Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
TENTERING-PERCHING MACHINE FOR THE TREATMENT AFTER DRYING OF TANNED HIDES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1986/007388
Kind Code:
A1
Abstract:
The machine comprises a conveyor belt (1) which forward feeds each hide to be treated by engaging the hide between two drums (5-6) which are ribbed in opposite directions in order to operate the tentering and perching of said hide held by a gripper (2), which advances at reduced speed along guides (3) by the action of a drive device (4). The machine is optionally completed by a second pair of drums (7-8) associated to a second drive device (11) and to a second gripper (10), said drums (7, 8) providing for the working of the second half of each hide.

Inventors:
GUARISE ANGELO (IT)
Application Number:
PCT/IT1986/000040
Publication Date:
December 18, 1986
Filing Date:
May 30, 1986
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
CARTIGLIANO OFF SPA (IT)
International Classes:
C14B1/26; C14B1/42; (IPC1-7): C14B1/42; C14B1/26
Foreign References:
USRE22649E1945-06-05
DE282507C
DE32982C
US3236074A1966-02-22
FR1276456A1961-11-17
FR1229077A1960-09-02
Download PDF:
Claims:
R £ V E D I C A T I O N S
1. Machine élargisseuseétireuse pour le traitement après séchage des peaux tannées, caractérisée en ce qu'elle comprend d'une part au moins une paire de tambours (5, 6) qui présentent des nervures hélicoïdales orientées dans des sens opposés depuis le centre vers la périphérie et qui sont disposés à la sortie d'un tapis transporteur (1) propre à assurer l'avancement de chaque peau jusqu'à son introduction entre les rouleaux précités, d'autre part au moins une pince (2) qui saisit chaque peau par son bord arrière au cours de l'avance du tapis (1) et qui actionnée par un dispositif d'entraînement (4) fait avancer ladite pince à une vitesse inférieure à celle d'avance des tambours (5, 6) afin de provoquer l'étirage et l'élargissement de la peau en cours de traitement.
2. Machine suivant la revendicat on 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une seconde paire de tambours (7, 8) susceptible comme les premiers d'être déplacés transversalement (flèches F., F2, F3, F^) et associés à un second tapis transpor teur (9) et à une pince (10) actionnée par un dispositif d'entraînement (11) afin d'opérer l'étirage et l'élargissement de la seconde moitié de chaque peau après que la première paire de tambours (5, 6) ait été écartée alors que la seconde jjdi e eLe r«f«rιuêts.
3. Machine suivant la revendication l, caractérisée en ce qu'elle comprend un tapis transporteur (12) qui assure l'engage¬ ment de chaque peau entre des tambours tournants nervures (1617) qui assurent l'étirage et l'élargissement de la peau dans le sens transversal par rapport à son mouvement d'avance sur environ la moitié de la longueur de ladite peau, celleci étant ensuite prise à la position retournée par la pince (13) en vue d'assurer l'étiraqe et l'élargissement de la seconde moitié de la peau.
4. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les tambours opposés de chaque paire (56 ou 78) sont dotés de moyens de chauffage (1920), par exemple du type à induction, qui élèvent uniformément la température des tambours jusqu'à la température optimale en fonction des caractéristiques des peaux à traiter.
5. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les nervures (24, 25, 26), de longueurs différentes, d'une première moitié de 1'un des tambours de chaque paire sont intercalées à des positions différentes entre les nervures (27, 28, 29), également de longueurs différentes, de la seconde moitié du même tambour, tandis que les nervures (30, "31, 32) de la première moitié du tambour opposé, ellesmême établies à des longueurs différentes, sont intercalées avec les premières de façon à éviter que la peau en cours de travail ne soif, plissée dans la one centrale, en assurant de la sorte l'étirage parfait dans ladite zone.
6. Machine suivant la revendications 1, caractérisée en ce que l'un au moins des tambours de chaque paire présente, non pas un profil cylindrique, mais un profil légèrement biconique avec un diamètre au centre légèrement inférieur à celui de chaque extrémité, afin d'opérer une extension plus grande de la peau au niveau desdites extrémités.
7. Machines suivant la revendication 1, caractérisée en ce que dans chaque paire de tambours on prévoit que le tambour inférieur destiné à venir au contact de la "chair" de la peau comporte des nervures plus vives, substantiellement en forme de lames rectangulaires tout en conservant le pas et l'inclinaison de la nervure , de façon à améliorer l'aspect final de la chair.
Description:
MACHINE ELARGISSEUSE-ETIREUSE POUR LE TRAITEMENT APRES SECHAGE DES PEAUX TANNEES -

La présente invention a pour objet une machine destinée à être utilisée dans l'industrie de la tannerie en vue d'opérer l'élargissement et l'étirage des peaux, à froid ou à chaud, par passage entre des rouleaux de travail.

