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La présente invention concerne un dispositif pour chauffer des alcools Types Cognac, Rhum, Armagnac... dans un contenant qui favorise ses appréciations visuelles, olfactives et gustatives. Ce dispositif permet de maintenir de façon autonome le produit à une température telle que le consommateur peut bénéficier à tout moment des appréciations olfactives et gustatives. Prenons en exemple le Cognac, produit que je connais bien. Pour les initiés, les appréciations visuelles, olfactives et gustatives se font traditionnellement lorsque le produit est versé dans le verre conçu à cet effet. Il y est contemplé, puis réchauffé en maintenant le verre entre ses mains pour en apprécier au mieux ses qualités olfactives et gustatives. Mais cette opération est si longue et si contraignante qu'elle est en fait très peu usitée ; d'où une véritable frustration du consommateur et 1 'impossibilité de posséder tous les éléments pour porter un bon jugement sur le produit.

On peut dire à juste raison que le produit en est déprécié. Le dispositif selon l 'invention permet de remédier à ces incon¬ vénients. Il comporte en effet selon une première caractéristi— que, un récipient en verre blanc transparent, permettant en permanence l 'appréciation visuelle du liquide. Le récipient pour des raisons de chauffe et psycho-esthétiques a des formes rappelant au consommateur le milieu originel et bonificateur du produit. Ces formes sont celles d'une barrique cylindrique ou galbée, reposant dans ce cas à sa base sur une partie plate ; (figure non représentée, le bouge et le plat étant ses seules variantes) .

Le récipient est doté dans sa partie supérieure d'un goulot cylindrique d'une conception originale permettant son remplis- sage et offrant avec un bouchon spécifique une étanchéité abso¬ lue et une sécurité anti-suppression.

Le bouchon se compose d'une partie en liège parafiné cylindri¬ que venant obstruer le goulot et d'une large t©te cylindrique

en verre plein servant de butée au bouchage et de prise manuelle pour 1 'extraction.

Une variante de ce système possède les mêmes propriétés. Dans les deux cas, selon des modes particuliers de réalisation - le goulot sera pris dans la masse au moulage,

- le goulot sera une pièce à part soudée au cylindre. A l'avant, le robinet de vidage, situé à la base du récipient, est un robinet triple fonction. Il possède deux conduits super— posés. En position ouverte, le conduit inférieur permet le vidage total du récipient ; le conduit supérieur est alors en communication avec un tube en verre creux coudé, fixé au boisseau et remontant à l 'intérieur du récipient, au-dessus du liquide. Le tube sert alors de "prise d'air" ou de "trop-plein" dans le cas d'un remplissage excessif. Le fond arrière du récipient comporte à sa base trois orifices, deux d'un diamètre identique pour permettre l'introduction de deux tubes en verre creux, fermés à l'extrémité avant, soudés au récipient et dans lesquels sont logées les deux résistances qui n'ont ainsi aucun contact direct avec le liquide. Le troisième d'un diamètre inférieur, situé au plus près entre les deux autres, permet le passage d'un tube identique au diamètre près pour loger le bulbe du thermostat le plus près possible des résistances sans avoir de contact direct avec le liquide. Ces tubes qui reposent à l'avant sur des supports au fond du récipient permettent de recevoir dans son verre le liquide à la température indiquée par le thermostat, (donc souhaitée) et préconisée à 28° ± 1° pour en apprécier immédiatement les éléments volatils et aromatiques. Deux tubes en verre plein (tubes de maintient) soudés de chaque cSté du récipient permettent sa fixation sur son support, appelé socle.

Le récipient présenté sera estimé d'une contenance l axi de 1,20 litre et son niveau Ma i de remplissage incrusté sur le réci¬ pient de 1 litre. D'une façon générale, les éléments constituant le support sont en bois ou tout matériau répondant aux normes de Sécurité Elec¬ trique. Ce support est constitué à sa base par un plateau avec poignées pour transport. Sur le plateau sont fixés les deux supports latéraux inférieurs, d'un écartement tel et d'une

hauteur telle qu'on peut y loger une partie des appareils servant au chauffage et au maintient en température du liquide. Ces appareils sont : une batterie sèche type 12 volts - 6 ampères ; sur la batterie, le thermostat a bulbe 0 - 120° - bulbe inox diamètre 6 mm - L 120 mm - Corps 50 x 44 x 37 - contact V0 - NF 220 V. 3A.

Dans l'un des supports se trouve encastrée la prise d'alimenta¬ tion secteur (12 Volts en continu) , surmontée du voyant de mise sous tension et du voyant de chauffe. A cSté de la prise, 1 'interrupteur Marche/Arrêt (M/A) du chauf¬ fage est fixé sur le support.

