Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
TOWING DEVICE WITH A TWO-PIECE FAIRLEAD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/014886
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a towing device intended to equip the deck of a ship (10) and comprising a winch (16), a cable (14) and a fairlead (20), the cable (14) circulating in the fairlead (20) under the action of the winch (16), the fairlead (20) comprising a frame (21) and at least first and second sectors, the sectors making it possible to guide the cable (14) in a channel formed in each of the sectors. The device comprises a hinge with a degree of freedom allowing the second sector to rotate relative to the frame (21) around an axis contained in a plane comprising a first direction in which the cable can extend in the first sector, characterised in that the first sector is rigidly connected to the frame (21) and is interposed between the winch (16) and the second sector.

Inventors:
BOREL CHRISTOPHE (FR)
COSSON OLIVIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/066359
Publication Date:
February 05, 2015
Filing Date:
July 30, 2014
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
THALES SA (FR)
International Classes:
B63B21/10; B63B21/66
Foreign References:
US3347526A1967-10-17
JPH09301267A1997-11-25
FR2982579A12013-05-17
Attorney, Agent or Firm:
PRIORI, Enrico et al. (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif de remorquage destiné à équiper le pont d'un navire (10) et comprenant un treuil (16), un câble (14) et un chaumard (20), le câble (14) circulant dans le chaumard (20) sous l'action du treuil (16) le chaumard (20) comprenant un bâti (21 ) et au moins un premier et un deuxième secteurs (23, 24), les secteurs (23, 24) permettant de guider le câble (14) dans un canal (25, 26) formé dans chacun des secteurs (23, 24), caractérisé en ce que le dispositif comprend une articulation (27) à un degré de liberté permettant la rotation du deuxième secteur (24) par rapport au bâti (21 ) autour d'un axe (28) contenu dans un plan (30) comprenant une direction selon laquelle le câble est susceptible de s'étendre dans le deuxième secteur (24), caractérisé en ce que le premier secteur (23) est solidaire du bâti (21 ) et est interposé entre le treuil (16) et le deuxième secteur (24), en ce que le premier secteur (23) comprend une première surface d'appui inférieure (37) comprenant une première extrémité (39), dans lequel le deuxième secteur (24) comprend une deuxième surface d'appui inférieure (38) comprenant une deuxième extrémité (40), en ce que ledit câble (14) est susceptible de venir reposer sur lesdites premières et deuxième surfaces d'appui (37, 38) et en ce que ladite première extrémité (39) et ladite deuxième extrémité (40) forment des surfaces s'étendant sensiblement dans un plan de jonction (P) sensiblement perpendiculaire à l'axe (28).

2. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel la première surface d'appui inférieure (37) et la deuxième surface d'appui inférieure (38) présentent des sections semi-circulaires et dans lequel l'axe (28) coupe le plan de jonction (P) en un point se trouvant sur une première courbe galbée (41 ) et une deuxième courbe galbée (42) formées par les centres des sections semi-circulaires de la première surface d'appui inférieure (37) et respectivement de la deuxième surface d'appui inférieure (38).

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le deuxième secteur (24) comprend une deuxième surface d'appui inférieure (38) sur laquelle le câble (14) est susceptible de venir reposer, ladite deuxième surface d'appui inférieure (38) étant monobloc.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le canal (26) du deuxième secteur (24) présente une forme évasée dans le plan (30) comprenant l'axe (28) et la direction selon laquelle le câble (14) est susceptible de s'étendre dans le deuxième secteur (24), le canal (26) du deuxième secteur (24) s'évasant dans le sens dirigé du deuxième segment (24) vers le premier segment (23).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les canaux (25, 26) desdits secteurs (23, 24) sont ouverts latéralement.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel les canaux (25, 26) desdits secteurs (23, 24) sont ouverts vers le bas du chaumard (20).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un dispositif de trancannage (22), dans lequel passe le câble, le dispositif de trancannage (22) étant interposé entre le chaumard (20) et le treuil (16), le treuil (16) comprenant un touret (18) comprenant un tambour (108) délimité par deux joues (109, 1 10), le canal (25) du premier secteur (23) comprenant une ouverture latérale (34), l'ouverture (34) s'étendant sensiblement dans le prolongement d'une des deux joues (109) du touret (18), l'ouverture (34) étant orientée dans un sens s'éloignant de l'autre joue (1 10).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'axe (28) est contenu dans un premier plan (29) comprenant une direction selon laquelle le câble est susceptible de s'étendre dans le premier secteur (23).

Description:
Dispositif de remorquage à chaumard en deux parties

L'invention concerne un dispositif de remorquage destiné à équiper le pont d'un navire et permettant de remorquer un objet traîné derrière le navire. Le dispositif de remorquage comprend classiquement un treuil, un câble et un chaumard, le câble circulant dans le chaumard sous l'action du treuil. Ce type de dispositif est par exemple mis en œuvre dans le domaine de l'acoustique sous-marine et plus particulièrement pour les sonars actifs remorqués. Ces sonars comprennent généralement une antenne d'émission intégrée dans un objet submersible ou « poisson » et une antenne de réception constituée d'une antenne linéaire ou « flûte ». Lors de l'utilisation du sonar en remorquage dépendant, le poisson et la flûte sont solidaires du même câble pour être remorquées par le navire.

