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Title:
TRAINING AMMUNITION FOR FIREARMS, METHOD OF MANUFACTURING AND METHOD OF USING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/025576
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns a piece of training ammunition for a firearm, extending along a longitudinal axis (L) between a first open end and a second end, comprising a case (1), in the base (11) of which a primer (5) is inserted containing an explosive composition (50) and comprising a cap (51) and at least one exit towards the inside of the case (1), said ammunition being characterised in that it comprises a central pipe (40), suitable for receiving and holding at least one ball (B), the entrance of the pipe being arranged at the exit of the primer (5) such that the explosion of said composition (50), when said cap (51) is struck by the firing pin of a firearm, causes said ball (B) held in said pipe (40) to be expelled.

Inventors:
GALLOU FABRICE (FR)
GESQUA CECCALDI DOMINIQUE (FR)
PILET STEPHANE (FR)
STERBECQ FRANCOIS XAVIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/071087
Publication Date:
February 07, 2019
Filing Date:
August 02, 2018
Export Citation:
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Assignee:
GALLOU FABRICE (FR)
GESQUA CECCALDI DOMINIQUE (FR)
PILET STEPHANE (FR)
STERBECQ FRANCOIS XAVIER (FR)
International Classes:
F42B8/02
Foreign References:
DE505761C1930-08-25
DE27276C
DE7404130U
EP0049125A11982-04-07
DE24423C
CH7737A1894-09-30
US3060856A1962-10-30
US20110048268A12011-03-03
US4862805A1989-09-05
JP2010048522A2010-03-04
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
DEBAY, Yves (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Munition d'entraînement pour arme à feu, s'étendant selon un axe longitudinal (L) entre une première extrémité ouverte et une seconde extrémité comprenant une douille (1 ) dans le culot (1 1 ) de laquelle est enfichée une amorce (5) contenant une composition (50) explosive et comprenant une capsule (51 ) et au moins une sortie vers l'intérieur de la douille (1 ), ladite munition étant caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un conduit central (40) dont l'entrée est disposée à la sortie de l'amorce (5) et contient une bille (B) retenue à proximité immédiate de l'amorce (5), par des moyens de retenue, de sorte que l'explosion de ladite composition (50) lors de la percussion de ladite capsule (51 ) par le percuteur d'une arme à feu, provoque l'accélération et le guidage de ladite bille (B) dans ledit conduit (40) et le tir de la bille (B) par ladite arme à feu.

2. Munition d'entraînement selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le conduit central (40) est disposé au contact direct de la sortie de l'amorce (5) et possède un diamètre intérieur sensiblement identique à celui de l'amorce (5), afin de canaliser le souffle de l'explosion de ladite composition (50) vers l'extrémité ouverte de la munition.

3. Munition d'entraînement selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le conduit central (40) est formé par un logement ménagé directement à l'intérieur de la douille (1 ) elle-même et sur lequel débouche l'amorce (5).

4. Munition d'entraînement selon la revendication 3, caractérisée en ce que le conduit central (40) est prolongé par un conduit (33) coaxial dans un étui (3) qui est monté de manière amovible sur la douille (1 ) grâce à des moyens de couplage (13) de la douille (1 ) complémentaires de moyens de couplage (31 ) de l'étui (3)

5. Munition d'entraînement selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que ledit conduit central (40) est formé dans un passage orienté selon l'axe longitudinal (L) et traversant un étui (3), qui est monté de manière amovible sur la douille (1 ) grâce à des moyens de couplage (13) de la douille (1 ) complémentaires de moyens de couplage (31 ) de l'étui (3).

6. Munition d'entraînement selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit conduit central (40) est formé par un tube (40) inséré à l'intérieur d'un passage traversant ledit étui (3).

7. Munition d'entraînement selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ladite bille (B) est retenue dans le conduit central (40) à l'aide d'au moins un joint (2) dont au moins une portion fait saillie à l'intérieur du conduit, avant sa sortie, en s'opposant au passage des billes sans l'empêcher totalement.

8. Munition d'entraînement selon la revendication 6, caractérisée en ce que ledit joint (2) qui retient ladite bille (B) dans le conduit central (40) est un joint torique.

9. Munition d'entraînement selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ladite bille (B) est retenue dans le conduit central (40) par le fait que le diamètre intérieur de du conduit est inférieur l'extrémité ouverte ce dernier diminue, à une distance déterminée en fonction du nombre de billes contenues dans ladite munition, jusqu'à une valeur proche de la taille de ladite bille (B).

10. Munition d'entraînement selon la revendication 9, caractérisée en ce que la diminution du diamètre intérieur du conduit (40) forme une nervure circlaire ou en spirale.

1 1 . Procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon l'une des revendications 1 à 10, comprenant la préparation d'une douille (1 ) aux caractéristiques techniques adaptées à son utilisation dans une arme à feu, caractérisé en ce qu'il inclut, d'une part, un calibrage, dans le culot d'une douille (1 ), d'un évent (1 1 ) apte à recevoir une amorce (5) pour arme à feu et débouchant sur un conduit central (40) de ladite munition, et d'autre part, un calibrage dudit conduit central (40) en fonction de l'amorce et d'au moins une bille que la munition est destinée à accueillir.

12. Procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon la revendication 1 1 , comprenant le calibrage d'un tube (4) dans lequel est formé ledit conduit (40), le calibrage d'un étui (3) complémentaire de la douille (1 ) pour que ladite munition soit insérable dans ladite arme à feu, et l'insertion de ce tube (4) dans un passage (30) traversant ledit étui (3).

13. Procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon l'une des revendications 1 1 et 12, comprenant l'insertion d'au moins un joint (2) dont une partie fait saillie à l'intérieur du conduit (40).

14. Procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon la revendication 1 1 , dans lequel l'insertion du joint (2) est réalisée par l'introduction du joint (2) dans un passage aménagé dans ledit étui (3), avant l'insertion du tube (4) dans l'étui (3).

15. Procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon l'une des revendications 1 1 à 14, comprenant l'introduction d'une amorce (5) à l'intérieur du culot de la douille (1 ).*

16. Procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon l'une des revendications 1 1 à 14, comprenant l'aménagement de moyens de couplages amovibles et réutilisables entre la douille et l'étui.

17. Méthode d'utilisation d'une munition d'entraînement selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'il comporte l'introduction d'une amorce

(5) à l'intérieur du culot de la douille (1 ) d'une munition obtenue par le procédé selon l'une des revendications 9 à 13.

18. Méthode d'utilisation d'une munition d'entraînement selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une itération de l'assemblage des éléments constitutifs de ladite munition.

19. Kit de préparation pour arme à feu, de type semi-automatique, comprenant au moins une culasse et un ressort de rappel de la culasse, pour rendre l'arme à feu apte à l'entraînement avec des munitions selon l'une des revendications 1 à 10, ledit kit étant caractérisé en ce qu'il comporte une culasse de poids inférieur à la culasse initiale de l'arme à feu et/ou un ressort de rappel de force inférieure à celle du ressort de l'arme à feu, le poids de la culasse et/ou la force du ressort étant déterminé en fonction du type d'amorce utilisée dans la munition de sorte que l'explosion de l'amorce suffise à provoquer le mouvement de la culasse et l'utilisation de l'arme à feu en semi-automatique.

20. Arme à feu semi-automatique d'entraînement, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un kit selon la revendication 19.

Description:
Munitions d'entraînement pour armes à feu, procédé de fabrication et méthode d'utilisation

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne le domaine des armes à feu et plus particulièrement diverses munitions d'entraînement pour armes à feu, par exemple pour les professionnels qui constituent les effectifs ou opérationnels des forces de l'ordre ou des forces armées. L'invention concerne de préférence les armes de dotation détenues dans les unités professionnelles de la défense civile et militaire (GIGN, BRI, RAID, forces spéciales, etc.). L'invention vise notamment l'entraînement au maniement d'armes à feu, telles que les armes de dotation utilisées par les professionnels et par exemple classées (en France, de manière illustrative et représentative mais non limitative) dans les catégories A et/ou B définies en outre dans le Code de la sécurité intérieure (notamment dans les articles L31 1 -1 à L31 1 -4, les règles R31 1 -2 à R31 1 -4 ou autres dispositions ou doctrines y relatives).

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

Les entraînements visés par la présente invention concernent principalement les entraînements en conditions de tirs réciproques entre utilisateurs, de préférence professionnels comme détaillé ci-dessus. Bien que le terme "arme à feu" soit bien connu de l'homme de métier, il peut être utile de préciser qu'il désigne ici, a minima et sans limitation quelconque, un dispositif apte à accueillir au moins une munition contenant des moyens de propulsion sur lesquels une percussion est exercée lors de l'actionnement du dispositif afin qu'au moins une explosion au sein des moyens de propulsion permettent d'expulser au moins un projectile renfermé dans ladite munition. Les moyens de propulsion connus reposent la plupart du temps sur une explosion permettant la propulsion d'un projectile. Cette explosion est généralement obtenue à l'aide d'un premier moyen (généralement appelé "amorce") pour initier l'explosion d'un second moyen (généralement un explosif, comme la poudre noire par exemple). Le premier moyen ("amorce") est généralement défini comme étant un "initiateur" (souvent fulminant ou explosif de "première catégorie") pour son aptitude à être initié par un choc, alors que le second moyen requiert d'être amorcé (ou "initié") par une combustion à sa proximité.

Un problème dans le domaine des armes à feu (qui est lié à leur dangerosité, voire leur létalité) concerne le fait que ces armes sont difficilement compatibles avec un entraînement à leur maniement par des tirs réciproques entre leurs utilisateurs. L'entraînement au maniement des armes à feu est un problème qui persiste depuis de nombreuses années, mais qui n'a trouvé que des solutions qui présentent l'inconvénient de manquer de réalisme (sensations, sanction, appréhension d'être touché par un projectile, sons, odeurs, etc.). En effet, une première solution connue repose sur l'utilisation de munitions factices (connues par exemple sous le terme de "balles à blanc) dans des armes à feu réelles. Cependant, comme ces alternatives n'utilisent aucun projectile, l'entraînement manque de réalisme et d'efficacité.

D'autre part, il existe aujourd'hui d'autres solutions qui sont qualifiables de fortuites puisqu'elles sont issues d'alternatives développées pour des activités ludiques (par exemple proposées au "grand public") et possèdent donc des caractéristiques techniques qui garantissent avant tout la sécurité de leurs utilisateurs. Ce type d'activités, comme par exemple le airsoft ou le paintball, parfois regroupées sous le terme d'activités "grandeur nature" utilise des techniques excluant les explosifs et reposant souvent sur des moyens de propulsion mécaniques ou électro-mécaniques, par exemple tels que des moyens élastiques (solides ou gazeux).

