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Title:
TIE DEVICE, AND TIE ASSEMBLY COMPRISING TWO SUCH DEVICES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/005896
Kind Code:
A1
Abstract:
Said tie device comprises an elongate lateral formwork body (10) for a concrete floor slab (100) to be cast, that is designed to be attached to a supporting structure (200) such that the longitudinal direction of the formwork body extends horizontally and that is rigidly provided, on the side (101) of same turned towards the slab, with vertical stiffeners (14) that are distributed along the formwork body, and one or more continuous concrete bars (30), that extend substantially parallel to the longitudinal direction of the formwork body, being arranged on the side (101) of the formwork body turned towards the slab, and to which there are attached one or more transverse concrete bars (50), the formwork body being designed to carry the continuous concrete reinforcement bars on the side of same turned towards the slab. The formwork body is suitable for being attached to the supporting structure in such a way as to vertically tie the slab to the supporting structure. Moreover, the formwork body is also provided, on the side of same turned towards the slab, with at least one concrete anchor part (15), that extends generally horizontally from the formwork body and of which the end turned towards the forwork body is rigidly attached to said formwork body.

Inventors:
PAUGET THIERRY (FR)
BUREL EDOUARD (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/066257
Publication Date:
January 12, 2017
Filing Date:
July 08, 2016
Export Citation:
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Assignee:
ART METAL CHARPENTE (FR)
International Classes:
E04B5/32; E04B1/00; E04C5/16
Domestic Patent References:
WO2002063117A12002-08-15
WO2002063117A12002-08-15
Foreign References:
EP0499590A11992-08-19
EP0499590A11992-08-19
Attorney, Agent or Firm:
GRAND, Guillaume et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . - Dispositif de chaînage (1 ), comportant :

- un corps allongé (10) de coffrage latéral pour une dalle de plancher en béton à couler (100), qui est prévu pour être rapporté à une structure porteuse (200 ; 200' ; 200") de manière que la direction longitudinale du corps de coffrage s'étend à l'horizontale, et qui est solidairement pourvu, sur son côté (101) tourné vers la dalle, de raidisseurs verticaux (14) qui sont répartis le long du corps de coffrage,

- une ou plusieurs barres à béton filantes (30), qui s'étendent de manière sensiblement parallèle à la direction longitudinale du corps de coffrage (10), en étant agencées du côté (101) du corps de coffrage tourné vers la dalle, et auxquelles sont fixées une ou plusieurs barres à béton transversales (50), le corps de coffrage étant conçu pour porter les barres à béton filantes (30) sur son côté (101) tourné vers la dalle,

caractérisé en ce que le corps de coffrage (10) est adapté pour être fixé à la structure porteuse (200 ; 200' ; 200") de manière à chaîner verticalement la dalle (100) à la structure porteuse, et en ce que le corps de coffrage (10) est également pourvu, sur son côté (101) tourné vers la dalle, d'au moins une pièce d'ancrage de béton (15), qui s'étend depuis le corps de coffrage globalement à l'horizontale et dont l'extrémité, tournée vers le corps de coffrage, est solidarisée fixement à ce corps de coffrage.

2. - Dispositif suivant la revendication 1 , caractérisé en ce que le corps de coffrage (10) est réalisé en une tôle métallique, notamment conformée en « U », en cornière ou en plat. 3.- Dispositif suivant la revendication 1 , caractérisé en ce que le corps de coffrage est réalisé en un matériau autre que métallique, notamment en matière plastique ou en polymères.

4. - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité, tournée vers le corps de coffrage (10), de la ou chaque pièce d'ancrage de béton (15) est solidarisée fixement à l'un des raidisseurs (14).

5. - Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la ou chaque pièce d'ancrage de béton (15) est intégrée à l'un des raidisseurs (14), en ayant son extrémité tournée vers le corps de coffrage (10) qui est venue de matière avec ce raidisseur.

6. - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque pièce d'ancrage de béton est une queue de carpe (15).

7. - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les raidisseurs (14) sont adaptés pour porter les barres à béton filantes (30).

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que chaque raidisseur (14) délimite une encoche (14B) de réception transversale et de calage de la ou d'une des barres à béton filantes (30).

9. - Dispositif suivant l'une quelconque de revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps de coffrage (10) est en outre pourvu de moyens de soutien (60, 70) adaptés pour soutenir un élément en béton à couler (400) en porte-à-faux ou en terrasse vis-à-vis de la dalle (100), tel qu'une base en béton d'un balcon ou une base en béton d'une terrasse, lesquels moyens de soutien comprennent :

- au moins une bêche d'ancrage de béton (60) solidarisée au côté (10E) du corps de coffrage (10), tourné à l'opposé de la dalle (100), et

- une ou plusieurs barres à béton traversantes (70), qui sont solidarisées au corps de coffrage et le traversent de part en part, en s'étendant depuis ses côtés (101, 10E) respectivement tourné vers et tourné à l'opposé de la dalle (100).

10. - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le corps de coffrage (10) est en outre solidairement pourvu, sur son côté (10E) tourné à l'opposé de la dalle (100), de moyens (90) d'accrochage à un élément (500) autre qu'en béton, rapporté en porte-à-faux ou en terrasse vis-à-vis de la dalle (100), tel qu'une structure métallique d'un balcon ou une structure métallique d'une terrasse.

