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Patent Searching and Data


Title:
TRANSPONDER POSITIONING ASSISTANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/164178
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for assisting in the positioning of an electromagnetic transponder in relation to a terminal by a user, wherein: a first value (Ii) of the current in the oscillating circuit of the terminal is measured periodically; a second value of a ratio between an empty value (Iv) of this current, stored when there is no transponder in the field of the terminal, and the first value is calculated; and information elements intended for the user are controlled as a function of said second value.

Inventors:
WUIDART LUC (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/050842
Publication Date:
December 06, 2012
Filing Date:
April 18, 2012
Export Citation:
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Assignee:
ST MICROELECTRONICS ROUSSET (FR)
WUIDART LUC (FR)
International Classes:
G06K7/10; G06K7/00
Domestic Patent References:
WO2009138687A22009-11-19
Foreign References:
EP0857981A11998-08-12
EP2114019A12009-11-04
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BEAUMONT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé d'assistance au positionnement d'un transpondeur électromagnétique (2) vis-à-vis d'un terminal (1) par un utilisateur, dans lequel :

une première valeur (I-j_) du courant (I) dans un circuit oscillant du terminal est périodiquement mesurée ;

une deuxième valeur d'un rapport entre une valeur à vide (Iv) de ce courant, mémorisée lorsqu' aucun transpondeur n'est dans le champ du terminal, et la première valeur est calculée ; et

des éléments d'information à destination de l'utilisateur sont commandés en fonction de ladite deuxième valeur .

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ladite deuxième valeur est comparée par rapport à deux seuils (MIN, MAX) encadrant la valeur 2.

3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel les seuils (MIN, MAX) sont choisis en fonction de paramètres de fonctionnement autour d'une position de couplage optimum dans laquelle on considère que la communication entre le transpondeur et le terminal est optimale.

4. Procédé selon la revendication 2 ou 3, dans lequel lorsque ladite valeur du rapport est comprise entre les deux seuils (MIN, MAX), le terminal (1) signale à l'utilisateur de ne plus modifier la distance entre le transpondeur (2) et le terminal.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel on compare successivement la deuxième valeur aux deux seuils pour définir si l'utilisateur doit augmenter ou réduire la distance entre le terminal et le transpondeur.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel ladite deuxième valeur est comparée (34) à la valeur dudit rapport calculée lors d'une mesure précédente pour déterminer si la distance entre le transpondeur et le terminal évolue .

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel lesdits éléments d'information indiquent à l'utilisateur s'il doit réduire ou augmenter la distance entre le transpondeur et le terminal ou ne plus modifier cette distance.

8. Terminal de lecture d'un transpondeur électro¬ magnétique comportant des moyens adaptés à la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Téléphone mobile comportant un terminal conforme à la revendication 8.

Description:
ASSISTANCE AU POSITIONNEMENT D ' UN TRANSPONDEUR

Domaine de 1 ' invention

La présente invention concerne de façon générale les systèmes utilisant des transpondeurs, c'est-à-dire des émetteurs-récepteurs (généralement mobiles) susceptibles de communiquer sans contact et sans fil avec un terminal.

Exposé de 1 ' art antérieur

Des systèmes à transpondeurs électromagnétiques sont de plus en plus utilisés avec l'apparition des dispositifs mobiles de télécommunication équipés de routeurs de communi- cation en champ proche (NFC - Near Field Communication) . Dans ces dispositifs, l'équipement mobile peut servir à la fois de lecteur de transpondeurs, par exemple de lecteur de carte à puce sans contact, et à l'inverse de transpondeur lui-même pour communiquer en champ proche avec un terminal, par exemple un autre dispositif mobile, une borne d'accès, etc.

Une difficulté récurrente dans l'utilisation des transpondeurs électromagnétiques est, pour la qualité de la communication, la distance séparant le transpondeur du lecteur.

En particulier, un réflexe naturel du porteur du transpondeur (par exemple de la carte à puce sans contact) est de presser la carte contre la surface du lecteur. Cette pression peut même aller parfois jusqu'à plier la carte. Il en découle des contraintes mécaniques sur la carte à puce qui sont susceptibles d'endommager l'antenne généralement constituée d'un enroulement conducteur noyé dans la carte, ou d'endommager les contacts entre l'antenne et la puce.