Ce type de moyens de propulsion a fait l'objet de nombreux perfectionnements, notamment dans les répliques airsoft, au point que leur destinée ludique s'est vue élargie à une utilisation par des professionnels lors de certains entraînements. Cependant, ces techniques nécessitent l'utilisation de munitions dédiées à des armes spécifiques (souvent des répliques imitant uniquement l'aspect esthétique des armes réelles), ce qui présente de nombreux problèmes évidents et conséquents tels que le coût et la logistique (gestion des stocks), mais pose également un problème pour l'entraînement des professionnels pour des conditions opérationnelles puisque les armes et leurs munitions dédiées sont trop éloignées pour leur fournir une expérience réaliste, pourtant requise pour un entraînement efficace.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION

La présente invention a donc pour but de pallier au moins à une partie des inconvénients de l'art antérieur, et propose divers modes de réalisation d'une munition d'entraînement utilisable dans une arme à feu sans nécessiter de modifier cette dernière, tout en restant compatible avec des problèmes tels que le coût et/ou la sécurité des utilisateurs et/ou afin de préserver le réalisme et/ou l'efficacité des entraînements nécessaires notamment à l'exercice d'activités professionnelles, comme par exemple celles de type policière ou militaire.

Ce but est atteint par une munition d'entraînement pour arme à feu, s'étendant selon un axe longitudinal entre une première extrémité ouverte et une seconde extrémité comprenant une douille dans le culot de laquelle est enfichée une amorce contenant une composition explosive et comprenant une capsule et au moins une sortie vers l'intérieur de la douille, ladite munition étant caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un conduit central dont l'entrée est disposée à la sortie de l'amorce et contient une bille retenue à proximité immédiate de l'amorce, par des moyens de retenue, de sorte que l'explosion de ladite composition lors de la percussion de ladite capsule par le percuteur d'une arme à feu, provoque l'accélération et le guidage de ladite bille dans ledit conduit et le tir de la bille par ladite arme à feu. Selon une autre particularité, le conduit central est disposé au contact direct de la sortie de l'amorce et possède un diamètre intérieur sensiblement identique à celui de l'amorce, afin de canaliser le souffle de l'explosion de ladite composition vers l'extrémité ouverte de la munition.

Selon une autre particularité, le conduit central est formé par un logement ménagé directement à l'intérieur de la douille elle-même et sur lequel débouche l'amorce.

Selon une autre particularité, le conduit central est prolongé par un conduit coaxial dans un étui qui est monté de manière amovible sur la douille grâce à des moyens de couplage de la douille complémentaires de moyens de couplage de l'étui.

Selon une autre particularité, ledit conduit central est formé dans un passage orienté selon l'axe longitudinal et traversant un étui, qui est monté de manière amovible sur la douille grâce à des moyens de couplage de la douille complémentaires de moyens de couplage de l'étui.

Selon une autre particularité, ledit conduit est formé directement par le passage dans l'étui.

Selon une autre particularité, ledit conduit central est formé par un tube inséré à l'intérieur du passage traversant ledit étui qui accueille le tube.

Selon une autre particularité, ladite bille est retenue dans le conduit central à l'aide d'au moins un joint dont au moins une portion fait saillie à l'intérieur du conduit, avant sa sortie, en s'opposant au passage des billes sans l'empêcher totalement.

Selon une autre particularité, ledit joint qui retient ladite bille dans le conduit central est un joint torique.

Selon une autre particularité, ladite bille est retenue dans le conduit central par le fait que le diamètre intérieur de du conduit est inférieur l'extrémité ouverte ce dernier diminue, à une distance déterminée en fonction du nombre de billes contenues dans ladite munition, jusqu'à une valeur proche de la taille de ladite bille. Selon une autre particularité, la diminution du diamètre intérieur du conduit forme une nervure circlaire ou en spirale. Selon une autre particularité, le conduit et le joint sont configurés en fonction de l'amorce et des billes, de sorte que la résistance fournie par le joint permettre une propulsion efficace de la bille ou des billes.

Selon une autre particularité, ladite bille est retenue dans le conduit central par le fait que le diamètre intérieur de l'extrémité ouverte ce dernier diminue à proximité de la sortie jusqu'à une valeur proche de la taille de ladite bille.

Un autre but de la présente demande est de pallier des inconvénients de l'art antérieur concernant la fabrication et l'utilisation de munitions d'entraînement.

Ce but est atteint par un procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon l'invention, comprenant la préparation d'une douille aux caractéristiques techniques adaptées à son utilisation dans une arme à feu, caractérisé en ce qu'il inclut, d'une part, un calibrage, dans le culot d'une douille, d'un évent apte à recevoir une amorce pour arme à feu et débouchant sur un conduit central de ladite munition, et d'autre part, un calibrage dudit conduit central en fonction de l'amorce et d'au moins une bille que la munition est destinée à accueillir.

Selon une autre particularité, le procédé de fabrication comprend le calibrage d'un tube dans lequel est formé ledit conduit, le calibrage d'un étui complémentaire de la douille pour que ladite munition soit insérable dans ladite arme à feu, et l'insertion de ce tube dans un passage traversant ledit étui.

Selon une autre particularité, le procédé de fabrication comprend l'insertion d'au moins un joint dont une partie fait saillie à l'intérieur du conduit.

Selon une autre particularité, l'insertion du joint est réalisée par l'introduction du joint dans un passage aménagé dans ledit étui, avant l'insertion du tube dans l'étui.

Selon une autre particularité, le procédé de fabrication comprend l'introduction d'une amorce à l'intérieur du culot de la douille.

Selon une autre particularité, le procédé de fabrication comprend l'aménagement de moyens de couplages amovibles et réutilisables entre la douille et l'étui.

