Titre de l'invention : [Traceur associé à une entité en itinérance et procédé de communication entre un système de supervision de la position géographique de l’entité et ledit traceur]

[1 ] La présente invention concerne un dispositif électronique communiquant formant traceur associé à une entité en itinérance et un procédé de communication entre un système de supervision de la position géographique de l’entité et ledit traceur.

[2] Elle trouve une application générale lorsque l’entité dont on veut suivre la trace, suit un itinéraire intégrant une ou plusieurs zones associées à une communication restreinte ou interdite, et plus particulièrement lorsque l'itinéraire de l’entité comprend un vol aérien, pour lequel certaines règlementations internationales en droit aérien interdisent toutes communications électroniques lors des phases de décollage et d’atterrissage de l’avion.

[3] On sait que les dispositifs de géolocalisation existants, ainsi que leurs procédés associés, permettent déjà une localisation d’objet ou de personne tout en prenant en compte des zones de communication restreintes.

[4] On connaît aussi le dispositif décrit par le document JP 2002 359682 A permettant la mise en oeuvre d’une géolocalisation hybride GPS et cellulaire, mais ne permettant pas la prise en compte de l’environnement ainsi que des zones restreintes que l’entité en itinérance pourrait traverser.

[5] Cependant, les dispositifs de géolocalisation actuels sont coûteux, souvent complexes et nécessitent de nombreux échanges d’informations avec des sources multiples. De plus, ces dispositifs de géolocalisation ont souvent une autonomie faible, et nécessite une forte consommation énergétique pour un fonctionnement optimal.

[6] On entend ici par « entité » tout objet, personne, conteneur ou marchandise dont on veut suivre la trace, et notamment la position géographique de l’entité.

[7] On entend par « zone associée à une communication restreinte ou interdite », certaines zones situées dans les aéroports, hôpitaux, zones portuaires ou douanières, la pleine mer, les zones militaires et zones restreintes privées, à l’intérieur desquelles les communications électroniques sont restreintes, voir interdite, ces zones particulières pouvant être définies au regard des règlementations particulières (droit aérien, droit maritime, droit militaire, droit douanier, et analogues).

[8] On entend par itinérance tout déplacement de l’entité par aéronef, bateau, train, véhicule terrestre et analogue.

[9] Le Demandeur s’est posé le problème de fournir un traceur en association avec une entité en itinérance, capable d’activer/désactiver sa communication électronique en fonction des zones traversées, associées ou non à une communication restreinte ou interdite afin d’être compatibles avec les règlementations propres à chacune des zones associées à une communication restreinte/interdite.

[10] La présente invention apporte justement une solution à ce problème tout en remédiant aux inconvénients des dispositifs de géolocalisation de l’art antérieur.

[11 ] Ainsi, elle porte sur un dispositif électronique communiquant formant traceur, destiné à être associé à une entité en itinérance afin d’obtenir sa géolocalisation, en particulier lorsque ladite entité suit un itinéraire intégrant une ou plusieurs zones associées à une communication restreinte ou interdite.

[12] La présente invention porte sur un dispositif électronique communiquant formant traceur destiné à être associé à une entité en itinérance, comprenant:

- une unité de traitement ;

- une mémoire de données comprenant des données cartographiques de zones associées à une communication restreinte et des données cartographiques de zones associées à une communication autorisée;

- des moyens de communication assurant en mode actif une géolocalisation indirecte dudit traceur par détection d’éléments réseau et interrogation d’une base de données en ligne comprenant la localisation des éléments réseau, et assurant la transmission de la géolocalisation à un système de supervision de l’entité en itinérance ;

- des moyens capteurs aptes à capter en continu au moins un paramètre environnemental du traceur pour indiquer un changement environnemental autour dudit traceur en relation avec la fin de l'itinérance de l’entité en zone à communication restreinte ; et

- des moyens de géolocalisation satellitaire pour assurer en mode actif une communication de géolocalisation directe, pour capter une position géographique satellitaire.

[13] Selon une définition générale de l’invention, l'unité de traitement est apte à comparer la position géographique courante ainsi obtenue par géolocalisation indirecte avec les données cartographiques embarquées de zones associées à une communication restreinte, et en cas de comparaison positive, l'unité de traitement est apte à désactiver les moyens de communication ainsi que les moyens de géolocalisation satellitaire, et l'unité de traitement est en outre, après détermination d’un changement environnemental dudit traceur en relation avec la fin de l’itinérance, apte à activer les moyens de géolocalisation satellitaire afin de capter la position géographique satellitaire du traceur et à la comparer avec les données cartographiques de zones à communication autorisée, et si la comparaison est positive, à réactiver les moyens de communication pour une géolocalisation indirecte dudit traceur.

[14] Selon un mode de réalisation de l’invention, après la fin de l’itinérance de l’entité en zone à communication restreinte ainsi déterminée, l’unité de traitement est apte à activer les moyens de géolocalisation satellitaire afin de capter la position géographique satellitaire du dispositif et à la comparer avec les données cartographiques de zone à communication autorisée, et si la comparaison est positive, à réactiver les moyens de communication tout en désactivant les moyens de géolocalisation satellitaire.

