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Title:
TYRE PROVIDED WITH AN OUTER SIDEWALL, THE COMPOSITION OF WHICH COMPRISES A HYDROCARBON RESIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/002764
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a tyre provided with an outer sidewall, said outer sidewall comprising at least one composition based on at least 30 to 60 phr of isoprene elastomer, 40 to 70 phr of butadiene elastomer, 10 to 70 phr of carbon black, 5 to 25 phr of hydrocarbon resin predominantly composed of units derived from C5 monomers, 1.2 to 10 phr of anti-ozone wax, and a crosslinking system.

Inventors:
HELLOT FABIEN (FR)
MAYER SYLVAIN (FR)
DULONG FLORIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/051572
Publication Date:
January 03, 2019
Filing Date:
June 27, 2018
Export Citation:
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Assignee:
MICHELIN & CIE (FR)
International Classes:
B60C1/00; C08L7/00; C08L9/00
Domestic Patent References:
WO1997036724A21997-10-09
WO1999016600A11999-04-08
WO2006069792A12006-07-06
WO2006069793A12006-07-06
WO2003016837A12003-02-27
WO2002088238A12002-11-07
Foreign References:
CN103772762B2015-02-25
JP2013227385A2013-11-07
US20140102611A12014-04-17
EP1097966A12001-05-09
EP1462479B12007-06-27
EP1975200A12008-10-01
EP1033265B12003-06-04
EP1357149A22003-10-29
EP1231080A12002-08-14
US4824900A1989-04-25
Other References:
R. MILDENBERG; M. ZANDER; G. COLLIN: "Hydrocarbon Resins", 1997, VCH
Attorney, Agent or Firm:
SIDHU, Alban (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Pneumatique pourvu d'un flanc externe, ledit flanc externe comprenant au moins une composition à base d'au moins :

30 à 60 pce d'élastomère isoprénique,

40 à 70 pce d'élastomère butadiénique,

10 à 70 pce de noir de carbone,

5 à 25 pce de résine hydrocarbonée majoritairement composée d'unités issues de monomères C5,

1,2 à 10 pce de cire anti-ozone,

un système de réticulation.

2. Pneumatique selon la revendication 1, dans lequel le taux d'élastomère isoprénique est compris dans un domaine allant de 30 à 55 pce, de préférence de 35 à 50 pce.

3. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élastomère isoprénique est choisi dans le groupe constitué par le caoutchouc naturel, les polyisoprènes de synthèse et leurs mélanges.

4. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élastomère isoprénique est constitué de caoutchouc naturel.

5. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le taux d'élastomère butadiénique est compris dans un domaine allant de 45 à 70 pce, de préférence de 50 à 65 pce.

6. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élastomère butadiénique est choisi dans le groupe constitué par les polybutadiènes, les copolymères butadiène-styrène et leurs mélanges.

7. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élastomère butadiénique est choisi dans le groupe constitué par les polybutadiènes et leurs mélanges. 8. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel 10 à 70 pce du noir de carbone, de préférence 10 à 45 pce présente une surface spécifique supérieure à 60m2/g, de préférence supérieure à 80m2/g.

9. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel 10 à 70 pce du noir de carbone, de préférence 10 à 45 pce présente une surface spécifique supérieure à 90m2/g, de préférence supérieure à 110m2/g.

10. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la quantité totale de noir de carbone est comprise dans un domaine allant de 20 à 60 pce, de préférence de 25 à 55 pce.

11. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée présente un taux de protons aromatique inférieur à 20%, de préférence inférieur à 15%.

12. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée présente un taux de protons aromatique inférieur à 5%, de préférence inférieur à 0,5%>. 13. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée ne comprend pas de motif aromatique.

14. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 dans lequel la résine hydrocarbonée présente un taux de protons aromatique compris dans un domaine allant de 7 à 15%, de préférence de 9 à 13%.

15. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée présente un taux de protons éthylénique inférieur à 15%, de préférence inférieur à 7%. 16. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée présente une température de transition vitreuse comprise dans un domaine allant de 30 à 80°C, de préférence de 40 à 60°C.

17. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée présente une masse moléculaire moyenne en nombre comprise dans un domaine allant de 500 à 3000 g/mol, de préférence de 700 à 2000 g/mol.

18. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la résine hydrocarbonée présente un indice de polymolécularité compris dans un domaine allant de 1 à 4 de préférence de 1,5 à 3,5.

19. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la quantité de résine hydrocarbonée est comprise dans un domaine allant de 7 à 25 pce, de préférence de 9 à 25 pce, plus préférentiellement de 9 à 20 pce, mieux, de 9 à 18 pce.

20. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la cire anti-ozone contient de 50 % à 75 % d'alcanes linéaires comportant 30 atomes de carbone à 38 atomes de carbone rapporté à la quantité totale d'alcanes linéaires.

21. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la quantité de cire anti-ozone est comprise dans un domaine allant de 1,3 à 5 pce, plus préférentiellement de 1,5 à 3 pce. 22. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la composition du flanc externe ne comprend pas d'une huile plastifiante.

23. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications 1 à 21 dans lequel la composition du flanc externe comprend en outre une huile plastifiante.

24. Pneumatique selon la revendication précédente dans lequel l'huile plastifiante est choisie dans le groupe constitué par les huiles naphténiques, les huiles paraffmiques, les huiles MES, les huiles TDAE, les huiles minérales, les huiles végétales, les plastifiants éthers, les plastifiants esters, les plastifiants phosphates, les plastifiants sulfonates et les mélanges de ces composés. 25. Pneumatique selon l'une quelconque des revendications 23 ou 24 dans lequel la quantité d'huile plastifiante est comprise dans un domaine allant de plus de 0 à 25 pce, de préférence de 3 à 15 pce.

Description:
Pneumatique pourvu d'un flanc externe dont la composition comprend une résine hydrocarbonée

[0001] La présente invention est relative aux bandages pneumatiques et plus particulièrement aux flancs externes de pneumatiques, c'est-à-dire, par définition, aux couches élastomériques situées radialement à l'extérieur du pneumatique, qui sont sont en contact avec l'air ambiant.

[0002] En effet, il est possible de définir au sein du pneumatique trois types de zones :

• La zone radialement extérieure et en contact avec l'air ambiant, cette zone étant essentiellement constituée de la bande de roulement et du flanc externe du pneumatique. Un flanc externe est une couche élastomérique disposée à l'extérieur de l'armature de carcasse par rapport à la cavité interne du pneumatique, entre le sommet et le bourrelet de sorte à couvrir totalement ou partiellement la zone de l'armature de carcasse s 'étendant du sommet au bourrelet.

• La zone radialement intérieure et en contact avec le gaz de gonflage, cette zone étant généralement constituée par la couche étanche aux gaz de gonflage, parfois appelée gomme intérieure (« inner liner » en anglais).

• La zone interne du pneumatique, c'est-à-dire celle comprise entre les zones extérieure et intérieure. Cette zone inclut des couches ou nappes qui sont appelées ici couches internes du pneumatique. Ce sont par exemple des nappes carcasses, des sous- couches de bande de roulement, des nappes de ceintures de pneumatiques ou tout autre couche qui n'est pas en contact avec l'air ambiant ou le gaz de gonflage du pneumatique.

[0003] Pour les manufacturiers de pneumatiques, la composition d'un flanc de pneumatique doit présenter de nombreuses caractéristiques parfois difficiles à concilier, et notamment une bonne résistance à l'ozone, une faible résistance au roulement et une plasticité avant cuisson permettant une fabrication facile du pneumatique (processabilité).