Ce but est également atteint par une méthode d'utilisation des munitions selon l'invention, caractérisée en ce qu'il comporte l'introduction d'une amorce à l'intérieur du culot de la douille d'une munition obtenue par le procédé de fabrication décrit ci-dessus. Selon une autre particularité, la méthode comporte au moins une itération de l'assemblage des éléments constitutifs de ladite munition. Un autre but de la présente demande est de pallier des inconvénients de l'art antérieur concernant l'entraînement avec des armes à feu semi-automatique qui nécessitent le recul de la culasse lors du tir d'une munition pour recharger le canon avec une munition suivante automatiquement.

Ce but est atteint par un kit de préparation pour arme à feu, de type semi- automatique, comprenant au moins une culasse et un ressort de rappel de la culasse, pour rendre l'arme à feu apte à l'entraînement avec des munitions selon divers modes de réalisation de l'invention, ledit kit étant caractérisé en ce qu'il comporte une culasse de poids inférieur à la culasse initiale de l'arme à feu et/ou un ressort de rappel de force inférieure à celle du ressort de l'arme à feu, le poids de la culasse et/ou la force du ressort étant déterminé en fonction du type d'amorce utilisée dans la munition de sorte que l'explosion de l'amorce suffise à provoquer le mouvement de la culasse et l'utilisation de l'arme à feu en semi-automatique.

Ce but est également atteint par une arme à feu semi-automatique d'entraînement, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un kit selon divers modes de réalisation de l'invention.

DESCRIPTION DES FIGURES ILLUSTRATIVES

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- les figures 1A et 1 B représentent des vues en perspective, respectivement en éclaté et assemblé, d'une munition d'entraînement selon un mode de réalisation ;

- les figures 2A et 2B représentent des vues en coupe longitudinale, respectivement en éclaté et assemblé, d'une munition d'entraînement selon un mode de réalisation, la figure 2C représente une vue en coupe longitudinale de cette munition avec des billes chargées à l'intérieur, la figure 2D représente une vue en coupe longitudinale d'une munition selon un autre mode de réalisation, les figures 2E et 2F représentent des vues en coupe long itud inale d'une mun ition avec une amorce montée dans leur culot, respectivement, selon un autre mode de réal isation et selon l 'art antérieur ;

- la figure 3A représente une vue en coupe, dans l 'axe long itud inal , d'une mun ition selon des modes de réal isation qu i concernent essentiellement des armes à feu destinées in itialement à tirer des bal les et la figure 3B représente une vue de dessous d'une mun ition selon des modes de réal isation qu i concernent des armes dont le cal ibre permet de prévoir plusieurs bil les d isposées en couronne et tirées en même temps ;

- les figures 4A et 4B représentent des vues en coupe, dans l 'axe long itud inal , de mun itions selon , respectivement, des modes de réal isation tels que celu i de la figure 3B, et selon des modes de réal isation dont le cal ibre et l 'agencement prévoient de tirer des billes d'un d iamètre supérieur aux diamètres préférés des autres modes de réal isation .

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE

L'INVENTION

La présente invention concerne divers modes de réalisation de munitions d'entraînement pour diverses armes à feu. De plus, l'invention peut concerner également un procédé d'obtention d'un tel dispositif, incluant par exemple les opérations permettant la fabrication et/ou l'assemblage des éléments qu'il peut comporter à divers stades de l'obtention du produit final utilisable dans une arme à feu. En effet, l'invention prévoit des munitions rechargeables, entièrement démontables mécaniquement, et donc réutilisables, avec d'éventuelles pièces de rechange pour ses éléments constitutifs.

De telles munitions sont définies ici, d'une part, par le fait qu'elles ne sont pas létales et donc permettent aux utilisateurs de se tirer dessus lors d'entraînements, en limitant leurs risques de se blesser et, d'autre part, par leur aptitude à se substituer aux munitions normalement prévues pour les armes à feu existant sur le marché, sans nécessiter la moindre modification de l'arme, alors que ces munitions reposent sur la propulsion d'un projectile non létal (en général une bille de plastique, souvent biodégradable) par une amorce standard. Ainsi, les diverses munitions d'entraînement de la présente demande possèdent les caractéristiques techniques qui les rendent conformes aux normes ou standards requis pour qu'elles puissent être utilisées dans (i.e., "tirées par") une arme à feu, mais cette définition n'implique aucune limitation en termes de calibre, ni même de type de projectile ou d'arme, couvrant ainsi des munitions telles que les cartouches (par exemple de chasse, contenant des plombs ou autre projectile) ou les "balles" de revolver ou de carabine, voire de pistolet. On citera en particulier les calibres 16 mm, 12 mm, 9 mm, 38 spécial, 44, 357, 5.56 et 7.62 qui sont principalement visés par les divers modes de réalisations décrits dans la présente demande. Cependant, certains modes de réalisation concernent l'utilisation d'armes à feu semi- automatique. De tels modes de réalisation prévoit une modification de l'arme pour le tir en semi-automatique de munitions selon divers modes de réalisation. Ainsi, la présente demande concerne également un kit de préparation (i.e., modification pour l'entraînement) pour arme à feu, de type semi-automatique, comprenant au moins une culasse et un ressort de rappel de la culasse, pour rendre l'arme à feu apte à l'entraînement avec des munitions selon divers modes de réalisation, ledit kit étant caractérisé en ce qu'il comporte une culasse de poids inférieur à la culasse initiale de l'arme à feu et/ou un ressort de rappel de force inférieure à celle du ressort de l'arme à feu, le poids de la culasse et/ou la force du ressort étant déterminé en fonction du type d'amorce utilisée dans la munition de sorte que l'explosion de l'amorce suffise à provoquer le mouvement de la culasse et l'utilisation de l'arme à feu en semi-automatique. De même la présente demande concerne également une arme à feu semi-automatique d'entraînement, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un tel kit.De telles armes à feu seront de préférence utilisées avec des munitions d'entraînement correspondant à des modes de réalisation tels que ceux des figures 3A (ou éventuellement 2D ou des variantes intermédiaires).

