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Title:
TOOLS FOR CORRECTING THE FOOTWORK OF A GOLFER TAKING A SWING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/086715
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a specific tool adapted to a corresponding cognitive teaching method for managing the instinctive correction of a golfer's footwork when a perfect swing is required. The tool consists of a general plate (1) on which two sub-plates (2) for the feet are positioned, each comprising: three interactive mechanical blocks (3) positioned corresponding to the primary bearing areas of the foot, as well as a fixed axis (4) for the positioning of the foot, located at the plantar arch. The tool is connected to an electronic control unit (5) controlled by a smartphone application (6).

Inventors:
LANCIAUX MARC (FR)
SERRES OLIVIER (FR)
CHAPELLAN BAPTISTE (FR)
GUCLU KADIR (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/080357
Publication Date:
May 09, 2019
Filing Date:
November 06, 2018
Export Citation:
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Assignee:
LANCIAUX MARC (FR)
SERRES OLIVIER (FR)
CHAPELLAN BAPTISTE (FR)
GUCLU KADIR (FR)
International Classes:
A43B3/00; A63B69/36; A61B5/103; A63B71/06; G06F1/16
Domestic Patent References:
WO2008088778A22008-07-24
WO2016199350A12016-12-15
Foreign References:
US20080242437A12008-10-02
US20120302363A12012-11-29
DE202010006495U12010-08-05
KR20020023720A2002-03-29
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
Revendications

Tapis de sol d'entraînement de golf caractérisé en ce qu'il est constitué d'une platine générale (1) sur laquelle sont positionner deux sous-platines (2) qui comportent chacune trois blocs mécaniques interactifs (3) positionnés de sorte à correspondre aux trois zones d'appuis majeurs du pied que sont : »le talon, l'antéro externe et l'antéro interne » quand les pieds du golfeur sont chacun positionnés sur une sous-platine (2), les blocs mécaniques (3) étant aptes à émettre divers stimulus en cas d'appuis négatifs des pieds du golfeur qui sont destinés à permettre la correction de ces appuis, chacune des sous-platines (2) comportant un axe fixe (4) et étant asservie à un boîtier électronique de commandes (5) piloté par une application d'un Smartphone (6).

Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 1, caractérisé en ce que la platine générale comporte un tracé de plusieurs axes orthogonaux

millimétriques permettant de repérer les coordonnées en abscisses et ordonnées du positionnement de chaque sous-platine.

Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacun des axes orthogonaux de la platine générale comporte des percements d'indexages pour le positionnement des sous-platines, qui sont équipés de LEDs lumineuses.

Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 1, caractérisé en ce que la platine générale (1) est équipée d'un boîtier électronique de commandes (5) à liaison sans fils fonctionnant en émetteur-récepteur à des fréquences radio compatibles avec un Smartphone (6).

Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque sous-platine (2) comporte au minimum deux picots d'indexage de positionnement et de fixation s'emboîtant dans les percements d'indexage des axes orthogonaux de la platine générale (1), les LEDs lumineuses des percements d'indexage correspondants au placement souhaité des sous-platines étant allumées.

6. Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque bloc mécanique (3) est équipé en sa surface supérieure d'un capteur proportionnel d'appui qui est interfacé à la commande du bloc mécanique (3) par le boîtier électronique de commandes (5).

7. Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 6, caractérisé en ce que la surface supérieure de chaque capteur proportionnel d'appui des blocs mécaniques (3) des sous-platines (2) comporte une pastille interchangeable dont la taille est appropriée à la pointure des pieds du golfeur.

8. Tapis de sol d'entraînement de golf selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque bloc mcanique (3) des sous-platines (2) comporte un actionneur de montée et descente ayant une course verticale de 25mm minimum.

9. Tapis de sol d'entraînement de golf selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque bloc mécanique (3) des sous-platines (2) comporte un générateur émettant à la fois des vibrations verticales et horizontales suivant des fréquences réglables de 10 à 500 Hz avec des amplitudes oscillatoires variables dont la course maximum est de 4 mm.

10. Tapis de sol d'entraînement de golf selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'axe fixe (4) de chacune des sous-platines (2) est un axe transversal d'appui du pied situé entre les deux blocs mécanique (3) correspondant à l'antéro externe et l'antéro interne et le bloc mécanique (3) correspondant au talon et en ce que cet axe fixe (4) comporte une tige ronde d'un diamètre compris entre 20 et 30mm.

11. Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'axe fixe (4) de chaque sous-platine (2) possède une vis de réglage de hauteur à chacune de ses extrémités.

12. Tapis de sol d'entraînement de golf selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier électronique (5) de la platine générale (1) est équipé d'un émetteur à émissions sonores variables couplé à un système de flashs lumineux variables.

13. Ensemble comportant un tapis de sol d'entraînement de golf selon la

revendication 1 et une chaussure connectée, caractérisé en ce que la semelle de la chaussure connectée comporte des capteurs d'appui(s).

14. Ensemble selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'un micro-vibreur est intégré dans la semelle de la chaussure connectée.

Description:
Titre : Outils de correction des appuis d'un golfeur qui réalise un swing

La présente invention concerne un outil spécifique adapté à sa méthode cognitive

d'apprentissage pour gérer la correction instinctive des appuis pédestres d'un golfeur qui doit réaliser un swing parfait. Cet outil est constitué d'une platine générale (1) sur laquelle vient se positionner deux sous platines pédestres (2) qui comportent chacune trois blocs mécaniques inter actifs (3) qui sont positionnés sur les zones d'appuis majeures du pied ainsi qu'un axe fixe de positionnement du pied (4) situé au niveau de la voûte plantaire. Le tout étant relié à un boîtier électronique de commandes (5) piloté par une application d'un smartphone (6). Exécuter un swing au golf demande une maîtrise particulière des appuis au sol afin d'obtenir un enchaînement fluide des gestes qui déterminent la puissance et la précision du tir.

