On sait que l'on utilise des bandes ou des plaques de gazon précultivé pour réaliser l'engazonnement d'espaces verts tels que les stades, les golfs ou les jardins.

Pour cela le gazon est cultivé sur des surfaces planes pour être ensuite prélevé avec une certaine épaisseur de terre sous-jacente qui contient les racines du gazon. Cette épaisseur peut varier par exemple de l'ordre de 5 à 50 mm. Après quoi, les plaques ou les bandes de gazon ainsi prélevées sont déposées sur le terrain qui doit être engazonné.

Il est alors nécessaire d'arroser fréquemment le gazon qui a été ainsi mis en place, de manière à permettre sa reprise et le développement de ses racines dans le terrain récepteur.

D'une manière générale, cet arrosage s'effectue jusqu'alors dans des conditions peu satisfaisantes car l'eau a du mal à traverser la couche de gazon précultivé qui est particulièrement dense, alors que l'irrigation doit se produire à la partie inférieure de cette dernière.

Dans la pratique, l'eau s'écoule jusque vers la base des bardes ou des plaques de gazon en passant essentiellement par les lignes de raccordement entre lesditeε ^" plaques ou bandes, ce qui est évidemment peu satisfaisant. La présente invention a pour but de résoudre ce problème d'une manière simple et économique.

La présente invention a pour objet une plaque ou bande de gazon précultivé, caractérisée par le fait qu'elle comporte une pluralité d'orifices, de préférence régulièrement répartis sur sa surface, qui la traversent de part en part.

Conformément à l'invention, les orifices peuvent avoir un diamètre compris par exemple entre 10 et 25 mm, avec une densité d'orifices qui peut être par exemple d'environ 300 à 600 orifices au mètre carré. La présente invention a également pour objet un procédé pour effectuer la pose des bandes ou des plaques de gazon précultivé perforées comme indiqué ci-dessus, ce procédé étant

caractérisé par le fait que l'on applique les plaques ou les bandes de gazon précultivé sur le terrain à engazonner en les disposant à bords jointifs, puis que l'on garnit de sable les orifices réalisés dans le gazon. Ceci peut être obtenu facilement en disposant une quantité suffisante de sable sur la surface des plaques ou des bandes de gazon et en déplaçant le sable sur la surface du gazon, par exemple à l'aide d'un balai, de manière à faire pénétrer le sable dans tous les orifices. De cette manière, on réalise, grâce à l'invention, un gazon qui présente une multitude de cheminées, garnies ou non de sable, qui permettent un écoulement rapide et contrôlé de l'eau jusqu'au niveau des racines du gazon précultivé. Ces cheminées assurent la reprise du gazon et le développement des racines qui rendent les plaques ou bandes de gazon solidaires du terrain récepteur et occupent progressivement les orifices pour reconstituer le gazon qui avait été enlevé pour réaliser lesdits orifices tout en permettant un écoulement des eaux de pluie ou d'arrosage par les orifices. Les essais qui ont été effectués par le demandeur ont montré que l'invention permet une reprise du gazon précultivé qui est à la fois plus rapide et plus régulière qu'avec les manières de faire conventionnelles.

La présente invention a également pour objet un dispositif pour réaliser les plaques ou bandes de gazon perforées selon l'invention qui est caractérisé par le fait qu'il comporte en combinaison un premier tambour d'appui tournant à la périphérie duquel circule la plaque ou la bande de gazon précultivé et un second tambour muni de poinçons, qui est également entraîné en rotation, de manière à ce que lesdits poinçons perforent des orifices dans la plaque ou la bande de gazon, alors que cette dernière prend appui sur le premier tambour d'appui.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les poinçons sont constitués par des tubes creux présentant une arête coupante à leur extrémité qui est située sur la périphérie du second tambour qui les supporte, de manière à découper une carotte de gazon qui pénètre à l'intérieur du poinçon où elle sera

repoussée par les carottes qui seront découpées ultérieurement, les carottes ainsi découpées étant recueillies à l'intérieur du second tambour creux d'où elles sont enlevées par un moyen quelconque.

