TECHNIQUE ANTERIEURE La stimulation vibratoire par l'application de vibrations mécaniques transcutanées a fait l'objet d'études médicales théoriques et appliquées depuis plus de 10 ans, notamment par une équipe de chercheurs des universités d'Aix-Marseille I et 11, qui ont fait l'objet de plusieurs articles de M.-F. Tardy- Gervet et al. dans différentes revues médicales. Selon ces travaux, il apparaît qu'une proportion majoritaire de personnes atteintes de douleurs chroniques voient ces douleurs disparaître, ou au moins leur intensité diminuer, dans des proportions souvent importantes, suite à l'application de vibrations mécaniques transcutanées.

Outre les applications de cette technique à des fins thérapeutiques, on a déjà proposé de l'utiliser en association avec des appareils destinés à des soins corporels tels que les appareils d'épilation du tissu cutané humain, notamment les appareils du type à rouleau mobile en rotation autour d'un arbre situé sur I'axe longitudinal du rouleau entraîné en rotation par un moteur et comportant des pinces formées par des lames parallèles côte à côte, mobiles et intercalées dans des lames ou disques fixes, des moyens de commande servant à déplacer alternativement les lames mobiles en translation dans le sens longitudinal de l'arbre, de manière à les serrer contre les lames ou disques fixes pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter de ces lames ou disques fixes, ce qui permet de pincer les poils dans la zone de ces lames adjacente à la peau, puis de les arracher lorsque cette zone de pincement s'éloigne de la

peau consécutivement à la rotation du rouleau.

L'utilisation de ces appareils engendre une certaine douleur. C'est la raison pour laquelle il a déjà été proposé d'utiliser divers moyens pour appliquer des stimulations vibratoires mécaniques simultanément au processus d'épilation, en vue de réduire la douleur. L'application plus ou moins rigoureuse de cette stimulation vibratoire transcutanée est décrite, implicitement ou explicitement, dans différents brevets ou demandes de brevets publiés.

C'est ainsi que le EP 0 467 733 décrit un épilateur du type susmentionné comportant des brosses rotatives dont les poils peuvent faire légèrement saillie au-delà du bord périphérique des disques d'épilation. En tournant, ces brosses viennent frapper la peau de façon répétée permettant de constater un certain effet secondaire antalgique bien que de portée limitée.

Le EP 0 493 849 se rapporte à un épilateur comportant une grille vibrante destinée à exercer sur la peau des forces d'intensités variables, de manière à atténuer la douleur d'épilation.

On a également proposé dans le EP 0 671 136 un épilateur comportant une série de petites brosses et une série de picots directement adjacents à l'un des côtés des lames de pincement, qui ont notamment un effet de massage diminuant la douleur due à I'arrachage des poils.

On a proposé dans le DE 195 21 585 un épilateur à pinces rotatives comportant une série de masselottes mobiles radialement, destinées à appliquer des impulsions mécaniques sur t'épiderme.

Le WO 97/00032 décrit un épilateur comprenant un dispositif monté à l'extérieur du boîtier de t'épitateur et qui ne tourne donc pas avec le rouleau à pinces et comportant des picots mobiles alternativement en direction longitudinale pour effectuer une frappe à répétition rapide de la peau en vue de réduire la douleur causée par l'épilation.

Dans le EP 0 760 219, différents dispositifs destinés à produire un effet

antalgique sont proposés en association avec des épilateurs. Ces dispositifs se présentent soit sous la forme de peignes vibrants portés par le boîtier de ltépilateur, soit sous la forme de rouleaux vibrants supplémentaires garnis de picots ou de poils raides, également portés par le boîtier à côté du rouleau d'épilation.

Enfin, le WO 97/19613 se rapporte à un épilateur comportant une série de picots frappeurs en matière élastomère relativement dure, assemblés sous forme d'un peigne ou d'une main et montés vibrants sur le boîtier.

De façon générale, les solutions de t'état de la technique susmentionné présentent des inconvénients de deux ordres : Les éléments vibrants tels que les patins, les roulettes ou les picots engendrent un frottement sur la peau qui peut produire, dans certains cas, une irritation.

II peut arriver, comme dans le dernier document cité par exemple, que les éléments vibrants masquent les dispositifs mécaniques qui assurent l'épilation, ce qui est gnant pour l'utilisatrice.