Toutefois, chaque golfeur possède des facteurs de morphologies musculaires et squelettiques différents. A ces deux facteurs s'additionnent un troisième facteur sur les propres capacités biomécaniques d'amplitude des mouvements du golfeur. Le cumul de ces facteurs est particulièrement délicat à maîtriser pour parvenir à réaliser un swing parfait qui conditionne l'excellence du tir. Comme l'on ne naît pas golfeur mais qu'on le devient, la pratique du golf demande des nouvelles aptitudes particulières pour optimiser ces trois facteurs cumulés. L'apprentissage du golf demande donc de contredire ou de modifier certains gestes réflexes et/ou des positions habituelles qui sont utilisées instinctivement dans la vie courante. Les appuis des pieds au sol font partie de ces habitudes instinctives qui nécessitent de se modifier et/ou s'adapter dans la pratique du golf. En effet, le swing se réalise avec les appuis des deux pieds au sol qui sont les seuls points de contact pour la prise de puissance et dont dispose le golfeur pour l'accumulation de l'énergie cinétique dans le club. Cette énergie cinétique accumulée est ensuite transmise de façon très précise lors de l'impact du club sur la balle de golf. Avant la frappe, les gestes du swing qui sont effectués par le golfeur se déroulent sur une très courte période d'environ 1,5 seconde. Durant cette période, le golfeur fera évoluer différemment ses appuis suivant trois séquences unitaires et successives d'environ 0,5 seconde chacune. Cette période de temps étant très courte, il est particulièrement difficile d'enseigner et de faire exécuter, en temps réel, au golfeur des corrections sur ses appuis lors de chacune des séquences unitaires de 0,5 seconde. Dans la pratique usuelle, on a recours à un entraînement intensif qui répète des milliers de fois les séquences. Cela permet d'acquérir très progressivement un comportement instinctif des bons appuis. Même les golfeurs

professionnels pratiquent un entraînement journalier pour ne pas perdre leurs bons appuis qui sont acquis en mémoire instinctive. Aujourd'hui, dans l'art existant du golf, il existe de nombreux matériels équipés de platines de sol équipées de capteurs des appuis. Ceux ci permettent de diagnostiquer et de mémoriser les séquences d'appuis positifs ou négatifs du golfeur mais aucun de ces matériels n'est à ce jour disponible pour aider le golfeur à corriger ses appuis négatifs en temps réel. La présente invention est donc remarquable en ce qu'elle utilise un outil innovant qui réagit en temps réel et utilise la méthode cognitive

d'enseignement pour corriger les appuis négatifs du golfeur.

Pour définir les caractéristiques de l'outil à mettre en œuvre, il est préalablement nécessaire de dresser un cahier des charges des différentes possibilités de la méthode cognitive. La méthode d'enseignement cognitive permet de parvenir à mettre en place une correction instantanée par le système réflexe sensitif qui, à terme, induira une correction durable et mémorisée des gestes instinctifs sur les bons appuis enregistrés par le cerveau. Grâce à cette méthode cognitive globale, il devient alors possible de créer un outil innovant qui, lors des appuis négatifs d'un swing, adressera en temps réel au golfeur un ou divers stimulus correctifs. Chaque stimulus ressenti par le golfeur provoquera alors un geste réflexe correctif immédiat. L'effet correcteur du stimulus sera progressivement mémorisé dans le cerveau pour générer, à terme, des appuis positifs naturels. Suivant la présente invention et pour impacter le sensitif du golfeur sur ses appuis négatifs, nous retenons les trois moyens ou méthodes de stimulus suivants : 1- En première méthode, dite passive ou de gêne, le golfeur ne trouve pas d'appuis physiques sur les zones des appuis négatifs. 2 - En deuxième méthode, dite non intrusive, le golfeur est averti d'un mauvais appui par un moyen non intrusif (ex : le visuel par un flash lumineux ou par l'auditif avec une émission d'un bip sonore). 3 - En troisième méthode, dite intrusive, le golfeur est averti par son sensitif corporel (ex : impacts mécaniques par des percussions ou des vibrations dans le pied). Dans chacune de ces trois méthodes, le stimulus émetteur de l'outil provoquera un réflexe particulier au golfeur qui induira à terme une mémoire cérébrale corrective instinctive. Cette méthode cognitive générale doit donc définir le choix des types d'émetteurs à utiliser dans l'outil mais cela demande de connaître et sélectionner préalablement les types de moyens cognitifs les plus adaptés. Pour l'efficacité de l'enseignement et de la faisabilité de l'outil, on retiendra les moyens cognitifs suivant :

« implicites, explicites, significatifs, non associatifs, découvertes, émotionnels,

mémoristiques, métacognitifs ». Pour compléter ce que nous venons d'établir sur les différents moyens à utiliser, on retiendra que l'imprégnation cognitive est différente pour chaque golfeur, on choisira donc le ou les types cognitifs associés les plus adaptés par individu. Cela permettra aussi, de créer et de choisir le ou les émetteurs de stimulus les plus adaptés à la situation corrective envisagée. Ainsi, on remarque que si l'outil est totalement conçu pour utiliser la méthode cognitive, il devient alors possible d'utiliser différents stimulus suivant les caractéristiques morphologiques, sensorielles et cérébrales qui sont propres à chaque golfeur. Cette notion est importante car il devient imaginable de pouvoir utiliser cette globale innovation pour des personnes en constitution physique normale ou celles souffrant d'un handicap divers comme : « convergence ou divergence des axes des pieds, pieds plats, des personnes souffrant de dyspraxie ou même pour des malvoyants. Il est donc remarquable de constater les dimensions sociales et techniques de la présente invention. Nous venons de voir que la particularité de cette méthode cognitive est de faire réagir en temps réel le musculo squelettique du corps avec l'outil sur un ou des appuis considérés comme négatifs.

II est donc important de répertorier : « 1- les types d'appuis, 2 - les axes d'appuis, 3- les positions des pieds, 4- les écartements des pieds ». Pour les appuis, nous avons aussi à gérer les forces de répartition : « l'appui bipodal également partagé (50%/50%), l'appui bipodal inégalement partagé (ex : 90%/10%...), l'appui unipodal (100%/0% avec contact ou absence de contact) ». Pour les axes, nous avons aussi à gérer : « les dits ouverts (axes divergents), les dits fermés (axes convergents), les dits neutres (axes parallèles) ». Pour les positions des pieds nous avons à gérer : «les dites symétriques ou asymétriques ». Pour les écartement des pieds nous avons à gérer : « la distance entre les pieds et le sens de la distance entre les pieds ». D'autres parts, il conviendra de gérer les fonctions différentielles de gaucher ou droitier ainsi que les cinématiques statiques ou dynamiques lors d'un swing (ex : déroulement sagittal ou frontal du pied). Enfin dans chacune des séquences du swing, il conviendra de tenir compte du comportement des appuis sur les régions de chaque pied à savoir : « la région postérieure de la plante du pied (le talon), la région totale de la plante du pied (pied à plat), la région sur le bord antérieur de la plante (pointe), les régions sur le bord antéro-interne ou antéro-externe de la plante du pied ». Nous constatons que tout cela est bien complexe pour une bonne réalisation de l'outil et du choix des émetteurs de stimulus. Dans la vie courante, nous utilisons naturellement et en permanence des appuis et des positions statiques ou dynamiques qui se gèrent le plus souvent instinctivement et en une fraction de seconde.

