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Title:
TIMEPIECE COMPRISING TWO POWER SOURCES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/100004
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a timepiece comprising a plate (30), at least one first mechanism (7), a first barrel comprising a first drum and a first barrel shaft (10) about which the first drum is rotatably mounted, the first barrel being designed to cooperate with the first mechanism (7) to supply power thereto, a second mechanism (17), and a second barrel (2) comprising a second drum and a second barrel shaft about which the second drum is rotatably mounted, the second barrel (2) being designed to cooperate with the second mechanism (17) to supply power thereto. The first and second (2) barrels are positioned on top of one other on the plate (30), the inside of the first and second drums facing each other and the first (10) and second barrel shafts being coaxial, and at least the first and second mechanisms (7, 17) also being mounted on the same plate (30).

More Like This:
Inventors:
KRÜTTLI ANTHONY (FR)
OES STÉPHANE (CH)
Application Number:
PCT/IB2019/059656
Publication Date:
May 22, 2020
Filing Date:
November 11, 2019
Export Citation:
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Assignee:
PATEK PHILIPPE SA GENEVE (CH)
International Classes:
G04B1/12; G04B1/22; G04B3/00; G04F7/08
Domestic Patent References:
WO2002077723A12002-10-03
WO2018193366A12018-10-25
Foreign References:
CH697433B12008-10-15
EP2212749A12010-08-04
EP2350745A12011-08-03
CH706214A12013-09-13
DE102016122936A12018-05-30
EP1470452A22004-10-27
EP0335054A11989-10-04
EP3502784A12019-06-26
EP18205992A2018-11-13
Attorney, Agent or Firm:
MICHELI & CIE SA (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Pièce d’horlogerie comprenant une platine (30), au moins un premier mécanisme (7), un premier barillet (1 ) comprenant un premier tambour (3), un premier arbre de barillet (10) autour duquel le premier tambour (3) est monté mobile en rotation, et un premier ressort (8) logé dans le premier tambour (3), ledit premier barillet (1 ) étant agencé pour coopérer avec ledit premier mécanisme (7) pour l’alimenter en énergie, un deuxième mécanisme (17), et un deuxième barillet (2) comprenant un deuxième tambour (12), un deuxième arbre de barillet (20) autour duquel le deuxième tambour (12) est monté mobile en rotation, et un deuxième ressort (18) logé dans le deuxième tambour (12), ledit deuxième barillet (2) étant agencé pour coopérer avec ledit deuxième mécanisme (17) pour l’alimenter en énergie, caractérisée en ce que lesdits premier et deuxième barillets (1 , 2) sont montés superposés sur ladite platine (30), l’intérieur des premier et deuxième tambours (3, 12) se faisant face et les premier et deuxième arbres de barillet (10, 20) étant coaxiaux, et en ce qu’au moins les premier et deuxième mécanismes (7, 17) sont montés sur ladite même platine (30).

2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les premier et deuxième mécanismes (7, 17) sont montés sur un même côté de ladite platine (30).

3. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend un seul dispositif d’armage des premier et deuxième barillets (1 , 2) comprenant une roue d’armage (23) coaxiale aux premier et deuxième arbres de barillet (10, 20), le premier arbre de barillet (10), le deuxième arbre de barillet (20) et la roue d’armage (23) étant solidaires en rotation et agencés pour être entraînés en rotation coaxialement lors de l’armage des premier et deuxième ressorts (8, 18) et fixes lors du désarmage des premier et deuxième ressorts (8, 18).

4. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que les premier et deuxième arbres de barillet (10, 20) sont montés mobiles en rotation autour d’un arbre commun (24) monté sur la platine (30).

5. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu’elle comprend un premier dispositif d’armage du premier barillet (1 ) comprenant une première roue d’armage (52) solidaire en rotation du premier arbre de barillet (10) et un deuxième dispositif d’armage du deuxième barillet (2) comprenant une deuxième roue d’armage (54) solidaire en rotation du deuxième arbre de barillet (20).

6. Pièce d’horlogerie selon la revendication 5, caractérisée en ce que l’un des premier et deuxième arbres de barillet (10, 20) est monté pivotant sur la platine (30) et autour duquel l’autre des premier et deuxième arbres de barillet (10, 20) est monté libre en rotation.

7. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les premier et deuxième barillets (1 , 2) sont dépourvus de couvercle, les premier et deuxième ressorts (8, 18) étant séparés l’un de l’autre par un intervalle.

8. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu’une rondelle de séparation (42) est disposée dans l’intervalle séparant les premier et deuxième ressorts (8, 18).

9. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un organe réglant (13, 15) agencé pour régler les premier et deuxième mécanismes (7, 17).

10. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend un premier organe réglant (13) agencé pour régler le premier mécanisme (7) en formant, avec le premier barillet (1 ), une première chaîne cinématique, et un deuxième organe réglant (15) agencé pour régler le deuxième mécanisme (17) en formant, avec le deuxième barillet (2), une deuxième chaîne cinématique indépendante de la première chaîne cinématique.

11. Pièce d’horlogerie selon la revendication 10, caractérisée en ce qu’au moins l’un des premier et deuxième organes réglants (13, 15) est un oscillateur à guidage flexible.

12. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11 , caractérisée en ce que l’un des premier et deuxième organes réglants (13, 15) est un oscillateur à guidage flexible et l’autre des premier et deuxième organes réglants (13, 15) est un balancier à ressort spiral.

13. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 10 à 12, caractérisée en ce que les premier et deuxième organes réglants (13, 15) ont des fréquences différentes.

14. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier mécanisme (7) et le premier barillet (1 ) sont agencés pour former un prem ier mouvement de base.

15. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le deuxième mécanisme (17) et le deuxième barillet (2) sont agencés pour former un deuxième mouvement de chronographe.

Description:
Pièce d’horlogerie comprenant deux sources d’énergie

La présente invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant une platine, au moins un premier mécanisme, un premier barillet comprenant un premier tambour, un premier arbre de barillet autour duquel le premier tambour est monté mobile en rotation, et un premier ressort logé dans le premier tambour, ledit premier barillet étant agencé pour coopérer avec ledit premier mécanisme pour l’alimenter en énergie, un deuxième mécanisme, et un deuxième barillet comprenant un deuxième tambour, un deuxième arbre de barillet autour duquel le deuxième tambour est monté mobile en rotation, et un deuxième ressort logé dans le deuxième tambour, ledit deuxième barillet étant agencé pour coopérer avec ledit deuxième mécanisme pour l’alimenter en énergie.

En horlogerie mécanique, le barillet est l’organe moteur qui fournit l’énergie à un mécanisme lui permettant de produire sa fonction.

Lorsqu’une pièce d’horlogerie comprend un premier mécanisme, tel qu’un mouvement de base principal pour indiquer l’heure, et un deuxième mécanisme auxiliaire, tel qu’une complication comme un mécanisme de chronographe, il est possible d’utiliser une seule source d’énergie pour alimenter les deux mécanismes. Toutefois, la complication nécessitant au moins temporairement un surplus d’énergie pour fonctionner, la source d’énergie unique fournira ponctuellement moins de couple, ce qui aura une influence chronométrique sur le mouvement de base.

Pour éviter ce problème, il est connu d’utiliser deux organes moteurs indépendants, en ce sens qu’aucun d’entre eux ne fournit de l’énergie à l’autre, l’un dédié au premier mécanisme et l’autre dédié au deuxième mécanisme. Chaque organe moteur se présente généralement sous la forme d’un barillet comportant un tambour, un ressort moteur en spirale ou « ressort de barillet » logé dans le tambour, un arbre de barillet et un couvercle. Chaque organe moteur peut coopérer avec son propre dispositif de remontage, tel qu’un rochet entraîné par la tige de remontoir (dans le cas d’un remontage manuel) ou une masse oscillante (dans le cas d’un remontage automatique).

Les deux organes moteurs demandent un volume important puisqu’il faut prévoir dans la pièce d’horlogerie le volume nécessaire pour deux barillets avec leurs propres mécanismes de pivotement, leurs propres systèmes de remontage et de fixation.

Par exemple, le brevet EP 1 470 452 décrit une montre-bracelet comprenant un premier module de base équipé d’un barillet au-dessus duquel est assemblé un deuxième module chronographe comprenant un mécanisme de chronographe et son propre barillet de manière à fonctionner de façon autonome. Chaque module possède sa propre planche sur laquelle sont montés les éléments propres audit module. Par conséquent, la montre-bracelet présente une grande épaisseur correspondant au volume de deux mouvements superposés.

Le brevet EP 0 335 054 décrit une montre-bracelet à deux fuseaux horaires comportant deux mouvements indépendants l'un de l'autre, arrangés l’un à côté de l’autre et affichant chacun un fuseau horaire. Chaque mouvement est équipé de son propre barillet et est monté sur sa propre platine, l’un des mouvements étant tourné de 180° autour de son centre par rapport à l'autre et les parties des deux platines se faisant face étant découpées pour s'imbriquer l'une dans l'autre. Là encore, malgré le découpage des platines, la largeur du boîtier de la montre- bracelet, renfermant les deux mouvements juxtaposés, est bien supérieure à celle d’une montre-bracelet qui ne comprendrait qu’un seul mouvement.

Prévoir des sources d’énergie indépendantes pour fournir de l’énergie à différents mécanismes d’une pièce d’horlogerie afin d’éviter toute influence chronométrique entre lesdits mécanismes n’est donc pas toujours possible lorsque le volume disponible dans la pièce d’horlogerie est limité par ailleurs ou lorsque l’on souhaite réaliser une pièce d’horlogerie de dimensions identiques à celles d’une pièce d’horlogerie comprenant un seul mouvement. La présente invention vise à proposer une pièce d’horlogerie comprenant différents mécanismes alimentés en énergie par des sources d’énergies indépendantes pour éviter toute influence chronométrique entre lesdits mécanismes, tout en occupant un volume restreint.

La présente invention vise plus particulièrement à proposer une pièce d’horlogerie comprenant différents mécanismes alimentés en énergie par des sources d’énergies indépendantes, et qui soit de volume similaire à celui d’une pièce d’horlogerie comprenant, comme unique mécanisme, son mouvement de base.

