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Title:
UNIVERSAL INSECTICIDE AND INSECT-REPELLENT AND METHOD FOR PRODUCTION THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/082358
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to an insecticide and insect repellent, produced from chemical molecules and aromatic essences of botanic, biological and biochemical definition, extracted by steam distillation or cold pressing from different plant or tree bodies, having been previously sorted. The combined effect of the above is a repulsive or lethal effect on the majority of crawling or flying insects. Said aromatic essences are related to fragments of biocrystals of aragonite with the aim of prolonging the persistence and the lethal effect of the product in time and space.

Inventors:
CAMPRASSE GEORGES (FR)
CAMPRASSE SERGE (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/000629
Publication Date:
September 30, 2004
Filing Date:
March 15, 2004
Export Citation:
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Assignee:
CAMPRASSE GEORGES (FR)
CAMPRASSE SERGE (FR)
International Classes:
A01N65/00; A01N65/06; A01N65/08; A01N65/10; A01N65/22; A01N65/24; A01N65/28; A01N65/44
Domestic Patent References:
WO2001018201A12001-03-15
WO1998054971A11998-12-10
WO2000000213A12000-01-06
WO2000064265A22000-11-02
WO2003015522A12003-02-27
Foreign References:
US2786012A1957-03-19
FR2218834A11974-09-20
Other References:
DATABASE CABA 1977, SIDOROV N.G. ET AL.: "The effect of etheral oils of higher plants on the agent of varroatosis of bees" XP002175256
REGNAULT-ROGER C. ET AL.: "Insecticidal effect of essential oils from mediterranean plants upon Acanthoscelides Obtectus say (Coleoptera, Bruchidae), a pest of kidney bean (Phaseolus vulgaris L.)" JOURNAL OF CHEMICAL ECOLOGY, vol. 19, no. 6, 1993, XP000940842
DATABASE WPI Derwent Publications Ltd., London, GB; AN 2003-346560 XP002252987 "Antifungal composition comprises preset amount of acytylated glycerol, mixture of fragrance and/or natural essential oil, forming azeotrope and water." & JP 2003 012411 A (KAO CORPORATION) 15 janvier 2003 (2003-01-15)
DATABASE WPI Derwent Publications Ltd., London, GB; AN 2003-500918 XP002252988 "Composition containing extract derived from natural products having growth-inhibition against dandruff causing microorganism" & KR 2002 025 152 A (NATURBIOTECH CO LTD) 3 avril 2002 (2002-04-03)
Attorney, Agent or Firm:
Michel, Poupon (L'Escurial - Technopôle de Brabois 17 Avenue de la Forêt de Haye, Vandoeuvre-Les-Nancy Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1) Produit insectifuge et insecticide, caractérisé en ce qu'il est composé d'essences aromatiques botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies associées à des biocristaux d'aragonite de 0, 5 à 1 micron dispersées dans un alcoolat et une alcoolature d'Euphoria punicea.
2. Produit insectifuge et insecticide selon la revendication 1, caractérisé en ce que les essences aromatiques sont extraites de Aniba rosaedora, Artemisia absinthium, Cedrus atlantic, Citrus aurantifolia, Citrus bergamia, Cupresus sempervirens, Cymbopogon citratus, Eucalyptus globulus, Eugenia caryophyllata, Euphoria punicea, Foeniculum vulgare, Helichrysum italicum, Junipers communis, Laurus nobilis, Lavandula latifolia spica, Melaleuca alternifolia, Melaleuca viridifolia, Melissa officinalis, Mentha piperita, Myrtus communis, Ocimum basilicum, Pelargonium graveolens, Pinus sylvéstris, Pogostemon cablin, Rosmarinus officinalis, Santalum album, Thymus serpillum, Vetiveria zizanoïdes.
