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Title:
TORSIONAL DAMPING DEVICE, ESPECIALLY FOR CLUTCHES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/050036
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a torsional damping device which is mounted between two rotating parts in order to transmit a rotating torque in such a way that the vibrations and oscillations of the torque are dampened. Said device comprises two washers (16, 18) which are coaxial to the rotating parts, means (12, 14, 20) for rotationally connecting the washers to the two rotating parts with a predetermined circumferential play and elastic mechanisms (26) with a circumferential action which are mounted between the washers, in the receptacles (24) of said washers, these elastic mechanisms acting on the washers so that they rotate in opposite directions and are stopped on the means connecting them to the rotating parts. The invention is particularly suitable for friction clutches for motor vehicles.

Inventors:
BERTRAND ERIC (FR)
LUCZAK PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/003566
Publication Date:
July 12, 2001
Filing Date:
December 15, 2000
Export Citation:
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Assignee:
VALEO (FR)
BERTRAND ERIC (FR)
LUCZAK PATRICK (FR)
International Classes:
F16D13/64; F16F15/12; F16F15/134; F16F15/123; F16F15/136; (IPC1-7): F16F15/123
Foreign References:
US2613785A1952-10-14
GB1452956A1976-10-20
GB2322429A1998-08-26
FR2536481A11984-05-25
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Thibaudeau, David (rue des Rosiers Saint-Ouen Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif amortisseur de torsion, monté entre deux pièces tournantes coaxiales pour la transmission d'un couple de rotation d'une pièce à l'autre avec amortissement des vibrations et oscillations de couple, comprenant : . deux rondelles (16, 18, 46, 48) coaxiales aux deux pièces tournantes, . des moyens de liaison en rotation entre les deux pièces tournantes et les rondelles, et . des organes élastiques (26) à action circonférentielle montés entre les rondelles dans des logements (24, 50) qui sont formés dans les rondelles et qui comprennent des moyens d'appui des extrémités desdits organes élastiques, caractérisé en ce que les deux rondelles (16, 18, 46, 48) sont mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre et par rapport aux deux pièces tournantes (10, 68, 82) avec un débattement angulaire limité et sont sollicitées en rotation par les organes élastiques (26) dans des directions opposées tendant à les amener en butée sur leurs moyens de liaison à l'une et à l'autre des pièces tournantes.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux rondelles (16, 18, 46, 48) sont sollicitées élastiquement en appui sur leurs moyens (44, 140, 22, 12, 20) de liaison en rotation aux deux pièces tournantes.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque rondelle est sollicitée en appui sur ses moyens de liaison à l'une des pièces tournantes et un jeu circonférentiel existe entre cette rondelle et ses moyens de liaison à l'autre pièce tournante.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque rondelle (16, 18, 46, 48) comprend une denture (20) engrenant avec un jeu circonférentiel déterminé avec une denture (12) d'une des pièces tournantes.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les dentures (20) des rondelles sont formées sur leur périphérie interne et la denture (12) de la pièce tournante (10) est formée sur la surface périphérique externe d'une portée cylindrique de ladite pièce.
6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que les organes élastiques (26) sollicitent les dents (20) d'une rondelle en appui sur des flancs (12a) des dents (12) de la pièce tournante et les dents (20) de l'autre rondelle en appui sur les flancs opposés (12b) des dents (12) de la pièce tournante.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de liaison en rotation desdites rondelles (16, 18, 46, 48) à l'une des pièces tournantes comprennent des doigts ou des pattes (14, 140) solidaires de ladite pièce tournante et engagés dans des lumières circonférentielles (22, 54) d'étendue angulaire limitée desdites rondelles.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les doigts ou les pattes (14, 140) précités sont sensiblement parallèles à l'axe de rotation.
9. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce qu'au moins une lumière (22, 54) précitée d'une rondelle est positionnée par rapport à une lumière (22, 54) de l'autre rondelle pour que ces deux lumières soient traversées par un mme doigt ou une mme patte (14, 140) solidaire de la pièce tournante.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de liaison desdites rondelles (16, 18) à l'une des pièces tournantes comprennent des pattes (44) solidaires des rondelles et engagées entre des butées portées par la pièce tournante.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdites pattes (44) sont sensiblement radiales.
12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux pièces tournantes comprennent des dentures engrenant l'une avec l'autre avec un jeu circonférentiel déterminé qui est inférieur ou sensiblement égal au jeu circonférentiel des rondelles (16, 18) par rapport aux deux pièces tournantes.
13. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux rondelles (16, 18) sont identiques.
14. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux rondelles (16, 18) sont formées par emboutissage ou estampage ou par moulage avec les logements (24) des organes élastiques (26) précités, chaque logement (24) comprenant à l'une de ses extrémités une face (30) d'appui axial d'un organe élastique (26) placé dans ledit logement.
15. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'autre extrémité (32) dudit logement est dépourvue de moyens d'appui axial dudit organe élastique (26).
16. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits logements (24) sont formés dans lesdites rondelles (16, 18) par des renfoncements situés face à face d'une rondelle à l'autre, chaque renfoncement étant raccordé par une extrémité à un bossage (28) faisant saillie vers l'autre rondelle pour former les moyens (30) d'appui axial d'un organe élastique (26).
17. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les organes élastiques sont des blocs d'élastomère.
18. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13 caractérisé en ce que lesdites rondelles (46, 48) sont plates et en que les logements des organes élastiques (26) sont formés par des échancrures ou des fentres (50) des rondelles, chaque échancrure ou fentre comprenant un côté radial qui sert d'appui axial à un organe élastique (26) et qui comporte des moyens (52) de centrage et de retenue de cet organe.
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que le côté radial opposé de l'échancrure ou de la fentre (50) est dépourvu de moyens de centrage et de retenue de l'organe élastique (26).
20. Dispositif selon la revendication 18 ou 19, caractérisé en ce que les deux rondelles (46, 48) sont en appui l'une sur l'autre.
21. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce qu'il forme un ensemble unitaire, les deux rondelles (16, 18) étant accrochées l'une à l'autre au moyen de pattes circonférentielles (38) décalées axialement pour s'engager les unes dans les autres et s'opposer à une séparation axiale des rondelles.
22. Dispositif selon 1'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue un préamortisseur d'un embrayage à friction pour véhicule automobile.
23. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 22, caractérisé en ce qu'il est positionné axialement sur un moyeu cylindrique (10) au moyen d'un anneau fendu (40, 144) ou d'une rondelle élastique (150) monté dans une gorge annulaire du moyeu (10).
24. Dispositif selon la revendication 22 ou 23, caractérisé en ce qu'il est monté à l'intérieur d'un amortisseur principal entre une rondelle de guidage (84) et un voile annulaire (82) de cet amortisseur principal ou à l'extérieur de l'amortisseur principal et sensiblement adjacent à une rondelle de guidage (68) de cet amortisseur principal.
25. Dispositif selon la revendication 24, caractérisé en ce que des moyens de friction (146, 152) sont serrés élastiquement entre le pré. amortisseur et l'amortisseur principal.
26. Amortisseur de torsion pour embrayage à friction, en particulier de véhicule automobile, comprenant un amortisseur principal et un pré. amortisseur montés entre un élément d'entrée tel qu'un disque de friction et un élément de sortie tel qu'un moyeu cylindrique, caractérisé en ce que l'amortisseur principal et/ou le pré. amortisseur sont des dispositifs du type décrit dans l'une des revendications 1 à 21.
27. Amortisseur selon la revendication 26, caractérisé en ce que les rondelles (102) du pré. amortisseur sont montées entre les rondelles (88) de l'amortisseur principal, de part et d'autre d'un rebord périphérique (90) du moyeu (10).
Description:
Dispositif amortisseur de torsion, en particulier pour embrayage L'invention concerne un dispositif amortisseur de torsion monté entre deux pièces tournantes coaxiales, pour la transmission d'un couple de rotation entre ces deux pièces avec amortissement des vibrations et oscillation de couple, et est notamment applicable aux embrayages à friction pour véhicules automobiles.