[0004] Comme l'illustrent de nombreux documents parmi lesquels on peut citer les documents EP 1 097 966, EP 1 462 479 Bl, EP 1 975 200 Al, EP 1 033 265 Bl, EP 1 357 149 A2, EP 1 231 080 Al et US 4,824,900, les compositions traditionnellement utilisées pour des flancs sont à base de caoutchouc naturel et de caoutchouc synthétique comme le polybutadiène, et de noir de carbone.

[0005] La cire anti-ozone présente l'inconvénient de migrer vers l'extérieur des flancs, faisant apparaître des taches blanchâtres qui pénalisent l'esthétique des pneumatiques. Ce phénomène est appelé efflorescence. Il est donc intéressant pour les industriels du pneumatique de disposer de compositions pour flanc présentant à la fois les propriétés techniques de résistance à l'ozone, de faible résistance au roulement et de processabilité, sans que Γ efflorescence ne pénalise l'esthétique des flancs de pneumatique. [0006] Dans ce contexte, une solution apportée par les demanderesses et permettant d'obtenir des pneumatiques qui présentent les propriétés techniques et esthétiques discutées ci-dessus, consiste à utiliser de nouvelles compositions de flancs comme explicité ci-après.

[0007] L'invention proposée à présent a pour objet un pneumatique pourvu d'un flanc externe, ledit flanc externe comprenant au moins une composition à base d'au moins 30 à 60 pce d'élastomère isoprénique, 40 à 70 pce d'élastomère butadiénique, 10 à 70 pce de noir de carbone, 5 à 25 pce de résine hydrocarbonée majoritairement composée d'unités issues de monomères C5, 1,2 à 10 pce de cire anti-ozone, et un système de réticulation.

[0008] L'invention concerne plus particulièrement les bandages pneumatiques destinés à équiper des véhicules à moteur de type tourisme, SUV ("Sport Utility Vehicles"), ou deux roues (notamment motos), ou avions, ou encore des véhicules industriels choisis parmi camionnettes, « Poids-lourd » - c'est-à-dire métro, bus, engins de transport routier (camions, tracteurs, remorques), véhicules hors-la-route tels qu'engins agricoles ou de génie civil -, et autres véhicules de transport ou de manutention. [0009] L'invention ainsi que ses avantages seront aisément compris à la lumière de la description et des exemples de réalisation qui suivent, ainsi que de la figure unique relative à ces exemples qui schématise, en coupe radiale, un bandage pneumatique conforme à l'invention. I. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

[0010] Par l'expression «composition à base de» il faut entendre une composition comportant le mélange et/ou le produit de réaction in situ des différents constituants de base utilisés, certains de ces constituants pouvant réagir et/ou étant destinés à réagir entre eux, au moins partiellement, lors des différentes phases de fabrication de la composition, ou lors de la cuisson ultérieure, modifiant la composition telle qu'elle est préparée au départ. Ainsi les compositions telles que mises en œuvre pour l'invention peuvent être différentes à l'état non réticulé et à l'état réticulé.

[0011] Par ailleurs, le terme « pce » signifie au sens de la présente demande de brevet, partie en poids pour cent parties d'élastomères, de manière bien connue de l'homme du métier.

[0012] Dans la présente description, sauf indication expresse différente, tous les pourcentages (%) indiqués sont des pourcentages en masse. D'autre part, tout intervalle de valeurs désigné par l'expression "entre a et b" représente le domaine de valeurs allant de plus de a à moins de b (c'est-à-dire bornes a et b exclues) tandis que tout intervalle de valeurs désigné par l'expression "de a à b" signifie le domaine de valeurs allant de a jusqu'à b (c'est-à-dire incluant les bornes strictes a et b).

[0013] Lorsqu'on fait référence à un composé « majoritaire », on entend au sens de la présente invention, que ce composé est majoritaire parmi les composés du même type dans la composition, c'est-à-dire que c'est celui qui représente la plus grande quantité en masse parmi les composés du même type. Ainsi, par exemple, un polymère majoritaire est le polymère représentant la plus grande masse par rapport à la masse totale des polymères dans la composition. De la même manière, une charge dite majoritaire est celle représentant la plus grande masse parmi les charges de la composition. A titre d'exemple, dans un système comprenant un seul polymère, celui-ci est majoritaire au sens de la présente invention ; et dans un système comprenant deux polymères, le polymère majoritaire représente plus de la moitié de la masse des polymères. Au contraire, un composé « minoritaire » est un composé qui ne représente pas la fraction massique la plus grande parmi les composés du même type. [0014] Lorsqu'on fait référence à une unité (ou monomère) « majoritaire » au sein d'un même composé (ou polymère), on entend au sens de la présente invention, que cette unité (ou monomère) est majoritaire parmi les unités (ou monomères) formant le composé (ou polymère), c'est-à-dire que c'est celle qui représente la plus grande fraction, en masse parmi les unités (ou monomères) formant le composé (ou polymère). Ainsi, par exemple, une résine majoritairement composée d'unités issues de monomères en C5 est une résine dans laquelle les unités en C5 représentent la plus grande quantité en masse, parmi toutes les unités composant ladite résine. Dit autrement, un monomère « majoritaire » ou un ensemble de monomères « majoritaires », est un monomère (ou un ensemble de monomères) qui représente la fraction massique la plus grande dans le polymère. Au contraire, un monomère « minoritaire » est un monomère qui ne représente pas la fraction molaire la plus grande dans le polymère.

[0015] Les composés mentionnés dans la description peuvent être d'origine fossile ou biosourcés. Dans ce dernier cas, ils peuvent être, partiellement ou totalement, issus de la biomasse ou obtenus à partir de matières premières renouvelables issues de la biomasse. Sont concernés notamment les polymères, les plastifiants, les charges, etc.

Composition élastomère de flanc externe

[0016] Le pneumatique selon l'invention a pour caractéristique essentielle d'être pourvu d'un flanc externe, ledit flanc externe comprenant au moins une composition à base d'au moins 30 à 60 pce d'élastomère isoprénique, 40 à 70 pce d'élastomère butadiénique, 10 à 70 pce de noir de carbone, 5 à 25 pce de résine hydrocarbonée majoritairement composée d'unités issues de monomères C5, 1,2 à 10 pce de cire anti-ozone, et un système de réticulation. - Elastomères

[0017] De façon usuelle, on utilise indifféremment dans le texte les termes « élastomère » et « caoutchouc » qui sont interchangeables. [0018] Par élastomère ou caoutchouc « diénique », doit être compris de manière connue un (on entend un ou plusieurs) élastomère issu au moins en partie (i.e ; un homopolymère ou un copolymère) de monomères diènes (monomères porteurs de deux doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non). [0019] Ces élastomères diéniques peuvent être classés dans deux catégories : "essentiellement insaturés" ou "essentiellement saturés".

[0020] On entend en général par "essentiellement insaturé", un élastomère diénique issu au moins en partie de monomères diènes conjugués, ayant un taux de motifs ou unités d'origine diénique (diènes conjugués) qui est supérieur à 15% (% en mole). Dans la catégorie des élastomères diéniques "essentiellement insaturés", on entend en particulier par élastomère diénique "fortement insaturé" un élastomère diénique ayant un taux de motifs d'origine diénique (diènes conjugués) qui est supérieur à 50%.

[0021] C'est ainsi que des élastomères diéniques tels que certains caoutchoucs butyl ou les copolymères de diènes et d'alpha-o lé fines type EPDM peuvent être qualifiés d'élastomères diéniques "essentiellement saturés" (taux de motifs d'origine diénique faible ou très faible, toujours inférieur à 15%).

