Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
TORSION DAMPER FOR LOCKING CLUTCH IN PARTICULAR FOR MOTOR VEHICLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/047902
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention discloses a torsion damper (23) comprising two guide discs (12, 18) fixed together at their internal periphery and which radially maintain the circumferential action springs (16), characterised in that one external guide disc (12), by its external annular portion (15), radially maintains the spring (16) on the outside, and one internal guide disc (18), by an annular maintaining portion (17), radially maintains the spring (16) on the inside. A crimped link (33) is effected between the two discs by flattening the ends (216) of lugs (212), belonging to the annular portion (15, 214) of the external disc (12), in contact with the surface (220), facing the drive element of a hydrokinetic coupling device, of the transversal portion (210) of the internal disc (18) comprising slots (212) in which the lugs are received, while the annular portion (15) of the external disc (12) comprises tabs (14) axially oriented to couple the rotating torsion damper with a friction disk.

Inventors:
ARHAB RABAH (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001033
Publication Date:
December 18, 1997
Filing Date:
June 09, 1997
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO (FR)
ARHAB RABAH (FR)
International Classes:
F16H45/02; (IPC1-7): F16H45/02; F16F15/123
Domestic Patent References:
WO1996030663A11996-10-03
WO1993013338A11993-07-08
Foreign References:
DE19636482A11997-03-20
DE4434231A11995-03-30
DE3722860A11988-01-21
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Amortisseur de torsion (23) pour embrayage de verrouillage propre à intervenir entre l'élément menant (4) et l'élément mené d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, comportant une paroi (2) , globalement d'orientation transversale, propre à être liée en rotation à un arbre menant (100) et un piston (9) définissant avec la paroi transversale (2) , une chambre à volume variable (30) qui est délimitée radialement vers l'extérieur par un disque (10) et des garnitures de frottement (11) adaptées à être serrées respectivement entre le piston (9) et le disque (10) et entre le disque (10) et la face interne (124) de la paroi transversale (2) , du type dans lequel l'amortisseur de torsion comporte : deux rondelles de guidage (12, 18) fixées ensemble à leur périphérie interne (24, 208, 222) et qui maintiennent des ressorts (16) dont les extrémités circonférentielles sont en appui contre des surfaces d'appui des rondelles de guidage (12, 18) ; et un flasque (19) intercalé entre les rondelles de guidage (12,18) et portant à sa périphérie externe (28) des pattes radiales (20) formant des portions d'appui pour les extrémités circonférentielles des ressorts (16) à action circonférentielle ; et du type dans lequel : l'une (12) des rondelles, dite première rondelle, porte à sa périphérie externe des pattes (14) d'entraînement d'orientation axiale qui s'étendent en direction de la paroi transversale et qui pénètrent dans des encoches d'entraînement (202) d'une partie d'orientation radiale du disque (10) ; et l'autre (18) des deux rondelles, dite seconde rondelle, présente une portion transversale qui, à sa périphérie externe (210) , présente des encoches (202) de fixation dans lesquelles pénètrent des tenons (211) d'orientation axiale appartenant à une portion annulaire (15) de ladite une rondelle (12) pour réalisation d'une liaison par sertissage (33), du type tenonsmortaises, entre les deux rondelles de guidage (12, 18), caractérisé en ce que les tenons (211) sont distincts des pattes d'entraînement et s'étendent axialement en saillie à partir du bord annulaire d'extrémité axiale libre (214) de la portion annulaire (15) de la première rondelle (12) qui s'étend axialement en direction opposée aux pattes d'entraînement (14) et en regard de l'élément mené (14) et en ce qu'on réalise la liaison par sertissage en écrasant l'extrémité (216) de tenons (211), appartenant à ladite portion annulaire (15, 214) de la rondelle extérieure (12) , au contact de la face (220) , tournée vers l'élément mené (4) , de la portion transversale (210) de la rondelle intérieure (18) comportant les encoches (212) .
2. Amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les tenons (211) de la liaison (33) par sertissage sont épaulés pour contact des epaulements avec la face (218) de la rondelle intérieure (18) tournée vers la paroi transversale (2) de l 'appareil .
3. Amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le disque (10) est implanté à la périphérie externe du piston (9) et présente à sa périphérie externe, radialement audelà du piston (9) , des pattes avec une partie d'orientation radiale (200) dotée des encoches (202) dans lesquelles pénètrent les pattes (14) d'orientation axiale de la rondelle extérieure (12) , de manière à lier le disque (10) en rotation, à mobilité axiale, à la rondelle extérieure de guidage (12) par liaison du type à pattes (14) et encoches (202), et en ce que ladite partie d'orientation radiale (200) est décalée axialement par rapport à la partie principale du disque (10) .
4. Amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les pattes d'entraînement (14) sont décalées radialement vers l'intérieur par rapport aux tenons (211) .
5. Amortisseur selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites pattes (14) d'entraînement sont issues à partir d'une portion (206) globalement d'orientation transversale que présente la première rondelle (12) .
6. Amortisseur selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite portion transversale (206) de la première rondelle (12) dont sont issues les pattes (14) d'entraînement, est prolongée, à sa périphérie externe, par ladite portion annulaire d'orientation axiale (15) servant à maintenir extérieurement les ressorts (16) .
7. Amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde rondelle (18) présente, en allant de sa périphérie interne à sa périphérie externe, une première portion transversale (208) se raccordant à ladite portion annulaire (17) , de forme globalement tronconique, de maintien des ressorts (16) ellemême prolongée extérieurement par une deuxième portion transversale (210) qui présente à sa périphérie externe les encoches de fixation (212) dans lesquelles pénètrent les tenons (211) de la rondelle extérieure (12) .
8. Amortisseur selon la revendication 7, caractérisé en ce que la première rondelle comporte une portion située à sa périphérie interne et d'orientation transversale, pour sa fixation à la rondelle intérieure, qui est disposée axialement entre le flasque et une portion en visàvis du disque (10) .
Description:
Amortisseur de torsion pour embrayage de verrouillage, notamment de véhicule automobile.