De façon classique, un amortisseur de torsion comprend deux rondelles de guidage qui sont coaxiales aux deux pièces tournantes et qui sont solidaires en rotation entre elles et de l'une des pièces tournantes, un voile annulaire disposé entre les deux rondelles de guidage et des moyens de liaison en rotation de ce voile annulaire à l'autre pièce tournante. Des organes élastiques à action circonférentielle, tels que des ressorts hélicoïdaux, sont montés dans des fentres correspondantes du voile et des rondelles de guidage et sont en appui à leurs extrémités sur les bords radiaux de ces fentres pour transmettre un couple de rotation entre les rondelles de guidage et le voile annulaire tout en absorbant par déformation élastique les vibrations et les oscillations de couple.

Les axes de ces ressorts sont dans le plan du voile annulaire de sorte que, lors d'un débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile annulaire, une extrémité de chaque ressort est en appui axial sur un bord radial d'une fentre du voile annulaire et son autre extrémité est en appui sur des bords radiaux des fentres des rondelles de guidage, de façon sensiblement symétrique par rapport au plan du voile annulaire, la résultante des forces d'appui

de cette autre extrémité d'un ressort étant axiale par rapport au ressort. Dans un tel amortisseur de torsion, les ressorts travaillent en compression axiale, ce qui est favorable à leur durée de vie.

Pour réduire le nombre de pièces et l'encombrement axial ainsi que le coût d'un tel amortisseur de torsion, on a déjà proposé de remplacer la structure connue à deux rondelles de guidage et un voile annulaire par une structure plus simple ne comprenant que deux rondelles dont chacune est liée en rotation à une pièce tournante, les ressorts précités étant disposés entre ces deux rondelles dans des logements qui sont formés par des fentres ou des cavités de ces rondelles. Lors d'un débattement angulaire entre les deux rondelles, chaque ressort est en appui par une extrémité sur un bord radial d'une fentre d'une rondelle et par son autre extrémité sur un bord radial d'une fentre de l'autre rondelle, mais ces appuis sont décalés par rapport à l'axe du ressort de sorte que les forces de compression des ressorts ne sont plus axiales, mais orientées en diagonale et la compression des ressorts s'accompagne d'une flexion qui tend à les désaxer.

Pour éviter ces désaxements, il faut prévoir des moyens de guidage des ressorts qui créent des frottements susceptibles de perturber le fonctionnement de l'amortisseur de torsion. Il faut également surdimensionner les ressorts pour qu'ils supportent les contraintes additionnelles provoquées par leur compression en diagonale.