Le câble comprend généralement une âme formée de conducteurs électriques et/ou optiques permettant de transmettre de l'énergie et des informations entre des équipements du sonar situés à bord du navire et les antennes. L'âme du câble est généralement recouverte d'un toron de fils métalliques assurant la tenue mécanique du câble. La constitution du câble lui impose un rayon de courbure minimum. En deçà de ce rayon, des contraintes mécaniques inadmissibles apparaissent et entraînement une détérioration de ces éléments. Il en est de même pour les antennes remorquées de type antennes linéaires. Le treuil fixé sur le pont du navire possède un touret sur lequel le câble peut s'enrouler lorsque le sonar est inactif et que les antennes sont rangées à bord du navire. Le diamètre du touret permet de garantir que les éléments enroulés ne sont pas courbés selon un rayon inférieur au rayon de courbure minimum.

Lorsque les éléments remorqués sont à la mer, le câble est guidé par le chaumard qui permet de sécuriser son rayon de courbure effectif. Lors du remorquage le navire peut modifier sa vitesse et son cap. D'autres mouvements involontaires du navire peuvent intervenir lorsque l'état de la mer se dégrade notamment par gros temps. Ces mouvements du navire entraînent un changement de la direction du câble par rapport à l'axe du navire. Pour éviter que des changements de direction n'endommagent le câble, le chaumard peut être fixe par rapport au navire et posséder une forme de trompette s'ouvrant vers l'arrière du navire. Par ailleurs, en acoustique sous marine, le chaumard doit être adapté pour permettre la remontée des antennes sur le pont du navire. Le chaumard est par exemple ouvert sur sa partie supérieure. Le navire peut être équipé d'un bras articulé permettant de faire passer le poisson au- dessus du chaumard.

Les dispositifs existants sont volumineux et nécessitent un actionneur pour le mouvement du bras articulé. De plus lors du passage du poisson au dessus du chaumard, il est nécessaire de mettre en œuvre des systèmes d'anti-déca pelage afin d'éviter que le câble auquel sont fixés les éléments remorqués ne sortent de son logement dans le chaumard.

De la demande de brevet FR2982579 on connaît une solution palliant les inconvénients précités. Cette solution consiste à prévoir un chaumard formé de secteurs permettant de guider le câble dans une rainure. Les secteurs sont reliés les uns aux autres par des articulations à un degré de liberté en rotation autour d'axes de rotation situés dans des plans horizontaux sensiblement perpendiculaires à une direction selon laquelle le câble s'étend dans le chaumard au niveau de l'articulation. Selon un mode de réalisation, le chaumard est lié à un bâti destiné à être posé sur un navire, au moyen d'une articulation à un degré de liberté en rotation autour d'un axe compris dans un plan vertical perpendiculaire à la première articulation de façon à permettre une grande amplitude de changement de direction du câble lorsque le navire change de cap. De façon à réduire le débattement du câble dans le secteur situé du côté du treuil et réduire les problèmes de mauvais enroulement des spires du câble sur le touret, le deuxième axe coupe avantageusement la rainure de ce secteur en un point où le câble est prévu pour rentrer en contact avec la rainure du côté du treuil. Or, dans la pratique, on note un débattement latéral du câble dans le secteur situé côté treuil et la formation d'un angle de débattement latéral entre le chaumard et le treuil. Ce débattement conduit à une mauvaise maîtrise de l'enroulement des spires, en particulier en cas de changement de cap du navire.

Un but de la présente invention est de pallier cet inconvénient.

A cet effet, l'invention propose un dispositif de remorquage destiné à équiper le pont d'un navire et comprenant un treuil, un câble et un chaumard, le câble circulant dans le chaumard sous l'action du treuil le chaumard comprenant un bâti, au moins un premier et un deuxième secteurs, les secteurs permettant de guider le câble dans un canal formé dans chacun des secteurs. Le dispositif comprend une articulation à un degré de liberté permettant la rotation du deuxième secteur appelé secteur pivotant, par rapport au bâti autour d'un axe contenu dans un plan comprenant une direction selon laquelle le câble est susceptible de s'étendre dans le deuxième secteur, le premier secteur, appelé secteur fixe, étant solidaire du bâti et est interposé entre le treuil et le deuxième secteur.

Cette configuration permet de maîtriser la direction du câble à la sortie du chaumard côté treuil et d'éviter les problèmes d'enroulement de spire.

Avantageusement, le premier secteur comprend une première surface d'appui inférieure comprenant une première extrémité, le deuxième secteur comprend une deuxième surface d'appui inférieure comprenant une deuxième extrémité, ledit câble étant susceptible de venir reposer sur lesdites premières et deuxième surfaces d'appui, ladite première extrémité et ladite deuxième extrémité formant des surfaces s'étendant sensiblement dans un plan de jonction sensiblement perpendiculaire à l'axe.

Avantageusement, la première surface d'appui inférieure et la deuxième surface d'appui inférieure présentent des sections semi-circulaires et l'axe coupe le plan de jonction en un point se trouvant sur une première courbe galbée et une deuxième courbe galbée formées par les centres des sections semi-circulaires de la première surface d'appui inférieure et respectivement de la deuxième surface d'appui inférieure.

Avantageusement, le deuxième secteur comprend une deuxième surface d'appui inférieure sur laquelle le câble est susceptible de venir reposer, ladite deuxième surface d'appui inférieure étant monobloc.