Ce comportement instinctif nous permet de contrôler constamment le centre de gravité de notre corps suivant les appuis de nos postures statiques ou dans les mouvements à accomplir. Nous pouvons aussi remarquer que chaque individu adopte, suivant sa morphologie, une ou des positions dites de confort, ce qui induit des habitudes qui sont parfois à l'origine des déformations squelettiques ou des insuffisances musculaires. Comme le swing de golf se déroule en un temps très court et qu'il demande une gestion différente du centre de gravité et des appuis, il est très difficile d'enseigner et de faire mémoriser ces nouveaux paramètres musculo squelettiques à un golfeur. Ainsi, si l'on fait appel à la mémoire du golfeur pour exécuter les conseils reçus du professeur, le laps de temps pour faire appel à sa mémoire corrective reçue et que le cervelet commande l'exécution des appuis positifs à l'ensemble musculo squelettique, on constate que le temps alloué est dépassé et que la frappe de balle est déjà effectuée par le golfeur. En effet, l'efficacité repose sur la quantité d'énergie cinétique à accumuler dans le club durant l'opération du swing ce qui résulte principalement sur la vitesse et la rapidité du geste. On remarque donc que l'enseignement classique d'un swing trouve ses limites d'assimilation par le golfeur pour décomposer ses bons appuis, séquence par séquence, dans la rapidité du geste à effectuer. Cette rapidité se vérifie également lors de l'observation visuelle d'un swing où uniquement des capteurs sensitifs ou d'images sont capables d'enregistrer numériquement les séquences pour les visionner ensuite au ralenti. Ainsi on remarque que, sur l'analyse de l'art antérieur, il n'apparaît à ce jour, aucun outil associé à une méthode cognitive sur la correction en temps réel des appuis négatifs d'un golfeur qui exécute un swing. Ainsi, nous pouvons constater que la présente invention est remarquable en ce qu'elle dépasse les capacités d'observations visuelles et d'enseignement du professeur car elle permet de gérer les corrections en temps réel en accélérant les capacités motrices du golfeur. De plus, on remarques que suivant les moyens modernes, les opérations correctives peuvent s'identifier et s'interfacer dans la maîtrise d'un logiciel spécifique qui sera rattaché à une application Smartphone de l'outil. Le professeur et le golfeur disposeront alors d'un outil informatisé permettant de modifier et suivre l'historique du swing. On remarque que l'utilisation d'un outil informatique permet aussi de programmer par anticipation, les corrections nécessaires pour les swings d'apprentissage qui seront à réaliser. Ainsi, la présente invention est remarquable en ce qu'elle permet d'avoir accès à trois espaces de temps du déroulé d'un swing : avant, pendant et après. En conclusion, il apparaît clairement que l'art antérieur ne fait état d'aucune de ces possibilités correctives en temps réel d'un swing qui s'inscrit dans une analyse de ces trois espaces de temps. Ainsi, pour réaliser la présente invention, on mettra en œuvre simultanée les deux moyens inventifs suivants : outils et méthode. La méthode n'étant pas une invention technique brevetable on en fera la description de ses caractéristiques qui dirigeront les innovations à mettre en œuvre dans la conception et la réalisation de l'outil. Il convient donc d'exposer les séquences successives qui se déroulent entre l'outil et le golfeur lors d'un swing : 1) le captage global des appuis du golfeur dans la séquence concernée, 2) le traitement par l'outil des informations captées, 3) le calcul du boîtier électronique de l'outil entre les appuis programmés positifs et/ou négatifs, 4) la réaction du calculateur outil vers les émetteurs identifiés en appuis négatifs, 5) les impacts sensoriels des émetteurs vers le golfeur, 6) le ressenti cérébral du golfeur des stimulus des émetteurs, 7) l'émission réflexe du cerveau du golfeur vers son système musculo squelettique, 8) la mise en action du système musculo squelettique en gestes réflexes correctifs.

Nous remarquons que le temps, de chacune de ces 8 séquences, s'additionne pour parvenir à la correction finale d'un appui négatif. Rappelons que le temps maximum pour réagir en temps réel à un appui négatif dans une séquence est de 0,5 seconde et que faire appel à la mémoire du golfeur limite considérablement sa réactivité. Ce constat est important car le geste réflexe est en moyenne 10 fois plus rapide que celui qui doit faire appel à l'analyse de la mémoire avant d'agir. La méthode cognitive qui utilise le geste réflexe devient alors totalement fondamentale pour travailler en temps réel. Il est donc aussi nécessaire que l'outil réagisse à grande vitesse pour analyser les appuis négatifs et transmettre un stimulus correcteur au golfeur. L'outil n'étant pas en capacité de raisonner mais uniquement de calculer, il convient au professeur de le programmer préalablement. Le professeur

programmera alors les appuis négatifs à reconnaître dans les séquences et suivant les critères reconnus dans la pratique du golf. Toutefois, le professeur pourra utiliser des normes spécifiques pour un golfeur ayant à subir un quelconque handicap physique qui l'exclu du normatif. Dans ce cas il fera la recherche expérimentale des meilleurs appuis qui sont à envisager et à programmer. Pour s'informer et réagir, l'outil sera équipé de plusieurs capteurs positionnés suivant des zones bien définies qui sont : « la région postérieure de la plante (le talon), la région sur la totalité de la plante (pied à plat), la région sur le bord antérieur de la plante (pointe), la région sur le bord antéro -interne et la région sur le bord antéro-externe) ». L'émission des capteurs sera actionnée par une pression corporelle de l'appui du pied du golfeur à l'endroit d'un appui considéré. Toutefois il est possible qu'un appui négatif ne soit pas franc mais qu'il soit suffisamment engagé pour être considéré comme un appui négatif. Le capteur devra donc transmettre un signal proportionnel à la quantité de pression exercée par le pied sur la zone de l'appui considéré. On pourra alors utiliser deux types de capteurs proportionnels : les capteurs d'actions directes qui répondent à une pression pondérale ou les capteurs d'actions indirectes par la lecture sans contact d'un déplacement mécanique. Bien que les deux types de capteurs fonctionnent pour cette application, il est préférable d'utiliser la lecture sans contact qui sera plus précise et polyvalente sur certaines variabilités de pression d'appui. En effet, la lecture sans contact n'induit aucune résistance au

fonctionnement et elle peut travailler sans se soucier du poids du golfeur qui est une variable à envisager. De préférence on choisira un capteur utilisant la précision laser et plus

particulièrement avec les avantages du laser bleu. Toutefois, on remarque que dans les nouvelles technologies des objets connectés, des semelles de chaussures équipées de capteurs d'appuis se développent actuellement. Il pourra donc envisagé de substituer les capteurs d'appuis des bloc mécaniques par des semelles connectées au boîtier électronique. Dans la cinématique d'un appui négatif capté, nous pouvons considérer que les temps cumulés du capteur et de l'analyse effectuée par le boîtier électronique sont extrêmement rapides et qu'ils sont insignifiants car de l'ordre de la micro seconde. Dans l'analyse du temps du système réflexe humain, la perception d'un stimulus par le golfeur est de 50ms, tandis que sa réponse motrice en système réflexe vers son système musculo squelettique demande en moyenne 230ms. De plus, on notera que le signal de commande d'influx nerveux d'un humain est en moyenne rafraîchi à la à fréquence 65hz soit tous les 15 ms. Nous constatons alors que tous ces facteurs temps s'additionnent pour atteindre environ 250 ms pour que le système réflexe cognitif soit opérationnel en correction musculo squelettique sur un appui négatif. On remarque que, c'est la réaction motrice qui demande le plus de temps avec 230 ms, ce qui représente environ 50% du temps des 500ms qui sont allouées pour :

