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Title:
TORSIONAL DAMPER, IN PARTICULAR FOR LOCKUP CLUTCHING OF A HYDROKINETIC COUPLING APPARATUS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/034129
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a torsional damper (3) has an arm disk (6) a shifting collar (8) with protuberances, two guide washers (4, 5) and series-mounted elastic members (70, 71), radially beyond the protuberances additional elastic members (7) intervene between the shifting collar (8) and the guide washers (4, 5). The invention is applicable to lockup clutching.

Inventors:
ARHAB RABAH (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/002815
Publication Date:
July 08, 1999
Filing Date:
December 22, 1998
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Assignee:
VALEO (FR)
ARHAB RABAH (FR)
International Classes:
F16F15/123; F16F15/134; F16H45/02; (IPC1-7): F16F15/123; F16H45/02
Foreign References:
GB2098702A1982-11-24
GB2093564A1982-09-02
EP0744563A21996-11-27
FR2393199A11978-12-29
FR2393199A11978-12-29
EP0744563A21996-11-27
Attorney, Agent or Firm:
Gamonal, Didier (rue André Boulle Boîte postale 150 Créteil, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Amortisseur de torsion, pour appareil d'accouplement hydrocinétique, comportant deux parties coaxiales (4,5,6) montées mobiles angulairement l'une par rapport à l'autre à l'encontre d'un premier et d'un second groupe d'organes élastiques (70,71) montés en série par l'intermédiaire d'une rondelle de phasage (8), qui présente des protubérances (80) dirigées radialement et interposées chacune entre un premier organe élastique (70) du premier groupe d'organes élastiques (70) et un second organe élastique (71) du second groupe d'organes élastiques (71), dans lequel l'une des parties comporte un voile (6) doté de bras (60) dirigés radialement pour coopération avec les premier et second organes élastiques (70,71), tandis que l'autre partie coaxiale comporte deux rondelles de guidage (4,5) disposées de part et d'autre du voile (6) et de la rondelle de phase et comportant des logements (53) pour montage chacun d'un premier (70) et d'un second (71) organe élastique, caractérisé en ce que des moyens d'engrènement à jeu (9) sont prévus entre les bras (60) du voile (6) et la rondelle de phasage (8), en ce qu'un troisième groupe d'organes élastiques (7) à action circonférentielle intervient entre les rondelles de guidage (4,5) et la rondelle de phasage (8), et en ce que le troisième groupe d'organes élastiques (7) est implanté radialement au. dessus, d'une part, du premier et du second groupe d'organes élastiques (70,71) et, d'autre part, des moyens d'engrènement à jeu (9).
2. Amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'engrènement à jeu (9) comportent des épaulements (83) formant des premières butées et appartenant à la rondelle de phasage (8).
3. Amortisseur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les épaulements (83) délimitent latéralement des saillies (85) comportant chacune une protubérance (80).
4. Amortisseur selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque bras (60) est monté dans une échancrure (86) délimitée par deux saillies (85) consécutives.
5. Amortisseur de torsion selon la revendication 3, caractérisé en ce que les bras (60) présentent chacun latéralement à leur périphérie externe un ergot (63) d'orientation circonférentielle formant des contrebutées appartenant aux moyens d'engrènement à jeu (9), et adapté à coopérer avec les épaulements (83).
6. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les troisièmes organes élastiques (7) sont montés en vis. à. vis dans des logements (84,54) pratiqués en vis. à. vis dans des oreilles (81) et des languettes (40,50) appartenant respectivement à la rondelle de phasage (8) et aux rondelles de guidage (4,5) et en ce que les oreilles (81) et les languettes (40,50) sont ménagées en saillie radiale à la périphérie externe respectivement de la rondelle de phasage (8) et des rondelles de guidage (4,5).
7. Amortisseur de torsion selon la revendication 6, caractérisé en ce que les troisièmes organes élastiques (7) sont montés flottant dans les logements (84,54) en vis. à. vis des oreilles (81) et des languettes (40,50).
8. Amortisseur de torsion selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'une des languettes (40,50) au moins appartient à une zone emboutie axialement (58,50) pour formation d'épaulements (10) formant des secondes butées limitant le débattement angulaire relatif entre la rondelle de phasage (8) et les rondelles de guidage (4,5) et en ce que les zones embouties (58,50) sont implantées radialement au. dessus des moyens d'engrènement à jeu (9).
9. Amortisseur de torsion selon la revendication 8, caractérisé en ce que les rondelles de guidage (4,5) présentent en saillie radiale à leur périphérie externe et en vis. à. vis de pattes accolées qui alternent avec les oreilles (81) et les languettes (40,50).
10. Amortisseur selon la revendication 9, caractérisé en ce que les pattes (41,51) sont moins larges circonférentiettement que les oreilles (80), moins larges circonférentiellement que les languettes (40,50).
11. Amortisseur selon la revendication 9, caractérisé en ce que les pattes (51) de l'une des rondelles de guidage, dite première patte (51), présentent latéralement des plis (59) à 90° pour réception des pattes (41), dite seconde patte 41, de l'autre rondelle de guidage (4).
12. Amortisseur selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'un jeu existe entre les secondes pattes (41) et les plis (59).
13. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premières pattes (51) forment des tenons engagés de manière complémentaire dans des rainures (22) appartenant à une jupe annulaire d'orientation axiale (23) d'un piston d'un embrayage de verrouillage (1) d'une appareil d'accouplement hydracinétique.
14. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que la raideur des organes élastiques du troisième groupe d'organes élastiques (7) est supérieure à la raideur des organes élastiques du premier (70) et du second groupe d'organes élastiques (70,71).
Description:
Amortisseur de torsion, notamment pour embrayage de verrouillage d'un appareil d'accouplement hydrocinétique.