La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients de la technique connue, sans pour autant augmenter le nombre de pièces

l'encombrement axial et le coût d'un amortisseur de torsion du type précité.

Elle propose, à cet effet, un dispositif amortisseur de torsion monté entre deux pièces tournantes coaxiales pour la transmission d'un couple de rotation d'une pièce à l'autre avec amortissement des vibrations et oscillations de couple, comprenant : -deux rondelles coaxiales aux deux pièces tournantes, -des moyens de liaison en rotation entre les deux pièces tournantes et les rondelles, -des organes élastiques à action circonférentielle montés entre les rondelles dans des logements qui sont formés dans ces rondelles et qui comprennent des moyens d'appui des extrémités des organes élastiques, caractérisé en ce que les deux rondelles sont mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre et par rapport aux deux pièces tournantes avec un débattement angulaire limité et sont sollicitées en rotation par les organes élastiques précités dans des directions opposées tendant à les amener en butée sur leurs moyens de liaison à l'une et à l'autre des pièces tournantes.

Dans le dispositif selon l'invention, et contrairement à ce qui est prévu dans la technique connue, chaque rondelle peut tourner par rapport aux deux pièces tournantes et par rapport à l'autre rondelle, de façon indépendante de cette autre rondelle. Cela permet donc d'associer une première rondelle à une première pièce tournante et la seconde rondelle à la seconde pièce tournante pour un sens de rotation et inversement la première rondelle à la seconde pièce tournante et la seconde rondelle à la première pièce tournante pour l'autre sens de

rotation et donc de distinguer l'un de l'autre les deux sens de rotation.

Chaque rondelle agit dans un seul sens sur les organes élastiques et chaque organe élastique est en appui constant par une extrémité sur un élément d'une rondelle et par son extrémité opposée sur un élément de l'autre rondelle. Il en résulte un meilleur appui et un meilleur maintien des organes élastiques, une réduction de leur usure et une augmentation de leur durée de vie.

En outre, grâce à l'appui constant des organes élastiques à chacune de leurs extrémités, il est avantageux d'utiliser des blocs d'élastomère comme organes élastiques, à la place des ressorts hélicoïdaux traditionnels.

Le montage du dispositif selon l'invention est également plus simple que dans la technique connue, aucune des rondelles n'étant solidaire en rotation d'une pièce tournante, ce qui évite les opérations de sertissage ou analogue utilisées dans la technique connue. Corollairement, la rénovation et la maintenance de l'embrayage sont également simplifiées.

Avantageusement, les deux rondelles sont identiques.

Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque rondelle est en butée sur un moyen de liaison de cette rondelle à l'une des pièces tournantes, et il existe un jeu circonférentiel entre cette rondelle et son moyen de liaison à l'autre pièce tournante.

Cela permet notamment de réduire les chocs et les détériorations des rondelles et/ou de leurs moyens de liaison, en fonctionnement.

Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les deux rondelles sont formées par

emboutissage ou par moulage avec les logements des organes élastiques précités, chaque logement comprenant à l'une de ses extrémités une face d'appui axial d'un organe élastique placé dans ledit logement.

L'extrémité opposée du logement est dépourvue de moyens d'appui axial de l'organe élastique.

Avantageusement, les logements sont formés dans lesdites rondelles par des renfoncements qui sont situés face à face d'une rondelle à l'autre, chaque renfoncement étant raccordé par une extrémité à un bossage faisant saillie vers l'autre rondelle pour former la face d'appui axial d'un organe élastique précité.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, lesdites rondelles sont plates et les logements des organes élastiques sont formés par des fentres des rondelles, chaque fentre comportant un côté radial qui sert d'appui axial à un organe élastique et qui comprend des moyens de centrage et de retenue de cet organe.

Ces deux rondelles sont de fabrication simple et peu coûteuse et peuvent tre montées en appui l'une sur l'autre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque rondelle comprend une denture engrenant avec un jeu circonférentiel prédéterminé avec une denture d'une des pièces tournantes précitées.

Les dentures des rondelles sont formées sur leur périphérie interne et la denture de la pièce tournante précitée est formée par exemple sur la surface périphérique externe d'une portée cylindrique de ladite pièce tournante.

Lorsque les rondelles sollicitées en rotation par les organes élastiques précités dans des sens

opposés sont en butée sur cette pièce tournante, les dents d'une rondelle sont en appui sur des flancs des dents de la pièce tournante et les dents de l'autre rondelle en appui sur les flancs opposés des dents de ladite pièce tournante.

Les moyens de liaison en rotation des rondelles à l'autre des pièces tournantes comprennent par exemple des doigts solidaires de cette pièce tournante et engagés dans des lumières circonférentielles d'étendue angulaire limitée desdites rondelles.

Avantageusement, au moins une lumière d'une rondelle est positionnée par rapport à une lumière de l'autre rondelle pour que ces deux lumières soient traversées par un mme doigt solidaire de la pièce tournante précitée.

En variante, les moyens de liaison des rondelles à l'autre pièce tournante comprennent des pattes solidaires des rondelles et engagées entre des butées portées par cette pièce tournante, lesdites pattes étant sensiblement radiales.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, ce dispositif amortisseur de torsion forme un ensemble unitaire, les deux rondelles étant accrochées l'une à l'autre au moyen de pattes circonférentielles qui sont décalées axialement pour s'engager les unes dans les autres et s'opposer à une séparation axiale des rondelles.