« Γ action/perception/correction » dites en temps réel. Comme il est nécessaire que la correction intervienne avant la fin de la séquence et que le temps de la réaction musculo squelettique réflexe est incompressible, l'outil ne dispose de très peu de temps pour réagir suite à l'information du capteur. Cette notion de temps disponible est très importante car elle prouve que seule la méthode cognitive réflexe peut s'intégrer dans cet espace de temps mais qu'elle nécessite aussi de faire un choix d'émetteurs correctifs très réactifs. Dans le domaine de la technique, tout émetteur mécanique aura un temps de réponse au signal de l'ordre de 50ms tandis que tout émetteur sonore ou lumineux travaillera en temps quasi réel de l'ordre de la micro seconde. Il est donc recommandé que l'outil travaille avec une panoplie d'émetteurs plus ou moins réactifs et qu'il puisse aussi s'adapter aussi aux perceptions actives et réactives du golfeur suivant les stimulus reçus. Toutefois et pour une utilisation d'un appui négatif récurent, rappelons qu'il est possible que le professeur puisse enregistrer une programmation corrective anticipée des émetteurs sans avoir à faire appel aux informations des capteurs d'appuis. Nous verrons que cette option d'anticipation est rendue possible par un capteur externe à l'outil qui envoi des informations en temps réel des étapes en cours et sur le déroulé des séquences. Ainsi, l'outil n'attendra pas d'avoir capté un appuis négatif récurent mais anticipera l'émission d'un stimulus correctif juste avant. Nous remarquons alors, que cette notion d'anticipation tout comme celle qui réagit en temps réel implique que l'outil doit connaître exactement les enchaînements des phases et dans quelle séquence il se trouve pour agir. Il est donc important de décrire les trois séquences successives d'un swing : 1)- le backswing qui est le mouvement d'armement du club pour amener celui-ci en position haute au-dessus de l'épaule droite (gauche pour un gaucher).

2) - le downswing qui est le mouvement de descente du club vers la balle afin de frapper celle-ci tout en traversant la zone d'impact pour poursuivre dans un mouvement de dégagement du club impliquant des transferts d'appuis. 3) - le finish qui est la fin du mouvement amenant le club au dessus de l'épaule gauche (droite pour un gaucher). Pour déterminer la séquence exacte en cours et la position d'exécution de la séquence dans un temps donné « T » on utilisera un capteur sans fil du marché qui se fixe habituellement soit sur le club soit sur le poignet du golfeur. Ce capteur contient plusieurs fonctions :

gyroscopique, accéléromètre, inclinomètre et de choc. Toutes ces fonctions sont parfaitement compatibles au besoin de l'outil et elles seront interfacées au calculateur de l'outil et au périphérique Smartphone. Ainsi et suivant la méthode d'anticipation, il sera possible que, à fur à mesure des résultats positifs obtenus par le golfeur, le professeur puisse diminuer progressivement la programmation anticipée jusqu'à constater un enseignement optimal des corrections anticipées. Il sera alors possible de passer à une programmation corrective des appuis en temps réel. Il convient donc maintenant de définir parfaitement les types d'émetteurs à utiliser et leurs modes de fonctionnement et de réalisation. Les différents choix des émetteurs sont fondamentaux pour la réactivité et le degré de perception cognitif du golfeur. Rappelons ici les trois types d'émetteurs choisis pour réagir dans les méthodes cognitives sélectionnées. En première méthode dite passive ou de gêne, on choisira un émetteur où le golfeur ne trouve pas d'appuis physiques sur les zones négatives.