La présente invention concerne un amortisseur de torsion, notamment pour un embrayage de verrouillage d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, comportant deux parties coaxiales montées mobiles anguiairement l'une par rapport à l'autre à l'encontre d'un premier et d'un second groupe d'organes élastiques montés en série par l'intermédiaire d'une rondelle de phasage, qui présente des protubérances dirigées radialement et interposées chacune entre un premier organe élastique du premier groupe d'organes élastiques et un second organe élastique du second groupe d'organes élastiques.

Un tel amortisseur est décrit dans le document FR-A-2 393 199 et donne satisfaction car il permet d'augmenter le débattement angulaire relatif entre les deux parties coaxiales.

Néanmoins un problème se pose car pour une bonne filtration des vibrations susceptibles de prendre naissance tout au long de la chaîne cinématique, dans laquelle est inséré t'amortisseur de torsion, il peut tre souhaitable, d'une part, d'assurer tout au long d'un premier débattement angulaire important entre les deux parties coaxiales la transmission d'un couple moyen et, d'autre part, d'assurer au terme du débattement angulaire final entre lesdites parties la transmission d'un couple important.

La présente invention a pour objet de répondre, de manière simple et économique, à ces exigences.

Suivant l'invention un amortisseur de torsion du type sus-indiqué dans lequel l'une des parties coaxiales comporte un voile avec des bras dirigés radialement, tandis que la deuxième partie comporte deux rondelles de guidages disposées de part et d'autre des bras du voile et de la rondelle de phasage, est caractérisé en ce que des moyens d'engrènement à jeu sont prévus entre les bras du voile et la rondelle de phasage, en ce qu'un troisième groupe d'organes élastiques à action circonférentielle intervient entre les rondelles de guidage et la rondelle de phasage, et en ce que le troisième groupe d'organes élastiques est implanté radialement au-dessus, d'une part, du premier et du deuxième groupe d'organes élastiques et, d'autre part, des moyens d'engrènement à jeu.

Grâce à l'invention les organes élastiques du premier et du second groupe d'organes élastiques interviennent en série dans une première phase jusqu'à ce que les jeux de moyens d'engrènement à jeu soient annulés. Après dans une deuxième phase les organes élastiques du deuxième et du troisième groupe travaillent en parallèle.

Ainsi qu'on le sait lorsque les organes élastiques travaillent en parallèle leur raideur s'ajoute. Lorsqu'ils travaillent en série il faut ajouter l'inverse de leur raideur pour avoir l'inverse de la raideur du ressort équivalent.

Ainsi on peut transmettre un couple moyen dans une première phase à grand débattement et un couple plus important dans une deuxième phase pour bien filtrer les vibrations. On appréciera la simplicité de l'amortisseur de torsion par rapport à celui décrit dans le document EP-A-0744563 faisant appel à deux series de rivets.

Dans une forme de réalisation la raideur des organes élastiques du troisième groupe d'organes élastiques est supérieure à la raideur des organes élastiques du premier et du troisième groupes d'organes élastiques. En variante, les organes élastiques ont tous la mme raideur.

L'invention est simple car elle conduit à pratiquer des logements en vis-à- vis dans les rondelles de guidage et la rondelle de phase pour montage d'organes élastiques supplémentaires. En outre la venue en prise des bras avec la rondelle de phasage se fait de manière souple du fait que la rondelle de phasage est reliée de manière élastique au voile et aux rondelles de guidage.

Dans une forme de réalisation les bras viennent en prise, après un débattement angulaire relatif entre le voile et les rondelles de phasage et donc rattrapage du jeu des moyens d'engrènement à jeu, avec un épaulement transversal formant butée et appartenant à une saille radiale portant une protubérance. Ainsi on rajoute de la matière à cet endroit ce qui rend robuste la rondelle de phasage.

Dans une forme de réalisation les bras présentent à leur périphérie externe des ergots s'étendant circonférentiellement en saillie. Ce sont les ergots qui sont admis à coopérer après rattrapage d'un jeu angulaire avec les épaulements et qui appartiennent aux moyens d'engrènement à jeu.

Les ergots retiennent également les organes élastiques du premier et du second groupe.

En variante les bras présentent latéralement des plis à 90° venant, après rattrapage d'un jeu, en prise avec les épaulements.

Les troisièmes organes élastiques dans une forme de réalisation sont montés dans des fentres, ou autres logements, pratiquées en vis-à-vis dans des oreilles et des languettes que présentent en saillie radiale à leur périphérie externe respectivement la rondelle de phasage et les rondelles de guidage et, suivant une caracteristique, I'une des languettes au moins appartient à une zone emboutie axialement pour formation d'un épaulement à chacune des extrémités d'une zone emboutie et donc création d'une butée limitant le débattement angulaire relatif entre les rondelles de guidage et la rondelle de phasage par venue en prise des oreilles avec les butées.

Ainsi les rondelles de guidage, le voile et la rondelle de phasage ne sont pas mécaniquement affaiblis par des ouvertures oblongues ou autre.

En outre on réduit le nombre de pièces et cela favorise la réduction de l'encombrement radial.