Cet ensemble unitaire peut donc tre préassemblé, puis monté sur les pièces tournantes.

Le dispositif selon l'invention est utilisable pour l'absorption et l'amortissement des vibrations et oscillations de couple entre deux pièces tournantes d'un type quelconque.

Il peut également tre utilisé comme amortisseur principal et/ou comme préamortisseur dans un amortisseur de torsion d'un embrayage à friction pour véhicule automobile.

Lorsqu'il forme un préamortisseur monté en série avec un amortisseur principal dans un embrayage, il peut tre monté soit à l'intérieur de l'amortisseur principal soit à l'extérieur de celui-ci, avec un encombrement axial très réduit.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue de face d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention ; -la figure 2 est une vue en perspective éclatée avec arrachement partiel de ce dispositif ; -la figure 3 est une vue schématique partielle de face d'une variante de réalisation du dispositif selon l'invention ; -la figure 4 est une vue en perspective éclatée avec arrachement partiel d'une autre variante de réalisation de ce dispositif ; -la figure 5 est une vue de face du dispositif de la figure 4 ; -la figure 6 est une vue de côté du dispositif représenté en figure 5 ; -la figure 7 est une vue partielle en coupe axiale d'un amortisseur de torsion pour embrayage, comprenant un dispositif selon l'invention ; -la figure 8 est une vue schématique partielle en coupe axiale de l'amortisseur de la figure 7,

équipé de la variante de réalisation représentée en figure 3 ; -les figures 9 et 10 sont des vues schématiques en coupe axiale de deux autres variantes de réalisation ; -la figure 11 est une vue schématique partielle en coupe axiale de la variante de la figure 3 montée dans un amortisseur de torsion d'un autre type ; -la figure 12 est une vue schématique partielle en coupe axiale de l'amortisseur de la figure 11, équipé du dispositif représenté aux figures 1 et 2 ; -la figure 13 est une demi-vue en coupe axiale d'une variante de réalisation.

On se réfère d'abord aux figures 1 et 2 pour décrire un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Dans ces figures, la référence 10 désigne une pièce tournante qui se présente ici sous forme d'un moyeu cylindrique comprenant une denture périphérique externe dont les dents 12 s'étendent parallèlement à l'axe sur une partie de la longueur du moyeu 10.

Une autre pièce tournante, non représentée sur les figures 1 et 2 et coaxiale à la pièce 10, porte des doigts cylindriques 14 qui s'étendent parallèlement à l'axe de la pièce 10, radialement a l'extérieur de cette pièce.

Le dispositif selon l'invention, destiné à amortir les oscillations et irrégularités de couple de rotation entre ces deux pièces tournantes, comprend deux rondelles identiques 16, 18 montées face à face sur la pièce tournante 10 et comportant chacune une denture à leur périphérie interne, dont les dents 20 engrènent avec les dents 12 de la

première pièce 10 avec un jeu circonférentiel prédéterminé.

Dans les dessins, les rondelles 16, 18 ont été représentées en arrachement partiel pour faciliter la compréhension, mais il faut comprendre qu'elles s'étendent chacune de façon continue sur 360° autour de l'axe de rotation.

Les rondelles 16, 18 comprennent des lumières circonférentielles 22 de faible étendue angulaire, les lumières 22 d'une rondelle étant destinées à tre positionnées par rapport aux lumières 22 de l'autre rondelle pour tre traversées par les mmes doigts cylindriques 14 solidaires de l'autre pièce tournante.

Les rondelles 16, 18 comprennent également des renfoncements formant des logements sensiblement semi-cylindriques 24 à orientation circonférentielle, destinés à recevoir des organes élastiquement déformables tels que des ressorts hélicoïdaux 26 dont la longueur correspond sensiblement à celle des logements 24. Chaque logement 24 débouche, à une extrémité, dans un bossage 28 qui fait saillie sur la rondelle en direction de la rondelle opposée et qui a un contour sensiblement semi-circulaire ou en U dont l'ouverture est orientée radialement vers l'extérieur. Le logement semi-cylindrique 24 se termine sensiblement au milieu du bossage 28 et présente une face d'extrémité 30 qui est sensiblement plane et perpendiculaire au plan de la rondelle et qui relie la paroi périphérique du logement 24 à la paroi de fond du bossage 28 en formant une face d'appui axial d'une extrémité de l'organe élastique 26 logé dans ce logement 24. L'autre extrémité 32 du logement 24 a, perpendiculairement au plan de la rondelle, une dimension inférieure à la moitié de la

dimension transversale de l'organe élastique 26.

Ainsi, quand les rondelles 16 et 18 sont face à face et que leurs logements 24 sont sensiblement en regard les uns des autres, un organe élastique 26 placé entre les rondelles dans deux logements 24 en regard, va s'appuyer axialement à une extrémité sur la face d'extrémité 30 d'un logement 24 d'une rondelle et à son autre extrémité sur la face d'extrémité 30 du logement 24 de l'autre rondelle.