En deuxième méthode dite active non intrusive, on choisira un émetteur où le golfeur est averti d'un mauvais appui par un moyen non intrusif (ex : le visuel par flash lumineux ou l'auditif par une émission sonore). En troisième méthode dite active intrusive : on choisira un émetteur où le golfeur est averti par son sensitif corporel (ex : impacts mécaniques par percussions ou vibrations). En ce qui concerne la première méthode dite passive ou de gêne. Cette méthode est particulièrement remarquable en ce qu'elle consiste à faire disparaître physiquement un appui négatif pour le golfeur. Il est évident que si cet appui ne peut plus être utilisé, le golfeur recherchera alors un nouvel appui pour rétablir instinctivement son équilibre gravitaire. Il adoptera alors une autre position corporelle qui sera favorable à de nouveaux appuis positifs pour la réalisation d'un swing efficace dans cette séquence. On remarque que cette méthode est totalement instinctive et cognitive et que la correction se fait en quasi temps réel sur une demie séquence. L'objectif de correction des appuis négatif en temps réel est donc atteint. Toutefois on remarquera que le temps de réaction musculo squelettique nécessaire à retrouver un appui positif a diminué de 50% le temps nécessaire à emmagasiner la puissance d'énergie du tir. La correction a donc bien été effectuée mais le tir manquera vraisemblablement de temps pour emmagasiner toute sa puissance. Il est donc évident que cette méthode cognitive de manque d'appui ne peut produire en instantané un tir parfait mais que c'est par des entraînements correctifs successifs que le résultat d'un bon tir puissant aboutira. En fait, le résultat de la méthode cognitive est une progression obtenue en deux périodes d'apprentissages. La première période consiste à trouver le bon appui par le système réflexe. La deuxième période consiste à mémoriser et à reproduire instinctivement le bon appui tout en restant sous le contrôle de l'outil pour réagir au cas où. En fait, tout cela est encore plus complexe si l'on cumul la mémoire instinctives dans les séquences successives. En effet, lors d'un swing, les appuis négatifs constatés lors d'une séquence peuvent demander à passer en appuis positifs dans une séquence suivante. On remarque alors que le résultat positif obtenu par la mémoire instinctive de la séquence précédente va jouer à l'inverse sur la séquence suivante car le golfeur n'ira pas et par instinct rechercher un appui là où il a mémorisé qu'il n'y en a plus. Donc, même si l'outil fait réapparaître l'appui à cet endroit dans la séquence suivante, le golfeur n'ira pas instinctivement le rechercher à nouveau. Cette méthode dite passive ou de gêne trouve donc ses limites dans cet enseignement correctif des appuis. Toutefois et par expérimentations, cette méthode se révèle efficace en travaillant avec un entraînement qui décompose séquence par séquence sans la réalisation d'un swing complet. Toutefois, et pour ne pas mémoriser définitivement un manque d'appui sur une zone, alors que cet appui sera nécessaire sur les séquences suivantes, la présente invention va mettre à disposition d'autres types d'émetteurs qui avertiront le golfeur en temps réel d'un mauvais appuis mais sans créer de gêne à l'équilibre gravitaire. Le but étant d'éviter que s'installe une mémorisation contradictoire au maintien de l'équilibre ou aux bons appuis suivants. Ainsi, lorsque le professeur jugera que la correction d'un appui négatif d'une séquence semble suffisamment acquise, il pourra immédiatement éliminer l'émetteur de gêne par manque d'appui en le remplaçant par un simple émetteur avertisseur d'un appui négatif (ex : sonore ou lumineux). La perception de l'émetteur avertisseur provoquera une réaction cognitive instinctive mais sans perturber la mémoire instinctive du golfeur sur un possible manque d'appui pour la séquence suivante. On remarque donc qu'il convient de doser précisément la puissance des émetteurs de stimulus et de les utiliser très précisément. En effet, la dimension de la perception et de mémorisation sera directement proportionnelle à l'intensité émise par l'émetteur et au type d'émetteur choisi. Rappelons qu'un émetteur peut être intrusif ou non intrusif. Il est ici nécessaire de définir plus particulièrement les notions différentielles d'un émetteur intrusif et un non intrusif. On considère un émetteur intrusif celui qui agit directement sur le corporel et pour lequel il est difficile de se protéger, ce qui est le cas d'une vibration appliquée sur le pied. Toutefois, on peut aussi se protéger d'un émetteur non intrusif comme pour un flash lumineux ou un son (ex : lunette de soleil ou protection des oreilles). Ces options de protection permettent de faire des tests spontanés sans modifier le programme en cours. Mais, un émetteur non intrusif peu aussi devenir différemment très intrusif dont pour exemples : « un bip sonore avec une fréquence dérangeante et/ou dont la puissance d'émission est presque insupportable ou encore un flash lumineux dont la puissance serait totalement aveuglante avec des effets rétiniens persistants ». De même et inversement, un émetteur intrusif de vibrations peu avoir une fréquence agréable avec un amplitude très douce voir relaxante. Dans ce cas l'émetteur n'est plus vraiment intrusif. Le choix de l'émetteur de stimulus est donc également associé aux différents réglages d'intensité de ses émissions. La présente invention est donc remarquable en ce qu'il est possible de gérer les différents paramètres des stimulus sur les différents types d'émetteurs tels que : « puissance, fréquence, amplitude ». On remarque aussi qu'il est possible d'utiliser individuellement ou

simultanément plusieurs émetteurs correctifs et cela quelques soient leurs types. Cette particularité de gestion des paramètres émetteurs est remarquable en ce que cela concerne une efficacité adaptable et adaptée à toute personne normalement constituée ou à celles souffrant d'handicaps.

Pour ce qui concerne les émetteurs de vibrations, il est possible d'utiliser différents types de mouvements vibratoires suivant la perception et le réflexe cognitif désiré. La présente invention retient deux types de mouvements vibratoires, soit une vibration verticale dite percutante soit une vibration horizontale dite oscillante.

La vibration verticale s'exercera suivant un axe perpendiculaire à la surface d'appui du pied. Son intensité suscitera principalement le geste réflexe de quitter cet appui négatif inhospitalier pour se reporter vers une autre zone d'appui moins agressive. La vibration horizontale oscillante s'exercera de façon parallèle à la surface d'appui du pied suivant un mouvement alternatif transversal et perpendiculaire à l'axe longitudinal du pied. Son intensité suscitera principalement une instabilité d'appui du pied sur cette zone avec un report réflexe d'aller chercher un appui vers une zone plus stable. Pour le choix d'utilisation d'un émetteur vertical ou horizontal, on testera le meilleur sensitif du golfeur car même si l'émetteur peut réaliser les deux types de vibrations en simultanée cela ne semble pas toujours utile pour le résultat à obtenir. Toutefois, il est possible d'imaginer de commencer par un émetteur vertical et qui suivant la progression du golfeur fera que l'on utilisera ensuite un émetteur horizontal qui servira alors principalement en rappel d'un appui négatif utilisé lors du swing. Rappelons que quelque soit le type de vibration utilisée, la fréquence et l'amplitude des mouvements émetteurs sont réglables indépendamment. De même que pour les capteurs d'appuis intégrés dans une semelle connectée, il est possible que les technologies se développent pour intégrer des vibreurs compatibles qui seront de faibles puissance mais suffisante pour des