1 1 . - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que le dispositif de chaînage (1 ) comporte en outre un rupteur thermique (80), qui est soit intégré aux moyens de soutien (60, 70) de manière à être intercalé entre le côté (10E), tourné à l'opposé de la dalle (100), du corps de coffrage (10) et l'élément en béton (400), soit intégré aux moyens d'accrochage (90) de manière à être intercalé entre le côté, tourné à l'opposé de la dalle (100), du corps de coffrage et l'élément autre qu'en béton (500).

12. - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de chaînage (1 ) comporte en outre des moyens de fixation du corps de coffrage (10) à la structure porteuse (200 ; 200' ; 200"), tels que des systèmes de boulonnage (300).

13. - Ensemble de chaînage (2), comprenant :

- deux dispositifs de chaînage (1 ), conformes à l'une quelconque des revendications précédentes et agencés dans le prolongement longitudinal l'un de l'autre, et

- des moyens de liaison (20) adaptés pour lier fixement entre eux les corps de chaînage respectifs (10) des deux dispositifs de chaînage (1 ).

14. - Ensemble suivant la revendication 13, caractérisé en ce que l'un des raidisseurs (14) de chaque dispositif de chaînage (1 ) est prévu à chaque extrémité longitudinale du corps de coffrage (10), et en ce que les moyens de liaison (20) sont adaptés pour, notamment par boulonnage, lier fixement entre eux les raidisseurs respectifs (14) des dispositifs de chaînage (1 ), prévus aux extrémités longitudinales de leur corps de coffrage (10) aboutées l'une à l'autre. 15.- Ensemble suivant l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce que l'ensemble comprend en outre une ou plusieurs barres à béton de liaison (40) qui relient chacune la ou l'une des barres à béton filantes (30) de l'un des deux dispositifs de chaînage (1 ) à la ou l'une des barres à béton filantes de l'autre dispositif de chaînage, en chevauchant ces deux barres à béton filantes et en étant fixées à chacune d'elles, par exemple par un fil de ligature.

Description:
Dispositif de chaînage, ainsi qu'ensemble de chaînage comprenant

deux tels dispositifs

La présente invention concerne un dispositif de chaînage, ainsi qu'un ensemble de chaînage comprenant au moins deux tels dispositifs.

L'invention a trait au domaine de la construction de bâtiments, que ces derniers soient destinés à l'habitation ou à des activités économiques. Lorsque de tels bâtiments ont plusieurs étages, le plancher de chaque niveau au-dessus du sol est réalisé soit par l'intermédiaire d'un solivage, soit par une dalle en béton coulée. Le recours à des dalles de plancher en béton est souvent préféré. En effet, une dalle en béton, en rapportant de la masse au bâtiment, assure une bonne isolation phonique entre les étages, tout en étant économique comparativement à des solutions utilisant un empilement de couches successives sur un solivage. De plus, une dalle en béton, même épaisse, s'avère souvent moins encombrante en hauteur qu'une structure d'inter-étage intégrant des solives et un faux plafond, ce qui permet de limiter la hauteur totale du bâtiment. Par ailleurs, l'utilisation d'une dalle en béton présente d'autres avantages que sont, en particulier, une meilleure qualité de résistance au feu comparativement à un solivage métallique ou en bois, un meilleur contreventement du bâtiment à l'horizontale, ainsi qu'une meilleure inertie thermique.

En pratique, sur chantier, une dalle de plancher en béton est coulée dans un coffrage ad hoc, en enrobant des barres à béton, couramment appelées fers à béton ou encore ronds à béton : ces barres à béton, qui peuvent se présenter sous la forme de nappes tridimensionnelles, courent à l'horizontale dans le plan de la dalle de plancher à couler et sont reliées, typiquement par des fils de ligature, à des barres à béton verticales, émergeant des murs ou, plus généralement, des éléments maçonnés de support sur lesquels la dalle est destinée à s'appuyer. Ces barres à béton horizontales assurent ainsi le chaînage horizontal de la dalle vis-à-vis du reste du bâtiment. On comprend que l'installation et le positionnement des barres à béton doivent être réalisés avec précaution, faute de compromettre la conformité du chaînage.

Par ailleurs, comme expliqué ci-dessus, l'utilisation de barres à béton horizontales n'est possible que si des barres à béton verticales ou des pièces similaires ont été préalablement intégrées à la maçonnerie sous-jacente, ce qui exclut de couler une dalle de plancher en béton sur une structure porteuse autre que maçonnée. Cela explique d'ailleurs pourquoi le solivage est systématiquement mis en œuvre au sein des bâtiments dits à structure légère, tels que les bâtiments à ossature en bois ou ceux à parois composites ayant une couche d'isolation, rigide ou semi-rigide, intercalée entre deux panneaux de parement, c'est-à-dire les parois dites « sandwichs » ou traditionnellement désignées par l'acronyme SIP (correspondant à l'expression anglaise « Structural Insulated Panel »).