Le fait de découper de cette manière les orifices qui sont réalisés dans la plaque ou la bande de gazon selon l'invention présente l'avantage d'obtenir des orifices qui n'ont pas tendance à se reboucher spontanément. De surcroît, les carottes ainsi découpées qui sont essentiellement constituées par du gazon déjà fortement enraciné peuvent être utilisées en étant placées en vrac sur le sol pour reconstituer des surfaces de gazon détériorées.

En effet, on s'est aperçu que des carottes de gazon ainsi utilisées permettent de reconstituer assez rapidement des plantations de gazon ce qui est toujours utile notamment lors de l'engazonnement de terrains de formes complexes ou le garnissage des buts des terrains de sports.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif qui vient d'être décrit se trouve placé sur une déplaqueuse, c'est-à-dire sur un appareil de type connu qui permet de découper et de collecter les plaques ou les bandes de gazon que l'on sépare du terrain sur lequel le gazon a été précultivé.

Selon un mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, les poinçons sont disposés à poste fixe, radialement par rapport au tambour qui les supporte. Dans ce cas, il est avantageux que le tambour en question présente un diamètre suffisamment grand pour permettre que l'engagement et le dégagement des poinçons dans la plaque de gazon se fassent de manière satisfaisante sans des mouvements latéraux trop importants par rapport au gazon.

Dans une variante préférée de ce premier mode de réalisation, on applique la plaque ou la bande de gazon contre la surface du tambour d'appui dans la zone au niveau de laquelle s'effectue le poinçonnage.

De cette manière, on réduit très sensiblement les déformations latérales du gazon lors du travail de poinçonnement, du fait que la plaque ou la bande de gazon est soumise au poinçonnement sur une zone de dimensions plus réduites.

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Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on utilise des poinçons qui sont articulés sur le second tambour qui les supporte à leur extrémité opposée à celle qui réalise l'orifice et autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation du tambour. Dans ce mode de réalisation, le poinçonnement de la plaque ou de la bande de gazon s'effectue alors que cette dernière est en position horizontale. On évite ainsi dans une très large mesure les efforts latéraux qui provoquent des déformations du gazon lors de l'enfoncement et du dégagement des poinçons. Dans une variante les perforations peuvent être réalisées avec des poinçons pleins qui creusent les orifices en déplaçant et comprimant la terre et les racines autour des orifices. Il est alors intéressant dans le cas de poinçons fixes disposés radialement de donner à ces derniers des profils avant et arrière en forme de développante de cercle ce qui permet d'obtenir des orifices de forme régulière.

La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication de plaques ou de bandes de gazon précultivé perforées, caractérisé par le fait que l'on perfore le gazon précultivé sur son lieu de culture en repoussant dans le sol la partie du gazon se trouvant au droit des perforations, d'une distance au moins égale à l'épaisseur que doit avoir la plaque ou la bande de gazon, puis qu'à l'aide d'une déplaqueuse de type connu on détache les plaques ou bandes de gazon du terrain où elles ont été cultivées. Ce procédé selon l'invention présente le grand avantage qu'après la récolte du gazon précultivé perforé, on dispose d'un terrain qui possède déjà la planimétrie nécessaire à la culture du gazon et qui, de plus, comporte un nombre très important de touffes de gazon fortement enracinées qui se développent pour reconstituer une nouvelle, couche continue de gazon ce qui permet dans des délais réduits de procéder à une nouvelle récolte de gazon perforé.

La présente invention est également caractérisée par le fait qu'après la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus, on assure par des traitements et un arrosage appropriés le développement du gazon enraciné contenu dans les carottes jusqu'à la reconstitution d'une couche de gazon sur la totalité de la surface du sol, après quoi l'on procède à une nouvelle récolte.