Les lumières 22 des rondelles 16, 18 sont agencées, par rapport aux logements 24 et aux doigts cylindriques 14 solidaires en rotation de l'autre pièce menante, de telle sorte que, quand les deux rondelles sont montées sur la pièce 10 l'une en face de l'autre comme représenté en figure 1 et que les organes élastiques 26 se trouvent à l'intérieur des logements 24, ces organes 26 sollicitent les deux rondelles en rotation dans des sens opposés et tendent à amener les extrémités des lumières 22 en butée sur les doigts cylindriques 14, dans le sens indiqué par la flèche 34 en figure 1 pour la rondelle 18 et dans le sens indiqué par la flèche 36 pour la rondelle 16. Dans cette position, les dents 20 de la rondelle 18 sont sollicitées sur les flancs 12a des dents 12 de la première pièce tournante 10 et les dents 20 de l'autre rondelle 16 sont sollicitées sur les flancs opposés 12b de ces dents 20. En d'autres termes, la rondelle 16 ne peut tourner par rapport aux deux pièces tournantes que dans le sens de la flèche 34 et la rondelle 18 ne peut tourner par rapport à ces deux pièces que dans le sens de la flèche 36.

Avantageusement, dans la position de la figure 1, chaque rondelle est en butée sur son moyen de liaison à l'une des pièces tournantes, et il existe

un jeu entre cette rondelle et son moyen de à l'autre pièce tournante.

En fonctionnement, lorsqu'une vibration ou une irrégularité de couple se traduit par une rotation relative de la première pièce tournante par rapport à l'autre dans le sens de la flèche 34, la rondelle 18 est maintenue immobile en rotation par rapport à l'autre pièce tournante du fait que les doigts cylindriques 14 solidaires de cette autre pièce tournante sont en appui sur le fond des lumières 22 de la rondelle 18 et interdisent sa rotation dans le sens de la flèche 34, et l'autre rondelle 16 est déplacée en rotation dans le sens de la flèche 34 par rapport à l'autre pièce tournante par les dents 12 de la première pièce 10 qui sont en appui, dans ce sens de rotation, sur les dents 20 de la rondelle 16. La rondelle 16 tourne donc par rapport à l'autre pièce tournante jusqu'à ce que les fonds des lumières 22 de la rondelle 16 viennent en butée sur les doigts cylindriques 14 et/ou que les dents 20 de la rondelle 16 viennent en butée sur les flancs 12a des dents 12 de la première pièce 10. Cette rotation se traduit par une compression axiale des organes élastiques 26 dans les cavités 24 des rondelles 16, 18.

Inversement, quand la première pièce 10 a tendance à tourner par rapport à l'autre pièce dans le sens indiqué par la flèche 36, elle entraine en rotation la rondelle 18 avec elle, ce qui a pour effet de comprimer axialement les organes élastiques 26 dans le sens de la flèche 36, la rondelle 16 étant immobilisée en rotation sur l'autre pièce tournante.

Les vibrations et irrégularités de couple entre les deux pièces tournantes sont donc absorbées par la compression axiale, dans un sens et dans l'autre, des organes élastiques 26 logés dans les cavités 24.

De préférence, les rondelles tournent par rapport aux pièces tournantes, jusqu'à la limite du débattement angulaire autorisé par ailleurs entre les deux pièces tournantes, ce qui permet d'éviter si nécessaire les contacts et les chocs entre les fonds des lumières 22 et les doigts 14 et/ou entre les dents 20 de la rondelle et les flancs des dents 12, et ce qui permet également de transmettre un couple de rotation d'une pièce tournante à l'autre par l'intermédiaire des moyens limitant leur débattement angulaire relatif et non par l'intermédiaire des rondelles et de leurs liaisons en rotation aux pièces tournantes.

Avantageusement, les rondelles 16 et 18 comportent à leur périphérie externe, des moyens d'accrochage l'une à l'autre, tels que des pattes circonférentielles 38 qui sont axialement décalées par rapport aux rondelles, de façon à pouvoir s'engager les unes dans les autres quand les rondelles sont face à face et empcher ainsi les rondelles de se séparer axialement. La position axiale de l'ensemble des rondelles 16, 18 sur la première pièce tournante 10 est définie par exemple au moyen d'un anneau élastique fendu 40 ou"circlips" qui est engagé dans une gorge annulaire formée dans la denture périphérique externe de la première pièce tournante 10. Les rondelles 16, 18 sont de part et d'autre de cet anneau fendu 40 et sont maintenues par celui-ci en position axiale sur la première pièce tournante 10.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures 1 et 2, les rondelles 16, 18 sont métalliques et formées par emboutissage ou estampage. En variante, elles peuvent tre réalisées par moulage en

toute matière appropriée, par exemple en une matière plastique renforcée de fibres.

Ce dispositif présente un certain nombre d'avantages par rapport à la technique connue : les rondelles sont identiques, le nombre de pièces est réduit, l'encombrement axial est faible, les organes élastiques sont en appui axial permanent à leurs extrémités et peuvent tre comprimés dans de bonnes conditions, l'assemblage et le montage sont simplifiés et le coût d'ensemble est réduit.

Dans une variante de réalisation, les organes élastiques sont des blocs d'élastomère, dont le comportement en compression est bon, grace au fait que leurs extrémités sont en appui constant sur les extrémités 30 des logements 24.

Dans la variante de réalisation représentée schématiquement en figure 3, le dispositif selon l'invention constitue un préamortisseur monté en série, dans un embrayage à friction pour véhicule automobile, avec un amortisseur principal comprenant des organes élastiquement déformables 42 à action circonférentielle, qui ont des dimensions et une raideur notablement supérieures à celles des organes élastiques 26 du préamortisseur et qui sont montés dans des fentres d'un voile annulaire et de deux rondelles de guidage (non représentés) d'une façon bien connue et qui sera décrite en référence aux figures 7 à 10.