On a, certes, déjà proposé l'utilisation de jets d'air, voire de jets d'air discontinus pour produire un effet de vibration, dans des appareils de massage pneumatiques. Un tel appareil est décrit dans le DE-C2-41 19 793 et comporte un tube entraîné en rotation autour de son axe longitudinal et dont la paroi est traversée d'une pluralité d'ouvertures disposées en hélice autour de I'axe longitudinal. Un piston est monté coulissant à une extrémité de ce tube et est animé d'un mouvement alternatif par un organe d'entraînement pour produire des jets d'air pulsés à travers ces ouvertures. La pulsation des jets est simultanée à leur rotation, de sorte que les points d'impact des jets sur la peau se déplacent constamment pour produire l'effet de massage recherché. Selon ce dispositif de massage, un mme jet doit tourner de 360° avant d'tre à nouveau dirigé contre la peau. Durant la majeure partie du temps, le jet n'a donc aucun effet puisqu'il ne rencontre plus la surface cutanée à masser. II n'est donc pas possible, par ce moyen, d'atteindre une fréquence de vibration

sur une mme portion de peau, apte à produire un quelconque effet antalgique.

D'autres appareils de massage pneumatique sont décrits dans le DE-U1-297 02 844 ainsi que dans le EP-A2-0 107 518 sans que I'air dirigé contre la surface cutanée à masser ne soit pulsé. II apparaît donc qu'aucun des appareils de massage susmentionnés n'est à mme d'engendrer des vibrations cutanées susceptibles d'engendrer un effet antalgique.

EXPOSE DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de remédier, au moins en partie aux inconvénients des solutions susmentionnées.

A cet effet, la présente invention a tout d'abord pour objet un dispositif de stimulation vibratoire transcutanée, destiné à produire un effet antalgique, comportant une source de gaz pulsé sous pression, au moins une buse de distribution, ledit jet pulsé dudit gaz sous pression étant dirigé contre une surface cutanée à travers ladite buse de distribution à une fréquence supérieure à 50 Hz.

Le fait d'utiliser un jet de fluide pulsé pour exercer la stimulation vibratoire permet d'éviter le risque d'irritation due au contact d'éléments vibrants avec la peau.

Le jet pulsé du gaz sous pression est dirigé contre la surface cutanée à traiter à travers la buse de distribution à une fréquence supérieure à 50 Hz.

II est en effet établi que l'effet antalgique est une fonction de la fréquence de la stimulation vibratoire.

Selon un premier mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une source de gaz pulsé sous pression constituée d'une source de gaz sous pression et des moyens pour établir une liaison périodique entre cette source de gaz et la buse de distribution.

Ceci présente t'avantage de pouvoir brancher le dispositif à une simple source

de gaz sous pression, le jet puisé étant crée par des moyens de liaison appartenant seulement au dispositif, ce qui simplifie la construction et le coût des moyens utilisés pour régler les paramètres dudit jet pulsé sous pression ainsi produit.

De préférence, le dispositif selon l'invention présente une pluralité de buses de distribution alignées, permettant ainsi de former un rideau composé de jets d'air pulsés adjacents. Ainsi, grâce à un tel agencement, on peut traiter aisément et rapidement toute une zone cutanée en déplaçant le dispositif en translation selon une direction perpendiculaire à celle de I'alignement des buses.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend des moyens permettant de maintenir les buses de distribution à une distance prédéterminée, voire réglable, de la surface cutanée. Ces moyens peuvent comprendre des rouleaux ou des galets montés sur des bras articulés réglables, pouvant rouler sur la surface cutanée.

Selon une variante avantageuse du premier mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comporte deux éléments tubulaires concentriques emboîtés axialement l'un dans l'autre, I'élément tubulaire externe étant monté rotativement autour de l'élément tubulaire interne fixe, ce dernier étant relié par une extrémité à ladite source de gaz sous pression tandis que sa paroi est traversée par une série de buses de distributions réparties longitudinalement dans une partie de cet élément tubulaire interne destinée à venir vis-à-vis de la zone cutanée à traiter, I'élément tubulaire externe présentant au moins une lumière qui, dans au moins une des positions angulaires de cet élément tubulaire externe coïncide avec les buses de distributions de l'élément tubulaire interne, des moyens d'entraînement étant en prise avec cet élément tubulaire externe pour le faire tourner autour de l'élément tubulaire interne, à une vitesse angulaire choisie pour ouvrir et fermer lesdites buses de distributions à la fréquence désirée.

Cette forme d'exécution par tubes emboîtés s'avère relativement simple et économique à réaliser pour produire un rideau de plusieurs jets d'air. II est en

outre facile de choisir la fréquence du ou des jets d'air pulsés, ainsi que la durée de l'impulsion. En effet, la fréquence peut tre choisie par la vitesse de rotation du tube extérieur et par le nombre de lumières réparties angulairement sur la paroi de ce tube. La durée d'impulsion peut tre choisie par la dimension angulaire de la ou des lumières ainsi que par la vitesse de rotation du tube externe.

Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de stimulation comporte un générateur d'air pulsé.

Ce mode de réalisation présente t'avantage d'une construction plus simple et plus compacte, les différents éléments du générateur d'air pulsé pouvant, mais non obligatoirement, tre intégrés dans un mme boîtier. Cette variante présente de plus t'avantage d'une manipulation aisée d'un tel dispositif.

