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Title:
TIMEPIECE TRAIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/193123
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a timepiece train (100) comprising a shaft (1) having a recess (6) for receiving a plate (2) and comprising, on either side of said recess (6), an axial abutment bearing surface (7) maintaining said plate (2) in abutment, said plate comprising a radially resilient arm (4) and a second arm (5) which together form a clamp (3) clamping a radial bearing surface (9) of said shaft (1) in the vicinity of said axial abutment bearing surface (7). Said train comprises a lead-in slope (8) arranged such as to radially repel said first resilient arm (4) and said second resilient arm (5), to enable said plate (2) to be inserted onto said shaft (1). The invention further relates to a timepiece movement (200) comprising such a train (100).

Inventors:
MERTENAT OLIVIER (CH)
Application Number:
PCT/EP2015/062542
Publication Date:
December 23, 2015
Filing Date:
June 05, 2015
Export Citation:
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Assignee:
ETA SA MANUFACTURE HORLOGÈRE SUISSE (CH)
International Classes:
G04B13/02
Foreign References:
FR1222456A1960-06-10
US20060187768A12006-08-24
JPS59135385A1984-08-03
JPS5091562U1975-08-01
CH701075B12010-11-30
Attorney, Agent or Firm:
ICB Ingénieurs Conseils en Brevets SA (CH)
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Claims:
R EVE N D I CAT I O NS

1 . Mobile (100) d'horlogerie en plusieurs parties, où ledit mobile (100) comporte un premier composant constitué par un arbre (1 ) lequel comporte, autour d'un premier axe de pivotement (D1 ), un logement (6) agencé pour la réception d'un deuxième composant constitué par une planche (2) dans une position axiale unique, ladite planche (2) comportant une surface périphérique (20) en référence à un deuxième axe de pivotement (D2), ledit arbre (1 ) comportant, de part et d'autre dudit au moins un logement (6), selon la direction dudit premier axe de pivotement (D1 ), une surface d'appui de butée axiale (7) agencée pour maintenir en appui de butée ladite planche (2) sur ledit arbre (1 ), où ladite planche (2) comporte au moins un premier bras élastique (4) radialement par rapport audit deuxième axe de pivotement (D2), et au moins un deuxième bras (5) rigide ou élastique radialement par rapport audit deuxième axe de pivotement (D2), lesdits premier bras élastique (4) et deuxième bras (5) formant ensemble une pince (3) agencée pour serrer une surface d'appui radiale (9) que comporte ledit arbre (1 ) au voisinage de ladite surface d'appui de butée axiale (7), où ledit arbre (1 ) comporte une rampe d'introduction (8) agencée pour repousser radialement chaque dit premier bras élastique (4) et chaque dit deuxième bras (5) élastique quand ladite planche (2) en comporte, pour permettre l'introduction de ladite planche (2) sur ledit arbre (1 ), caractérisé en ce que ledit axe (C) est plus éloigné dudit secteur sensiblement cylindrique creux (34 ; 35) que ledit deuxième axe de pivotement (D2), d'une valeur d'excentration (E) comprise entre 0,1 et 0,2 fois le rayon dudit secteur sensiblement cylindrique creux (34 ; 35), en ce que ladite surface d'appui radiale (9) et ladite rampe d'introduction (8) dudit arbre (1 ) définissent ensemble un bourrelet (10) agencé pour immobiliser ladite planche (2) sur ledit arbre (1 ) quand ladite planche est en butée d'appui sur ladite surface d'appui de butée axiale (7) dudit arbre (1 ), en ce que ladite surface d'appui radiale (9) est en dépouille par rapport audit bourrelet (10), et en ce que ladite planche (2) porte sur ledit arbre (1 ) en quatre points (P1 1 , P12,P13 ,P14 ; P21 , P22, P23, P24), symétriques deux à deux par rapport audit premier axe de pivotement (D1 ).