EPO 499 590 propose un dispositif permettant de réaliser uniquement le chaînage horizontal entre deux dalles. Ce dispositif comprend un bloc allongé d'isolation thermique, qui fait office de coffrage pour couler des dalles de part et d'autre de ce bloc et qui est renforcé par des plaques verticales émergeant de chaque côté du bloc et réparties le long du bloc. De chaque côté du bloc, les plaques précitées portent des barres à béton filantes, qui s'étendent le long du bloc et qui sont fixées, par des fils de ligature, à des barres à béton transversales qui traversent le bloc de part en part. Ce dispositif permet de liaisonner à l'horizontale les deux dalles coulées de part et d'autre du bloc tout en évitant un pont thermique entre elles. Toutefois, par nature, le bloc d'isolation thermique est structurellement incapable de reprendre et transmettre des efforts entre les dalles et une structure porteuse du bâtiment, seules les plaques et les barres à béton transversales pouvant reporter des efforts, qui plus est exclusivement entre les dalles. En pratique, le bloc d'isolation thermique et les bords des dalles, entre lesquels est agencé le bloc, reposent nécessairement sur un mur porteur et des éléments de chaînage additionnels doivent être prévus pour liaisonner, tant horizontalement que verticalement, au moins l'une des dalles avec le mur porteur.

WO 02/0631 17 propose, lui aussi, un dispositif de chaînage horizontal pour une dalle coulée. Plutôt que d'avoir un bloc isolant, ce dispositif comporte un corps profilé incluant un pied d'emboîtement du sommet d'un mur porteur. Là encore, ce corps profilé n'est ainsi pas structurellement prévu pour, à lui seul, assurer le chaînage vertical entre la dalle et le mur porteur. De plus, aucun ancrage profond dans le béton n'est prévu.

Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients évoqués ci- dessus, en proposant un nouveau dispositif de chaînage qui, tout en s'adaptant aussi bien à un bâtiment à structure maçonnée qu'à un bâtiment à structure légère, permet de manière facile et performante d'intégrer à ce bâtiment une dalle de plancher en béton coulée.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de chaînage, tel que défini à la revendication 1 .

L'invention permet ainsi de liaisonner une dalle de plancher en béton à une structure porteuse. Pour ce faire, le chaînage de la dalle vis-à-vis de la structure porteuse est réalisé par des barres à béton horizontales, réparties en des barres filantes, s'étendant en longueur dans une même direction, et en des barres transversales, fixées aux barres filantes par tout moyen approprié, par exemple par pliage, par soudage et/ou par ligature avec des fils. De plus, les barres à béton filantes sont tenues mécaniquement par un corps allongé, qui, à la fois, est agencé parallèlement à ces barres filantes, sert de coffrage latéral à la dalle lors de sa coulée, et est pourvu, à la fois, de raidisseurs verticaux, qui avantageusement portent les barres à béton filantes, et d'une ou de plusieurs pièces d'ancrage de béton, telles que des queues de carpe, qui vont se trouver ancrées dans le béton lors de la coulée et assurer ainsi le scellement du corps de coffrage avec la dalle. On comprend qu'en prévoyant que le corps de coffrage puisse être rapporté et fixé à tout type de structure porteuse, l'invention permet de traiter la liaison de chaînage horizontale et verticale entre une dalle de plancher en béton et sa structure porteuse, que cette dernière soit aussi bien maçonnée que légère. Sur chantier, la mise en œuvre du dispositif conforme à l'invention est simple et pratique : le corps de coffrage positionne « automatiquement » les barres à béton du dispositif par rapport à la structure porteuse. De plus, certaines de ces barres à béton, en particulier les barres à béton filantes, peuvent avantageusement être pré-assemblées au corps de coffrage en atelier. Egalement à titre avantageux, le dispositif de chaînage conforme à l'invention participe à la maîtrise, voire à la surpression des ponts thermiques, comme expliqué plus en détail par la suite.

Des caractéristiques additionnelles avantageuses du dispositif conforme à l'invention sont spécifiées aux revendications 2 à 12.

L'invention a également pour objet un ensemble de chaînage, tel que défini à la revendication 13. L'ensemble conforme à l'invention assure la continuité du chaînage entre les deux dispositifs précités.

Des caractéristiques additionnelles avantageuses de cet ensemble sont spécifiées aux revendications 14 et 15.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble de chaînage conforme à l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective selon la flèche II de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail cerclé III à la figure 1 ;

- la figure 4 est une coupe selon le plan IV de la figure 1 , montrant l'ensemble de chaînage de la figure 1 intégré à un bâtiment ; - les figures 5 et 6 sont des vues respectivement similaires aux figures 1 et 2, illustrant une variante de l'ensemble de chaînage, conforme à l'invention ; et

- la figure 7 est une vue similaire à la figure 1 , illustrant une autre variante conforme à l'invention.

Sur les figures 1 à 3 est représenté un ensemble de chaînage 2 comprenant plusieurs dispositifs de chaînage 1 identiques les uns aux autres. Dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, deux des dispositifs 1 sont visibles, chacun de ces dispositifs n'étant représenté que de manière partielle.