Divers modes de réalisation de l'invention concernent donc des munitions d'entraînement utilisant un projectile non létal, par exemple tel que des billes (B), notamment en plastique comme les billes utilisées dans les systèmes de type "airsoft", mais éventuellement aussi d'autres types de projectiles, par exemple déformables et/ou élastiques tels que ceux utilisés dans des systèmes connus sous les noms de "flash-bail". L'énergie développée par les moyens de propulsion, c'est-à-dire par l'explosion de la composition dans l'amorce, pourra varier selon les diverses variantes de munitions développées pour être utilisables dans divers types d'armes, mais aussi éventuellement en fonction de divers paramètres (souvent interdépendants) tels que les dimensions de la bille et/ou du conduit, ou le poids de la bille ou encore le nombre de billes chargées (ou chargeables) dans la munition. Les amorces sont bien connues de l'homme de métier et sont assez peu variées en terme d'énergie de propulsion, car dans les munitions de l'art antérieur, c'est généralement la charge en poudre initiée par l'explosion dans l'amorce qui conditionne la propulsion des projectiles par les armes à feu connues. Ainsi, l'homme de métier saura apprécier la valeur de l'énergie de l'amorce nécessaire au bon fonctionnement des divers types de munitions couvertes par la présente demande et on pourra se référer aux amorces couramment utilisées sur le marché "standard", mais on pourra également choisir de prévoir des amorces d'énergie différente, par exemple selon le type de bille (B) ou projectile. On peut citer à titre d'exemple illustratif, mais non limiatif, les amorces fabriquées par NOBEL et connues sous les référence L209 et W209. On notera d'ailleurs que les amorces connues se distinguent notamment, par leurs charges (et donc l'énergie qu'elles peuvent déployer) mais que la présente demande définit les informations techniques fonctionnelles suffisantes pour que l'homme de métier puisse ajuster cette charge ou d'autres paramètres, par des expérimentations à sa portée, afin de répondre aux divers besoins en termes de balistique (précision, portée, dispersion), en termes de coût et en terme de dangerosité. En effet, une notion largement sous-estimée dans l'art antérieur concerne l'effet balistique (notamment par l'effet venturi, éventuellement) qui a été observé par les inventeurs de la présente demande. En effet, en fournissant au moins un conduit (40), éventuellement prolongé par un conduit (33), avec des rainures ou nervures spiralées, à l'intérieur de la munition d'entraînement, l'énergie dégagée par une amorce de type connue (ou réajustée) suffit à ce qu'un projectile (tel qu'une bille par exemple), qui est retenu à son contact ou à sa proximité immédiate (e.g., sans autre élément interposé enntre eux, autre qu'un gaz ou un liquide) puisse être tiré par une arme à feu « standard » (c'est-à- dire telle que connue dans l'art antérieur à ce jour ) , de sorte que la bille soit expulsée de la munition en reproduisant, de manière non létale mais pourtant réaliste (i.e., efficace et précise), le tir d'une munition standard pour l'arme à feu utilisée. En effet, les inventeurs de la présente demande ont observé que le fait d'utiliser une bille retenue à proximté d'une amorce (standard ou sans modification substantielle), et de propulser cette bille au travers d'un conduit de la munition formant une sorte de canon, permet d'obtenir un tir particulièrement avantageux en termes de précision, de portée et de dispersion, ce qui permet non seulement de fournir une munition réaliste pour un entraînement avec de vraies armes à feu, tout en limitant le coût d'une telle munition et de son utilisation, notamment en utilisant la plupart des matériels connus et largement distribués.

De cette manière, l'invention permet d'obtenir des munitions d'entraînement assurant une précision de tir équivalente à des munitions réelles, au moins à une portée satisfaisante en conditions d'entraînement de tirs réciproques. On notera d'ailleurs que ces diverses considérations techniques répondent principalement au besoin de fournir des conditions optimales d'entraînement, c'est-à-dire répondant à ses exigences, en particulier en termes de réalisme (notamment pour le vécu de l'utilisateur, par exemple via la sanction ressentie à cause de la force de l'impact et le stress ressenti), mais aussi en termes de précision et/ou de dispersion des tirs (sur une portée adéquate à celle nécessaire pour ces entraînements aux assauts réciproques, par exemple jusqu'à des distances allant jusqu'à quelques dizaines de mètre). Ainsi, il est remarquable et particulièrement surprenant que les présents inventeurs, sur la base des techniques de l'art antérieur, ont par exemple pu calibrer, en outre, des munitions d'entraînement imitant une cartouche de calibre 12 dans laquelle une amorce "standard" (donc une amorce présente sur le marché et dont les caractéristiques techniques sont connues de l'homme de métier) suffit pour projeter 5-6 billes de airsoft standard (i.e., d'un diamètre de l'ordre de 6mm et d'un poids qui varie dans une plage de valeur connue de l'homme de métier) d'une manière qui satisfait largement ce type d'exigences détaillées ci-dessus. Ainsi, on comprend que les considérations techniques fournies dans la présente permettront à l'homme de métier de procéder à des études et/ou des mesures de routine pour élaborer divers modes de réalisation adaptés à divers types d'armes à feu, qui sont donc clairement dans la portée de la présente demande.