Dans leur partie supérieure les supports latéraux inférieurs supportent le socle sur lequel reposent le récipient, les sup¬ ports latéraux supérieurs et les flasques supérieurs Avant- Arrière.

Le socle se situe à une hauteur telle qu'on peut aisément placer un verre à cognac sous le robinet du récipient. A l'arrière il comporte un orifice permettant le passage des résistances et du bulbe du thermostat. Le blocage en rotation du récipient est assuré par les rainures des supports latéraux supérieurs qui recevront les tubes de maintient. Le blocage en translation est assuré par les flas¬ ques supérieurs avant-arrière. La présence de la batterie et du thermostat est masquée par les supports latéraux inférieurs et les flasques inférieurs avant-arrière. Le flasque inférieur arrière est amovible pour permettre un accès visuel et manuel aux appareils sus-désignés.

L'alimentation électrique extérieure est munie d'un transforma¬ teur 220 V. - 12 V. et d'un pont redresseur. En cas de débranchement le maintient en température est assuré par la batterie.

La base du flasque avant supérieur est échancrée pour permettre le passage du robinet de vidage. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe, le dispositif selon l'invention robinet non assemblé.

La figure 2 représente en coupe, selon l'invention, le support du récipient assemblé, avec la position des appareils de

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maintient en température (batterie) et de régulation (thermos¬ tat) .

La figure 3 représente selon l'invention, le support en vue arrière et en coupe, flasque arrière inférieur enlevé. La figure 4 représente selon l'invention, le récipient vu de derrière, flasque arrière supérieur enlevé.

La figure 5 représente selon l'invention, le schéma électrique interne et externe.

La figure 6 représente en coupe, une variante du dispositif selon l 'invention, robinet non assemblé.

La figure 7 représente selon l'invention, le récipient vu de derrière, flasque arri ère supérieur enlevé, avec la variante de ce dispositif.

En référence aux dessins 1, 2, 3, 4 et 6, le dispositif compof— te un support, constitué d'un plateau (33) muni de deux poignées (34) pour transport, supportant l 'ensemble du dispo¬ sitif. Ses dimensions permettent de positionner à l 'avant un verre (36) sous le robinet (13) du récipient (5) et à 1 ' arri ère quelques verres pour service. Sur le plateau (33) sont fixés ι _es supports latéraux inférieurs (37) d'une hauteur telle et d'un écartement tel, qu'on peut y loger une batterie sèche (28) type 12 V. - 6 AM. et sur la batterie (28) , un thermostat à bulbe (27) 0 - 120°. Ces supports (37), ainsi que les flasques inférieurs (26) Avant-Arrière, masquent ces deux appareils. Le flasque inférieur arri ère (26) est amovible et permet un accès visuel et manuel aux appareils sus-désignés.

Dans 1 'un des supports latéraux inférieurs (37) se trouve encastrée la prise femelle d'alimentation secteur (30) (12 Volts en continu) , surmontée du voyant de mise sous tension (29) et du voyant de chauffe (31).

A cSté de la prise (30), l'interrupteur Marche/Arr&t (M/A) (32) du chauffage est fixé sur le même support (37) .

Les supports latéraux inférieurs (37) supportent le socle (35). Sur le socle (35) reposent les supports latéraux supérieurs (38) , les flasques supérieurs Avant-Arrière (24) et le récipient (5). Le socle (35) comporte à l'arrière un orifice (25) permettant le passage des résistances (46) et du bulbe (42) du thermostat (27) .

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Les deux supports latéraux supérieurs (38) possèdent chacun une rainure (39) destinée à recevoir les deux tubes de maintient (12) soudés sur les côtés du récipient (5) permettant le blocage de ce dernier (5) en rotation. Les flasques supérieurs Avant-Arrière (24) permettent le blocage en 'translation du récipient (5) .