3. Produit insectifuge et insecticide selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les molécules biochimiquement définies sont : les alcools : géraniol, linalol, nérol, terpinéol, cédrol, sabinol, farnésol, quercétol, boméol, lavandulol, 4terpinéol, citronellol, myrténol, 5 terpinéol, patchoülol, santalol, épisantanôl, cinéole, 18 cinéole, globulol, pinocarvéol, cédrénol les aldéhydes : citral, furfurol, citronellal, aldéhyde anisique, aldéhyde cuminique, myrtenal, aldéhyde cinnamique, aldéhyde benzoique, bergamotol, les cétones : fenchone, bornéone, menthone, camphre, vétivone, methone, a dione, verbénone les terpènes : dipentène, limonène, ocimène, pinène, sabinène, terpilonène, camphène, pcymène, a pinène, sylvestrène, ß myrcène, fenchène, a phéllandrène, y terpinène les phénols : méthyl chavicol, eugénol, transanéthol, thymol, carvacrol les sesquiterpènes : cadinène, cédrène, p caryophyllène, germacrène D, santalène, vétivène les esters : acétate de lynalyle, acétate de terpényle, acétate de néryle, acétate a terpényle, acétate de géranyle, acétate de lavandulyl, acétate de methyl, acétate de bornyle, acétate d'eugényl les lactones : bergaptène les triterpènes : sapogénine, les acides : acide glycyrrhétique, acide 3méthylbutanoique, acide citronellique, acide géranique, acide caféïque, acide rosmarinique, acide benzoique les monoterpènes : menthol 4) Produit insectifuge et insecticide selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit produit est mélangé à une huile végétale ou liquide compatible.
4. Produit insectifuge et insecticide selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit produit est mélangé à de l'huile de germe de blé pressée à froid.
5. Produit insectifuge et insecticide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est mélangé à des vecteurs et des solvants.
6. Produit insectifuge et insecticide selon la revendication 6, caractérisé en ce que les solvants sont des hydrocarbures comme l'isoparaffinique hydrocarbone, l'isopropylle.
7. Produit insectifuge et insecticide selon la revendication 6, caractérisé en ce que les solvants sont des alcools comme l'alcool éthylique, l'alcool méthylique.
8. Produit insectifuge et insecticide selon la revendication 6, caractérisé en ce que les solvants sont un mélange d'hydrocarbures et d'alcools, comme l'alcool éthylique et isopropyllique.
9. Produit insectifuge et insecticide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'émulsions de différentes viscosités.
10. Produit insectifuge et insecticide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est mélangé à des tensioactifs entrant dans la composition de shampoing pour animaux.
11. Application du produit insectifuge et insecticide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il entre dans la composition de bougies, de savons, de lotions, et dans l'imprégnation de plaquettes, de lingettes textiles, ou de diffuseurs.
12. Application du produit selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est destiné pour la répulsion et la destruction de tous insectes volants ou rampants.
Description:
INSECTIFUGE, INSECTICIDE UNIVERSEL ET SON PROCEDE DE FABRICATION La présente invention concerne un produit insectifuge et insecticide fabriqué à partir dé composés chimiques organiques contenus dans des essences aromatiques botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, extraites par distillation à la vapeur d'eau ou par pression à froid des différents organes des plantes et des arbres, préalablement discriminés et dont les effets combinés réalisent une action répulsive ou létale sur la plupart des insectes saisonniers.