Chaque dispositif 1 comporte un corps allongé 10 s'étendant en longueur suivant une direction qui, lorsque le dispositif est en service, est horizontale. Comme bien visible sur les figures 1 et 3, le corps 10 présente, dans l'exemple considéré ici, une section transversale ayant un profil en « U » dont la base s'étend, en service, à la verticale. Ainsi, le corps 10 inclut une plaque de base 1 1 , qui, en service, s'étend globalement dans un plan géométrique vertical, ainsi que des ailes inférieure 12 et supérieure 13, qui sont chacune globalement dans un plan géométrique sensiblement perpendiculaire à la plaque de base 1 1 , respectivement depuis le bord d'extrémité inférieure et depuis le bord d'extrémité supérieure de cette plaque de base.

Suivant une direction horizontale perpendiculaire à la direction longitudinale du corps 10, ce corps présente deux côtés opposés, à savoir un côté intérieur 101, qui est tourné vers le lecteur sur les figures 1 et 3, et qui, en service, est destiné à être tourné vers l'intérieur d'un bâtiment intégrant le dispositif 1 , et un côté extérieur 10E, qui est tourné vers le lecteur sur la figure 2. Sur la figure 4, le côté intérieur 101 du corps 10 est tourné vers la gauche, tandis que son côté extérieur 10E est tourné vers la droite. Les ailes inférieure 12 et supérieure 13 du corps 10 sont situées du côté intérieur 101 du corps.

Au sein de l'ensemble 2, les corps respectifs 10 des dispositifs 1 sont agencés dans le prolongement longitudinal les uns des autres, leur côté intérieur étant tourné vers l'intérieur du bâtiment intégrant cet ensemble 2. Comme bien visible sur les figures 1 à 3, les dispositifs 1 se succèdent deux à deux de façon que l'extrémité longitudinale du corps 10 d'un des dispositifs 1 est aboutée contre l'extrémité longitudinale du corps 10 du dispositif 1 lui succédant.

Comme bien visible sur les figures 1 et 3, le corps 10 de chaque dispositif de chaînage 1 est pourvu, sur son côté intérieur 101, de plusieurs raidisseurs 14. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, chaque raidisseur 14 se présente sous la forme d'une plaque, agencée transversalement à la plaque de base 1 1 et reliant l'une à l'autre les ailes inférieure 12 et supérieure 13. Chaque raidisseur 14 s'étend ainsi, en service, à la verticale.

De manière non représentée en détail sur les figures, chacun des raidisseurs 14 est solidarisé fixement au corps 10, et ce par tout moyen approprié. A titre d'exemple, chaque raidisseur 14 est soudé au corps 10, en particulier à la plaque 1 1 de base et aux ailes 12 et 13.

Les raidisseurs 14 sont répartis de manière sensiblement régulière le long du corps 10, c'est-à-dire suivant la direction longitudinale de ce corps. L'espacement entre deux raidisseurs successifs suivant la direction longitudinale du corps 10 n'est pas limitatif de l'invention, du moment que, pour un corps 10 donné, les raidisseurs 14 soient prévus en nombre suffisant, autrement dit avec un espacement entre deux raidisseurs successifs suffisamment petit pour éviter, en service, la déformation du corps 10, notamment en renforçant substantiellement la tenue en torsion de ce corps 10. Ainsi, à titre purement illustratif, l'espacement entre deux raidisseurs successifs est de l'ordre de quelques dizaines de centimètre, par exemple 60 cm environ.

Suivant une disposition avantageuse, qui est mise en œuvre dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, un des raidisseurs 14 est prévu à chaque extrémité longitudinale du corps 10 de chaque dispositif 1 . De cette façon, au sein de l'ensemble 2 des dispositifs 1 , les raidisseurs, respectivement prévus aux extrémités longitudinales de chaque corps 10, sont mis à profit pour permettre de lier fixement entre eux les corps respectifs 10 de deux dispositifs 1 se succédant. Pour ce faire, à titre d'exemple, chaque raidisseur est pourvu, dans sa partie supérieure, d'un ou de plusieurs trous traversants 14A, de sorte qu'au niveau des extrémités longitudinales respectives des corps 10 de deux dispositifs 1 se succédant, le ou les trous traversants 14A du raidisseur prévu à l'une de ces deux extrémités sont alignés, suivant la direction longitudinale des corps 10, avec le ou les trous traversants du raidisseur prévu à l'autre extrémité, si bien qu'un système de boulonnage 20 peut être mis en prise avec ces trous traversants 14A, comme bien visible sur la figure 3, de manière à lier fermement entre eux les deux raidisseurs précités et, par là, les corps 10 des dispositifs de chaînage 1 associés. Bien entendu, tout ou partie des trous 14A et le ou les systèmes de boulonnage 20 associés peuvent être prévus plus bas le long des raidisseurs. De même, d'autres moyens que les systèmes de boulonnage 20 peuvent être envisagés pour lier fixement entre eux les corps respectifs 10 de deux dispositifs de chaînage 1 se succédant au sein de l'ensemble 2, tant par l'intermédiaire de leur raidisseur prévu aux extrémités longitudinales respectives, aboutées l'une à l'autre, des corps 10 correspondants, que, plus généralement, au niveau de ces extrémités aboutées des corps 10.