La base du flasque avant supérieur (24) est échancrée pour permettre de positionner le robinet de vidage (13) sur le récipient (5) . La partie supérieure du récipient (5) est dotée d'un goulot cylindrique de remplissage (6) d'une conception originale. Selon des modes particuliers de réalisation, il peut être noyé dans la masse au moulage ou rapporté et soudé au récipient (5) avec sa partie émergée (7) . Sa partie inférieure (8) est en suspend à l'intérieur du récipient (5) jusqu'au niveau Maxi de remplissage (9) et l 'intérieur comporte à mi-hauteur un rétré¬ cissement (11) constitué d'une garniture (10) noyée dans la masse en forme de trapèze isocèle pour comprimer la partie liège (3) du bouchon (1). Ce goulot (6) sera obstrué par un bouchon cylindrique (1) dont la partie liège parafiné est de même longLieur et dont la partie supérieure est encastrée et collée dans une large tête cylindrique (2) en verre plein. La partie liège (3) de même diamètre que l'intérieur du goulot (6) non rétréci, offre une étanchéité absolue au récipient (5) afin d'empêcher la fuite des composants volatils et aromatiques du cognac. Grâce au rétrécissement intérieur (11) du goulot (6) la compression du liège à cet endroit amplifie 1 'étanchéité et offre également une sécurité anti-pression permettant de contenir aisément la légère montée en pression à l'intérieur du récipient (5) due à la dilatation de l 'air et du liquide pour élever ce dernier à la température indiquée par le thermostat

(27) et préconisée à 28° ± 1.

La forme du rétrécissement (11) du goulot (6) permet 1 'en oncement et l'extraction du bouchon (1) sans risquer la détérioration de la partie liège (3). Dans cette partie, la réduction du diamètre intérieur du goulot (6) est de trois millimètres.

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L'extraction du bouchon (1) est aussi rendue volontairement plus pénible afin de la rendre impossible à des enfants en bas- Sge.

L'en oncement du bouchon (1) se fera par une poussée manuelle sur la tête <2) en verre plein qui viendra buter sur le plat ⁽ 5>) du rebord de la partie émergée (7) du goulot (6). La tête du bouchon en verre plein (2) servira de prise manuelle pour 1 'extraction. L'extrémité in érieure (9) du goulot (6) et 1 'extrémité infé- rieure (4) du bouchon (1) enfoncé se situant au même niveau que la marque niveau Maxi (9) de remplissage, le bouchon (1) servira de témoin de remplissage j seule son extrémité infé¬ rieure (4) ne devant tout au plus entrer en contact avec le liquide. Illustrée par la figure 6, une variante présente dans sa forme de réalisation un récipient (5) doté d'un goulot conique (55) du même type que celui de la figure 1, à la forme près. Ce goulot (55) sera obstrué par un bouchon conique (51) en verre plein surmonté d'une large tête cylindrique (52) en verre plein, les deux parties étant coulées dans la masse au moulage. La -face inférieure (53) de la tête du bouchon (52) sera recou¬ verte d'une épaisseur de liège (54) collé.

Au bouchage, cette épaisseur de liège (54) viendra s'appuyer sur le plat du rebord (56) de la partie émergée (7) du goulot (55) constituant un joint d'étanchéité complémentaire et un point de contact liège sur verre et non verre sur verre, source d'ébréchure.

GrSce à son joint en liège (54) , à ses dimensions spécifiques pour le goulot (55) et à son inertie, ce système de bouchage offre les mêmes propriétés que le bouchon liège (1), exceptée l'impossibilité d'extraction infantile.

L'épaisseur liège (54) peut également s'appliquer dans le système de bouchage figure 1; A l'avant du récipient (5), selon des modes particuliers de réalisation, le robinet de vidage est un robinet "quart de tour triple fonction" (13) dont le boisseau (19) est muni de deux orifices superposés en relation directe avec l'intérieur du récipient (5). L'orifice supérieur est l'ori ice inférieur (18) du tube "prise d'air et trop-plein" (20). Ce tube (20) est un

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tube en verre creux recourbé à l'intérieur du récipient (5) et remontant au-dessus du liquide.

L'orifice inférieur est l'ori ice d'écoulement du liquide (17). Ces trois fonctions sont possibles grâce à la clef du robinet (14) qui dispose dans sa partie supérieure d'un conduit "prise d'air et trop-plein" (16) d'un diamètre maximum de deux à trois millimètres et dans sa partie inférieure d'un conduit d'écoule¬ ment du liquide (15) d'un diamètre nettement supérieur. Lorsque la clef (14) est ixée dans son boisseau (19) , deux possibilités :

- le robinet (13) est fermé ; tout est obstrué,

- le robinet (13) est ouvert ; le conduit d'écoulement du liquide (15) se trouve en face de l'orifice d'écoulement du liquide (17) et du bec verseur (21). Simultanément, le conduit "prise d'air et trop-plein" (16) se trouve en communication avec l'orifice inférieur du tube prise d'air et trop-plein (18). Si ce dernier est vide, il y a succion et l'air extérieur entre dans le récipient (5) pour compenser la sortie du liquide dont 1 'écoulement deviendrait impossible sans cela. Si le tube "prise d'air et trop-plein" (20) contient du liqui¬ de, celui-ci s'écoule par les deux conduits. Lorsque le tube "prise d'air et trop-plein" (20) est vide, il reprend sa fonction "prise d'air" et le liquide s'écoule par le bec verseur (21). Si nécessaire, on débouche le récipient pour faciliter l'écoulement du liquide du tube "prise d'air et trop- plein" (20).

