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Title:
TEMPORARY SPACER DEVICE EQUIPPED WITH LOCKING MEANS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/034102
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device (1) for temporarily spacing an opening element away from a fixed element of a motor vehicle bodywork (15), comprising a mount (2) that bears means (3, 4) of attachment allowing the device to be anchored in the fixed element, and blocking means (6) designed to be able to deform elastically, characterized in that it comprises locking means (8, 10, 12, 13) capable of moving from an initial unlocked position in which the blocking means put up minimal resistance towards the opening element, to a locked final position in which the blocking means prevent the said opening element from moving back.

Inventors:
PERCHE STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/EP2008/061986
Publication Date:
March 19, 2009
Filing Date:
September 10, 2008
Export Citation:
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Assignee:
EXSTO (FR)
PERCHE STEPHANE (FR)
International Classes:
E05B17/00
Foreign References:
FR2892140A12007-04-20
FR2885633A12006-11-17
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet GERMAIN & MAUREAU (Lyon Cedex 06, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1.- Dispositif (1 ) d'écartement provisoire d'un élément ouvrant sur un élément fixe d'une carrosserie (15) d'un véhicule automobile, comprenant, d'une part, une embase (2) comprenant des moyens de fixation (3, 4) permettant l'ancrage du dispositif dans l'élément fixe ou l'élément ouvrant, et d'autre part, des moyens de blocage (6) conçus de manière à pouvoir se déformer de manière élastique sous l'action des contraintes exercées par l'élément ouvrant ou l'élément fixe, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage (8, 10, 12, 13) pouvant passer d'une position initiale de déverrouillage, où les moyens de blocage offrent une résistance minimale à l'élément ouvrant, à une position finale de verrouillage, où les moyens de blocage stoppent le retour en arrière dudit élément ouvrant.

2.- Dispositif (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (8, 10, 12, 13) sont conçus de manière à venir en position de verrouillage sous l'action directe de l'élément ouvrant ou de l'élément fixe. 3.- Dispositif (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de blocage (6) comprennent au moins un organe formant butée.

4.- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'organe formant butée est réalisé sous la forme d'une languette (6). 5.- Dispositif (1 ) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la languette (6) est montée pivotante sur l'embase (2).

6.- Dispositif (1 ) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent au moins un organe de retenue (12) apte à venir se verrouiller dans l'embase (2). 7.- Dispositif (1 ) selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'organe de retenue (12) est solidaire des moyens de blocage (6).

8.- Dispositif (1 ) selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément de retenue (8) solidaire de l'embase (2) conçu pour coopérer avec l'organe de retenue (12).

9.- Dispositif (1 ) selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'organe de retenue (8) et l'élément de retenue (12) sont conçus de manière à pouvoir coopérer par complémentarité de formes.

10.- Dispositif (1 ) selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'au moins un organe de retenue faisant saillie de la languette (6) est ménagé sous la forme d'une patte (12) pourvue d'un ergot (13) au niveau de son extrémité libre (7), ledit ergot étant orienté vers l'embase (2) et étant conçu de façon à venir se verrouiller dans au moins un élément de retenue (8) complémentaire solidaire de l'embase sous l'action de l'élément ouvrant. 11.- Dispositif (1 ) selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'élément de retenue est réalisé sous la forme d'un pilier (8) solidaire de l'embase (2), ledit pilier présentant une extrémité libre dans laquelle est ménagée une fente (10) conçue pour permettre le verrouillage de l'ergot (13) par clipsage. 12.- Dispositif (1 ) selon la revendication 11 , caractérisé en ce qu'il comprend deux pattes (12) et deux piliers (8), et en ce que les deux pattes sont disposées de part et d'autre de la languette (6).

13.- Dispositif (1 ) selon la revendication 12, caractérisé en ce que la largeur de la languette (6) est inférieure à la distance séparant les deux piliers (8).

14.- Dispositif (1 ) selon la revendication 4, caractérisé en ce que qu'il comprend des moyens (20) conçus pour limiter le pivotement de la languette (6) dans le sens de verrouillage.

Description:

La présente invention se rapporte à un dispositif d'écartement provisoire d'un élément ouvrant sur un élément fixe d'une carrosserie d'un véhicule automobile.

Avant le rattachement définitif d'un élément ouvrant, tel qu'une porte, un capot, ou un hayon, entre autres, sur un élément fixe d'une carrosserie d'un véhicule automobile, il est généralement procédé à des étapes d'application d'un ou plusieurs revêtements, tels que des revêtements de protection ou l'application d'une couche de peinture. Lors de tels traitements, ces éléments ouvrants ne sont pas encore équipés de dispositifs de fermeture définitifs, par exemple des serrures.