On voit que ce procédé permet de réaliser sur un même terrain une succession de récoltes de gazon perforé sans avoir à retravailler et réensemencer le terrain entre chaque récolte, ceci avec un cycle de culture notablement plus court du fait que l'on part d'une multitude de touffes de gazon déjà fortement enracinées et non de graines.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant, à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif, plusieurs modes de réalisation représentés sur le dessin annexé.

Sur ce dessin :

- la figure 1 est une vue en perspective d'une plaque de gazon perforée selon l'invention,

- la figure 2 est une section à plus grande échelle selon II-II de la figure 1,

- la figure 3 est une vue schématique en élévation d'une déplaqueuse de gazon munie d'un dispositif selon l'invention,

- la figure 4 est une vue à plus grande échelle du dispositif selon l'invention représenté sur la figure 3, - la figure 5 est une variante du mode de réalisation de la figure 4 , la figure 6 est une autre variante du mode de réalisation de la figure 4,

- la figure 7 est une vue d'un autre mode de réalisation de l'invention.

- la figure 8 est une vue schématique représentant le procédé de culture des plaques ou bandes de gazon perforé selon l'invention, et

- la figure 9 est une vue partielle à plus grande échelle de la figure 8.

On a schématiquement représenté sur la figure 1 une vue en perspective de dessous d'une plaque de gazon 1 selon l'invention. Cette plaque de gazon est constituée à la manière habituelle par une couche la qui est constituée par une imbrication de racines de gazon dans le substrat sur lequel le gazon est précultivé, et par une couche lb constituée par les pousses de gazon.

On voit également sur la figure 1 les orifices 2 réalisés selon l'invention qui sont, dans le cas présent, régulièrement répartis sur la surface de la plaque 1.

On retrouve sur la section de la figure 2 la couche la et la couche 1b ainsi que les orifices 2 qui transpercent la plaque de gazon 1 de part en part.

Dans un mode de réalisation particulier donné à titre d'exemple, les orifices ont un diamètre de 2 cm et leurs axes sont espacés de 5 cm dans tous les sens, ce qui donne une densité d'orifices de 400 au mètre carré.

Cependant, il est possible en fonction du résultat désiré, de réaliser des orifices d'un diamètre différent, par exemple de 10 à 25 mm de diamètre avec une densité qui peut être par exemple de 300 à 600 orifices au mètre carré. Bien que, conformément à l'invention il soit plus simple de réaliser des orifices de section circulaire, il n'est pas exclu, selon l'invention, de réaliser des orifices qui ont des sections différentes, pai exemple carrées ou rectangulaires.

On a schématiqueirient représenté sur la figure 3 une vue en élévation d'une déplaqueuse à gazon qui est munie du dispositif selon l'invention.

Cette déplaqueuse est montée sur des roues 3 schématiquement représentées, qui sont entraînées par un moteur non représenté, et elle est dirigée à partir de la cabine 4 de manière conventionnelle à l'aide d'un volant 5.

Une lame horizontale 6 qui pivote autour d'un axe 7 en étant soumise à un mouvement de va-et-vient à l'aide d'un système bielle-manivelle 8, découpe le gazon précultivé 9 avec une épaisseur comprise par exemple entre 5 et 50 millimètres. Les montants verticaux de la lame horizontale 6 délimitent la largeur de la bande de gazon qui, à l'aide de bandes transporteuses 10 et 11, est amenée vers l'arrière de la machine.

A la manière connue, une lame verticale 12, entraînée dans un mouvement alternatif approprié, sectionne des longueurs successives de bande pour réaliser des plaques de gazon précultivé 1 qui se succèdent sur les bandes transporteuses 10 et 11.

Une personne 13 empile les plaques de gazon sur un support disposé à l'arrière de la machine.

Conformément à l'invention, on dispose sur la trajectoire des plaques de gazon 1 un premier tambour d'appui 14 qui coopère avec un second tambour 15 qui porte une série de poinçons 16.

