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Patent Searching and Data


Title:
TEMPORARY OPTICAL CORRECTING DEVICE ALLOWING THE CHOICE OF NAKED RIMS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1981/003119
Kind Code:
A1
Abstract:
Support for temporary ophthalmic correcting surfaces comprising in itself said surfaces and not deforming the vision of a pair of spectacles being tried, which can be observed through said support. The device comprises a perfectly transparent rigid plate (1), widely circumscribing the normal surface of the pair of spectacles, and which can be hand-held like a lorgnette before the spectacles to be tried, which can be observed in this way without any discomfort through said support which has in its mass the necessary correcting surfaces to ensure good vision during the trying. The invention can be used by opticians in order to facilitate their customers' choice of new mounting rims on which the corrective lenses are not yet fitted.

Inventors:
RETHORE G (FR)
Application Number:
PCT/FR1981/000059
Publication Date:
November 12, 1981
Filing Date:
May 05, 1981
Export Citation:
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Assignee:
LHP LOUPES HAUTES PERFORMANCES (FR)
RETHORE G (FR)
International Classes:
A61B3/04; G02C3/04; G02C5/00; G02C7/08; G02C13/00; (IPC1-7): A61B3/04; G02C7/08
Foreign References:
FR822592A1938-01-04
FR1033523A1953-07-13
FR616140A1927-01-24
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1 °) Dispositif optique correcteur de vision destiné à être utilisé de façon provisoire pour l'observation dans un miroir , par l client luimême , d'une monture de lunettes dépourvue de verre , Caractérisé par le fait qu'il , comporte u moyen permettant au client de placer en avant de la monture de lunettes dépourvue de verre qu'il essaye et à la distance convenable pour la correction de sa vue , un dispositif correcteur de vision provisoire compatible ave sa vue mais ne comportant luimême aucune monture qui viendrait se superposer à la monture qu'il cherche à observer et en rendrait de ce fait l'observation, impossible ou pour le moins troublée . 2°) Dispositif selon la revendication 1 , Caractérisé par le fait que le moyen permettant au client de placer en avant de la monture de lunettes dépourvue de verre qu'il essaye et à la distance convenable pour la correction de sa vue un dispositif correcteur de vision provisoire compatible avec sa vue mais ne comportant luimême aucune monture qui viendrait se superposer à la monture qu'il cherche à observer et en rendrait de ce fait l 'obser¬ vation impossible ou pour le moins troublée , est un support constitué par une plaque rigide généralement parfaitement plane et parfaitement transparente dont les limites circonscrivent l argement la surface de la monture à observer , ladite plaque généralement plane comportant dans les axes optiques des yeu , ménagées dans sa masse et sans qu'aucun dénivellement brusque soit observable , les formes convergentes ou di vergentes nécessaires à la correction de la vue du client considéré, lesdites surfaces optiques correctrices ainsi créées n'étant de ce fait matériellement définies par aucun contour apparent . 3°) Dispositif selon la revendication.
2. , Caractérisé par le fait qu'il comporte , découpé dans la même matière parfaitement transparente , et sans être serti dans au¬ cun cadre hétérogène , de manière à être aussi le plus inapparent possible , un manche qui permet à l'utilisateur de placer ledit disposi¬ tif devant ses yeux à la manière d'un face à main . 4°) Dispositif selon la revendication.
3. Caractérisé par le fait que lorsqu'il est monoculaire , la plaque rigide transparente , qui constitue le support de la surface op¬ tique , est de forme circulaire , d'un diamètre très supérieur à celui de la lunette qu'il recouvre , et comporte sur la périphérie de sa tranche une rainure capable de recevoir un fil plastique résistant qui DUR O . l maintient le disque ainsi formé serré contre le manche qui épouse , dans sa partie tangente au disque , une forme d'arc de cercle femelle de même diamètre que ce dernier et qui est munie à miépaisseur d'une saillie aiguë capable de pénétrer dans la rainure dudit disque , le fil plastique qui l'enserre à frottement doux étant arrêté et tendu"de part et d'autre dudit arc de cercle qui délimite le manche en ce point ; la surface optique étant prévue dans ce cas pour convenir à la correc¬ tion des astigmates ; de légers repères faits sur la périphérie du dis¬ que permettant le repérage de l'angle donné au disque , donc à la sur face optique , pour corriger provisoirement l'astigmatisme de l'usager pour lui permettre d'observer la monture qu'il essaye et devant laquel¬ le ledit dispositif est provisoirement placé . 5°) Dispositif selon la revendication 3 > Caractérisé par le fait que , lorsqu'il est binoculaire , la plaque rigide transparente qui supporte les surfaces optiques et qui est ellemême d'une surface très supérieure à la surface de la paire de lunettes , comporte à sa base une échancrure qui permet de la placer sur le nez de l'utilisateur , ce qui situe les surfaces optiques en coïn¬ cidence avec les axes optiques de ses yeux . 6°) Dispositif selon l'une quelconque des revendicatipns .
4. ou 5 , Caractérisé par le fait qu'il comporte sur une de ses faces trois tétons au moins , faits de la même matière transparente , capa¬ bles de tenir la surface dudit dispositif écartée de tout meuble sur le quel il serait posé ; et comporte sur l'autre face et selon les mêmes axes des saillies faites de la même matière transparente capables de jouer le même rôle de pieds , lesdites sailies étant munies de cuvettes capable recevoir les tétons d'une plaque voisine qui serait adjointe à la première de manière à parfaitement immobiliser plusieurs plaques entre elles dans la parfaite coiiicidence des axes optiques .
Description:
DISPOSITIF OPTIQUE CORRECTEUR PROVISOIRE PER¬ METTANT LE CHOIX D'UNE MONTURE NUE .- La présente invention a pour objet des dispositifs permet¬ tant à la clientèle des opticiens de choisir la monture nue la plus seyante à son visage avant qu'y soient montés des verres correc¬ teurs- Un tel choix est difficile pour la clientèle , les futures montures des lunettes correctrices étant évidemment essayées nues de toute optique. De sorte que le client se trouve avoir une gran- de difficulté pour exécuter ce choix , ne voyant que très mal l'objet dont il chausse son nez , Ou bien il met ses propres lunettes qu'il surmonte de la prochaine monture , ce qui nuit à la connaissance exacte de l'esthétique de cette dernière .