A cet effet, la présente invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant une platine, au moins un premier mécanisme, un premier barillet comprenant un premier tambour, un premier arbre de barillet autour duquel le premier tambour est monté mobile en rotation, et un premier ressort logé dans le premier tambour, ledit premier barillet étant agencé pour coopérer avec ledit premier mécanisme pour l’alimenter en énergie, un deuxième mécanisme, et un deuxième barillet comprenant un deuxième tambour, un deuxième arbre de barillet autour duquel le deuxième tambour est monté mobile en rotation, et un deuxième ressort logé dans le deuxième tambour, ledit deuxième barillet étant agencé pour coopérer avec ledit deuxième mécanisme pour l’alimenter en énergie.

Selon l’invention, lesdits premier et deuxième barillets sont montés superposés sur ladite platine, l’intérieur des premier et deuxième tambours se faisant face et les premier et deuxième arbres de barillet étant coaxiaux, et au moins les premier et deuxième mécanismes sont montés sur ladite même platine.

Ainsi, l’agencement des deux sources d’énergie proposé par la présente invention permet de supprimer au moins un pivotement et un pont entre les deux sources d’énergie. Par conséquence, cet agencement selon l’invention est très compact, entraînant un gain de place important pour le montage des mécanismes associés à leurs sources d’énergie respectives sur la même platine. Cela permet d’obtenir une pièce d’horlogerie, comprenant plusieurs mécanismes, de volume similaire à celui d’une pièce d’horlogerie comprenant seulement un mouvement de base, tout en évitant toute influence chronométrique entre lesdits mécanismes.

En outre, de préférence, les premier et second barillets peuvent être dépourvus de couvercle, les premier et second ressorts étant séparés l’un de l’autre par un intervalle. Cela permet d’économiser la place qu’occupent normalement les couvercles de barillet et donc de réduire davantage le volume occupé par les deux sources d’énergie.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante de différents modes de réalisation de l’invention, donnés à titre d’exemples non limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue de dessus d’un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention;

- la figure 2 est une vue en coupe axiale des deux barillets et de leurs dispositifs d’armage respectifs selon l’invention ;

- la figure 3 est une vue en coupe axiale d’une variante de réalisation des deux barillets superposés selon l’invention, avec un seul et unique dispositif d’armage;

- la figure 4 est une vue de dessus d’un autre mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention ; et

- la figure 5 est une vue en coupe schématisée d’un autre mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention.

La présente invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant au moins un premier mécanisme formé par un premier ensemble d’organes agencés pour produire une première fonction, un premier barillet agencé pour coopérer avec ledit premier mécanisme pour l’alimenter en énergie, un deuxième mécanisme formé par un deuxième ensemble d’organes agencés pour produire une deuxième fonction, un deuxième barillet agencé pour coopérer avec ledit deuxième mécanisme pour l’alimenter en énergie, et au moins un organe réglant agencé pour régler les premier et deuxième mécanismes par l’intermédiaire d’au moins un échappement.

Le premier barillet, le premier mécanisme, l’échappement et l’organe réglant forment un premier mouvement horloger suivant une première chaîne cinématique et le deuxième barillet, le deuxième mécanisme, l’échappement et l’organe réglant forment un deuxième mouvement horloger suivant une deuxième chaîne cinématique.

Dans la présente description, un mécanisme horloger est une combinaison d'organes agencés pour produire une fonction. Un tel mécanisme peut comprendre par exemple un rouage de finissage qui a pour fonction transmettre l’énergie de la source d’énergie à l’organe réglant, équipant le mouvement de base d’une pièce d’horlogerie qui gère l’heure pour indiquer par exemple le temps courant. Il peut être également un mécanisme ayant une autre fonction bien déterminée, par exemple un mécanisme d’une complication formé d’un ensemble d’organes nécessaire au fonctionnement de ladite complication. Ce mécanisme peut ainsi être par exemple un mécanisme de chronographe, au sens large du terme, comprenant notamment un rouage de chronographe ainsi que les autres éléments ou composants nécessaires agencés pour produire tous les types de comptage/décompte de temps et fraction de temps, tel que, par exemple, un chrono standard, un compte à rebours, un chrono régate, à rattrapante, à foudroyante et fraction de seconde. Il peut être également un rouage comprenant un dispositif de blocage comme décrit dans la publication WO 2018/193366 de la demanderesse, incorporée par référence. Un tel mécanisme peut être aussi un mécanisme de quantième avec un rouage de quantième ou un mécanisme de lune avec un rouage de lune.

Un mouvement horloger comprend essentiellement la source d’énergie représentée par le barillet, le mécanisme qui comporte les rouages agencés pour produire sa fonction, l'échappement et l’organe réglant. Dans la présente invention, l’organe réglant et son échappement peuvent être communs aux différents mouvements, les différentes chaînes cinématiques définies par ces mouvements se rejoignant en amont de l’échappement et de l’organe réglant, comme cela est décrit par exemple dans la publication WO 2018/193366 de la demanderesse, incorporée par référence.

De préférence, comme dans les exemples représentés, la pièce d’horlogerie comprend au moins deux organes réglants distincts, à savoir un premier organe réglant agencé pour régler le premier mécanisme en formant, avec le premier barillet et un premier échappement, un premier mouvement horloger suivant une première chaîne cinématique, et un deuxième organe réglant agencé pour régler le deuxième mécanisme en formant, avec le deuxième barillet et un deuxième échappement, un deuxième mouvement horloger suivant une deuxième chaîne cinématique indépendante de la première chaîne cinématique.