La présente invention concerne un amortisseur de torsion. L'invention concerne plus particulièrement un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, du type décrit et représenté par exemple dans la demande de brevet français n° 95.10960 du 19 septembre 1995 (FR-A-2 738 890) .

Ce document décrit et représente un amortisseur de torsion pour embrayage de verrouillage propre à intervenir entre l'élément menant et l'élément mené d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, comportant une paroi, globalement d'orientation transversale, propre à être liée en rotation à un arbre menant et un piston définissant avec la paroi transversale, une chambre à volume variable qui est délimitée radialement vers l'extérieur par un disque et des garnitures de frottement adaptées à être serrées respectivement entre le piston et le disque et entre le disque et la face interne de la paroi transversale, du type dans lequel l'amortisseur de torsion comporte : - deux rondelles de guidage fixées ensemble à leur périphérie interne et qui maintiennent des ressorts dont les extrémités circonférentielles sont en appui contre des surfaces d'appui des rondelles de guidage ;

- et un flasque intercalé entre les rondelles de guidage et portant à sa périphérie externe des pattes radiales d'appui formant des portions d'appui pour les extrémités circonférentielles des ressorts à action circonférentielle ; et du type dans lequel :

- l'une des rondelles, dite première rondelle, porte à sa périphérie externe des pattes d'entraînement d'orientation axiale qui pénètrent dans des encoches d'entraînement d'une partie d'orientation radiale du disque ; et l'autre des deux rondelles, dite seconde rondelle, présente une portion transversale qui, à sa périphérie externe, présente des encoches de fixation dans lesquelles pénètrent des tenons de sertissage d'orientation axiale appartenant à une

portion annulaire de la première rondelle, pour réalisation d'une liaison par sertissage, du type tenons-mortaises, entre les deux rondelles de guidage.

Selon la conception proposée dans ce document de l'état de la technique, les deux rondelles de guidage sont disposées axialement de part et d'autre du flasque et les pattes d'entraînement d'orientation qui pénètrent dans les encoches d'entraînement constituent aussi les tenons de sertissage permettant d'assurer la liaison par sertissage, du type tenons-mortaises, entre, les deux rondelles.

A cet effet, ces pattes-tenons s'étendent axialement en direction de la face transversale interne de la paroi transversale, depuis le bord annulaire d'extrémité axiale libre de la portion annulaire de cette première rondelle, et elles passent à travers des encoches de sertissage, en forme de fente, de dimensions complémentaires, prévues à cet effet dans une portion transversale de la deuxième rondelle, cette dernière étant disposée axialement entre le flasque et le disque de frottement.