Cette machine a été plus particulièrement conçue en vue de réunir dans une phase unique le travail de finition des peaux à la fin du processus destiné à leur conditionnement. En fait dans cette phase, les peaux se présentent de façon plutôt rigide, à l'état raidi et avec les fibres rêtrécies, si bien que pour pouvoir passer à la phase finale de finition, il est nécessaire de ramener les peaux à un état de souplesse et de distension des fibres, cette opération étant normalement effectuée à l'aide de machines spéciales.

Une autre opération développée immédiatement après, a pour but d'élargir les peaux en les étirant le plus possible, afin d'obtenir ainsi la plus grande surface, sans toutefois compromettre la qualité des produits. Cette opération est effectuée avec des machines automatiques dites "de finition" qui en tirant parti du vide et du chauffage du plan d'appui, amènent les peaux à une température propre à les prédisposer à être soumises à une action mécanique d'élargissement moyennant maintien entre deux tapis de caoutchouc sous vide.

Une troisième opération doit être prévue pour le lustrage et le rapassage des peaux sur le côté "fleur", cette opération étant assurée à l'aide de machines à cylindres tournants.

Ou •uùm i.'tfii sa s peine les avantages que peut, présenter une machine qui à l'aide d'une opération unique est en mesure en un seul temps de réaliser toutes les opérations décrites ci-dessus.

A cet effet, la machine suivant l'invention comprend au moins une paire de tambours tournant dans des sens opposés, qui présentent des nervures hélicoïdales inversées propres à s'interpénétrer et entre lesquels la peau à traiter est amenée à passer afin de subir une action de compression et simultanéme une action d'êlargiβsment progressive dirigée du centre vers l'extérieur. La partie libre de la peau est maintenue dans une

pince appropriée qui avance avec un tapis transporteur à une vitesse inférieure à la vitesse d'entraînement des deux tambours nervures opposés, en assurant de la sorte un allongement complet de la peau. Dans une première forme de réalisation de la machine, particulièrement destinée au traitement de peaux de grandes dimensions, on prévoit deux paires de tambours nervures disposés en série et alimentés par un tapis transporteur d'entrée et par un tapis transporteur de sortie. La séquence de fonctionnement de cette première forme de réalisation est la suivante : La peau prend appui sur le transporteur d'alimentation qui par suite de son mouvement, l'amène à proximité des tambours de travail. L'arrêt est opéré à l'aide d'une ligne de cellules photo-électriques et à ce moment intervient la pince mobile qui après avoir saisi la peau, la fait avancer pour l'engager entre les tambours de la première paire, alors que les tambours de la seconde paire se trouvent à la position ouverte, en permettant à la peau d'être transportée par le second tapis de sortie à l'aide d'une seconde pince mobile qui se trouve en position d'attente à proximité de la seconde paire de tambours. Cette seconde pince se ferme alors en saisissant la peau et en entraînant celle-ci à la même vitesse que la première pour amener ladite peau en phase de sortie et commander l'inversion du sens de pénétration des deux paires de tambours nervures, en rapprochant la seconde paire de tambours et en écartant la première.

La seconde forme de réalisation de l'invention vise une machine simplifiée pour le traitement des peaux de plus petites dimensions. Cette variante, qui rentre dans le domaine de l'invention, comporte une seule paire de tambours nervures et un seul tapis transporteur doté d'une pince unique qui au cours du travail retient la peau adhérant au tapis transporteur.