Dans cette variante de réalisation, les moyens de liaison en rotation des rondelles 16 et 18 du préamortisseur à ladite autre pièce tournante (le voile annulaire ou une des rondelles de guidage de l'amortisseur principal) ne sont plus constitués par des doigts cylindriques 14 engagés dans des lumières circonférentielles 22 des rondelles, mais par des

pattes radiales 44 des rondelles 16, 18 qui coopèrent par butée avec les extrémités des organes élastiques 42 de l'amortisseur principal.

Pour le reste, la structure du dispositif selon l'invention est identique à celle déjà décrite en référence aux figures 1 et 2.

En fonctionnement, la rotation de chaque rondelle 16, 18 par rapport à la pièce tournante 10 est limitée par le jeu circonférentiel entre les dentures 12 et 20 de la pièce 10 et des rondelles 16, 18, les pattes 44 servant à empchant la rotation de la rondelle 16 dans le sens des aiguilles d'une montre en figure 3 et la rotation de la rondelle 18 dans le sens opposé, et à limiter ces rotations dans les sens inverses par débattement angulaire entre les extrémités des organes élastiques 42.

Dans 1'exemple représenté, les pattes 44 des rondelles s'étendent radialement vers l'extérieur sensiblement dans le plan des rondelles mais pourraient s'étendre dans des directions différentes, si nécessaire pour coopérer par butée avec les extrémités des organes élastiques 42 de l'amortisseur principal.

Ces pattes 44, qui se chevauchent deux à deux comme représenté en figure 3, permettent également de maintenir accrochées les rondelles 16 et 18 et d'empcher leur séparation axiale.

Dans la variante de réalisation représentée schématiquement aux figures 4, 5 et 6/les deux rondelles 46, 48 du dispositif selon l'invention sont plates et les logements des organes élastiques 26 sont des fentres circonférentielles 50 de forme sensiblement rectangulaire, ayant sensiblement la mme longueur que les organes élastiques 26 au repos.

Pour assurer le centrage et le maintien des organes élastiques 26 dans les fentres 50, un bord radial de chaque fentre comporte un téton 52 ou analogue, qui s'engage dans une extrémité de l'organe élastique 26 correspondant.

Pour le reste, la structure du dispositif est semblable à celle déjà décrite en référence aux figures 1 et 2 : les deux rondelles 46 et 48 sont liées en rotation à une première pièce tournante 10 par une denture interne 20, et à l'autre pièce tournante par des doigts cylindriques 14 solidaires de cette autre pièce tournante et engagés dans des lumières circonférentielles 54 des rondelles. De plus, les rondelles 46 et 48 sont appliquées l'une sur l'autre.

Les figures 7 à 11 illustrent schématiquement différentes façons d'intégrer un dispositif selon l'invention dans un amortisseur de torsion d'un embrayage à friction pour véhicule automobile.

Dans les figures 7 et 8, 1'amortisseur de torsion comprend un amortisseur principal 60 monté en série avec un préamortisseur formé par un dispositif selon l'invention, entre un élément d'entrée 62 constitué par un disque de friction et un élément de sortie constitué par la pièce tournante 10 précitée, qui forme un moyeu cylindrique dont la surface interne comprend des cannelures longitudinales 64 permettant de solidariser en rotation la pièce 10 avec un arbre de sortie, tel que l'arbre d'entrée d'une boite de vitesses. L'amortisseur principal comprend un voile annulaire 66 portant le disque de friction 62 et monté entre deux rondelles de guidage identiques 68 qui sont centrées et fixées sur une bague 70 comprenant une denture interne qui engrène avec un jeu circonférentiel prédéterminé avec la

denture externe 12 de la pièce 10 et éventuellement une denture externe qui engrène un jeu circonférentiel prédéterminé avec une denture interne du voile annulaire 66.

Les organes élastiques 42 précités de l'amortisseur principal sont logés dans des fentres 72 et 74 respectivement du voile annulaire 66 et des rondelles de guidage 68, et des rondelles de frottement sollicitées axialement par des rondelles élastiques sont montées entre le voile annulaire 66 et au moins une des rondelles de guidage 68, pour amortir les oscillations et irrégularités de couple absorbées par les organes élastiques 42 de l'amortisseur principal.

Le préamortisseur est constitué par le dispositif représenté aux figures 1 et 2 et est monté à l'extérieur de l'amortisseur principal 60 sur la denture externe 12 de la pièce 10. Le jeu circonférentiel entre les dents 20 des rondelles 16, 18 et les dents 12 de la pièce 10 est par exemple supérieur ou sensiblement égal au jeu entre les dents de la bague 70 et de la pièce 10. Les doigts cylindriques 14 qui relient en rotation les rondelles 16 et 18 à l'amortisseur principal sont ici des vis ou des rivets 76, traversant les lumières 22 des rondelles 16 et 18 et montés dans des orifices appropriés d'une rondelle de guidage 68.