On sait que les essences aromatiques sont des déchets nobles du métabolisme des plantes et des arbres. Ce sont des produits lipophiles, volatiles, constitués de nombreuses substances chimiques peu solubles dans l'eau. Ces essences volatiles diffusent à travers l'épiderme des feuilles et des fleurs et répandent une odeur très prononcée. Elles résultent pour la plupart du métabolisme des terpènes et de celui des composés en C6-C3. La molécule principale est l'unité d'isoprène composée de 5 atomes de carbone. Les terpènes sont composés d'un nombre variable d'unités d'isoprènes pour former les monoterpènes, les sesquiterpènes, les diterpènes.

Les monoterpènes, composés de deux unités d'isoprènes liées à dix atomes de carbone, possèdent soit un noyau cyclohexane et deux doubles liaisons, soit un noyau bicyclique à cycles imbriqués apparentés aux hydrocarbures insaturés. Ces composés ont des propriétés ; bien définies : irritantes, anti-infectieuses, insecticides et insectifuges. On trouve d'ailleurs la structure monoterpénique dans les pyrèthrines et les iridoïdes.

Les sesquiterpènes composés de trois unités isoprènes, formant un enchaînement acyclique simple, condensé, parfois plusieurs cycles imbriqués, sont eux aussi apparentés aux carbures insaturés C15H24 et ont de nombreuses propriétés pharmacologiques intéressantes.

Les diterpènes à squelette carboné comportant quatre unités isoprène en C20 formant un enchaînement acyclique, ou cyclisés de façon variable et le plus souvent fonctionnalisée, ont une masse moléculaire élevée et une activité biologique marquée.

On trouve aussi dans les essences utilisées des composés formés d'un groupement hydroxyle OH, rattachés par hydroxylation à des terpènes pour former des monoterpénoles, des sesquiterpénoles ou des diterpénoles. Ces dernières molécules sont lourdes, peu volatiles et ont une structure chimique semblable à celle d'une hormone.

On note la présence dans les essences aromatiques, de phénols qui, par extension, sont des composés de formule générale Ar-OH (fonction phénol), formés d'une unité hydroxyle et d'un anneau d'atomes de carbone, comparables au dérivé hydroxylé du benzène C6H50H d'odeur intense, partiellement solubles, non miscibles à l'eau.

De mme, on trouve également dans ces essences aromatiques des aldéhydes, nom fonctionnel des composés organiques (R-CEI-O) à groupe fonctionnel carboxyle toújoiws situé à l'extrémité

d'une chaîne, relié d'une part à un atome d'hydrogène, d'autre part, à un groupe hydrocarboné.

Ils dégagent un arôme puissant et présentent des propriétés similaires à celles des phénols.

On sait également que les cétones sont présentes dans les essences aromatiques. Ce sont des composés où un atome d'oxygène se lie à un atome de carbone pour former une unité qui se rattache à un composé hydrocarboné, de mme que les acides les esters, qui sont des combinaisons complexes de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, ainsi que les lactones dont le poids moléculaire est très élevé et que l'on ne trouve que dans certaines essences aromatiques obtenues par pression.

Les insectes sont la classe la plus importante de l'embranchement des arthropodes et comprennent une trentaine d'ordres importants en pathologie, en hygiène et en agronomie.

Certaines espèces sont nuisibles pour les cultures, les bois, les grains, les animaux domestiques ou sauvages et peuvent tre des hôtes intermédiaires de Cestodes, d'autres sont vecteurs de maladies infectieuses ou parasitaires. La présence d'insectes tels que mouches, moustiques, moucherons, taons, gupes etc... dans les locaux où séjournent l'homme et les animaux, engendre des inconvénients multiples, à savoir piqûres, propagation de maladies infectieuses ou parasitaires, souillures des aliments etc...

Les insectes ont une résistance hors du commun grâce à la composition chimique et à l'imperméabilité de leurs téguments. Par contre, possédant des appareils sensoriels ultra- perfectionnés, qui peuvent résider aussi bien au niveau des antennes qu'au niveau du corps et des pattes, ils deviennent vulnérables aux actions de certaines substances qui peuvent les atteindre par l'intermédiaire de ces organes.

On connaît depuis l'antiquité les propriétés insecticides du pyrèthre dont les capitules renferment de très nombreux constituants et un mélange de pyrèthrines, substances très toxiques pour les animaux à sang froid tels que les insectes et les vers, tout en étant peu toxiques pour l'homme.

Toutefois, les insecticides actuels issus de noyaux pyrèthrinoïdes de synthèse sont hautement toxiques pour l'homme et l'environnement. De plus, leur efficacité sur les insectes concernés commence à montrer sa limite, compte tenu des résistances induites par les mutations génétiques que développent les insectes. C'est la raison pour laquelle les fabricants ajoutent aux noyaux pyrèthrinoïdes, une ou deux molécules comme le dichlorvos ou la tétraméthrine ainsi que certains synergisants comme le butoxid pipéronyle, dont l'association avec les pyrèthrinoïdes est suspectée d'effets immunosuppressifs, sans oublier que certains pyrèthrinoïdes sont réputés tre cancérigènes.

