La présente invention concerne les formes conjuguées appelées "entrées de dents" données aux dents de pignons fixes et baladeurs pour faciliter leur engrenement.

Dans de nombreuses transmissions mécaniques à engrenages, deux pi- gnons, l'un appelé pignon fixe, l'autre pignon baladeur, placés sur deux arbres parallèles sont engrenés et dégrenés par le déplacement axial du pignon baladeur.

Si les saillies des dents du pignon baladeur se présentent exacte¬ ment en face des creux des dents du pignon fixe, l'engagement ou appro- che des deux pignons produira leur engrenement. Dans le cas contraire, il faudra une légère rotation de l'un ou de l'autre (ou des deux) pour permettre l'engrenement.

Cette rotation peut être préalablement établie ou créée par la réaction des pignons : les faces latérales des dents ont avantageusement des formes appropriées de façon à créer, sous .l'effet de la force axiale du pignon baladeur, une résultante tangentielle qui produit la rotation nécessaire. Ces formes appropriées des faces latérales des dents sont appelées "entrées de dents."

On a réalisé, dans le passé, des entrées de dents de types multi- pies et variés On peut les classer en différents genres :

Dièdres, dont l'arSte peut Stre dans le plan de la face latérale du pignon ou inclinée par rapport à ce plan. Forme cylindrique ou approxi¬ mativement conique, dont les génératrices sont radiales par rapport au pignon. Double bombé, en forme de tonneau. Les limites des possibilités de ces entrées de dents sont facile _* - ment déterminées par l'examen d'une projection schématique des entrées de dents sur un plan perpendiculaire aux axes des pignons, telle que la représente la figure 1 : L'examen de cette projection montre en effet que tant que deux génératrices médianes 10 et 10' des entrées de dents d'un pignon croisent deux génératrices médianes 11 et 11 ''de l'autre pignon, il ne peut pas y avoir engrenement.

La présente invention a pour objet une nouvelle forme d'entrées de dents, telle que la possibilité d'engrenement soit aussi parfaite que possible, tout en obtenant, au moment de l'engrenement, un contact entre deux génératrices et non seulement entre deux points.

Conformément à l'invention, ces entrées de dents sont définies par la construction géométrique suivante :

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Elles ont une forme conique, l'axe du cβne n'étant pas radial par rapport au pignon (ou même incliné par rapport au plan radial), mais parallèle à l'axe du pignon, les axes des cβnes des dites entrées de dents se trouvent à l'intérieur du cercle primitif de chaque pignon, la distance entre les axes des cônes de deux dents adjacentes est iden¬ tique pour les deux pignons, l'angle au sommet des cβnes est le même pour les deux pignons, de plus, le rayon de la circonférence de la petite face du tronc de cβne est inférieur au décalage de l'axe du cδne par rapport-au cercle primi- - ti .

Cette construction géométrique confère à ces entrées de de ^' nts les propriétés suivantes :

Le contact, à 1*engrenement, se fait suivant une génératrice et non sur un point de chaque dent.

Il ne peut pas y avoir croisement de génératrices. Les possibilités d*engrenement sont pratiquement parfaites. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante ^' d'un exemple de réalisation, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

La figure 1 représente schématiquement la projection des généra¬ trices médianes des entrées de dents précédemment connues sur un plan perpendiculaire aux axes des pignons. ^•

Les figures 2a, 2b, 2c représentent respectivement une vue en perspective, une vue de face et une vue de profil d'une entrée de dents conforme à l'invention.

La figure 3 réprésente, en coupe radiale, l'approche de deux pi¬ gnons munis de telles entrées de dents, avant 1*engrenement.

En se référant aux figures 2a, 2b, 2c et 3, on désigne par 1 et 1 ' l'axe des pignons, par 2 le cercle primitif, par 3 et 3' i. ^r axe du cδne de l'entrée de dents, par i. le pignon fixe et par le pignon baladeur. Le sens du mouvement de celui-ci est indiqué par la flèche 5.

On voit bien que les axes 3 et 3* sont parallèles aux axes 1 et 1 ' des pignons. On voit que, puisque les cβnes des deux dents considérées ont à la fois leurs axes parallèles et le πSme angle au sommet, ils entrent en contact suivant une génératrice, à la seule condition, bien évidente, que les rayons 6 et 6' des petites faces des troncs de cδnes soient

inférieurs à la distance 7 ou 7* de 'axe du cβne au cercle primitif.

En déterminant judicieusement pour chaque pignon la valeur du retrait 7 ou 7' radial de l'axe du cβne par rapport au cercle primitif, on fait en sorte que la distance entre les axes des cβnes de deux dents adjacentes soient identiques pour les deux pignons.

Pour produire cette forme tronconique, il suffit que l'outil détermine, par une rotation de 180°, un demi- ronc de cβne vers le sommet de la dent. L'outil se dégage ensuite vers le pied de la dent et effectue ainsi le raccord du profil .de la base de la dent avec le corps du pignon.

Cette exécution peut être faite sur des machines de différents types, soit, par exemple, une fraiseuse à reproduire, soit une machine spécialement conçue, de sorte que la fraise conique effectue autour de chaque dent une rotation de 180°,

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OMPI