De plus, la position imposée au transpondeur n'est souvent pas optimale au fonctionnement du système.

Résumé de 1 ' invention

Il serait souhaitable de disposer de moyens pour éviter qu'un utilisateur ne soumette un transpondeur à des contraintes mécaniques inutiles.

Il serait par ailleurs souhaitable d'optimiser la communication entre un transpondeur (qu'il s'agisse d'une carte à puce ou d'un dispositif mobile équipé d'un routeur NFC fonctionnant en transpondeur) et un terminal.

Un objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients des systèmes à transpondeur connus .

Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, on prévoit un procédé d'assistance au positionnement d'un transpondeur électromagnétique vis-à-vis d'un terminal par un utilisateur, dans lequel :

une première valeur du courant dans un circuit oscillant du terminal est périodiquement mesurée ;

une deuxième valeur d'un rapport entre une valeur à vide de ce courant, mémorisée lorsqu' aucun transpondeur n'est dans le champ du terminal, et la première valeur est calculée ; et

des éléments d' information à destination de l'utilisateur sont commandés en fonction de ladite deuxième valeur.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite deuxième valeur est comparée par rapport à deux seuils encadrant la valeur 2.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, les seuils sont choisis en fonction de paramètres de fonctionnement autour d'une position de couplage optimum dans laquelle on considère que la communication entre le transpondeur et le terminal est optimale.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lorsque ladite valeur du rapport est comprise entre les deux seuils, le terminal signale à l'utilisateur de ne plus modifier la distance entre le transpondeur et le terminal.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, on compare successivement la deuxième valeur aux deux seuils pour définir si l'utilisateur doit augmenter ou réduire la distance entre le terminal et le transpondeur.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite deuxième valeur est comparée à la valeur dudit rapport calculée lors d'une mesure précédente pour déterminer si la distance entre le transpondeur et le terminal évolue.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits éléments d'information indiquent à l'utilisateur s'il doit réduire ou augmenter la distance entre le transpondeur et le terminal ou ne plus modifier cette distance.

On prévoit également un terminal de lecture d'un transpondeur électromagnétique comportant des moyens adaptés à la mise en oeuvre du procédé.

On prévoit également un téléphone mobile comportant un tel terminal.

Brève description des dessins

Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

la figure 1 représente, de façon très schématique, un exemple de système de communication en champ proche à transpondeur ;

la figure 2 est un schéma bloc simplifié du terminal de la figure 1 ; la figure 3 est un schéma bloc simplifié du transpondeur de la figure 1 ;

la figure 4 illustre un exemple d'évolution de la tension aux bornes du circuit résonnant du transpondeur en fonction d'un couplage normalisé ;

les figures 5A, 5B et 5C illustrent un mode de réalisation du procédé d'assistance à la communication entre un transpondeur et un lecteur ;

la figure 6 illustre l'évolution d'un rapport de courant dans le circuit oscillant du lecteur en fonction du couplage ; et

la figure 7 est un schéma bloc illustrant un mode de mise en oeuvre du procédé d'assistance à la communication.

Description détaillée

De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Pour des raisons de clarté, seuls les étapes et éléments utiles à la compréhension des modes de réalisation décrits ont été représentés et seront détaillés. En particulier, la provenance et la destination des données transmises lors des communications entre un transpondeur et un terminal n'ont pas été détaillées, les modes de réalisation décrits étant compatibles avec toute communication usuelle.

La figure 1 représente, de façon très schématique et simplifiée, un exemple de système de communication et de téléalimentation comportant un terminal 1 ou borne de lecture et/ou d'écriture, et un transpondeur 2.

Généralement, le terminal 1 comporte un circuit oscillant série, formé d'une inductance Ll en série avec un condensateur Cl et une résistance RI. Ce circuit oscillant série est commandé par un dispositif 11 comportant, entre autres et de façon non limitative, un amplificateur ou coupleur d'antenne et un circuit de commande et d'exploitation des transmissions incluant notamment un modulateur/démodulateur et un circuit (généralement un microprocesseur) de traitement des commandes et des données. Le dispositif 11 communique généralement avec différents circuits d'entrée/sortie (clavier, écran, éléments d'échange avec un serveur, etc.) et/ou de traitement non représentés. Les éléments du terminal 1 tirent l'énergie nécessaire à leur fonctionnement d'un circuit d'alimentation (non représenté) raccordé, par exemple, au réseau de distribution électrique ou à une batterie (par exemple, celle d'un véhicule automobile ou d'un téléphone ou ordinateur portable) .