Il devenait donc urgent de mettre au point une nouvelle génération d'insectifuge, insecticide, d'origine naturelle sans impact sur l'homme et l'environnement, et qui ne permettrait pas aux insectes de développer des résistances par mutations génétiques.

On sait que dans le brevet WO 00/64265 il a été développé plusieurs formulations à base d'huiles essentielles à effet insecticide, notamment sur les poux, les mites et autres parasites humains et animaux, ainsi que pour les meubles, vtements et plantes. Le brevet WO 03/015522 Al, développe des formules composées essentiellement de monoterpènes à action anti-acarien : Dans le brevet 74 05622 il est décrit des préparations insecticides mlant huiles essentielles et molécules synthétiques pour fabriquer des blocs insecticides, tandis que Catherine REGNAULT, Roger et All démontrent que les mmes constituants d'huiles essentielles différentes n'ont pas d'effets similaires sur les mmes types d'insectes. Enfin, le brevet WO 00/00213 propose la formulation d'insecticides contre les poux de ttes et de corps comprenant trois huiles essentielles différentes par préparation.

Bien entendu, les propriétés insectifuges et insecticides des huiles essentielles sont connues.

Toutefois, la puissance de l'effet insecticide résulte de la combinaison de plusieurs essences différentes à des concentrations définies. Cependant, l'action létale est limitée à la zone d'exposition à l'insecticide. On sait qu'un nombre non négligeable d'insectes insuffisamment exposés récupèrent dans un laps de temps plus ou moins long, ce qui explique l'apparition de mutations génétiques. D'autre part, le caractère volatile des essences aromatiques diminue d'autant plus leur durée d'action. On sait également, qu'utilisées séparément, les essences aromatiques ont surtout un effet insectifuge, et non pas insecticide.

De plus, il est important de savoir qu'en fonction du pays, du sol, du climat, de l'altitude, du mode de culture, une mme plante élabore des essences différentes dont la composition chimique varie, lui conférant des propriétés annexes différentes, spécifiques.

C'est ainsi qu'une seule molécule différente existant dans une essence aromatique d'une mme plante, détermine une propriété prépondérante.

Les essences aromatiques sont botaniquement définies en fonction du genre, de l'épithète qualitative et de la variété de la plante dont elles sont issues. C'est pourquoi les essences aromatiques entrant dans la composition du produit selon l'invention sont biologiquement et biochimiquement définies en fonction des molécules qu'elles contiennent et dont les propriétés leur confèrent non seulement des effets insectifuges mais également insecticides. La définition biochimique d'une essence aromatique caractérise de manière précise les molécules chimiques qui la composent. En effet, il est reconnu que la composition biochimique d'une mme plante

varie selon le pays, le sol, les conditions de culture, l'époque de récolte. Ceci caractérise la spécificité biochimique. Enfin, toutes les fois où cela est nécessaire, l'organe producteur est spécifié.

Compte tenu de ces particularités il fallait mettre en oeuvre un complexe d'essences aromatiques dont les caractérisations botaniques, biologiques et biochimiques sont parfaitement définies et dont l'association des molécules chimiques réalise des composés stables, naturellement synergisants et potentialisateurs, accroissant le pouvoir insectifuge et induisant un pouvoir insecticide par contact, déterminant un effet létal supérieur.

Par ailleurs, il fallait prolonger la durée d'action de l'insecticide dans l'espace et dans le temps afin de supprimer le temps de récupération de l'insecte et la possibilité de développer des mutations génétiques induisant une résistance au produit. Il fallait en outre que l'action insecticide soit communiquée aux autres insectes par contact, c'est précisément ce qui fait l'objet de la présente invention.