2. Mobile (100) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ladite planche (2) comporte deux surfaces symétriques par rapport audit premier axe de pivotement (D1 ) qui comportent un rayon intérieur de planche (Rp) qui est inférieur à un rayon de chaussée (Rch) que comportent deux portées dudit arbre (1 ) symétriques par rapport audit premier axe de pivotement (D1 ) et opposées auxdites deux surfaces de ladite planche (2).

3. Mobile (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, à l'état libre, ladite pince (3) est circonscrite à un cylindre de rayon inférieur à celui d'un cylindre circonscrit à ladite surface d'appui radiale (9).

4. Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque dit premier bras (4) ou dit deuxième bras (5) comporte un secteur sensiblement cylindrique creux (34 ; 35) d'axe (C) excentré par rapport audit deuxième axe de pivotement (D2).

5. Mobile (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit axe (C) est plus éloigné dudit secteur sensiblement cylindrique creux (34 ; 35) que ledit deuxième axe de pivotement (D2), d'une valeur d'excentration (E) comprise entre 0,1 et 0,2 fois le rayon dudit secteur sensiblement cylindrique creux (34 ; 35).

6. Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite planche (2) comporte des premiers moyens d'entraînement (21 ) au niveau dudit premier bras élastique (4), et des deuxièmes moyens d'entraînement (22) au niveau de chaque dit deuxième bras (5) élastique quand ladite planche (2) en comporte, et que lesdits premiers (21 ) et deuxièmes (22) moyens d'entraînement comportent des secteurs à profil en relief saillant et/ou rentrant agencés pour coopérer avec un outillage de profil complémentaire pour l'ouverture de ladite pince (3) lors de l'introduction de ladite planche (2) sur ledit arbre (1 ).

7. Mobile (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits premiers (21 ) et deuxièmes (22) moyens d'entraînement sont symétriques par rapport audit deuxième axe de pivotement (D2).

8. Mobile (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite planche (2) comporte des moyens de maintien, dans sa partie la plus rigide, pour coopérer avec un outillage de traction.

9. Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite planche (2) comporte, au voisinage de sa périphérie et dans sa partie intérieure, des troisièmes (23) et quatrièmes (24) moyens d'entraînement.

10. Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite planche (2) comporte, sur sa face inférieure (21 ) et/ou supérieure (22), un état de surface de rugosité supérieur à 6,3 micromètres Ra, pour sa coopération en friction avec un outillage de maintien et/ou de traction.

1 1 . Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite surface périphérique (20) est une denture axée sur ledit deuxième axe de pivotement (D2).

12. Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 1 1 , caractérisé en ce que ladite surface périphérique (20) est une came en référence audit deuxième axe de pivotement (D2) et à une référence angulaire constituée par ledit premier bras (4) ou par ledit deuxième bras (5).

13. Mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ladite surface d'appui radiale (9) et ladite rampe d'introduction (8) dudit arbre (1 ) définissent ensemble un bourrelet (10) agencé pour immobiliser ladite planche (2) sur ledit arbre (1 ) quand ladite planche est en butée d'appui sur ladite surface d'appui de butée axiale (7) dudit arbre (1 ).

14. Mobile (100) selon la revendication 13, caractérisé en ce que ladite surface d'appui radiale (9) est en dépouille par rapport audit bourrelet (10).

15. Mobile (100) selon une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que lesdits quatre points (P1 1 , P12,P13 ,P14 ; P21 , P22, P23, P24) sont disposés angulairement sensiblement à 90° les uns des autres.

16. Mobile (100) selon une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que ledit arbre (1 ) comporte, pour la réception de ladite planche (2), une surface d'appui radiale (9) en dépouille sous un bourrelet (10), d'un faible angle ( b) compris entre 2 ° et 8°, en ce que ladite planche (2) comporte une surface inférieure qui constitue une surface d'appui de butée axiale (7) et est en appui sur une surface radiale (1 1 ) dudit arbre (1 ) orthogonale à l'axe (D1 ) dudit arbre (1 ), sur une surface annulaire délimitée par un cercle intérieur (PB) et un cercle extérieur (PC), ladite planche (2) étant, en position assemblée sur ledit arbre (1 ), en contact avec ledit arbre (1 ) sur une surface sensiblement réduite à un cercle (PA), au niveau de ladite surface d'appui radiale (9), la projection dudit cercle (PA), parallèlement audit axe (D1 ) dudit arbre (1 ), sur ladite surface radiale (1 1 ) d'appui, étant située entre ledit cercle intérieur (PB) et ledit cercle extérieur (PC), et coïncider avec ledit cercle intérieur (PB).

