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Patent Searching and Data


Title:
TIME PIECE CHRONOGRAPH CLOCKWORK MOVEMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/060151
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to a chronograph clockwork movement for time measuring comprising, in particular, a control lever (17) actuatable by a first control member (S) for alternatively activating or deactivating a time measurement. The inventive chronograph clockwork movement also comprises clutch means (28, 29, 65, 68) for driving or not a second timer (51) in response to an action produced on the control lever and selective locking means (28, 29, 65, 68) for locking the second timer in response to an action produced on said control lever. A lever (2) and a hammer (4) for resetting the second timer to zero are also provided. The clockwork movement is arranged in such a way that a user does not feel any difference, while measuring a time, whether the second timer is pre-set or not. In addition, said clockwork movement is provided with a structure enabling to activate time measuring by delaying the effective departure of the second timer until an external resetting device (R) controlling the lever (2) is released in the rest position thereof.

Inventors:
PERRET LAURENT (CH)
FORSEY STEPHEN (CH)
Application Number:
PCT/EP2006/068693
Publication Date:
August 30, 2007
Filing Date:
November 21, 2006
Export Citation:
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Assignee:
VAUCHER MFT FLEURIER SA (CH)
COMPLITIME SA (CH)
PERRET LAURENT (CH)
FORSEY STEPHEN (CH)
International Classes:
G04F7/08
Foreign References:
US5220541A1993-06-15
US3910362A1975-10-07
US3568432A1971-03-09
US5793708A1998-08-11
Attorney, Agent or Firm:
GLN (Neuchâtel, CH)
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Claims:

Revendications

1. Mouvement d'horlogerie à fonction chronographe pour effectuer une mesure d'un intervalle de temps comportant: un rouage de finissage, au moins un compteur de secondes comprenant un mobile (51) de secondes de chronographe destiné à porter un organe (13) d'affichage analogique de la seconde des temps mesurés, un levier de commande (17) destiné à être actionné par un premier organe de commande (S) pour alternativement activer ou désactiver la mesure de temps, des moyens d'embrayage (28, 29, 65, 68) pour relier ou non ledit mobile de secondes audit rouage de finissage en réponse à une action sur ledit levier de commande, des moyens de blocage sélectif (28, 29, 65, 68) pour bloquer ledit compteur de secondes en réponse à une action sur ledit levier de commande (17), des moyens de remise à zéro (2, 4) dudit compteur de secondes comprenant au moins un élément (4) mobile de remise à zéro destiné à être déplacé par un deuxième organe de commande (R), au moins entre une première position, de repos, et une deuxième position, active, ledit élément mobile de remise à zéro étant configuré pour agir sur ledit compteur de secondes dans ladite deuxième position, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens élastiques exerçant au moins indirectement une force de rappel (F1) sur lesdits moyens de remise à zéro, les déplacements dudit élément (4) mobile de remise à zéro étant commandés exclusivement par ledit deuxième organe de commande (R), depuis ladite position de repos vers ladite position active, et par lesdits moyens élastiques, depuis ladite position active vers ladite position de repos, et en ce que ledit levier de commande (17) est susceptible d'être actionné alors que ledit élément (4) mobile de remise à zéro est dans ladite position active, de sorte que l'entraînement dudit compteur de secondes ne démarre effectivement qu'en réponse à une libération dudit élément mobile de remise à zéro de ladite position active.

2. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un élément rotatif de commande (25) susceptible de présenter au moins un premier et un deuxième états différents, le passage d'un état à l'autre se faisant en réponse à une action dudit levier de commande (17), ledit élément rotatif de commande étant au moins indirectement connecté: auxdits moyens d'embrayage (28, 29, 65, 68), de sorte que ces derniers sont embrayés dans ledit premier état et débrayés dans ledit deuxième état, et auxdits moyens de blocage (28, 29, 65, 68), de sorte que ces derniers sont inactifs dans ledit premier état et actifs dans ledit deuxième état.

3. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit élément rotatif de commande est une roue à colonnes (25).

4. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'embrayage (28, 29, 65, 68) remplissent également la fonction desdits moyens de blocage.

5. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'embrayage (28, 29, 65, 68) comprennent un embrayage axial ménagé sur ledit compteur de secondes et actionné par une paire de pinces (28, 29) dont l'écartement dépend de l'état dudit élément rotatif de commande (25).

6. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit mobile de secondes comporte une portée (60) contre laquelle est disposée une roue de secondes (61) en prise permanente avec un élément (62) dudit rouage de finissage, ladite roue de secondes (61) étant susceptible de tourner librement par rapport audit mobile de secondes (51), une bague (68) étant montée coaxiale sur ledit mobile de secondes, un ressort (65) solidaire dudit mobile de secondes étant disposé en appui contre ladite bague pour exercer sur cette dernière, en fonction de l'écartement desdites pinces (28, 29), une force de pression pour presser ladite bague (68) contre ladite roue de seconde (61), ladite roue de seconde exerçant elle-même une pression contre ladite portée (60) pour permettre l'entraînement par frottements dudit mobile de secondes (51) à partir de ladite roue de secondes.

7. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'elle comporte en outre une bascule de verrouillage (37) disposée de manière à bloquer ledit élément (4) mobile de remise à zéro dans ladite première position de repos lorsque ledit élément rotatif de commande (25) est dans ledit premier état.

8. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite bascule de verrouillage (37) présente une première extrémité (39) arrangée au contact de l'une des pinces (28) de l'embrayage.

9. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite bascule de verrouillage (37) présente une seconde extrémité disposée dans la région desdits moyens (2, 4) de remise à zéro.

10. Pièce d'horlogerie à fonction chronographe comportant un mouvement selon l'une quelconque des revendications précédentes.