Pour des raisons qui apparaîtront plus loin, chaque raidisseur 14 délimite, avantageusement dans sa partie inférieure, une encoche 14B, ayant, en projection dans un plan géométrique perpendiculaire à la direction longitudinale du corps 10, un profil en « L » tourné vers le bas, autrement dit tourné vers l'aile inférieure 12, et présentant une largeur sensiblement constante. Comme bien visible sur la figure 3, chaque encoche 14B débouche sur la tranche du raidisseur 14, tournée à l'opposé du corps 10, plus précisément à l'opposé de sa plaque de base 1 1 . Ainsi, chaque encoche 14B inclut une branche horizontale et une branche verticale, la branche horizontale reliant la tranche précitée du raidisseur 14 à l'extrémité supérieure de la branche verticale, tandis que la branche verticale s'étend vers le bas depuis l'extrémité de la branche horizontale, opposée au débouché de cette dernière sur l'extérieur du raidisseur.

Par ailleurs, comme représenté sur la figure 1 , le corps 10 est pourvu, sur son côté intérieur 101, d'une ou de plusieurs pièces d'ancrage de béton, telles que des queues de carpe 15. Chaque queue de carpe 15 s'étend globalement de manière perpendiculaire à la plaque de base 1 1 du corps 10 si bien que, en service, chaque queue de carpe 15 s'étend depuis le corps globalement à l'horizontale. L'extrémité de chaque queue de carpe 15 opposée au corps 10 est conformée globalement en « V » pointant vers le corps, ce qui confère à la queue de carpe 15 une allure de queue de poisson, expliquant ainsi son nom. D'autres formes que celles des queues de carpe 15 peuvent être envisagées pour les pièces d'ancrage précitées, les sections de ces dernières pouvant être, par exemple, aussi bien plates, et ce dans toutes les orientations possibles, qu'en I, N, Z, etc.

L'extrémité de chaque pièce d'ancrage 15, tournée vers le corps 10, telle que l'extrémité de chaque queue de carpe opposée à celle en « V », est solidarisée fixement au corps 10 de chaque dispositif 1 , et ce par tout moyen approprié, par exemple par soudage. Suivant une forme de réalisation pratique et économique, qui est mise en œuvre dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, l'extrémité précitée de chaque pièce d'ancrage 15 est avantageusement solidarisée à l'un des raidisseurs 14, voire venue de matière avec ce raidisseur : les pièces d'ancrage 15, en particulier les queues de carpe, sont ainsi intégrées aux raidisseurs 14.

Par ailleurs, comme bien visible sur les figures 1 à 3, l'ensemble 2 des dispositifs 1 inclut des barres à béton qui vont être détaillées ci-après. On notera que chacune de ces barres à béton est une pièce connue en tant que telle, en étant également désignée par les expressions de « fer à béton » ou « rond à béton » : il s'agit d'une barre d'armature, couramment réalisée en acier, qui est utilisée pour le renforcement du béton, qui est alors qualifié de béton armé. Généralement, bien que non représenté sur les figures, une telle barre à béton présente une surface extérieure nervurée, notamment pour améliorer son adhérence avec le béton.

Parmi les barres à béton de chaque dispositif 1 , une ou plusieurs barres à béton 30 dites filantes sont disposées du côté intérieur 101 du corps 10 et s'étendent chacune de manière sensiblement parallèle à la direction longitudinale du corps 10, sur sensiblement toute la dimension longitudinale de ce corps. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, chacune de ces barres filantes 30, qui sont prévues en deux exemplaires pour chaque dispositif 1 , est située verticalement entre les ailes inférieure 12 et supérieure 13 du corps 10, en traversant de part en part les raidisseurs 14 au niveau de leur encoche 14B. En prévoyant que les encoches 14B des raidisseurs 14 présentent une largeur égale ou légèrement supérieure au diamètre des barres filantes 30, on comprend que chaque dispositif 1 est conçu pour que chacune des barres filantes 30 soit reçue latéralement dans la branche horizontale des encoches 14B, en y étant introduite depuis le débouché de ces encoches sur l'extérieur des raidisseurs, jusqu'à atteindre les branches verticales des encoches 14B, au fond desquelles chaque barre filante 30 se trouve calée vis-à-vis du corps 10. Plus généralement, les raidisseurs 14 de chaque dispositif 1 sont conçus pour porter les barres filantes 30 appartenant à ce dispositif, la liaison entre les raidisseurs et les barres filantes pouvant être rapportées, typiquement par soudage et/ou par ligature, ou bien cette liaison pouvant résulter d'aménagements des raidisseurs leur permettant de coopérer par complémentarité de formes avec les barres filantes pour les retenir, comme c'est le cas pour les encoches 14B. Bien entendu, d'autres aménagements de forme, que les encoches 14B, sont envisageables pour les raidisseurs 14, tels que, par exemple, des trous traversants alignés, à l'intérieur desquels les barres filantes 30 sont enfilées depuis l'une des extrémités longitudinales du corps 10. Dans tous les cas, en portant les barres filantes 30, les raidisseurs 14 de chaque dispositif 1 positionnent de manière prédéterminée ces barres filantes 30 par rapport au corps 10.