Un transpondeur 2 apte à coopérer avec le terminal 1 comporte un circuit oscillant, par exemple parallèle, formé d'une inductance L2 en parallèle avec un condensateur C2 entre deux bornes 22 et 23 d'entrée d'un circuit 21 de commande et de traitement. Les bornes 22 et 23 sont, en pratique, reliées à des bornes d'entrée d'un élément de redressement (non représenté en figure 1) dont des bornes de sortie constituent des bornes d'alimentation des circuits internes au transpondeur. Ces circuits comportent généralement une mémoire et un modulateur pour transmettre des informations au terminal . Selon le type de transpondeur (dépendant de l'application et des tâches qu'il est censé effectuer), ces circuits peuvent également comporter un démodulateur des signaux éventuellement reçus du terminal, un microprocesseur et divers autres circuits de traitement.

Les circuits oscillants du terminal et du transpondeur sont généralement accordés sur une même fréquence correspondant à la fréquence d'un signal d'excitation du circuit oscillant du terminal. Ce signal haute fréquence (par exemple, 13,56 MHz) sert non seulement de porteuse de transmission de données du terminal vers le transpondeur, mais également de porteuse de téléalimentation à destination des transpondeurs se trouvant dans le champ du terminal. Quand un transpondeur 2 se trouve dans le champ d'un terminal 1, une tension haute fréquence est engendrée aux bornes 21 et 23 du circuit résonant du transpondeur. Cette tension sert à fournir la tension d'alimentation des circuits électroniques 21 du transpondeur. La figure 2 est un schéma bloc d'un mode de réalisation d'un terminal 1. Comme indiqué précédemment, le terminal comporte un circuit oscillant formé d'une inductance ou antenne Ll en série avec un élément capacitif Cl et un élément résistif RI. Dans l'exemple de la figure 2, ces éléments sont connectés entre une borne 12 de sortie d'un amplificateur ou coupleur d'antenne 14 et une borne 13 à un potentiel de référence (généralement la masse) . En figure 2, la résistance RI est supposée incluse dans le bloc 14. Un élément 15 de mesure du courant dans le circuit oscillant est intercalé, par exemple, entre l'élément capacitif Cl et la masse 13. Cet élément de mesure 15 fait partie d'une boucle de régulation de phase qui sera décrite plus loin. L'amplificateur 14 reçoit un signal E de transmission haute fréquence issu d'un modulateur 16 (MOD) qui reçoit une fréquence de référence (signal OSC) par exemple d'un oscillateur à quartz (non représenté) . Le modulateur 16 reçoit, si besoin, un signal Tx de données à transmettre et, en l'absence de transmission de données depuis le terminal, fournit la porteuse haute fréquence (par exemple 13,56 MHz) propre à téléalimenter un transpondeur. L'élément capacitif Cl est de préférence un élément à capacité variable et commandable par un signal CTRL. On réalise une régulation de phase du courant dans l'antenne Ll par rapport à un signal de référence. Cette régulation est une régulation du signal haute fréquence, c'est- à-dire du signal de la porteuse correspondant au signal E en l'absence de données à transmettre. La régulation est effectuée en faisant varier la capacité Cl du circuit oscillant du terminal de façon à maintenir le courant dans 1 ' antenne Ll en relation de phase constante avec le signal de référence. Ce signal de référence correspond, par exemple, au signal OSC fourni par l'oscillateur au modulateur. Le signal CTRL est issu d'un circuit 17 (COMP) dont le rôle est de détecter l'écart de phase par rapport au signal de référence et de modifier en conséquence la capacité de l'élément Cl. La mesure de phase est effectuée par exemple, à partir d'une mesure du courant I dans le circuit oscillant grâce à l'élément de mesure 15. Dans l'exemple représenté, cet élément est constitué d'un transformateur d'intensité comportant un enroulement primaire 151 entre l'élément Cl et la borne 13 de masse, et un enroulement secondaire 152 dont une première borne est connectée directement à la masse et dont l'autre borne fournit un signal MES indicateur du résultat de la mesure. Une résistance 153 de conversion courant-tension est connectée en parallèle avec l'enroulement secondaire 152. Le résultat de la mesure MES est envoyé au comparateur 17 qui asservit en conséquence la valeur de l'élément capacitif Cl au moyen du signal CTRL.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 2, le comparateur 17 utilise le même démodulateur de phase (non représenté) que celui qui sert à démoduler le signal provenant du transpondeur et que reçoit éventuellement le circuit oscillant. Par conséquent, le comparateur 17 fournit un signal Rx restituant une rétromodulation éventuelle des données reçues d'un transpondeur à un bloc 18 symbolisant le reste des circuits électroniques du terminal.

