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Title:
TAMPERPROOF CAP FOR CONTAINER NECK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/012405
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a tamperproof cap for a container whereof the neck has a peripheral band, in particular for a cask bung, consisting of a band (1) and a disk (2). The band (1) comprises elastic tab closures (3) located beneath the neck band, upper tabs (4) arranged in the band upper plane designed to be urged to press on the neck end, retaining ribs (5) and rupture slots (6) at the base of which is provided a frangible bridge (11), the upper tabs located at the rupture slots (6) are linked to the band by two frangible bridges (12) and (12'). The disk (2) which rests on the neck edge is maintained between the upper tabs (4) and the retaining ribs (5). When the cap is removed, the frangible bridges (11), (12), (12') are ruptured preventing subsequent replacing of the cap on the container neck in its initial intactness.

Inventors:
BARDET PHILIPPE (FR)
BENOIT-GONIN CLAUDE (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/002037
Publication Date:
March 09, 2000
Filing Date:
August 24, 1999
Export Citation:
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Assignee:
CROWN CORK & SEAL TECH CORP (US)
BARDET PHILIPPE (FR)
BENOIT GONIN CLAUDE (FR)
International Classes:
B65D17/28; B65D50/00; B65D51/14; B65D55/08; (IPC1-7): B65D55/08; B65D51/14
Domestic Patent References:
WO1994026615A11994-11-24
WO1992000889A11992-01-23
WO1994016964A11994-08-04
WO1997038913A11997-10-23
WO1997038913A11997-10-23
WO1994016944A11994-08-04
Foreign References:
DE4238206A11994-05-11
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Germain Maureau ET. (Boîte postale 6153 Lyon Cedex 06, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1 Coiffe d'inviolabilité pour récipient dont le col présente un bourrelet périphérique caractérisée en ce qu'elle comprend : une ceinture cylindrique (1) comprenant des languettes élastiques d'accrochage (3) en dessous du bourrelet (9) du col (8) du récipient, en forme de crochets tournés vers le haut et des languettes supérieures (4) disposées dans le plan supérieur de la ceinture destinées à venir prendre appui sur l'extrémité du col (8) du récipient, un disque (2) qui prend appui sur le bord du col (8), interposé entre les languettes supérieures (4) et le bord du col (8), la ceinture présentant, sur sa face intérieure, des plots de retenue du disque contre les languettes supérieures et comportant au moins une ligne de rupture sur toute sa hauteur.
2. Coiffe d'inviolabilité selon la revendication 1, caractérisée en ce que les plots de retenue sont des nervures (5) longitudinales, orientées suivant une génératrice de la ceinture (1) et situées en regard des languettes d'accrochage (3).
3. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les languettes supérieures (4) présentent un décrochement (10) vers le bas du côté du milieu de la ceinture, de profil complémentaire à celui d'une rainure (13) ménagée dans la face supérieure du disque (2).
4. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que chaque ligne de rupture de la ceinture est une fente (6) orientée suivant une génératrice de la ceinture, à au moins l'une des extrémités de laquelle est disposé un pont ruptible (11).
5. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les lignes de rupture sont au nombre de deux.
6. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'au moins l'une des lignes de rupture (6) est située en regard d'une languette supérieure (4), cette languette étant reliée à la ceinture par deux points ruptibles (12,12') disposés de part et d'autre de la ligne de rupture.
7. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la ceinture (1) est munie d'une nervure (7) de rigidification dans sa zone périphérique inférieure extérieure.
8. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les languettes (3) d'accrochage et les languettes supérieures (4) sont décalées angutairement tes unes par rapport aux autres.
9. Coiffe d'inviolabilité selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le disque (2) est muni, sur sa face inférieure, d'une nervure (14) dont le diamètre extérieur est égal au diamètre intérieur du col du récipient.
Description:
Coiffe d'inviolabilité pour col de récipient La présente invention concerne une coiffe d'inviolabilité pour récipient dont le col présente un bourrelet périphérique, notamment pour une bonde d'un fût.