Dans une forme de réalisation les rondelles de guidage présentent des pattes accolées en saillie radiale à leur périphérie externe. Ces pattes alternent avec les languettes et les oreilles pour formation de tenons engrenant sans jeu avec des mortaises formées par exemple dans un piston entraîneur ou tout autre élément de transmission de couple du type menant ou mené.

Ainsi on obtient une bonne transmission de couple tout en ayant un encombrement radial minimal pour l'amortisseur de torsion.

Avantageusement les pattes de l'une des rondelles de guidage présentent latéralement des plis globalement à 90° pour réception des pattes de l'autre rondelle de guidage formant pattes de renfort. Les pattes sont accotées.

Ainsi les tenons sont robustes et permettent un bon coulissement de l'élément entraîneur par rapport aux rondelles de guidage car les plis de forme lisse coopèrent avec les bords des rainures et sont peu agressifs. Grâce aux plis, on élimine les problèmes dus dans fart antérieur à la présence de bavures, sachant que la pièce de transmission de couple et les rondelles de guidage sont des pièces métalliques obtenues par découpe et pliage. De tels plis peuvent équiper n'importe quel amortisseur de torsion.

En outre une bonne zone de contact est obtenue. Cela évite les phénomènes d'incrustation. Avantageusement, les plis ont une hauteur supérieure à l'épaisseur de la rondelle de guidage pour augmenter la surface de contact entre les pattes et les rainures et diminuer encore les phénomènes d'incrustation et favoriser encore le coulissement.

Un jeu circonférentiel existe entre les plis et les pattes de l'autre rondelle de guidage.

Ainsi on peut fixer ensemble les pattes des deux rondelles par tous moyens (rivetage, soudage etc...), et déformer les plis pour que toutes les pattes transmettent le couple.

Bien entendu on peut fixer ensemble les deux rondelles de guidage à un autre endroit.

Bien entendu on peut inverser les structures, les rondelles de guidage étant solidaires de l'élément entraîneur, tandis que le voile, fixe dans les exemples précités, peut tre conformé pour pouvoir se déplacer axialement.

On appréciera que les plis peuvent se déformer élastiquement et sont empchés de se déformer plastiquement à cause des pattes de l'autre rondelle de guidage. On rattrape ainsi les jeux des tolérances de fabrication, les pattes étant ainsi

engagées sans jeu par leurs plis dans leurs rainures associées formant mortaises dans l'élément entraîneur.

La description qui va suivre illustre l'invention en regard des dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un appareil d'accouplement hydrocinétique doté d'un embrayage de verrouillage muni d'un amortisseur de torsion selon l'invention ; -la figure 2 est une vue selon la flèche 2 de la figure 1 avec arrachements locaux de l'amortisseur de torsion ; -la figure 3 est une vue de l'embrayage de verrouillage de la figure 1, avec les deux positions du piston ; -la figure 4 est une vue partielle selon la flèche 4 de la figure 3 ; -la figure 5 est une vue selon la flèche 5 de la figure 4 ; -la figure 6 représente la courbe caractéristique de l'amortisseur de torsion ; -la figure 7 montre une variante de la forme des pattes.

Dans les figures est représenté un amortisseur de torsion 3 pour un embrayage de verrouillage 1 d'un appareil d'accouplement hydrocinétique.

L'embrayage de verrouillage 1 est destiné à tre monté à l'intérieur d'un carter étanche 100, rempli d'huile, de I'appareil d'accouplement hydrocinétique comportant, à l'intérieur du carter, au moins une roue d'impulseur 101 et une roue de turbine 102 à aubes.

Le plus souvent il est également prévu une roue de réaction 103 pour formation d'un convertisseur de couple. L'appareil d'accouplement hydrocinétique est un organe de démarrage et de transmission de couple, qui est interposé entre un arbre menant, (non visible), le vilebrequin du moteur du véhicule dans le cas d'une application pour véhicule automobile, et un arbre mené (non visible), I'arbre d'entrée d'une boite de transmission telle qu'une boîte de vitesses dans le cas d'une application pour véhicule automobile comme c'est le cas dans les figures.

Le carter 100 de I'appareil constitue la partie d'entrée de I'appareil, tandis que la roue de turbine 102, par l'intermédiaire d'un moyeu 106 qu'elle présente, constitue la partie de sortie de I'appareil.

Le carter 100 comporte deux pièces 104,105 solidaires l'une de l'autre, dont l'une 104 porte les aubes de la roue d'impulseur, et dont l'autre 105, dite pièce menante, est conformée pour tre reliée à 1'arbre menant le plus souvent par un diaphragme.

Le moyeu 106 de la roue de turbine est cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation avec I'arbre mené.

Ainsi le carter 100 est entraîné en rotation par I'arbre menant et entraîne en rotation l'arbre mené via la roue de turbine 102 entraînée en rotation grâce à la circulation d'huile entre les aubes de la roue d'impulseur 101 et de la roue de turbine 102.

Après démarrage du véhicule, il se produit des glissements entre les roues de turbine et d'impulseur et c'est pour cette raison que l'on prévoit, de manière connue, un embrayage de verrouillage 1, pour accoupler directement le carter à la roue de turbine.

L'embrayage de verrouillage compte un piston 2 définissant avec une paroi transversale 107 une chambre de commande 108. Cette paroi transversale 107 appartient à la pièce menante 105 du carter destinée à tre fixée à l'arbre menant. Le piston 2, de forme annulaire et métallique, est ainsi implanté axialement entre la roue de turbine et la paroi transversale. Le piston 2 est d'orientation transversale et est monté mobile axialement par rapport à la paroi transversale afin de serrer au moins une garniture de friction 21 entre lui-mme et la paroi transversale. La garniture de friction est solidaire de l'un des éléments piston 2-paroi transversale 107 et intervient à la périphérie externe du piston 2, qui délimite égaiement une chambre de pression principale 109 du côté de sa face tournée vers la roue de turbine.