Description:

Description

MOUVEMENT DE CHRONOGRAPHE POUR PIECE D'HORLOGERIE

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un mouvement de chronographe pour effectuer une mesure d'un intervalle de temps comportant: un rouage de finissage, au moins un compteur de secondes comprenant un mobile de secondes de chronographe destiné à porter un organe d'affichage analogique de la seconde des temps mesurés, un levier de commande destiné à être actionné par un premier organe de commande pour alternativement activer ou désactiver la mesure de temps.

[0002] De manière connue, ce mouvement de chronographe comporte en outre des moyens d'embrayage pour relier ou non le mobile de secondes au rouage de finissage en réponse à une action sur le levier de commande, et des moyens de blocage sélectif pour bloquer le compteur de secondes en réponse à une action sur le levier de commande.

[0003] De plus, des moyens de remise à zéro du compteur de secondes sont également prévus, ces moyens de remise à zéro comprenant au moins un élément mobile de remise à zéro destiné à être déplacé par un deuxième organe de commande, au moins entre une première position, de repos, et une deuxième position, active, l'élément mobile de remise à zéro étant configuré pour agir sur le compteur de secondes dans la deuxième position active.

[0004] Plus précisément, l'élément mobile de remise à zéro est généralement réalisé sous la forme d'un marteau coopérant avec une came en forme de cœur solidaire du compteur de secondes.

Etat de la technique

[0005] De nombreux mouvements de chronographe répondant à la définition ci- dessus sont connus de l'art antérieur.

[0006] De manière conventionnelle, le mouvement de chronographe comporte un levier de commande déplacé sous l'impulsion d'un organe de commande extérieur et agissant sur un élément rotatif de commande pour démarrer ou arrêter la mesure du temps.

[0007] De même, le marteau de remise à zéro est déplacé au contact du cœur correspondant sous l'effet d'une action exercée sur un poussoir extérieur de remise à zéro. Le marteau de remise à zéro reste alors en appui contre le cœur, dans sa position de repos, tant qu'un nouveau départ du chronographe n'est pas commandé, dans le but de maintenir l'aiguille indicatrice du temps mesuré dans sa position initiale. Ainsi, il est prévu que le retour du marteau dans sa position relevée ou armée, pour libérer l'aiguille indicatrice, est provoqué par une action sur le levier de commande dont le but principal est de démarrer la mesure d'un temps. En effet, l'élément rotatif de commande, du type came à deux niveaux ou roue à colonnes, présente typiquement une région en saillie amenée au contact d'une partie du marteau et entraînant la rotation de ce dernier pour le ramener dans sa position armée. Ce mouvement de rotation est alors effectué en surmontant la pression d'un ressort disposé en appui contre une partie du marteau pour le maintenir fermement contre le cœur lorsque la mesure d'un intervalle de temps n'est pas en cours.

[0008] Toutefois, ces mouvements de chronographe conventionnels présentent certains aspects susceptibles d'être améliorés. Un de ces aspects repose sur le fait que, de manière générale, lorsque l'organe extérieur de remise à zéro est maintenu dans sa position enfoncée, une remontée du marteau de remise à zéro dans sa position armée n'est pas possible. Par conséquent, une rotation de l'élément rotatif de commande n'est généralement pas possible tant que le poussoir de remise à zéro est enfoncé, du fait de la liaison mécanique entre le marteau et l'élément rotatif de commande mentionnée plus haut. Ainsi, l'organe de commande extérieur agissant sur le levier de commande est neutralisé et ne peut être actionné. Il en ressort que la manipulation des organes de commande extérieurs ne peut être réalisée que de manière séquentielle, les pressions

correspondantes de l'utilisateur étant validées par la mise en œuvre de crantages conventionnels.

[0009] Par ailleurs, le premier démarrage de la mesure de temps, provoqué par une action sur le levier de commande, nécessite un effort supplémentaire pour vaincre la force du ressort servant à retenir le marteau abaissé, en plus d'activer les mécanismes de mesure du temps en tant que tels. Ainsi, lorsque l'utilisateur arrête la mesure du temps à un instant donné puis la relance sans avoir préalablement remis le ou les compteurs à zéro, la sensation qu'il ressent en pressant l'organe de commande est différente de celle ressentie lors du premier démarrage. Dans cette configuration, en effet, le marteau n'ayant pas été libéré pour remettre les compteurs à zéro, la force de son ressort d'appui ne nécessite pas d'être surmontée pour relancer le mécanisme de mesure du temps.

Divulgation de l'invention

[0010] La présente invention a notamment pour but de pallier l'inconvénient de l'art antérieur susmentionné en proposant un mouvement de chronographe dont la structure permet d'activer la mesure d'un temps tout en maintenant le compteur de l'unité de temps mesuré dans sa position initiale tant que l'organe extérieur de remise à zéro n'est pas relâché dans sa position de repos. Ainsi, le démarrage effectif de la mesure d'un temps a lieu au moment où l'utilisateur de la montre, dans laquelle le mouvement de chronographe selon la présente invention est mis en œuvre, libère le poussoir de remise à zéro. Une telle caractéristique procure un gain dans la précision du déclenchement de la mesure par l'utilisateur puisque ce dernier n'a pas à fournir une force d'intensité minimale nécessaire au franchissement d'un crantage, comme c'est le cas des mouvements connus de l'état de la technique.

[0011] Un but supplémentaire de la présente invention est d'améliorer la sensation ressentie par l'utilisateur d'un chronographe au moment d'activer la mesure de temps. En particulier, un but de la présente invention est de proposer un mouvement de chronographe grâce auquel l'utilisateur ne ressent aucune différence lors de l'activation de la mesure d'un temps selon que les compteurs d'unités des temps mesurés ont été

préalablement remis à zéro ou non. Un tel but est atteint notamment grâce au fait que l'élément mobile de remise à zéro présente une position de repos dans laquelle il n'est pas disposé au contact des compteurs de chronographe et n'est pas couplé à la roue à colonnes.