17. Mouvement d'horlogerie (200) comportant au moins un mobile (100) selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que la composition dudit mobile (100) est restreinte audit arbre (1 ) et à ladite planche (2) assemblés l'une sur l'autre.

Description:
Mobile d'horlogerie Domaine de l'invention

L'invention concerne un mobile d'horlogerie en plusieurs parties, où ledit mobile comporte un premier composant constitué par un arbre lequel comporte, autour d'un premier axe de pivotement, un logement agencé pour la réception d'un deuxième composant constitué par une planche dans une position axiale unique, ladite planche comportant une surface périphérique en référence à un deuxième axe de pivotement, ledit arbre comportant, de part et d'autre dudit au moins un logement, selon la direction dudit premier axe de pivotement, une surface d'appui de butée axiale agencée pour maintenir en appui de butée ladite planche sur ledit arbre, où ladite planche comporte au moins un premier bras élastique radialement par rapport audit deuxième axe de pivotement, et au moins un deuxième bras rigide ou élastique radialement par rapport audit deuxième axe de pivotement, lesdits premier bras élastique et deuxième bras formant ensemble une pince agencée pour serrer une surface d'appui radiale que comporte ledit arbre au voisinage de ladite surface d'appui de butée axiale, où ledit arbre comporte une rampe d'introduction agencée pour repousser radialement chaque dit premier bras élastique et chaque dit deuxième bras élastique quand ladite planche en comporte, pour permettre l'introduction de ladite planche sur ledit arbre.

L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie comportant au moins un tel mobile.

L'invention concerne le domaine des mécanismes d'horlogerie, et plus particulièrement des rouages.

Arrière-plan de l'invention

De nombreux mouvements d'horlogerie mécaniques comportent au moins un mobile à friction, de façon notamment à autoriser des réglages quand la montre fonctionne.

Par exemple, un mouvement mécanique, équipé d'une roue grande moyenne, comporte généralement une friction au niveau du rouage de minuterie. La friction permet de tourner la chaussée, indépendamment du rouage de finissage, lors de la mise à l'heure. La friction permet aussi une rotation solidaire de la planche roue entraîneuse, lorsque la montre fonctionne.

Le document FR 1061488 au nom de EBAUCHES ETA SA décrit un perfectionnement pour montre avec aiguille de seconde au centre, où une roue de seconde pivotée au centre du mouvement est entraînée directement, tandis qu'une chaussée coaxiale à la roue de seconde est pivotée indirectement. Plus particulièrement, une roue indirecte des minutes, en prise avec le pignon de la roue de petite moyenne, est fixée à frottement gras sur la chaussée.

Le document US 2006/187768 au nom de MARAZUMI décrit une structure de roue comportant une planche fixée élastiquement sur un arbre.

Le document JP S59 135385 au nom de SEIKO décrit une roue plastique fixée élastiquement sur un pignon métallique.

Le document JP S50 91562 au nom de SEIKO décrit une roue avec une planche à rayons fixés élastiquement sur un arbre.

Résumé de l'invention

A cet effet, l'invention concerne un mobile d'horlogerie en plusieurs parties, selon la revendication 1 .

L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie comportant au moins un tel mobile, caractérisé en ce que la composition dudit mobile est restreinte audit arbre et à ladite planche assemblés l'une sur l'autre.