Pour cette raison, il est prévu des dispositifs d'écartement provisoire qui permettent de maintenir un élément ouvrant dans une position pseudo-fermée par rapport à l'élément fixe auquel il doit être rattaché.

Les documents FR 2 885 633, FR 2 885 634 et FR 2 885 635 décrivent chacun un dispositif de ce type comprenant, d'une part, une platine de fixation destinée à permettre l'ancrage du dispositif dans l'élément fixe, et d'autre part, un corps rattaché à la platine de fixation et formant une butée apte à servir d'appui à l'élément ouvrant et à se déformer sous l'action des contraintes exercées par l'élément ouvrant. Ainsi, le fait de prévoir une partie de la butée apte à se déformer de manière élastique permet d'absorber les chocs ayant lieu avec l'élément ouvrant. De cette manière, la résistance aux efforts est grandement améliorée et toute déformation de l'élément ouvrant, ou rupture du dispositif d'écartement provisoire à la suite d'un choc, est évitée. Toutefois, un des inconvénients de chacun de ces dispositifs réside dans le fait que, lorsque l'élément ouvrant vient au contact de la butée et force cette dernière à s'effacer, les frottements qui se produisent peuvent écailler la ou les couches de peinture appliquées sur l'élément ouvrant et/ou générer la formation non souhaitée de copeaux de matière plastique provenant aussi bien de parties plastiques de la carrosserie que du dispositif de verrouillage provisoire lui-même. De plus, ces écailles et/ou copeaux peuvent alors venir se déposer sur des zones de la carrosserie sous l'effet de la pesanteur et/ou de projection(s), et générer des défauts lors de l'application de couches ultérieures. Il en découle par conséquent une imperfection visuelle, tant au niveau de l'élément ouvrant que de l'élément fixe, que les constructeurs souhaiteraient pouvoir supprimer.

La présente invention a pour but de résoudre, en tout ou partie, le problème évoqué précédemment, et consiste pour cela en un dispositif d'écartement provisoire d'un élément ouvrant sur un élément fixe d'une carrosserie d'un véhicule automobile, comprenant, d'une part, une embase comprenant des moyens de fixation permettant l'ancrage du dispositif dans l'élément fixe ou l'élément ouvrant, et d'autre part, des moyens de blocage conçus de manière à pouvoir se déformer de manière élastique sous l'action des contraintes exercées par l'élément ouvrant ou l'élément fixe, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage pouvant passer d'une position initiale de déverrouillage, où les moyens de blocage offrent une résistance minimale à l'élément ouvrant, à une position finale de verrouillage, où les moyens de blocage stoppent le retour en arrière dudit élément ouvrant.

Ainsi, les moyens de blocage n'offrant aucune résistance à l'élément ouvrant lorsque celui-ci est emmené dans sa position pseudo-fermée, il en découle que tout risque d'endommagement du revêtement par frottement est évité. Les moyens de verrouillage ont en définitive pour effet de renforcer la rigidité des moyens de blocage, de telle sorte que l'élément ouvrant ne peut plus revenir en arrière au-delà d'un jeu prédéterminé, sauf éventuellement à exercer une traction suffisamment importante de façon à forcer les moyens de verrouillage à s'extraire des moyens de blocage, ou à désolidariser manuellement les moyens de verrouillage desdits moyens de blocage.

Selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de verrouillage sont conçus de manière à venir en position de verrouillage sous l'action directe de l'élément ouvrant ou de l'élément fixe . De ce fait, le passage en position de verrouillage se fait automatiquement par entraînement des moyens de blocage lorsque ces derniers sont amenés à se déformer et s'effacer sous l'effet des contraintes exercées par l'élément ouvrant ou par l'élément fixe.

Un tel dispositif peut donc être aisément installé, et permettre un verrouillage automatique ne nécessitant la mise en œuvre d'aucune étape manuelle particulière.

Selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, il doit être bien compris que le passage de la position initiale de déverrouillage à la position finale de verrouillage peut être opérée manuellement une fois que l'élément ouvrant est placé en position pseudo-fermée. Il suffit pour cela de maintenir l'élément ouvrant dans sa position pseudo-fermée, par exemple de

façon manuelle, tout en procédant manuellement au verrouillage des moyens de verrouillage.

Préférentiellement, les moyens de blocage comprennent au moins un organe formant butée. Préférentiellement encore, l'organe formant butée est réalisé sous la forme d'une languette. De plus, la languette est de préférence montée pivotante sur l'embase. Le dispositif comporte alors de préférence des moyens conçus pour limiter le pivotement de la languette dans le sens de verrouillage.

Avantageusement, les moyens de verrouillage comprennent au moins un organe de retenue apte à venir se verrouiller dans l'embase.