Les fûts, en particulier les forts de bière, sont munis d'une bonde destinée à recevoir une canne de soutirage. L'introduction de la canne pousse un clapet qui permet d'accéder au liquide présent dans te fût et d'en effectuer le soutirage.

Pour éviter qu'un soutirage frauduleux ne se produise entre le remplissage du fût et le soutirage effectué par l'utilisateur légitime du fût, il est connu de placer une coiffe sur la bonde du fût. La coiffe est encliquetée sur la bonde, de telle sorte que pour la retirer de la bonde il est nécessaire de la casser. L'absence de la coiffe constatée par l'utilisateur légitime indique alors qu'un soutirage ou une tentative de soutirage frauduleux s'est produit.

Un exemple de coiffe est décrit dans le document WO 97/38913. Ce document montre une coiffe munie d'une bande de déchirement et de languettes de verrouillage. Les languettes de verrouillage assurent le blocage non réversible de la coiffe sur une bonde.

Lors du retrait de la coiffe, celle-ci se rompt au niveau de la bande de déchirement. Une telle coiffe est moulée par injection dans des moules complexes et donc coûteux à produire.

Un autre exemple de coiffe est décrit dans le document WO 94/16944. Ce document montre une coiffe pour bonde de fût de bière, constituée de deux éléments : un élément formant jupe et un élément formant bouchon. L'élément formant jupe vient se placer sur la bonde du fût par encliquetage non réversible et sur cet élément est cotte par adhésif, ou soudé par ultrasons, t'élément formant bouchon. Cet exemple de coiffe est peu satisfaisant dans la mesure ou il exige une opération de solidarisation de t'élément formant jupe et de l'élément formant bouchon. Or, dans le domaine industriel d'utilisation de ces coiffes, les marges financières sont extrêmement réduites, il n'est pas intéressant, en termes économiques, de proposer des coiffes exigeant des

moules complexes à produire ou demandant des opérations de soudage ou de collage.

Un autre problème des coiffes connues est celui de leur décoration. En effet, les producteurs de boissons souhaitent utiliser les coiffes pour rappeler leurs marques, identifier le type de boissons stockées dans les fûts, ou indiquer la date préférée de consommation.

Cette opération de décoration est rendue difficile sur les coiffes connues, par le fait qu'elles sont par nature fragiles. Or, l'impression d'une décoration nécessite de nombreuses manipulations qui risquent de causer leur rupture. De plus les coiffes connues présentent une géométrie tridimensionnelle qui peut compliquer l'opération de décoration.

Enfin, la face supérieure des coiffes connues présente souvent des lignes de rupture qui interfèrent avec la décoration, rendant celle-ci peu lisible.

L'invention a pour but de fournir une coiffe de structure simple, assurant l'inviolabilité d'un récipient dont le col présente un bourrelet périphérique, tout en permettant une décoration de cette coiffe pour un coût modique.

A cet effet, la coiffe selon l'invention comprend : - une ceinture cylindrique comprenant des languettes élastiques d'accrochage en dessous du bourrelet du col du récipient, en forme de crochets tournés vers le haut et des languettes supérieures disposées dans le plan supérieur de la ceinture destinées à venir prendre appui sur l'extrémité du col du récipient, - un disque qui prend appui sur le bord du col, interposé entre les languettes supérieures et le bord du col, la ceinture présentant, sur sa face intérieure, des plots de retenue du disque contre les languettes supérieures et comportant au moins une ligne de rupture sur toute sa hauteur.

La mise en place de la coiffe se fait par encliquetage irréversible des languettes élastiques d'accrochage au-dessous du bourrelet. Le retrait de la coiffe s'effectue en appliquant une force de traction sur la périphérie inférieure de la ceinture. Lorsque la force de traction est supérieure à la résistance au déchirement de la zone la plus faible de la ceinture il se produit un déchirement de la ceinture au niveau d'une ligne de rupture. La ceinture présente au moins une déchirure sur sa hauteur périphérique

d'une part, prouvant un retrait ou une tentative de retrait de la coiffe, et d'autre part interdisant la remise en place de la coiffe dans son intégrité initiale.