La portion annulaire de la première rondelle recouvre la périphérie externe du flasque et s'étend donc radialement au- dessus du flasque.

Les pattes-tenons comportent des ergots, permettant d'assurer la liaison entre les deux rondelles par sertissage, qui sont rabattus axialement en regard de la face transversale de la portion périphérique externe de l'autre rondelle tournée vers la face interne de la paroi transversale de l'appareil d'accouplement hydrocinétique.

Au-delà des ergots de sertissage, les pattes-tenons se prolongent axialement pour être reçues dans les encoches d'entraînement formées à cet effet à la périphérie externe du disque de frottement.

Cette conception présente certains inconvénients. Les pattes-tenons d'orientation axiale, qui assurent la double fonction de sertissage et de liaison en rotation, sont de

forme complexe et sont nécessairement d'une grande longueur axiale de manière à s'étendre à travers les fentes de sertissage de la deuxième rondelle, puis suffisamment au-delà de manière à garantir que, quelles que soient les tolérances de fabrication des différents composants, elles soient toujours engagées dans les encoches d'entraînement du disque de frottement.

Outre leur complexité de forme, la grande longueur des pattes-tenons d'orientation axiale les rend fragiles et susceptibles de subir des déformations intempestives. Par ailleurs, la réalisation des fentes, formant encoches de fixation à la périphérie externe de la portion transversale de la deuxième rondelle, est particulièrement délicate car, quelles que soient les tolérances de fabrication, elles doivent permettre l'introduction, avant sertissage, des pattes-tenons. La présente invention a pour objet de proposer un perfectionnement à un amortisseur de torsion du type mentionné précédemment, qui permet, de manière simple et économique, de remédier aux inconvénients qui viennent d'être évoqués.

Dans ce but, l'invention propose un amortisseur de torsion, caractérisé en ce que les tenons sont distincts des pattes d'entraînement et s'étendent axialement en saillie à partir du bord annulaire d'extrémité axiale libre de la portion annulaire άe la première rondelle qui s'étend axialement en direction opposée aux pattes d'entraînement en regard de l'élément mené et en ce qu'on réalise la liaison par sertissage en écrasant l'extrémité de tenons, appartenant à ladite portion annulaire de la rondelle extérieure, au contact de la face, tournée vers l'élément mené, de la portion transversale de la seconde rondelle comportant les encoches de fixation. Grâce à cette conception selon l'invention, on occupe au mieux l'espace disponible à la périphérie externe de l'appareil d'accouplement hydrocinétique, les pattes d'entraînement d'orientation axiale, qui permettent la liaison en rotation entre l'amortisseur de torsion et le disque de frottement, sont

indépendantes des tenons ici de sertissage et d'orientation axiale qui assurent le sertissage entre les deux rondelles.

Ainsi, les pattes d'entraînement peuvent être d'une longueur suffisante et être reçues à coup sûr dans les encoches d'entraînement formées à la périphérie externe du disque de frottement, sans toutefois être d'une longueur globale trop importante, c'est-à-dire sans présenter de porte-à-faux important susceptible d'en affecter la rigidité et la résistance.

Les pattes d'entraînement s'étendent axialement en sens inverse par rapport aux tenons de sertissage.

De même, les tenons de sertissage, qui sont orientés axialement en direction de l'élément mené, sont de conception particulièrement simple et de longueur axiale réduite facilitant ainsi l'opération de sertissage qui a de plus pour avantage de ne pas provoquer de déformation intempestive des pattes-tenons comme dans le cas de l'état de la technique. Les tenons peuvent être plus courts que les pattes d'entraînement.

Avantageusement les pattes d'entraînement sont décalées radialement vers l'intérieur par rapport aux tenons de sertissage, ce qui rend plus solide la première rondelle, facilite le sertissage des tenons et permet d'implanter les ressorts plus vers l'extérieur, la première rondelle retenant radialement extérieurement les ressorts et la deuxième rondelle retenant radialement intérieurement lesdits ressorts dans une forme de réalisation.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les tenons de sertissage sont épaulés pour contact des épaulements avec la face de la rondelle intérieure tournée vers la paroi transversale de l'appareil ; - le disque est implanté à la périphérie externe du piston et présente à sa périphérie externe, radialement au-delà du piston, des pattes avec une partie d'orientation radiale dotée des encoches d'entraînement dans lesquelles pénètrent les pattes d'entraînement d'orientation axiale de la première rondelle, de

manière à lier le disque en rotation, à mobilité axiale, à la première rondelle par liaison du type à pattes et encoches ; les pattes d'entraînement sont issues à partir d'une portion globalement d'orientation transversale que présente la première rondelle ;