[0012] A cet effet, l'invention a pour objet un mouvement de chronographe du type indiqué plus haut, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre des moyens élastiques exerçant une force de rappel sur les moyens de remise à zéro et, par le fait que les déplacements de l'élément mobile de remise à zéro sont commandés exclusivement par le deuxième organe de commande, depuis la position de repos vers la position active, et par les moyens élastiques, depuis la position active vers la position de repos.

Brève description des dessins

[0013] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels:

[0014] - la figure 1 représente une vue de dessus simplifiée d'une partie du mouvement de chronographe selon un mode de réalisation préféré de la présente invention;

[0015] - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 , sur laquelle des constituants supplémentaires du mouvement de chronographe de la figure 1 ont été représentés, et

[0016] - la figure 3 est une vue en coupe transversale simplifiée du mouvement de chronographe réalisée selon la ligne I N-111 de la figure 2.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0017] Le mouvement d'horlogerie à fonction chronographe selon la présente invention est destiné à être disposé dans une montre chronographe à affichage analogique (non représentée) de type conventionnel.

[0018] Une telle montre comporte notamment au moins un organe d'affichage d'une unité d'intervalles de temps mesurés, généralement des secondes. Dans le mode de réalisation préféré tel que représenté et décrit dans la suite du texte, le mouvement d'horlogerie comporte un compteur de minutes pour entraîner un organe d'affichage des minutes mesurées, de

manière connue dans l'état de la technique, en plus d'un compteur de secondes pour l'entraînement de l'organe d'affichage des secondes mesurées.

[0019] Les figures 1 et 2 représentent, de manière simplifiée, des éléments constitutifs du mouvement d'horlogerie selon la présente invention entrant en jeu lors de l'activation ou de la désactivation de la fonction chronographe ou encore lors de la remise à zéro des compteurs de secondes et de minutes. Seuls les éléments du mouvement d'horlogerie essentiels à la bonne compréhension de l'invention ont été représentés dans un souci de clarté.

[0020] D'autre part, dans la description qui suit, la position de certains composants est parfois définie en référence à une heure. Cette position correspond à celle qu'occupe, sur un cadran conventionnel, l'index affichant l'heure donnée.

[0021] Sur les figures 1 et 2, une portion périphérique de la platine 1 du mouvement a été représentée dans la région destinée à coopérer avec des organes de commande extérieurs (non représentés) dans la pièce d'horlogerie correspondante. Un levier 2 de remise à zéro est agencé pour être actionné par un organe de commande extérieur de remise à zéro, schématisé par un trait d'axe portant la référence R sur les figures. Plus précisément, le levier 2 présente une liaison de type pivot avec la platine 1 et suit un mouvement de rotation par rapport à la platine en réponse à une pression exercée sur l'organe de commande extérieur. La liaison de type pivot est assurée par un axe ou tenon 3 qui peut être chassé dans un trou (non représenté) de la platine de dimensions correspondantes.

[0022] D'autre part, la position d'un organe ou tige de mise à l'heure (non représenté) a également été schématisée par un trait d'axe portant la référence T. De même, la position d'un organe de commande supplémentaire a été schématisée par un trait d'axe portant la référence S, cet organe de commande étant destiné à activer ou désactiver la fonction chronographe. A titre indicatif non limitatif, on peut noter que, lorsque le mouvement horloger est monté dans une boîte pour assembler

une pièce d'horlogerie, l'axe R est positionné à quatre heures tandis que l'axe T est positionné à trois heures et l'axe S à deux heures.

[0023] Un marteau de remise à zéro 4 est monté solidaire du levier 2 de remise à zéro, par sa base 5, de manière à être déplacé en réponse à une action sur l'organe de commande extérieur de remise à zéro.

[0024] La nature du déplacement du marteau 4 n'est pas directement liée à la présente invention et peut être de tout type adapté à la mise en œuvre de cette dernière. Ainsi, dans le présent mode de réalisation, le levier 2 est agencé de façon à pouvoir pivoter par rapport à la platine 1 du mouvement horloger, de même que le marteau 4 de remise à zéro. On constate en particulier, sur la figure 1 , que la base 5 du marteau 4 comporte un trou 6 à l'intérieur duquel est disposé le tenon 3, celui-ci constituant ainsi un axe de rotation également pour le marteau 4.

[0025] Le levier 2 et le marteau 4 peuvent être rendus solidaires par tout moyen adapté permettant de garantir la transmission d'une rotation du levier 2 de remise à zéro au marteau 4, sans sortir du cadre de la présente invention.

[0026] Suivant une variante de réalisation préférée de la présente invention, tel qu'apparent de la figure 1 , le levier 2 de remise à zéro est muni d'une goupille 7 chassée dans un trou (non référencé) ménagé dans la région du levier 2 située en superposition par rapport à la base 5 du marteau. La base 5 comporte également un trou adapté pour loger la goupille 7 et rendre ainsi le marteau 4 solidaire du levier 2 de remise à zéro lors des mouvements de rotation.

[0027] Le levier 2 de remise à zéro comporte une goupille 8 supplémentaire, dans sa partie éloignée du tenon 3, destinée à servir d'appui pour l'extrémité d'un ressort (non représenté) exerçant sur le levier 2 une force, schématisée par une flèche référencée par F1 sur la figure 2, tendant à le maintenir dans sa position de repos, c'est-à-dire dans la position représentée en traits épais sur la figure 1. On prévoit préférablement un crantage réalisé de manière conventionnelle sur le ressort pour permettre une action rapide de la commande de remise à zéro.

[0028] Le marteau 4 est muni de surfaces d'appui 9 et 10, au nombre de deux dans le mode de réalisation représenté sur les figures de manière non

limitative, destinées à être déplacées au contact de cœurs 11 et 12 lors de l'opération de remise à zéro des compteurs de chronographe.

