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Title:
TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/067564
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a timepiece comprising: a casing (10) with a bottom (12), a middle (14) and a control body (16) mounted movably in relation to the middle (14), a movement (18) housed in the casing (14), a glass (26) closing the casing, a dial (28) arranged between the movement (18) and the glass (26), said dial (28) comprising two polarised lenses (28a, 28b), at least one of which is mounted on a mobile frame (30), such that said polarised lenses (28a, 28b) can assume a first state wherein elements arranged behind the dial (28) in relation to the glass (26) are visible from the side of the glass (26) and a second state wherein said elements are hidden. A kinematic connection is arranged between the control body (16) and the mobile frame (30), said kinematic connection comprising a first toothing secured to the control body, a second toothing secured to the mobile frame and arranged in a different plane from that of the first toothing, and a setting-wheel train kinematically connecting the first toothing and the second toothing. The setting-wheel train is pivoted on the middle (14) and comprises at least two moving parts arranged in the same plane parallel to the plane defined by the movement (18), and at least two moving parts that are interconnected by a shaft pivoted on the middle (14) and orthogonal thereto.

Inventors:
DANTHE ANOUK (CH)
LEU OLIVIER (CH)
Application Number:
PCT/EP2012/071505
Publication Date:
May 08, 2014
Filing Date:
October 30, 2012
Export Citation:
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Assignee:
CREATIONS HORLOGERES DE LULLY SA (CH)
International Classes:
G04B45/02; G04B19/28
Foreign References:
US3874163A1975-04-01
EP2365407A12011-09-14
EP2031469A12009-03-04
EP2469358A22012-06-27
DE19936299A12001-02-15
CH699539B12010-03-31
EP2185997A12010-05-19
Attorney, Agent or Firm:
BALLOT, Gabriel (CH)
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Claims:
Pièce d'horlogerie comportant :

- une boîte (10) comprenant un fond (12), une carrure (14) et un organe de commande (16) montée mobile en référence à la carrure (14),

- un mouvement (18) logé dans la boîte,

- une glace (26) fermant la boîte,

- un cadran (28) disposé entre le mouvement (18) et la glace (26), ledit cadran (28) comprenant deux verres polarisés (28a, 28b), dont l'un au moins est monté sur un cadre mobile (30), de manière à ce que lesdits verres polarisés (28a, 28b) puissent occuper un premier état dans lequel des éléments situés derrière le cadran (28) en référence à la glace (26) sont visibles depuis le côté de la glace (26) et un deuxième état dans lequel lesdits éléments sont cachés,

caractérisée en ce qu'elle comprend une liaison cinématique entre l'organe de commande (16) et le cadre mobile (30) et en ce que ladite liaison cinématique comprend une première denture (32) solidaire de l'organe de commande, une deuxième denture (34) solidaire du cadre mobile (30) située dans un plan différent de celui de la première denture (32) et un train de renvois reliant cinématiquement la première denture (32) et la deuxième denture (34), ledit train de renvois étant pivoté sur la carrure (14) et comprenant au moins deux mobiles situés dans un même plan parallèle au plan défini par le mouvement (18) et au moins deux mobiles reliés entre eux par un arbre (46) pivoté sur la carrure (14) et orthogonal à elle.

Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 , caractérisée en ce que ledit train de renvois comporte un premier mobile (44) en prise avec la première denture (32), ledit premier mobile (44) étant monté sur un arbre (46) qui traverse la carrure (14) orthogonalement et qui est pivoté sur elle, et

en ce que ledit train de renvois comprend également un deuxième mobile (50) assemblé sur l'arbre (46), de l'autre côté de la carrure (14). Pièce d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit train de renvois comporte encore un troisième mobile (54), situé dans un même plan que le deuxième mobile (50), le plan étant parallèle au plan défini par le mouvement (18), et en ce que ledit troisième mobile (54) est en prise avec le deuxième mobile (50).

Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit troisième mobile (54) est aussi en prise avec ladite deuxième denture (34).

Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que le troisième mobile (54) est relié à un deuxième arbre (48) qui, parallèlement au premier, traverse la carrure (14).

Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la carrure (14) présente une assise (36) ménagée parallèlement au plan défini par le mouvement (18).

Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit organe de commande est une lunette tournante (16)

Pièce d'horlogerie selon les revendications 6 et 7, caractérisée en ce qu'elle comporte un logement (42) ménagé dans la lunette tournante (16), à l'interface avec l'assise (36) et en regard d'elle, ledit train de renvois étant avantageusement monté sur l'assise (36), dans le logement (42).

Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un crantage entre la lunette tournante (16) et la carrure (14), ledit crantage définissant un engagement lorsque les verres polarisés (28a, 28b) sont respectivement dans leur premier et dans leur deuxième états.

10. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les positions du cadre mobile (30) correspondant aux premier et deuxième états sont définies par butée et en ce que ladite liaison cinématique comprend un débrayage.

1 1. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chacun des verres polarisés (28a, 28b) est monté sur un cadre mobile (30) et en ce qu'elle comprend, outre ladite liaison cinématique pour entraîner ledit cadre mobile, une deuxième liaison cinématique agencée pour relier cinématiquement ledit organe de commande et un deuxième cadre mobile.

12. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit cadran (28) recouvre la totalité du mouvement (18) visible au travers de la glace (26).

13. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce que ledit cadran (28) est un sous-cadran (28) excentré par rapport au centre du mouvement (18). 14. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite liaison cinématique est susceptible d'être connectée au mouvement (18) pour réaliser une fonction supplémentaire, notamment une fonction de réglage. 15. Pièce d'horlogerie comportant :

- une boîte (10) comprenant un fond (12), une carrure (14) et un organe de commande (16) montée mobile en référence à la carrure (14),

- un mouvement (18) logé dans la boîte,

- une glace (26) fermant la boîte,

- un cadran (28) disposé entre le mouvement (18) et la glace (26), ledit cadran (28) comprenant deux verres polarisés (28a, 28b), dont l'un au moins est monté mobile (30), de manière à ce que lesdits verres polarisés (28a, 28b) puissent occuper un premier état dans lequel des éléments situés derrière le cadran (28) en référence à la glace (26) sont visibles depuis le côté de la glace (26) et un deuxième état dans lequel lesdits éléments sont cachés,

caractérisée en ce que le verre polarisé mobile est souple et est agencé de manière à être déplacé linéairement.

Description:
Pièce d'horlogerie

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, une pièce d'horlogerie comprenant :

- une boîte,

- un mouvement logé dans la boîte,

- une glace fermant la boîte,

- un cadran disposé entre le mouvement et la glace.

[0002] Ce cadran comprend deux verres polarisés, dont l'un au moins est monté sur un cadre mobile, de manière à ce que lesdits verres polarisés puissent occuper un premier état dans lequel des éléments situés derrière le cadran en référence à la glace sont visibles depuis le côté de la glace et un deuxième état dans lequel lesdits éléments sont cachés.

Etat de la technique

[0003] La demanderesse est déjà titulaire du brevet EP21859979, dans lequel est décrite une pièce d'horlogerie telle que définie dans le préambule ci-dessus.

Le mode de réalisation principalement décrit propose de mettre en œuvre un couvercle associé à la boîte. Lorsque le couvercle est fermé, les deux verres polarisés formant le cadran ne laissent pas passer la lumière et seules sont visibles sur un fond noir constitué par le cadran, des aiguilles pour indiquer, par exemple le temps courant. Lorsque le couvercle est ouvert, les deux verres polarisés laissent passer au moins une partie de la lumière de manière à ce que les indications particulières affichées derrière le cadran ou d'éventuelles ouvertures laissant apparaître le mouvement, soient visibles au travers du cadran.

[0004] Dans le document précité, le couvercle est relié cinématiquement aux verres polarisés, par l'intermédiaire d'un différentiel assurant une démultiplication adéquate et permettant de contrôler les positions occupées par les verres polarisés, respectivement lorsque le couvercle est ouvert ou fermé. [0005] Il est également proposé, dans ce document, d'agir sur les verres polarisés, par l'intermédiaire d'une lunette tournante, sans toutefois décrire précisément comment la lunette tournante serait reliée à l'entrée différentiel. On propose également de relier le couvercle et les verres polarisés, par un train de renvois, par exemple pour aller actionner un verre polarisé de petite dimension, disposé sur un sous-cadran.

[0006] La mise en œuvre d'un différentiel dans le dispositif décrit dans le document EP21859979, a l'avantage de permettre d'obtenir un rapport de réduction important dans un espace réduit. Cependant, sa mise en œuvre est complexe et la boîte de montre intégrant ce différentiel est, à elle seule, une véritable complication horlogère.

[0007] Dans le but d'obtenir une construction de boîte plus simple, on peut effectivement supprimer le différentiel et supprimer le couvercle, en actionnant les verres polarisés par une lunette tournante. Toutefois, la mise en œuvre d'une telle solution ne va pas soi. En effet, la solution immédiate auquel on pourrait penser, serait une solidarisation directe de la lunette tournante et de l'un des verres polarisés, mais cela n'est pas sans poser de problèmes d'étanchéité. Par ailleurs, si l'on veut créer une liaison cinématique entre une telle lunette tournante et au moins un des verres polarisés lorsque ces verres ont des dimensions qui permettent de recouvrir tout le cadran, on se retrouve face à des contraintes spatiales particulièrement délicates si l'on veut rendre invisible la liaison cinématique.