Description sommaire des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :

la figure 1 représente, de façon schématisée et en perspective, un mobile selon l'invention, comportant une planche montée à friction sur un arbre ;

- la figure 2 représente, de façon schématisée, le mobile de la figure 1 , en coupe passant par l'axe de pivotement ;

la figure 3 représente, de façon schématisée, le mobile de la figure 1 , en vue de dessus ; la figure 4 représente, de façon schématisée et en perspective, l'arbre que comporte le mobile de la figure 1 ;

la figure 5 représente, de façon schématisée, l'arbre de la figure 4, en coupe passant par son axe de pivotement ;

- la figure 6 est un détail de la zone d'assemblage de la figure 2 ;

la figure 7 représente, de façon schématisée et en vue de dessus la planche que comporte le mobile de la figure 1 , dans une réalisation de type « deux points de contact » ;

la figure 8 est une vue de côté de la planche de la figure 7 ;

- la figure 9 est un détail en vue de dessus d'une zone centrale de la planche de la figure 7 ;

la figure 10 représente, de façon schématisée et similaire à la figure 7, une autre réalisation de type à quatre points de contact;

la figure 1 1 représente, de façon similaire à la figure 10, une autre réalisation à quatre points de contact, qui sont disposés angulairement sensiblement à 90° les uns des autres ;

la figure 12 est une vue de côté du mobile de la figure 1 1 , et

la figure 13 est une coupe partielle du mobile de la figure 1 1 , dans un plan passant par son axe de pivotement, selon un profil différent de celui de la figure 6 .

Description détaillée des modes de réalisation préférés

L'invention concerne un mobile 100 d'horlogerie en plusieurs parties.

Plus particulièrement, ce mobile comporte des moyens de friction, et est dénommé « mobile à friction ».

Selon l'invention, le mobile 100 comporte un premier composant constitué par un arbre 1 . Cet arbre 1 comporte, autour d'un premier axe de pivotement D1 , un logement 6 agencé pour la réception d'un deuxième composant. Ce deuxième composant est constitué par une planche 2 dans une position axiale unique.

La planche 2 comporte une surface périphérique 20 en référence à un deuxième axe de pivotement D2.

L'arbre 1 comporte, de part et d'autre du au moins un logement 6, selon la direction du premier axe de pivotement D1 , une surface d'appui de butée axiale 7 qui est agencée pour maintenir en appui de butée la planche 2 sur l'arbre 1 . Cette planche 2 comporte au moins un premier bras élastique 4 radialement par rapport au deuxième axe de pivotement D2, et au moins un deuxième bras 5 rigide ou élastique radialement par rapport au deuxième axe de pivotement D2.

Ces premier bras élastique 4 et deuxième bras 5 forment ensemble une pince 3, qui est agencée pour serrer une surface d'appui radiale 9 que comporte l'arbre 1 au voisinage de la surface d'appui de butée axiale 7. La friction est ainsi assurée entre la planche 2 et l'arbre 1 .

Pour l'assemblage de la planche 2 sur l'arbre 1 , on utilise l'élasticité des bras 4, 5, de la planche 2, pour permettre une mise en place correcte, et, de préférence, un encliquetage en position.

Selon l'invention, l'arbre 1 comporte une rampe d'introduction 8, qui est agencée pour repousser radialement chaque premier bras élastique 4, et chaque deuxième bras 5 élastique quand la planche 2 en comporte, pour permettre l'introduction de la planche 2 sur l'arbre 1 .

Dans une réalisation particulière, la planche 2 comporte un premier bras élastique 4, et un deuxième bras 5 élastique, symétriques l'un de l'autre par rapport au deuxième axe de pivotement D2.

De façon avantageuse, à l'état libre, la pince 3 est circonscrite à un cylindre dont le rayon est inférieur à celui d'un cylindre circonscrit à la surface d'appui radiale 9.

La partie centrale de la planche 2 comporte autant de surfaces courbes, notamment des surfaces sensiblement cylindriques, que de bras 4, 5. Dans les variantes illustrées par les figures, qui comportent un premier bras élastique 4, et un deuxième bras 5, le centre de la planche est défini par deux surfaces courbes, qui viennent pincer l'arbre 1 .