Avantageusement, le canal du deuxième secteur présente une forme évasée dans un plan comprenant l'axe et la direction selon laquelle le câble est susceptible de s'étendre dans le deuxième secteur, le canal du deuxième secteur s'évasant dans le sens dirigé du deuxième segment vers le premier segment.

Avantageusement, les canaux desdits secteurs sont ouverts latéralement. Avantageusement, les canaux desdits secteurs sont ouverts vers le bas du chaumard.

Avantageusement, le dispositif comprend un dispositif de trancannage, dans lequel passe le câble, le dispositif de trancannage étant interposé entre le chaumard et le treuil, le treuil comprenant un touret comprenant un tambour délimité par deux joues, le canal du premier secteur comprenant une ouverture latérale, l'ouverture s'étendant sensiblement dans le prolongement d'une des deux joues du touret, l'ouverture étant orientée dans un sens s'éloignant de l'autre joue.

Avantageusement, l'axe est contenu dans un premier plan comprenant une direction selon laquelle le câble est susceptible de s'étendre dans le premier secteur.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel :

- la figure 1 représente de façon schématique un navire tractant un sonar actif ;

- la figure 2 représente de façon plus précise un dispositif selon l'invention installé sur le pont d'un navire,

- la figure 3 représente schématiquement en vue de dessus un exemple d'agencement entre un touret, un dispositif de trancannage et un chaumard du dispositif selon l'invention,

- les figures 4a, 4b et 4c représentent schématiquement une partie du chaumard du dispositif selon l'invention en vue de côté (figure 4a), en perspective (figure 4b) et en vue de face (depuis le côté mer) lorsque le segment pivotant est dans sa position d'équilibre (figure 4c), le câble étant représenté uniquement sur les figures 4b et 4c.

- la figure 5 représente schématiquement en vue de côté un câble passant dans le chaumard lors d'un remorquage à grande vitesse,

- les figures 6a, 6b, représentent schématiquement une partie du chaumard du dispositif selon l'invention en perspective (figure 6b) et en vue de face (depuis le côté mer) lorsque le segment pivotant est dans une position bâbord (figure 6c), les figures 7a et 7b représentent deux phases de passage du corps remorqué dans le chaumard en perspective (figure 7a) et en vue de côté (figure 7b),

la figure 8 représente une coupe des deux segments du chaumard dans le plan contenant l'axe de rotation du segment pivotant et la première direction principale lorsque le segment pivotant se trouve dans la position d'équilibre,

les figures 9a et 9b représentent schématiquement les positions des projections, dans le plan de jonction, des extrémités des surfaces d'appui inférieures des deux segments lorsque l'axe coupe le plan de jonction au niveau de la courbe formée par les centres des sections des surface d'appui inférieures (figure 9a) et respectivement à distance de cette courbe (figure 9b).

Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures.

L'invention est décrite en rapport au remorquage d'un sonar par un bâtiment de surface. Il est bien entendu que l'invention peut être mise en œuvre pour d'autres éléments remorqués.

La figure 1 représente un navire 10 tractant un sonar actif 1 1 comprenant une antenne d'émission acoustique 12 souvent appelée poisson et une antenne de réception acoustique 13 souvent appelée flûte. Le sonar

1 1 comprend également un câble 14 permettant de tracter les deux antennes

12 et 13. Le câble assure également l'acheminement de signaux et d'alimentations entre le navire et les antennes 12 et 13 du sonar 1 1 .

Les antennes 12 et 13 sont mécaniquement arrimées et connectés électriquement et/ou optiquement au câble 14 de manière appropriée. De manière classique, l'antenne de réception 13 est formée d'une antenne linéaire de forme tubulaire identique à celles que l'on trouve dans les sonars passifs, d'où son nom de flûte, tandis que l'antenne d'émission 12 est intégrée dans une structure volumique ayant une forme s'apparentant à celle d'un poisson. La flûte de réception est généralement disposée à l'arrière, au niveau de l'extrémité du câble 14, le poisson étant positionné sur la partie du câble 14 la plus proche du navire 10. Durant une mission d'acoustique sous-marine, l'antenne 12 émet des ondes sonores dans l'eau et l'antenne de réception 13 capte d'éventuels échos provenant de cibles sur lesquels se reflètent les ondes sonores issues de l'antenne 12.

L'antenne de réception 13 est généralement arrimée de manière permanente au câble 14 alors que le poisson 12 est, quant à lui, arrimé de manière amovible. A cet effet le câble 14 comporte une zone d'arrimage 15 du poisson 12, zone dans laquelle sont implantés des moyens pour fixer mécaniquement le poisson 12 et pour réaliser son raccordement électrique et/ou optique au câble 14.

La mise à l'eau et la sortie de l'eau des antennes 12 et 13 est réalisée au moyen d'un treuil 16 disposé sur un pont 17 du navire 10. Comme visible sur la figure 3, le treuil comprend un touret 18 dimensionné pour permettre l'enroulent du câble 14 ainsi que de l'antenne de réception 13. Le treuil 16 comprend également un châssis 106 (figure 2) destiné à être fixé sur le pont du navire. Le touret 18 est apte à pivoter par rapport au châssis 106 autour d'un axe x pour permettre l'enroulement du câble. Il comprend un tambour 108 autour duquel le câble est destiné à être enroulé. Le tambour 108 s'étend, selon l'axe x de rotation du tambour, entre deux joues 109, 1 10 prévues pour limiter la zone d'enroulement du tambour 108. L'enroulement du câble 14 permet de haler le poisson 12 à bord du navire 10, par exemple sur une plateforme arrière 19 prévue à cet effet.