En faisant varier la pression, par exemple dans la chambre de commande 108, on déplace le piston en direction de la paroi transversale 107 ou on éloigne le piston de la paroi transversale.

Ce piston 2 est accouplé par l'intermédiaire de l'amortisseur de torsion 3 au moyeu de la roue de turbine.

Ainsi lorsque le piston 2 est déplacé axialement en direction de la paroi transversale 107, on serre la garniture de friction 21 entre la paroi transversale, formant contre-piston, et le piston 2 en sorte que 1'embrayage 1 est engagé et le convertisseur de couple est ponté. Le mouvement est alors transmis de I'arbre menant à l'arbre mené à travers l'amortisseur de torsion 3, qui ainsi filtre les vibrations transmises ici du vilebrequin du moteur du véhicule à I'arbre d'entrée de la boîte de transmission.

Lorsque, par inversion de pression dans la chambre de commande, on déplace le piston 2 en direction opposée à la paroi transversale on libère la garniture de friction en sorte que 1'embrayage de verrouillage 1 est désengagé ou déponté.

C'est pour cette raison que 1'embrayage de verrouillage 1 est également appelé embrayage de pontage.

Tout ceci est bien connu de l'homme du métier.

De mme, de manière connue, I'amortisseur de torsion 3 comporte deux parties coaxiales 4,5-6 montées mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre à l'encontre d'organes élastiques à action circonférentielle 7,70,71 avec, pour le

montage en série d'au moins certains desdits organes élastiques, au moins une rondelle de phasage 8.

L'une des parties coaxiales constitue l'élément d'entrée 4,5 de t'amortisseur de torsion 3 appartenant à 1'embrayage de verrouillage 1, tandis que l'autre des parties coaxiales constitue l'élément de sortie 6 de t'amortisseur 3.

L'élément de sortie 6 consiste ici en un voile métallique, qui présente en saillie de place en place à sa périphérie externe des bras 60 transversaux dirigés radialement vers l'extérieur en direction opposée à I'axe de symétrie axial X-X'que présente I'appareil d'accouplement hydrocinétique.

Le voile 6 présente à sa périphérie interne un tronçon de fixation 61 décalé axialement par rapport aux bras et ce en direction opposée au piston 2, c'est-à-dire en direction de la roue de turbine. Ce tronçon 61, d'orientation transversale, présente des trous 62 pour fixation du voile 6 au moyeu 106 de la roue de turbine 102 ici à I'aide de rivets non visibles pour plus de clarté.

La rondelle de phasage 8 est également métallique et présente de place en place radialement en saillie radiale vers l'intérieur, c'est-à-dire vers I'axe X-X', des protubérances 80, dont le nombre est égal à celui des bras 60 du voile 6 et dépend des applications. Les bras 60 et les protubérances 80 sont dirigés radialement en sens inverse.

Les bras 60 alternent circonférentiellement avec les protubérances 80, ici de forme triangulaire, pour appui de certains des organes élastiques 70,71 consistant ici en des ressorts à boudin.

Ici trois protubérances 80, d'orientation transversale, alternent circonférentiellement avec trois bras 60 présentant chacun latéralement à leur périphérie externe un ergot 63 d'orientation circonférentielle.

Chaque bras 60 comporte donc deux ergots 63 appartenant ici à des moyens d'engrènement à jeu 9 et sont adaptés à coopérer avec des épaulements 83 décrits ci-après.

Les ergots 63 forment des contrebutées La partie d'entrée comporte deux rondelles de guidages 4,5 métalliques.

Les bras 60 du voile 6 pénètrent entre les deux rondelles de guidage 4,5 disposées de part et d'autre des bras 60 et de la rondelle de phasage 8 entourant le voile 6.

Suivant une caractéristique les rondelles de guidage 4,5 présentent à leur périphérie externe des languettes circonférentielles 40,50 plus longues circonférentiellement que hautes radialement.

Les languettes 40,50 alternent circonférentiellement avec des pattes 41, 51 que présente chaque rondelle 4,5 en saillie radiale à sa périphérie externe. Les pattes 41,51 et les languettes 40,50 d'une des rondelles de guidage 4,5 sont en vis-

à-vis des pattes 51,41 et des languettes 50,40 de I'autre des rondelles de guidage 5,4.

Le nombre des pattes 41,51 et des languettes 40,50 dépend des applications. ici trois languettes 40,50 sont prévues par rondelle de guidage 4,5 et entre deux languettes consécutives 40,50 on trouve trois pattes 41,51 des rondelles de guidage, la répartition des pattes 41,51 et des languettes 40,50 étant régulière.

Bien entendu les pattes 41,51 et les languettes 40,50 sont d'orientation transversale. Les pattes 41,51 sont plus hautes radialement que larges circonférentiellement. Les pattes 41,51 sont moins larges circonférentiellement que les languettes 40,50.

La rondelle de phasage 8 présente des oreilles 81 d'orientation transversale à sa périphérie externe. Ces oreilles 81 sont implantées chacune entre deux languettes 40,50 en vis-à-vis de chacune des rondelles de guidage 4,5. II est donc prévu trois oreilles 81. Ces oreilles 81 sont plus longues circonférentiellement que hautes radialement, tout en étant moins longues circonférentiellement que les languettes 40,50 qui, pour la position de repos de t'amortisseur de torsion, débordent de part et d'autre des oreilles 81.