[0022] Ces définitions étant données, on entend plus particulièrement par élastomère diénique essentiellement insaturé, susceptible d'être utilisé dans les flancs externes conformes à l'invention: (a) tout homopolymère obtenu par polymérisation d'un monomère diène conjugué ayant de 4 à 12 atomes de carbone;

(b) tout copolymère obtenu par copolymérisation d'un ou plusieurs diènes conjugués entre eux ou avec un ou plusieurs composés vinyle aromatique ayant de 8 à 20 atomes de carbone. [0023] Pour les besoins de l'invention, la composition du flanc externe comprend de 30 à 60 pce d'élastomère isoprénique, et de 40 à 70 pce d'élastomère butadiénique. [0024] Par élastomère isoprénique, on entend tous les élastomères majoritairement constitué de monomères isoprène. De préférence, l'élastomère isoprénique est choisi dans le groupe constitué par les polymères d'isoprène, les copolymères d'isoprène et leurs mélanges. Parmi les copolymères d'isoprène, on peut citer ceux comprenant à titre de co- monomère, minoritaire, le styrène (SIR), le butadiène (BIR) ou le styrène et le butadiène (SBIR).

[0025] Conviennent par exemple tous les copolymères isoprène-styrène et notamment ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids et une Tg comprise entre - 25°C et -50°C, conviennent également les copolymères de butadiène-isoprène ayant une teneur en isoprène comprise entre 50%> et 90%> en poids et une Tg de - 40°C à - 80°C. Dans le cas des copolymères de butadiène-styrène-isoprène conviennent au titre d' élastomère isoprénique ceux ayant une teneur en isoprène supérieure à la teneur en styrène et en butadiène, et notamment ceux ayant une teneur en isoprène comprise entre 50% et 60% en poids. [0026] Plus préférentiellement, l'élastomère isoprénique est choisi dans le groupe constitué par le caoutchouc naturel (NR), les polyisoprènes de synthèse (IR) et leurs mélanges. De manière très préférée, l'élastomère isoprénique est du caoutchouc naturel.

[0027] Parmi les polyisoprènes de synthèse, sont utilisés de préférence des polyisoprènes ayant un taux (% molaire) de liaisons cis-1,4 supérieur à 90%>, plus préférentiellement encore supérieur à 98%>.

[0028] De préférence, le taux d'élastomère isoprénique est compris dans un domaine allant de 30 à 55 pce, de préférence de 35 à 50 pce.

[0029] Par élastomère butadiénique, on entend tous les élastomères majoritairement constitué de monomères butadiène. De préférence, l'élastomère butadiénique est choisi dans le groupe constitué par les polymères de butadiène, les copolymères de butadiène et leurs mélanges. Parmi les copolymères de butadiène, on peut citer ceux comprenant à titre de co-monomère, minoritaire, le styrène (SBR), l'isoprène (BIR) ou le styrène et l'isoprène (SBIR). [0030] Conviennent tous les polybutadiènes et en particulier ceux ayant une teneur (% molaire) en unités -1,2 comprise entre 4% et 80% ou ceux ayant une teneur (% molaire) en cis-1,4 supérieure à 80%>.

[0031] Conviennent également tous les copolymères de butadiène-styrène et en particulier ceux ayant une température de transition vitreuse, Tg, (mesurée selon ASTM D3418) comprise entre 0°C et - 70°C et plus particulièrement entre - 10°C et - 60°C, une teneur en styrène comprise entre 5% et 60% en poids et plus particulièrement entre 20%> et 50%>, une teneur (% molaire) en liaisons -1,2 de la partie butadiénique comprise entre 4% et 75%, une teneur (% molaire) en liaisons trans-1,4 comprise entre 10% et 80%, [0032] Conviennent également les copolymères de butadiène-isoprène ceux ayant une teneur en isoprène comprise entre 5% et 50% en poids et une Tg de - 40°C à - 80°C.

[0033] Dans le cas des copolymères de butadiène-styrène-isoprène conviennent au titre d'élastomère butadiénique notamment ceux ayant une teneur en butadiène supérieure à la teneur en styrène et en isoprène. [0034] Plus préférentiellement, Pélastomère butadiénique est choisi dans le groupe constitué par le polybutadiène (BR), les copolymères butadiène-styrène (SBR) et leurs mélanges. De manière très préférée, l'élastomère butadiénique est du polybutadiène.

[0035] De préférence, le taux d'élastomère butadiénique est compris dans un domaine allant de 45 à 70 pce, de préférence de 50 à 65 pce. [0036] De manière préférée pour l'invention, les élastomères isopréniques et butadiéniques sont les seuls élastomères de la composition, ce qui siginfie que la somme de leurs taux en pce, est de 100 pce.

[0037] Alternativement, à titre complémentaire, la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention peut comprendre d'autres élastomères, et ce à un taux préférentiellement inférieur ou égal à 30 pce, de préférence à un taux inférieur ou égal à 25 pce, 20 pce voire 15 pce. [0038] A ce titre, tout élastomère connu de l'homme de l'art et n'étant pas défini ci-dessus comme élastomère isoprénique ou butadiénique est utilisable.

Noir de carbone et charges

[0039] La composition du flanc externe du pneumatique de l'invention comprend de 10 à 70 pce de noir de carbone.

[0040] On peut utiliser tout type noir de carbone connu pour ses capacités à renforcer une composition de caoutchouc utilisable pour la fabrication de pneumatiques.

[0041] Comme noirs de carbone conviennent tous les noirs de carbone conventionnellement utilisés dans les pneumatiques (noirs dits de grade pneumatique). Par exemple, on citera plus particulièrement les noirs de carbone renforçants de grade ASTM NI 15, N134, N234, N326, N330, N339, N347, N375, ou encore, selon les applications visées, les noirs de séries plus élevées (par exemple N550, N660, N683, N772), voire même N990.

[0042] Dans le cas d'une utilisation de noirs de carbone avec un élastomère isoprénique, les noirs de carbone pourraient être par exemple déjà incorporés à l'élastomère isoprénique sous la forme d'un masterbatch (voir par exemple demandes WO 97/36724 ou WO 99/16600).

[0043] De préférence pour l'invention, on peut utiliser un noir de carbone de haute surface spécifique. On entend ici par surface spécifique la surface spécifique BET mesurée selon la nomre ASTM D6556-09 [méthode multipoints (5points)-gaz : azote- domaine de pression relative Ρ/Ρ0 : 0.05 à 0.30].

[0044] Ainsi, pour les besoins de l'invention, dans la composition du flanc externe, 10 à 70 pce du noir de carbone, de préférence 10 à 45 pce présente une surface spécifique supérieure à 60m 2 /g, de préférence supérieure à 80m 2 /g. Plus préférentiellement, 10 à 70 pce du noir de carbone, de préférence 10 à 45 pce présente une surface spécifique supérieure à 90m 2 /g, de préférence supérieure à 110m 2 /g. [0045] De préférence dans la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention, la quantité totale de noir de carbone est comprise dans un domaine allant de 20 à 60 pce, de préférence de 25 à 55 pce.

[0046] De préférence pour l'invention, le noir de carbone est la seule charge renforçante dans la composition du flanc externe du pneumatique, de préférence la seule charge.

[0047] Alternativement et à titre complémentaire, la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention peut comprendre une autre charge, éventuellement renforçante, de préférence à un taux total inférieur à 20 pce, plus préférentiellement inférieur à 15 pce.

[0048] A ce titre conviennent les charges organiques autres de le noir de carbone, les charges inorganiques renforçantes ou encore les charges non-renforçantes.

[0049] Comme exemples de charges organiques autres que des noirs de carbone, on peut citer les charges organiques de polyvinylaromatique fonctionnalisé telles que décrites dans les demandes WO-A-2006/069792 et WO-A-2006/069793.