Un chaumard 20 permet de guider le câble 14 en aval du touret

18. Le chaumard 20 constitue le dernier élément de guidage du câble 14 avant sa descente dans l'eau. Lors du remorquage, l'inclinaison du câble 14 peut varier par rapport à l'axe longitudinal du navire 10. Les variations d'inclinaison sont notamment dues aux changements de cap et de vitesse du navire et aussi à l'état de la mer. Une des fonctions du chaumard 20 est de garantir au câble 14 et à l'antenne linéaire que leurs rayons de courbure respectifs ne dépassent pas une limite inférieure prédéfinie. Le câble 14 comprend par exemple une âme formée de conducteurs électriques et/ou optiques permettant de transmettre de l'énergie et des informations entre des équipements du sonar situés à bord du navire 10 et les antennes 12 et 13. L'âme du câble 14 est généralement recouverte d'un toron de fils métalliques assurant la tenue mécanique du câble 14 notamment à la traction. En deçà de la limite inférieure de courbure, on risque des déformations permanentes ou des ruptures de constituants du câble 14. Il en est de même pour l'antenne linéaire.

Sur la figure 2, on a représenté plus en détails en vue de côté (depuis tribord) les éléments du dispositif selon l'invention. Le chaumard 20 comprend un bâti 21 destiné à être posé sur un pont 19 du navire, côté mer par rapport au treuil 16. Le pont 19 est ici une plate-forme arrière. Autrement dit, le chaumard est fixé vers l'arrière du navire 10 par rapport au treuil 16. Sur l'exemple de la figure 2, le chaumard est fixe par rapport au pont 19 du navire 10. Sur la réalisation des figures, le chaumard 20 et le treuil ne sont pas fixés sur le même pont mais pourraient en variante être disposés sur le même pont, Le chaumard 20 est relié au bâti 21 . Un dispositif de trancannage 22 permettant de ranger correctement le câble 14 sur le touret 18 est interposé entre le treuil 16 et le chaumard 20. Le dispositif de trancannage est destiné à être translaté selon l'axe x de rotation du touret 18 de façon à ranger le câble correctement sur le touret 18. Le câble 14 est ici guidé par le dispositif de trancannage 22 entre le chaumard 20 et le treuil 16. En variante le bâti 21 est solidaire d'un trancannage 22. Autrement dit, le bâti 21 est fixé à un dispositif de trancannage destiné à effectuer des mouvements en translation parallèlement à l'axe du touret 18 afin de ranger correctement le câble 14 sur le touret 18. Dans le cas de la fixation du bâti 21 au trancannage 22, c'est l'ensemble du chaumard 20 qui effectue des mouvements de translation parallèlement à l'axe du touret 18 afin de ranger correctement le câble 14 sur le touret 18.

Selon l'invention, le chaumard 20 comprend un premier secteur 23, appelé secteur fixe dans la suite de la demande de brevet, et un deuxième secteur 24, appelé secteur pivotant, permettant de guider le câble 14 depuis l'amont vers l'aval du chaumard 20. Ces secteurs sont visibles sur les figures 4a et 4b. Chacun des secteurs 23, 24 comprend un canal ou sillon, 25 pour le secteur 23, 26 pour le secteur 24. Ces canaux sont aptes à loger le câble 14. Ils permettent de guider le câble 14 tout au long du chaumard 20. Ils sont sensiblement dans le prolongement l'un de l'autre de manière à pouvoir guider le câble 14 tout le long du chaumard 20. Chacun des secteurs 23, 24 permet une courbure du câble 14 et de l'antenne linéaire 13. Les secteurs 23, 24 sont dimensionnés et agencés de façon à limiter la courbure minimale du câble 14 et de l'antenne linéaire 13 à une courbure minimale prédéterminée. Les secteurs 23, 24 sont dimensionnés et agencés de façon à permettre un changement de direction du câble 14 dans un plan. Ce changement de direction est réalisé dans le plan de la figure 4a. Le chaumard 20 permet de limiter le rayon de courbure du câble 14 lors de ce changement de direction. Le chaumard permet d'éviter que le rayon de courbure ne soit inférieur à un rayon de courbure minimum prédéterminé.

Le changement de direction est compris entre 45° et 90° sur les figures 4b, 4c. Cette disposition permet de faire basculer le câble 14 d'une première direction sensiblement horizontale par rapport au navire 10 vers une deuxième direction formant angle moins important avec la verticale, qui est ici compris entre 45° et 90°. La première direction horizontale est par exemple celle que prend le câble 14 en amont du chaumard 20, entre le touret 18 et le chaumard 20. La deuxième direction est par exemple celle que prend le câble 14 en aval du chaumard 20, lorsque le câble 14 rentre dans l'eau. Un changement de direction de 90° est obtenu lorsque le navire 10 est à l'arrêt ou lors de l'immersion d'un corps remorqué. Le câble 14 plonge donc dans l'eau à la verticale. Lorsque le navire 10 prend de la vitesse, le câble 14 s'incline pour réduire l'inclinaison du changement de direction comme visible sur la figure 5 sur laquelle la direction du câble 14 dans le plan de la feuille est sensiblement la même en amont et en aval du chaumard 20. Selon l'invention, le secteur pivotant 24 est articulé par rapport au navire 10 afin de permettre une certaine amplitude de changement de direction du câble 14 lorsque le navire 10 change de cap. Une telle articulation permet un bon guidage du câble 14 sur toute la longueur du chaumard 20 en particulier du côté du milieu marin et permet de limiter les contraintes au sein du câble et de l'antenne lors de leur guidage le long du chaumard, en particulier en cas de changement de cap du navire 10.