- la portion transversale de la première rondelle dont sont issues les pattes d'entraînement, est prolongée, à sa périphérie externe, par ladite portion annulaire d'orientation axiale servant à maintenir extérieurement les ressorts ;

- la deuxième rondelle présente, en allant de sa périphérie interne à sa périphérie externe, une première portion transversale se raccordant à ladite portion annulaire, de forme globalement tronconique, de maintien des ressorts elle-même prolongée extérieurement par une deuxième portion transversale qui présente à sa périphérie externe les encoches de fixation dans lesquelles pénètrent les tenons de la rondelle extérieure ; les deux rondelles de guidage sont disposées de part et d'autre du flasque ; - la première rondelle comporte une portion située à sa périphérie interne et d'orientation transversale, pour sa fixation à la seconde rondelle. Cette portion interne est disposée axialement entre le flasque et une portion en vis-à-vis du disque

- les rondelles de guidage sont dotées en vis-à-vis d'emboutis pour appui des extrémités circonférentielles des ressorts, les pattes d'appui radiales de la périphérie externe du flasque étant admises à pénétrer entre les emboutis ;

- le flasque est lié en rotation à une roue d'une turbine appartenant à l'appareil d'accouplement hydrocinétique.

Les pattes d'entraînement peuvent être issues de la première rondelle de guidage ou appartenir à une rondelle fixée sur ladite première rondelle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale partielle d'un appareil d'accouplement hydrocinétique comportant un amortisseur de torsion selon l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective éclatée, et avec arrachements partiels des principaux composants de l'appareil illustré à la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue extérieure, selon la flèche F3 de la figure 2, de la rondelle de guidage extérieure ;

- la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, selon la flèche F4 de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue de détail à plus grande échelle, correspondant sensiblement à la partie supérieure de la figure 1, qui illustre les deux rondelles de guidage avec leurs moyens de sertissage ; et

- la figure 6 est une demi-vue analogue à la figure 1 pour un autre exemple de réalisation.

Selon une conception connue, par exemple du document WO-A-94/07058 et de la demande de brevet français n° FR-A-2 738 890, documents auxquels on pourra se reporter pour plus de précisions, un appareil d'accouplement hydrocinétique comporte, agencés dans un même boîtier étanche rempli d'huile et formant carter, un convertisseur de couple et un embrayage de verrouillage 1, usuellement dénommé "lock-up".

Le carter, ici métallique, constitue un élément menant et il est propre à être lié en rotation à un arbre menant, à savoir par exemple le vilebrequin 100 du moteur à combustion interne dans le cas d'une application à un véhicule automobile, comme cela est illustré sur la figure 6.

Le carter, de forme générale annulaire, est constitué de deux demi-coquilles se faisant face et qui sont fixées de manière

étanche à leur périphérie externe, usuellement par une opération de soudage.

La première coquille 2, 3 est propre à être liée en rotation à l'arbre menant et elle est essentiellement constituée par une paroi annulaire 2 qui est globalement d'orientation transversale, c'est-à-dire qui s'étend dans un plan radial perpendiculaire à l'axe X-X de l'appareil, et qui est prolongée à sa périphérie externe par une paroi cylindrique annulaire 3 globalement d'orientation axiale. La deuxième demi-coquille (non représentée sur les figures par souci de simplicité ainsi que la roue de réaction du convertisseur) est conformée de façon à définir une roue d'impulseur à aubes issues de la face interne de cette demi- coquille. Ces aubes font face aux aubes d'une roue de turbine 4 formant élément mené et fixée par rivetage ou soudage à un voile 102 de moyeu d'un seul tenant avec un moyeu 5 cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation à un arbre mené, à savoir l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses dans le cas d'une application à un véhicule automobile.

L'arbre mené, visible en 104 à la figure 6, est creusé intérieurement pour formation d'un canal permettant à de l'huile d'accéder à une bague de guidage 6 qui est implantée axialement entre le moyeu 5 et la paroi transversale 2. La bague de guidage 6 est une pièce massive usinée qui est essentiellement constituée par un tronçon avant 106 et par un tronçon arrière 108 de plus grand diamètre.