Ainsi, en référence aux figures 1 et 2 représentant un mode de réalisation préféré de l’invention, la pièce d’horlogerie, comprend un premier mouvement, tel qu’un mouvement de base pour indiquer le temps courant, entraîné par un premier organe moteur sous la forme d’un premier barillet 1 , et un deuxième mouvement ou mouvement auxiliaire gérant une complication, tel qu’un chronographe, entraîné par un second organe moteur sous la forme d’un second barillet 2.

Le premier barillet 1 comprend un premier tambour 3 dont le fond 3a présente à sa périphérie extérieure une première denture 4 engrenant avec un pignon 6a d’une roue 6 d’un rouage de finissage appartenant au premier mécanisme 7 du premier mouvement de base, un premier ressort 8 logé dans le premier tambour 3 et un premier arbre de barillet 10 autour duquel le premier tambour 3 est monté mobile en rotation, comme cela sera décrit plus précisément ci-après. L’extrémité extérieure du premier ressort 8 est couplée à la surface interne de la paroi du premier tambour 3 d’une manière traditionnelle, par exemple à l’aide d’une bride, qui peut être glissante pour éviter une surtension du ressort en cas de remontage excessif. L’extrémité intérieure du premier ressort 8 est couplée à un crochet prévu sur une première bonde 10c du premier arbre de barillet 10 d’une manière traditionnelle également.

La dernière roue 9 du premier mécanisme 7 engrène avec la roue d’échappement 11 a du premier échappement 11 dont l’ancre 11 b coopère avec le premier organe réglant 13.

Ainsi, le premier barillet 1 , le premier mécanisme 7, le premier échappement 11 et le premier organe réglant 13 forment le premier mouvement horloger, à savoir le mouvement de base de la pièce d’horlogerie, suivant une première chaîne cinématique, pour indiquer le temps courant.

Le second barillet 2 comprend un second tambour 12 dont le fond 12a présente à sa périphérie extérieure une seconde denture 14 engrenant avec un pignon 16a d’une roue 16 d’un rouage de chronographe appartenant au deuxième mécanisme de chronographe 17 du deuxième mouvement de chronographe, un second ressort 18 logé dans le second tambour 12 et un second arbre de barillet 20 autour duquel le second tambour 12 est monté mobile en rotation, comme cela sera décrit plus précisément ci-après. L’extrémité extérieure du second ressort 18 est couplée à la surface interne de la paroi du second tambour 12 d’une manière traditionnelle, par exemple à l’aide d’une bride, qui peut être glissante pour éviter une surtension du ressort en cas de remontage excessif. L’extrémité intérieure du second ressort 18 est couplée à un crochet prévu sur une seconde bonde 20a du second arbre de barillet 20 d’une manière traditionnelle également.

La dernière roue 19 du deuxième mécanisme 17 engrène avec la roue d’échappement 21 a du deuxième échappement 21 dont l’ancre 21 b coopère avec le deuxième organe réglant 15.

Ainsi, le deuxième barillet 2, le deuxième mécanisme 7, le deuxième échappement 21 et le deuxième organe réglant 15 forment le deuxième mouvement horloger, à savoir un mouvement de chronographe, suivant une deuxième chaîne cinématique, différente de la première chaîne cinématique. Il est bien évident que la combinaison décrite ici d’un premier mouvement de base avec un rouage de finissage pour indiquer le temps courant et d’un deuxième mouvement de chronographe, alimentés par leur source d’énergie respective, peut être remplacée par toute autre combinaison possible de deux mouvements pourvus respectivement d’un mécanisme agencé pour produire une fonction appropriée et alimentés par leur source d’énergie respective. Par exemple les deux mouvements peuvent être des mouvements pour indiquer chacun une heure différente. En outre, les fonctions des premier et deuxième mouvements peuvent être inversées de sorte que le mouvement de base par exemple peut correspondre au deuxième mouvement alimenté par le deuxième barillet et le mouvement de la complication peut correspondre au premier mouvement alimenté par le premier barillet. De même, les fonctions des premier et deuxième barillets peuvent être inversées de sorte que le premier mouvement de base est alimenté par le deuxième barillet et le deuxième mouvement de la complication est alimenté par le premier barillet, les renvois adéquats étant prévus.

Conformément à l’invention, les premier et second barillets 1 , 2 sont agencés pour être montés superposés et mobiles en rotation sur la seule et unique platine 30 de la pièce d’horlogerie, entre ladite platine 30 et un pont de barillet 31 (cf. figure 2), les premier et second arbres de barillet 10, 20 étant coaxiaux selon un axe 22 et l’intérieur des premier et second tambours 3, 12 se faisant face. Plus particulièrement, les logements définis par les tambours 3 et 12 recevant les premier et second ressorts 8, 18 respectivement sont disposés en regard l’un de l’autre, les fonds 3a et 12a des premier et second tambours 3, 12 respectivement étant situés axialement à l’opposé l’un de l’autre, et les premier et deuxième barillets 1 , 2 étant dépourvus de couvercle, les premier et deuxième ressorts 8, 18 étant séparés l’un de l’autre par un intervalle.

En outre, au moins les premier et deuxième mécanismes 7 et 17 sont également montés sur ladite même platine 30. Cela signifie par exemple que les arbres des organes du rouage de finissage du premier mécanisme 7 et du rouage de chronographe du deuxième mécanisme 17 sont montés pivotants entre la platine 30 et des ponts correspondants fixés sur la platine 30. De préférence, les arbres des organes du rouage de finissage du premier mécanisme 7 ainsi que les arbres des organes du rouage de chronographe du deuxième mécanisme 17 sont montés sur un même côté de la platine 30.