[15] Selon un autre mode de réalisation de l’invention, les moyens de communication sont aptes à détecter des éléments réseau répartis dans les zones à communication autorisée et à interroger une base de données en ligne afin d’obtenir indirectement la géolocalisation associée aux éléments connectés ainsi détectés, et à reporter les positions ainsi déterminées sur un service de cartographie en ligne afin d’obtenir la position géographique courante dudit traceur par géolocalisation indirecte.

[16] Le dispositif conforme à l’invention comprend en outre une source d’alimentation.

[17] Les moyens capteurs dudit traceur conforme à l’invention appartiennent au groupe formé par : chronomètre, altimètre, accéléromètre, photomètre, boussole, et thermomètre.

[18] En pratique, l’unité de traitement du dispositif selon l’invention est apte à :

- interroger une base de données en ligne, comprenant toutes les informations relatives aux vols dans un aéroport de type identifiants et localisations des portes d’embarquements, portes d’enregistrement associées, données aéroportuaires géographiques, de la destination, temps de vol estimé pour chaque vol ;

- comparer la dernière position géographique obtenue par les moyens de communication avant passage dans une zone à communication restreinte aux données aéroportuaires géographiques de ladite base de données ;

- déterminer le vol dans lequel l’entité est en itinérance à partir de la dernière position retenue avant passage dans une zone à communication restreinte et des informations de la base de données en ligne interrogée ;

- après détermination du vol associé à l’entité en itinérance, télécharger les informations relatives au vol ainsi déterminé.

[19] Selon un premier mode de réalisation particulier de l’invention l’unité de traitement est apte à :

- comparer le temps écoulé depuis le passage vers le mode hors ligne et l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire, et la durée théorique prévue pour l'itinérance, calculée à partir des données téléchargées avant l’activation du mode hors ligne ;

- si le temps écoulé depuis l’activation du mode hors ligne est inférieur à la durée théorique prévue, empêcher l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire, et conserver le dispositif en mode hors ligne.

[20] Selon un second mode de réalisation particulier de l’invention l’unité de traitement est apte à : - comparer le temps écoulé depuis le passage vers le mode hors ligne et l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire, et la durée théorique prévue pour l'itinérance, calculée à partir des données téléchargées avant l’activation du mode hors ligne ;

- si le temps écoulé depuis la mise hors ligne est cohérent avec la durée théorique prévue, permettre l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire.

[21 ] La présente invention a également pour objet un procédé de communication entre un système de supervision d’une entité en itinérance et un dispositif électronique communiquant formant traceur, associé à ladite entité en itinérance, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :

- obtenir la position géographique courante dudit traceur par géolocalisation indirecte par détection d’éléments réseau environnants et l’interrogation d’une base de données en ligne référençant chaque position géographique associée avec les éléments réseau détectés via des moyens de communication, et la transmettre au système de supervision ;

- comparer la position géographique courante ainsi obtenue avec des données cartographiques de zones associées à une communication restreinte,

- en cas de comparaison positive, arrêter la géolocalisation indirecte ;

- mesurer et enregistrer au moins un paramètre environnemental du traceur pour déterminer un changement environnemental en relation avec la fin de l’itinérance en zone de communication restreinte ;

- en cas de détermination d’un changement environnemental en relation avec la fin d’itinérance, démarrer la géolocalisation satellitaire et comparer la position obtenue avec des données cartographiques de zones associées à une communication autorisée ; et

- en cas de comparaison positive, redémarrer la géolocalisation indirecte.

[22] Selon un mode de de réalisation de l’invention, le procédé comprend en outre les étapes suivantes :

- en cas de détermination d’un changement environnemental en relation avec la fin d’itinérance, démarrer la géolocalisation satellitaire ; - comparer la position obtenue avec des données cartographiques de zones associées à une communication autorisée et à une communication restreinte ; et

- en cas de comparaison positive avec une zone associée à une communication autorisée, redémarrer la géolocalisation indirecte et arrêter la géolocalisation satellitaire.

[23] Selon un autre mode de réalisation de l’invention, l’étape de détermination de la position géographique courante du traceur par géolocalisation indirecte comprend les sous étapes suivantes :

- déterminer la position du traceur par détection d’éléments réseau environnants et l’interrogation d’une base de données en ligne référençant chaque position géographique associé avec les éléments réseau détectés via des moyens de communication, la position ainsi déterminée étant ensuite reportée sur un service de cartographie en ligne ;

- superposer la position ainsi déterminée à une base de données cartographiques embarquée intégrant les zones associées à une communication restreinte et des zones associées à une communication autorisée ;

- déterminer le mode de fonctionnement du traceur applicable en fonction du résultat de la comparaison entre les zones associées à une communication restreinte de la base de données cartographiques et la position déterminée ; et

- désactiver la géolocalisation indirecte et basculer en mode de fonctionnement « hors ligne » lorsque la comparaison entre les zones restreintes de la base de données cartographiques intégrant les zones associées à une communication restreinte et la position déterminée est positive, ce qui correspond à la localisation du traceur dans l’une des zones associées à une communication restreinte.