Du fait de sa structure, la coiffe selon l'invention est constituée de deux éléments qui peuvent chacun être produits de manière économique. En effet, aussi bien la ceinture que le disque peuvent être moules par injection dans des moules permettant un démoulage naturel, sans nécessiter de moules complexes et coûteux du type avec tiroirs ou avec plafond perforé.

Un avantage supplémentaire de la coiffe selon l'invention tient à la facilité avec laquelle il est possible de procéder à sa décoration. En effet, la partie d'une coiffe recevant une décoration est la face supérieur de celle-ci. Or, selon l'invention, cette face est un disque indépendant. Ce disque est manipulable sans risque de rupture et, comme il présente une géométrie quasi bi-dimensionnelle, il est aisément empilable, stockable et manipulable en vue d'opérations de décoration.

La coiffe selon l'invention peut être iivrée assemblée et, dans ce cas, s'utiliser comme une coiffe classique. Elle peut également être livrée avec deux éléments séparés, chaque élément étant teinté de différentes couleurs. Dans ce cas il est possible d'assembler des coiffes présentant de multiples combinaisons de couleurs.

De préférence, les plots de retenue sont des nervures longitudinales, orientées suivant une génératrice de la ceinture et situées en regard des languettes d'accrochage.

Les languettes supérieures présentent un décrochement vers le bas du côté du milieu de la ceinture, de profil complémentaire à celui d'une rainure ménagée dans la face supérieure du disque.

Cette configuration des languettes supérieures et du disque interdit le retrait du disque par rapport à la ceinture, sauf à casser au moins une languette supérieure de la ceinture pour retirer le disque.

L'effraction devient alors apparente.

Dans un mode de réalisation préférentiel, chaque ligne de rupture de la ceinture est une fente orientée suivant une génératrice de la ceinture, à au moins l'une des extrémités de laquelle est disposé un pont ruptible.

Selon un mode de réalisation avantageux, les lignes de rupture

sont au nombre de deux. il résulte de cette disposition que, lors du retrait de la coiffe, la ceinture se casse en deux demi-ceintures qu'il est impossible de remettre sur le col d'un fût.

Avantageusement, au moins l'une des lignes de rupture est située en regard d'une languette supérieure, cette languette étant reliée à la ceinture par deux ponts ruptibles disposés de part et d'autre de la ligne de rupture.

Lors du retrait de la coiffe, il se produit non seulement une rupture d'au moins une ligne de rupture, mais régalement une rupture d'au moins un pont ruptible, rendant l'effraction de la coiffe encore plus apparente.

On peut prévoir de munir la ceinture d'une nervure de rigidification dans une zone périphérique inférieure et extérieure.

Une telle nervure permet, à rigidité égale, de produire une ceinture dont les parois sont minces et participe donc à ! a production d'une coiffe au meilleur coût.

Avantageusement, les languettes d'accrochage et les languettes supérieures sont décalées angulairement les unes par rapport aux autres. Grâce à cette disposition géométrique des languettes supérieures et des languettes d'accrochage, t'obtention de la ceinture s'effectue par démoulage naturel et n'exige donc pas de matériels et techniques de production coûteux.

Un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention prévoit de munir le disque, sur sa face inférieure, d'une nervure dont le diamètre extérieur est égal au diamètre intérieur du col dut récipient. Cette nervure permettant de centrer la coiffe sur la bonde.

L'invention est décrite ci-après en référence au dessin annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée d'une coiffe d'inviolabilité pour récipient dont le col présente un bourrelet.

Figure 1 est une vue en perspective éclatée des deux éléments constitutifs de la coiffe, Figure 2 est une vue en coupe, suivant ll-ll de figure 3 de la coiffe mise en place sur la bande d'un fût muni d'une collerette, Figure 3 est une vue de dessus de la coiffe.

Comme montré sur la figure 1, la coiffe pour bonde de fût munie collerette selon l'invention est constituée de deux éléments: une ceinture (1) et un disque (2).

La ceinture (1) a une géométrie cylindrique présentant une légère conicité et comprend six languettes d'accrochage (3), six languettes supérieures (4), six nervures d'appui (5), deux fentes de rupture (6) et deux nervures de rigidification (7).