entraînements de maintien à niveau. En ce qui concerne la ou les fréquences de vibrations à utiliser, les fréquences dites basses de 10 à 500hz seront particulièrement intrusives pour provoquer un reflex instinctif. Dés que nous dépasserons les 500 hz l'agressivité diminuera et la réaction du geste reflex aussi. Dans les fréquences supérieures à 500hz, nous pourrons considérer que l'émetteur quitte le cognitif réflexe pour passer vers un stade de simple avertisseur. En ce qui concerne l'amplitude des oscillations horizontales, elles seront nécessairement limitées par les contraintes mécaniques des masses mises en mouvement de l'émetteur mais aussi sur les limites d'instabilité acceptables par le pied du golfeur. Ainsi, une amplitude cumulée de 4mm est une limite à ne pas dépasser pour la mécanique mais aussi pour la limite d'instabilité du golfeur. Toutefois, faire varier l'amplitude horizontale de 1 à 4 mm est une option qui permet de s'adapter au ressenti idéal de chaque golfeur. Une diminution progressive de l'amplitude peut s'envisager en fonction des progrès réalisés par le golfeur. Toutefois, comme les capteurs sont proportionnels à la force d'appuis exercée par le pied, il est donc possible que les émetteurs réagissent proportionnellement soit en faisant monter individuellement ou collectivement la fréquence et/ou l'amplitude des vibrations. Pour permettre la faisabilité de fonctionnement de deux émetteurs horizontaux jointifs, les surfaces jointives des deux émetteurs seront réalisées en dents de scie pour autoriser le cumul imbriqué des débattements des émetteurs sans créer de zone vide entre les deux émetteurs jointifs. La hauteur des dents de scie sera donc égale au double de l'amplitude d'un émetteur, soit 8mm. Il convient maintenant de définir le fonctionnement de l'émetteur sonore. On retiendra que celui ci émettra un bip sonore court dés la détection d'un appui négatif et qu'il pourra répéter ce bip par intervais réguliers de temps dés que l'appui négatif est maintenu. Il sera possible de programmer la rapidité d'émissions successives des bips sonores des courts intervais sonores. Toutefois et pour les mêmes conditions proportionnelles de la pression exercée sur des appuis négatifs, la fréquence d'émission entre deux bips et la puissance sonore pourront augmenter de façons proportionnelles à la force d'un appui négatif. En ce qui concerne la tonalité des bips sonores, on choisira préférentiellement des notes habituelles de la gamme musicale. Dans ce cas, chaque note sera repérée et attribuée à une zone précise du pied et de son capteur. Pour exemples, on choisira la note « do » pour le talon, la note « mi » pour l'antéro-interne et la note « sol » pour l'antéro-externe. Sur la notion de l'utilisation sonore, il pourra se rajouter un signal sonore continu qui émettra dans la durée de chacune des séquences suivant une tonalité choisie. Ainsi, il sera aussi possible de monter progressivement soit en fréquence soit en volume à fur et à mesure que la séquence se déroule. Ce signal sera un repère particulier de temps de la séquence en cours mais aussi un repère précis de l'instant exact où le bip est émis par un appui négatif dans cet axe de temps d'une séquence. Le positionnement des pieds est une opération de placement initial du golfeur. Ce placement se réalise tranquillement par le golfeur qui doit s'appliquer à prendre les bons appuis avant d'entamer son swing. L'émetteur d'absence d'appui ne sera pas nécessaire pour cette séquence car le golfeur est totalement conscient de son placement et il prend le temps qui lui convient pour se placer. Bien que le positionnement des pieds doit suivre certaines règles logiques d'un bon placement des pieds, il n'en reste pas moins important de considérer que la morphologie de chaque golfeur fait varier les entre axes et les alignement des pieds. L'outil sera donc en capacité de se positionner à la demande du golfeur sur chacune des zones d'appuis. Il sera alors remarquable, que la position idéale des pieds puisse être repérée et mémorisée afin de reproduire exactement la position optimale dans les entraînements ultérieurs. Pour satisfaire cette condition, l'outil comportera une platine générale sur laquelle viendront se positionner séparément deux sous platines dont l'une pour le pied gauche et l'autre pour le pied droit. La platine générale comportera un tracé de plusieurs axes orthogonaux indiquant les coordonnées en abscisses et ordonnées en tous points. Cela permettra de traiter la totalité des variables des positionnements des sous platines de chaque golfeur. Il sera alors possible de placer et de replacer les deux sous platines suivant ces axes et coordonnées repérés sur la platine générale. Pour verrouiller les sous platines sur la platine générale on pourra utiliser tous types de moyens de fixation temporaire telles que : velcro, aimant, loquets, picots, plots etc.. Pour un placement aisé des sous platines sur la platine générale, chacun des axes orthogonaux de la platine générale comportera des percements d'indexages des picots équipés de leds lumineuses pour le positionnement des sous platines. Ainsi, un système de capteurs interfacés entre la platine générale et chacune des sous platines pourra mémoriser et identifier les coordonnées exactes de chaque sous platine suivant un code personnel du golfeur qui allumera les leds lumineuses de placement précis des picots. Ces informations des coordonnées personnelles seront enregistrées et mémorisées dont pour exemple de réalisation par un tag RFID entre la platine général et le Smartphone du golfeur. Il est aussi indispensable à ce que chaque pied soit exactement positionné sur les emplacements des différents capteurs émetteurs des sous platines. Toutefois la taille des pieds est une variable entre chaque golfeur et plus particulièrement entre un adulte et un enfant. Il résulte, que suivant la taille du pied, la zone couverte par un bloc mécanique de capteur émetteur puisse varier et son positionnement aussi. La logique est de prévoir trois à quatre grandes catégories de types de sous platines spécifiques à la taille du pied. Cette solution semble efficace mais cela représente un investissement onéreux pour un centre de formation de golf. Pour palier à cet inconvénient et suivant un mode de réalisation de la présente invention, il est possible que chaque sous platine comporte des blocs mécaniques capteurs/émetteurs positionnables et repositionnables individuellement. La miniaturisation de chaque bloc mécanique sera telle qu'elle tiendra compte de la surface maximale à occuper pour correspondre à la taille d'un petit pied de golfeur. Pour la taille de pointure minimum on retiendra une pointure de 30. Ainsi, il sera possible de venir clipper sur chacun des blocs capteurs émetteurs des pastilles dont la taille sera appropriée à la pointure, chaque bloc mécanique étant lui aussi positionné sur la sous platine suivant les repères identifiés à la pointure. L'investissement sera alors limité à la fourniture de jeux de pastilles identifiées par pointure des pieds qui pourront faire partie de l'équipement personnel de chaque golfeur. La version la plus économique du mode de réalisation de la présente invention consiste à réaliser des éléments de blocs mécaniques capteurs émetteurs en kit qui viennent se positionner et se connecter à façon sur la platine générale. D'autre part, pour parfaire et faciliter le

positionnement du pied et procurer un point de repère totalement statique au golfeur, il est recommandé que chaque sous platine comporte un appui central suivant un axe transversal du pied situé au niveau de la voûte plantaire du golfeur. En effet cette partie voûtée du pied n'étant pas à considérer comme zones d'appuis positif ou négatifs mais comme zone de placement du pied et de bascule entre les appuis antéros du pied et le talon. Elle permet de départ un bon placement du pied sur la sous platine lors de la mise en position exception faite pour les handicaps d'un pied plat qui imposent un réglage de hauteur sur cette zone. Il est donc recommandé d'utiliser ce point neutre de la voûte plantaire en repère de positionnement pour une bonne distribution des trois appuis principaux qui sont : le talon, l'antéro-interne et l'antéro-externe. En effet et suivant les expérimentations réalisées de la présente invention, la solution retenue de cet axe neutre en appui central du pied présente l'intérêt particulier de constituer une ligne charnière de bascule entre les appuis avant du pied et le talon. Nous remarquons que c'est principalement sur ce critère que s'effectue la bonne répartition ou distribution des appuis positifs ou négatifs d'une séquence. Rappelons que suivant les séquences d'un swing, la distribution des bons appuis change et évolue en permanence.

Toutefois il est nécessaire que cet appui central ne soit pas proéminant mais juste affleurant avec un contact juste perceptible afin de ne pas perturber les bons appuis et de ne pas induire un trouble important pour un pied plat. Ainsi et suivant un mode de réalisation de l'appui central, ce dernier sera réalisé par une tige ronde dont la longueur sera au moins égale à la largeur du pied au passage de la voûte plantaire.