Les oreilles 81 sont implantées radialement au-dessus des protubérances triangulaires 80.

Plus précisément I'axe de symétrie radial des protubérances 80 est confondu avec I'axe de symétrie radial des oreilles 81. La rondelle de phasage 8 présente ainsi des oreilles 81 et des protubérances 80 dirigées radialement en sens inverse, les protubérances 80 étant moins longues circonférentiellement que les oreilles 81, la pointe des protubérances 80, en forme de coin, étant dirigée vers I'axe X-X'.

Ici les oreilles 81 sont reliées aux protubérances 80 par un anneau 82 incliné vers la roue de turbine. Les oreilles 81 sont ainsi décalées axialement par rapport aux protubérances 80, et ce en direction opposée au piston 2.

La périphérie externe (les oreilles 81) de la rondelle de phasage 8 est décalée axialement par rapport à la périphérie interne (les protubérances 80) de ladite rondelle 8.

De mme la périphérie externe du voile 6 (les bras 60) est décalée axialement par rapport à la périphérie interne (le tronçon 61) dudit voile 6. Un manchon 64, d'orientation axiale, relie le tronçon 61 aux bras 60. Ces bras 60 sont décalés axialement en direction du piston. Comme visible à la figure 1 le tronçon de fixation 61 est décalé axialement par rapport à la périphérie externe des rondelles de guidage 4,5. Ainsi le tronçon 61 est plus éteigne axialement des bras 60 que ne l'est la périphérie externe des rondelles de guidage 4,5, décalée axialement par rapport à la

périphérie interne desdites rondelles. Chaque rondelle de guidage comporte un tronçon incliné 42 raccordant sa périphérie interne à sa périphérie externe constitué par les pattes 41,51 et les languettes 40,50.

On notera que le piston 2 et la paroi transversale 107 sont emboutis centralement axialement en direction opposée à la roue de turbine 102 pour pouvoir loger la partie centrale de J'amortisseur de torsion 3, c'est-à-dire les bras 60 et la périphérie interne des rondelles de guidage 4,5.

La périphérie interne desdites rondelles 4,5 est dotée ici de trois fentres internes 53 de forme courbe réparties régulièrement circonférentiellement.

La rondelle de guidage 4, la plus proche de la roue de turbine 102, présente à sa périphérie interne un rebord 55 d'orientation axiale entourant le manchon 64 du voile 6. Chaque languette 40,50 présente une fentre externe 54.

Chaque oreille 81 présente des fentres 84 externes en vis-à-vis des fentres 54 en vis-à-vis d'une rondelle de guidage à I'autre.

Ainsi qu'on I'aura compris et tel qu'il ressort des dessins, les tronçons et anneaux inclinés permettent à l'amortisseur de torsion d'épouser la forme de la roue de turbine et d'occuper au mieux l'espace disponible.

Les fentres externes 84,54 permettent le montage d'organes élastiques 7, tandis que les fentres internes 53 permettent le montage d'autres organes élastiques 70,71 selon une caractéristique de l'invention. Ici tous les organes élastiques 7,70,71 sont des ressorts à boudin et, suivant une autre caractéristique, les pattes 41,51 permettent une liaison en rotation des rondelles de guidage 4,5 au piston 2 avec mobilité axiale.

Plus précisément les organes élastiques 7,70,71 comportent deux étages d'organes élastiques implantés sur des circonférences de diamètre différent à savoir des troisièmes organes élastiques 7 implantes sur une circonférence de diamètre supérieur à celui des deuxièmes et premiers organes élastiques 71,70 montés en série. Ici les troisièmes, les deuxièmes et les troisièmes organes élastiques 7,70,71 sont au nombre de trois et les troisièmes organes élastiques 7 sont des ressorts à boudin de fin de débattement. Ils ont ici une raideur supérieure à celle des autres organes élastiques 70,71 qui sont du type concentrique et consistent chacun en deux ressorts à boudin concentriques.

Les troisièmes organes élastiques 7 sont également implantes radialement au-dessus des moyens d'engrènement à jeu 9, c'est-à-dire radialement au-dessus des ergots 63 et des épaulements 83.

Les deuxièmes organes élastiques 71 appartiennent à un second groupe de trois organes élastiques 71, tandis que les premiers organes élastiques 70 appartiennent à un premier groupe de trois organes élastiques. Les troisièmes

organes élastiques 7 appartiennent à un troisième groupe de trois organes élastiques 7.

Le deuxième et le premier groupe d'organes élastiques 71,70 sont disposés suivant une mme circonférence, et ont ici la mme raideur.

Bien entendu en variante les organes élastiques du premier groupe d'organes élastiques peuvent avoir une plus faible raideur que ceux du deuxième groupe, qui ont une raideur inférieure à celle des organes élastiques du troisième groupe.

Cela dépend des applications, l'amortisseur 3 pouvant travailler ou ne pas travailler de manière symétrique.

Chaque protubérance 80 de la rondelle de phasage 8 est interposée entre un second organe élastique 71 du deuxième groupe et un premier organe élastique du premier groupe 70 pour un montage en série des organes 70,71.

C'est pour cette raison que les protubérances 80 ont une forme triangulaire, et que les fentres 53 ont une forme arquée (courbe) pour montage de deux organes consécutifs 70,71 dans une mme fentre 53 de grande étendue circonférentielle.