Alors qu'une prise d'air traditionnelle laisserait s'échapper les arômes du cognac, ce principe les préserve jusque dans le verre du consommateur et maintient la teneur en alcool du produit.

En ré érence aux dessins 1, 3, 4, 5, le récipient (5) comporte à la base du fond arrière trois orifices disposés à 1 'horizon¬ tale, le plus près possible les uns des autres. Les deux orifices extérieurs (40) ont un diamètre identique et permettent 1 'introduction de deux tubes en verre creux ⁽ 23 ⁾ fermés à l'avant et soudés a l'arrière sur le récipient ⁽ 5). Ils servent de logement aux deux résistances RI, R2 (46) de chauffage.

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Le troisième orifice (50), d'un diamètre inférieur permet l'in¬ troduction d'un tube (41) de même type pour loger le bulbe (42) du thermostat (27).

Ce type d'implantation empêche volontairement tout contact direct des résistances (46) et du bulbe (42) avec le liquide. A l'avant chaque tube (23-41) repose sur un support (22-43). Les diamètres intérieurs des logements (23) des résistances (46 et du logement (41) du bulbe (42) sont calculés au plus juste afin d'obtenir le meilleur échange thermique possible. La proximité du bulbe du thermostat (42) avec les résistances ⁽ 46), vise à procurer une excellente régulation. La conception de ces tubes (23-41) , leur position à la base du récipient (5) et leur proximité permettent de ne chauffer que le liquide et de ne recueillir dans son verre (36) que du liquide à la température indiquée ± 1.

Le dispositif selon l'invention présentée, n'est pas limitatif dans ses matériaux ni dans ses formes et ses volumes, tant que la qualité du produit est préservée et qu'il fonctionne en uti¬ lisant les dispositifs revendiqués. En référence à la igure 5, le chauffage électrique de 1 'inven¬ tion revendiquée, fonctionne sur le principe suivant :

- Une alimentation externe composée d'un trans ormateur (44) 220 Volts - 12 Volts - 50 VA fournit grSce a un pont redresseur (45) un courant continu qui permet de chau er '1 'alcool grâce aux deux résistances RI, R2 (46) et de charger simultanément la batterie (28) qui maintiendra la chauffe d'une façon autonome lorsque l'invention sera débranchée du secteur, à condition de laisser l'interrupteur (32) sur Marche (M).

- La connexion de l'alimentation externe se fait par l'intermé- diaire d'une prise femelle (30) munie d'un contact (48).

- La connexion établie et l'interrupteur (32) sur (M), le contact (48) est fermé, le courant alimente les résistances RI

- R2 (46) et charge la batterie (2B) tout en procurant un chauffage accéléré. — La régulation en température du liquide est assurée et main¬ tenue si souhaitée à 28° + 1 grâce au thermostat à bulbe (27).

- La connexion externe supprimée et l'interrupteur (32) sur (M) , le contact (48) est ouvert. Le maintient en température

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commandé par le thermostat à bulbe (27) s'effectue par la bat¬ terie (28) et la résistance R.2 (46).

- La diode Ll (31) est le témoin de chauffage.

- La diode L2 (29) indique que 1 'ensemble est sous tension. - Les résistances R' (47) sont des protections pour les diodes (29-31) et ont pour valeur 100 ohms 1/4 de Watt.

- La diode L2 (29) permet de visualiser l'état de charge de la batterie (28) lorsque l'alimentation est déconnectée et que le maintient de la chauffe est assuré par celle-ci (28) j sa brillance diminue avec la décharge de la batterie (28).

- Les fusibles FI, F2, FU (49) protègent l'installation en amont et en aval.

- Les résistances (46) sont des résistances bobinées d'une valeur de : 7,5 ohms d'une puissance de 20 Watts sous 12 Volts. - Pour répondre aux normes de sécurité nous travaillerons en basse tension d'où une alimentation externe de l'installation Type 220 Volts - 12 Volts - 50 VA - Sorte de chargeur de batterie classique.

- Toujours dans le cadre de la sécurité, 1 'autonomie électrique pour le maintient à température est assurée par une batterie sèche 12 V. - 6 A.H (28).

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