Afin de pouvoir s'ajuster parfaitement au contact de la semelle du golfeur ou de respecter une éventuelle inclinaison de dévers du pied on positionnera une vis ou un actionneur de réglage de hauteur à chaque extrémité de la tige. Nous remarquons que la forme tubulaire ronde évite toute arrête vive lors du basculement du pied et permet de conserver l'axe précis sur le sommet de l'arrondi du tube quelque soit le basculement avant ou arrière. Le diamètre du tube ou tige sera suffisamment important pour ne pas provoquer une sensation saillante de contact ou endommager la chaussure. On retiendra un diamètre de 20 mm pour les petites pointures, 25 mm pour les moyennes et de 30mm pour les grandes. Maintenant que nous venons de qualifier que l'invention présente un appui central de positionnement totalement statique pendant le swing, il convient de mieux définir la réalisation de la première méthode dite passive ou de gêne qui consiste à faire disparaître un appui. Cette disparition d'appui pourra intervenir de façon répartie de chaque coté de l'appui central suivant les trois zones d'appuis majeurs. Pour ce qui concerne l'arrière de l'appui central on retiendra la zone du talon du pied. Pour ce qui concerne l'avant de l'appui central on retiendra les deux zones qui sont l'antéro-interne et l'antéro-externe du pied. Ainsi, et suivant la présente invention, l'appui central se comporte comme une ligne charnière de pivotement du pied soit vers l'avant soit vers l'arrière. D'autre part le pied comporte un seul point naturel d'appui sur l'arrière qui est le talon tandis qu'il comporte deux points naturels d'appuis sur l'avant qui sont l'antéro- interne et l'antéro-externe. Suivant les expérimentations réalisées dans la présente invention, si l'on abaisse la surface d'un appui de 25 mm par rapport à un appui juxtaposé ou opposé, la souplesse articulaire du pied ne peut suivre ce dénivelé de hauteur et le pied conserve son appui sur la partie haute mais perd son appui sur la partie basse. Il y a donc disparition d'un appui pour le golfeur qui rétablie instinctivement son équilibre en reportant sa masse corporelle sur les appuis hauts disponibles. Se report d'appui est totalement réflexe et cognitif pour le golfeur qui souhaite maintenir son équilibre mais dont la position va lui permettre de trouver les appuis positifs et d'engager un swing qualitatif. Pour un des modes de réalisation de disparition d'appui on retiendra un quelconque actionneur rapide de type pneumatique ou électrique agissant en tout ou rien ou proportionnellement en course rentrée ou sortie de 25 mm. On ne retiendra pas un actionneur trop lent dont la vitesse de course serait trop lente et supérieure au temps alloué dans la séquence. Ainsi, suivant la présente invention, nous remarquons qu'un appui est constitué d'un bloc mécanique capteur émetteur qui comporte un actionneur vertical avec une course verticale de 25 mm et avec sur sa partie supérieure une pastille clipsable d'appui adaptée à la pointure du golfeur. Pour décrire différents modes des réalisations possibles en ce qui concerne les vibrations percutantes et/ou horizontales. Il est réalisable que chaque support de pastille incorpore des micro vibrateurs excentriques motorisés ou magnétiques ou encore, que la platine générale contienne un générateur centralisé qui émet des vibrations. Dans ce cas, chacune des sous platines sera reliée par des câbles de transmission des mouvement vibratoires. Dans ce cas, il conviendra de brocher les câbles sur le générateur de vibrations centralisées de la platine générale. Pour un mode de réalisation des capteurs, les capteurs mécaniques ou de compression peuvent fonctionner mais sont de préférence à exclure pour le risque, d'usure, de tarage à la sensibilité suivant le poids du golfeur et des interférences possibles avec les vibrations. Les capteurs optiques de type laser sont affranchis de ces inconvénients avec une miniaturisation remarquable et une réactivité quasi instantanée. Il convient maintenant de récapituler l'invention pour qualifier l'outil suivant ses différents modes de réalisation adaptés à sa méthode cognitive d'apprentissage pour gérer la correction instinctive des appuis pédestres d'un golfeur qui doit réaliser un swing parfait. Ainsi dans l'un des modes de réalisation retenue, l'outil se compose des éléments comme décrits ci après :

1) Dispositif concernant un tapis de sol d'entraînement de golf caractérisé en ce qu'il est constitué d'une platine générale (1) sur laquelle vient se positionner deux sous platines inter actives (2) qui agissent indépendamment et en temps réel sur les appuis négatifs des pieds par des blocs mécaniques (3) qui émettent divers stimulus spécifiques en actions cognitives sensitives réflexes aux trois zones d'appuis majeurs du pied qui sont : « le talon, l'antéro externe et de l'antéro interne » de chacun des pieds du golfeur qui sont chacun positionnés sur les sous platines (2) qui comportent chacune un axe fixe (4) et dont chaque sous platine étant asservie à un boîtier électronique de commandes (5) piloté par une application d'un smartphone (6).

2) D'un dispositif de la platine générale caractérisé en ce que la platine générale comporte un tracé de plusieurs axes orthogonaux millimétriques indiquant les coordonnées en abscisses et ordonnées des positionnements de chaque sous platine.

3) D'un dispositif caractérisé en ce que chacun des axes orthogonaux de la platine générale comporte des percements d'indexages équipés de leds lumineuses pour le positionnement des sous platines. 4) D'un dispositif caractérisé en ce que la platine générale (1) est équipée d'un boîtier électronique de commandes (5) à liaisons sans fils fonctionnant en émetteur récepteur en fréquences radio compatibles avec un Smartphone (6).

5) D'un dispositif caractérisé en ce que chaque sous platine (2) comporte au minimum deux picots d'indexage de positionnement et de fixation s'emboîtant dans les percements lumineux sélectionnés des axes orthogonaux de la platine générale (1).

6) D'un dispositif caractérisé en ce que chaque zone d'appuis majeurs des sous platines (2) comporte un bloc mécanique (3) positionnable qui est équipé en surface supérieure d'un capteur proportionnel d'appui corporel qui est interfacé à la commande du bloc mécanique (3) par le boîtier électronique (5).

7) D'un dispositif caractérisé en ce que la surface supérieure de chaque capteur proportionnel d'appui des blocs mécaniques (3) des sous platines (2) est une pastille interchangeable aux dimensions variables de la pointure des pieds du golfeur.

8) D'un dispositif caractérisé en ce que les capteurs proportionnels d'appuis des blocs mécaniques (3) des sous platines (2) peuvent être remplacés par la semelle d'une chaussure connectée comportant des capteurs d'appuis aux fonctions équivalentes.

9) D'un dispositif caractérisé en ce que chaque bloc mécanique (3) des sous platines (2) comporte un actionneur de montée et descente ayant une course verticale de 25mm

minimum.

10) D'un dispositif caractérisé en ce que chaque bloc mécanique (3) des sous platines (2) comporte un générateur de doubles vibrations verticales et horizontales suivant des fréquences réglables de 10 à 500 Hz avec des amplitudes oscillatoires variables dont la course maximum est de 4 mm.