Le temps de réponse de la boucle de régulation de phase est choisi suffisamment long pour ne pas gêner la rétromodulation éventuelle provenant d'un transpondeur, et suffisamment court devant la vitesse de passage d'un transpondeur dans le champ du terminal . On peut parler de régulation statique par rapport aux fréquences de modulation

(par exemple, une fréquence de la porteuse de téléalimentation de 13,56 MHz et une fréquence de rétromodulation de 847, 5 kHz utilisée pour transmettre des données du transpondeur vers la borne) .

En variante au transformateur d'intensité de la figure

2, on pourra utiliser d'autres éléments de mesure du courant (par exemple, une résistance) .

Un exemple de terminal à régulation de phase est décrit dans le document EP-A-0 857 981. La figure 3 représente un mode de réalisation d'un transpondeur 2. Aux bornes 22 et 23 du circuit oscillant (inductance et antenne L2 et élément capacitif C2 en parallèle) , est connecté un élément de redressement 25, par exemple un pont redresseur double alternance. Les sorties redressées du pont 25 sont reliées par un élément capacitif C25 de lissage et fournissent une tension V25 à un circuit 26 (ALIM) de gestion de l'alimentation du transpondeur. Le circuit 26 fournit aux autres circuits du transpondeur, symbolisés par un bloc 27, l'énergie nécessaire à leur fonctionnement. Les éléments 25, C25, 26 et 27 sont, en figure 1, inclus dans le bloc 21. Le circuit 27 prélève une information aux bornes 22 et 23 du circuit résonant pour être capable de démoduler les éventuelles informations reçues du terminal avant redressement. Par ailleurs, le circuit 27 comporte des éléments capacitifs et/ou résistif non représentés, dits de rétromodulation, aptes à moduler la charge (LOAD) que constitue le transpondeur sur le champ généré par le terminal. Cette modification de charge se traduit, côté terminal, par une modification du courant ou de la tension de son circuit oscillant (en supposant que l'amplificateur ou coupleur d'antenne 14, figure 2, est adapté à fournir un courant constant) . Cette modification de courant ou de tension, captée par le transformateur d'intensité (15, figure 2) ou par tout autre élément de mesure (par exemple la mesure de tension aux bornes de l'élément capacitif Cl), permet au terminal de décoder les informations reçues du transpondeur.

Le fait que la phase soit régulée côté terminal permet d'exploiter des mesures de courant et de tension dans le circuit oscillant du terminal pour en déduire des informations relatives au couplage du transpondeur lorsqu'il est dans le champ de la borne .

Ces informations prennent en compte, notamment, le couplage entre le transpondeur et le terminal, c'est-à-dire le coefficient de couplage entre le circuit oscillant du terminal et celui du transpondeur. Ce coefficient de couplage dépend essentiellement de la distance séparant le transpondeur du terminal. Le coefficient de couplage, noté k, entre les circuits oscillants d'un transpondeur et d'un terminal est toujours compris entre 0 et 1.

Dans les modes de réalisation qui vont être décrits, on utilise différentes relations liant les grandeurs électriques mesurables par le terminal dans différentes configurations de fonctionnement avec un transpondeur pour assister l'utilisateur dans le positionnement du transpondeur par rapport au terminal.

Quand le transpondeur est posé contre le terminal, on considère que l'on est dans une position de couplage maximal. On ne peut en effet plus rapprocher davantage les antennes du transpondeur et du terminal sauf à supprimer le boîtier du terminal .