Parmi les barres à béton de l'ensemble 2, une ou des barres 40 dites de liaison sont prévues chacune pour relier l'une des barres à béton filantes 30 d'un des dispositif 1 à l'une des barres à béton filantes 30 du dispositif 1 succédant au dispositif précité. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, comme bien visible sur la figure 3, ces barres de liaison 40 sont prévues en deux exemplaires au niveau de chaque aboutement deux à deux des corps respectifs 10 des dispositifs 1 se succédant, étant remarqué que, sur la figure 3, l'une de ces deux barres de liaison 40 n'est représentée qu'en traits mixtes pour des raisons de visibilité : chacune de ces barres de liaison 40 est reçue transversalement dans l'encoche 14B des raidisseurs respectifs 14 prévus aux extrémités aboutées des deux corps 10, en s'étendant de part et d'autre des deux raidisseurs 14 boulonnés l'un à l'autre. En variante non représentée, les barres de liaison 40 sont enfilées dans des trous dédiés des raidisseurs. Chacune de ces barres de liaison 40 chevauche les extrémités respectives, attenante l'une de l'autre, des barres filantes 30 appartenant respectivement aux deux dispositifs 1 se succédant : chacune de ces barres de liaison 40 permet ainsi de relier l'une à l'autre ces deux barres filantes 30, moyennant leur fixation à chacune de ces barres filantes, par exemple par soudage et/ou par un fil de ligature, non représenté sur les figures. En pratique, la longueur des barres de liaison 40 n'est pas limitative. Quel que soit la forme de leur fixation avec les deux barres filantes 30, appartenant respectivement aux deux dispositifs 1 se succédant au sein de l'ensemble 2, que chacune des barres de liaison 40 relie l'une à l'autre, ces barres de liaison 40 transmettent, au niveau des extrémités respectives, aboutées l'une à l'autre, des corps respectifs 10 des deux dispositifs 1 se succédant, les contraintes entre les barres filantes appartenant respectivement à ces deux dispositifs 1 .

Parmi les barres à béton de chaque dispositif 1 , des barres 50 dites transversales sont fixées aux barres filantes 30, en s'étendant à la fois à l'horizontale et transversalement aux barres filantes 30. Dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, chaque barre transversale 50 est conformée en « U » dont les branches sont disposées respectivement au-dessus et au-dessous des deux barres filantes 30 et dont la base s'étend à la verticale, du côté des barres filantes 30 tourné vers la plaque de base 1 1 du corps 10. Bien entendu, d'autres formes de réalisation sont envisageables pour les barres transversales 50 qui forment un système dit de ferraillage, bien connu en tant que tel.

Quelle que soit leur forme de réalisation, les barres transversales 50 sont réparties de manière sensiblement régulière le long des barres filantes 30. A titre d'exemple purement illustratif, l'espacement entre deux barres transversales successives est de l'ordre de 20 cm environ.

La fixation des barres transversales 50 aux barres filantes 30 n'est pas limitative. Cette fixation peut ainsi être réalisée par pliage, par soudage ou encore par ligature par des fils rapportés.

Un exemple d'utilisation de l'ensemble 2 des dispositifs de chaînage 1 va maintenant être décrit, en particulier en lien avec la figure 4. Dans cet exemple d'utilisation, l'ensemble 2 permet de liaisonner une dalle de plancher en béton 100 perpendiculairement à une cloison 200 d'un bâtiment. Comme représenté sur la figure 4, la cloison 200 considérée comprend, l'une au-dessus de l'autre, une paroi composite inférieure 210 et une paroi composite supérieure 220. Chacune de ces parois 210 et 220 comprend une couche d'isolation 21 1 , 221 , rigide ou semi-rigide, typiquement en mousse telle que de la mousse polyuréthane, intercalée entre deux panneaux de parement, parallèles et alignés, typiquement métalliques ou bien dérivés du bois, du plâtre, du béton ou de la laine de roche, à savoir un panneau de parement intérieur 212, 222, qui est tourné vers l'intérieur du bâtiment auquel la cloison 200 appartient, et un panneau de parement extérieur 213, 223. De plus, chacune des parois composites 210 et 220 est pourvue, dans sa couche d'isolation 21 1 , 221 , d'inserts structurels porteurs 214, 224, dont l'un est dessiné de manière schématique et en traits mixtes sur la figure 4. Ces inserts 214, 224 s'étendent à la verticale entre les chants horizontaux opposés de la paroi composite 210, 220.