Le tronçon avant 106 a pour fonction d'assurer la fixation de la bague de guidage 6 à la paroi transversale 2, tandis que le tronçon arrière 108 de plus grand diamètre est délimité radialement vers l*-extérieur par une portée cylindrique usinée 110 pour le guidage en coulissement axial d'un piston 9 qui présente centralement à cet effet une virole 112 d'orientation axiale qui

est ici tournée axialement vers l'arrière, c'est-à-dire en direction du voile 102 du moyeu cannelé 5.

La portée cylindrique de guidage 110 comporte une gorge radiale interne qui reçoit un joint annulaire d'étanchéité 114 qui assure le coulissement étanche du piston 9 sur la bague de guidage

6.

A la figure 1 le tronçon avant 106 est soudé à la paroi transversale 2 et comporte un nez traversant l'ouverture centrale que comporte la paroi 2. Le mouvement du piston 9 est limité par une rondelle interposée entre le voile 102 et la bague 6. A la figure 6, la bague 6 est emmanchée à force pour sa fixation dans un manchon central que comporte la paroi 2.

Dans cette figure 6 au voisinage de la face transversale d'extrémité arrière 116 du tronçon arrière 108 de la bague de guidage 6, la portée cylindrique de guidage 110 comporte une gorge radiale interne qui reçoit un anneau élastique 118 qui constitue une butée limitant axialement vers l'arrière, c'est-à-dire de la gauche vers la droite en considérant la figure, les déplacements du piston 9 par rapport à la bague de guidage 6. Dans cette figure 6 le tronçon arrière 108 de la bague de guidage 6 comporte un alésage central arrière 120 dans lequel est reçu à rotation un tronçon avant en forme de jupe 122 du moyeu cannelé 5 pour le guidage relatif en rotation du moyeu cannelé 5 par rapport à la bague de guidage 6. A la figure 1 le moyeu 5 pénètre à l'intérieur de la bague 6 par son tronçon avant en forme de jupe (non référencé) .

Selon une conception connue, le piston 9 délimite, avec la bague de guidage 6, la paroi transversale 2 et un disque annulaire

10 (portant à fixation, par exemple par collage sur chacune de ses faces transversales opposées, des garnitures de frottement 11) une chambre 30 à volume variable alimentée à travers la bague de guidage 6 dotée de passages à cet effet.

Le disque 10 est implanté à la périphérie externe du piston 9 et il présente à sa périphérie externe, radialement au-delà du

piston 9, des pattes, avec une partie d'orientation radiale 200 dotée d'encoches d'entraînement 202 dans chacune desquelles pénètre une patte 14 d'entraînement d'orientation axiale, que présente une première rondelle 12 de guidage extérieure à sa périphérie externe.

Le disque 10 est ainsi lié en rotation, avec une possibilité de mobilité axiale, à la rondelle de guidage 12 en étant porté par ladite rondelle de guidage 12, par une liaison 13 du type tenons- mortaises à pattes 14 et encoches 202, d'entraînement. Comme on peut le voir sur les figures, le plan dans lequel s'étend la partie d'orientation radiale 200 du disque 10 dans laquelle sont formées les encoches 202, est décalé axialement par rapport au plan dans lequel s'étend la partie principale du disque 10, située à sa périphérie radiale interne, portant les garnitures de friction 11, et ceci en direction de la roue de turbine 4, c'est-à-dire en éloignement de la face interne 124 de la paroi transversale 2 ceci pour éviter toute interférence entre les pattes 14 et la paroi 2.

Cette disposition permet donc de diminuer la longueur des pattes 14.

Les pattes 14 sont d'orientation axiale en étant issues, par découpe et pliage, à partir d'une portion 206 globalement d'orientation transversale que présente la première rondelle de guidage 12, qui est ici une rondelle métallique. Conformément aux enseignements de l'invention, notamment pour rendre plus robuste la première rondelle 12, dite rondelle extérieure, et occuper au mieux l'espace disponible, les pattes 14 d'entraînement s'étendent axialement en direction de la face interne 124 de la paroi transversale 2. Cette portion transversale 206 est prolongée à sa périphérie externe par une portion annulaire d'orientation axiale 15, en forme de jupe cylindrique annulaire, servant à maintenir, radialement extérieurement, des ressorts à boudin 16 aussi retenus, radialement intérieurement, par une portion annulaire de

maintien 17 d'une deuxième rondelle de guidage 18, dite rondelle de guidage intérieure. Les rondelles de guidage 12,18 maintiennent les ressorts 16.