[0029] Les cœurs 11 et 12 ont été représentés de manière schématique dans la mesure où ils sont conventionnels et ne présentent pas de difficulté particulière pour l'homme du métier. Chacun des coeurs est monté sur un mobile de compteur (non représentés sur les figures 1 et 2 pour plus de clarté) portant une aiguille d'indication d'une unité de temps chronométré.

[0030] Ainsi, une aiguille 13 d'indication de la seconde chronométrée et une aiguille 14 d'indication de la minute chronométrée ont été schématisées sur les figures. Les aiguilles 13 et 14 ont été représentées dans leurs positions initiales sur la figure 1 , ce qui correspond à une situation d'arrêt après remise à zéro de la fonction chronographe. Le marteau 4 est représenté en traits pleins dans sa position relevé pour permettre la rotation éventuelle des cœurs 11 , 12 des mobiles de chronographe par rapport à leurs axes de rotation respectifs 15 et 16. On a également représenté le marteau, en traits fins avec la référence 4A, lorsqu'il est actionné par le levier 2 pour remettre les compteurs de chronographe à zéro, les cœurs 11 et 12 étant alors orientés conformément à la figure 1.

[0031] On peut noter que le mobile de seconde chronométrée est, de manière courante, disposé au centre du mouvement horloger, l'indication de la seconde chronométrée étant réalisée par une grande aiguille de seconde centrée sur le cadran du chronographe. Dans ce cas, qui correspond au mode de réalisation représenté sur les figures, l'axe de rotation 15 est confondu avec celui du mouvement.

[0032] D'autre part, on a représenté un dispositif de commande sur la figure 1 destiné à initier ou à arrêter des mesures d'intervalles de temps.

[0033] Le dispositif de commande du mouvement d'horlogerie selon la présente invention comporte notamment un levier de commande 17 s'étendant sensiblement entre les positions deux heures et six heures, en longeant la périphérie de la platine 1. La réalisation générale du levier de commande 17 est conventionnelle.

[0034] Une première extrémité 18 du levier de commande, disposée à deux heures, est située en regard de l'organe de commande extérieur lorsque le mouvement est logé dans un boîtier de pièce d'horlogerie.

[0035] La seconde extrémité 19 du levier de commande porte un crochet de commande 20 de type connu dans l'état de la technique. Conformément au mode de réalisation préféré représenté et décrit, le dispositif de commande comprend une plaquette 21 rendue solidaire du levier de commande M au moyen d'une pluralité de vis 22. La plaquette 21 présente une forme telle qu'elle se superpose à une partie importante du levier de commande, sensiblement depuis la position trois heures jusqu'à la seconde extrémité 19. Une des vis 22, disposée au niveau de la seconde extrémité 19 du levier de commande, traverse un trou adapté (non visible) ménagé dans le crochet de commande 20 pour rendre ce dernier solidaire à la fois du levier de commande 17 et de la plaquette 21 , tout en étant libre de pivoter avec une faible amplitude par rapport à l'axe de la vis 22.

[0036] De manière préférée, un ou plusieurs espaces vides sont ménagés entre le levier de commande 17 et la plaquette 21. En particulier, un espace vide est prévu dans la région de la base 5 du marteau 4 de remise à zéro, ce dernier étant intercalé entre le levier de commande 17 et la plaquette 21. Une telle caractéristique structurelle permet de garantir un bon calage de la base 5 du marteau entre les deux portions de plans définies par les éléments de la commande. On peut prévoir que la partie distale du marteau, à savoir celle portant les surfaces d'appui 9 et 10, repose sur des surfaces de support adaptées du pont de chronographe.

[0037] En outre, le levier de commande 17 présente avantageusement un point de pivotement situé dans l'alignement des points de pivotement respectifs du levier 2 et du marteau 4 de remise à zéro. Ainsi, il est prévu que le tenon 3 s'étend jusqu'à l'intérieur d'un trou adapté (non visible) du levier de commande 17 et, préférablement, jusqu'à l'intérieur d'un trou 23 similaire de la plaquette 21.

[0038] On notera que, dans cette configuration, un espace doit être prévu, entre le levier 2 de remise à zéro et le marteau 4, suffisant pour que le levier de

commande 17 puisse s'y mouvoir librement. Par ailleurs, le levier de commande 17 présente un dégagement 24, représenté en pointillés sur la figure 1 , pour permettre le déplacement de la goupille 7 reliant le marteau au levier de remise à zéro lors de l'actionnement de ce dernier.

[0039] Une activation du levier de commande 17, par une translation de l'organe de commande suivant l'axe S, entraîne un déplacement du crochet de commande 20 agissant sur un élément de commande rotatif, représenté ici sous la forme d'une roue à colonnes 25.

[0040] La roue à colonnes 25 comporte un rochet 26, sur lequel le crochet de commande 20 agit, ainsi que des colonnes 27 solidaires du rochet 26 et dont le nombre est, de manière préférée, égal à la moitié du nombre de dents du rochet. Ainsi, la roue à colonnes 25 effectue une rotation d'un demi pas, dans le sens opposé au sens de rotation horaire, en réponse à chaque pression exercée sur le levier de commande 17, un pas correspondant à l'angle séparant une colonne 27 de la colonne suivante. Un sautoir (non représenté) de roue à colonnes est disposé de manière conventionnelle pour verrouiller la denture du rochet dans chacune de ses positions, deux positions adjacentes étant séparées d'un demi pas angulaire.

[0041] Les colonnes 27 interagissent avec une pluralité d'éléments constitutifs du mouvement selon la présente invention qui seront décrits en détail plus loin, suivant l'état angulaire de la roue à colonnes 25 par rapport à la platine 1.

[0042] II est toutefois à noter ici que le marteau 4 ne présente aucune connexion mécanique directe avec la roue à colonnes 25. Comme cela a été mentionné plus haut, une telle caractéristique se traduit par une suppression des différences de sensations ressenties entre un premier départ de la fonction chronographe et un départ suivant un premier intervalle de mesure sans remise à zéro intermédiaire.