Ainsi, l'invention prévoit au moins une munition d'entraînement pour arme à feu, s'étendant selon un axe longitudinal (L) entre une première extrémité ouverte et une seconde extrémité comprenant une douille (1 ) dans le culot (1 1 ) de laquelle est enfichée une amorce (5) contenant une composition (50) explosive et comprenant une capsule (51 ) et au moins une sortie vers l'intérieur de la douille (1 ), ladite munition étant caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit central (40), apte à recevoir et retenir au moins une bille (B), l'entrée du conduit étant disposé à la sortie de l'amorce (5) de sorte que l'explosion de ladite composition (50) lors de la percussion de ladite capsule (51 ) par le percuteur d'une arme à feu, provoque l'expulsion de ladite bille (B) retenue dans ledit conduit (40). De préférence, la munition comporte au moins un conduit central (40) dont l'entrée est disposée à la sortie de l'amorce (5) et contient une bille (B) retenue à proximité immédiate de l'amorce (5), par des moyens de retenue, de sorte que l'explosion de ladite composition (50) lors de la percussion de ladite capsule (51 ) par le percuteur d'une arme à feu, provoque l'accélération et le guidage de ladite bille (B) dans ledit conduit (40) et le tir de la bille (B) par ladite arme à feu. Par le terme "composition (50) explosive" concernant l'amorce, on désigne ici les compositions chimiques connues sous le nom d'inititateur mentionné plus haut ou tout autre composition capable de créer un souffle d'énergie similaire aux amorces utilisées dans les armes à feu, afin de fournir des résultats balisitiques satisfaisants (notamment en termes de portée, de précision et de dispersion, sans être létale, du moins systématiquement dans des distances et des organes ciblés raisonnables, afin d'être utilisables en entraînement).

Le culot (12) de la douille (1 ) est donc ouvert et comprend un canal (1 1 ) qui sera donc de préférence calibré précisément pour accueillir l'amorce (5) de manière fiable et stable, en respectant les mêmes exigences que celles respectées par les munitions homologuées et/ou adaptées à une utilisation dans les armes à feu.

Dans certains modes de réalisation, le conduit central (40) est disposé au contact direct de la sortie de l'amorce (5) et possède un diamètre intérieur sensiblement identique à celui de l'amorce (5), afin de canaliser le souffle de l'explosion de ladite composition (50) vers l'extrémité ouverte de la munition.

Dans certains modes de réalisation, le conduit central (40) est formé par un logement ménagé directement à l'intérieur de la douille (1 ) elle-même et sur lequel débouche l'amorce (5). Dans ce cas, la douille possède un prolongement d'une longueur suffisante pour accueillir elle-même au moins une bille (B), par exemple comme représenté sur les figures 2D et 2F. Cependant, la figure 2F correspond plutôt à des solutions de l'art antérieur, dans lesquelles la bille est de diamètre plus important que l'amorce et retenu à la sortie de la munition, ce qui est un inconvénient majeur dans bon nombre des solutions connues de l'art antérieur. En effet, il est préférable que l'amorce soit le plus proche possible du projectile, mais aussi que la munition fournisse un conduit au projectile pour lui permettre d'emmaganiser une énergie cinétique satisfaisante pour reproduire des conditions de tir réalistes (telles que requises par un entraînement professionnel). On notera que l'agencement spiralé de certains modes de réalisation pourra améliorer cet effet réaliste. Néanmoins, dans certains modes de réalisation, comme par exemple à billes mutilples ou de tailles plus impportantes que celle de l'amorce (mais pas exclusivement), le fait de prévoir un « canon » (e.g., un conduit (40, 33) balistique) après la bille permet éventuellment que l'amorce ne soit pas directement au contact (ou à proximité immédiate) des billes, notamment lorsqu'il n'est pas souhaité que l'énergie cinétique de ces billes soient importantes, comme par exemple dans les armes de type « flashball »™ qui pourront utiliser des munitions du type de celles de la figure 4B ou de munitions à multiples billes dispersées telles que celles des figures 3B et 4A. Sur la figure 4A, l'amorce (5) dégage son souffle dans un conduit 1 1 qui se prolonge par une portion tronconique (130) débouchant sur la bille retenue dans le conduit (40). Une telle bille pourra donc être tirée par l'arme « flashball » ou des armes de calibre différent (mais avec des billes de diamètres supérieurs à 20mm +/- 50%), tout en garantissant une absence de létalité mais avec de meilleures précision et portée. Sur les figures 3B et 4A, les multiples billes pourront également être tirées par une arme de type « flashabll » ou des armes de calibre différents et supérieurs à environ 20 mm (+/- 50%) tout en utilisant des billes de diamètres inférieurs à 20mm (+/- 50%).

Dans d'autres modes de réalisation, ledit conduit central (40) est formé dans un passage orienté selon l'axe longitudinal (L) et traversant un étui (3), qui est monté de manière amovible sur la douille (1 ) grâce à des moyens de couplage (13) de la douille (1 ) complémentaires de moyens de couplage (31 ) de l'étui (3).

Dans certains de ces modes de réalisation, ledit conduit est formé directement par le passage dans l'étui, par exemple comme représenté sur la figure 2E, tandis que dans d'autres modes de réalisation, ledit conduit central (40) est formé par un tube (40) inséré à l'intérieur du passage (30) traversant ledit étui (3) qui accueille le tube (4), comme par exemple représenté sur les figures 1A, 1 B, 2A et 2B. Dans certains modes de réalisation, le conduit central (40) est prolongé par un conduit (33) coaxial dans un étui (3) qui est monté de manière amovible sur la douille (1 ) grâce à des moyens de couplage (13) de la douille (1 ) complémentaires de moyens de couplage (31 ) de l'étui (3). Par exemple, sur la figure 3A, la munition comporte en fait un conduit (40) dans la douille, qui est prolongé par un conduit dans l'étui et l'ensemble imite la forme d'une balle, tout en offrant de nombreux autres avantages tels que décrits dans la présente demande.