En outre les ergots 63 des bras 60 permettent de retenir radialement vers l'extérieur les ressorts externes des organes élastiques 70 et 71 situés de part et d'autre d'un mme bras 60.

Les ergots 63 ont, suivant une autre caractéristique, une autre fonction car ils sont adaptés à venir en prise chacun avec un épaulement 83 appartenant à la périphérie interne de la rondelle de phasage. Les bras 60 sont donc chacun montés dans une échancrure 86 circulaire, que présente la rondelle de phasage 8 à sa périphérie interne entre deux épaulements 83 consécutifs. La rondelle de phasage 8 présente donc un supplément de matière à sa périphérie interne au niveau des protubérances 80.11 est ainsi formé à la périphérie interne de la rondelle de phasage trois saillies radiales 85 délimitées chacune latéralement par un épaulement 83 et comportant chacune centralement une protubérance 80, ce qui permet de rigidifier la rondelle de phasage 8 dans sa zone où prennent appui les organes élastiques des trois groupes. Une échancrure 86 existe ainsi à la périphérie interne de la rondelle 8 entre deux saillies 85 consécutives.

Ainsi qu'on le sait le fait que chaque organe élastique 70,71 est constitué de deux ressorts à boudin concentriques (un ressort externe entourant un ressort interne). On transmet ainsi plus de couple.

En variante chaque organe 70,71 est constitué d'un seul ressort à boudin ou d'un nombre supérieur à deux.

Ici la périphérie externe d'un bras 60 est en contact intime avec la périphérie interne de la rondelle de phasage 8 au niveau de son échancrure 86. La

rondelle de phasage 8 est donc centrée par le voile 6 et il en est de mme des rondelles de guidage 4,5, qui sont centrées par le rebord 55 par rapport au manchon 64, qui a ainsi une double fonction.

Le voile 6 sert donc de centreur aux rondelles de guidage 4,5 et au voile 6.

Les ressorts 7 du troisième groupe d'organes élastiques sont montés ici flottant dans les fentres 84,54 comme décrit dans le document FR 97 07479 déposé le 17 juin 1997.

La longueur des fentres 84,54 est supérieure à la longueur du ressort 7 au repos.

Ainsi, pour une course morte déterminée par les moyens d'engrènement à jeu 9, nécessaire pour intervention en différé du ressort 7, on réduit la longueur des fentres. Pour plus de précisions on se reportera au document précité.

Chaque saillie radiale interne 85 est plus longue circonférentiellement qu'une oreille 81 et donc qu'une patte 41,51.

Grâce à toutes ces dispositions les oreilles 81 peuvent avoir une taille circonférentielle réduite et la rondelle de phasage est robuste grâce à ses saillies radiales internes 85 implantées au droit des oreilles 81.

Ici les rondelles de guidage 4,5, la rondelle de phasage 8 et le voile 6 sont en tôle et sont obtenus par découpe et/ou pliage à la presse.

Les fentres externe 54 et interne 53 des rondelles de guidage 4,5 peuvent tre ainsi délimitées par des bords bombés 56 de manière à se conformer au profil externe cylindrique du ressort à boudin qu'elle reçoit.

Les fentres 54,53 ont ainsi un contour continu robuste permettant de bien retenir les ressorts, notamment les ressorts 7.

Les épaulements 83 d'orientation transversale et les ergots 63 constituent les moyens d'engrènement à jeu 9 précités.

Lors du débattement angulaire relatif entre les rondelles de guidage 4,5 et le voile 6, les ressorts 70,71 travaillent en série jusqu'à ce que le jeu circonférentiel entre les ergots 63 et les épaulements 83 soit annulé.

Les épaulements forment ainsi des premières butées pour les ergots 83.

Bien entendu les épaulements 83 peuvent tre remplacés par des premières butées d'une autre forme.

Plus précisément, en considérant les rondelles de guidage 4,5 fixes et un déplacement relatif dans le sens de la flèche F de la figure 2, on voit que les bras 60 se déplacent dans une première phase par rapport aux rondelles 4,5 avec compression des ressorts 70 et 71 montés en série grâce à la rondelle de phasage 8 à protubérances 80, les organes 71 prenant appui sur les bords latéraux concernés des fentres 53.

Après rattrapage du jeu circonferentiel entre les ergots 63 et les épaulements 83, le voile 6 entraîne directement la rondelle de phasage 8 par contact des ergots avec les épaulements 83. Une deuxième phase du fonctionnement débute alors.

Durant cette deuxième phase les deuxièmes organes élastiques 71 et les troisièmes organes élastiques 7 sont admis à fonctionner en parallèle entre la rondelle de phasage 8, solidaire en rotation du voile 6, et les rondelles de guidage 4,5.

Dans la première phase les organes élastiques 70,71 travaillent en série et avec une raideur relativement faible.

Dans la deuxième phase les ressorts 7,71 travaillent en parallèle et ont une raideur plus forte. Ainsi comme visible à la figure 6, la courbe caractéristique A- couple transmis C (en ordonnée) en fonction du débattement angulaire relatif D- (en abscisse) entre les rondelles de guidage 4,5 et le voile 6 permet de bien amortir les vibrations.

A la figure 6 c'est le moteur du véhicule qui entraîne les roues du véhicule (sens tirage). Lorsque les roues entraînent le moteur (sens rétro) le phénomène inverse se produit, les premiers et troisièmes ressorts 70 et 7 étant admis à fonctionner en parallèle dans la deuxième phase.