[24] En pratique, l’étape de désactivation de la géolocalisation indirecte et de basculement en mode de fonctionnement « hors ligne » comprend les sous- étapes suivantes : - interroger une base de données en ligne, comprenant toutes les informations relatives aux vols dans un aéroport de type identifiants et localisations des portes d’embarquements, portes d’enregistrement associées, données aéroportuaires géographiques, de la destination, temps de vol estimé pour chaque vol, et comparer la dernière position géographique obtenue par les moyens de communication avant passage dans une zone à communication restreinte aux données aéroportuaires géographiques de ladite base de données ;

- déterminer le vol dans lequel l’entité est en itinérance à partir de la dernière position retenue avant passage dans une zone à communication restreinte et des informations de la base de données en ligne interrogée ;

- après détermination du vol associé à l’entité en itinérance, télécharger les informations relatives au vol ainsi déterminé.

[25] Selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l’invention, l’étape de détermination d’un changement environnemental en relation avec la fin de l’itinérance comprend les sous-étapes suivantes :

- comparer le temps écoulé depuis le passage vers le mode hors ligne et l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire, et la durée théorique prévue pour l’itinérance, calculée à partir des données téléchargées avant l’activation du mode hors ligne ;

- si le temps écoulé depuis l’activation du mode hors ligne est inférieur à la durée théorique prévue, empêcher l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire, et conserver le dispositif en mode hors ligne ;

- si le temps écoulé depuis la mise hors ligne est cohérent avec la durée théorique prévue, permettre l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire.

[26] En pratique la zone associée à une communication restreinte ou interdite appartient au groupe formé par les pistes d’atterrissage et décollage d’aéroports, les zones restreintes d’hôpitaux, les zones restreintes portuaires ou douanières, les zones militaires et zones restreintes privées ainsi que certaines zones sans communication de proximité tel qu’en pleine mer.

[27] Par exemple le mode d’itinérance de l’entité appartient au groupe formé par aéronef, bateau, train, véhicule terrestre. [28] En pratique, le dispositif peut être de type smartphone, tablette électronique, micro-ordinateur, ordinateur portable, et apte à mettre en oeuvre le procédé conforme à l’invention.

[29] L’invention porte en outre, sur un programme d'ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté par un dispositif conforme à l’invention, conduisent celui-ci à mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l’invention.

[30] Ainsi, le traceur conforme à l’invention est compact, simple d’utilisation, peu coûteux à réaliser, énergétiquement optimisé et fiable tout en respectant les réglementations internationales de restriction/interdiction de communication, ainsi que les zones blanches de communication, parmi lesquelles on retrouve non limitativement les zones traversées en cours de vol à haute altitude, mais aussi les zones de pleine mer, et les régions montagneuses isolées.

[31 ] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à l’examen de la description et des dessins dans lesquels :

[32] [Fig. 1] représente schématiquement les éléments constitutifs d’un mode de réalisation du dispositif électronique communiquant conforme à l’invention ;

[33] [Fig. 2] illustre les étapes de détermination du mode de fonctionnement du dispositif à adopter en fonction de sa position géographique courante détectée indirectement selon l’invention ;

[34] [Fig. 3] illustre les étapes de récupération d’informations d’itinérance avant la mise en mode Hors Ligne ;

[35] [Fig. 4] illustre les étapes de détection de la fin de la phase d’itinérance dans une zone à communication restreinte ou interdite conformément à l’invention ;

[36] [Fig. 5] illustre les étapes de localisation et validation de la sortie d’une zone associée à une communication restreinte ou interdite ;

[37] [Fig. 6] illustre les étapes de vérification de la cohérence entre l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire et la durée de l’itinérance estimée ; [38] [Fig. 7] illustre les étapes de détection d’éléments réseau 62 environnant permettant la géolocalisation indirecte du dispositif, conformément à l’invention ; et

[39] [Fig. 8] représente schématiquement l’interaction entre le traceur, le système de supervision et les moyens de géolocalisation associés.

[40] En référence aux [Fig. 1] et [Fig. 8], le dispositif électronique communiquant selon l’invention comporte des moyens de communication 3 aptes à détecter des éléments réseau 62 environnants et à établir une connexion à un réseau de communication, de préférence sans fil.

[41 ] Les moyens de communication 3 sont aptes à détecter et identifier les éléments réseau 62 environnants du traceur TR, puis à interroger une base de données en ligne 63 référençant les caractéristiques techniques de chaque élément réseau 62 ainsi que sa position géographique associée. Les coordonnées ainsi obtenues par l’interrogation de la base de données en ligne 63 sont ensuite reportées sur un service de cartographie en ligne 64, et permettant donc une géolocalisation indirecte du traceur TR, issue des moyens de communication 3.