Du côté du préamortisseur formé par le dispositif selon l'invention, les extrémités axiales des dents 12 de la pièce 10 sont taillées en biseau, ce qui permet le montage du dispositif selon l'invention sur la pièce 10 par poussée axiale, l'anneau élastique fendu 40 s'expansant radialement lors de son passage sur l'extrémité en biseau des dents 12 et se resserrant radialement lorsqu'il

arrive au niveau de la gorge annulaire formée dans la denture 12 pour le recevoir.

Le préamortisseur formé par le dispositif selon l'invention est en appui axial sur l'amortisseur principal qui lui-mme est maintenu en position axiale sur la pièce 10 par un autre anneau fendu 78, du côté opposé au préamortisseur.

Dans la variante de réalisation représentée en figure 8, 1'amortisseur principal est le mme qu'en figure 7, mais le préamortisseur est celui représenté en figure 3. Dans ce cas, les pattes radiales 44 des rondelles 16 et 18 du préamortisseur sont en appui sur les extrémités des organes élastiques 42 et assurent la liaison en rotation entre l'amortisseur principal et les rondelles 16, 18.

Dans la variante de réalisation de la figure 9, le pré-amortisseur est du type représenté aux figures 4 à 6 et les doigts d'entraînement 14 sont remplacés par des pattes 140 de la rondelle de guidage 68 de l'amortisseur principal, ces pattes 140 étant formées à la périphérie interne de la rondelle 68 et pliées à angle droit, parallèlement à l'axe de rotation pour pénétrer dans des lumières circonférentielles des rondelles 46, 48 du pré-amortisseur.

De plus, les organes élastiques 26 de ce pré- amortisseur sont logés, non plus dans des fentres des rondelles 46, 48, mais dans des échancrures 142 de la périphérie externe de ces rondelles, pour réduire l'encombrement radial du pré-amortisseur.

Celui-ci est calé axialement sur le moyeu 10 entre un anneau fendu 144 monté dans une gorge annulaire du moyeu et des moyens de friction 146 sollicités axialement sur la bague 70 de l'amortisseur principal.

En variante, les pattes 140 peuvent tre remplacées par des pions soudés sur la rondelle de guidage 68.

Dans une autre variante, les pattes 140 sont remplacées par une déformation de la rondelle 68, réalisée par estampage et engagée axialement dans des lumières ou entre des doigts radiaux des rondelles 46, 48 du pré-amortisseur.

Dans la variante de réalisation de la figure 10, le pré-amortisseur est semblable à celui représenté en figure 9, et il est retenu axialement sur le moyeu 10, non pas par un anneau fendu, mais par une rondelle élastique enroulée 150 logée au moins en partie dans une gorge annulaire du moyeu 10. Cette rondelle comprend plusieurs spires à rayon variable et/ou à pas variable, et des ondulations permettant d'appliquer une force axiale au pré-amortisseur pour serrer des rondelles de friction 152 sur une extrémité de la bague 70 de l'amortisseur principal.

Le pré-amortisseur est lié en rotation à cette bague 70 par des doigts 14 semblables à ceux déjà décrits.

Dans cette réalisation, la rondelle 150 remplace un anneau fendu et une rondelle élastique, ce qui réduit le nombre de pièces et facilite le montage.

Dans les modes de réalisation des figures 11 et 12, l'amortisseur principal est d'un type différent de celui des figures 7 et 8 et le préamortisseur est monté sur la pièce 10 à l'intérieur de l'amortisseur principal.

Dans cette réalisation, le disque de friction 62 est porté par une rondelle de guidage 80 de l'amortisseur principal et le préamortisseur se trouve entre le voile annulaire 82 et l'autre rondelle de guidage 84 de l'amortisseur principal.

En figure 11, le préamortisseur est du type représenté en figure 3 et ses rondelles 16, 18 sont liées en rotation à l'amortisseur principal par des pattes radiales 44 qui viennent en appui sur les extrémités des organes élastiques 42 de l'amortisseur principal.

En figure 12, le préamortisseur est du type représenté aux figures 1 et 2 et ses rondelles de guidage 16 et 18 sont liées en rotation au voile annulaire 82 de l'amortisseur principal par des doigts cylindriques 14 engagés dans les lumières 22 des rondelles 16, 18 et dans des trous appropriés formés dans le voile annulaire 82 et dans la rondelle de guidage 84 de l'amortisseur principal.

Pour le reste, le montage du préamortisseur sur la pièce 10 se fait comme déjà décrit en référence aux figures 7 et 8.

Le calage axial du pré-amortisseur sur le moyeu 10 est réalisable par l'anneau 40 comme représenté notamment dans les figures 7 et 8 ou par tout autre moyen approprié, entre les rondelles 16, 18 ou à l'extérieur de celles-ci, par exemple par une rondelle"clic-clac" (rondelle basculante), par un montage à baïonnette, etc.

Des moyens de frottement (en général une rondelle de frottement sollicitée axialement par une rondelle élastique) sont associés aux rondelles 16, 18 pour l'amortissement des vibrations, et sont par exemple entre les rondelles 16,18 ou à l'extérieur de celles-ci. Dans ce dernier cas, on peut utiliser des rondelles élastiques ayant des raideurs différentes, pour des hystérésis différents dans l'un et dans l'autre sens de rotation.

Dans le mode de réalisation de la figure 13, un dispositif selon l'invention forme l'amortisseur

principal de l'amortisseur de torsion monté entre le disque de friction 62 et le moyeu 10 et comprend deux rondelles 88 de préférence identiques et montées face à face sur le moyeu 10 de part et d'autre d'un anneau fendu ou d'un rebord périphérique médian 90 du moyeu.