Selon une première variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de stimulation comporte un générateur de jet d'air pulsé sous pression comprenant un cylindre dont une paroi d'extrémité est traversée par au moins une buse de distribution dudit jet et un orifice d'admission d'air dont l'ouverture et la fermeture sont commandées par un clapet, un piston étant monté coulissant entre deux positions limites à l'intérieur de ce cylindre, ce piston étant cinématiquement solidaire d'un organe d'entraînement pour le faire passer de l'une à I'autre de ses positions limites et vice-versa à une fréquence et à une vitesse choisies en fonction de la fréquence de pulsation dudit jet d'air apte à produire l'effet antalgique désiré.

L'avantage essentiel de ce dispositif réside dans sa simplicité et le petit nombre de pièces qui le compose, rendant sa fabrication et son montage faciles, conduisant à un dispositif peu coûteux à produire. Un autre avantage de ce dispositif est son faible volume et sa fiabilité, ne nécessitant aucun entretien.

De préférence, le piston est relié à un organe d'entraînement rotatif par un système bielle-vilebrequin.

De préférence, la partie du piston située au sein du cylindre est légèrement conique orientée vers le vilebrequin et le piston forme avec la bielle un ensemble monobloc.

Ce mode de construction simplifié permet de réduire les coûts de réalisation.

Avantageusement, plusieurs pistons sont cinématiquement solidaires d'un vilebrequin, chacun de ces pistons avec le cylindre dans lequel il est monté coulissant constituant un générateur d'air pulsé.

La présence de plusieurs générateurs d'air pulsé côte-à-côte permet d'étendre la zone à traiter, tous les pistons étant actionnés par un mme organe d'entraînement.

De préférence, la buse et le clapet forment une seule pièce rapportée d'un matériau polymère élastique.

Cette caractéristique permet de réduire le nombre de pièces et de simplifier la fabrication.

Dans ce cas, la pièce formant la buse et le clapet comporte de préférence une partie tronconique, coaxiale à cette buse, dont la grande base est adjacente à une portion cylindrique, également coaxiale à cette buse, mais de plus petit diamètre que celui de cette grande base, l'extrémité opposée de cette portion cylindrique étant adjacente audit clapet excentré par rapport à ladite buse, la longueur axiale de cette portion cylindrique correspondant à t'épaisseur de la paroi d'extrémité dudit cylindre traversée par ladite buse, cette paroi étant traversée par une ouverture dont le diamètre correspond sensiblement à celui de ladite portion cylindrique.

La conception de cette pièce ne nécessite aucun moyen de fixation et son montage consiste simplement à faire passer le cône à travers l'ouverture traversant la paroi d'extrémité du cylindre.

Selon une deuxième variante du deuxième mode de réalisation de l'invention,

le dispositif de stimulation vibratoire transcutanée comprend un corps de pompe dont une paroi d'extrémité est traversée par au moins un clapet de refoulement en relation avec une buse de distribution dudit jet et un clapet d'aspiration d'air dont l'ouverture et la fermeture sont commandées par un noyau monté coulissant entre deux positions limites dans un alésage à l'intérieur du corps de pompe, I'étanchéité entre le noyau et l'alésage étant assurée par une membrane déformable, ce noyau étant cinématiquement solidaire d'un organe d'entraînement pour le faire passer de l'une à l'autre de ses positions limites et vice-versa à une fréquence et à une vitesse choisies en fonction de la fréquence de pulsation dudit jet d'air apte à produire 1'effet antalgique désiré.

Cette variante présente l'avantage d'une simplicité et d'une compacité remarquables, ce qui permet sa fabrication à un coût moindre.

De préférence, ledit noyau est relié cinématiquement à un organe d'entraînement rotatif par un excentrique.

Cette solution présente t'avantage d'tre robuste et fiable en fonctionnement, tout en restant très simple.

Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de stimulation vibratoire transcutanée est utilisé en combinaison avec un dispositif de stimulation électrique transcutanée.

Ce mode de réalisation produit un effet antalgique bien supérieur à celui de l'utilisation d'un dispositif de stimulation vibratoire seulement à air pulsé ou d'un dispositif de stimulation seulement électrique, tel que mentionné dans les études référencées plus haut.

De préférence, le dispositif de stimulation électrique comporte au moins une électrode en contact avec ou dirigée vers la zone de peau à traiter.

Cette solution présente t'avantage d'tre facile à mettre en oeuvre et à intégrer dans un tel dispositif utilisé pour traiter une zone de peau.

La présente invention a également pour objet une utilisation de ce dispositif avec un appareil à épiler les poils du corps humain, avec un rasoir électrique, ou avec un appareil de massage et/ou de succion cutanée.