[42] On entend ici par élément réseau 62, tout moyen de communication permettant l’accès à un réseau sans fil, appartenant non limitativement au groupe formé par une borne d’accès sans fil, une antenne-relais de téléphonie mobile. La combinaison d’au moins deux de ces éléments constituant un nœud réseau apte à être détecté par le dispositif TR conforme à l’invention.

[43] A titre d’exemple non limitatif, les éléments réseau 62 détectables sont de type BTLE, GSM, NB-loT, 3G, 4G, 5G, bluetooth, wifi, et permettent au dispositif d’effectuer une géolocalisation dite indirecte.

[44] Non limitativement, la base de données 63 en ligne interrogée, référençant les éléments réseau 62, peut être de type « Geolocation API » notamment proposé par Google™.

[45] Le dispositif électronique communiquant TR comprend en outre des moyens de géolocalisation satellitaire 5, aptes à établir une communication de type satellitaire avec des systèmes satellitaires 65 et à assurer, en mode actif, une communication satellitaire directe de la géolocalisation du dispositif TR conforme à l’invention.

[46] Non limitativement, les moyens de géolocalisation 5 peuvent être de type GPS, GLONASS, Galileo, ou Compass.

[47] Le dispositif électronique communiquant TR selon l’invention comporte en outre une unité de traitement 1 , associée à une mémoire intégrée 2 comprenant une base de données regroupant des données cartographiques de zones associées à une communication restreinte et à une communication autorisée d’aéroports.

[48] Ainsi, la mémoire intégrée 2 est embarquée {on board) dans le dispositif de communication TR, ce qui permet d’accéder aux données cartographiques de zones associées à une communication restreinte et à communication autorisée d’aéroports sans utiliser les premiers moyens de communication 3.

[49] Les données cartographiques intégrées à la mémoire 2, sont mises à jour par tout moyen, et non limitativement par un système de supervision 61 interagissant avec le dispositif TR via des moyens de communication 3, ce qui permet de garantir la précision et la fiabilité des données cartographiques intégrées et ainsi tenir compte de toute création et/ou modification apportées aux zones associées à une communication restreinte, notamment associées aux aéroports.

[50] Par exemple, ces zones associées à une communication restreinte et associées à une communication autorisée correspondent à différentes zones d’un aéroport.

[51 ] Les données cartographiques intégrés à la mémoire 2 du dispositif, peuvent aussi regrouper, non limitativement, les zones associées à une communication restreinte présentes dans les hôpitaux, les zones portuaires ou douanières, les zones militaires, les zones restreintes privées ainsi que les zones associées à une communication autorisée entourant les zones associées à une communication restreinte.

[52] L’unité de traitement 1 conforme à l’invention est apte à comparer la position géographique courante obtenue par les moyens de communication 3 dudit dispositif TR, avec les données cartographiques de zones associées à une communication restreinte et de zones associées à une communication autorisée intégrées dans la mémoire 2. En cas de comparaison positive à des zones associées à une communication restreinte, l'unité de traitement 1 est apte à désactiver les moyens de communication 3 ainsi que les moyens de géolocalisation satellitaire 5, et ainsi faire passer le dispositif TR conforme à l’invention d’un mode de fonctionnement dit « normal », à un mode de fonctionnement dit « hors ligne ».

[53] Selon un mode particulier de réalisation, l’unité de traitement 1 conforme à l’invention est apte à interroger en outre une base de données 70 appelée « plans de vol »en ligne , comprenant toutes les informations relatives aux vols dans un aéroport, ainsi que de nombreuses informations associées.

[54] A titre d’exemple non limitatif, les informations disponibles dans la base de donnée plans de vol 70 comprennent le numéro de vol, l’aérogare de départ et l’aérogare d’arrivée, les identifiants et localisations des portes d’embarquements, des portes d’enregistrement associées, et les données aéroportuaires géographiques analogues, l’horaire de départ et l’horaire d’arrivée de l'itinérance. Ces données permettent ainsi de déterminer notamment la durée théorique d’itinérance.

[55] L’unité de traitement 1 est en outre apte à comparer la dernière position géographique obtenue par les moyens de communication 3 avant passage dans une zone à communication restreinte aux données aéroportuaires géographiques de ladite base de données.

[56] Le résultat de cette comparaison permet ainsi la détermination du vol dans lequel l’entité est en itinérance à partir de la dernière position retenue et des informations de la base de données en ligne interrogée, par identification de la géolocalisation associée avec une porte d’embarquement particulière ou tout autre élément géographique associé à un vol correspondant à la dernière position géographique retenue avant passage dans une zone à communication restreinte.

[57] L’unité de traitement 1 est apte, après détermination du vol associé à l’entité, à télécharger non limitativement les informations relatives au vol ainsi déterminé tel que la destination, la durée de vol estimé, ainsi les heures de départ et d’arrivée.

[58] Le dispositif électronique de communication TR comprend en outre au moins un groupe de moyens capteurs 4, permettant de mesurer les variations de paramètres environnementaux prédéfinis, d’enregistrer ces mesures, et ainsi permettre un suivi de tout changement dans l’environnement du dispositif TR.