D’une manière avantageuse, les autres éléments des première et deuxième chaînes cinématiques des premier et deuxième mouvements, tels que les premier et deuxième échappements 11 , 21 ainsi que les premier et deuxième organes réglants 13, 15, sont également montés sur la même platine 30. Cela signifie par exemple que les arbres des échappements 11 , 21 et des organes réglants 13, 15 sont montés pivotants entre la platine 30 et des ponts correspondants fixés sur la platine 30. De préférence, les arbres des échappements 11 , 21 et des organes réglants 13, 15 sont montés sur un même côté de la platine 30.

De préférence, les premier et deuxième barillets 1 , 2, les arbres des organes du rouage de finissage du premier mécanisme 7, les arbres des organes du rouage de chronographe du deuxième mécanisme 17, ainsi que les arbres des échappements 11 , 21 et des organes réglants 13, 15 sont montés sur un même côté de la platine, comme représenté sur les figures 1 et 5.

A cet effet, la platine 30 comprend différentes noyures 50 pour y loger les différents éléments des premier et deuxième mouvements. D’une manière avantageuse, des noyures sont disposées sur un même côté de la platine 30 de sorte que des éléments du premier mouvement sont disposés sensiblement à côté d’éléments du deuxième mouvement de manière optimisée pour occuper environ la moitié de la surface disponible sur la platine. Par exemple, en partant des premier et deuxième barillets 1 et 2 superposés, le rouage de finissage du premier mécanisme 7, le premier échappement 11 et le premier organe réglant 13 sont disposés à côté du rouage de chronographe du deuxième mécanisme 17, du deuxième échappement 21 et du deuxième organe réglant 15 de manière optimisée afin de réduire l’encombrement. Cette disposition permet également avantageusement de pouvoir monter sur la platine 30 et démonter des éléments du mouvement de base indiquant le temps courant et des éléments du mouvement de chronographe indépendamment les uns des autres ainsi que de tester chacune des chaînes cinématiques correspondantes indépendamment l’une de l’autre. Il est bien évident que tout autre agencement, partant des premier et deuxième barillets 1 et 2 superposés, des éléments du mouvement de base indiquant le temps courant et des éléments du mouvement de chronographe sur la platine 30 peut être envisagé, tout ou partie des mobiles pouvant s’imbriquer les uns au-dessus des autres.

D’une manière particulièrement avantageuse, tous les éléments constituant les premier et deuxième mouvements sont montés sur la même platine 30.

De préférence, comme représenté sur la figure 5, d’autres éléments des premier et deuxième mécanismes 7, 17 peuvent être montés sur le côté de la platine 30 opposé au côté qui porte notamment les premier et deuxième barillets 1 , 2. Par exemple, les autres éléments du deuxième mécanisme 17 qui sont différents du rouage de chronographe, tels que la commande de chronographe 55, une roue à colonne, etc., sont montés sur la platine 30 et un pont correspondant 57, du côté opposé au rouage de chronographe. L’arbre 51 portant une aiguille de chronographe 53 est également monté sur la platine 30, du côté opposé au rouage de chronographe.

Selon le mode de réalisation particulièrement avantageux représenté sur la figure 5, la platine 30 est disposée entre le fond 64 et le cadran 66 de la pièce d’horlogerie de sorte qu’au moins les organes réglants 13, 15 sont montés côté fond. De préférence, les premier et second barillets 1 , 2, les arbres des organes du rouage de finissage du premier mécanisme 7, les arbres des organes du rouage de chronographe du deuxième mécanisme 17, ainsi que les arbres des échappements 11 , 21 et des organes réglants 13, 15 sont montés sur la platine 30 et des ponts correspondants 31 , 59, côté fond. Le deuxième barillet 2 est ici monté au plus proche de la platine 30, à l’inverse des constructions représentées sur les autres figures. Les autres éléments du deuxième mécanisme 17 sont montés côté cadran. Notamment, l’arbre 51 portant l’aiguille de chronographe 53, ainsi que la commande de chronographe 55 sont montés côté cadran.

Cette disposition avantageuse permet d’une part de pouvoir accéder facilement aux organes réglants 13, 15 se situant côté fond, notamment après emboîtage, afin de pouvoir retoucher le réglage de la marche, si nécessaire. Cette disposition permet d’autre part d’utiliser des arbres 51 portant les aiguilles de chronographe 53 de plus petite longueur que lorsqu’ils doivent traverser les deux côtés de la platine. Ces arbres peuvent alors être fabriqués plus simplement, ce qui permet d’augmenter leur fiabilité. En outre, le système d’affichage par aiguille pourra être facilement remplacé par un affichage par disque se positionnant juste sous le cadran 66.

Il est bien évident qu’il est également possible de monter un mouvement de chaque côté de la platine, en prévoyant les renvois et les passages nécessaires pour que le mécanisme du mouvement qui se trouve du côté de la platine opposé à celui des barillets puisse coopérer avec son barillet associé.

Dans la variante représentée sur la figure 1 , les premier et deuxième organes réglants 13, 15 sont tous les deux des balanciers à ressort spiral.