La figure 7 illustre une réalisation de type « deux points » où la planche 2 porte sur l'arbre 1 en deux points symétriques P1 et P2 par rapport à l'axe D1 .

Chaque premier bras 4 ou deuxième bras 5 comporte ainsi une telle surface courbe, constituée par un secteur sensiblement cylindrique, notamment de section elliptique, creux 34, 35, dont l'axe C est excentré par rapport au deuxième axe de pivotement D2.

De préférence, l'axe C est alors plus éloigné du secteur sensiblement cylindrique creux 34, 35, que le deuxième axe de pivotement D2, d'une valeur d'excentration E, visible sur la figure 9, qui est comprise entre 0,1 et 0,2 fois le rayon du secteur sensiblement cylindrique creux 34, 35, considéré.

Pour une friction de rouage de minuterie, la valeur de la friction est avantageusement définie par un intervalle précis, de 0,060 à 0,080 N.cm, afin de remplir les critères de qualité au comportement aux chocs, et de mise à l'heure. On comprend que la friction peut être réalisée, ou bien au niveau de surfaces d'une certaine ampleur, comme les secteurs sensiblement cylindriques 34, 35, ou bien au niveau de zones ponctuelles, par exemple sous la forme d'une friction deux points ou quatre points.

Une réalisation de type « quatre points » est visible en figure 10 : la planche

2 porte sur l'arbre 1 en quatre points P1 1 , P12, P13, P14, symétriques deux à deux par rapport à l'axe D1 . Le rayon intérieur de planche Rp est alors inférieur au rayon de chaussée Rch au niveau de l'arbre 1 . Les quatre points sont dénommés P21 , P22, P23, P24 pour la variante de la figure 1 1 .

Dans une variante particulière, la planche 2 comporte des premiers moyens d'entraînement 21 au niveau du premier bras élastique 4, et des deuxièmes moyens d'entraînement 22 au niveau de chaque dit deuxième bras 5 élastique quand la planche 2 en comporte. Et ces premiers 21 et deuxièmes 22 moyens d'entraînement comportent des secteurs à profil en relief saillant et/ou rentrant, qui sont agencés pour coopérer avec un outillage de profil complémentaire pour l'ouverture de la pince 3 lors de l'introduction de la planche 2 sur l'arbre 1 .

Plus particulièrement, les premiers 21 et deuxièmes 22 moyens d'entraînement sont symétriques par rapport au deuxième axe de pivotement D2.

Dans une variante, la planche 2 peut encore comporter, au voisinage de sa périphérie et dans sa partie intérieure, des troisièmes 23 et quatrièmes 24 moyens d'entraînement.

Avantageusement la planche 2 comporte des moyens de maintien, tels qu'ergots ou perçages, ou similaires, dans sa partie la plus rigide, qui sont agencés pour coopérer avec un outillage de traction.

Dans une variante particulière, la planche 2 comporte sur sa face inférieure

21 et/ou supérieure 22, un état de surface de rugosité supérieur à 6,3 micromètres Ra, pour sa coopération en friction avec un outillage de maintien et/ou de traction.

Dans une variante non limitative, la surface périphérique 20 est une denture axée sur le deuxième axe de pivotement D2. Dans une autre variante, la surface périphérique 20 est une came en référence au deuxième axe de pivotement D2 et à une référence angulaire constituée par le premier bras 4 ou par le deuxième bras 5.

Dans une réalisation avantageuse, la surface d'appui radiale 9 et la rampe d'introduction 8 de l'arbre 1 définissent ensemble un bourrelet 10, qui est agencé pour immobiliser la planche 2 sur l'arbre 1 quand la planche est en butée d'appui sur la surface d'appui de butée axiale 7 de l'arbre 1 .

Dans une variante particulière, la surface d'appui radiale 9 est en dépouille par rapport au bourrelet 10. Cet angle de dépouille permet de maintenir la planche 2 à hauteur constante, et à rayon de frottement constant.