11) D'un dispositif caractérisé en ce que le générateur de vibrations du bloc mécanique (3) d'une sous platine (2) peut être remplacé par un micro vibreur intégré dans la semelle d'une chaussure connectée.

12) D'un dispositif caractérisé en ce que chaque sous platine (2) comporte un axe fixe transversal (4) d'appuis du pied situé au niveau de la voûte plantaire entre les deux blocs mécaniques (3) antéro externe et antéro interne et le bloc mécanique (3) du talon et que cet axe fixe (4) est constitué par une tige ronde d'un diamètre compris entre 20 et 30 mm et dont la longueur de la tige sera au moins égale à la largeur du pied au passage de la voûte plantaire.

13) D'un dispositif caractérisé en ce que l'axe fixe (4) qui constitue la tige ronde d'appui du pied de chaque sous platine (2) possède une vis de réglage de hauteur à chacune de ses extrémités. 14) D'un dispositif caractérisé en ce que le boîtier électronique (5) de la platine générale (1) est équipée d'un double émetteur à émissions sonores variables couplé à un système de flashes lumineux variables.

Pour les principales caractéristiques du mode de réalisation de la présente invention, il convient maintenant d'expliciter son mode de fonctionnement selon son enseignement cognitif réflexe. Dans le cas présent, cela consiste à éduquer progressivement le cerveau par le sensitif suite à une gêne ressentie en temps réel lors des appuis négatifs du golfeur. Cette gêne ressentie émise par l'outil permet de corriger instinctivement en temps réel les appuis négatifs et va progressivement impacter la mémoire instinctive du golfeur vers des appuis positifs suivant plusieurs séquences répétées d'un swing. D'autres parts, la méthode usuelle du golf prescrit que à chaque séquence du swing doit correspondre un type d'appuis bien précis entre le pied gauche et le pied droit. Cela se complique en ce que les répartitions du poids total du corps doivent aussi suivre une règle proportionnelle spécifique de force des appuis et pour chacun des pieds. En effet, cette combinaison positive des appuis est un facteur important pour emmagasiner le maximum d'énergie vers le club sans créer d'obstacle à la mobilité muscosquelettique du corps. Tout obstacle à la mobilité muscosquelettique diminue ou modifie l'énergie cinétique emmagasinée et porte atteinte à la trajectoire du geste et donc à la puissance et à la direction de la balle lors de l'impact. Il est donc important que les capteurs de présence des appuis de chaque pied réagissent de façon proportionnelle. Nous remarquons qu'il est très difficile de mémoriser volontairement cette proportionnalité de répartition des appuis en faisant appel à sa mémoire dans cette rapidité du geste. Nous remarquons donc que seule cette méthode cognitive est capable d'impacter le cerveau en temps réel surtout que les trois séquences principales d'un swing se décomposent en huit sous séquences qui demandent chacune des forces d'appuis différents. Il revient donc de qualifier ces huits sous séquences qui sont : l)-l'adresse (en position), 2)-le takeway (le démarrage), 3)-le mi-backswing (club vers la balle), 4)-le backswing (fin de prise d'élan), 5)-le downswing (club dans la balle), 6)- l'impact (contact avec la balle), 7)-le follow through (après impact), 8)-le finith (fin du geste). Ainsi pour qualifier les gênes à occasionner par les divers stimulus lors des sous séquences et selon des règles proportionnelles, la méthode d'enseignement choisira le ou les types des stimulus émetteurs les plus appropriés au golfeur. Cette sélection des stimulus optimum se fera suivant une séance préparatoire des évaluations des ressentis du golfeur (ex : absence d'appuis, vibrations, sons, flash lumineux). Toutefois pour gérer une règle proportionnelle secondaire dans un même stimulus d'une sous séquence, l'émetteur répondra en

proportionnalité de la pression exercée sur le capteur (ex : disparition plus ou moins rapide d'un appui, montée en puissance ou en fréquence du son, montée en fréquence ou en amplitude vibratoire, montée en puissance du flash lumineux...). Enfin pour qualifier la séance des évaluations sur les ressentis cognitifs et l'adapter progressivement aux progrès déjà réalisés et/ou qui sont encore à réaliser, on pourra choisir le meilleur type

d'apprentissage cognitif en faisant évoluer les stimulus de façon approprié à la gestion cérébrale réceptive du golfeur et en utilisant les divers modes d'apprentissages cognitifs. Pour cette méthode cognitive et suivant les stimulus possibles sur l'outil, on retiendra huit types de la méthode : 1)- le type implicite : qui est non intentionnel car celui qui apprend n'a pas conscience de le faire, il s'agit d'une exécution automatique, 2)- le type explicite : qui induit l'intention d'apprendre et la conscience de le faire, 3) - le type significatif : qui se gère sur l'émotionnelle et la motivationnelle des connaissances et des expériences préalables et qui sera unique pour chaque personne, 4) - le type non associatif : qui induit un changement de notre part face à une stimulation continue, 5)- le type découverte : l'individu découvre, s'intéresse, apprend et se relie à son schéma cognitif, 6) - le type émotionnel : apprentissage qui consiste à gérer ses émotions, 7) - le type mémoristique : qui se base sur l'utilisation de la mémoire en y fixant des données déterminées, 8) - le type métacognitif : qui consiste à se connaître soi-même pour gérer ses attitudes et ses aptitudes de manière plus efficace.

Nous pouvons donc conclure que cet apprentissage cognitif qui consiste à apprendre et d'acquérir des appuis positifs se fera grâce à la perception du cerveau suivant les divers stimulus émis par l'outil. Ce concept d'apprentissage par un outil associé au cognitif défini les processus qui interviennent pendant le traitement de l'information entre le golfeur et l'outil. Tous ces stimulus associés vont ensuite produire des modification en temps réel de l'entrée sensorielle vers le système cognitif pour produire en finalité les corrections des appuis du golfeur qui seront mémorisées progressivement par des apprentissage successifs. On remarque que toutes ces données, bien que globalement standardisées dans les connaissances, sont extrêmement personnelles à chaque golfeur sur ses propres systèmes

comportementaux (du sensitif, du cérébral, du corporel, du musco-squelettique ou encore sur les handicaps éventuels d'un golfeur). Pour gérer de telles particularités personnelles et en protéger les données confidentielles, il est donc recommandé d'utiliser un appareil qui permet de bien identifier et de mémoriser en toute confidentialité les données personnelles de chaque golfeur. Une application smartphone est donc recommandée pour ce type de confidentialité. On remarque aussi que de telles données peuvent nécessiter le secret absolu pour des savoirs faire d'un golfeur classé dans la compétition. Enfin on remarquera qu'une telle application permet de télécharger le logiciel de fonctionnement basique de l'outil ainsi que des tutoriels standards qui seront enrichis par soit par des données personnelles du golfeur soit par des tutoriels externes provenant des développements avancés et élaborés par des grands professionnels du golf.