Il existe cependant des dispositifs permettant une correc- tion suffisante de la vue du client et pouvant être adjoints aux lu¬ nettes essayées , afin que le client qui en est muni puisse effectuer son choix en connaissance de cause - Un tel dispositif connu se présente parfois sous la forme d'une monture légère, de très faible surface , munie de verres cor- recteurs de petit diamètre qui y sont scellés et qui présentent un écartement moyen des centres optiques , Cette p"aire de lunettes transitoire possède un bord tombé supérieur qui permet de la sus¬ pendre provisoirement à une paire de lunettes quelconque en la po¬ sant sur sa partie supérieure. Muni d'un tel dispositif qui se superpose à la paire de lu¬ nettes nue essayée , le client peut voir l'effet d'esthétique produit " par celle-ci .

Mais d'une part ce dispositif est particulièrement instable , se décrochant facilement des lunettes qui le portent , Mais en ou- tre , du fait précisément de son exiguité , et du caractère hétéro¬ gène de ses composants , il forme un objet aux contours multiples et visibles qui s 'inscrit dans le cadre des lunettes essayées et qui de ce fait gêne l'observation de leur esthétique.

Selon un autre dispositif connu l'élément correcteur provi- soire est constitué par un verre correcteur isolé de petit diamètre muni à sa périphérie de fines lames de ressorts tangentiels , qui par leur élasticité permettent de maintenir tr sitoirement ledit verre correcteur dans la lunette d'une nouvelle monture , lesdits

ressorts pénétrant dans le drageoir . Un tel dispositif se montre dans chacune des lunettes de la nouvelle paire à essayer .

Ici encore il est évident que le dispositif de ressorts qui se trouve à l'intérieur de chaque lunette gêne particulièrement l'ob servation de la paire que l'on essaye .