Sur chantier, alors que la paroi composite inférieure 210 de la cloison 200 est en place, ainsi que, le cas échéant, la paroi composite supérieure 220, les dispositifs 1 de l'ensemble 2 sont installés le long du chant horizontal supérieur de la paroi composite 210 : à cet effet, le corps 10 de chaque dispositif 1 est rapporté et fixé aux inserts 214 ainsi que, le cas échéant, aux inserts 224, par tout moyen approprié. Dans l'exemple considéré sur la figure 4, la plaque de base 1 1 de chaque corps 10 est boulonnée directement à l'extrémité supérieure des inserts 214, ainsi que, le cas échéant, à l'extrémité inférieure des inserts 224, par des systèmes de boulonnage ad hoc 300. Le corps 10 de chaque dispositif 1 est ainsi fixé à la cloison 200 de manière que sa direction longitudinale s'étende à l'horizontale et que son côté intérieur 101 soit tourné vers l'intérieur du bâtiment. Les queues de carpe 15 s'étendent ainsi à l'horizontale, à l'intérieur du bâtiment. Il en est également de même pour les barres à béton filantes 30, les barres à béton de liaison 40 et les barres à béton transversales 50, tout ou partie de ces dernières pouvant avoir été avantageusement pré-assemblées avec les corps 10 des dispositifs 1 en atelier, c'est-à-dire avant chantier, étant entendu que pour les barres à béton qui ne seraient pas ainsi pré-assemblées, elles sont rapportées directement sur chantier.

Le béton de la dalle 100 peut alors être coulé, après avoir coffré et étayé le fond de l'espace de coulée de cette dalle 100. Comme représenté sur la figure 4, le béton coulé noie les barres à béton 30, 40 et 50, ainsi que les queues de carpe 15 et la partie inférieure des raidisseurs 14, en atteignant à la fois l'aile inférieure 12, la partie inférieure de la plaque de base 1 1 et, le cas échéant, au moins certains des systèmes de boulonnage 20. On comprend ainsi que le corps 10 de chaque dispositif 1 participe au coffrage de la dalle coulée 100, en assurant le coffrage latéral de cette dalle 100. La dalle ainsi coulée est alors liaisonnée aux inserts 224 de la cloison 200 ou, plus généralement, à la structure porteuse par le corps de coffrage 10.

Une fois que le béton de la dalle 100 est pris, le coffrage et les étais, disposés au- dessous de la dalle, sont retirés, tandis que, bien évidemment, les dispositifs 1 restent en place du fait qu'ils sont intégrés à demeure à la dalle coulée 100, en armant le béton de cette dernière.

Ainsi, les dispositifs 1 cumulent la fonction de coffrage latéral pour la dalle coulée

100 grâce aux corps 10, la fonction d'armement du béton de la dalle grâce aux queues de carpe 15 et aux barres à béton 50, et la fonction de chaînage tant horizontal, grâce aux barres à béton 30 et 40, que vertical, grâce à la fixation des corps de coffrage 10 à la cloison 200. D'ailleurs, on comprend que la forme de réalisation de la cloison 200 ou, plus généralement, de la structure porteuse à laquelle le corps de coffrage 10 est rapporté et fixé n'est pas limitative : cette structure porteuse peut aussi bien être légère, comme c'est le cas pour la cloison 200 à parois composites, que traditionnelle, c'est-à-dire maçonnée, du moment que le corps de coffrage 10 peut y être rapporté et fixé, par exemple par des systèmes de boulonnage, tels que les systèmes 300 de la figure 4, mais, plus généralement, par tout moyen de fixation approprié.

En tenant compte des explications qui précèdent, on comprend que d'autre conformation que celle en « U » sont possibles pour le corps de coffrage 10, par exemple en « C » ou bien en « L », le corps 10 s'apparentant alors à une cornière. Autrement dit, le corps de coffrage peut être dépourvu d'aile supérieure similaire à l'aile 13 de l'exemple considéré sur les figures. Ou bien cette aile supérieure peut être dimensionnée différemment que sur les figures et/ou être inclinée par rapport à la plaque de base 1 1 . Quant à l'aile inférieure 12, qui participe au coffrage de la dalle 100, elle peut, en variante non représentée, ne pas être venue de matière avec la plaque de base 1 1 , mais être rapportée à celle-ci.

Egalement en tenant compte des explications développées jusqu'ici, on comprend que le corps de coffrage 10 peut être réalisé en divers matériaux, du moment que ces derniers soient aptes à, d'une part, coffrer le béton coulé latéralement à la dalle 100 et, d'autre part, assurer le chaînage de la dalle 100 avec le reste du bâtiment dans lequel les dispositifs 1 sont utilisés. Ainsi, dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, le corps de coffrage 10 est avantageusement réalisé en une tôle métallique, mais il peut aussi être réalisé en un profilé laminé du commerce, tel que les profilés « UPN », « UAP », etc.. A titre de variante non représentée, le corps de coffrage peut être réalisé en un matériau autre que métallique, notamment en matière plastique ou en polymères, par exemple des polymères haute résistance.

Suivant un premier aménagement optionnel qui est illustré dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures 1 à 4, chaque dispositif de chaînage 1 de l'ensemble 2 permet également de soutenir un élément en béton à couler 400, tel qu'une base en béton d'un balcon ou d'une terrasse, qui est en porte-à-faux ou en terrasse vis-à-vis de la dalle 100.

A cet effet, le corps 10 de chaque dispositif 1 est pourvu, sur son côté extérieur

10E, d'une ou plusieurs bêches 60 d'ancrage dans l'élément en béton 400. Comme bien visible sur les figures 2 et 4, chaque bêche d'ancrage 60 s'étend globalement à l'horizontale et de manière sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale du corps 10, en étant solidarisée fixement au côté extérieur 10E de ce dernier par tout moyen approprié, typiquement par soudage. En pratique, la forme de réalisation des bêches 60 n'est pas limitative : à titre d'exemple, chaque bêche est un profilé en forme de « N », de « Z », de « I », de « U », de tube, etc.. De manière connue en soi, les bêches 60 reprennent les efforts sismiques appliqués à l'élément en béton 400.