En section axiale, les pattes 14 d'entraînement de la rondelle de guidage extérieure 12 sont décalées radialement vers l'intérieur par rapport à la portion annulaire d'orientation axiale 15, cette dernière étant agencée radialement au plus près de la face concave interne de la paroi cylindrique annulaire 3 de la première coquille 2, 3 de manière à disposer du plus grand espace possible pour les ressorts à boudin 16 et à agencer ceux-ci radialement le plus à l'extérieur afin d'augmenter la transmission du couple et/ou le débattement angulaire.

Le décalage vers l'intérieur des pattes 14 permet également d'éviter toute interférence entre les pattes 14 et la zone arrondie raccordant la paroi 2 transversale à la paroi 3 d'orientation axiale.

La rondelle de guidage intérieure 18 présente (figure 5) , en allant de sa périphérie interne à sa périphérie externe, une première portion transversale 208, en forme d'anneau plat, se raccordant à la portion annulaire 17 de maintien des ressorts 16, globalement de forme tronconique, et qui est elle-même prolongée extérieurement par une deuxième portion transversale 210, en forme d'anneau plat, qui est parallèle à la première portion transversale 208 et qui est décalée axialement par rapport à cette dernière, en direction de la roue de turbine 4.

Cette deuxième portion transversale 210 présente, à sa périphérie externe, des encoches 212 de fixation, formant mortaises, qui sont constituées à la figure 5 par des fentes en forme de trous rectangulaires, dans lesquelles pénètrent des tenons de fixation épaulés 211, d'orientation axiale, appartenant à l'extrémité libre de la portion annulaire 15 de la rondelle de guidage extérieure 12.

Plus précisément selon l'invention, les tenons 211 de fixation sont des tenons de sertissage et s'étendent axialement en

saillie à partir du bord annulaire d'extrémité axiale libre 214 de la portion annulaire 15 qui s'étend en regard de la roue de turbine 4, formant élément mené, en sorte qu'il est formé un epaulement pour les tenons 211 à la faveur dudit bord. Les tenons 211 comportent centralement un dégagement pour faciliter leur écrasement, tandis que la rondelle 18 vient en contact avec le bord 214 pour l'opération de sertissage.

En écrasant par sertissage l'extrémité 216 des tenons 211 au contact de la face 220 de la deuxième portion transversale 210 de la deuxième rondelle de guidage intérieure 18, tournée vers la roue de turbine 4, la matière des tenons 211 flue et on réalise une liaison 33 par sertissage, du type tenons-mortaises, entre les deux rondelles de guidage extérieure 12 et intérieure 18. Les tenons 211 s'étendent donc axialement en sens inverse par rapport aux pattes 14. Après sertissage le bord 214 (1 'epaulement) est en appui sur la face de la rondelle 18 tournée vers la paroi 2.

Les rondelles de guidage 12 et 18 sont fixées ensemble à leur périphérie interne par des colonnettes 24. Les rondelles 12 et 18 sont disposées axialement de part et d'autre d'un flasque 19 doté d'ouvertures circonférentielles 25 traversées à jeu circonférentiel par les colonnettes 24. La rondelle 12 par sa portion 15 recouvre le flasque 19 et s'étend donc radialement au- dessus de celui-ci.

La rondelle de guidage extérieure 12 comporte, pour les colonnettes 24, à sa périphérie interne, une portion annulaire d'orientation transversale 222 qui est adjacente à la face transversale en vis-à-vis 224 du flasque 19 intercalé entre les rondelles 12,14, tandis que la première portion transversale 208 de la rondelle de guidage intérieure 18, d'orientation radiale, est adjacente à la face 226 du flasque 19 adjacente à la turbine 4.

Le flasque 19 présente, à sa périphérie externe 228, des pattes radiales 20 d'appui formant des portions d'appui pour les

extrémités circonférentielles des ressorts 16 à action circonférentielle.

Ces pattes 20 présentent latéralement des doigts (non référencés) s'engageant à l'intérieur des ressorts 16, ici du type ressort à boudin pour retenir lesdits ressorts, s'étendant chacun circonférentiellement entre deux pattes 20.