Avantageusement encore, l'organe de retenue est solidaire des moyens de blocage.

Préférentiellement, au moins un élément de retenue solidaire de l'embase est conçu pour coopérer avec l'organe de retenue. Préférentiellement encore, l'organe de retenue et l'élément de retenue sont conçus de manière à pouvoir coopérer par complémentarité de formes.

Selon une variante de réalisation préférée de l'invention, au moins un organe de retenue faisant saillie de la languette est ménagé sous la forme d'une patte pourvue d'un ergot au niveau de son extrémité libre, ledit ergot étant orienté vers l'embase et étant conçu de façon à venir se verrouiller dans au moins un élément de retenue complémentaire solidaire de l'embase sous l'action de l'élément ouvrant.

L'élément de retenue est de préférence réalisé sous la forme d'un pilier solidaire de l'embase, ledit pilier présentant une extrémité libre dans laquelle est ménagée une fente conçue pour permettre le verrouillage de l'ergot par clipsage.

Préférentiellement, le dispositif comprend deux pattes et deux piliers, et les deux pattes sont disposées de part et d'autre de la languette. Préférentiellement encore, la largeur de la languette est inférieure à la distance séparant les deux piliers. La languette peut ainsi pivoter entre les deux piliers sous l'action des contraintes exercées par l'élément ouvrant, de telle sorte que les ergots des pattes sont amenés à dépasser les extrémités libres correspondantes des piliers. Lorsque ces contraintes cessent, c'est-à-dire une fois que l'élément ouvrant a dépassé la languette, cette dernière tend à retrouver son

positionnement initial par élasticité, ce qui se traduit par un retour en arrière. Ce dernier est cependant stoppé du fait du clipsage des ergots dans les fentes présentées par les piliers. Les moyens de verrouillage sont alors activés, et tout retour en arrière de l'élément ouvrant au-delà d'un jeu prédéterminé est interdit, sauf à exercer une traction suffisamment importante pour forcer les ergots à s'extraire des fentes.

Le déverrouillage peut également être réalisé en variante à la suite d'une intervention manuelle. En effet, il suffit de faire légèrement pivoter la languette en direction de l'élément fixe pour extraire les ergots des fentes, puis d'écarter radialement lesdites pattes pour désactiver les moyens de verrouillage.

Un avantage important d'un dispositif selon l'invention réside donc dans le fait qu'il peut être réversible, et qu'il peut être utilisé de nouveau, le cas échéant après une étape de nettoyage. La mise en œuvre de l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel :

La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'écartement provisoire selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention ; La figure 2 est une vue partielle en perspective de la carrosserie d'un véhicule automobile équipée du dispositif représenté à la figure 1 ;

La figure 3 est une vue de côté du dispositif représenté à la figure 1 , en position initiale de déverrouillage ;

La figure 4 est une vue similaire à la figure 3, une fois que le dispositif est en position finale de verrouillage ;

La figure 5 est une similaire à la figure 3, d'un autre exemple de réalisation de dispositif d'écartement provisoire selon l'invention.

Dans la description détaillée qui va suivre des figures définies ci- dessus, les mêmes éléments ou les éléments remplissant des fonctions identiques pourront conserver les mêmes références de manière à simplifier la compréhension de l'invention.

Un dispositif 1 d'écartement provisoire, tel que représenté plus particulièrement aux figures 1 , 3 et 4, est réalisé par moulage sous la forme d'un corps monobloc en matière plastique, par exemple à base de polyamide, de façon à pouvoir résister aux températures élevées auxquelles ledit dispositif

est confronté lors des étapes de peinture, tout en offrant des propriétés d'élasticité et des coûts de fabrication relativement faibles.

De façon traditionnelle, et comme représenté et décrit dans les documents FR 2 885 633, FR 2 885 634 et FR 2 885 635, ce dispositif 1 comprend une embase 2 allongée présentant une platine de fixation 3 en partie basse de laquelle fait saillie un pion 4 de fixation.

L'embase 2 possède une face supérieure 5 dans laquelle sont ménagés en saillie, d'une part, une languette 6 se terminant par une extrémité libre 7 supérieure élargie formant butée, et d'autre part, deux piliers 8 rigides. Plus précisément, les deux piliers 8 sont ménagés de part et d'autre de l'extrémité 16 de l'embase 2, cette extrémité 16 étant orientée face à l'élément fixe (non représenté). Ces deux piliers 8 présentent chacun une extrémité supérieure libre dotée d'une protubérance 9 permettant de délimiter une fente 10 formant logement, orientée en direction de l'élément fixe. Un évidement 11 est ménagé en partie basse de la languette 6, au niveau de la zone de rattachement de cette dernière à l'embase 2, de façon à ce que la languette 6 soit montée pivotante sur la face supérieure 5, transversalement à l'axe longitudinal de l'embase 2. De plus, cet évidement 11 permet de limiter les efforts devant être fournis pour forcer ladite languette 6 à pivoter autour de son axe.