[0050] Comme charges inorganiques renforçantes conviennent notamment des charges minérales du type siliceuse, en particulier de la silice (Si0 2 ), ou du type alumineuse, en particulier de l'alumine (A1 2 0 3 ). La silice utilisée peut être toute silice renforçante connue de l'homme du métier, notamment toute silice précipitée ou pyrogénée présentant une surface BET ainsi qu'une surface spécifique CTAB toutes deux inférieures à 450 m 2 /g, de préférence de 30 à 400 m 2 /g. A titres de silices précipitées hautement dispersibles (dites "HDS"), on citera par exemple les silices "Ultrasil" 7000 et "Ultrasil" 7005 de la société Degussa, les silices "Zeosil" 1165MP, 1135MP et 1115MP de la société Rhodia, la silice "Hi-Sil" EZ150G de la société PPG, les silices "Zeopol" 8715, 8745 et 8755 de la Société Huber, les silices à haute surface spécifique telles que décrites dans la demande WO 03/16837. [0051] Pour coupler la charge inorganique renforçante à l'élastomère diénique, on utilise de manière connue un agent de couplage (ou agent de liaison) au moins bifonctionnel destiné à assurer une connexion suffisante, de nature chimique et/ou physique, entre la charge inorganique (surface de ses particules) et l'élastomère diénique, en particulier des organosilanes ou des polyorganosiloxanes bifonctionnels.

[0052] Comme charge non-renforçante, on peut citer celles choisies dans le groupe constitué par le carbonate de calcium, le kaolin, la montmorillonite, le silicate d'aluminium, le silicate de magnésium et leurs mélanges.

Plastifiants - Résine et Huile o Résines

[0053] La composition du flanc externe du pneumatique de l'invention comprend de 5 à 25 pce de résine hydrocarbonée majoritairement composée d'unités issues de monomères C5. [0054] En effet, les demanderesses ont trouvé qu'une telle quantité d'une telle résine permettait aux compositions de flanc de pneumatique de présenter un excellent équilibre des performances de résistance à l'ozone, de non-efflorescence ou absence d'efflorescence, de faible résistance au roulement et de processabilité du pneumatique.

[0055] A titre de monomères C5 on entend selon la présente invention et de manière conventionnelle pour l'homme du métier, les monomères issus de coupes pétrolières en C4 à C6. Conviennent par exemple les 1,3 pentadiènes, cis et trans, les pentènes, le cyclopentadiène, de cyclopentène,le pyperylene, l'isoprene etc.

[0056] La résine utile aux besoins de l'invention, majoritairement composée d'unités issues de monomères C5, peut comprendre, en plus de ces unités, et à titre minoritaire, des unités aliphatiques, ou aromatiques ou encore du type aliphatique/ aromatique c'est-à-dire à base de monomères aliphatiques et/ou aromatiques, autres que C5. A ce titre, la résine peut comprendre, à titre minoritaire, des unités issues de monomères C9.

[0057] Cette résine hydrocarbonée, est majoritairement composée d'unités issues de monomères C5, la résine présente un taux de proton aromatique inférieur à 20%, de préférence inférieur à 15%. [0058] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la résine hydrocarbonée utile aux besoins de l'invention présente un taux de proton aromatique inférieur à 5%, de préférence inférieur à 0,5%. Plus préférentiellement, la résine ne comprend pas de motif aromatique. [0059] Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la résine hydrocarbonée utile aux besoins de l'invention présente un taux de proton aromatique compris dans un domaine allant de 7 à 15%, de préférence de 9 à 13%.

[0060] De préférence également, la résine hydrocarbonée utile aux besoins de l'invention présente un taux de proton éthylénique inférieur à 15%, de préférence inférieur à 7%, plus préférentiellement inférieur à 5%.

[0061] Selon un mode de réalisation préférentiel, la résine hydrocarbonée utile aux besoins de l'invention présente une température de transition vitreuse (Tg) comprise dans un domaine allant de 30°C à 80°C, de préférence de 40 à 60°C.

[0062] La résine hydrocarbonée utile aux besoins de l'invention présente une masse moléculaire moyenne Mn comprise dans un domaine allant de 500 g/mol à 3000g/mol et de préférence de 700 à 2000g/mol.

[0063] De préférence, la résine hydrocarbonée utile aux besoins de l'invention présente un indice de polymolécularité (Ip) compris dans un domaine allant de 1 à 4, de préférence de 1,5 à 3,5, plus préférentiellement de 1,7 à 3. [0064] Dans le commerce, il existe de nombreuses résines hydrocarbonées disponibles. Ces résines peuvent présenter des caractéristiques, notamment de composition chimique, de Tg, de Mn, de taux de proton aromatique, éthylénique ou encore d'Ip qui diffèrent selon les fournisseurs.

[0065] La macrostructure (Mw, Mn, Ip et Mz) de la résine hydrocarbonée est déterminée par chromatographie d'exclusion stérique (SEC) sur la base des normes ISO 16014 (Détermination of average molecular mass and molecular mass distribution of polymers using size exclusion chromatography), ASTM D5296 (Molecular Weight Averages and molecular weight distribution of polystyrène by High performance size exclusion chromatography), et DIN 55672 (chromatographie d'exclusion stérique).

[0066] Pour ces mesures, l'échantillon de résine est solubilisé dans du tetrahydrofurane non antioxydé jusqu'à une concentration de 1,5 g/1. La solution est filtrée avec un filtre téflon de porosité de 0,45 μιη, en utilisant par exemple une seringue à usage unique montée d'un filtre. Un volume de 100 μΐ est injecté à travers un jeu de colonnes de chromatographie d'exclusion stérique. La phase mobile est éluée avec un débit de 1 ml/min. Les colonnes sont thermostatées dans un four à 35°C. La détection est assurée par un réfractomètre thermostaté à 35°C. La phase stationnaire des colonnes est à base d'un gel de polystyrène divinylbenzène à porosité maîtrisée. Les chaînes polymères sont séparées selon la taille qu'elles occupent quand elles sont solubilisées dans le solvant: plus elles occupent un volume important, moins les pores des colonnes leur sont accessibles et plus leur temps d'élution est faible.

[0067] Une courbe d'étalonnage de Moore reliant le logarithme de la masse molaire (logM) au temps d'élution (te) est préalablement réalisée avec des étalons polystyrène, et modélisée par un polynôme d'ordre 3 : Log (masse molaire de polystyrène) = a + b te + c te2 + d te3.

[0068] Pour la courbe d'étalonnage on utilise des étalons de polystyrène à distributions moléculaires étroites (indice de polymolécularité, Ip, inférieur ou égal à 1,1). Le domaine de masses molaires de ces étalons s'étend de 160 à environ 70 000 g/mol. Ces étalons peuvent être rassemblés par « familles » de 4 ou 5 étalons ayant un incrément d'environ 0,55 en log de M entre chaque.

[0069] On peut utiliser des kits étalons certifiés (ISO 13885 et DIN 55672) comme par exemple les kits de vials de la société PSS (polymer standard service, référence PSS- pskitrll-3), ainsi qu'un PS étalon supplémentaire de Mp = 162 g/mol (Interchim, référence 178952). Ces kits se présentent sous la forme de 3 vials contenant chacun une famille de polystyrène étalons dans des quantités adaptées :

Vial noir : Mp = 1 220, 4 850, 15 500 et 67 500 g/mol. Vial bleu : Mp = 376, 3 470, 10 400, 46 000 g/mol.

Vial jaune : Mp = 266, 1 920, 7 200, 28 000 g/mol.