Les rondelles de guidage extérieure 12 et intérieure 18 sont dotées en vis-à-vis d'emboutis 230 et 232 respectivement pour appui des extrémités circonférentielles des ressorts 16, les pattes 20 étant admises à pénétrer entre les emboutis, qui rigidifient les rondelles 12,18.

Ainsi, le disque 10 est accouplé de manière élastique au flasque 19 pour une bonne filtration des vibrations, les rondelles 12,18 maintenant les ressorts 16. L'embrayage de verrouillage 1 comporte donc un amortisseur de torsion 23.

Le flasque 19 est ici fixé par rivetage au voile 102 du moyeu cannelé 5 en même temps que la roue de turbine 4 dotée à cet effet de pattes à sa périphérie interne. En variante, la fixation peut être réalisée par soudage.

Le flasque 19 présente une série de trous (non représentés) pour permettre la circulation de l'huile entre le piston 9 et la roue de turbine 4.

On notera que, exception faite du joint 114 et des garnitures 11, les pièces de l'appareil d'accouplement hydrocinétique sont métalliques, usuellement en tôle emboutie.

Ainsi, l'embrayage de verrouillage 1 comporte un amortisseur de torsion 23 implanté en majeure partie entre la roue à turbine 4 et la paroi 2 à la périphérie externe de la première coquille, avec une partie d'entrée constituée par la rondelle 12, en forme de demi-coquille, disposée radialement au-dessus du piston 9 et des garnitures 11, des ressorts à boudin 16 et une partie de sortie constituée par le flasque 19.

La partie de sortie 19 est liée en rotation à la roue de turbine 4, plus précisément au moyeu cannelé 5 de celle-ci, tandis que la partie d'entrée 12 est liée en rotation au disque 10 saillant radialement par rapport au piston 9. La partie d'entrée 12 est donc liée de manière débrayable, via le disque 10 et les garnitures 11, à l'arbre menant 100 ; le disque 10 avec ses garnitures de frottement 11 étant propre à être serré de manière débrayable sur le piston 9 et la portion en vis-à-vis de la face interne 124 de la paroi transversale 2 formant contre-piston. Le disque 10 est donc accouplé de manière élastique au moyeu cannelé 5 et à la roue de turbine 4 formant élément mené.

Plus précisément, la roue de turbine 4 est entraînée en rotation par la roue d'impulseur grâce à la circulation d'huile contenue dans le boîtier au carter étanche et, après démarrage du véhicule, l'embrayage de verrouillage 1 permet, en vue d'éviter les phénomènes de glissement entre les roues de turbine et d'impulseur, une solidarisation directe (ou pontage) de l'arbre mené 104 avec l'arbre menant 100 et ceci par serrage des garnitures de frottement 11 et du disque 10 entre le piston 9 et le contre-piston 2 avec entraînement direct de l'arbre mené 100 par la coquille.

Pour desserrer l'embrayage 1 (dépontage) , on envoie de la pression dans la chambre 30 sachant que la bague de guidage 6 est doté de passages d'huile en forme de perçages, inclinées (figure 1) de rainures en forme de L 144 (figure 6) . En position embrayage 1 engagé, c'est-à-dire garnitures 11 serrées, la chambre à volume variable 30 est dépressurisée. Cette chambre 30 est donc délimitée extérieurement par le disque 10 et les garnitures 11, le piston 9 et la paroi 2 présentant à leur périphérie externe chacune une face de friction plane transversale pour les garnitures 11.

On notera que le piston 9 est lié en rotation à la paroi transversale 2 de la première coquille par des languettes élastiques 40 d'orientation tangentielle réparties régulièrement circonférentiellement, ces languettes 40 autorisant un mouvement

axial du piston 9. Les languettes peuvent être attelées à la paroi transversale 2 par l'intermédiaire d'une pièce annulaire métallique (non représentée à la figure 6) , solidaire de la paroi transversale 2. Pour l'attelage des languettes 40 au piston 9, on met en oeuvre des moyens de fixation 41 de conception connue de par la demande de brevet français n° FR-A-2 726 620.