II est désormais connu qu'il existe entre le terminal et le transpondeur une position de couplage optimum k Q p- | - qui correspond à la position à laquelle la tension Vç2 récupérée aux bornes du transpondeur (plus précisément de son antenne) est maximale. Cette position de couplage optimum ne correspond pas nécessairement à la position de couplage maximal.

La figure 4 représente un exemple d'allure de la tension Vç2 récupérée côté transpondeur en fonction du couplage normalisé k/k Q p- | -.

La courbe part de l'origine des ordonnées (tension nulle) pour un couplage nul. Cela correspond à un éloignement du transpondeur et du terminal tel qu'aucun signal n'est capté par le transpondeur. La tension Vç2 atteint un maximum ç2opt P our un coefficient de couplage k Q p- | - optimum (k/k Q p- | - = 1) , puis décroît vers une valeur intermédiaire ^ 2 (1) atteinte au couplage 1. La position de couplage maximal se trouve à un endroit donné de cette courbe mais pas nécessairement à la position de couplage optimum. Cela dépend en particulier des différentes valeurs des éléments capacitifs et résistifs.

Deux autres points remarquables de la courbe de la figure 4 sont des points d'inflexion où le rapport k/k Q p- | - vaut respectivement 1/ 3 et 3 , et où la tension Vç2 a la même valeur côté transpondeur.

Des relations exprimant la valeur de tension Vç2 en fonction du rapport du couplage courant sur le couplage optimum et reliant ces valeurs au courant I dans le circuit oscillant du terminal sont désormais habituelles. Par exemple, de telles relations sont données dans le document EP-A-2 114 019 (B8723 - 07-RO-225) .

On prévoit d'exploiter ces relations pour assister l'utilisateur ayant en main le transpondeur à le placer à une distance optimale par rapport au terminal ou lecteur pour optimiser la communication.

La position qui correspond à un couplage nul (figure 4) correspond à une position du terminal à vide. Le courant I (figure 2) dans l'antenne ou le circuit oscillant du terminal a une valeur dite à vide, notée Iy ou IyiDE-

Comme indiqué, par exemple dans le document EP-A- 2 114 019 susmentionné, le rapport du couplage courant k sur le couplage optimum k 0 p- | - est lié au courant à vide et à la valeur courante, notée I, du courant I par la relation :

(k/k opt ) 2 = l v /l - 1.

Cette relation peut également s'écrire :

I V /I = (k/k opt ) 2 + 1.

Dans la position de couplage optimum (k = k Q p- | -) , le courant, noté I 0 pt = De plus, il ressort de la formule ci- dessus que, lorsqu'on est en position de couplage optimum, le rapport = 2.

Les figures 5A, 5B et 5C illustrent, par des représentations schématiques de positions respectives d'un terminal 1 et d'un transpondeur 2, un mode de mise en oeuvre du procédé d'assistance au positionnement pour optimiser les communications .

On suppose que le terminal 1 est un dispositif mobile de télécommunication de type téléphone mobile ou smartphone et que le transpondeur 2 est une carte à puce. Tout ce qui va être décrit s'applique toutefois également au cas où le transpondeur est un terminal de télécommunication équipé d'un routeur NFC et où le terminal 1 est un autre dispositif mobile fonctionnant en mode lecteur ou est une borne fixe, etc.

Selon ce mode de réalisation, on exploite l'information relative du rapport Ιγ/Ι du courant à vide sur le courant dans le circuit oscillant du terminal 1 pour déterminer si le transpondeur a besoin d'être rapproché ou écarté du terminal. On notera que, lorsqu'on désigne un rapprochement ou un écartement du transpondeur du terminal, cela peut correspondre à écarter ou rapprocher un terminal du transpondeur, par exemple, dans le cas de transpondeur fixe (transpondeur intégré à des affiches ou analogues) .

L'exemple de la figure 5A correspond à une position dans laquelle le transpondeur 2 doit être rapproché du terminal 1. Un écran 19 du terminal affiche un message (REDUCE DISTANCE) à destination de l'utilisateur et/ou émet un signal sonore (BIP) au moyen d'un haut-parleur 19'. On prévoit, par exemple, une première fréquence du signal sonore ou un premier train d'impulsions sonore.