C'est ainsi que selon un mode de réalisation préférentiel sans que cet exemple soit limitatif, le produit selon l'invention est composé des essences aromatiques suivantes : Aniba rosaedora- Artemisia absinthium-Cedrus atlantica-Citrus aurantifolia-Citrus bergamia-Cupresus sempervirens-Cymbopogon citratus-Eucalyptus globulus-Eugenia caryophyllata-Euphoria punicea-Foeniculum vulgare-Helichrysum italicum-Juniperus communis-Laurus nobilis- Lanvandula latifolia spica-Melaleuca alternifolia-Melaleuca viridifolia-Melissa officinalis- Mentha piperita-Myrthus communis-Ocimum basilicum-Pelargonium graveolens-Pinus sylvestris-Pogôstemon cablin-Rosmarinus officinalis-Santalum albuin-Thymus serpillum- Vetiveria zizanoïdes.

Les molécules chimiques de ces essences aromatiques ont été identifiées et leurs propriétés insectifuges et/ou insecticides ont été évaluées, ainsi que leurs propriétés annexes qui caractérisent l'originalité du produit selon l'invention.

Les essences aromatiques entrant dans la composition du produit selon l'invention sont par exemple : >Aniba rosaedora botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau du coeur du bois et dont la chromatographie gazeuse a mis en évidence les molécules chimiques suivantes : - quatre alcools, à savoir le geraniol, le linalol, le nérol, le terpinéol, - le cinéole, - et un terpène, le dipentène,

qui confèrent aux complexes des propriétés insectifuges et également antiseptiques, bactéricides et déodorantes.

>Artemisia absintium botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des feuilles et des somités florales et dont la chromatographie gazeuse a permis d'identifier les molécules chimiques telles que : - un phénol, le méthyl chavicol, - et deux terpènes : le limonène, l'ocimène, qui possèdent des propriétés insectifuges.

> Cedrus atlantica botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation du bois à la vapeur d'eau révèlent à la chromatographie gazeuse, - un alcool, le cédrol - et trois sesquiterpènes, le cadinène, le cédrène, et le cédrénol qui lui confèrent de puissantes propriétés insecticides et fongicides.

> Citrus aurantifolia botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau du fruit entier, dont les composants chimiques séparés et identifiés par chromatographie gazeuse sont : -deux alcools : le linalol et le terpinéol, quatre terpènes, le limonène, le p-pinène, le sabinène, le terpilonène, - un aldéhyde : le citral, - un ester : l'acétate de lynalyle aux propriétés insecticides reconnues, associées à des propriétés antimicrobiennes, antiseptiques, bactéricides et désinfectantes.

> Citrus bergamia botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par pression à froid de la peau du fruit dont la chromatographie gazeuse à mis en évidence - trois alcools : le linalol, le nérol, le terpinéol, -deux terpènes : le dipentène, le limonène, - une lactone : le bergaptène, - un ester : l'acétate de lynalyle qui entre autres propriétés cicatrisantes, antiseptiques et déodorantes possèdent de puissantes propriétés insecticides et insectifuges.

D Cupresus sempervirens botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des feuilles fraiches, des brindilles et des cônes et dont la chromatographie gazeuse a séparé les molécules chimiques suivantes : - un alcool : le sabinol,

-un aldéhyde : le furfurol, - quatre terpènes : le camphène, le p-cymène, le a pinène, le sylvestrène, - un ester : l'acétate de terpényle dont les propriétés antiseptiques, déodorantes sont associées à des propriétés insectifuges et insecticides avérées.

>Cymbopogon citratus botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau, des feuilles et soumises à la chromatographie gazeuse se composent des molécules suivantes : -deux aldéhydes : le citral et le citronellal, - deux terpènes : le limonène, le p myrcène, -trois alcools : le famésol, le géraniol, le nérol dont les propriétés antimicrobiennes, antiseptiques, bactéricides, déodorantes, fongicides, sont associées à de puissantes propriétés insectifuges.