L'utilisation de ce dispositif avec les appareils susmentionnés a de plus t'avantage de ne pas gner la visibilité de l'utilisateur ou de l'utilisatrice de la zone cutanée traitée par t'épitateur, le rasoir électrique ou I'appareil de massage étant donné que la ou les buses de distributions destinées à distribuer le jet d'air pulsé engendrant la stimulation cutanée peuvent tre situées à une certaine distance de la zone cutanée à traiter, ce qui permet de les disposer en dehors du champ de vision de la personne utilisant I'appareil.

Suivant l'utilisation du dispositif selon l'invention, par exemple lorsqu'il est utilisé indépendamment de tout autre appareil, pour le seul traitement de douleurs, il peut tre avantageux d'avoir plusieurs paires d'éléments tubulaires emboîtés l'un dans l'autre, disposés côte à côte.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention sera utilisé avec un appareil à épiler comprenant un rouleau mobile en rotation autour d'un arbre situé sur I'axe longitudinal du rouleau entraîné en rotation par un moteur et comportant au moins une rangée de pinces, formée d'une première série de lames parallèles côte à côte, mobiles et intercalées dans une seconde série de disques ou de lames fixes, ainsi que des moyens de commande pour déplacer alternativement les lames mobiles en contact avec les lames fixes, de manière à les serrer contre les lames ou disques fixes pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter de ces lames ou disques fixes.

De préférence, les moyens pour relier périodiquement la source de gaz avec la surface cutanée à traiter à travers la buse de distribution sont cinématiquement solidaires du moteur d'entraînement du rouleau de I'appareil à épiler.

Enfin, selon une variante de l'invention, le moteur d'entraînement dudit rouleau sert également d'organe d'entraînement du ou desdits pistons du dispositif de stimulation vibratoire.

Le moteur d'entraînement du rouleau d'épilation sert aussi d'organe d'entraînement du noyau coulissant dans l'alésage du corps de pompe.

II est ainsi possible de n'avoir qu'un moteur d'entraînement pour le rouleau de t'épitateur et pour actionner le jet d'air pulsé à la fréquence désirée.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à l'étude d'une forme d'exécution du dispositif objet de l'invention utilisé, dans cet exemple, dans un appareil à épiler les poils du corps humain, décrit ci-après, à titre d'exemple nullement limitatif et illustré schématiquement dans les figures annexées dans lesquelles : -la figure 1 est une vue de côté avec coupe partielle d'un appareil à épiler comportant un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention, -la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne 11-11 de la figure 1, dans laquelle seule la forme d'exécution du dispositif de stimulation vibratoire transcutanée est représentée, -la figure 3 est une vue en coupe analogue à la précédente, selon la ligne III- III de la figure 1, -la figure 4 est une vue de côté avec coupe partielle d'un appareil à épiler comportant un dispositif selon une première variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, -la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 4, -la figure 6 est une vue partielle agrandie d'un détail de la figure 5, -la figure 7 est une vue de côté avec coupe partielle d'un appareil à épiler comportant un dispositif selon une deuxième variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, -la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 7.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION La figure 1 illustre un appareil d'épilation du tissu cutané humain auquel a été associé un dispositif de stimulation vibratoire transcutanée. L'appareil d'épilation sur lequel a été adjoint ce dispositif correspond à celui qui est décrit dans le FR 97 00224 dont le contenu fait partie de cette description en vertu de cette citation et auquel on pourra se référer pour plus de détail. L'appareil d'épilation en tant que tel ne faisant pas partie de la présente invention, seules les parties de cet appareil nécessaires à la compréhension de la présente invention seront décrites. t ! est cependant évident que cet appareil à épiler ne constitue qu'un exemple d'utilisation du dispositif selon l'invention, mais que celle-ci n'est pas limitée à cet épilateur ni mme aux épilateurs en général puisqu'il est apparent pour I'homme de métier que ce mme dispositif peut tre utilisé avec d'autres appareils destinés à des soins corporels tels que des rasoirs électriques ou des appareils de massage et/ou de succion, tels que ceux utilisés pour le traitement de la cellulite, par exemple.

II est également précisé que la présente invention ne se limite pas à l'utilisation de ce dispositif en combinaison avec un appareil destiné à des soins corporels du type susmentionné, mais s'étend au contraire également à l'utilisation de ce dispositif seul pour le traitement de douleurs, notamment de douleurs chroniques dues au rhumatisme, à t'arthrose, à ta tendinite, aux douleurs musculaires ou autres, les applications de l'effet antalgique dû à l'application de stimulations vibratoires transcutanées étant données par exemple dans Rev.

Neurol. (Paris), 1993,149,3,177-185 (M.-F. Tardy-Gervet et al), ainsi que dans Can. J. Neurol. Sci. 1991 ; 18 : 113-119 (Régis Guieu et al) ou encore dans Kinésithérapie Scientifique N°333 Avril 1994 (M.-F. Tardy-Gervet et al).