PS162 : Mp = 162 g/mol

[0070] Les masses molaires moyennes en nombre (Mn), en masse (Mw), la Mz, et la polydispersité de la résine analysée sont calculées à partir de cette courbe d'étalonnage. C'est pourquoi, on parle de masses molaires relatives à un étalonnage polystyrène.

[0071] Pour le calcul des masses moyennes et de l'Ip, on définit sur le chromatogramme correspondant à l'injection de l'échantillon les bornes d'intégration de l'élution du produit. On « découpe » le signal réfractométrique défini entre les 2 bornes d'intégration toutes les secondes. On relève pour chacune des "découpes élémentaires", le temps d'élution ti et l'aire du signal du détecteur Ai.

[0072] On rappelle ici que : Ip = Mw/Mn avec Mw masse moléculaire moyenne en poids, et Mn masse moléculaire en nombre. On rappelle également que les masses Mw, Mn et Mz sont des masses moyennes calculées d'après les formules ci-dessous :

dans lesquelles Ai est l'amplitude du signal du détecteur réfractométrique correspondant à la masse Mi et au temps d'élution ti.

[0073] Le matériel utilisé pour la mesure de SEC est une chaîne de chromatographie en phase liquide par exemple la chaîne Alliance 2690 de WATERS comprenant une pompe, un dégazeur et un injecteur ; un réfractomètre différentiel (par exemple le réfractomètre 2410 de WATERS), un logiciel d'acquisition et de traitement des données, par exemple le logiciel EMPOWER de WATERS, un four à colonnes, par exemple le WATERS « columns Heater Module » et 4 colonnes montées en série dans l'ordre suivant :

[0074] Le taux de proton aromatique (%HA) et le taux de proton éthylénique (%HE) sont mesurés par RMN 1H. Cette détermination est réalisée par rapport à l'ensemble des signaux détectés. Ainsi, les résultats obtenus sont exprimés en % d'aire de pic.

[0075] Les échantillons sont solubilisés dans le chloroforme deutéré (CDC1 3 ) à raison d'environ lOmg de résine dans environ lmL de solvant. Les spectres sont acquis sur un spectromètre Avance 500 MHz Bruker équipé d'une sonde "large bande" BBO z-grad 5 mm Bruker. L'expérience RMN 1H utilise une séquence simple impulsion 30° et un délai de répétition de 5 secondes entre chaque acquisition. 64 accumulations sont réalisées à température ambiante. Les déplacements chimiques sont calibrés par rapport à l'impureté protonée du chloroforme deutéré ; ôppm 1H à 7,20 ppm. Les signaux RMN 1H des protons aromatiques sont situés entre 8,5ppm et 6,2ppm. Les protons éthyléniques quant à eux engendrent des signaux entre 6,2ppm et 4,5ppm. Enfin, les signaux correspondant aux protons aliphatiques sont situés entre 4,5ppm et Oppm. Les aires de chaque catégorie de protons sont rapportées à la somme de ces aires pour ainsi donner une répartition en % d'aire de chaque catégorie de protons. [0076] La température de transition vitreuse (Tg) est mesurée selon la norme ASTM D3418.

[0077] Les résines C5 sont disponibles dans le commerce, par exemple vendues par la société Eastman sous la dénomination « Piccotac 1105 » ou « Imper a RI 507 », par la société Exxon sous la dénomination « Escorez 1102 », par la société Ko Ion sous la dénomination « Hikorez Al 100 » ou encore par la société Cray Valley Total sous la dénomination « Wingtack98 ». Les résines C5-C9 sont disponibles dans le commerce, par exemple vendues par la société Exxon sous la dénomination ou « OPPERA373», par la société Eastman sous la dénomination « Piccotac 8090 », par la société Cray Valley Total sous la dénomination « Wingtack STS ».

[0078] De préférence dans la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention, la quantité de résine hydrocarbonée est comprise dans un domaine allant de 7 à 25 pce, plus préférentiellement de 9 à 25 pce, ou alors de 8 à 20 pce plus préférentiellement de 9 à 20 pce et de manière très préférée de 9 à 18 pce. [0079] De préférence pour l'invention, la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention ne comprend pas d'autre résine que la résine C5 décrite ci-dessus.

[0080] Alternativement, la composition peut comprendre en complément une autre résine hydrocarbonée à un taux inférieur ou égal à 15 pce, de préférence inférieur ou égal à 10 pce. [0081] A ce titre conviennent tout type de résine hydrocarbonée, parfois aussi appelé résine plastifiante ou résine thermoplastique.

[0082] On rappelle ici que la dénomination "résine" est réservée dans la présente demande, par définition connue de l'homme du métier, à un composé qui est solide à température ambiante (23°C), par opposition à un composé plastifiant liquide tel qu'une huile d'extension ou huile plastifiante. A température ambiante (23°C), ces huiles, plus ou moins visqueuses, sont des liquides (c'est-à-dire, pour rappel, des substances ayant la capacité de prendre à terme la forme de leur contenant), par opposition notamment à des résines ou des caoutchoucs qui sont par nature solides.

[0083] Les résines hydrocarbonées sont des polymères bien connus de l'homme du métier, essentiellement à base de carbone et hydrogène, utilisables en particulier comme agents plastifiants dans des matrices polymériques. Elles ont été décrites par exemple dans l'ouvrage intitulé "Hydrocarbon Resins" de R. Mildenberg, M. Zander et G. Collin (New York, VCH, 1997, ISBN 3-527-28617-9) dont le chapitre 5 est consacré à leurs applications, notamment en caoutchouterie pneumatique (5.5. "Rubber Tires and Mechanical Goods"). Elles peuvent être aliphatiques, cycloaliphatiques, aromatiques, aromatiques hydrogénées, du type aliphatique/aromatique c'est-à-dire à base de monomères aliphatiques et/ou aromatiques. Elles peuvent être naturelles ou synthétiques, à base ou non de pétrole (si tel est le cas, connues aussi sous le nom de résines de pétrole). Elles sont par définition miscibles (i.e., compatibles) aux taux utilisés avec les compositions de polymères auxquelles elles sont destinées, de manière à agir comme de véritables agents diluants. Leur Tg est de préférence supérieure à 0°C, notamment supérieure à 20°C (le plus souvent comprise entre 30°C et 120°C). [0084] De manière connue, ces résines hydrocarbonées peuvent être qualifiées aussi de résines thermoplastiques en ce sens qu'elles se ramollissent par chauffage et peuvent ainsi être moulées. Elles peuvent se définir également par un point ou température de ramollissement (en anglais, "softening point"), température à laquelle le produit, par exemple sous forme de poudre, s'agglutine. La température de ramollissement d'une résine hydrocarbonée est généralement supérieure d'environ 50 à 60°C à sa valeur de Tg.

[0085] A titres d'exemples de telles résines hydrocarbonées, on peut citer celles choisies dans le groupe constitué par les résines d'homopolymère ou copolymère terpène, les résines terpène phénol, les résines d'homopolymère ou copolymère de coupe C9, les résines d'homopolymère ou copolymère de vinylaromatique et les mélanges de ces résines. [0086] Le terme "terpène" regroupe ici de manière connue les monomères alpha-pinène, béta-pinène et limonène ; préférentiellement est utilisé un monomère limonène, composé se présentant de manière connue sous la forme de trois isomères possibles : le L-limonène (énantiomère lévogyre), le D-limonène (énantiomère dextrogyre), ou bien le dipentène, racémique des énantiomères dextrogyre et lévogyre. A titre de monomère vinylaromatique conviennent par exemple le styrène, l'alpha-méthylstyrène, l'ortho-méthylstyrène, le méta- méthylstyrène, le para-méthylstyrène, le vinyle-toluène, le para-tertiobutylstyrène, les méthoxystyrènes, les chlorostyrènes, les hydroxystyrènes, le vinylmésitylène, le divinylbenzène, le vinylnaphtalène, tout monomère vinylaromatique issu d'une coupe C9 (ou plus généralement d'une coupe C8 à C10). [0087] Toutes les résines ci-dessus sont bien connues de l'homme du métier et disponibles commercialement, par exemple vendues par la société DRT sous la dénomination "Dercolyte" pour ce qui concerne les résines polylimonène. o Huiles plastifiantes [0088] De préférence pour l'invention, la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention ne comprend pas d'huile plastifiante ou en comprend moins de 25 pce.