Selon une autre variante de réalisation particulièrement préférée, au moins l’un des premier et deuxième organes réglants 13, 15 est un oscillateur à guidage flexible, comme décrit par exemple dans la publication EP 3 502 784 de la demanderesse. Plus préférentiellement, l’un des premier et deuxième organes réglants 13, 15 est un oscillateur à guidage flexible, l’autre étant un balancier à ressort spiral.

D’une manière particulièrement avantageuse, le premier organe réglant 13 réglant le mouvement de base est un balancier à ressort spiral et le deuxième organe réglant 15 réglant le mouvement de chronographe est un oscillateur à guidage flexible, comme représenté sur la figure 4, les autres éléments étant identiques à ceux de la variante de la figure 1. Avantageusement, les premier et deuxième organes réglants 13, 15 ont des fréquences différentes, indépendamment de leur nature. Plus particulièrement pour une pièce d’horlogerie combinant un mouvement de base et un mouvement de chronographe, le premier organe réglant 13 du mouvement de base peut avoir une basse fréquence, inférieure à 10 Hz, et de préférence inférieure ou égale à 5Hz, et le deuxième organe réglant 15 du mouvement de chronographe peut avoir une fréquence élevée, supérieure à 10 Hz, de préférence supérieure ou égale à 20 Hz, et plus préférentiellement supérieure ou égale à 50 Hz. Plus spécifiquement, le premier organe réglant 13 du mouvement de base est un balancier à ressort spiral ayant une basse fréquence, inférieure à 10 Hz, par exemple de 5 Hz, et le deuxième organe réglant 15 du mouvement de chronographe est un oscillateur à guidage flexible ayant une fréquence élevée, par exemple de 50 Hz.

Le balancier spiral qui a l’avantage d’être robuste aux perturbations externes pour des basses fréquences, est particulièrement adapté à une utilisation dans le mouvement de base. L’oscillateur à guidage flexible, qui présente les avantages de fiabilité et de faible énergie pour des fréquences élevées, et permet de supprimer les frottements secs, est particulièrement adapté à une utilisation dans le mouvement de chronographe. L’association de ces deux types d’organes réglants aux deux mouvements spécifiques de base et de chronographe est donc optimale pour le mouvement global de la pièce d’horlogerie.

Dans la variante représentée sur les figures 1 et 2, la pièce d’horlogerie selon l’invention comprend deux dispositifs d’armage, c’est-à-dire un dispositif d’armage pour chacun des barillets 1 , 2 de sorte que les deux barillets 1 , 2 sont indépendants lors de l’armage et du désarmage de leurs ressorts respectifs 8, 18.

Plus spécifiquement, il est prévu un premier dispositif d’armage du premier barillet 1 comprenant une première roue d’armage 52 coaxiale selon l’axe 22 au premier barillet 1 , le premier arbre de barillet 10 et la première roue d’armage 52 étant solidaires en rotation et agencés pour être entraînés en rotation coaxialement selon l’axe 22 pour armer le premier ressort 8 et être fixes lors du désarmage dudit premier ressort 8. La première roue d’armage 52 est montée à l’extrémité du premier arbre de barillet 10, du côté du fond 3a du premier tambour 3, de préférence par chassage afin de limiter l’ébat dudit premier tambour 3.

Il est également prévu un deuxième dispositif d’armage du deuxième barillet 2 comprenant une deuxième roue d’armage 54 coaxiale selon l’axe 22 au second barillet 2, le deuxième arbre de barillet 20 et la deuxième roue d’armage 54 étant solidaires en rotation et agencés pour être entraînés en rotation coaxialement selon l’axe 22 pour armer le deuxième ressort 18 et être fixes lors du désarmage dudit deuxième ressort 18. La deuxième roue d’armage 54 est montée à l’extrémité du deuxième arbre de barillet 20, du côté du fond 12a du deuxième tambour 12, par chassage sur le deuxième arbre de barillet 20. Il est également possible de prévoir un assemblage libre avec une portion carrée pour garantir la transmission du couple.

Les première et deuxième roues d’armage 52, 54 sont plus spécifiquement du type rochet et coopèrent respectivement de manière connue avec un cliquet pour être immobilisées dans le sens du désarmage du ressort 8, 18 correspondant. La première roue d’armage 52 est de préférence agencée pour engrener avec une roue de couronne entraînée par la tige de remontoir 56 du mouvement de base ou avec un pignon d’une masse oscillante pour remonter le premier barillet 1. La deuxième roue d’armage 54 peut être agencée pour engrener avec une roue 58 d’un rouage de remontage entraîné par un autre organe d’actionnement, tel qu’une autre tige. De tels mécanismes de remontage sont connus de l’homme du métier et ne nécessitent pas ici de description plus détaillée.

Dans la variante représentée, l’un des premier et deuxième arbres de barillet 10, 20 est monté pivotant sur la platine 30 et autour duquel l’autre des premier et deuxième arbres de barillet 10, 20 est monté libre en rotation. Dans une autre variante non représentée, il peut être prévu un arbre commun central fixe autour duquel sont montés pivotant librement les premier et deuxième barillets 1 , 2, des collerettes ou tout autre agencement étant prévus sur l’arbre commun central pour pouvoir porter librement en rotation les arbres de barillet 10, 20.