Sur la figure 1 est illustrée notamment une tte d'épilation comprenant un tambour rotatif 1 muni d'un arbre central 2 mobile en rotation dans un berceau 3 et d'une cage montée coaxialement sur I'arbre qu'elle entoure, cette cage étant formée par deux flasques latéraux 4,5 tenant entre eux quatre tiges 6.

Le flasque gauche 4 est solidaire d'un pignon 7 en prise avec un train

d'engrenages réducteur 8 entraîné par un pignon 9 solidaire de I'arbre de sortie d'un moteur d'entraînement 10.

Deux séries de lames cruciformes alternées 11, respectivement 12, sont montées sur I'arbre central 2 du tambour rotatif 1, chaque paire de lames alternées 11,12 formant une pince d'épilation comporte une lame mobile 11 susceptible de s'écarter d'une lame fixe 12, alternativement de s'appliquer contre celle-ci. L'actionnement de la lame mobile 11 pour provoquer l'ouverture et la fermeture de ces pinces n'étant pas nécessaire à la compréhension de la présente invention, ne sera pas décrit ici, le lecteur pouvant, si il le désire, se reporter au document FR 97 00224 susmentionné.

Cet appareil d'épilation décrit succinctement est associé à un dispositif de stimulation vibratoire transcutanée, destiné à produire un effet antalgique en vue d'atténuer la douleur engendrée par l'épilation.

Selon une variante avantageuse d'un premier mode de réalisation, ce dispositif de stimulation vibratoire transcutanée comporte deux éléments tubulaires 13, 14 emboîtés axialement l'un dans l'autre. L'élément tubulaire interne 13 est maintenu dans deux branches 15a, 15b d'un étrier de support 15 solidaire du bâti B portant le mécanisme d'épilation, son axe longitudinal étant parallèle et s'étendant latéralement à celui de I'arbre central 2 du tambour rotatif 1.

L'élément tubulaire externe 14 est monté rotativement autour de l'élément tubulaire interne 13 et est solidaire d'un pignon 16 en prise avec un renvoi 17 engrenant avec le pignon 7 du tambour rotatif 1.

Une extrémité de l'élément tubulaire interne 13 est fermée, tandis que I'autre est reliée à une source d'air sous pression S par un conduit d'alimentation 18.

La paroi de cet élément tubulaire interne 13 est traversée par des buses de distributions 19 qui sont, dans cet exemple, alignées le long d'une mme génératrice de cet élément tubulaire interne 13, située vis-à-vis de la surface cutanée à traiter. Les buses de distribution sont formées par un perçage cylindrique. On peut aussi envisager un passage conique dont le sommet est tourné vers l'extérieur pour mieux concentrer le jet d'air. Ces buses pourraient

alors tre réalisées dans des pastilles rapportées dans la paroi du tube 13.

L'élément tubulaire externe 14 présente au moins une lumière 20, qui peut tre constituée par une fente longitudinale dont la largeur est choisie, en fonction de la vitesse de rotation de l'élément tubulaire externe 14 et de la durée désirée d'ouverture des buses de distributions 19. Bien entendu, il est possible d'avoir plusieurs lumières 20 réparties angulairement autour de l'élément tubulaire externe 14, ce qui permet de réduire la vitesse angulaire de cet élément ou, pour une vitesse donnée, d'augmenter la fréquence de pulsation des jets d'air à travers les buses de distributions 19.

En effet, dans le cas de l'exemple décrit, étant donné que t'élément tubulaire externe 14 est entraîné par le pignon 7 solidaire du flasque 4 du tambour rotatif 1, la vitesse de celui-ci est fixée par les caractéristiques désirées pour l'actionnement des lames cruciformes mobiles. Par conséquent, il est possible d'augmenter la fréquence d'ouverture et de fermeture des buses de distributions 19 en augmentant le nombre de lumières 20 et/ou par le rapport de réduction des engrenages 7,16 et 17.

La position des tubes 13,14 par rapport au tambour 1 est choisie pour ne pas gner la visibilité de la zone à épiler. De préférence, étant donné que I'appareil à épiler est un appareil à main, la source d'air sous pression S ne se trouve pas sur l'appareil lui-mme, afin de ne pas augmenter son poids et son volume, mais à une certaine distance. Le conduit d'alimentation 18 reliant cette source S à l'élément tubulaire interne 13 peut tre combiné avec le fil d'alimentation électrique de manière à former un cordon d'alimentation mixte en électricité et en air.

On peut envisager de donner une certaine inclinaison aux buses de distributions 19, par exemple, en tournant le tube interne 13 dans t'étrier de support 15 de manière à diriger les jets d'air pulsés dans la zone d'épilation. On peut aussi imaginer des buses de distributions 19 dont les inclinaisons par rapport à I'axe de l'élément tubulaire interne 13 ne sont pas les mmes, pour couvrir une zone cutanée plus large.