Bien entendu le débattement angulaire entre la rondelle de phasage 8 et les rondelles de guidage 4,5 est limité par venue en prise des bords latéraux 87 des oreilles 81 avec des secondes butées 10 appartenant aux rondelles de guidage.

Les secondes butées 10 sont implantées radialement au-dessus des premières butées 83 et des moyens d'engrènement à jeu 9.

On appréciera que la formation des premières 83 et secondes butées 10 est réalisée sans pièce supplémentaire et sans affaiblir la résistance mécanique des pièces 4,5,6,8.

Plus précisément les languettes 50 de la rondelle de guidage 5, la plus proche du piston 2, sont embouties axialement en direction opposée de l'autre rondelle de guidage, c'est-à-dire en direction du piston 6.

Plus précisément on emboutit les languettes 50 ; ainsi que les zones annulaires 58 situées de part et d'autre de chaque languette 50 et s'étendant jusqu'au voisinage d'une patte 51. II est formé ainsi un épaulement 10, formant la butée 10 précitée, au niveau du raccordement d'une zone 58 à une patte 51.

La hauteur, mesurée axialement, de cet épaulement 10 est fonction de l'épaisseur de la rondelle de phasage 8. De préférence la hauteur axiale de l'épaulement 10 est au moins égale à l'épaisseur de la rondelle de phasage. Ici la hauteur axiale de l'épaulement 10 est légèrement supérieure à l'épaisseur de la rondelle de phasage 8, en sorte qu'un très faible jeu axial existe entre la rondelle de phasage 8 et les rondelles de guidage 4,5.

Durant la deuxième phase un débattement angulaire relatif se produit entre la rondelle de phasage 8 et les rondelles de guidage 4,5 jusqu'à venue en prise des bords latéraux 87 des oreilles 81 avec les butées 10 des zones 58 encadrant les languettes 50.

La rondelle de guidage 5 a ainsi une forme ondulée et présente des languettes 50 et des zones 58 constituant des zones embouties décalées axialement par rapport aux pattes et ce en direction du piston 2, qui est embouti en dessous de sa zone coopérant avec la garniture de frottement 21 pour s'adapter à la forme de l'amortisseur de torsion.

Les pattes 51,41 sont adjacentes en étant accolées et liées entre elles par des moyens de fixation 11, ici un soudage par point réalisé centralement dans les pattes 51,41. Les pattes 41 sont des pattes de renfort pour les pattes 51.

En variante la fixation est réalisée par collage, rivetage, boulonnage ou tout autre moyen mécanique.

Bien entendu les rondelles 4,5 peuvent tre solidarisées l'une à l'autre en un autre endroit.

Les pattes 51 sont dotées latéralement de plis 59 à 90°. Ces plis sont d'orientation axiale. Les pattes 51 ont ainsi une section en forme de U et forment des tenons engagés de manière complémentaire dans des rainures 22 ménagées dans une jupe annulaire d'orientation axiale 23, que présente le piston 2 à sa périphérie externe. La jupe 23 est dirigée axialement vers la rondelle de guidage 4 et vers la roue de turbine.

II est forme ainsi une liaison en rotation du type tenons-mortaises 51,22 entre les rondelles de guidage 4,5 et le piston 2. Cette liaison autorise un mouvement axial du piston en vis-à-vis des pattes 51 et donc de l'amortisseur de torsion 3. Ce sont les plis 59 qui coopèrent avec les bords latéraux des rainures 22 d'orientation axiale.

La jupe 23 a ainsi une forme de peigne annulaire, sa longueur axiale dépendant des applications.

On notera qu'un bon mouvement relatif du piston 2 est obtenu car les plis 59 sont lisses et peu agressifs contrairement aux bords latéraux des rainures 22 obtenues par découpe rendant ces bords agressifs.

Bien entendu les plis 59 sont axialement plus longs que l'épaisseur de la rondelle de guidage 5. On limite ainsi les phénomènes d'incrustation des pattes 51 dans les bords des rainures 22.

La zone de contact entre les pattes 51 et le bord des rainures 22 est ainsi augmentée ce qui diminue les risques de coincement et favorise le coulissement du piston 2, et ce de manière fiable et durable. II en est d'autant plus ainsi que les plis 59 sont élastiques.

Les pattes 41 de I'autre rondelle de guidage s'engagent dans les pattes 51 en forme de U. Suivant une caractéristique !'épaisseur des pattes 41 est de préférence inférieure à la longueur axiale des plis 59 et un jeu circonférentiel existe entre les bords latéraux des pattes 41 et les plis 59. Ceci est favorable car, par élasticité tous les plis 59 vont venir progressivement en prise avec les bords latéraux des rainures 22 formant mortaises. Les plis 59 cèdent élastiquement et sont donc élastiquement déformables. Les plis 59 ont une hauteur supérieure à l'épaisseur des pattes de renfort 41.

Les pattes de renfort 41 empchent les plis 59 de se déformer plastiquement, le jeu entre les pattes 41 et les plis 59 étant déterminé en conséquence. Ainsi toutes les pattes 51 vont participer à la transmission du couple.

L'élasticité des plis 59 permet de rattraper les tolérances de fabrication, de diminuer les bruits et de réduire les contraintes.

La déformation des plis 59 est favorisée par le fait que les pattes 41,51 sont solidaires l'une de l'autre grâce aux moyens de fixation 11.

Les pattes 41,51 et les languettes 40,50 ont la mme circonférence externe.

Bien entendu les pattes 51 sont plus hautes que les pattes 41 pour pouvoir réaliser les plis 59 en sorte que les rondelles 4,5 ne sont pas symétriques.