[59] A titre d’exemple, non limitatif, les moyens capteurs 4 peuvent être de type chronomètre 41 , altimètre 42, accéléromètre 43, photomètre 44, boussole 45, et thermomètre 46.

[60] L’unité de traitement 1 est ensuite apte à traiter les données enregistrées par les moyens capteurs 4, de manière à comparer les variations de chaque paramètre environnemental du dispositif électronique TR enregistrées, à des profils prédéfinis en relation avec la fin de l'itinérance dans une zone associée à une communication restreinte.

[61 ] A titre d’exemple, pour une zone associée à une communication restreinte tel qu’un itinéraire en avion, pour lequel le dispositif TR doit désactiver toute communication entre le décollage et l’atterrissage, les pistes d’atterrissage et de décollage dans les aéroports sont donc considérées ici comme des zones restreintes, dans lesquelles le dispositif TR conforme à l’invention doit adopter un mode de fonctionnement sans communications et donc sans géolocalisation.

[62] L’unité de traitement 1 est en outre apte à reconnaître positivement un profil de changement environnemental dudit dispositif TR, pouvant être associé à la fin de l’itinérance dans une zone associée à une communication restreinte, et apte à activer les moyens de géolocalisation 5 afin de capter la position géographique satellitaire de l’entité associée et à la comparer avec les données cartographiques de zones à communication autorisée, et si la comparaison est positive, à réactiver les moyens de communication 3.

[63] Selon un mode de réalisation particulier conforme à l’invention, l’unité de traitement 1 est en outre apte à comparer le temps écoulé depuis le passage vers le mode hors ligne et l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5, et la durée théorique prévue pour l'itinérance, calculée à partir des données téléchargées avant l’activation du mode hors ligne.

[64] A titre d’exemple, la durée théorique estimée peut se baser sur les heures de départ et d’arrivée de itinérance.

[65] En pratique, si le temps écoulé depuis la mise hors ligne est inférieur à la durée théorique prévue, il est prévu d’empêcher l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5, et de conserver le dispositif en mode hors ligne.

[66] Si le temps écoulé depuis la mise hors ligne est cohérent avec la durée théorique prévue, il est prévu de permettre l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5.

[67] La cohérence du temps écoulé est évaluée par rapport à la durée théorique d’itinérance calculée, ainsi qu’une marge d’erreur choisie, la durée de chaque itinérance pouvant varier en fonction des conditions particulières telles que la météo, ou des problèmes techniques.

[68] Selon un mode particulier de réalisation de l’invention, l’unité de traitement 1 est apte à activer les moyens de géolocalisation satellitaire 5 et ainsi enregistrer la position géographique selon une fréquence choisie afin de calculer la vitesse de l’entité en itinérance.

[69] Si la vitesse déterminée est nulle ou quasi-nulle, alors le changement environnemental détecté signifiant la fin de l’itinérance est confirmée, et l’unité de traitement compare la position déterminée aux données cartographiques de zones associées à une communication restreinte.

[70] Si en revanche la vitesse déterminée n’est pas nulle ni quasi-nulle, alors l’entité est toujours en itinérance et l’unité de traitement réactive le mode hors ligne.

[71 ] Selon un mode alternatif de réalisation selon l’invention, l’unité de traitement 1 est apte à réactiver les moyens de communication 3 tout en ne désactivant pas les moyens de géolocalisation satellitaire 5, en cas de comparaison positive entre les données cartographique de zones associées à une communication restreinte et la position satellitaire déterminée, permettant un mode de fonctionnement dit « normal assisté ». [72] Le dispositif TR conforme à l’invention comporte aussi une source d’alimentation 6, apte à alimenter les composants du dispositif.

[73] Grâce à la consommation énergétique réduite du traceur, la batterie n’a pas besoin d’être de grande capacité pour que le traceur puisse fonctionner de manière optimale avec une autonomie satisfaisante.

[74] En référence aux figures 2 à 7, on a représenté les étapes du procédé de communication mis en oeuvre par le dispositif TR conforme à l’invention.

[75] D’une manière générale, le procédé comporte les étapes suivantes :

- obtenir la position géographique courante dudit dispositif TR par géolocalisation indirecte ;

- comparer la position géographique courante ainsi obtenue avec des données cartographiques de zones associées à une communication restreinte,

- en cas de comparaison positive, arrêter la communication;

- mesurer et enregistrer au moins un paramètre environnemental du dispositif TR pour déterminer un changement environnemental en relation avec la fin de l’itinérance en zone de communication restreinte ;

- en cas de détermination d’un changement environnemental en relation avec la fin d’itinérance, activer la géolocalisation satellitaire et comparer la position obtenue avec des données cartographiques embarquées de zones associées à une communication autorisée ; et

- en cas de comparaison positive, réactiver la communication.