[0043] Bien entendu, le mouvement de pièce d'horlogerie selon la présente invention n'est pas limité à la mise en œuvre d'une roue à colonnes en tant qu'élément de commande rotatif, une came conventionnelle pouvant être utilisée de manière alternative.

[0044] La figure 2 met en évidence le rôle principal de la roue à colonnes 25 dans le mouvement de chronographe.

[0045] Le mouvement comporte un embrayage de type axial présentant une structure déjà connue de l'état de la technique. L'embrayage axial comprend une paire de pinces d'embrayage 28 et 29 arrangées pour agir simultanément sur le compteur de secondes comme cela ressortira de la description détaillée de la figure 3.

[0046] Chacune des pinces 28, 29 est montée à rotation sur un tenon 30, 31 solidaire de la platine 1 , et comprend une première extrémité 32, 33, à proximité du tenon correspondant, disposée en appui contre la première extrémité de l'autre pince. Chacune des pinces 28, 29 comprend une seconde extrémité portant une surface d'appui inclinée 34, 35 destinée à entraîner l'embrayage ou le débrayage du compteur de secondes.

[0047] Un ressort de pinces (non représenté) est disposé en appui contre la première extrémité 33 de la pince 29 pour exercer sur celle-ci une force, schématisée par la flèche référencée F2 sur la figure 2, tendant à la repousser en direction de la première extrémité 32 de l'autre pince 28. Ainsi, la force F2 tend à écarter les pinces 28, 29 l'une de l'autre du côté de leurs secondes extrémités respectives 34 et 35 pour libérer le compteur de secondes, dont la position sur la figure 2 est schématisée par la représentation de son axe 15.

[0048] D'autre part, la pince 28 comprend une portion 36 s'étendant en formant une saillie latérale pointue en direction de la roue à colonnes 25. Les pinces 28, 29 sont représentées dans leur position rapprochée en traits normaux sur la figure 2 et, dans leur position écartée en traits fins.

[0049] On constate que, dans la configuration de la roue à colonnes 25 représentée sur la figure 2, la saillie latérale 36 de la pince 28 est disposée en appui contre une colonne 27 de la roue à colonnes. La colonne 27 remplit ainsi la fonction d'une butée pour la pince 28, ce qui a pour effet de maintenir les pinces 28, 29 dans une position relative rapprochée.

[0050] De même, on comprend que, lorsque le levier de commande 17 est actionné, la roue à colonnes 25 est entraînée en rotation d'un demi pas

dans le sens indiqué sur la figure 2. Cette rotation entraîne un déplacement de la colonne 27 qui ne se trouve plus alors en regard de la saillie latérale 36. Une fois la butée de la saillie latérale 36 supprimée, la pince 28 peut s'écarter de la pince 29 sous l'effet de la pression F2 exercée par le ressort d'embrayage sur la première extrémité 33 de la pince 29. Cette position écartée des pinces 28, 29 est celle représentée en traits fins sur la figure 2.

[0051] L'homme du métier pourra mettre en œuvre tout moyen connu adapté pour limiter l'amplitude de la rotation des pinces 28 et 29, lorsque ces dernières sont écartées, sans sortir du cadre de la présente invention.

[0052] De manière préférée, on prévoit une bascule 37 supplémentaire montée à rotation sur un tenon 38 solidaire de la platine 1. Une première extrémité 39 de la bascule 37 est disposée en appui contre la pince 28 tandis que la seconde extrémité 40 de la bascule est située à proximité de l'extrémité libre du levier 2 de remise à zéro.

[0053] Suivant que la pince 28 est écartée ou rapprochée de la pince 29, la bascule 37 présente également deux positions extrêmes, dont l'une, correspondant à la position rapprochée de la pince 28, est représentée en traits normaux, tandis que l'autre, correspondant à la position écartée de la pince 28, est représentée en traits fins sur la figure 2.

[0054] On notera qu'un ressort non représenté est arrangé dans le mouvement selon la présente invention pour exercer une force de pression F3 sur la bascule 37 tendant à maintenir un contact entre sa première extrémité 39 et la pince 28.

[0055] On constate que la seconde extrémité 40 de la bascule 37 n'est disposée en regard de l'extrémité libre du levier 2 de remise à zéro que lorsque la pince 28 est dans sa position écartée. Dans cette position de la bascule 37, il est apparent de la figure 2 que le levier 2 de remise à zéro n'est pas actionnable et, par conséquent l'activation du mécanisme de remise à zéro du mouvement n'est pas possible dans cette position.

[0056] Inversement, on constate que si le levier 2 de remise à zéro est enfoncé, la rotation de la roue à colonnes 25 reste possible par actionnement du levier de commande 17, une telle rotation n'entraînant toutefois pas

immédiatement l'écartement des pinces 28 et 29 dans ce cas de figure. En effet, dans ce cas, les pinces 28 et 29 sont maintenues rapprochées, malgré la pression F2 du ressort de pinces, sous l'action de la première extrémité 39 de la bascule 37 sur la pince 28, la bascule étant elle-même retenue par un blocage de sa seconde extrémité 40 par l'extrémité libre du levier 2 de remise à zéro. L'écartement des pinces 28, 29 ne peut alors être effectué que par libération du levier 2 de remise à zéro entraînant la rotation de la bascule 37, du fait de la pression F2 du ressort de pinces sur la première extrémité 33 de la pince 29.

[0057] La relation entre les pinces 28, 29 et le compteur de secondes ainsi que le démarrage et l'arrêt de mesures d'intervalles de temps à l'aide du mouvement de pièce d'horlogerie vont à présent être exposés sur la base de la figure 3.

[0058] La figure 3 représente une vue partielle en coupe transversale, selon la ligne I N-111 de la figure 2, du centre du mouvement de chronographe selon la présente invention.