[0008] La présente invention a pour but de résoudre les problèmes susmentionnés, en offrant une mise en œuvre d'une pièce d'horlogerie dotée d'un cadran sous forme de deux verres polarisés, plus simple, sans préjudice de la fiabilité et de la qualité de la construction, notamment de la boîte de montre.

Divulguation de l'invention

[0009] De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie telle que définie au premier paragraphe ci-dessus, dans laquelle la boîte comprend un fond, une carrure et une lunette tournante montée mobile en référence à la carrure. Selon l'invention, elle comprend une liaison cinématique entre la lunette tournante et le cadre mobile. La liaison cinématique comprend :

- une première denture solidaire de la lunette,

- une deuxième denture solidaire du cadre mobile située dans un plan différent de celui de la première denture, et

- un train de renvois reliant cinématiquement la première denture et la deuxième denture, ledit train de renvois étant monté sur la carrure et comprenant au moins deux mobiles situés dans un même plan parallèle au plan du mouvement et au moins deux mobiles reliés entre eux par un arbre pivoté sur la carrure et orthogonal à elle.

Brève description des dessins

[0010] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées. La figure 1 représente en coupe transversale une pièce d'horlogerie selon l'invention. La figure 2 illustre un détail de la construction selon l'invention.

Mode de réalisation de l'invention

[001 1] On peut voir sur les figures une pièce d'horlogerie selon l'invention. Elle comporte une boîte 10 comprenant un fond 12, une carrure 14 et une lunette tournante 16 montée mobile en référence à la carrure 14. Le fond 12 peut être au moins partiellement transparent. Les aspects de la construction de la boîte qui ne font pas partie de la présente invention ne seront pas décrits en détails.

[0012] Un mouvement 18 est monté dans la boîte, typiquement par l'intermédiaire d'un cercle d'encageage 20. Dans l'exemple, le mouvement est de type chronographe. Il permet d'afficher un temps courant par des organes d'affichage principaux 22. Il permet également d'afficher un temps chronométré par des organes d'affichages secondaires 24. La pièce d'horlogerie comprend, dans l'exemple, trois sous-cadrans excentrés associés chacun à une petite aiguille, pour afficher des informations relatives au temps chronométré, éventuellement une petite seconde ou d'autres informations relatives au temps courant. La notion de « petite aiguille » est connue de l'homme du métier sans que le terme « petit » pose un problème de clarté.

[0013] De manière conventionnelle, une glace 26 ferme la boîte. Un cadran 28 est disposé entre le mouvement 18 et la glace 26. Le cadran 28 comprend deux verres polarisés 28a et 28b, dont l'un 28a au moins est monté sur un cadre mobile 30, de manière à ce que les verres polarisés 28a, 28b puissent occuper un premier état dans lequel des éléments situés derrière le cadran 28 en référence à la glace 26 sont visibles depuis le côté cadran et un deuxième état dans lequel lesdits éléments sont cachés. Le cadre mobile 30 est monté pivotant autour d'un axe situé au centre du mouvement 18. Selon l'exemple, seul un des verres polarisés est mobile, l'autre est fixe.

[0014] Dans l'exemple illustré, les organes d'affichage sont disposés entre le cadran 28 et la glace 26, de sorte qu'ils sont toujours visibles par un utilisateur, soit sur fond 12 du mouvement 18 lorsque les verres polarisés 28a, 28b sont dans le premier état, soit sur fond 12 du cadran 28 lorsque les verres polarisés 28a, 28b sont dans leur deuxième état. Les organes d'affichage qui sont pivotés au centre du mouvement 18, sont assemblés sur des tubes qui traversent le cadran 28 au centre de rotation du cadre mobile 30, de sorte qu'un simple passage de forme sensiblement circulaire ménagé au travers du cadran 28, permet de réaliser les déplacements du cadre mobile 30 et du verre polarisé qu'il porte.

[0015] Concernant les organes d'affichage qui sont pivotés dans des sous-cadrans excentrés, ils sont assemblés sur des tubes qui traversent les sous-cadrans en leur centre. Si une simple ouverture de forme sensiblement circulaire, ménagée dans le verre polarisé fixe au centre du sous-cadran, est suffisante, en revanche, il faut prévoir de ménager une ouverture en forme d'arc de cercle, centrée sur le centre de rotation du cadre mobile 30, dans le verre polarisé porté par le cadre mobile 30, pour permettre le passage des tubes lors des déplacements du cadre mobile 30.