[76] En référence à la [Fig. 2], selon une première sous étape S11 , il est déterminée la position géographique du dispositif TR par géolocalisation indirecte à l'aide de premiers moyens de communication 3, la position du dispositif étant déterminée par détection de nœud(s) d’éléments réseau 62 environnants par le dispositif TR, et l’interrogation d’une base de données en ligne 63 référençant des éléments réseau 62 ainsi que certains paramètres physiques de ces élément 62, lesquels sont associés une position géographique particulière, cette interrogation s’effectuant via des moyens de communication 3, la position ainsi déterminée est ensuite reportée sur un service de cartographie en ligne 64, permettant d’obtenir une géolocalisation déterminée de l’entité à laquelle le traceur TR est associé.

[77] Selon une sous étape S12, une superposition de la position finale ainsi obtenue à une base de données cartographiques embarquée est effectuée, celle- ci intégrant les zones associées à une communication restreinte et des zones associées à une communication autorisée, ceci afin de déterminer le mode de fonctionnement adéquat du dispositif TR entre un mode de fonctionnement normal et un mode de fonctionnement hors ligne.

[78] A titre d’exemple, sont intégrées les données cartographiques d’un aéroport, lequel possède des zones associées à une communication autorisée tel que des terminaux d’embarquement, mais aussi des zones associées à une communication restreinte tel que des pistes d’atterrissage et de décollage, les communications civiles étant interdites lors des mouvements aériens correspondants, ces zones sont donc associées à une communication restreinte. Si la position obtenue est au niveau d’une piste de décollage, le dispositif est alors sur une zone associée à une communication restreinte et doit donc moduler son mode de fonctionnement afin de stopper toute communication.

[79] Selon une sous étape S13 est donc déterminé le mode de fonctionnement du dispositif applicable en fonction du résultat de la comparaison entre les zones associées à une communication restreinte de la base de données cartographiques et la position déterminée.

[80] Si la comparaison entre les zones associées à une communication restreinte de la base de données cartographiques et la position déterminée est négative, la position déterminée étant alors située hors d’une zone associée à une communication restreinte, alors le mode de fonctionnement adéquat reste donc un mode de fonctionnement normal selon une sous étape S15, permettant la géolocalisation indirecte du dispositif TR à l’aide des moyens de communication 3.

[81 ] Si la comparaison entre les zones associées à une communication restreinte de la base de données cartographiques et la position déterminée est positive, le mode de fonctionnement du dispositif TR est modulé selon une sous étape S16 de manière à opérer sans communication, dans un mode dit « hors ligne ».

[82] Selon une sous étape S14, la communication est désactivée, cette désactivation se matérialisant par l’arrêt de la géolocalisation indirecte liée à la désactivation des moyens de communication 3 par l’unité de traitement 1 qui désactive en outre la géolocalisation satellitaire par désactivation des moyens de géolocalisation satellitaire 5. Le mode hors ligne est donc activé.

[83] Selon un mode de réalisation de l’invention, la sous étape S14 du procédé conforme à l’invention comprend une sous-étape S141 comprenant l’interrogation d’une base de données plan de vol en ligne 70, comprenant toutes les informations relatives aux vols dans un aéroport, ainsi que de nombreuses informations associées.

[84] A titre d’exemple non limitatif, les informations relatives aux vols comprennent le numéro de vol, l’aérogare de départ et l’aérogare d’arrivée, les identifiants et localisations des portes d’embarquements, des portes d’enregistrement associées, et aux données aéroportuaires géographiques analogues, l’horaire de départ et l’horaire d’arrivée de l'itinérance, permettant ainsi le calcul de la durée théorique d’itinérance.

[85] L’étape S141 comprend en outre la comparaison de la dernière position géographique obtenue par les moyens de communication 3 avant passage dans une zone à communication restreinte, aux données aéroportuaires géographiques de ladite base de données.

[86] De plus, la sous étape S14 du procédé conforme à l’invention comprend une sous-étape S142 de détermination du vol dans lequel l’entité est en itinérance à partir de la dernière position retenue et des positions des informations de la base de données en ligne 70 interrogée, par identification de la géolocalisation associée avec une porte d’embarquement particulière ou tout autre élément géographique associé à un vol correspondant à la dernière position géographique retenue avant passage dans une zone à communication restreinte.

[87] Enfin, la sous étape S14 du procédé conforme à l’invention comprend une sous-étape S143 de téléchargement des informations relatives au vol ainsi déterminé tel que, la destination, ainsi la durée théorique de vol estimée, les heures de départ et d’arrivée.

[88] Lorsque le dispositif TR est en mode hors ligne, il s’effectue une étape de détermination de la fin d’itinérance en zone associée à une communication restreinte, laquelle comprend une première sous étape S17 consistant à mesurer et enregistrer les variations des paramètres prédéfinis de l’environnement du dispositif TR à l’aide des capteurs environnementaux 4 dans le but de détecter la fin d’itinérance en zone associée à une communication restreinte.