Plus spécifiquement, dans la variante représentée ici, les deux extrémités ou pivots 10a, 10b du premier arbre de barillet 10 sont guidés d’une manière traditionnelle dans des paliers ou pierres 60a, 60b prévus respectivement dans la platine 30 et le pont de barillet 31 de la pièce d’horlogerie pour permettre au premier arbre de barillet 10 de tourner autour de l’axe 22 par rapport à la platine 30 et au pont de barillet 31 fixes.

Le fond 3a du premier tambour 3 présente un orifice central 26 dans lequel est introduit le canon 52a de la première roue d’armage 52 chassé sur l’extrémité du premier arbre de barillet 10. Le fond 3a du premier tambour 3 est monté pivotant librement autour du canon 52a de la première roue d’armage 52.

Dans une autre variante non représentée, la première roue d’armage 52 ne comprend pas de canon inséré dans l’orifice central 26 du fond 3a du premier tambour 3, et est chassée directement sur le premier arbre de barillet 10. Dans ce cas, le premier tambour 3 est monté libre en rotation directement autour du premier arbre de barillet 10, une pierre pouvant être disposée dans l’orifice central 26 du fond 3a, autour du premier arbre de barillet 10.

Le deuxième arbre de barillet 20 est creux et monté pivotant librement autour du premier arbre de barillet 10. Le deuxième arbre de barillet 20 est raccourci en se terminant par sa bonde 20a, ladite bonde 20a étant agencée pour reposer sur une surface de guidage 62 prévue autour du premier arbre de barillet 10, au-dessus de sa bonde 10c, lorsque les deux barillets 1 , 2 sont montés superposés, l’intérieur des tambours 3, 12 se faisant face. Le deuxième arbre de barillet 20 est maintenu en Z entre la pierre 60b et la surface de guidage 62 du premier arbre de barillet 10. La hauteur de la surface de guidage 62 ainsi que les épaisseurs des premier et deuxième ressorts 8, 18 sont choisies pour que les premier et deuxième ressorts 8, 18 soient séparés l’un de l’autre par un petit intervalle axial, les couvercles des premier et second barillets 1 , 2 étant supprimés. Cet intervalle évite aux spires des premier et second ressorts de s’entremêler. Toutefois, un couvercle unique peut être conservé pour séparer les premier et deuxième ressorts 8, 18. Une rondelle de séparation 42 peut également être disposée dans ledit intervalle maintenue en guidage autour de la surface de guidage 62 du premier arbre de barillet 10. La rondelle 42 peut également être montée sur l’un des premier et deuxième tambours 3, 12 de manière traditionnelle par clipsage. Cette rondelle de séparation 42 est réalisée de préférence dans une matière à faible coefficient de friction. Elle permet d’éviter les frottements entre les premier et deuxième ressorts et d’empêcher que leurs spires s’entremêlent. Son diamètre est de préférence au moins égal au diamètre des premier et deuxième tambours 3, 12 afin d’éviter les frottements également entre les tambours de barillet.

Le fond 12a du deuxième tambour 12 présente un orifice central 43 dans lequel une pierre peut être disposée, pour permettre au deuxième tambour 12 de tourner librement autour du second arbre de barillet 20. La deuxième roue d’armage 54 permet le maintien en Z du deuxième tambour 12.

Dans une autre variante de réalisation représentée sur la figure 3, il est prévu un seul dispositif d’armage des premier et deuxième barillets 1 , 2.

Un tel dispositif d’armage est décrit dans la demande EP n°18205992.3 de la demanderesse, incorporée par référence à la présente demande.

Ce dispositif d’armage comprend une unique roue d’armage 23 coaxiale selon l’axe 22 aux premier et deuxième barillets 1 , 2, le premier arbre de barillet 10, le deuxième arbre de barillet 20 et la roue d’armage 23 étant solidaires en rotation et agencés pour être entraînés en rotation coaxialement selon l’axe 22 pour armer les premier et deuxième ressorts 8, 18 et être fixes lors du désarmage des premier et deuxième ressorts 8, 18. La roue d’armage 23 est plus spécifiquement du type rochet et coopère de manière connue avec un cliquet pour être immobilisée dans le sens du désarmage des ressorts. La roue d’armage 23 est agencée pour engrener avec une roue de couronne entraînée par une tige de remontoir unique ou avec un pignon d’une masse oscillante pour remonter les deux barillets ensemble.

Avantageusement, l’arbre de barillet le plus proche de la roue d’armage 23, c’est-à-dire ici le deuxième arbre de barillet 20, présente à sa première extrémité 20a dirigée vers la roue d’armage 23, un manchon 25 sur lequel ladite roue d’armage 23 est montée solidaire en rotation, par exemple par chassage ou au moyen d’un carré.

Dans la variante représentée, les premier et deuxième arbres de barillet 10, 20 sont montés mobiles en rotation autour d’un arbre commun 24 coaxial selon l’axe 22, monté sur la platine 30.

Plus spécifiquement, dans la variante représentée ici, le premier tambour 3 est solidaire de l’arbre commun 24 qui est monté pivotant sur la platine 30.