Plus précisément, le chaumard 20 comprend une articulation 27 à un degré de liberté en rotation autour d'un axe 28, permettant la rotation du secteur pivotant 24 par rapport au bâti 21 . Le secteur fixe 23 est solidaire du bâti 21 . Une articulation possédant un degré de liberté en rotation est également appelée liaison pivot. Sur la réalisation des figures, l'articulation 27 relie le secteur 24 et le bâti 21 . Le bâti 21 peut être fixé sur le navire 10, par exemple sur un pont du navire comme la plateforme arrière 19 ou sur un trancannage permettant le rangement correct du câble 14 sur le touret 18. L'axe 28 est compris, sur la réalisation non limitative des figures, dans un premier plan 29 comprenant une première direction principale selon laquelle le câble est susceptible s'étendre dans le secteur fixe 23. Le premier plan 29 est le plan de la figure 4a qui est par ailleurs matérialisé sur la figure 4c. La direction principale en un point du secteur est la direction principale selon laquelle le secteur fixe 23 est destiné à guider le câble 14 au point correspondant du secteur. C'est aussi la direction par laquelle passe l'axe du câble qui est guidé au sein de ce secteur au point correspondant du secteur 23.

L'axe 28 est également compris dans un deuxième plan 30 comprenant une deuxième direction principale selon laquelle le câble 14 est susceptible de s'étendre dans le secteur pivotant 24. Cette deuxième direction principale est la direction principale selon laquelle le deuxième secteur 23 est destiné à guider le câble 14 en un point du secteur 24. C'est aussi la direction par laquelle passe l'axe du câble 14 qui est guidé au sein de ce secteur, au point correspondant du secteur, 24 lorsque les efforts exercés sur le câble de part et d'autre du chaumard sont situés dans un plan. Le secteur pivotant 24 est alors dans sa position d'équilibre.

Les secteurs 23, 24 sont agencés de façon que les plans 29, 30 soient confondus, lorsque le secteur pivotant 24 se trouve dans une position d'équilibre. Le deuxième secteur 24 occupe la position d'équilibre représentée sur les figures 4a, 4b, 4c, lorsque les efforts subis par le câble 14 en amont et en aval du chaumard sont situés dans un même plan. C'est notamment le cas lorsque le navire suit un cap constant. Autrement dit, les premiers et deuxièmes canaux 25, 26 sont configurés et disposés de façon à guider le câble dans le premier plan 29 lorsque le secteur pivotant 24 occupe sa position d'équilibre aussi appelée position de repos.

Le deuxième plan 30 peut s'incliner par rapport au premier plan 29, notamment lorsque le navire 10 modifie son cap. L'inclinaison du plan 30 est obtenue lorsque l'articulation 27 pivote. Le secteur pivotant 24 pivote autour de l'articulation 27 en fonction de la direction des efforts exercés sur le câble 14, de pari et d'autre de sa position d'équilibre. Sur les figures 6a et 6b, le secteur pivotant se trouve en dehors de sa position d'équilibre et a pivoté vers tribord par rapport à sa position d'équilibre. De manière générale, les secteurs sont agencés de façon que le deuxième plan 30 soit un plan vertical du navire lorsque le premier secteur est dans sa position d'équilibre. Le deuxième plan 30 s'incline par rapport à un plan vertical du navire lorsque l'articulation 27 pivote, par exemple, lors d'un changement de cap. Ce plan vertical est, sur la réalisation des figures, le premier plan 29 comprenant la première direction selon laquelle est susceptible de s'étendre le câble dans le premier secteur mais pourrait être un autre plan vertical.

Selon l'invention, le secteur fixe 23 est interposé entre le secteur pivotant 24 et le treuil 16. Le secteur fixe 23 guide le câble 14 dans le plan 29. Le secteur fixe 23 permet donc de maîtriser la direction du câble 14 à la sortie du chaumard 20 côté treuil 16. Pour que les spires s'enroulent bien sur le touret de façon contigue, il est nécessaire de réduire au maximum et de maîtriser l'angle que fait le câble 14 avec un plan perpendiculaire à l'axe du touret à la sortie du chaumard côté treuil 16. L'invention permet par exemple de garantir que cet angle soit nul en positionnant simplement le secteur fixe 23 de façon que le plan 29 soit perpendiculaire à l'axe de rotation du touret 18, dans le cas où le chaumard est solidaire du trancannage. Le dispositif selon l'invention est donc compact, il n'est pas nécessaire de prévoir une distance importante entre le touret et le chaumard pour réduire un éventuel angle de débattement latéral du câble en sortie de chaumard côté treuil ou de prévoir un dispositif de trancannage complexe asservi à l'angle fait par le secteur pivotant autour de l'axe 28, par rapport à sa position d'équilibre. Le dispositif selon l'invention permet de gérer facilement la position du câble 14 entre le chaumard 20 et le treuil 16 et d'éviter ainsi les problèmes de mauvais enroulement de spires du câble 14 sur le touret 18 tout en étant compact. Le segment fixe 23 permet également de limiter les angles vifs qui pourraient endommager le câble 14 à la sortie du chaumard 20 côté treuil ce qui participe également à la compacité du dispositif.