[0059] Le compteur de secondes est disposé dans le mouvement de chronographe entre la platine 1 et un pont de chronographe 50. Dans ce but, le mobile de secondes de chronographe est positionné dans le mouvement par son arbre 51 , maintenu coaxial à l'axe de rotation 15 définit plus haut par deux pierres 52 et 53, dont l'une est chassée dans la platine et l'autre dans le pont de chronographe.

[0060] En parcourant l'arbre 51 , à partir du pont de chronographe 50, la figure 3 montre une première extrémité 54, logée dans la pierre 53, suivie d'une première portion cylindrique 55 de l'arbre 51 , cette dernière se terminant par un premier épaulement 56. Ce dernier est suivi d'une seconde portion cylindrique 57 de diamètre supérieur à celui de la première portion cylindrique 55 et, se terminant par un second épaulement 58. Une troisième portion cylindrique 59 suit l'épaulement 58, celle-ci étant d'un diamètre et d'une longueur inférieurs à ceux des deux premières portions cylindriques 55 et 57. La troisième portion cylindrique 59 se termine par une portée 60, en forme générale de disque solidaire de l'arbre 51. En continuant après la portée 60, le diamètre de l'arbre 51 se rétrécit, avant

de former un pivot engagé dans la pierre 52, pour s'étendre jusqu'à sa seconde extrémité libre (non représentée) destinée à porter une aiguille d'indication de la seconde chronométrée, au dessus d'un cadran.

[0061] De manière conventionnelle, une pluralité d'éléments sont disposés sur l'arbre 51 avant sa mise en place entre la platine 1 et le pont de chronographe 50.

[0062] Depuis le côté platine de l'arbre 51 , on trouve une roue 61 de mobile de secondes disposée autour de la troisième portion cylindrique 59 de l'arbre 51 , en appui contre un bourrelet annulaire 63 de la portée 60. La roue 61 est ainsi montée libre en rotation par rapport à l'arbre 51.

[0063] D'autre part, la roue 61 est disposée en prise permanente avec un élément 62 du rouage de finissage du mouvement, ce dernier n'étant que partiellement schématisé sur la figure 3. L'élément 62 du rouage de finissage peut, suivant différentes variantes connues, correspondre à différentes parties du mouvement sans sortir du cadre de la présente invention comme, par exemple, une roue entraîneuse de chronographe, solidaire d'un mobile de seconde du rouage de finissage, ou encore directement un pignon d'échappement. Ainsi, il convient de prévoir des moyens adaptés pour effectuer un entraînement de la roue 61 , correspondant au rythme souhaité pour la rotation du mobile de seconde.

[0064] Un canon 64 est chassé sur l'arbre 51 , en étant disposé en butée contre le deuxième épaulement 58, notamment pour permettre un calage de la roue 61 dans la direction longitudinale de l'arbre 51 , avec un faible jeu.

[0065] Le canon 64 porte en outre un ressort 65 présentant une ouverture centrale circulaire, par laquelle il est chassé dans un évidement 66 adapté de l'extrémité du canon opposée à l'emplacement de la roue 61. Le canon 64 et le ressort 65 sont solidaires l'un de l'autre.

[0066] De manière préférée et connue, le ressort 65 présente une pluralité de bras 67 radiaux et recourbés en direction de la platine 1 , sous l'effet d'une précontrainte.

[0067] D'autre part, une bague 68 est engagée librement autour du canon 64. La bague 68 comporte une première portion en forme de tube 69, dont une extrémité est prolongée par une seconde portion, réalisée sous la forme

d'une surface annulaire 70 s'étendant dans un plan sensiblement parallèle au plan de la roue 61. Le diamètre de la surface annulaire 70 est sensiblement égal à la longueur des bras 67 du ressort 65. La surface annulaire 70 présente une bosse annulaire 71 , dans la région de sa périphérie, contre laquelle les bras 67 sont précontraints en appui.

[0068] La seconde extrémité du tube 69, située du côté de la roue 61 , présente une surface d'appui 72 annulaire et disposée sensiblement en regard du bourrelet annulaire 63 de la portée 60.

[0069] Ainsi, on comprend que, sous l'effet de la pression exercée par le ressort 65 sur la surface annulaire 70, la bague 68 est repoussée en direction de la roue 61 qui se trouve alors comprimée entre le bourrelet annulaire 63 de la portée 60, d'une part, et la surface d'appui 72 de la bague 68, d'autre part.

[0070] Les propriétés mécaniques du ressort 65, de la bague 68, de la roue 61 et du bourrelet annulaire 63 sont ajustées sans difficulté particulière par l'homme du métier, lors de la fabrication du mouvement, de telle manière que la pression du ressort 65 sur la bague 68 est suffisante, au repos, pour que la roue 61 soit rendue solidaire en rotation de l'arbre 51. Sur la figure 3, on a représenté une telle situation de repos de la bague 68 en traits discontinus. Cette situation correspond à une période de mesure d'un intervalle de temps au cours de laquelle une aiguille d'indication de la seconde, portée par l'arbre 51 , est entraînée en rotation lorsque le mouvement selon la présente invention est mis en œuvre dans une pièce d'horlogerie.

[0071] Les extrémités respectives des pinces 28 et 29 ont été représentées sur la figure 3 et, en particulier, les surfaces d'appui 34 et 35 inclinées sont visibles de part et d'autre de la bague 68. Les pinces 28, 29 ont été représentées dans leur position rapprochée, en traits pleins, et dans leur position écartée, en traits discontinus, cette dernière position correspondant à la position de repos de la bague 68, tel qu'exposé ci- dessus.