A cet effet, le fond 3a du premier tambour présente un orifice central 26 dans lequel l’arbre commun 24 est chassé. Les deux extrémités ou pivots 24a, 24b de l’arbre commun 24 sont guidés dans des paliers ou pierres 28a, 28b prévus respectivement dans la platine 30 et le pont de barillet (non représenté) de la pièce d’horlogerie pour permettre à l’arbre commun 24 de tourner autour de l’axe 22 par rapport à la platine 30 et au pont de barillet fixes. L’arbre commun 24 présente une collerette 32 prise entre le fond 3a du premier tambour 3 et la première extrémité 10a du premier arbre de barillet 10 dirigée vers ledit fond 3a. Cette construction permet d’améliorer le guidage et le maintien du premier barillet 1.

A sa seconde extrémité 10b dirigée vers le deuxième arbre de barillet 20, le premier arbre de barillet 10 présente un premier épaulement 34 agencé pour former une portion s’engageant dans une creusure correspondante 36 prévue au centre de la seconde extrémité 20b du deuxième arbre de barillet 20 dirigée vers le premier arbre de barillet 10. Un plat est prévu aux extrémités 10b et 20b du premier et deuxième arbre de barillet 10, 20 respectivement afin que ces derniers soient solidaires en rotation.

Dans une autre variante non représentée, il peut être prévu un arbre commun fixe dans la platine et/ou dans le pont de barillet. Le premier tambour 3 est alors monté libre de tourner autour de cet arbre commun, en étant guidé par une collerette prévue dans la platine.

Les dimensions des extrémités 10b et 20b du premier et deuxième arbre de barillet 10, 20 respectivement ainsi que les épaisseurs des premier et deuxième ressorts 8, 18 sont choisies pour que les premier et deuxième ressorts 8, 18 soient séparés l’un de l’autre par un petit intervalle axial, comme dans la variante précédente. En outre, les crochets prévus sur les premier et second arbres de barillet 10, 20 peuvent être désaxés de 45° ou 90° de manière à empêcher que les spires des premier et second ressorts 8, 18 s’entremêlent.

Avantageusement, le premier arbre de barillet 10 présente un second épaulement 38 agencé pour former, avec la seconde extrémité 20b du deuxième arbre de barillet 20 reposant partiellement sur le premier épaulement 34, un logement 40 correspondant sensiblement à l’intervalle axial séparant les premier et second ressorts 8, 18. Une rondelle de séparation 42, similaire à celle décrite dans la variante précédente, est disposée dans ledit intervalle, ici le logement 40, maintenue en guidage autour du premier arbre de barillet 10.

Le fond 12a du second tambour 12 présente un orifice central 43 dans lequel une pierre 44 est disposée de manière optionnelle, ladite pierre 44 reposant sur un épaulement 45 prévu à la première extrémité 20a du second arbre de barillet 20 pour permettre au second tambour 12 de tourner autour du second arbre de barillet 20.

Selon une autre variante non représentée, les extrémités des parois périphériques des premier et deuxième tambours peuvent être de formes complémentaires pour s’imbriquer l’une dans l’autre tout en permettant la libre rotation des premier et deuxième tambours l’un par rapport à l’autre sans frottement. Ainsi, les premier et deuxième tambours forment ensemble une boîte fermée contenant les premier et second ressorts 8, 18.

La présente invention permet d’optimiser l’encombrement de deux sources d’énergie autonomes prévues dans une même pièce d’horlogerie. Plus particulièrement, l’agencement proposé par la présente invention permet aux deux barillets d’occuper un volume très compact, en supprimant au moins un couvercle de barillet, un pont intermédiaire, entre les deux barillets, ainsi qu’au moins l’un des pivotements qui auraient été présents lors d’une simple superposition de deux barillets. Dans le cas d’un remontage unique pour les premier et deuxième barillets 1 , 2 comme représenté sur la variante de la figure 3, on économise également la place d’un mécanisme de remontage.

En outre, l’utilisation d’une source d’énergie, d’un mécanisme comprenant un rouage spécifique, et d’un organe réglant dédiés à un mouvement auxiliaire gérant une complication, telle qu’un chronographe, permet de ne jamais perturber le mouvement de base.

Ainsi, l’utilisation selon l’invention de deux barillets 1 , 2 indépendants superposés ainsi que leur montage avec d’autres éléments (notamment le rouage de finissage du mécanisme 7, le rouage de chronographe du mécanisme 17, les échappements 11 , 21 , les organes réglants 13, 15) des premier et deuxième mouvements du même côté de la platine 30 permet d’optimiser l’agencement des deux mouvements de base et de complication sur la platine 30 et d’obtenir une pièce d’horlogerie comprenant deux mécanismes indépendants, de volume similaire à celui d’une pièce d’horlogerie comprenant seulement un mouvement de base, tout en évitant toute influence chronométrique entre lesdits mécanismes.

Il est bien évident que la présente invention n’est pas limitée à l’utilisation de deux barillets indépendants superposés, le nombre de barillets indépendants superposés pouvant être supérieur ou égal à 2. Ainsi, il peut être envisagé de superposer trois ou quatre, voire plus, barillets indépendants, comme décrit ci- dessus pour deux barillets indépendants, les mécanismes correspondant alimentés par ces barillets indépendants étant agencés en conséquence autour des barillets indépendants superposés.

De plus, cet agencement permet de prévoir deux mouvements indépendants, l’un réglé par un oscillateur à guidage flexible et l’autre par un balancier à ressort spiral, sur une même platine dans un encombrement d’un mouvement de base.




 
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