[0016] Pour le déplacement du cadre mobile 30 et donc de l'un 28a des verres polarisés, on prévoit, conformément à l'invention, une liaison cinématique entre la lunette tournante 16 et le cadre mobile 30. De manière avantageuse, cette liaison cinématique comprend une première denture 32 solidaire de la lunette. La première denture 32 peut être usinée dans la lunette ou rapportée sur elle. La denture peut être orientée en direction de l'intérieur ou de l'extérieur de la pièce d'horlogerie. Le cadre mobile 30 est également doté d'une deuxième denture 34.

[0017] La liaison cinématique comprend également un train de renvois monté pivotant sur la carrure 14, destiné à relié cinématiquement la première denture 32 et la deuxième denture 34. Comme on peut le voir sur les dessins, la carrure 14 est conformée de manière à présenter une assise 36 ménagée parallèlement au plan défini par le mouvement 18. Cette assise 36 se prolonge par un rehaut 38, sur lequel est notamment fixée la glace 26. Par ailleurs, la lunette est montée pivotante sur la carrure 14, en étant guidée par l'assise 36 et le rehaut 38, et s'étend jusqu'à recouvrir le rehaut 38. Enfin, un brancard 40 est disposé à la périphérie de la boîte, à l'interface entre la carrure 14 et la lunette.

[0018] Un logement 42 est ménagé dans la lunette, à l'interface avec l'assise 36 et en regard d'elle. Le train de renvois est avantageusement monté sur l'assise 36, dans le logement 42.

[0019] Plus particulièrement, le train de renvois comprend un premier mobile 44 en prise avec la première denture 32. Ce premier mobile 44 est monté sur un arbre 46 qui traverse l'assise 36 orthogonalement et qui est pivoté sur elle. Un système d'étanchéification, tel qu'un joint, est intercalé entre l'arbre 46 et la carrure 14. Le train de renvois comprend également un deuxième mobile 50 assemblé sur l'arbre 46, de l'autre côté de l'assise 36. L'assemblage peut se faire, selon l'exemple proposé, par une vis plate 52, qui permet de serrer le deuxième mobile 50 entre la tête de vis et un rebord que présente l'arbre 46.

[0020] Le train de renvois comporte encore un troisième mobile 54, situé dans un même plan que le deuxième mobile 50, le plan étant parallèle au plan défini par le mouvement 18. Le troisième mobile 54 est en prise avec le deuxième mobile 50 avec la deuxième denture 34. Le troisième mobile 54 est également pivoté sur la carrure 14. Il peut être relié à un deuxième arbre 48 qui, parallèlement au premier, traverse l'assise 36 de la carrure 14.

[0021] Ainsi, le fait de disposer d'un train de renvois monté sur la carrure 14 et comprenant au moins deux mobiles (50 et 54) situés dans un même plan parallèle au plan du mouvement 18 et au moins deux mobiles (44 et 50) reliés entre eux par un arbre 46 pivoté sur la carrure 14 et orthogonal à elle, permet d'adapter le diamètre des mobiles aux contraintes spatiales de la boîte 10, notamment en disposant un mobile de petit diamètre au niveau de la première denture 32, là où l'espace disponible entre la lunette et la carrure 14, est très limité. Il est en outre possible d'introduire un rapport de démultiplication entre le deuxième 50 et le troisième 54 mobiles, afin d'améliorer l'ergonomie de l'actionnement des verres polarisés 28a, 28b, c'est-à-dire en ajustant l'angle de rotation de la lunette nécessaire au passage des verres polarisés 28a, 28b d'un état à un autre.

[0022] La mise en œuvre d'une telle liaison cinématique peut également permettre d'ajuster aisément le nombre de mobiles situés dans un même plan, pour réaliser l'engrènement avec la deuxième denture 34, en une position quelconque, en fonction des contraintes spécifiques d'une construction, notamment pour aller actionner spécifiquement un cadre mobile associé à un sous-cadran particulier ou à une zone du cadran particulière.

[0023] On peut également prévoir d'entraîner, à partir d'une liaison cinématique adaptée, plusieurs cadres mobiles, portant chacun un verre polarisé. De préférence, chacun des cadres mobiles est associé à une zone particulière du cadran, par exemple à l'un ou l'autre des sous-cadrans. Sur cette base, on peut prévoir d'actionner les différents cadres mobiles de manière coordonnée et synchronisée, simultanément ou séquentiellement.