Les canaux 25, 26 s'étendent sur tout le long des secteurs 23, 24 selon les première et deuxième directions principales. Ils sont ouverts latéralement, c'est-à-dire qu'ils sont ouverts selon des axes 31 , 32 perpendiculaires aux plans respectifs 29, 30. Autrement dit, ils sont ouverts selon des axes 3 , 32 perpendiculaires au premier plan 29 lorsque le secteur pivotant se trouve dans sa position d'équilibre. Le plan 30 oscille autour de l'axe 28 avec le secteur pivotant 24. Le premier plan 29 est un plan vertical. Les directions verticale et horizontale sont définies par rapport à un socle 201 du bâti 1 définissant un plan destiné à être parallèle au plan de la plateforme 19, c'est-à-dire au pont du navire, lorsque le bâti 21 est posé sur cette plateforme.

Le canal 25 possède une section en C ouverte, c'est-à-dire débouchant, latéralement. Le canal 26 est ici une rainure pratiquée dans un corps profilé 33 référencé sur la figure 6a. Les ouvertures 34, 35 sont surtout destinées à laisser passer une fixation 36a, 36b du poisson 12 le long du chaumard 20 comme visible sur les figures 7a et 7b. Le poisson 12 peut ainsi être remonté à bord du navire 10 et être décroché du câble entre le chaumard 20 et le treuil 16. La position du poisson 12 par rapport au navire 10 peut être parfaitement connue et maîtrisée. Le seul paramètre pouvant influer sur la position du poisson 12 est la commande du treuil 16. On peut ainsi se passer d'un bras articulé pour manœuvrer le poisson à bord du navire 10, notamment pour l'accrocher et le décrocher du câble 14. Le dispositif selon l'invention convient pour le remorquage d'objets disparates le long d'un câble unique. En variante, les ouvertures destinées à laisser passer la fixation du poisson sont des ouvertures inférieures ou bien le chaumard comprend les deux types d'ouvertures. Les canaux sont ouverts selon un axe vertical dirigé vers le bas lorsque le secteur pivotant est dans sa position d'équilibre. Les sens haut et bas sont les sens allant du socle 201 vers les segments, et respectivement vers le bas, selon une direction verticale. Les ouvertures inférieures permettent d'éviter que le câble ne s'échappe des canaux, quelle que soit la position du chaumard par rapport au treuil, lors du trancannage.

Dans l'exemple représenté sur les figures, le secteur fixe 23 comprend une première surface d'appui inférieure 37 visible sur les figures 6a et 8, sur laquelle le câble 14 peut reposer. Le secteur pivotant 24 comprend une deuxième surface d'appui inférieure 38 visible sur les figures 6a et 6b et 8 sur laquelle le câble 14 peut reposer. La figure 8 représente le chaumard 20 en coupe dans un plan passant par l'axe du câble 14 lorsque le navire suit un cap sensiblement rectiligne, c'est-à-dire lorsque le secteur pivotant 24 se trouve dans sa position d'équilibre. Ce plan est le premier plan 29.

La première et la deuxième surface d'appui inférieures 37, 38 présentent, dans les plans 29 et 30, une première et une deuxième courbures centrées vers le dessous du chaumard 20. Ce sont les courbures des courbes galbées formées par les fonds de la première et de la deuxième surface d'appui inférieures 37, 38 le long des secteurs 23, 24 dans les plans 29 et 30. Les fonds des surfaces d'appui inférieures 37, 38 sont les points de ces surfaces occupant les positions les plus basses, selon le plan vertical, lorsque le secteur pivotant est dans sa position d'équilibre. Les fonds des surfaces 37, 38 se trouvent dans les plans 29, 30 respectifs.

Les surfaces d'appui inférieures 37, 38 sont dimensionnées de façon que leurs courbures, dans les plans 29 et 30 aient en tous points des rayons de courbure au moins égaux au rayon de courbure minimum acceptable pour le câble. Les deux segments 23, 24 sont configurés et positionnés l'un par rapport à l'autre de façon que la surface d'appui inférieure formée par la première et la deuxième surface d'appui inférieures présente une courbure de rayon au moins égal au rayon de courbure minimum acceptable, au moins lorsque le secteur pivotant 24 se trouve dans sa position d'équilibre. Le chaumard 20 limite ainsi la courbure minimale du câble à une valeur minimale prédéterminée et permet d'éviter les angles vifs qui pourraient endommager le câble à la sortie du chaumard. Les courbures ne sont pas forcément des arcs de cercle. La surface inférieure de la partie fixe pourrait en variante présenter une courbure plane, c'est-à-dire présenter un fond s'étendant selon une droite. Le rayon de courbure de la surface inférieure est alors infini.