Par ailleurs, on peut envisager que les bras 15a, 15b soient réglables en hauteur le long de glissières, maintenant le renvoi 17 en prise avec le pignon 7.

A titre d'exemple, avec trois buses de distributions de 0,3mm de diamètre, une pression d'alimentation d'air de 0,2 MPa et une fréquence de 100Hz, on a pu obtenir un effet antalgique.

Bien entendu, I'application n'est pas limitée à l'exemple décrit. Le dispositif de stimulation vibratoire transcutané décrit ici peut tre utilisé indépendamment de tout autre appareil pour les soins du corps, pour le traitement de douleurs chroniques notamment. II peut aussi tre associé à un autre appareil utilisé pour les soins du corps, comme on I'a déjà indiqué précédemment.

De mme, d'autres moyens que ceux décrits dans l'exemple qui précède peuvent tre utilisés pour engendrer les jets d'air pulsés. On pourrait notamment utiliser des clapets vibrants actionnés par électro-aimants sur le conduit d'amenée de I'air sous pression. On pourrait aussi utiliser deux tubes tels que ceux décrits dans l'exemple qui précède, mais dont l'un serait mobile axialement et entraîné alternativement dans cette direction au lieu de tourner autour de l'autre tube comme dans l'exemple décrit.

On peut aussi envisager de pulser de I'air à une température différente de la température ambiante, en particulier en refroidissant l'air, qui peut permettre d'accroître l'effet antalgique recherché. Ceci pourrait par exemple tre obtenu en disposant un élément Peltier sur la paroi ou formant au moins une partie de la paroi du conduit d'alimentation en air 18 ou de l'élément tubulaire interne 13 par exemple, de manière à abaisser la température de I'air amené vers les buses de distribution 19.

Comme on I'a déjà mentionné, notamment dans le cas de l'utilisation du dispositif décrit seul, plusieurs paires d'éléments tubulaires 13,14 peuvent tre disposées côte à côte. Bien entendu, il serait également possible de disposer une paire de ces éléments tubulaires 13,14, latéralement de chaque côté du tambour 1 dans le cas de l'exemple décrit précédemment.

Une première variante du deuxième mode de réalisation du dispositif est représentée à la figure 4. Sur la figure 4, le dispositif de stimulation vibratoire transcutanée selon l'invention est donc monté sur un boîtier B d'un épilateur dont seule la tte d'épilation comprenant un tambour d'épilation rotatif 1 muni de deux séries de lames cruciformes alternées 11,12 est représentée, pour permettre de situer les positions respectives des organes actifs de l'épilateur et du dispositif de stimulation vibratoire transcutanée.

Ce dispositif comporte un moteur d'entraînement 10, dont I'arbre de sortie est formé par un vilebrequin 21 comprenant, dans cet exemple, deux parties cylindriques excentriques 21 a, 21 b, sur chacune desquelles une extrémité d'une bielle 22,23 est montée pivotante autour des axes des cylindres 21 a, 21 b. Dans les autres extrémités de ces bielles 22,23 sont encastrées les extrémités arrières respectives de deux pistons 24,25, dont les extrémités avant sont engagées dans deux alésages respectifs 26,27. Les corps de piston sont légèrement coniques de telle sorte à leur autoriser un léger pivotement au cours de leur translation au sein de leurs alésages permettant aux bielles de suivre le mouvement circulaire des parties excentriques du vilebrequin.

Le fond de chaque alésage 26,27 est traversé de deux ouvertures 28 et 29.

Les ouvertures 28 sont des ouvertures d'admission, alors que les ouvertures 29 sont coaxiales à des buses de distribution 19. Ces buses de distribution 19 ne sont pas formées directement dans le fond des alésages 26,27, mais dans deux pièces rapportées 30 dont l'une est illustrée séparément à plus grande échelle par la figure 6.

Cette pièce rapportée 30 est injectée ou moulée à partir d'un élastomère de silicone ou de EPDM. Elle comporte un segment tronconique 30a coaxial à la buse 19, suivie d'un segment cylindrique 30b, également coaxial à la buse 19.

Le diamètre de ce segment cylindrique 30b est sensiblement égal au diamètre des ouvertures 29, alors que la longueur axiale de ce segment cylindrique 30b correspond à l'épaisseur du fond des alésages 26,27. Une languette souple 30c fait suite au segment cylindrique 30b. Cette languette souple 30c est de

forme circulaire, son diamètre correspondant à celui des alésages 26,27. Elle est excentrée par rapport à l'axe de la buse 19, la valeur de ce décentrage correspondant à la distance séparant le centre de l'alésage de I'axe de l'ouverture 29, de sorte qu'en introduisant la partie tronconique 30a à travers l'ouverture 29 et en faisant coïncider le centre de la languette souple 30c avec celui de l'alésage 26, respectivement 27, cette languette souple 30c recouvre le fond de cet alésage et par conséquent, l'ouverture d'admission 28.