Chaque rondelle 88 comporte une denture interne 92 engrenant avec un jeu circonférentiel prédéterminé avec une denture externe 12 du moyeu 10, des fentres 94 de logement des organes élastiques 96 à action circonférentielle d'absorption des vibrations et irrégularités de couple, chaque fentre 94 comportant à une extrémité un rebord 98 d'appui axial d'une extrémité d'un organe élastique 96, son autre extrémité en étant dépourvue, et des pattes axiales ou des rivets 100 par exemple fixés en périphérie externe du disque de friction 62 et guidés dans des lumières circonférentielles de la rondelle 88 ou inversement. Comme déjà décrit pour les modes de réalisation précédents, les rondelles 88 sont sollicitées par les organes élastiques 96 dans des directions opposées tendant à amener les rivets 100 en appui sur les extrémités des lumières précitées et les dentures 92 en appui sur les dentures 12 du moyeu. Le fonctionnement de cet amortisseur principal est identique au fonctionnement déjà décrit de l'amortisseur de torsion des figures 1 et 2.

Le préamortisseur du mode de réalisation de la figure 13 peut tre d'un type classique ou bien un dispositif selon l'invention. Dans ce dernier cas, le préamortisseur comprend deux rondelles identiques 102, montées face à face sur le moyeu 10 de part et d'autre du rebord périphérique 90, et chacune entre ce rebord 90 et une rondelle 88 de l'amortisseur principal.

Chaque rondelle 102 comprend une denture interne 104 en prise, avec un jeu circonférentiel prédéterminé, avec une denture 12 du moyeu et comporte des pattes 106 parallèles à l'axe qui sont reçues dans des lumières circonférentielles 108 de la rondelle 88 adjacente à l'autre rondelle 102 du pré- amortisseur, de sorte que les pattes 106 des deux rondelles se croisent en périphérie externe de ces rondelles.

Des voiles 110 dépendant des rondelles 102 et des pattes 106 forment des appuis axiaux des extrémités des organes élastiques 112 à action circonférentielle du pré-amortisseur, chaque organe élastique 112 étant en appui axial à une extrémité sur un voile 110 d'une rondelle 102 et à l'autre extrémité sur un voile 110 de l'autre rondelle 102.

Les périphéries externes des rondelles 102 sont incurvées l'une vers l'autre comme représenté pour former des logements semi-cylindriques des organes élastiques 112 autour du rebord périphérique 90 du moyeu 10.

Le fonctionnement de ce pré-amortisseur correspond à celui du dispositif des figures 1 et 2, l'amortisseur principal se comportant comme un organe rigide vis-à-vis des vibrations et irrégularités de couple au ralenti, destinées à tre absorbées par le pré-amortisseur.

Pour les faibles couples de rotation transmis du disque de friction 62 au moyeu 10, correspondant notamment au régime de ralenti d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile (la boîte de vitesses étant au point mort), le disque 62 entraine en rotation une des rondelles 88, par exemple celle de gauche en figure 13, par butée sur les rivets 100 reliant le disque à cette rondelle. Le

couple est transmis à l'autre rondelle 88 par les organes élastiques 96 qui se comportent comme des organes rigides en raison de leur raideur élevée.

L'ensemble rigide formé par les rondelles 88 et les organes élastiques 96 a un petit jeu angulaire par rapport au moyeu 10, correspondant au débattement angulaire du pré-amortisseur. L'amortisseur principal transmet donc le couple aux rondelles 102 du pré- amortisseur, par exemple de la rondelle 88 de droite sur le dessin à la rondelle 102 de gauche, qui le transmet à l'autre rondelle 102 du pré-amortisseur par l'intermédiaire des organes élastiques 112 qui absorbent les vibrations. La rondelle 102 de droite étant en butée sur le moyeu 190 par l'intermédiaire des dentures 104, 12, le couple est transmis au moyeu 10.

Une augmentation du couple dans le mme sens de rotation se traduit par une compression des organes élastiques 112 du pré-amortisseur et par une rotation de l'amortisseur principal jusqu'à ce que la rondelle 88 de droite soit en butée sur le moyeu 10 par l'intermédiaire des dentures 92, 12.

Ensuite, quand le couple transmis augmente encore dans le mme sens de rotation, il y a une compression progressive des organes élastiques 96 de l'amortisseur principal, la rondelle 88 de gauche tournant par rapport à la rondelle 88 de droite qui est en butée sur le moyeu 10.

Avantageusement, les rondelles 88 peuvent tre sollicitées axialement sur les rondelles 102 qui peuvent elles-mmes tre sollicitées axialement sur le rebord médian 90 du moyeu, pour l'amortissement des vibrations et irrégularités de couple absorbées par les organes élastiques 112 du pré-amortisseur et 96 de l'amortisseur principal. Tous les moyens connus

de l'homme du métier, comprenant des rondelles élastiques utilisées ou non en combinaison avec des rondelles de frottement, peuvent tre associés aux rondelles 88 et 102 et au rebord périphérique 90 pour obtenir les forces de frottement désirées. De mme, les surfaces en contact des rondelles 88 et 102 et du rebord 90 peuvent tre déterminées à cet effet.