[0072] Une telle représentation permet de constater que, lorsque les pinces 28, 29 sont écartées, elles ne sont pas en contact avec la bague 68, cette

dernière exerçant alors une pression sur la roue 61. Inversement, la périphérie de la surface annulaire 70 présente un chanfrein 73 destiné à interagir avec les surfaces d'appui 34, 35 inclinées des pinces lorsque celles-ci sont amenées depuis leur position écartée vers leur position rapprochée. Lors d'un tel mouvement, les surfaces d'appui 34 et 35 glissent sous la surface annulaire 70 en écartant la bague 68 de la portée 60, par l'exercice d'une force s'opposant à la pression du ressort 65 sur la bague 68. La bague, en s'éloignant de la portée 60, libère la roue 61 qui peut à nouveau glisser en rotation par rapport à l'arbre 51. Ainsi, l'entraînement de la roue 61 à partir de l'élément 62 du rouage de finissage n'est plus transmis à l'arbre 51.

[0073] II est important de noter que dans un même temps, les frottements intervenant, d'une part, entre les pinces 28, 29 et la surface annulaire 70 et, d'autre part, entre la bosse annulaire 71 et les bras 67 du ressort 65, sont suffisants pour garantir une immobilisation en rotation rapide et précise de l'arbre 51 lorsque les pinces 28 et 29 sont rapprochées. Bien entendu, la forme et la commande des pinces sont également déterminantes pour atteindre ce résultat.

[0074] Par ailleurs, le coeur 11 de remise à zéro du compteur de secondes, décrit en relation avec la figure 1 , est chassé sur la première portion cylindrique 55 de façon à se trouver en butée contre le premier épaulement 56 de l'arbre 51. Un contrepoids 74, de type conventionnel et permettant d'équilibrer la contribution du cœur 11 de remise à zéro au moment d'inertie du mobile par rapport à l'arbre 51 , est chassé sur la première portion cylindrique 55 jusqu'à être en butée contre le cœur.

[0075] D'autre part, on constate également sur la figure 3 que le cœur 11 de remise à zéro porte un doigt ou index 75 destiné à entraîner une roue inter-compteur 76 de manière connue, cette dernière n'étant représentée que partiellement de manière schématique et étant destinée, elle-même, à entraîner le mobile de compteur de minutes dont le cœur 12 est visible sur la figure 1.

[0076] On a également représenté, sur la figure 3, la surface d'appui 9 du marteau 4 de remise à zéro, lorsque celui-ci est dans sa position relevée ou de repos.

[0077] On va à présent décrire le fonctionnement du mouvement qui vient d'être décrit, sur la base des figures 1 à 3.

[0078] Initialement, on considère que la configuration du mouvement de chronographe selon la présente invention, au repos, correspond à la représentation des figures 1 à 3, en traits épais sur les figures 1 et 2 et en traits pleins sur la figure 3.

[0079] Ainsi, le levier 2 et le marteau 4 de remise à zéro sont dans leur position de repos, c'est-à-dire relevée, tandis que la saillie latérale 36 de la pince 28 est disposée en appui contre une colonne 27 de la roue à colonnes 25. Par conséquent, les pinces 28, 29 sont dans leur position rapprochée, la bague 68 étant écartée de la roue 61. Comme cela a été mentionné précédemment, l'arbre 51 du compteur de secondes n'est pas entraîné par l'élément 62 du rouage de finissage, dans cette situation, du fait d'une insuffisance de forces de frottements entre la roue 61 et la portée 60 sous l'action des pinces 28, 29 sur le ressort 65, via la bague 68. Initialement, les aiguilles d'indication de la seconde 13 et de la minute 14 sont donc situées, immobiles, en regard de positions correspondant à un intervalle de temps mesuré nul.

[0080] A partir de cette configuration, la mesure d'un intervalle de temps peut être enclenchée de manière conventionnelle, c'est-à-dire par une action sur l'organe de commande externe (en S) agissant sur le levier 17 de commande. Une telle action a pour effet de faire tourner la roue à colonnes 25 d'un demi-pas et d'écarter les pinces 28 et 29 l'une de l'autre. L'écartement des pinces entraîne la libération de la bague 68 qui, sous la pression du ressort 65, est pressée contre la roue 61. Cette dernière, entraînée de manière permanente par l'élément 62 du rouage de finissage, transmet alors son mouvement, par des frottements importants sur la portée 60, à l'arbre 51 qui se met en mouvement. Le doigt 75 agit sur la roue inter-compteur 76 pour retransmettre le mouvement de rotation du compteur de secondes au compteur de minutes.

[0081] De manière alternative et préférée, la mesure d'un intervalle de temps peut être initiée par une action sur le levier 2 de remise à zéro, préalablement à une action sur l'organe de commande externe (en S) agissant sur le levier 17 de commande. Dans ce cas, le marteau 4 de remise à zéro est disposé en butée contre les cœurs de remise à zéro 11 et 12, empêchant toute rotation des compteurs de secondes et de minutes. Toutefois, à la différence de la méthode d'enclenchement conventionnelle décrite plus haut, l'action préalable sur le levier 2 de remise à zéro a pour effet de verrouiller la bascule 37 dans sa position représentée en traits pleins sur la figure 2. Ainsi, lorsque la roue à colonnes 25 est entraînée en rotation suite à une action sur le levier de commande 17, la saillie latérale 36 de la pince 28 n'est plus retenue par une colonne 27 mais, la pince 28 est malgré tout immobilisée par la première extrémité 39 de la bascule 37. Dans un même temps, la pince 28 agit sur la pince 29 par son extrémité 32, de sorte que les deux pinces restent dans leur position rapprochée, dans laquelle l'entraînement des compteurs de secondes et de minutes est neutralisé par glissement de la roue 61 par rapport à l'arbre 51. Lorsque le levier 2 de remise à zéro est libéré, la bascule 37 est à nouveau libre de tourner autour de son tenon 38 pour se placer dans la configuration représentée en traits fins sur la figure 2. Dans un même temps, les pinces 28 et 29 s'écartent l'une de l'autre, sous l'effet de la pression F2 du ressort d'embrayage sur la pince 29 agissant elle-même sur l'extrémité 32 de la pince 28 de façon à écarter cette dernière. Ainsi, la libération du levier 2 de remise à zéro provoque l'embrayage de l'arbre 51 avec la roue 61 entraînée par le rouage de finissage par le biais de la bague 68, tel qu'exposé plus haut.