En faisant tourner le vilebrequin 21, le moteur 10 provoque le déplacement des deux pistons 24,25 selon un mouvement alternatif dans leurs alésages respectifs 26,27. Etant donné que les positions des deux parties cylindriques 21 a, 21 b du vilebrequin 21 sont décalées de 180° I'une de I'autre autour de I'axe de rotation du vilebrequin 21, les pistons 24,25 se déplacent en opposition de phase. Lorsqu'un piston 24,25 s'éloigne de la languette souple 30c adjacente au fond d'un alésage 26,27, elle crée une dépression à l'intérieur de l'alésage correspondant. Etant donné que le diamètre de la buse 19 ne permet pas un débit d'air suffisant pour que l'alésage puisse se remplir à la fréquence de fonctionnement désirée, la dépression créée par le recul du piston 24, respectivement 25 provoque la flexion de la languette souple 30c qui dégage l'ouverture d'admission 28 et permet à I'air de rentrer avec un débit suffisant.

Lorsque le piston 24, respectivement 25 inverse son mouvement, il comprime I'air aspiré, ce qui provoque la fermeture de l'ouverture d'admission 28 par la languette souple 30c. Cet air sous pression est alors expulsé à travers la buse 19 et dirigé contre une surface cutanée P sur laquelle on désire produire un effet antalgique par les vibrations des jets.

Dans l'exemple illustré où le dispositif de stimulation vibratoire est associé à un épilateur, ce dispositif est placé du côté amont du boîtier B de t'épitateur par rapport à son sens de déplacement, de manière à traiter la portion de peau située en amont de la zone à épiler afin de réduire sa sensibilité juste avant de la soumettre à l'épilation.

Comme on le remarque, notamment sur la figure 5, les parties tronconiques

30a traversées par les buses 19 sont situées à une certaine distance de la surface P de peau à traiter, ne masquant pas cette surface au champ visuel de l'utilisateur.

A titre d'exemple, on peut donner quelques dimensions et paramètres de fonctionnement relatifs au dispositif qui vient d'tre décrit. La course des pistons 24, respectivement 25 est de 8 mm, le diamètre de l'alésage étant de 7 mm et celui de la buse 19 de l'ordre de 0,5 mm. La vitesse de rotation du moteur d'entraînement 4 est de 6000 t/min ce qui donne une fréquence de chaque jet d'air de 100Hz. Etant donné que ces jets sont déphasés d'une demi- période et qu'il sont dirigés contre deux portions adjacentes de la peau, la fréquence sur la zone de peau à traiter est de 200Hz.

La pression à l'intérieur des cylindres 26,27 lorsque les pistons expulsent l'air aspiré est de 5.103 Pa (50 mB) et la pression du jet sur la peau est de 5.104 Pa (5 g/mm2). Le débit de chaque buse est d'environ 1,8 I/mn.

L'épaisseur de la languette 30c est de 1 mm, le diamètre de la partie cylindrique 30b est de l'ordre de 2 mm. La longueur axiale de la partie tronconique 30a est de 4 mm et le diamètre de la base de cette partie tronconique est de 2,8 mm.

Bien entendu, le dispositif selon l'invention n'est pas limité à l'exemple décrit.

C'est ainsi notamment que le nombre de buses peut tre adapté à l'étendue de la surface à traiter.

Selon une variante non représentée, mais facilement réalisable pour tout homme de fart, le moteur d'entraînement 10 peut tre supprimé, le vilebrequin 21 étant alors relié par une transmission à engrenage fournissant une démultiplication appropriée, au moteur (non représenté) servant à entraîner le tambour d'épilation rotatif 1 et disposé à l'intérieur du boîtier B.

Selon une deuxième variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, illustrée aux figures 7 et 8, le générateur d'air pulsé est constitué par une

pompe à membrane, les pulsations étant obtenues par le mouvement alternatif de certains de ses composants.

L'appareil représenté à la figure 7, est constitué d'un boîtier B pouvant tre tenu à a main main comportant comportant moteur moteur actionnant actionnant un rouleau rotatif 1 portant des séries de pinces 11,12, ainsi que son mécanisme d'ouverture et de fermeture des pinces. La transmission du mouvement du moteur 10 au rouleau 1 se fait par un train d'engrenages réducteur constitué de roues dentées telles que 31, 32, 33,34.