Bien entendu en pareil cas, après avoir été traitée sur environ au moins la moitié de sa longueur à l'aide d'un premier passage, la peau doit être remise à nouveau sur le tapis transporteur d'alimentation, mais en position retournée, et ce moyennant recul de la pince de retenue, avant de pouvoir repasser entre les tambours nervures pour le traitement ri'environ la seconde moitié de sa lonqueur.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Pig. 1 est une vue schématique de côté montrant une machine suivant la première forme de mise en oeuvre de l'invention, ladite machine étant pourvue de deux tapis trans ¬ porteurs, de deux pinces et de deux paires de tambours nervures. Fig. 2 montre de la même manière une machine suivant la seconde forme de mise en oeuvre de l'invention, cette machine étant équipée d'un seul tapis transporteur, d'une seule pince et d'une unique paire de tambours nervures.

Fig. 3 est une coupe transversale montrant une paire de tambours nervures. Fig. 4 est une vue en perspective représentant deux tambours superposés avec leurs nervures hélicoïdales ou hélices.

Fig. 5 est une vue de détail à plus grande échelle montrant à l'état développé la zone de croisement des hélices présentées par les deux tambours suivant fig. 4. Dans la première forme de réalisation telle qu'illustrée en fig. 1, la machine comprend un premier tapis transporteur 1 équipé d'une pince de retenue 2 à mouvement linéaire qui se déplace le long de guides horizontaux 3 sous l'action d'un mécanisme d'entraînement 4 à courroie et poulies de renvoi. Ce tapis transporteur 1 amène la peau à travailler, retenue par ia partie arrière à l'aide de la pince 2, entre deux tambours nervures opposés 5 et 6 qui tournent en sens opposés et qui sont rapprochés l'un de l'autre dans la direction verticale indiquée par les flèches F et F_. Au cours de cette phase de travail, les tambours 7 et 8 d'une seconde paire sont éloignés l'un de l'autre dans le sens vertical indiqué par les flèches F 3 et F., de telle sorte qu'ils laissent librement passer la peau qui est ainsi amenée sur un tapis transporteur de sortie 9 où elle est saisie par une seconde pince 10, elle-même animée d'un mouvement linéaire. Lorsq 'environ la moitié de la peau a été traitée par la première paire de tambours 5 et 6, ceux-ci s'écartent l'un de l'autre, toujours suivant le sens des flèches F, et F,, tandis qu'au contraire les deux tambours 7 et 8 se rapprochent (flèches

t* et F.) en étant ainsi aptes à traiter la peau qui avance sur le tapis transporteur 9 en étant tirée par la pince 10, laquelle est à son tour mise en mouvement par un dispositif d'entraînement 11 ; bien entendu la peau a été libérée par la pince 2 qui revient automatiquement à sa position de départ A. Au moment où la pince 10 arrive à la fin de sa course indiquée en O, elle commande sa propre ouverture et son retour à la position primitive C, tandis que le tapis transporteur 9 continue dans le même sens de déplacement à transférer en dehors de la machine la peau ainsi assouplie et étirée aussi bien dans le sens longitudinal que dans le sens transversai.

Les deux pinces 2 et 10 ayant été ramenées aux positions A et C, la machine est ainsi prête pour un nouveau cycle de travail. Des cellules photo-électriques 21 et 22 permettent de commander le mouvement de rapprochement ou d'écartement des tambours 5, 6, 7 et 8 au cours du passage des peaux.

Dans la variante de réalisation illustrée en fig. 2, la machine comprend un seul tapis transporteur 12 associé à une pince 13 unique, mobile le long de guides 14 sous l'effet d'un dispositif d'entraînement 15. Il est par ailleurs prévu une seule paire de tambours nervures 16 et 17 qui tournent en sens opposés pour saisir la peau en vue de l'étirer et de l'assouplir sur environ la moitié de sa longueur. Une cellule photo-électrique 23, occultée par le passage de la peau en cours de traitement, commande le rapprochement des tambours 16 et 17.

Fig. 2 illustre la position de départ d'un cycle de traitement. La pince 13 est à * la position A', tandis que le tapis transporteur 12 se déplace suivant le sens indiqué, ladite pince étant ainsi amenée à la position B'. La peau prend appui sur le tapis 12 en mouvement et elle est ainsi avancée jusqu'à ce qu'elle rencontre l'axe de la cellule 23 qui assure l'arrêt audit tapis et la fermeture de la pince.