La largeur de la languette 6 est choisie de façon à être inférieure à la distance séparant les deux piliers 8, de sorte que ladite languette 6 peut passer entre les deux piliers 8 lors d'un pivotement dans le sens trigonométrique en référence à la figure 1. La languette 6 possède également deux pattes 12 solidaires de l'extrémité libre 7, encadrant ladite languette 6, et pourvues chacune d'un ergot 13 biseauté et orienté vers le bas. Ces deux pattes 12 sont légèrement inclinées vers le bas de façon à converger vers les piliers 8 de l'embase 2, et sont ménagées de manière à présenter une certaine élasticité radiale. Par ailleurs, sur sa face opposée, la languette 6 présente un nez 14 en saillie sur une partie de sa longueur.

Comme représenté plus spécialement à la figure 3, la languette 6 est légèrement inclinée en arrière par rapport à l'extrémité 16 lorsque le dispositif 1 est au repos. L'ergot 13 de chacune des deux pattes 12 se retrouve alors à l'aplomb du pilier 8 qui lui correspond.

A la figure 2 est représenté un exemple d'application d'un dispositif 1 selon l'invention sur une carrosserie 15 d'un véhicule automobile. Dans cet exemple, le dispositif 1 est disposé de façon à pouvoir maintenir un élément ouvrant, en l'espèce une porte (non représentée), dans une position pseudo- fermée lors des étapes de peinture et/ou d'application de couches de revêtements.

Lorsqu'il est procédé à la fermeture de la porte, celle-ci vient donc de façon classique percuter le nez 14 de la languette 6. Cette dernière est alors entraînée en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, comme matérialisé par la flèche en figure 3, et s'efface sous l'action de la porte en n'offrant qu'une résistance minimale négligeable. De ce fait, les frottements se produisant au niveau du nez 14 et de l'extrémité libre 7 ne sont pas susceptibles de venir endommager la ou les couches de revêtement déjà appliquées sur la porte et/ou le nez 14 et l'extrémité libre 7 eux-mêmes. Sous l'action de la porte, la languette 6 vient pivoter entre les deux piliers 8, de telle sorte que, compte tenu de l'inclinaison des pattes 12, chaque ergot 13 est tout d'abord amené à glisser sur l'extrémité supérieure du pilier 8 correspondant, puis à dépasser les extrémités supérieures des piliers 8.

Comme représenté à la figure 4, ces ergots 13 viennent finalement en prise à la façon d'un harpon avec les fentes 10 correspondantes des piliers 8 lorsque la porte atteint sa position pseudo-fermée et que la languette 6, libre de toute contrainte, tend à retrouver sa position initiale par élasticité.

Ainsi, la languette 6 se verrouille automatiquement par clipsage par l'intermédiaire des pattes 12 et des piliers 8, et la porte se retrouve donc bien verrouillée en position pseudo-fermée, la fonction verrouillage ayant été réalisée sans intervention manuelle.

Si la porte tend à revenir en arrière, celle-ci vient alors en butée contre l'extrémité libre 7 incapable désormais de pivoter dans le sens trigonométrique. En effet, les moyens de verrouillage sont alors activés, et tout retour en arrière de la porte au-delà d'un jeu prédéterminé est interdit, sauf à exercer une traction suffisamment importante sur la porte pour forcer les ergots 13 à s'extraire des fentes 10. Cette opération de traction est effectuée lorsque les étapes de peinture sont terminées, de manière à permettre en définitive l'extraction du dispositif 1 de la carrosserie 15. Ce déverrouillage peut également être réalisé en variante à la suite d'une intervention manuelle. Pour cela, il suffit dans un premier temps de faire

pivoter la languette 6 dans le sens des aiguilles d'une montre en référence à la figure 4 pour extraire les ergots 13 des fentes 10, puis dans un deuxième temps d'écarter radialement les pattes 12 vers l'extérieur de façon à ce que les ergots puissent se retrouver au-dessus des extrémités supérieures des piliers 8. La languette 6 revient finalement automatiquement en position initiale par élasticité, et le dispositif 1 peut être utilisé de nouveau, le cas échéant après une étape de nettoyage.

Comme représenté à la figure 5, et afin d'assurer un fonctionnement optimal du dispositif 1 lors de l'étape de verrouillage automatique, le dispositif 1 peut avantageusement comporter une protubérance 20 faisant orthogonalement saillie de l'extrémité 16. Cette protubérance 20 sert alors de butée aux ergots 13 en vue de limiter l'angle de pivotement de la languette 6.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.