D'autre part dans les deux cas de tels dispositifs ne peu¬ vent convenir pour toute la gamme des corrections nécessaires . En effet l'opticien qui procède à ces essais ne peut pas posséder une série de dispositifs correcteurs suffisamment fournie pour sa- tisfaire la vue de tous ses clients . Les constructeurs de ces dis positifs ne fournissent d'ailleurs qu'une gamme restreinte de corre tion .Or aucun de ces deux dispositifs ne permet la superposition de deux ou plusieurs organes correcteurs pour atteindre la puissance parfois nécessaire . Dans le premier cas la superposition de deu dispositifs ne permettrait pas la coïncidence en hauteur des axes optiques , puisqu'ils sont posés l'un sur l'autre par leur cornière supérieure . Dans le second cas il y a impossibilité matérielle d'insérer dans un même drageoir plusieurs dispositifs à ressorts . Le dispositif objet de l 'invention a pour but d'éviter ces inconvénients. Celui-ci en effet permet une superposition parfaite de plusieurs optiques provisoires afin de disposer de la puissance désirée , les axes optiques restant toujours parfaitement alignés .

De même la surface de ce dispositif est telle qu 'au lieu d'être inscrite dans la monture à essayer , comme le sont les dis- positifs connus , elle est au contraire très largement circonscrite aux lunettes essayées et parfaitement transparente, de telle manièr que le client peut voir la monture qu'il essaye à travers une surfa¬ ce correctrice dont il ne distingue pas les limites qui viendraient dénaturer l'esthétique de la monture essayée . D'autant plus que la zone correctrice dudit dispositif provisoire éteint taillée dans la même masse que sa monture , il n'y a au niveau de la périphérie propre pratiquement aucune rupture apparente de continuité qui pro¬ voquerait l'apparition d'un cerne gênant, comme cela est dans les dispositifs connus „ Les dessins annexés , donnés à titre d'exemple seulement , montrent un mode de réalisation des dispositifs objet de la présente invention .

La figure 1 est une vue schématique en plan du dispositif objet de l ' invention selon un mode de réalisation. .

La figure 2 est une vue schématique en coupe selon AB dudit dispositif , à plus grande échelle .

La figure 3 est une vue schématique montrant l'utilisation du dispositif. La figure 4- est une vue schématique en plan du dispositif objet de l'invention selon un autre mode de réalisation .

La figure 5 est une vue schématique en coupe selon CD du dispositif ci-dessus , à plus grande échelle et partielle .

Tel qu'il est représenté le dispositif est constitué par une plaque de matière rigide parfaitement transparente 1 , telle que le étacrylate de méthyle , qui est découpée selon une forme géomé¬ trique simple circonscrivant très largement la surface d'une montu¬ re de lunettes et comportant sur un côté un manche 2 formé de la même pièce, servant à la prise de l'objet . Une échancrure 3 est prévue à la base de ladite plaque pour situer la position du nez et par le fait même centrer optiquement l 'appareil , dans la masse duquel ont été travaillées ( par injection dans un moule adéquat par exemple ) les deux surfaces correctrices 4- > à l'écartement néces ¬ saire, cette méthode permettant de ne pas laisser pratiquement ap- paraître de cerne à la limite des surfaces correctrices ,. comme cela serait si elles étaient faites d'une matière transparente diffé¬ rente qui ne présenterait pas le même indice de réfraction que la plaque -monture. Enfin ( figure 2 ) le dispositif est muni sur l'une ' de ses faces de au moins trois tétons 5 et sur l'autre face, dans l même axe que lesdits tétons , d'autant de saillies 6 munies cha¬ cune d'une cuvette 7 pouvant recevoir lesdits tétons d'une plaque voi¬ sine . Ainsi chaque plaque peut être posée sur un meuble sur l'une quelconque de ses faces , sans que sa surface puisse être rayée, étant éloignée dudit meuble par les tétons 5 ou les saillies 6 . Et les tétons 5 d'une plaque pouvant pénétrer dans les cuvettes 7 d'une plaque voisine , il est rendu facile de combiner plusieurs plaques qui se trouveront ainsi parfaitement alignées et immobilisées entre elles . De sorte qu'avec un nombre restreint de plaques présentant une gamme de puissance standard il est possible de les conjuguer entre elles pour obtenir une gamme très étendue de puissance s ' a- daptant à la vue de l'ensemble de la clientèle.