[0089] De préférence pour l'invention, la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention ne comprend pas d'huile plastifiante.

[0090] Alternativement, la composition peut comprendre une huile plastifiante. Dans ce cas, la quantité d'huile plastifiante est préférentiellement comprise dans un domaine allant de plus de 0 à 25 pce, de préférence de 3 à 15 pce.

[0091] Toute huile plastifiante, parfois aussi appelée huile d'extension, qu'elle soit de nature aromatique ou de préférence non-aromatique connue pour ses propriétés plastifiantes vis-à-vis d'élastomères diéniques, est utilisable. A température ambiante (20°C), ces huiles, plus ou moins visqueuses, sont des liquides (c'est-à-dire, pour rappel, des substances ayant la capacité de prendre à terme la forme de leur contenant), par opposition notamment à des résines plastifiantes hydrocarbonées qui sont par nature solides à température ambiante.

[0092] Conviennent particulièrement les huiles plastifiantes choisies dans le groupe constitué par les huiles naphténiques (à basse ou haute viscosité, notamment hydrogénées ou non), les huiles paraffiniques, les huiles MES (Médium Extracted Solvates), les huiles TDAE (Treated Distillate Aromatic Extracts), les huiles minérales, les huiles végétales, les plastifiants éthers, les plastifiants esters, les plastifiants phosphates, les plastifiants sulfonates et les mélanges de ces composés. [0093] Par exemple, on peut citer ceux qui contiennent entre 12 et 30 atomes de carbone, par exemple le trioctyle phosphate. A titre d'exemples de plastifiants esters non aqueux et non hydrosolubles, on peut citer notamment les composés choisis dans le groupe constitué par les trimellitates, les pyromellitates, les phtalates, les 1,2-cyclohexane dicarboxylates, les adipates, les azélaates, les sébacates, les triesters de glycérol et les mélanges de ces composés. Parmi les triesters ci-dessus, on peut citer notamment des triesters de glycérol, de préférence constitués majoritairement (pour plus de 50 %, plus préférentiellement pour plus de 80 % en poids) d'un acide gras insaturé en Cl 8, c'est-à-dire choisi dans le groupe constitué par l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et les mélanges de ces acides. Plus préférentiellement, qu'il soit d'origine synthétique ou naturelle (cas par exemple d'huiles végétales de tournesol ou de colza), l'acide gras utilisé est constitué pour plus de 50% en poids, plus préférentiellement encore pour plus de 80% en poids d'acide oléique. De tels triesters (trioléates) à fort taux d'acide oléique sont bien connus, ils ont été décrits par exemple dans la demande WO 02/088238, à titre d'agents plastifiants dans des bandes de roulement pour pneumatiques.

Cire anti-ozone

[0094] La composition du flanc externe du pneumatique de l'invention comprend de 1,2 à 10 pce de cire anti-ozone. [0095] Les cires anti-ozone sont bien connue de l'homme de l'art. Ces cires antiozonantes fïlmogènes peuvent être par exemple des cires paraffmiques, des cires microcristallines ou des mélanges de cires paraffmiques et micro-cristallines. Elles sont constituées d'un mélange d'alcanes linéaires et d'alcanes non linéaires (iso-alcanes, cyclo-alcanes, alcanes ramifiés) issus du raffinage du pétrole ou de l'hydrogénation catalytique du monoxyde de carbone (Fisher Tropsch Process) comportant majoritairement des chaînes d'au moins 20 atomes de carbone.

[0096] Toutes les cires antiozonantes connues de l'homme du métier peuvent être utilisées, y compris les cires naturelles comme par exemple la cire de Candelilla ou la cire de Carnauba. Ces cires peuvent par ailleurs être utilisées en coupages. [0097] On peut citer les cires commerciales « Varazon 4959 » ou « Varazon 6500 » ou encore « Varazon 6810 » de la société Sasol, « Ozoace 0355 » de la société Nippon Seiro, « Negozone 9343 » de la société H&R, « H3841 » de la société Yanggu Huatai. [0098] De préférence, la cire anti-ozone contient de 50 % à 75 % d'alcanes linéaires comportant 30 atomes de carbone à 38 atomes de carbone rapporté à la quantité totale d'alcanes linéaires.

[0099] De préférence dans la composition du flanc externe du pneumatique de l'invention, la quantité de cire anti-ozone est comprise dans un domaine allant de 1,3 à 5 pce, plus préférentiellement de 1,5 à 3 pce.

Système de réticulation

[00100] Le système de réticulation peut être un système de vulcanisation, il est préférentiellement à base de soufre (ou donneur de soufre) et d'un accélérateur primaire de vulcanisation. A ce système de vulcanisation viennent optionnellement s'ajouter, divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus (préférentiellement pour 0,5 à 5,0 pce chacun) tels qu'oxyde de zinc, acide stéarique, dérivés guanidiques (en particulier diphénylguanidine), etc. Le soufre ou un donneur de soufre est utilisé à un taux préférentiel compris entre 0,5 et 10 pce, plus préférentiellement compris entre 0,5 et 5,0 pce, par exemple entre 0,5 et 3,0 pce lorsque l'invention est appliquée à un flanc externe de pneumatique. Parmi les donneurs de soufre on peut citer par exemple les alkyl phénol disulfures (APDS) tel que par exemple le disulfure de para-tertiobutylphénol.

[00101] On peut utiliser comme accélérateur (primaire ou secondaire) tout composé susceptible d'agir comme accélérateur de vulcanisation des élastomères diéniques en présence de soufre, notamment des accélérateurs du type thiazoles ainsi que leurs dérivés, des accélérateurs de type thiurames, dithiocarbamates de zinc. Ces accélérateurs sont plus préférentiellement choisis dans le groupe constitué par le disulfure de 2- mercaptobenzothiazyle (en abrégé "MBTS"), N-cyclohexyl-2-benzothiazyle sulfénamide (en abrégé "CBS"), N,N-dicyclohexyl-2-benzothiazyle sulfénamide (en abrégé "DCBS"), N-ter-butyl-2-benzothiazyle sulfénamide (en abrégé "TBBS"), N-ter-butyl-2-benzothiazyle sulfénimide (en abrégé "TBSI"), dibenzyldithiocarbamate de zinc (en abrégé "ZBEC") et les mélanges de ces composés. De préférence, on utilise un accélérateur primaire du type sulfénamide. Additifs divers

[00102] La composition de flanc externe décrite précédemment peut comporter par ailleurs les divers additifs usuellement présents dans les flancs externes connues de l'homme du métier. On citera par exemple des agents de protection tels que antioxydants ou antiozonants, anti-UV, divers agents de mise en œuvre ou autres stabilisants, ou encore des promoteurs aptes à favoriser l'adhésion au reste de la structure de l'objet pneumatique.

