrologiciel « firmware » est classique, l'accès aux données sera impossible. En effet, les informations contenues dans la couronne intérieure conduisent le micrologiciel « firmware » à tout de suite déplacer la tête de lecture vers l'emplacement des éléments diffractifs numériques 6 afin de lire ces éléments. Si le micrologiciel « firmware » n'est pas adapté, il ne comprend pas ces structures et n'est pas capable de

les interpréter. Le système se bloque alors et ne peut procéder à la lecture des données.

De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention. II est par exemple envisageable de réaliser les éléments diffractifs 6, non plus par moulage de reliefs et de creux, mais par des changements d'indice de réfraction ou de polarisation au moyen d'un changement de matériau et d'un complément technique de production de ces types de composants diffractifs numériques .

L'invention n'est pas non plus limitée aux disques optiques, mais peut s'appliquer à tout support d'enregistrement optique ou à lecture optique. On peut également envisager d'utiliser l'invention pour des supports d'information non optique, en ajoutant un dispositif optique d'authentification et d'autorisation d'accès selon 1 ' invention ou en remplaçant un système optique existant par celui de l'invention. Les lecteurs de ces supports devront alors être adaptés si nécessaire pour pouvoir lire le code diffractif du support d' enregistrement .

On peut citer à titre d'exemples d'application supplémentaires de l'invention : les cartes bancaires, cartes de sécurité sociale, cartes d'accès sécurisé, ou tout autre support nécessitant une authentification ou une sécurisation de ses données .