Une pompe à membrane est disposée dans la proximité du rouleau rotatif 1, logée, de préférence, à l'intérieur du boîtier B. La pompe comprend un corps de pompe 35 comportant un alésage 36 dans lequel est monté coulissant un noyau 37 entraîné en un mouvement alternatif entre deux positions limites à l'intérieur de l'alésage 36. L'étanchéité entre le noyau 37 et l'alésage 36 est assurée par une membrane déformable 38 solidaire à la fois du corps 35 et du noyau 37. Le noyau 37 est actionné en son mouvement alternatif par un excentrique 39 entraîné en rotation par le moteur 10. Le corps de pompe 35 comporte par ailleurs au moins une ouverture d'aspiration obturée par un clapet d'aspiration 41b. 11 comporte également au moins une ouverture de refoulement en relation avec des buses de distribution respectives 19, l'ouverture de refoulement étant fermée par un clapet de refoulement 41 a. Les clapets 41a, 41b sont de préférence en une matière souple.

En fonctionnement, à chaque rotation de 1'excentrique 39, le noyau 37 dans son mouvement alternatif déforme la membrane 38 ce qui fait varier le volume d'air à l'intérieur de l'alésage 36. Par conséquent, les clapets d'aspiration et de refoulement s'ouvrent et se ferment progressivement afin d'aspirer I'air à l'intérieur de l'alésage 36 et de l'évacuer par la ou les buses 19 vers la zone de peau à traiter P.

La ou les buse (s) 19 sont de préférence des tubes de faible diamètre agencées latéralement au rouleau rotatif 1, à l'avant de celui-ci par rapport à sa direction de déplacement et un peu en retrait de façon à ne pas masquer la zone à

épiler La ou les buse (s) 19 peuvent tre agencées perpendiculairement par rapport à la peau P ou inclinées par rapport à cette dernière. Dans le cas d'utilisation de plusieurs buses 19, elles peuvent tre positionnées une à côté de l'autre ou en vis-à-vis par rapport à I'axe du rouleau 1.

La pompe décrite est agencée, de préférence, dans le boîtier B de l'appareil à épiler de telle manière qu'elle occupe le moins de place possible. Dans la variante représentée à la figure 8, compte tenu du fait qu'elle est entraînée par le moteur 10 de l'épileur et que la buse 19 est perpendiculaire à la peau P, le mouvement de coulissement du noyau 37 est perpendiculaire à la direction de sortie d'air à travers la buse 19. D'autres façons de positionner la pompe par rapport au boîtier B peuvent tre envisagées avec l'agencement des pièces de liaison respectives entre I'axe de 1'excentrique 39 et la tte du noyau 37. De la mme façon, on peut imaginer d'autres moyens d'entraînement en mouvement alternatif du noyau 37, aussi mécaniques qu'électromagnétiques.

A titre d'exemple non limitatif, on peut indiquer quelques paramètres de fonctionnement du dispositif décrit dans cette variante. Ainsi, la course du noyau 37 à l'intérieur de l'alésage 36 est de 2 mm. La pression à l'intérieur de l'alésage 36, avant l'expulsion de I'air par la buse 19 est de 2400 Pa, l'énergie qui est transmise à la peau étant de 20 mJ par pulsation. La vitesse de I'air à la sortie de la buse 19 est de 60 m/s. La vitesse de rotation du moteur et le train d'engrenages sont calculés de telle manière à obtenir une fréquence du jet d'air supérieure à 50Hz.

Selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, non représenté aux figures, le dispositif de stimulation vibratoire décrit dans les variantes présentées est utilisé en combinaison avec un dispositif de stimulation électrique nerveuse transcutanée. Ce dispositif de stimulation électrique comporte au moins une électrode de stimulation en contact avec la peau ou produisant des décharges quand l'électrode est dirigée vers la peau, à une distance prédéterminée par rapport à cette dernière.

Ainsi, dans le cas d'un appareil à épiler du type décrit, les électrodes peuvent

tre placées en contact avec les lames ou pinces 11,12, sur une partie métallique du boîtier B, ou elles peuvent tre également tre supportées par des brosses insérées au long de la génératrice du rouleau rotatif 1, entre les lames à épiler 11,12. Une tension intermittente est appliquée entre au moins deux électrodes, positive et négative, les décharges générées dans la zone de peau à traiter P agissant en combinaison avec le jet d'air pulsé produit par un dispositif de stimulation selon l'invention. L'effet antalgique ressenti dans ce cas se trouve amélioré.

D'autres variantes relatives à ce mode de réalisation peuvent tre envisagées.

Ainsi, une ou plusieurs électrodes peuvent tre placées en contact avec la peau, cette variante convenant plutôt à un appareil de massage ou de rasage qui sont déplacés par rapport à la peau en contact avec cette dernière.

POSSIBILITES D'APPLICATION INDUSTRIELLE L'invention trouve son application dans le domaine technique des appareils de soin de la personne et plus particulièrement dans celui des appareils grand public.