Les deux tambours 14 et 15 tournent en directions opposées avec une vitesse tangentielle qui correspond à la vitesse d'avancement des bandes transporteuses 10 et 11.

On a représenté à plus grande échelle sur la figure 4 les tambours 14 et 15.

Le tambour d'appui 14 comporte sur sa périphérie une couche 17 de caoutchouc contre laquelle vient s'appliquer l'extrémité des poinçons 16, de manière à assurer une découpe correcte des orifices 2 qui sont réalisés dans la plaque de gazon 1. Dans le mode de réalisation de la figure 4, les poinçons 16, sont constitués par des tubes creux disposés à poste fixe radialement par rapport au tambour 15. Les extrémités externes des poinçons 16 ont de préférence un bord coupant de manière à pouvoir réaliser, en coopération avec la couche 17 du tambour 14, un poinçonnement franc du gazon.

Lorsque ce poinçonnement a été réalisé, la rotation du tambour 15 provoque l'extraction du poinçon 16 hors de l'orifice réalisé dans le gazon, alors que la carotte 2a_ résultant du poinçonnement reste maintenue à l'intérieur du poinçon 16 tout en étant extraite de l'orifice 2.

Lorsque le poinçon a réalisé un tour complet, il poinçonne alors un deuxième orifice dans la plaque 1 (ou dans la plaque suivante). Cet orifice donne lieu à la formation d'une nouvelle carotte qui repousse la première, laquelle tombe dans la partie centrale creuse du tambour 15 où un dispositif à vis hélicoïdale 18, schématiquement représenté, permet d'extraire à une extrémité du tambour 15 les carottes 2a_ qui résultent des différents poinçonnements.

Comme cela a été indiqué précédemment, il est possible de mettre en oeuvre l'invention à l'aide de poinçons constitués par des éléments pleins qui réalisent des orifices 2 dans la plaque ou la bande de gazon sans donner lieu à la formation de carotte.

Cependant, il est préférable selon l'invention d'utiliser des poinçons creux, car les orifices qui sont découpés par de tels poinçons creux ont une section qui n'a pas tendance à se refermer, contrairement à ce qui se passe avec les orifices réalisés avec des poinçons pleins.

De plus, l'élimination des carottes a pour effet de réduire le poids des plaques d'environ 10% ce qui est loin d'être négligeable lors de la manipulation manuelle des plaques ou lors du transport de ces dernières vers leur destination de mise en place. Enfin, les carottes de gazon peuvent être avantageusement utilisées pour réaliser 1'engazonne ent de certaines surfaces de terrain.

La figure 5 est une variante de la figure 4 dans laquelle au lieu d'utiliser deux bandes transporteuses 10 et 11 disposées de part et d'autre des tambours 14 et 15, on fait circuler une seule bande transporteuse 19 qui prend appui sur la périphérie du tambour 14 au niveau où les poinçons 16 réalisent les orifices dans la plaque de gazon, ce qui simplifie la construction de la machine. La bande transporteuse 19 qui est réalisée en caoutchouc joue alors le rôle du revêtement 17 du mode de réalisation de la figure 4 en servant d'appui à l'extrémité des poinçons 16.

On a représenté sur la figure 6 une autre variante préférée du mode de réalisation de la figure 4.

Dans cette variante, on fait en sorte que la plaque ou la bande de gazon 1 s'enroule sur la surface du tambour 14 au voisinage de la zone où s'effectuent les perforations à l'aide des poinçons 16.

De cette manière, les perforations s'effectuent à l'aide des poinçons 16 sur une distance angulaire qui est inférieure, ce qui limite sensiblement les déformations latérales imposées au gazon par les poinçons 16.