[89] Les données ainsi obtenues quant aux variations de mesures des paramètres prédéfinis de l’environnement du dispositif TR sont ensuite traitées selon une sous étape S18, à l’aide d’un algorithme permettant de comparer les variations des paramètres prédéfinis à des profils de variation (s) pouvant être associés à une phase de fin d’itinérance en zone associée à une communication restreinte du dispositif TR.

[90] A titre d’exemple non limitatif, un profil de variation paramétrique comportant une augmentation subite de la température au-delà d’une valeur définie, ainsi qu’une augmentation de la pression d’une valeur faible à une seconde valeur correspondant à la pression atmosphérique, soit 1 bar, lors d’un transport aérien, est un profil pouvant être associé à une fin d’itinérance en zone associée à une communication restreinte, se traduisant par la fin d’un vol.

[91 ] Selon des sous étapes S19 puis S20, une correspondance entre les variations paramétriques mesurées et un profil paramétrique pouvant être associé à la phase une fin d’itinérance en zone associée à une communication restreinte est déterminée, laquelle induit l’activation de la géolocalisation satellitaire selon une sous étape S21 , matérialisée par l’activation des moyens de géolocalisation 5 du dispositif TR.

[92] Selon un premier mode de réalisation particulier conforme à l’invention, l’étape S21 d’activation des moyens de géolocalisation satellitaire comprend une sous-étape S211 de comparaison de temps écoulé depuis le passage vers le mode hors ligne et l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5, et la durée théorique prévue pour l'itinérance, calculé à partir des données téléchargées lors de la sous-étape S211.

[93] A titre d’exemple, la durée estimée peut se baser sur les heures de départ et d’arrivée de l'itinérance.

[94] Selon une sous-étape S212 de l’étape S21 , si le temps écoulé depuis la mise hors ligne est inférieur à la durée théorique prévue, il est prévu d’empêcher l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5, et de conserver le dispositif en mode hors ligne.

[95] Selon une sous-étape S213 de l’étape S21 , si le temps écoulé depuis la mise hors ligne est cohérent avec la durée théorique prévue, il est prévu de permettre l’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5, et permettre l’étape S22.

[96] La cohérence du temps écoulé est évaluée par rapport à la durée théorique d’itinérance calculée, ainsi qu’une marge d’erreur choisie, chaque itinérance pouvant voir sa durée varier en fonction des conditions particulières telles que la météo, ou des problèmes techniques.

[97] Selon un mode particulier de réalisation de l’invention, l’étape S22 d’activation des moyens de géolocalisation satellitaire 5 du procédé comprend une sous- étape S221 dans laquelle la position géographique est enregistrée selon une fréquence choisie afin de calculer la vitesse de l’entité en itinérance.

[98] Selon une sous-étape S222, si la vitesse déterminée est nulle ou quasi-nulle, alors le changement environnemental détecté signifiant la fin de l’itinérance est confirmée, et permet la mise en oeuvre de l’étape S22 et suivantes. Si en revanche la vitesse déterminée n’est pas nulle ou quasi-nulle, alors l’entité est toujours en itinérance et le mode hors ligne est réactivé.

[99] Une fois la géolocalisation satellitaire activée, est effectuée une étape de validation de la fin d’itinérance en zone associée à une communication restreinte ainsi déterminée, laquelle comporte une première sous étape S22 consistant déterminer la position géographique du dispositif TR, à l’aide des moyens de géolocalisation satellitaire 5 seuls.

[100] Si la position est dite non valable ou non déterminable, le signal satellitaire pouvant ne pas être suffisamment fort, alors selon une sous étape S23a, la géolocalisation satellitaire est désactivée, le dispositif TR repassant dans un mode de fonctionnement hors ligne, et après un délai fixé, effectue une nouvelle tentative de géolocalisation satellitaire à la suite de la réactivation de la géolocalisation satellitaire.

[101 ] Si la position satellitaire est déterminée, et donc valable, alors selon une sous étape S23, la position satellitaire obtenue est superposée à une base de données cartographique des zones associées à une communication restreinte et non restreinte intégrée dans la mémoire 2, afin de confirmer la fin de l'itinérance du dispositif TR dans une zone associée à une communication restreinte.

[102] Enfin, si la position déterminée par géolocalisation satellitaire se trouve hors zone associée à une communication restreinte, alors selon une sous étape S24, est réactivé la géolocalisation indirecte, par réactivation des moyens de communication 3.

[103] Selon un premier mode de réalisation conforme à l’invention, la réactivation de la géolocalisation indirecte est accompagnée, selon une sous étape S26, de la désactivation de la géolocalisation satellitaire et donc des moyens de géolocalisation 5, permettant alors au dispositif TR de basculer en mode de fonctionnement dit normal.

[104] Selon un mode de réalisation alternatif conforme à l’invention, la réactivation de la géolocalisation indirecte est accompagnée, selon une sous étape S27, du maintien du fonctionnement de la géolocalisation satellitaire et donc des moyens de géolocalisation satellitaire 5, permettant alors au dispositif TR de basculer en mode de fonctionnement dit normal assisté, et permettant une plus grande précision et fiabilité de la géolocalisation.