[0082] Lorsque la mesure d'un intervalle de temps est en cours, la bascule 37 est dans sa position représentée en traits fins sur la figure 2, et assure une fonction de verrouillage du levier 2 de remise à zéro par sa seconde extrémité 40.

[0083] Ainsi, le mouvement de chronographe selon la présente invention offre la possibilité à son utilisateur d'enclencher la mesure d'un intervalle de temps suivant deux séquences différentes de manipulation des organes de

commande extérieurs suivant ses préférences, soit par une simple pression sur l'organe de commande en S, soit par une pression maintenue sur l'organe de remise à zéro en R, suivie d'une pression sur l'organe de commande en S puis d'une libération de l'organe de remise à zéro.

[0084] Une nouvelle action sur le levier de commande 17, à partir de la situation de mesure ci-dessus, provoque la rotation d'un demi-pas de la roue à colonnes 25, dont une colonne 27 exerce une pression sur la saillie latérale 36 de la pince 28 tendant à repousser cette dernière vers sa position rapprochée. Dans un même temps, la pince 29 est également repoussée vers sa position rapprochée sous l'effet de la pression appliquée à la saillie latérale 36, opposée à la pression F2 du ressort d'embrayage, transmise par la pince 28 via son extrémité 32.

[0085] Le rapprochement des pinces 28, 29 provoque le débrayage de l'arbre 51 par rapport à la roue 61 et assure l'immobilisation des aiguilles 13 et 14 d'indication des mesures d'intervalles de temps.

[0086] En se déplaçant vers sa position rapprochée, la pince 28 libère la bascule 37 qui reprend sa position de repos, sous l'effet de la force de pression F3, tel que représenté en traits pleins sur la figure 2.

[0087] A ce stade, le résultat de la mesure de l'intervalle de temps peut être lu sur les moyens d'affichage de la pièce d'horlogerie intégrant le mouvement selon la présente invention.

[0088] L'étape suivante peut être, soit, de poursuivre la mesure du temps, soit, de remettre les compteurs de secondes et de minutes à zéro.

[0089] La poursuite de la mesure du temps s'obtient en actionnant le levier de commande 17 qui provoque la rotation de la roue à colonnes 25 et entraîne toutes les conséquences décrites plus haut en relation avec le premier départ, à l'exception du fait que la position initiale des aiguilles de secondes 13 et de minutes 14 n'est pas à zéro, mais correspond à la valeur du premier intervalle de temps mesuré.

[0090] II convient de noter que les enclenchements de la mesure d'intervalles de temps, d'une part, à partir de la position nulle des compteurs et, d'autre part, à partir d'une position intermédiaire correspondant à une pause entre

deux mesures sans remise à zéro, ne diffèrent que par les positions des mobiles de chronographes.

[0091] En effet, lorsque les compteurs de chronographe sont à l'arrêt, les configurations du mouvement selon la présente invention sont les mêmes, que les compteurs soient dans leur position nulle ou qu'ils soient dans une position intermédiaire suite à une première mesure.

[0092] Ainsi, une action sur le levier de commande 17 dans ces conditions agit sur les mêmes éléments constitutifs du mouvement et de la même manière, dans un cas ou dans l'autre. Par conséquent, l'utilisateur actionnant l'organe de commande d'une pièce d'horlogerie intégrant le mouvement selon la présente invention, pour activer la mesure d'un intervalle de temps, ne ressent pas de différence selon que les compteurs de chronographe sont à zéro ou non.

[0093] Une telle caractéristique est avantageuse du point de vue du confort procuré à l'utilisateur, dans la mesure où la différence de la force à exercer sur un organe de commande d'un mouvement de l'art antérieur est perceptible, selon que la mesure d'un intervalle de temps est activée depuis l'état nul des compteurs de chronographe ou depuis un état non nul. Le complément de force à fournir correspond au soulèvement du ou des marteaux de remise à zéro dont la position de repos est généralement la position abaissée dans les mouvements de l'art antérieur.

[0094] Partant de la position d'arrêt, une remise à zéro des compteurs de secondes et de minutes peut être effectuée par une action sur le levier 2 de remise à zéro. Une telle action provoque le déplacement du marteau 4 de remise à zéro qui frappe les coeurs 11 et 12 des compteurs chronographe pour replacer les aiguilles dans leur position de repos, de manière conventionnelle.

[0095] On peut noter qu'au moment de l'activation de la remise à zéro, les pinces 28 et 29 sont dans leur position rapprochée et assurent l'immobilisation des mobiles de chronographe. Lorsque le marteau 4 de remise à zéro frappe les coeurs 11 et 12, l'arbre 51 est entraîné en rotation du fait de la rotation du cœur 11 , ceci étant réalisé via un glissement des bras 67 du

ressort 65 sur la bosse annulaire 71 de la bague 68, sous l'effet du couple transmis par le marteau 4 à l'arbre 51.

[0096] Par ailleurs, l'homme du métier pourra mettre en œuvre un sautoir pour assurer l'immobilisation du compteur de minutes, de manière conventionnelle, lorsque la mesure d'un intervalle de temps n'est pas activée. Le sautoir pourra ainsi être soulevé par des moyens connus pour libérer le compteur des minutes lors des opérations de remise à zéro.

[0097] La description qui précède correspond à un mode de réalisation préféré de l'invention décrit à titre non limitatif. En particulier, les formes représentées et décrites pour les différents éléments constitutifs du mouvement de chronographe ne sont pas limitatives.

[0098] Bien entendu, la mise en œuvre des caractéristiques décrites ici est également possible dans un mouvement de chronographe du type à came sans sortir du cadre de la présente invention. De même, l'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière à adapter le présent enseignement à la réalisation d'un mouvement de chronographe comportant en outre un compteur des heures, par exemple.




 
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