> Eucalyptus globulus botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau, des feuilles et des brindilles et dont la chromatographie gazeuse a permis d'identifier les molécules chimiques suivantes : - un aldéhyde : le citronellal, -le 1-8 cinéole, le globulol, le pinocarvéol, - quatre terpènes : le camphène, le fenchène, le a phellandrène et le a pinène, dont les propriétés antiseptiques, antivirales, bactéricides, parasiticides, sont renforcées par des propriétés insectifuges reconnues.

> Eugenia caryophyllata botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des boutons floraux et dont la chromatographie gazeuse a mis en évidence les molécules chimiques suivantes : - un phénol : l'eugénol, - un aldéhyde : l'acétate d'eugényl aux propriétés antiseptiques et insectifuges.

> Euphoria punicea botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des fleurs et des feuilles, et dont la chromatographie gazeuse a mis en évidence la présence de : - un triterpène : la sapogénine, - un alcool : le quercétol, - un acide : l'acide glycyrrhétique aux propriétés tensioactives émoliantes remarquables.

> Un alcoolat du noyau du fruit de Euphoria punicea réduit en poudre, est obtenu en laissant macérer la poudre dans de l'alcool à 90° pendant 15 jours ; la solution obtenue de couleur lie de vin est distillée jusqu'à obtention d'une solution aqueuse.

Une Alcoolature du noyau du fruit de Euphoria punicea est obtenue par macération simple pendant 30 jours dans l'alcool à 90° à l'abri de la lumière jusqu'à l'obtention d'une solution de couleur bordeaux aux puissantes propriétés vasodilatratrices.

) > Foeniculum vulgare botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau de la plante fructifiée et soumises à la chromatographie gazeuse qui a permis d'identifier les composants chimiques suivants : - une cétone : le fenchone, - deux aldéhydes : l'anisique et le cuminique, - deux phénols : le trans anéthol, le méthyl chavicol, - et cinq terpènes : l'a phellandrène, l'a pinène, le camphène, le dipentène, le limonène, qui leur confèrent outre des propriétés anti-microbiennes, antiseptiques, de puissantes propriétés insecticides.

> Helichrysum italicum botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau de la plante fleurie et dont la chromatographie gazeuse a mis en évidence un ester : l'acétate de néryle, -1'a dione, aux propriétés antiseptiques et surtout insecticides > Junipers communis, botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau, des aiguilles et du bois et dont la chromatographie gazeuse à permis de mettre en évidence les molécules chimiques telles que : - deux sesquiterpènes : le cadinène et le cédrène, - deux alcools : le bornéol et le terpinéol, - quatre terpènes : le camphène, le (3 myrcène, l'a pinène, le sabinène, aux propriétés antiseptiques, insecticides, insectifuges et parasiticides très efficaces.

> Laurus nobilis, botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, dont la distillation à la vapeur d'eau des feuilles et la chromatographie gazeuse ont permis d'isoler les molécules suivantes : - le cinéole9 - un ester : l'acétate a terpényle, - un alcool : le linalol

dont les propriétés antiseptiques désinfectantes entre autres, sont associées à de remarquables propriétés insectifuges.

> Lavandula latifolia spica botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des fleurs fraiches et dont la chromatographie gazeuse permet d'identifier les molécules suivantes : -quatre alcools : le boméol, le géraniol, le lavandulol, le linalol, - trois esters : l'acétate de geranyle, l'acétate de lavandulyle, l'acétate de lynalyle, -le 1, 8 cinéol, - un sesquiterpène : le P caryophyllène, - deux terpènes : le limonène et l'a pinène aux propriétés anti-microbiennes, antiseptiques, bactéricides, déodorantes, fongicides, assainissantes et surtout insecticides.

> Melaleuca alternifolia botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des feuilles des rameaux et des brindilles et dont la chromatographie gazeuse a permis d'identifier les molécules chimiques suivantes : - un alcool : le 4 terpinéol, - le 1,8 cinéole, - trois terpènes : le p cymène, l'a pinène, le y tërpinène dont les propriétés antibiotiques, antiseptiques, anti-virales, bactéricides, fongicides, parasiticides et surtout insecticides sont avérées.