Dans le mode de réalisation de la figure 7, l'extrémité des poinçons qui est opposée à celle qui pénètre dans le gazon est articulée sur le tambour 15 autour d'un axe horizontal 16a.. Dans ce mode de réalisation, le poinçonnement s'effectue alors que le gazon 1 se déplace horizontalement au dessus du tambour d'appui 14.

Comme on peut le voir sur la figure 7 dans toute la zone où on réalise les perforations, des poinçons 16 sont disposés verticalement sous l'action de la pesanteur ce qui leur permet de s'enfoncer verticalement dans le gazon pour réaliser le poinçonnement, leurs faibles déplacements latéraux lors du poinçonnement étant compensés par un très léger débattement angulaire autour de leur axe 16a..

Comme on le voit à la partie gauche et la partie haute du tambour 15 les poinçons sont basculés lors de la rotation du tambour pour revenir se placer en position verticale au moment où ils entament un nouveau poinçonnement.

Comme dans le mode de réalisation de la figure 4, les carottes obtenues par un premier poinçonnement restent à l'intérieur des poinçons pour être ensuite chassées vers l'intérieur du tambour 15 lors d'un second poinçonnement.

Un dispositif quelconque tel que par exemple le dispositif hélicoïdal de la figure 4 permet de collecter les carottes à une extrémité du tambour. On a schématiquement représenté sur la figure 8 le procédé de récolte et de culture du gazon précultivé perforé selon l'invention.

On voit sur la partie gauche de la figure 8 la bande de gazon la qui doit être perforée et déplaquée selon l'invention. On a schématiquement représenté un poinçon 20 qui est animé d'un mouvement alternatif vertical par un système de bielle-manivelle 21,22. Ce poinçon 20 dont la périphérie est coupante refoule vers le bas la partie du gazon et du terrain qui se trouve sous lui en créant successivement dans le sol des perforations 2 dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur de la plaque ou de la bande de gazon (1) que l'on désire récolter.

On voit sur la figure 8 les carottes de gazon ls_ qui sont ainsi refoulées dans le terrain par le poinçon 20.

Sur la partie droite de la figure 8 on a schématiquement représenté une déplaqueuse telle que celle qui a été décrite en référence à la figure 3.

Dans le mode de réalisation décrit, cette déplaqueuse est solidaire du poinçon 20 et avance avec lui dans le sens de la

flèche F pour dégager la plaque de gazon 1 en laissant sur le terrain les carottes de gazon 2a à partir desquelles se développera rapidement le gazon de la récolte suivante.

On retrouve à plus grande échelle sur la figure 9 le poinçon 20, lors de son mouvement de descente, en train de poinçonner grâce à sa périphérie coupante 20a_ la carotte 2a qu'il refoule au dessous de la ligne 23 selon laquelle le couteau 6 de la déplaqueuse détache la plaque ou la bande de gazon 1.

Il est clair que bien que l'on ait représenté sur les figures 8 et 9 qu'un seul poinçon 20 par mesure de clarté, il existe dans la réalité une pluralité de poinçons disposés par exemple selon une ou plusieurs lignes.

De même, il va de soi que l'on ne sort pas du procédé selon l'invention en réalisant le poinçonnement des orifices à l'aide d'un dispositif différent tel que par exemple des tambours comme représenté sur les autres figures.

Il est bien entendu que les modes de réalisation tels que décrits ci-dessus ne présentent aucun caractère limitatif et qu'ils pourront recevoir toutes modifications désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

En particulier, il est clair que s'il est préférable de réaliser le poinçonnement des orifices et le déplaquage du gazon, il est possible selon l'invention de réaliser ces deux opérations à l'aide de deux machines distinctes et même de les séparer dans le temps.

La réalisation d'orifices selon l'invention est toutefois préférée sur du gazon en plaque qui est livré à plat, sans avoir besoin d'être enroulé, la plaque étant moins fragile que les bandes à la suite de la perforation. De surcroît, les plaques peuvent être plus facilement empilées sur des palettes ce qui facilite leur transport et également leur pose.