Le dispositif étant ainsi constitué on comprend qu'il sera facile , pour le client qui désire essayer une nouvelle monture de lunettes non encore équipée de ses verres correcteurs , de prendre

FEUILLE DE REMP ACEMENT

en main une ou plusieurs plaques associées comme il vient d'être dit , selon la correction nécessaire , et de les saisir comme un face à main placé à l'avant de ladite monture , pour voir nettement celle-ci dans une glace sans que le contour pratiquement inapparent du dispositif trouble l'esthétique recherchée , la paire de lunettes observée s'inscrivant très en deçà des limites extérieures du dis¬ positif qui par sa parfaite transparence n'offre au surplus qu'une très légère vue de son contour extérieur .

On remarquera de plus que pour parfaire la correction , il est facile de placer le dispositif à une " distance variable du plan oculaire , sans rien gêner pour l'observation des lunettes essayées, ce qui n'est pas possible avec les dispositifs connus qui ont pour seul support la paire de lunettes elle-même .

Accessoirement il est indiqué que la puissance optique de chaque plaque correctrice est gravée de façon très légère sur le manche de celle-ci .

Selon un autre mode de réalisation ( fig.4 ) la plaque transparente 8 du support de la surface optique 9 épouse une forme parfaitement circulaire circonscrivant très largement la surface d'une lunette , ladite plaque transparente circulaire pouvant être tenue en main au moyen du manche 10 fait de la même matière , qui permet de présenter le dispositif comme un face à main monoculaire. Une telle présentation du dispositif objet de l'invention per¬ met de l'orienter de différentes manières par rapport à son centre optique , ce qui permet de l'utiliser pour faciliter l'observation des nouvelles montures par les astigmates , la surface correctrice étant prévue dans ce cas en conséquence.

Dans ce même but , et pour rendre son emploi encore plus aisé , la plaque circulaire porteuse de la surface correctrice 8 est rendue mobile par rapport à son manche 10 de façon à pouvoir être orientée selon l'angle d'astigmatisme du sujet , sans qu'il soit nécessaire de modifier la position du manche , la liaison entre eux étant obtenue à l'aide d'un dispositif aussi peu apparent que possi¬ ble . " Pour cela le manche 10 ( fig.5 ) présente une partie in¬ curvée formant berceau destinée à recevoir la plaque optique 8 sur sa tranche. Et ce berceau lui-même est muni d'une fine arête ai¬ guë 11 qui vient se loger dans le léger drageoir pratiqué à la pé¬ riphérie de la plaque optique S . Ladite plaque optique est alors

maintenue contre ledit berceau au moyen d'un fil de matière plas¬ tique 12 résistant qui est naturellement arrêté de part et d'autre dudit berceau en passant successivement dans les doubles perfora¬ tions 13 qui sont pratiquées à chacune des extrémités du berceau . La tension du fil 12 est telle que la plaque optique 8 se trouve solidaire du manche 10 grâce à ce fil qui parcourt le dra¬ geoir périphérique . Mais sa tension permet la rotation à frotte¬ ment doux de la plaque 8 autour de son centre .

On comprend donc que, si la surface optique centrale est conçue avec une cylindricité connue , son axe pourra être orienté selon les différents angles nécessaires pour corriger l 'astigmatis¬ me des usagers . Pour faciliter le calage angulaire du dispositif un index 14 est finement gravé sur le manche et des repères 15 sont aussi finement gravés sur la périphérie de la plaque 8 , On comprend donc qu'ainsi le dispositif est adaptable aux astigmates , conservant ses qualités de transparence et d'absen¬ ce de limite visible qui détruirait l'harmonie de la monture de lunet¬ tes devant laquelle elle est placée et à travers laquelle elle est observée , • Il est bien entendu que l 'étendue de l 'invention n'est pas limitée aux exemples qui en ont été donnés , toute variante considé¬ rée comme équivalence ne pouvant en modifier la portée ,

L 'invention peut être utilisée par les opticiens pour per¬ mettre à leur clientèle de choisir une monture de lunettes qui n'a pas encore reçu les verres correcteurs , ainsi que pour d'autres applications éventuelles ophtalmologiques .

OMPI