[105] Lors de la sous étape S11 du procédé selon l’invention, et afin de déterminer la position du dispositif TR par détection d’au moins deux éléments réseaux 62, le nœud réseau ainsi détecté peut ne pas être référencé dans la base de données en ligne à interroger 63 et comporte donc plusieurs sous étapes permettant de garantir une géolocalisation indirecte fiable et en accord avec les restrictions de communications associées à certaines zones. [106] Selon des sous étapes S51 et S52, en cas de changement de nœud réseau, est effectuée une géolocalisation indirecte suivi d’une interrogation de la base de données en ligne 63 permettant l’association entre un nœud détecté et une position géographique.

[107] Si le nouveau nœud est inconnu, est alors activé la géolocalisation satellitaire par le biais de l’activation des moyens de géolocalisation satellitaires 5, qui selon une sous étape 53 effectuent une géolocalisation dite de « basse énergie » en utilisant la dernière position connue en géolocalisation indirecte, la position ainsi déterminée étant ensuite envoyée à la base de données en ligne 63 afin d’associer le nœud inconnu à une position géographique donnée.

[108] Enfin, si la nouvelle position déterminée est dans une zone associée à une communication restreinte alors toute géolocalisation et moyens associés sont désactivés et le dispositif TR passe en mode de fonctionnement hors ligne selon une sous étape S54.

[109] Si, en revanche, la nouvelle position déterminée n’est pas dans une zone associée à une communication restreinte alors le dispositif TR conserve son mode de fonctionnement normal ou normal assisté en fonction du mode de géolocalisation définit par l’utilisateur.

[110] Il est à noter que l’entité en itinérance peut traverser des zones dans lesquelles la géolocalisation satellitaire est dégradée, voire non disponible, d’où la nécessité d’obtenir une géolocalisation indirecte fiable à l’aide des moyens de communication 3, ce mode de géolocalisation étant énergétiquement plus économique pour le dispositif TR, et permet une géolocalisation plus précise lorsque le dispositif TR est situé en intérieur, ce qui pourrait potentiellement dégrader/empêcher l’établissement d’une géolocalisation satellitaire.

[111 ] Le procédé ainsi décrit peut être mis en œuvre par des moyens informatiques, sous la forme d’un programme d'ordinateur comprenant des instructions qui conduisent le dispositif selon l’invention à exécuter les étapes du procédé conforme à l’invention.

[112] En référence à la [Fig. 6], le système de supervision 61 conforme à l’invention remplit un premier rôle de récepteur de données EV, parmi lesquelles la géolocalisation indirecte Gl déterminée par les moyens de communication 3 et les moyens de géolocalisation directe satellitaire GS du dispositif TR, cette géolocalisation directe GS ou indirecte Gl étant transmise à l’aide des moyens de communication 3. Le système de supervision 61 reçoit aussi les données environnementales enregistrées par le traceur TR.

[113] Le système de supervision 61 remplit ensuite un second rôle d’émetteur de données MJ vers le traceur TR, ces données pouvant être non limitativement : des mises à jour de la base de données cartographique intégrée au dispositif TR et comportant les zones associées à une communication restreinte et à une communication autorisée, mais aussi des instructions concernant le mode de traçage du dispositif TR.

[114] Le système de supervision 61 peut donc moduler non limitativement le délai, ou la fréquence d’envoi de la géolocalisation déterminée par le dispositif TR afin que celle-ci soit adaptée à l’itinéraire de l’entité à laquelle le dispositif est associée.

[115] La modulation du délai ou de fréquence d’émission de la géolocalisation déterminée par le traceur TR permet en outre d’optimiser la consommation énergétique dudit traceur TR en fonction de l’itinéraire de l’entité associée.

[116] Ainsi, le système de supervision 61 dispose de la position géographique de l’entité durant la globalité de son itinéraire tout en respectant les règlementations concernant des zones associées à une communication restreinte, voire interdites.

[117] Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le procédé décrit peut être mis en oeuvre par tout dispositif de communication intégrant : une unité de traitement 1 , une mémoire 2, des moyens de communication 3, au moins un moyen de géolocalisation satellitaire 5, et des composants aptes à remplir la fonction de moyen capteur 4 environnemental.

[118] Le procédé conforme à l’invention peut donc être mis en oeuvre non limitativement pour un dispositif appartenant au groupe formé par smartphone, une tablette électronique, micro-ordinateur, ordinateur portable (à compléter)

[119] En pratique, dans le cas d’un smartphone, les composants listés précédemment sont intégrés dans l’appareil. Ainsi, en mode en ligne le smartphone transmet sa géolocalisation, et peut automatiquement basculer en mode hors ligne lorsqu’il est géolocalisé dans une zone associée à une communication restreinte selon le procédé conforme à l’invention, et réactiver la communication de sa géolocalisation lors de la détection de toute sortie d’une zone associée à une communication restreinte de manière similaire au traceur TR conforme à l’invention.

[120] Le dispositif de communication selon l’invention est configuré pour permettre la mise en oeuvre du procédé ainsi décrit.