Avantageusement, la première surface d'appui inférieure 37 et la deuxième surface d'appui inférieure 38 sont sensiblement contigues. Autrement dit, elles sont contigues à un jeu fonctionnel près, notamment lorsque le segment pivotant 24 occupe la position d'équilibre. Le jeu fonctionnel est l'espace séparant les deux surfaces d'appui de façon à permettre au premier segment pivotant de pivoter autour de l'axe 28. Autrement dit, la zone de séparation entre la partie fixe et la partie pivotante est sensiblement réduite à un plan P1 appelé plan de jonction. La première surface d'appui inférieure 37 comprend une première extrémité 39 et la deuxième surface d'appui inférieure 38 comprend une deuxième extrémité 40 sensiblement contigue à la première extrémité 39. Ces extrémités 39, 40 comprennent des surfaces qui s'étendent sensiblement, c'est-à-dire au jeu fonctionnel près, dans le plan de jonction P. Autrement dit, les première et deuxième extrémités 39, 40 s'étendent sensiblement selon des surfaces comprises dans deux plans sensiblement parallèles séparés par une distance correspondant au jeu fonctionnel notamment lorsque le segment pivotant se trouve dans la position d'équilibre.

Avantageusement, comme représenté sur les figures 4a et 8, le plan de jonction P s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe 28. Par suite, lorsque le segment pivotant 24 pivote autour de l'axe 28, les deux extrémités 39, 40 sensiblement contigues restent parallèles l'une par rapport à l'autre. Il en résulte qu'elles restent espacées du jeu fonctionnel uniquement. Cette configuration permet d'éviter que les deux segments ne s'écartent trop lorsque le premier segment pivote. Cela permet d'éviter que le câble et surtout le poisson ne tombent entre les deux segments et également de conserver une continuité de la surface d'appui inférieure 37, 38 même lorsque le deuxième secteur 24 est incliné. Cette continuité permet d'éviter les risques d'endommagement de l'antenne ou du câble.

La première surface d'appui inférieure 37 et la deuxième surface d'appui inférieure 38 présentent des sections semi-circulaires dans des plans perpendiculaires aux directions principales qu'elles définissent, notamment dans des plans parallèles au plan de jonction P au niveau des première et deuxième extrémités 39, 40. Les sections circulaires forment de préférence au moins un demi-cercle. Les surfaces d'appui inférieures 37, 38 délimitent ainsi chacune un sillon galbé à section semi-circulaire s'étendant tout le long du secteur 23, 24 considéré. Les fonds des surfaces 37, 38 étant situés dans les plans 29, 30, elles forment une surface galbée sensiblement continue lorsque le segment pivotant 24 se trouve dans sa position d'équilibre.

Les sections semi-circulaires ont un rayon sensiblement fixe sur la grande partie des secteurs considérés 23, 24 au chanfreinage près dans les zones d'entrée et de sortie des secteurs considérés lorsque les extrémités des secteurs sont chanfreinées et à l'exception des zones d'entrée et de sortie du chaumard lorsqu'elles s'évasent dans des plans parallèles au plan de jonction P. Chanfreiner les extrémités des segments permet d'éviter tout risque de blesser le câble. Le rayon constant permet d'éviter la formation d'une marche entre les deux surfaces d'appui lorsque le segment pivotant se trouve dans sa position d'équilibre.

Les centres des sections semi-circulaires de la première surface d'appui inférieure 37 et de la deuxième surface d'appui inférieure 38 suivent une première courbe galbée 41 le long du segment fixe 23 et respectivement une deuxième courbe galbée 42 le long du segment pivotant 24. Ces courbes présentent en chaque point du segment correspondant, un rayon égal à la somme du rayon du fond de la surface d'appui inférieure correspondante et du rayon de la section semi-circulaire. Ces courbes galbées 41 , 42 s'étendent sur la totalité des segments 23, 24 sauf sur les éventuelles zones d'extrémité chanfreinées.

Avantageusement, comme visible sur la figure 8, l'axe 28 coupe le plan de jonction P en un point I se trouvant sensiblement sur les deux courbes galbées 41 , 42. Autrement dit, si on prolonge légèrement les courbes galbées 41 , 42 formées par les centres des sections semi-circulaires 37, 38, elles se rejoignent dans le jeu entre les deux segments 23, 24. Cette caractéristique permet de limiter au maximum la discontinuité entre les deux surfaces d'appui inférieures 37, 38 et d'éviter la formation d'une marche entre les deux surfaces d'appui inférieures 37, 38 lors de l'oscillation du deuxième segment. Il n'y a donc pas formation d'arrêtés vives qui pourraient endommager le câble. Ceci est illustré sur les figures 9a et 9b sur lesquelles on a représenté la projection P1 de la position des extrémités 39, 40 des surfaces d'appui inférieures 37, 38 sur le plan de jonction P lorsque le segment pivotant 24 est dans sa position d'équilibre (ces projections étant confondues), et la projection d'une position P2 de l'extrémité 40 du segment pivotant lorsqu'il a pivoté autour de l'axe 28, lorsque l'axe 28 coupe le plan de jonction au point I correspondant à l'intersection C des courbes 41 , 42 (figure 9a) et respectivement lorsque le point I est décalé de cette intersection C (figure 9b). Pour plus de clarté, la position P2 a été décalée de la position P1 sur la figure 1 mais elles sont dans la réalité superposées et uniquement décalées d'un angle formé autour du point I. Dans le cas de la figure 9b, dans lequel l'axe 28 ne coupe pas le plan de jonction à l'intersection des courbes 41 et 42, lorsque le chaumard oscille, il se forme une discontinuité entre les surfaces d'appui inférieures 37 et 38.