[0024] A partir du mode de réalisation qui vient d'être décrit, on pourrait encore prévoir de disposer chacun des deux verres polarisés 28a, 28b sur un cadre mobile 30 et de les entraîner tous les deux par la lunette tournette, au moyen d'une première et d'une deuxième liaisons cinématiques, telles que mentionnées ci-dessus. On peut ainsi, par exemple, en assurant une rotation de chacun des cadres dans deux directions opposées, avoir un changement d'état au moyen d'une rotation limitée de la lunette. On pourrait avoir le premier mobile qui soit commun aux deux chaînes cinématiques et monter deux mobiles à des niveaux différents sur l'arbre, l'un faisant partie de la première liaison cinématique et l'autre faisant partie de la deuxième liaison cinématique.

[0025] Avec cette liaison cinématique, on peut même envisager de coupler l'actionnement des verres polarisés 28a, 28b à une autre fonction effectuée également par l'intermédiaire de la lunette, en interaction avec le mouvement 18, notamment une fonction de réglage d'un affichage.

[0026] Entre la lunette tournante 16 et la carrure 14, plus particulièrement l'assise 36, on peut encore prévoir de réaliser un crantage, typiquement au moyen d'un ou plusieurs cliquets à bille 56, solidaire de la lunette tournante 16 ou de l'assise 36. La bille du ou des cliquets peut coopérer avec une creusure 58 ménagée dans l'assise 36 ou dans la lunette tournante 16, respectivement. Il y a avantageusement engagement du crantage lorsque les verres polarisés 28a, 28b sont respectivement dans leur premier et dans leur deuxième états et seulement dans ces états, afin de signifier clairement à l'utilisateur que la lunette tournante 16 est dans la position qui correspond à ces états. Selon l'exemple, il y a engagement du crantage lorsque la bille s'encliquète dans la creusure. Dans le cas des variantes avec plusieurs cadres mobiles actionnés de manière séquentielle, les positions successives d'actionnement des différents cadres, peuvent être signifiées par plusieurs positions crantées.

[0027] Pour éviter que le cadre mobile 30 soit entraîné au-delà d'une première et d'une deuxième positions extrêmes, correspondant respectivement au premier et au deuxième états des verres polarisés 28a, 28b, ces positions extrêmes peuvent être définies par des butées réalisées entre le cadre mobile 30 et un élément de référence, par exemple la carrure 14. Afin de ne pas endommager le dispositif si on force sur la butée, l'homme du métier pourra introduire un débrayage, par friction/lanternage dans le train de renvois, typiquement au niveau de l'un des mobiles montés sur le premier arbre 46. Alternativement, le débrayage peut être réalisé en disposant des dentures de longueur limitée, de sorte qu'il ne soit pas possible d'entraîner le cadre au-delà de ces positions extrêmes. On prévoira un système ressort, idéalement arrangé sur les butées, pour éviter un temps de latence ou un blocage, lors d'un actionnement en direction inverse du cadre mobile 30. Plus précisément, on peut soit disposer une butée susceptible d'être déplacée légèrement en cas d'appui, le déplacement de la butée entraînant une mise en contrainte d'un ressort à-même de repousser la butée. On peut aussi avoir une zone élastique sur la butée, soit en réalisant une butée souple et élastique ou en interposant un organe ressort entre la butée et l'élément (cadre mobile 30 ou lunette) qui vient buter sur elle.

Dans une variante supplémentaire non représentée, on peut encore prévoir de remplacer la lunette tournante 16 par un autre organe de commande qui serait relié cinématiquement à l'un des verres polarisés, à l'instar de ce qui a été décrit ci-dessus, par exemple via un cadre mobile. Avantageusement, on peut ainsi prévoir que l'organe de commande soit réalisé sous forme d'une glissière montée mobile en référence à la boîte, cette glissière étant associée à une crémaillère qui engrène avec le premier mobile d'un train de renvois. La glissière peut être montée mobile en translation ou en rotation typiquement à la périphérie de la boîte. Dans le cas d'un déplacement en translation de la glissière, on pourra alors la relier cinématiquement à un verre polarisé souple agencé de manière à être déplacé entre une première position dans laquelle il forme le premier état du cadran en superposition avec l'autre verre polarisé et une deuxième position dans laquelle il forme le deuxième état du cadran et n'apparaît pas en superposition avec l'autre verre polarisé. Il peut alors être enroulé dans un logement de la boîte ou escamoté de l'autre côté du mouvement. L'organe de commande entraîne alors avantageusement un rouleau autour duquel peut prendre place le verre polarisé souple. On obtient ainsi un effet de rideau qui se déplace en translation pour « s'ouvrir » ou « se fermer » sur le cadran.