La figure 5B illustre le cas où le transpondeur doit être écarté du terminal (par exemple le cas où il serait posé sur le terminal et où la position de couplage optimum ne correspondrait pas à ce couplage maximal) . Dans ce cas, l'afficheur 19 affiche un message différent (INCREASE DISTANCE) à destination de l'utilisateur et/ou émet un signal sonore à une autre fréquence ou un train d'impulsions sonores (bips) à une autre fréquence que dans le cas de la figure 5A.

La figure 5C illustre le cas où le transpondeur 2 est dans une position de couplage optimum par rapport au terminal 1.

Dans ce cas, l'afficheur 19 l'indique à l'utilisateur, par exemple par un message de type STOP et/ou par un signal sonore différent (par exemple un signal sonore continu ou à une fréquence différente des deux cas précédents) . La figure 6 illustre l'allure du rapport Ιγ/Ι en fonction du couplage k.

Cette allure est remarquable en ce qu'elle est linéaire depuis le couplage nul (Ιγ/Ι = 1) en passant par le point où le couplage optimum donne un rapport Ιγ/Ι = 2. Deux autres points remarquables apparaissent sur la courbe de la figure 6. Il s'agit des points d'inflexions dans la courbe de la figure 4. Aux positions correspondant à ces points d'inflexion, cela se traduit, côté terminal, par un rapport du courant Ιγ/Ι valant respectivement 1,33 (k = k opt / f3 ) et 4 (k = 3 · k opt ) .

On sait également que la valeur Vç2max est atteinte pour une valeur du couplage courant k, soit inférieure, soit supérieure au couplage optimum.

Ainsi, la mesure du courant I et la connaissance du courant à vide Ιγ suffisent pour déterminer le couplage courant k par rapport au couplage optimum k Q p- | -.

On notera que lorsque l'on parle de la mesure du courant I, on considère l'obtention d'une information représentative de ce courant I. Toutefois, une mesure du courant est préférée par rapport à une mesure de tension plus difficile à comparer.

Si l'on est dans une situation où le courant I est inférieur à la moitié du courant à vide (Ιγ/Ι > 2) , on est dans une position (zone B, figure 6) où le couplage courant est supérieur au couplage optimum k 0 p- | -. Le couplage optimum correspond alors à une position du transpondeur plus éloignée du terminal que lorsque celui-ci est posé dessus. En d'autres termes, le couplage optimum peut être atteint en écartant le transpondeur du terminal et il existe une distance entre le transpondeur et le terminal pour laquelle la tension récupérée

VQ2 passe par le maximum ç2opt- maximum Vç2opt ne correspond pas à la valeur ç2max e ^ cette valeur ç2max es t inférieure à la valeur V c2o pf

Si le courant I est supérieur à Ιγ/2 (Ιγ/Ι < 2) , on est alors dans une position (zone A, figure 6) où le couplage courant est inférieur au couplage optimum. Cela signifie que le couplage optimum k Q p- | - correspond à une position du transpondeur plus proche du terminal. En d'autres termes, le couplage optimum peut être atteint en rapprochant le transpondeur du terminal .

Dans les deux cas ci-dessus, le transpondeur à téléalimenter ne peut pas en principe bénéficier du maximum possible de tension Vç2opt afin d'assurer une communication optimale .

La figure 7 est un organigramme simplifié d'un mode de mise en oeuvre du procédé d'assistance au positionnement illustré par les figures 5A à 5C et tirant profit de l'allure de la figure 6.

On mesure (bloc 31, MES Ij_) périodiquement la valeur courante Ij_ du courant dans le terminal. La périodicité de la mesure est choisie pour être la plus courte possible tout en restant compatible avec le temps nécessaire à l'exploitation des mesures (à l'exécution du procédé entre deux mesures). La valeur courante Ij_ est alors comparée (bloc 32, = I v ?) à la valeur à vide. En cas d'égalité (sortie Y du bloc 32), cela signifie qu'aucun transpondeur n'est présent dans le champ du terminal et on reboucle sur une mesure ultérieure de la valeur courante du courant (bloc 33, NEXT-j_) .