Dans certains modes de réalisation, l'étui est d'un diamètre similaire aux cartouches contenant des plombs dans l'art antérieur, comme par exemple sur les figures 1 A à 2E. L'étui reste donc dans le fusil et seuls la ou les billes sont tirées par l'arme. Et dans d'autres modes de réalisation, comme par exemple celui de la figure 3A, l'étui imite plutôt la forme d'une balle (de carabine ou de revoler ou de pistolet). De plus, ces modes de réalisation permettent bien entendu diverses diverses variantes, notamment en termes calibre et d'agencement du couplage de l'étui (3) et de la douille (1 ), en particulier grâce aux explications fonctionnelles et.ou structurelles fournies par la présente description et/ou aux connaissances de l'homme de métier. Ainsi, la munition reste également dans l'arme, y compris l'étui qui imite pourtant le projectile intialement tiré par une telle arme à feu, mais la bille (B) est projetée avec un qualité balistique particulièrement avantageuses, comme expliqué dans la présente demande (avec en plus une possibilité d'utilisation dans une arme semi-automatique).

Dans certains modes de réalisation, ladite bille (B) est retenue dans le conduit central (40) à l'aide d'au moins un joint (2) dont au moins une portion fait saillie à l'intérieur du conduit, avant sa sortie, en s'opposant au passage des billes sans l'empêcher totalement. Dans certains de ces modes de réalisation, ledit joint (2) qui retient ladite bille (B) dans le conduit central (40) est un joint torique. Dans diverses variantes (par exemple pour revolver ou pistolet), le joint (2) est disposé dans une gorge ou rainure (12). De préférence, le joint torique (2) est retenu (au moins dans la direction de sortie des billes), par un fond plat permettant d'éviter le fluage du joint. D'autre part, il est prévu de configurer le conduit et le joint en fonction de l'amorce et des billes, de sorte que la résistance fournie par le joint permettre une propulsion efficace de la bille ou des billes.

Dans l'art antérieur, comme pra exemple représenté sur la figure 2F, une bille (B) est parfois retenue dans le conduit central (40) par le fait que le diamètre intérieur de l'extrémité ouverte ce dernier diminue à proximité de la sortie jusqu'à une valeur proche de la taille de ladite bille (B). Cependant, ce type de solution n'est pas satisfaisant, comme expliqué dans la présente demande. Ainsi, il est préférable d'équiper la munition d'un moyen de retenu proche à distance de la sortie du canon ménagé à l'intérieur de la munition. Le moyen de retenue peut être par exemple un joint (par exemple torique) ou tout autre moyen avantageusement interchangeable, mais peut aussi être ménagé dans les parois du canon (Le., conduit (40) central). Par exemple, dans certains modes de réalisation ladite bille (B) est retenue dans le conduit central (40) par le fait que le diamètre intérieur de du conduit est inférieur l'extrémité ouverte ce dernier diminue, à une distance déterminée en fonction du nombre de billes contenues dans ladite munition, jusqu'à une valeur proche de la taille de ladite bille (B), avec une forme circulaire ou spiralée.

On comprend de la présente demande que la munition (donc la douille et/ou l'étui et/ou le tube) peut être de dimensions très variables selon les modes de réalisation choisis, puisqu'il va être adapté au calibre de l'arme (calibre 12, calibre 16, etc.). Ainsi, les diverses munitions seront compatibles avec divers calibres. De plus, l'assemblage de ces types d'éléments complémentaires divers favorisent la réutilisation des munitions de la présente demande, ce qui est particulièrement avantageux pour de nombreuses raisons et très rarement observé dans le domaine ou même les domaines connexes. Ainsi, divers modes de réalisation de l'invention concernent un procédé de fabrication et une méthode d'utilisation (et de réutilisation) des munitions.

Certains modes de réalisation concernent un procédé de fabrication de munitions d'entraînement selon l'invention, comprenant la préparation d'une douille (1 ) aux caractéristiques techniques adaptées à son utilisation dans une arme à feu, caractérisé en ce qu'il inclut, d'une part, un calibrage, dans le culot d'une douille (1 ), d'un évent (1 1 ) apte à recevoir une amorce (5) pour arme à feu et débouchant sur un conduit central (40) de ladite munition, et d'autre part, un calibrage dudit conduit central (40) en fonction de l'amorce et d'au moins une bille que la munition est destinée à accueillir. Par le terme "calibrage", on entend ici le fait de déterminer les dimensions et de réaliser l'élément concerné par ce calibrage, à l'aide des nombreuses techniques connues dont l'homme de métier a une connaissance suffisante pour qu'il ne soit pas nécessaire de les détailler dans la présente demande. Dans certains de ces modes de réalisation, le procédé de fabrication comprend le calibrage d'un tube (4) dans lequel est formé ledit conduit (40), le calibrage d'un étui (3) complémentaire de la douille (1 ) pour que ladite munition soit insérable dans ladite arme à feu, et l'insertion de ce tube (4) dans un passage (30) traversant ledit étui (3). Dans certains de ces modes de réalisation, le procédé de fabrication comprend l'insertion d'au moins un joint (2) dont une partie fait saillie à l'intérieur du conduit (40). Dans certains de ces modes de réalisation, l'insertion du joint (2) est réalisée par l'introduction du joint (2) dans un passage aménagé dans ledit étui (3), avant l'insertion du tube (4) dans l'étui (3).