Optionnellement, des barres à béton 61 sont prévues pour armer le béton de l'élément 400.

Egalement aux fins du soutien de l'élément en béton 400 par les dispositifs 1 , chacun d'eux comporte une ou plusieurs barres à béton 70 dites traversantes, qui traversent le corps de coffrage 10 de part en part, en reliant l'un à l'autre ses côtés intérieur 101 et extérieur 10E. Ainsi, comme montré sur les figures 1 et 2 et comme bien visible sur la figure 4, chaque barre traversante 70 s'étend à l'horizontale, pour partie, depuis le côté intérieur 101 du corps 10 et, pour le reste, depuis le côté extérieur 10E de ce corps : la partie, tournée vers l'intérieur, de la barre 70 est noyée dans le béton de la dalle 100, tandis que la partie de cette barre 70, tournée vers l'extérieur, est noyée dans le béton de l'élément 400.

Dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, chacune des barres traversantes 70 s'étend de manière sensiblement rectiligne, et ce en partie haute de la dalle 100 et de l'élément 400. A titre de variante non représentée, une ou plusieurs de ces barres traversantes 70 peuvent être prévues en partie basse de la dalle 100 et de l'élément 400. Une autre variante non représentée consiste à ce qu'une ou certaines des barres traversantes 70 soient coudées en partie intermédiaire, de manière que leur partie tournée vers l'intérieur s'étend dans la partie haute de la dalle 100, tandis que leur partie tournée vers l'extérieur s'étend dans la partie basse de l'élément 400.

Quelle que soit leur forme de réalisation, les barres traversantes 70 permettent de retenir l'élément 400, tant vers le bas, sous l'effet de son poids et de son agencement en porte-à-faux ou en terrasse, que vers le haut, sous l'effet du vent et en cas de séisme.

Avantageusement, un rupteur thermique 80 est intégré à chaque dispositif 1 , en étant intercalé horizontalement entre le côté intérieur 10E des corps 10 et l'élément 400. On évite ainsi un pont thermique direct entre la dalle 100 et l'élément 400.

Suivant un second aménagement optionnel des dispositifs, qui est montré sur les figures 5 et 6 et qui est alternatif au premier aménagement optionnel décrit ci-dessus, chaque dispositif 1 permet d'accrocher à son corps de coffrage 10 un élément 500 autre qu'en béton, rapporté en porte-à-faux ou en terrasse vis-à-vis de la dalle 100. Typiquement, cet élément 500 est une poutrelle métallique ou, plus généralement, une structure métallique d'un balcon ou d'une terrasse ou bien une structure similaire.

A cet effet, comme bien visible sur la figure 6, le corps de coffrage 10 de chaque dispositif 1 est solidairement pourvu, sur son côté extérieur 10E, de cornières ou de platines boulonnées 90 ou, plus généralement, de moyens mécaniques d'accrochage à l'élément 500, la forme de réalisation de ces moyens d'accrochage n'étant pas limitative.

A titre de variante non représentée, un rupteur thermique, fonctionnellement similaire au rupteur 80 décrit plus haut, peut être intégré aux moyens d'accrochage précités, tels que les platines boulonnées 90, de manière à se trouver intercalé entre le côté extérieur 10E du corps de coffrage 10 et l'élément 500.

Par ailleurs, divers aménagements et variantes au dispositif de chaînage 1 et à l'ensemble 2 considérés jusqu'ici peuvent être envisagés. A titre d'exemples :

- plutôt que la fonction de support mécanique des barres à béton filantes 30 soit assurée par les raidisseurs, le côté intérieur du corps de coffrage peut présenter des aménagements dédiés à cette fin, distincts des raidisseurs, en particulier portés directement par le corps de coffrage, notamment par sa plaque de base 1 1 ;

- les barres de liaison 40 peuvent être omises dans le cas où, d'une part, les extrémités aboutées des corps de coffrage 10 de l'ensemble 2 sont liaisonnées fermement l'une à l'autre et, d'autre part, les extrémités longitudinales des barres à béton filantes 30 sont également liaisonnées fermement à leur corps de coffrage correspondant 10, notamment par soudage ;

- comme indiqué plus haut, les aménagements du dispositif de chaînage 1 , permettant de soutenir des éléments en porte-à-faux ou en terrasse, sont optionnels ; ainsi, la figure 7 illustre la variante du dispositif 1 dans laquelle ces aménagements sont absents ; cette figure 7 illustre également, de manière schématique, la variété des structures porteuses auxquelles le corps de coffrage 10 du dispositif 1 est prévu d'être fixé en utilisation, puisque sur cette figure 7 sont représentés, en alternative à la cloison 200, un mur maçonné ou bétonné 200' et un pilier 200" dont la nature constitutive est indifférente ; et/ou

- le dispositif 1 peut être adapté à la conformation anguleuse des zones d'angle ou de refend de la dalle 100.