Quand un transpondeur se trouve dans le champ du terminal, la valeur à vide n'est plus égale à la valeur courante (sortie N du bloc 32) .

On calcule alors le rapport du courant à vide sur la valeur courante Ij_ et on compare (bloc 34, I v Ii = ^v^i-l ?) cette valeur par rapport au rapport calculé à 1 ' itération précédente (i-1) . Ce test revient à déterminer si la distance entre le transpondeur et le terminal varie.

Si la distance varie (sortie N du bloc 34), c'est-à- dire que l'utilisateur bouge l'un des deux éléments par rapport à l'autre, on détermine si le rapport des courants est compris dans une plage acceptable définie par deux seuils MIN et MAX autour du rapport valant 2, c'est-à-dire autour du couplage optimum avec une tolérance acceptable. Pour cela, on commence par exemple par comparer si le courant est inférieur au seuil inférieur (bloc 35, I v /I_ < MIN ?) . Dans l'affirmative (sortie Y du bloc 35), cela signifie qu'il faut rapprocher les deux éléments (bloc 36, REDUCE DISTANCE) . Dans la négative, (sortie N du bloc 35) , on compare la valeur courante I v /I_ par rapport au seuil maximal (bloc 37, I v /I_ > MAX ?) . Si le seuil supérieur MAX est dépassé (sortie Y du bloc 37), cela signifie que le transpondeur doit être écarté du terminal dans la mesure où on a dépassé le point de couplage optimum (bloc 38, INCREASE DISTANCE) . Dans les deux cas, on effectue ensuite une mesure ultérieure pour vérifier si l'utilisateur a bien pris en compte la consigne (bloc 33, NEXT-j_) .

Si le transpondeur est dans la plage de distance acceptable (sortie N du bloc 37) , on affiche ou on indique à l'utilisateur que cette position est correcte et qu'il n'a plus à bouger (bloc 39, STOP) .

Si le transpondeur ne bouge plus par rapport au terminal (sortie Y du bloc 34) , on examine sa position par rapport au couplage optimum. Par exemple, on commence par regarder s'il est trop éloigné (bloc 40, I v /I_ < MIN ?) . Dans l'affirmative (sortie Y du bloc 40), cela signifie que bien que le transpondeur ait été collé sur le terminal, la position de couplage optimum ne peut pas être atteinte en le rapprochant encore plus, généralement à cause du boîtier du terminal. On demande alors à l'utilisateur de s'arrêter (bloc 39).

Si la position d'absence de mouvement correspond à une position supérieure au minimum, on vérifie (bloc 41, I v /I_ > MAX ?) si le rapport I v /I_ est supérieur à la valeur maximale. Dans l'affirmative (sortie Y du bloc 41), on indique à l'utilisateur qu'il faut qu'il éloigne le transpondeur du terminal (bloc 38). Dans la négative, on lui indique de ne plus bouger dans la mesure où on est alors bien compris dans la plage acceptable comprise entre les seuils MIN et MAX. Le choix des seuils MIN et MAX dépend de l'application et est généralement effectué pour conférer une hystérésis, évitant au système d'indication de varier en permanence. En effet, on aurait pu penser comparer le seuil directement par rapport à la valeur 2. Toutefois, cela conduirait en pratique et en raison du fait que l'objet est porté par un utilisateur et donc sensible au déplacement de sa main, à un système instable.

Divers modes de réalisation ont été décrits, diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, le choix des seuils acceptables pour le rapport des courants et la périodicité des mesures et des itérations est à la portée de l'homme du métier en fonction de l'application. De plus, les relations d'inégalité pourront correspondre à des inégalités strictes ou larges. En outre, d'autres moyens indicateurs que des indicateurs sonores et visuels pourront être utilisés. Par exemple, on pourra prévoir un système faisant vibrer le transpondeur dans le cas où celui-ci est un dispositif mobile de télécommunication équipé d'un routeur NFC et cesser la vibration lorsque la position atteinte est correcte ou à l'inverse le faire vibrer une fois que cette position atteinte est correcte. Par ailleurs, la mise en oeuvre pratique des modes de réalisation décrits est à la portée de l'homme du métier à partir des indications fonctionnelles données ci-dessus et en utilisant des outils matériels et logiciels habituellement présent dans les systèmes à transpondeur.