Dans certains de ces modes de réalisation, le procédé de fabrication comprend l'introduction d'une amorce (5) à l'intérieur du culot de la douille (1 ). Dans d'autres modes de réalisation la fabrication s'arrête avant l'introduction de l'amorce qui sera réservée aux utilisateurs (de préférence des professionnels autorisés) qui utilisent les armes à feu auxquelles sont destinées les munitions de la présente demande.

Dans certains de ces modes de réalisation, le procédé de fabrication comprend l'aménagement de moyens de couplages amovibles et réutilisables entre la douille et l'étui. Ainsi, les munitions fabriquées permettent divers modes de réalisation concernant une méthode d'utilisation, caractérisée en ce qu'il comporte l'introduction d'une amorce (5) à l'intérieur du culot de la douille (1 ) d'une munition obtenue par le procédé de fabrication décrit ci-dessus. Ainsi, dans certains modes de réalisation, l'utilisateur peut réitérer l'assemblage de la munition de nombreuses fois, ce qui présente des avantages évidents.

Les expressions "caractéristiques techniques adaptées à une utilisation dans une arme à feu" ou "caractéristiques techniques conformes aux normes ou standards requis pour une utilisation dans une arme à feu" désignent des caractéristiques qui sont connues de l'homme de métier et concernent par exemple les dimensions ou les matériaux, notamment -comme l'acier qui est assez solide pour supporter de tomber sur un sol dur sans se dégrader alors que l'aluminium l'est beaucoup moins, ou encore comme le laiton qui a une solidité similaire, mais préférable pour sa visibilité sur le sol en pleine nature, par exemple lors d'activités telles que la chasse. Ainsi l'homme de métier prévoira naturellement que le conduit (40) canalisant le souffle de l'amorce soit en métal au moins dans sa portion la plus proche de l'amorce. Dans divers modes de réalisation, les munitions pourront être en divers matériaux et parfois en un seul matériau métallique, notamment lorsque le conduit est formé directement dans un étui (3) couplé à la douille (1 ) par des moyens de couplages réciproques (de préférence amovibles, par vissage par exemple), comme par exemple représenté sur la figure 2E ou lorsque le conduit (40) est obtenu directement dans une prolongation de la douille (1 ), comme par exemple représenté sur la figure 2D et 2F. En revanche, lorsque le conduit est formé par un tube (4) et un étui (3), ce dernier peut ne pas être en métal mais peut être en plastique, alors que l'on préférera un tube (4) en métal (en aluminium de préférence). En particulier, dans certains modes de réalisation tels que ceux représentés par exemple sur les figures 1A, 1 B, 2A et 2B, le tube (4) aura de préférence une longueur inférieure à celle de l'étui (3) dont le passage (30) recevant le tube est légèrement plus long pour pouvoir recevoir le joint (2) à la sortie du tube (4), sans l'écraser. L'étui (3) prolonge le conduit (40) par une sortie (33) qui possède un diamètre identique à celui du conduit (40) afin de guider la bille (B) après qu'elle ait passé le joint (2). On notera que ces derniers modes de réalisation facilite le montage et la réutilisation de la munition une fois utilisée, puisque le joint (2) est plus facile à insérer puisqu'il repose contre un épaulement (32) dans le passage (30) de l'étui (3) dans lequel il suffit de l'insérer avant d'y disposer le tube (4) qui reposera sur le joint (2), de préférence sans l'écraser. Dans les modes de réalisation où le conduit (40) contient un joint (2) ménagé directement dans l'étui (3) ou une prolongation de la douille, la réutilisation reste possible, mais le joint (2) doit être inséré par la sortie de l'étui (3). En revanche, lorsque la bille est retenue par une réduction du diamètre du conduit lui-même, la réutilisation est moins évidente mais envisageable selon le dimensionnement et la déformation subie lors de l'éjection de la bille. On comprend donc que divers modes de réalisation sont avantageusement prévus pour faciliter la réutilisation des munitions, par la réitération des étapes d'utilisation décrites dans la présente demande.

Comme déjà mentionné, le joint torique (2) est de préférence retenu, dans la direction de sortie des billes, par un épaulement fond plat (32) permettant d'éviter le fluage du joint. D'autre part, l'ampleur avec laquelle le joint s'oppose au passage est déterminée en tenant compte de divers paramètres, comme notamment l'énergie développée par l'explosion de l'amorce et, par conséquent au moins un des paramètres qui la conditionnent comme expliqué dans la présente demande. Dans certains modes de réalisation, le joint (2) est un joint torique, mais il est possible de prévoir un autre dispositif qui fait saillie dans le conduit. De plus, le joint torique est de préférence disposé dans une gorge à l'intérieur du conduit (40) mais il est possible de prévoir qu'il soit à l'extérieur du conduit qui est alors muni d'au moins un logement recevant un tel joint pour en laisser au moins une partie déboucher à l'intérieur. Dans d'autres modes de réalisation, comme par exemple ceux où la munition a des dimensions trop proches de celles des billes (B) utilisables, ladite bille (B) peut être retenue dans le conduit central (40) par le fait que son diamètre intérieur diminue à son extrémité ouverte jusqu'à s'approcher de la taille de ladite bille (B).

La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles ou que la combinaison ne fournisse pas une solution à au moins un des problèmes techniques mentionnés dans la présente demande. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné.

II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.