Les languettes 40 s'étendent dans le volume qui s'étend radialement entre les garnitures de frottement il et l'axe X-X de l'ensemble, c'est-à-dire dans la chambre à volume variable 30. Comme on peut le voir dans les figures 1 à 4, les parties principales, situées radialement le plus à l'extérieur, des rondelles de guidage 12 et 18, peuvent être prolongées radialement vers l'intérieur de manière à délimiter des fenêtres 306,308 recevant un deuxième jeu de ressorts 300 à action circonfé- rentielle, des fenêtres complémentaires 302 étant prévues à cet effet dans la partie centrale du flasque.

A la figure 6 il n'existe qu'un jeu de ressort. Dans les figures 1 à 5 les rondelles 12 et 18 comportent une partie interne en forme d'anneau plat, respectivement 310 et 312 pour formation des fenêtres 306,308, tandis que le flasque 19 est prolongé intérieurement par un anneau plat 303 comportant les fenêtres 302.

Le flasque 19 est fixé, ici par rivetage, par sa partie radiale interne 80 au moyeu 102 précité. Cette partie 80 est décalée axialement vers la roue de turbine par rapport à 1 ' anneau plat 303 et par rapport à sa partie radiale externe 82 également en forme d'anneau plat. Cette partie 82 est traversée par les colonnettes 24.

On notera que les ressorts 16 normalement sont implantés dans des fenêtres des rondelles de guidage 12,18. Ce n'est pas le cas ici grâce aux emboutis 230 et 232. On profite de la présence de matière entre deux emboutis consécutifs 230 de la rondelle de guidage extérieure 12 pour réaliser d'un seul tenant les pattes 14 par découpe et pliage laissant apparaître des échancrures (non référencées) permettant de

ventiler les ressorts 16. Entre deux emboutis 230 consécutifs il y a ici trois pattes 14.

On notera que les tenons 211 de sertissage sont moins nombreux que les pattes d'entraînement 14. Le nombre de pattes 14 et de tenons 211 dépend des applications. Ici les tenons 211 sont plus courts que les pattes 14.

En effet entre deux emboutis 230 de la rondelle 12 il y a trois pattes 14 et deux tenons 211. Les tenons 211 sont axialement alignés avec les deux pattes extrêmes 14 du jeu de trois pattes 14 pour une bonne tenue de sertissage.

Le décalage des pattes 14 radialement vers l'intérieur par rapport à la portion annulaire 15, et donc par rapport aux tenons

211 prolongeant axialement ladite portion 15, permet d'obtenir un bon sertissage des tenons 211 au contact de la face 220 de la rondelle de guidage interne 18. En effet, lors de l'opération de sertissage un contre-outil peut venir prendre appui sur la portion

206 de la rondelle de guidage extérieure 12 au droit des tenons

211 et ce radialement au-dessus des pattes d'entraînement d'orientation axiale 12. On réalise ainsi un sertissage parfait. Bien entendu

1'epaulement des tenons 211 n'est pas forcément constitué par le bord annulaire d'extrémité axiale libre 214 de la portion annulaire 15. En effet les tenons 211 peuvent être plus larges au niveau de leur zone d'enracinement audit bord 214 pour formation d'un epaulement, lesdits tenons ayant une forme en T.

On notera qu'à la figure 6 les encoches 212, formant mortaises, consistent en des échancrures ouvertes vers 1 'extérieur.

Dans ce cas, la matière des tenons de sertissage flue latéralement au contact des bords latéraux des encoches.

En variante, les pattes d'appui 20 peuvent être reliées les unes aux autres à leur périphérie externe par une mince bande de matière. Ainsi deux pattes d'appui consécutives 20 peuvent appartenir à des fenêtres, alors que dans les figures les deux

pattes d'appui consécutives délimitent une échancrure ouverte vers 1'extérieur.

La portion 15, qui recouvre la périphérie externe du flasque 19 - et donc qui s'étend radialement au-dessus du flasque 19 - ne retient donc pas forcément radialement vers l'extérieur les ressort 16.

Bien entendu, en variante, les garnitures de frottement 11 peuvent être fixées, par exemple par collage, respectivement sur la paroi transversale 2 et le piston 9. En variante la partie d'orientation radiale 200 du disque 10 est dans le plan de la partie principale du disque 10.

Dans ce cas il faut éloigner la paroi transversale 2 de la roue de turbine 4.

En variante les pattes d'entraînement 14 peuvent appartenir à une rondelle rapportée sur la première rondelle de guidage 12, par exemple par soudage. Cette rondelle serait fixée sur la portion 206.