La réalisation illustrée aux figures 1 1 à 13 est particulièrement avantageuse : c'est une réalisation à quatre points de contact, P21 , P22, P23, P24, qui sont disposés angulairement sensiblement à 90 ° les uns des autres. Le profil de jonction entre la planche et l'arbre, tel que visible sur la figure 13, est différent de celui de la figure 6.

La surface d'appui radiale 9 de l'arbre 1 est en dépouille sous le bourrelet, d'un faible angle « b », compris entre 2 ° et 8°, de préférence voisin de 5°. La surface inférieure de la planche 2 constitue la surface d'appui de butée axiale 7, et est en appui sur une surface radiale 1 1 de l'arbre orthogonale à l'axe D1 de celui- ci, sur une surface annulaire délimitée par un cercle intérieur PB, et un cercle extérieur PC. Du fait de l'élasticité de la planche, et de la dépouille, la planche est maintenue fermement selon cet appui, elle vient en contact sur une surface sensiblement réduite à un cercle, en PA, au niveau du cône en dépouille 9 de l'arbre 1 .La projection du cercle PA, parallèlement à l'axe D1 de l'arbre 1 , sur la surface radiale 1 1 d'appui, est située entre les cercles intérieur PB et extérieur PC, et peut, tel qu'illustré sur la figure 13, coïncider avec le cercle intérieur PB.

Le maintien ainsi assuré est excellent, et la portée annulaire ne nécessite pas un grand écart de diamètre, dans la pratique cet écart entre le diamètre PC et le diamètre PB peut être inférieur à 10% de la valeur du diamètre PA. Il est donc possible, de façon très avantageuse, d'augmenter fortement le diamètre d'appui PA, par rapport aux réalisations connues de mobiles à flasque pincé sur arbre.

Dans cette variante, une chambre de lubrification CH de grand volume est avantageusement agencée en retrait du cône en dépouille 9, selon un angle de dépouille beaucoup plus prononcé, de 30 ° à 45° par exemple, de façon à maximiser le volume de cette chambre CH, délimitée du côté opposé par la surface radiale 1 1 , le fond (au voisinage de l'axe D1 ) de cette chambre CH étant quant à lui déterminé par le calcul de résistance des matériaux de l'arbre 1 en fonction des contraintes de service du mobile 100.

Cette piqûre fait de la chambre CH un réservoir de lubrification restant étanche vis-à-vis de la denture 20.

Dans une exécution particulière, la planche 2 est réalisée en CuBe2, d'épaisseur voisine de 0,12 mm, avec une denture 20 de diamètre primitif voisin de 4,5 mm, pour la réception d'un arbre 1 d'un diamètre voisin de 1 ,33 mm au niveau du cercle d'appui PA, et ses bras élastiques 4 et 5 ont, selon le plan de la planche, une section voisine de 0,3 mm, avec un plus grand écartement à l'état libre non monté sur l'arbre de 1 ,28 mm environ, avec donc un serrage diamétral compris entre 0,04 et 0,05 mm sur l'arbre. Les secteurs creux 34, 35, de section sensiblement elliptique, compris entre P21 et P22 d'une part, et entre P23 et P24 d'autre part, destinés à venir enserrer l'arbre 1 , ont, à l'état libre, chacun une excentration de 0,2 mm environ.

Dans une réalisation plus particulière, la denture 20 est, à vide, de contour elliptique pour tenir compte de la déformation de la planche 2, avec une excentration homothétique à celle des portées P21 -P22 et P23-P24. Cette denture 20 est symétrique par rapport à un plan de symétrie passant par l'axe.

Cet agencement permet de solliciter faiblement l'élasticité de la planche 2 lors de l'assemblage par pincement sur l'arbre 1 , et la déformation reste confinée au domaine élastique, ce qui permet de prévenir la formation de bavures. La valeur de la friction n'est entachée que d'une très faible dispersion.

L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie 200 comportant au moins un tel mobile 100. De préférence, la composition de ce mobile 100 est restreinte à l'arbre 1 et à la planche 2 assemblés l'une sur l'autre.