Préparation du flanc externe de l'invention

[00103] Afin de préparer le flanc externe selon l'invention, on procède, de manière connue de l'homme de l'art, au mélange des élastomères avec les autres composants du flanc externe à savoir le noir de carbone, la résine C5, la cire, ainsi que le système de réticulation et les éventuels autres ingrédients. L'homme du métier saura adapter l'ordre d'incorporation des ingrédients (en une fois ou en plusieurs étapes successives), la température et le temps de mélangeage. [00104] Ainsi par exemple, on procède pour les essais de la manière suivante : on introduit dans un mélangeur interne, rempli à environ 70% (plus ou moins 5%) et dont la température initiale de cuve est comprise entre 40°C et 80°C, successivement les élastomères, le noir de carbone, la résine C5, la cire ainsi que les éventuels autres ingrédients à l'exception du système de réticulation. On conduit alors un travail thermomécanique (phase non-productive) en une étape, qui dure au total environ 3 à 4 minutes, jusqu'à atteindre une température maximale de « tombée » de 150°C.

[00105] On récupère le mélange ainsi obtenu, on le refroidit puis on incorpore le système de réticulation, par exemple du soufre et un accélérateur sur un mélangeur externe (homo-finisseur) à 30°C, en mélangeant le tout (phase productive) pendant un temps approprié (par exemple entre 5 et 12 min).

[00106] Selon un autre mode de réalisation, tous les composants y compris le système de réticulation peuvent être introduits successivement dans le mélangeur interne tel que décrit ci-dessus. Dans ce cas le mélange doit se faire jusqu'à une température de « tombée » inférieure ou égale à 130°C, préférentiellement inférieure ou égale à 120°C et notamment inférieure ou égale à 110°C.

[00107] Dans certains modes de réalisation alternatifs, un ou plusieurs des élastomères (diénique et/ou thermoplastique) utilisés dans la composition peuvent être introduits sous forme de « masterbatch » ou prémélangés avec certains des composants de la composition.

[00108] Les compositions ainsi obtenues sont ensuite calandrées soit sous la forme de plaques (épaisseur de 2 à 3 mm) ou feuilles fines de caoutchouc pour la mesure de leurs propriétés physiques ou mécaniques, soit extrudées sous la forme de flancs externes de pneumatique.

Utilisation du flanc externe dans un bandage pneumatique

[00109] Le flanc externe précédemment décrit est particulièrement bien adapté à une utilisation comme produit fini ou semi-fini, en caoutchouc, tout particulièrement dans un bandage pneumatique pour véhicule automobile tel qu'un véhicule de type deux roues, tourisme ou industriel.

[00110] On comprendra aisément que, selon les domaines d'application spécifiques, les dimensions et les pressions en jeu, le mode de mise en œuvre de l'invention peuvent varier, le flanc externe comporte alors plusieurs modes d'utilisation préférentiels.

IL EXEMPLES DE RÉALISATION DE L'INVENTION

[00111] Le flanc externe précédemment décrit est avantageusement utilisable dans les bandages pneumatiques de tous types de véhicules, en particulier véhicules tourisme ou véhicules industriels tels que les poids-lourd. [00112] A titre d'exemple, la figure unique annexée représente de manière très schématique (sans respect d'une échelle spécifique), une coupe radiale d'un bandage pneumatique conforme à l'invention.

[00113] Ce bandage pneumatique 1 comporte un sommet 2 renforcé par une armature de sommet ou ceinture 6, deux flancs externes 3 et deux bourrelets 4, chacun de ces bourrelets 4 étant renforcé avec une tringle 5. Le sommet 2 est surmonté d'une bande de roulement non représentée sur cette figure schématique. Une armature de carcasse 7 est enroulée autour des deux tringles 5 dans chaque bourrelet 4, le retournement 8 de cette armature 7 étant par exemple disposé vers l'extérieur du pneumatique 1 qui est ici représenté monté sur sa jante 9. L'armature de carcasse 7 est de manière connue en soi constituée d'au moins une nappe renforcée par des câbles dits « radiaux », par exemple textiles ou métalliques, c'est-à-dire que ces câbles sont disposés pratiquement parallèles les uns aux autres et s'étendent d'un bourrelet à l'autre de manière à former un angle compris entre 80° et 90° avec le plan circonférentiel médian (plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneumatique qui est situé à mi-distance des deux bourrelets 4 et passe par le milieu de l'armature de sommet 6).

[00114] La paroi interne du bandage pneumatique 1 comporte une couche 10 étanche à l'air, par exemple d'épaisseur égale à environ 0,9 mm, du côté de la cavité interne 11 du bandage pneumatique 1. [00115] Le bandage pneumatique conforme à l'invention peut utiliser par exemple pour la composition de son flanc externe tel que défini ci-dessus, une composition conforme à la présente invention.

[00116] Le pneumatique pourvu de son flanc externe tel que décrit ci-dessus est de préférence réalisé avant réticulation (ou cuisson). La réticulation est ensuite effectuée classiquement.

[00117] Une variante de fabrication avantageuse, pour l'homme du métier des bandages pneumatiques, consistera par exemple au cours d'une première étape, à déposer à plat la couche étanche à l'air directement sur un tambour de confection, sous la forme d'une couche ("skim") d'épaisseur adaptée, avant de recouvrir cette dernière avec le reste de la structure du bandage pneumatique, selon des techniques de fabrication bien connues de l'homme du métier.

Tests

[00118] Les propriétés des compositions élastomères et de certains de leurs constituants sont caractérisées comme indiqué ci-après. o Mesure de Plasticité Mooney

[00119] La plasticité est mesurée selon la norme ATM D1646. La valeur de plasticité est un critère indicatif de la performance industrielle. o Mesures de la performance résistance au roulement : propriétés dynamiques (module de cisaillement dynamique G* et module de perte G"

[00120] Les propriétés dynamiques G* et G" sont mesurées sur un viscoanalyseur (metravib VA4000), selon la norme ASTM D5992-96. On enregistre la réponse d'un échantillon de composition vulcanisée (éprouvette cylindrique de 2mm d'épaisseur et de 79mm 2 de section), soumis à une sollicitation sinusoïdale en cisaillement simple alterné, à la fréquence de 10Hz, dans les conditions normales de température (23°C) selon la nomre ASTM D 1349-09. On effectue un balayage en amplitude de déformation crête-crête de 0.1% à 50% (cycle aller) puis de 50%> à 0.1 % (cycle retour). Le résultat exploité est le module de perte G". Pour le cycle retour, on indique la valeur de G" à 10 ou 20%> de déformation. L'indice de performance est le rapport de la valeur G" de la composition de référence sur la valeur G"de l'exemple considéré. La référence ayant un indice 100, une valeur supérieure à 100 indique une meilleure performance de résistance au roulement. o Mesure de la performance Ozone

[00121] La résistance à l'ozone des matériaux est mesurée selon la méthode suivante : après cuisson 10 éprouvettes sont mises sur un trapèze à différentes élongations allant de 10%> à 100% par pas de 10%> d'élongation. Les éprouvettes dites B15 sont issues d'une plaque MFTR (appelée Monsanto) dont les deux bourrelets situés aux extrémités servent au maintient de l'éprouvette . Les éprouvettes dites B 15 ont les dimensions suivantes 78.5mm * 15mm* 1.5mm. Au bout de 192 heures d'exposition à une température de 38°C et à un taux d'ozone de 50pphm (parties pour cent millions), on note le faciès de chacune des éprouvettes en fonction du nombre et de la profondeur des craquelures. Cette notation subjective va de 0 à 5 (0 : pas de craquelures ; 1 à 4 présence de craquelures de plus en plus importantes et profondes ; 5 rupture de l'éprouvette). La moyenne des notations de toutes les déformations (plus la moyenne est faible, meilleure est la performance ozone) est retenue comme critère de classification. o Mesure de la performance Efflorescence