Sur la réalisation des figures, la deuxième surface d'appui inférieure 38 est avantageusement monobloc. Elle peut être formée d'une seule pièce ou d'un ensemble de pièces solidaires des unes des autres. Cette caractéristique, en limitant le nombre de pièces en mouvement les unes par rapport aux autres, permet d'obtenir un dispositif fiable et de faible coût. En variante la deuxième surface d'appui inférieure 38 est formée d'une pluralité de surfaces d'appui inférieures mobiles les unes par rapport aux autres. Elles sont par exemple articulées au moyen d'articulations à un degré de liberté en rotation autour d'axes sensiblement perpendiculaires au deuxième plan 30.

Avantageusement, comme visible sur la figure 8, le canal 26 formé dans le deuxième secteur 24 présente une forme évasée dans le deuxième plan 30 comprenant l'axe 28 et une deuxième direction, par exemple la deuxième direction principale, selon laquelle le câble 14 est susceptible de s'étendre dans le deuxième secteur 24, le canal 26 s'évasant dans le sens dirigé du deuxième segment 24 vers le premier segment 23. Cette configuration permet d'accepter la modification de la courbure du câble lorsque la vitesse de remorquage varie en limitant les efforts appliqués sur le câble.

Avantageusement, le secteur pivotant 24 comprend une deuxième surface d'appui supérieure 44 contre laquelle le câble peut s'appuyer. La deuxième surface d'appui supérieure 44 peut être sensiblement plane. De préférence, comme visible sur la figure 8, la deuxième surface d'appui supérieure 44 présente une courbure inversée, dans le deuxième plan 30, par rapport à celle de la deuxième surface d'appui inférieure 38, c'est-à-dire centrée vers le dessus du chaumard. Les surfaces d'appui supérieures 43, 44 sont dimensionnées et agencées de façon à garantir que la courbure du câble, lorsque le câble se courbe vers le haut du chaumard, présente un rayon de courbure au moins égal au rayon de courbure minimum. Le câble 14 est susceptible de venir en appui sur ces deux surfaces d'appui supérieures 43, 44. Les hauteurs sont définies selon la direction verticale définie par rapport au socle 201 . On évite ainsi d'exercer des efforts sur le câble dans la partie pivotante du chaumard lors des remorquages à grande vitesse sont ainsi limitées. Les surfaces d'appui supérieures et inférieures peuvent présenter des sections semi-circulaires dans des plans de coupe parallèles au plan de jonction P.

Les sections semi-circulaires des surfaces d'appui inférieures et supérieures sont centrées vers l'intérieur des canaux 25, 26.

Avantageusement, comme représenté sur la figure 3, l'ouverture latérale 34 pratiquée dans le secteur fixe 23 s'étend sensiblement dans le prolongement d'une des deux joues 109 du touret 18, l'ouverture 34 étant orientée selon l'axe 31 dans un sens s'éloignant de l'autre joue 108 du touret 18 de façon qu'un câble 14 passant dans le chaumard 20 ne puisse s'échapper du canal par l'ouverture 34 lors du trancannage ou ne puisse être dévié par l'ouverture 34 lors du trancannage. Autrement dit, le canal 25 est ouvert vers la joue 109. L'ouverture 34 forme le côté de la partie fixe 23 se trouvant dans le prolongement de la joue 109.

Par exemple, sur la figure 3, le canal 25 est ouvert vers tribord, alors on positionne l'ouverture 34 alignée avec la joue tribord 109 du touret 18 afin de ne jamais avoir de déviation du câble 14 entre le chaumard 20 et le touret 18 du côté tribord lors de l'enroulement des différentes couches de câble du touret 18. Cette caractéristique permet d'éviter des déviations du câble entre le chaumard et le touret. Cette configuration peut être adoptée pour tout type de chaumard, oscillant avec ou sans secteur fixe, fixe, articulé présentant un canal apte à recevoir le câble présentant une ouverture latérale. Ces configurations ne sont pas revendiquées.

Les deuxièmes surfaces d'appui inférieure 38 et supérieure 44 du segment pivotant 24 sont reliées ou séparées de chaque côté par des parois 45, 46 référencées sur la figure 4c. La paroi 26 est reliée à la surface d'appui inférieure 38 via l'ouverture 35 ou bien la paroi 26 comprend l'ouverture 35. Ces parois 45, 46 sont, par exemple, verticales lorsque le segment pivotant 24 se trouve dans sa position d'équilibre. La distance entre ces parois est choisie de façon à laisser passer les diamètres de câble pouvant être reçues dans les canaux délimités par les surfaces d'appui inférieures 37, 38, les câbles pouvant venir en appui contre ces parois lorsque le segment pivotant 24 pivote.

Dans un mode de réalisation non revendiqué, différent de l'art antérieur, le chaumard est dépourvu de secteur solidaire du bâti. Il comprend un secteur pivotant lié au bâti au moyen d'une articulation à un degré de liberté permettant la rotation du secteur par rapport au bâti autour d'un axe contenu dans un plan comprenant une première direction selon laquelle le câble est susceptible de s'étendre dans ce secteur.