Les six languettes d'accrochage (3) élastiques, en forme de crochets tournés vers le haut, sont inclinées vers le centre de la ceinture, comme montré aux figures 1 et 2 ; de sorte que le diamètre du cercle fictif passant par l'extrémité des languettes de verrouillage corresponde au diamètre du col (8) sous la collerette (9). Chaque languette d'accrochage couvre un secteur angulaire de 35°.

Les languettes supérieures (4) s'étendent radialement vers le centre de la ceinture dans le plan d'ouverture supérieur de celle-ci et présentent un décrochement vers le bas (10) dans leurs parties distales.

Chaque languette supérieure couvre un secteur angulaire de 25°.

Les languettes d'accrochage (3) et les languettes supérieures (4) sont décalées angulairement les unes par rapport aux autres.

Les six nervures d'appui (5) sont disposées en regard de chaque languette d'accrochage (3) suivant les génératrices de la ceinture.

Les deux fentes de rupture présentent au niveau de leur extrémité basse un pont de rupture (11).

Les deux fentes de rupture (6) sont diamétralement opposées et sont disposées au niveau de deux languettes supérieures qui sont reliées à ta ceinture par deux points de rupture (12,12'), de part et d'autre de la fente, comme montré figure 3.

Les nervures de rigidification (7) s'étendent en demi-cercle de part et d'autre des deux fentes de rupture (6) à la périphérie inférieure extérieure de la ceinture.

Le disque (2) dont te diamètre correspond au diamètre intérieur de la ceinture présente une rainure (13) sur sa face supérieure et une nervure (14) sur sa face inférieure.

La rainure (12) présente une largeur correspondant à cette du décrochement (10) de la partie distale des languettes supérieures comme montré figure 2.

La nervure (14) présente un diamètre extérieur correspondant au diamètre intérieur du col.

Avant la mise en place de la coiffe sur le col, le disque (2) est inséré dans la ceinture (1). Les languettes d'accrochage (3) s'effacent et le disque (2) vient prendre place entre le sommet des nervures de retenue (5), les languettes supérieures (4) et la paroi de la ceinture (2).

Lors de la mise en place de la coiffe, les languettes d'accrochage (3) s'effacent sur le bourrelet (9). Une fois le bourrelet passé, tes languettes de verrouillage (3) reprennent, grâce à leur élasticité, leur position initiale comme montré figure 2 et verrouillent de façon irréversible la coiffe sur le col du récipient.

Pour retirer la coiffe, un utilisateur exerce une force manuelle de traction sur la périphérie inférieure de la coiffe. La présence des languettes d'accrochage (3) interdit le retrait de la coiffe. Lorsque la force de traction exercée par l'utilisateur excède la force de résistance au déchirement de la zone la plus faible de la ceinture, il se produit une rupture des ponds de rupture (11, 12 et 12'). La ceinture est alors en deux éléments. Toute tentative de remise en place de la coiffe sur la bonde se solde par un échec. En effet, les deux demi-cercles issus de la rupture de la ceinture ne peuvent pas retenir le disque (2). En conséquence il n'est pas possible de replacer la coiffe dans son intégrité sur le col du récipient.

Dans le cas d'une tentative de retrait du disque (2), it se produit une rupture au niveau des points ruptibles (12 et 12'). Au moins l'une de languettes supérieures disposée en regard d'une fente de rupture est alors désolidarisée de la ceinture témoignant d'une tentative d'effraction.

L'invention fournit ainsi une coiffe pour col de fût munie d'une collerette permettant de remédier aux inconvénients des dispositifs de la technique antérieure, puisque la coiffe selon l'invention présente une structure simple et donc économique à produire. La coiffe selon l'invention est aisée à décorer puisque la partie recevant ta décoration est un disque.

II va de soi que l'invention ne se limite pas à ta forme de réalisation décrite ci-dessus, mais elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.

C'est ainsi, notamment, qu'il est envisageable de munir la ceinture d'une languette de préhension pour faciliter la saisie de la ceinture par l'utilisateur ou de réaliser les plots de retenue du disque par des pions.