[00122] Après une opération de découpage des plaques de mélange cuit, les éprouvettes d'épaisseur 2,5mm sont étuvées à 70°C pendant 12h sous air. Elles sont ensuite étuvées à 40 °C sous air pendant 4 semaines. Après sortie de l'étuve et exposition à température ambiante pendant 15 min, deux stimuli mécaniques successifs sont appliqués de manière à révéler Γ efflorescence de la cire. Dans le cas présent, le premier stimulus mécanique consiste en une opération de grattage de l'éprouvette avec une lame métallique. Le deuxième stimulus mécanique consiste en une élongation de l'éprouvette à 100% de déformation. On évalue ensuite l'ampleur du phénomène d' efflorescence (coloration blanche de la surface) au moyen d'une échelle subjective de valeurs qui est représentative de l'aspect final des échantillons. Les valeurs de cette échelle subjective qui ont été respectivement obtenues pour les échantillons testés peuvent varier de 0 à 3, et correspondent à la « notation efflorescence ». Ces valeurs allant de 0 à 3 correspondent aux aspects suivants pour les échantillons:

0 - Pas d'efflorescence. La surface grattée reste noire

1 - Légère efflorescence.

2 - Efflorescence modérée.

3 - Efflorescence totale. La surface grattée est blanche.

[00123] Plus la valeur est faible, plus l'aspect de la performance en efflorescence est bonne, c'est-à-dire Γ efflorescence faible. Essais sur les compositions o Exemple 1

[00124] Des compositions de flanc externe, contenant des élastomères usuels, des charges renforçantes et des additifs usuels correspondant aux témoins (Tl à T5 tableau 1) ont été préparées selon les méthodes connues de l'homme de l'art et similairement à la préparation des compositions de l'invention décrite plus haut. Ces compositions témoins ont été comparées à des compositions (Cl à C3 du tableau 1) conformes à l'invention.

[00125] Le tableau 1 présente l'ensemble des compositions de l'exemple 1. Les taux sont tous exprimés en pce.

Tableau 1

(1) NR caoutchouc naturel

(2) Butadiene Rubber Nd

(3) Noir de carbone N683 (BET égale à 36m7g ; COAN 85ml/100g)

(4) Huile MES la société Exxon Mobil

(5) Résine C5 « Escorez 1102 » de la société Exxon (0% H aromatique, 3% H éthylénique, Tg = 53°C, Mn = 900 g/mol, Ip = 2,6)

(6) Résine C5-C9 « Piccotac 8090 » de la société Eastman (12% H aromatique, 3% H éthylénique, Tg = 40°C, Mn = 940 g/mol, Ip = 1 ,67)

(7) Résine octyl phénol formol « SP1068 » de la société SI Group

(8) 6PPD : N-l,3-dimethylbutyl-N'-phenyl-paraphenylènediamine

(9) Cire antiozone « Varazon 4959 » de la société SASOL

(10) N-cyclohexyl-2-benzothiazyl-sulfenamide « Santocure CBS » de la société Solutia [00126] Les compositions ont été testées selon les tests décrits précédemment de performance efflorescence, ozone, résistance au roulement et processabilité.

[00127] Le tableau 2 présente l'ensemble des résultats de l'exemple 1.

Tableau 2

[00128] Les résultats présentés au tableau 2 montrent que seules les compositions Cl, C2 et C3, conformes à l'invention permettent d'éviter Γ efflorescence avec un équilibre optimal entre les performances mesurées. o Exemple 2 [00129] Des compositions de flanc externe, contenant des élastomères usuels, des charges renforçantes et des additifs usuels correspondant aux témoins (T6 à Tl 1 tableau 3) ont été préparées selon les méthodes connues de l'homme de l'art et similairement à la préparation des compositions de l'invention décrite plus haut. Ces compositions témoins ont été comparées à des compositions (C4 à C7 du tableau 3) conformes à l'invention. [00130] Le tableau 3 présente l'ensemble des compositions de l'exemple 2. Les taux sont tous exprimés en pce.

Tableau 3

(1) NR caoutchouc naturel

(2) BR Butadiene Rubber Nd

(3) Noir de carbone « SR401 » de la société Sid Richardson (BET62m7g ; COAN 107ml/100g)

(4) Mélange de noirs de carbone 60% de N347 (BET 88m7g ;COAN 98ml/l 00g) et 40% de N683 (BET égale à 36m7g ; COAN 85ml/100g)

(5) Huile MES de la société Exxon Mobil

(6) Résine C5 « Escorez 1102 » de la société Exxon

(7) Résine C5-C9 « Piccotac 8090 » de la société Eastman

(8) Résine octyl phénol formol « SP1068 » de la société SI Group

(9) 6PPD : N-l,3-dimethylbutyl-N'-phenyl-paraphenylènediamine

(10) Cire antiozone « Varazon 4959 » de la société SASOL

(11) N-cyclohexyl-2-benzothiazyl-sulfenamide « Santocure CBS » de la société Solutia

[00131] Les compositions ont été testées selon les tests décrits précédemment de performance efflorescence, ozone, résistance au roulement et processabilité.

[00132] Le tableau 4 présente l'ensemble des résultats de l'exemple 2.

Tableau 4

C4 C5 C6 C7 T6 T7 T8 T9 T10 TU

Performance

0 0 1 1 3 3 3 0 2 1 efflorescence

Performance ozone 2,5 2,6 2,1 2,2 2,4 2,4 3,9 3,9 3,7 2,8

Performance Résistance

100 101 103 103 106 101 86 105 106 76 au roulement

Processabilité (Mooney) 60 61 61 62 59 60 82 59 60 63 [00133] Les résultats présentés au tableau 4 montrent que seules les compositions C4, C5, C6 et Cl, conformes à l'invention permettent d'éviter l'efflorescence avec un équilibre optimal entre les performances mesurées. o Exemple 3 [00134] Des compositions de flanc externe, contenant des élastomères usuels, des charges renforçantes et des additifs usuels correspondant aux témoins (T12 à T16 tableau 5) ont été préparées selon les méthodes connues de l'homme de l'art et similairement à la préparation des compositions de l'invention décrite plus haut. Ces compositions témoins ont été comparées à des compositions (C8 à C10 du tableau 5) conformes à l'invention. [00135] Le tableau 5 présente l'ensemble des compositions de l'exemple 3. Les taux sont tous exprimés en pce.

Tableau 5

(1) NR caoutchouc naturel

(2) BR Butadiene Rubber Nd

(3) Noir de carbone N683 (BET égale à 36m7g ; COAN 85ml/100g)

(4) Noir de carbone N234 (BET 119m7g ;COAN 102ml/100g)

(5) Huile MES de la société Exxon Mobil

(6) Résine C5 « Escorez 1102 » de la société Exxon

(7) Résine C5-C9 « Piccotac 8090 » de la société Eastman

(8) Résine octyl phénol formol « SP1068 » de la société SI Group

(9) 6PPD : N-l,3-dimethylbutyl-N'-phenyl-paraphenylènediamine (10)Cire antiozone « Varazon 4959 » de la société SASOL

(1 l)N-cyclohexyl-2-benzothiazyl-sulfenamide « Santocure CBS » de la société Solutia

[00136] Les compositions ont été testées selon les tests décrits précédemment de performance efflorescence, ozone, résistance au roulement et processabilité. [00137] Le tableau 6 présente l'ensemble des résultats de l'exemple 3.

Tableau 6

[00138] Les résultats présentés au tableau 6 montrent que seules les compositions

C8, C9 et C10, conformes à l'invention permettent d'éviter l'efflorescence avec un équilibre optimal entre les performances mesurées.