A ce moment et à une vitesse d'avancement déterminée de la pince 13, la peau e'engage à travers les deux tnmhoura 16 ,_ et 17.

Une fois que la pince 13 est arrivée à la position B 1 son déplacement s'inverse et elle est aionsi ramenée à la position

A', après quoi ladite pince s'ouvre en libérant la peau et en

permettant à celle-ci d'être retourn e de façon pouvoir être travaillée sur sa seconde moitié.

Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, ce second type de machine se prête surtout à être employé pour le traitement de peaux de plus petites dimensions.

En fig. 4, on a montré en perspective l'une dec paires do tambours employée dans l'une et l'autre des deux machines sus-décrites, par exemple les tambours 5 et 6. On peut noter que chaque tambour comporte une première série de nervures hélicoïdales qui s'étend sur une moitié de sa longueur et une autre série de nervures hélicoïdales sur l'autre moitié, ces nervures présentant des inclinaisons opposées. Au surplus, les deux tambours d'une même paire sont nervures dans des directions opposées l'un par rapport à l'autre. On comprend dans ces conditions que si ces tambours sont entraînés en rotation en sens opposés, comme indiqué par les flèches Fm et F β , la peau 18 à traiter tend à être élargie tout en étant étirée pour chacune de ses deux moitiés, depuis le centre en direction de la périphérie. En fig. 3, on peut observer que lorsque les tambours opposés, par exemple ceux affectés des références 5 et 6, se trouvent en position de travail, c'est-à-dire avec leurs axes rapprochés l'un de l'autre, les nervures de l'un pénètrent dans les rainures de l'autre alors que la peau avance suivant le sens de la flèche F,_.

On remarquera encore que les tambours 5 et 6 de fig. 3 sont dotés de moyens de chauffage, par exemple du type à induction, qui ont été indiqués très schématiquement par les références 19 et 20. Ces moyens assurent le chauffage uniforme des tambours de façon à les amener à la température optimale en fonction des caractéristiques des peaux à travailler.

Fig. 5 fait ressortir que les nervures hélicoïdales 24, 25 et 26 de longueurs différentes de la première moitié du tambour 5 viennent s'intercaler entre les nervures 27, 28, 29, elles-mêmes de lonqueures différentes, de la seconde moitié du même te bour. De la même manière, les nervures 30, 31 et 32 de la première moitié du tambour 6 et les nervures 33, 34 et 35 de la seconde moitié de ce même tambour, toutes de longueurs différentes et figurées en tracé interrompu en fig. 5, s'inter-

calent entre les premières de manière à éviter que la peau à travailler ne se plisse dans la zone centrale et soit au contraire parfaitement étirée au niveau de celle-ci.

De manière avantageuse, on prévoit que l'un au moins des tambours de chaque paire 5-6 ou 7-8 présente, non pas un profil cylindrique, mai3 un profil légèrement biconique, c'est-à-dire avec un diamètre au centre quelque peu inférieur au diamètre de chaque extrémité. Cette disposition assure un meilleur étirage de la peau au niveau des extrémités en même temps qu'elle améliore la forme plane de ladite peau. Le degré de conicitê est en tout état de cause assez réduit et il se de exmiiie suivant 1 'expeiieπue pratique.

Dans une autre variante de réalisation, on peut prévoir que dans chaque paire de tambours, alors que le tambour supérieur en contact avec "la fleur" de la peau présente des nervures à surface arrondie comme on l'a représenté au dessin, le tambour inférieur en contact avec "la chair" présente des nervures plus vives, à la limite en forme de lames rectangulaires, de façon à mieux comprimer la surface de la chair afin d'éliminer sa rugosité et d'améliorer l'effet final aut le côté considéré.

On comprend sans peine les avantages susceptibles d'être obtenus à l'aide de la machine suivant l'invention qui permet d'effectuer un travail d'étiraqe et d'assouplissement des peaux, à chaud ou à froid, qui améliore nettement les caracté¬ ristiques des multiples machines jusqu'alors utilisées pour l'obtention d'un résultat équivalent. Les essais ont démontré que les peaux traitées à l'aide de la machine suivant l'inven¬ tion présentaient une souplesse plus grande et un étirage plus uniforme, en assurant un meilleur rendement par accroissement de la surface utile des peaux.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.