On appréciera que l'amortisseur de torsion 3 est très compact radialement et ce grâce à I'alternance circonférentielle des pattes 41,51 et des languettes 40,50 de logement des troisièmes ressorts 7.

Les pattes 41 renforcent les pattes 51 en sorte que l'on obtient des tenons de grande résistance. Les pattes 41 sont donc reçues dans les pattes 50.

Bien entendu on peut écraser à chaud en 150 les plis 59 (figure 5) pour fixer les pattes 41.

Le mode de réalisation des pattes 41,51 est applicable à un amortisseur de torsion 3 comportant un voile 6 accouplé par des organes élastiques aux rondelles de guidage 4,5. Pour cet aspect la présence de la rondelle de phasage n'est pas obligatoire.

De mme pour la position de repos de t'amortisseur de torsion 3 (pas de couple transmis) les bras 60 sont disposés symétriquement dans les échancrures 86.

Bien entendu les bras 60 peuvent tre disposés de manière non symétrique.

De mme les organes 70,71 peuvent consister en des ressorts concentriques de différentes longueurs.

Par exemple ils peuvent comporter trois ressorts concentriques de différentes longueurs.

Tout dépend de la courbe caractéristique que l'on veut obtenir, cette courbe pouvant ne pas tre symétrique suivant les sens tirage au rétro, le moteur entraînant les roues du véhicule dans le premier cas (sens tirage), tandis que les roues entraînent le moteur dans l'autre cas (sens rétro).

L'amortisseur de torsion peut appartenir à un disque de friction. Dans ce cas le voile est solidaire d'un moyeu cannelé pour sa liaison en rotation avec un arbre d'entrée, tandis que les rondelles de guidage engrènent avec des rainures réalisées à la périphérie externe d'un disque de friction.

D'une manière générale l'amortisseur de torsion intervient entre un premier élément de transmission de couple (le piston 2 par exemple) et un second élément de transmission de couple (le moyeu 106 par exemple) du type menant ou mené. Toutes les configurations d'amortisseur décrites dans le document FR-A-2 393 199 sont envisageables.

Les pattes 51 peuvent avoir une autre forme pour faciliter la déformation de leurs plis à 90°.

Ainsi les plis 59 se raccordent par un bourrelet 159 saillant à la partie principale des pattes 51 comme visible à la figure 7. Cela permet d'augmenter la longueur du pli et sa flexibilité.

Les fentres 53,54 forment des logements, ainsi que les échancrures 86, pour les organes élastiques.

En variante ces logements 53,54 peuvent avoir une autre forme et consister par exemple en des emboutis. Les languettes 40 peuvent tre également embouties.

Le nombre des pattes 41,51 dépend des applications, notamment du couple à transmettre.

L'étendue des zones embouties 58,50,58 dépend des applications, notamment du débattement angulaire relatif entre les rondelles de guidage 4,5 et la rondelle de phasage 8.

On notera qu'à la figure 5, on voit en pointillés les plis 90 avant leur pliage, ainsi que la réduction d'épaisseur donnée aux plis pour réaliser l'écrasement à chaud 150.

Pour cela il est formé une patte 151 à la faveur d'une échancrure semi- circulaire 152. C'est la patte 151 que l'on déforme à chaud pour fixer la patte 41 par sertissage à la patte 51. Les pattes 51 sont plus hautes que les pattes 41 pour pouvoir réaliser les plis 59 comme visible à la figure 5.

A la figure 2, on a représente partiellement en pointillés l'un des bords latéraux d'une oreille 81 jusqu'avant sa butée contre t'épautement 10 en fin de débattement angulaire.

Bien entendu les troisièmes organes élastiques 7 peuvent avoir la mme raideur ou une raideur voisine de cette des autres organes élastiques.

On peut doter les bras 60 de plis 90'comme les pattes 51 en sorte que les plis des bras 60 remplacent les ergots 83.

On appréciera que, grâce à l'invention, I'amortisseur de torsion 3 peut comporter trois paires d'organes élastiques 70,71 et trois fentres du fait que l'on peut en final obtenir un couple important. Les ressorts 7 peuvent en variante tre montés avec jeu dans les fentres 84 et sans jeu des fentres 54.

On peut rendre plus robuste les plis 59 en sorte qu'un nombre plus réduit de pattes 51 peut participer à la transmission du couple.

On appréciera que les pattes 51 sont décalées axialement par rapport aux zones embouties 58,50 en sorte que le fond des rainures 22 de la jupe 23 du piston 2 est éloigné de la partie transversale du piston comme visible à la figure 1.

Ainsi, la jupe 23 est robuste, un anneau de matière important existant entre le fond des rainures 22 et la zone arrondie raccordant la jupe 23 à la partie transversale du piston 2 portant ici la garniture de friction 21.

Bien entendu, quatre oreilles 81 et languettes 40,50 peuvent tre prévues.

Dans ce cas, quatre ressorts 7 existent.

Une première paire de ressorts 7 peut tre montée dans les fentre 84,54 avec un jeu différent de celui de la deuxième paire de ressorts 7. Certains ressorts 7 peuvent donc agir en différés.

Bien entendu, les plis 59 des pattes 51 peuvent appartenir à un amortisseur de torsion dépourvu de rondelles de phasage. Ainsi les oreilles 81, en variante, peuvent appartenir au voile 6, la rondelle de phasage, la partie inférieure des rondelles de guidage 4,5 et les ressorts 70,71 étant supprimés.