> Melaleuca viridifolia, botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des brindilles des fleurs et de jeunes pousses, dont la composition chimique obtenue par chromatographie gazeuse est constituée des molécules suivantes : - un acide : l'acide 3-méthylbutanoïque, - un alcool : le terpinéol, -deux terpènes : l'a pinène, le limonène, - le 1-8 cinéole, dont la puissante propriété insecticide est associée à des propriétés antiseptiques, bactéricides.

> Melissa officinalis botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des feuilles et des fleurs et qui soumises à la chromatographie gazeuse décèlent la composition chimique suivante : - trois alcools : le citronellol, le géraniol, le linalol, - un ester : l'acétate de géranyl,

- deux sesquiterpènes : le gernacrène D, ß caryophyllène, - deux aldéhydes : le citral, le citronellal, -un acide : l'acide citronellique dont les propriétés insecticides reconnues sont associées à des propriétés bactéricides.

> Mentha piperita, botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau de la plante entière et dont la chromatographie gazeuse a mis en évidence les molécules chimiques suivantes : un monoterpène : le menthol et ses dérivés, dont une cétone : le mènthone, - un ester : l'acétate de methyl aux propriétés antiseptiques et insectifuges puissantes.

> Myrtus communis botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des fleurs, feuilles et brindilles et dont la chromatographie gazeuse met en évidence les molécules chimiques suivantes : - quatre alcools : le géraniol, le nérol, le linalol, le myrténol, - un aldéhyde : le myrténal, - 1-8 cinéole, - trois terpènes : le camphène, a pinène, le dipentène aux propriétés antiseptiques, bactéricides et parasiticides et surtout insecticides.

> Ocimum basilicum botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau de toute la plante et soumises à la chromatographie gazeuse, ont révélé les molécules chimiques suivantes : deux phénols : l'eugénol et le méthyl chavicol, - trois terpènes : a pinène, le sylvestrène, l'ocimène - un alcool : le linalol, - le boméone, le 1-8 cinéol, le camphène aux propriétés essentiellement insectifuges et insecticides associées a des propriétés bactéricides et antiseptiques.

Sk Pelargonium graveolens botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par la distillation à la vapeur d'eau des feuilles, des tiges et des fleurs soumises à la chromatographie gazeuse et dont les molécules chimiques mises en évidence sont : - cinq alcools, le géraniol, le citronellol, le linalol, le myrténol, le 5-terpinéol, - un aldéhyde : le citral, - un acide : l'acide géranique, - une cétone : le méthone,

- un phénol : l'eugénol, - et un terpène : le sabinène, composés conférant aux essences de Pelargonium graveolens de puissantes propriétés insecticides, fongicides, insectifuges, déodorantes et antimicosiques.

> Pinus sylvestris, botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur des brindilles, aiguilles et cônes soumises à la chromatographie gazeuse montrent dans leurs composants les molécules chimiques suivantes : - deux esters : l'acétate de bornyl, l'acétate de terpényle, - un sesquiterpène : le cadinène, - cinq terpènes : le camphène, le dipentène, le phellandrène, le pinène, le sylvestrène, -un alcool : le bornéol.

Tous ces composants confèrent à l'ensemble, des propriétés fongicides, bactéricides, insectifuges et insecticides.

> Pogostemon cablin botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des feuilles séchées et fermentées et soumises à la chromatographie gazeuse qui a permis d'identifier les molécules chimiques suivantes : - un alcool : le patchoulol, - deux aldéhydes : le benzoique, le cinnamique, - un phénol : l'eugénol, - un sesquiterpène : le cadinène.

Ces composants confèrent au complexe des propriétés insectifuges, insecticides, fongicides et anti-septiques.

> Rosmarinus officinalis botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des feuilles et des sommités florales, soumises à la chromatographie gazeuse, sont composées des molécules chimiques suivantes : - un alcool : le bornéol, - un aldéhyde : le cuminique, - la verbénone, - un sesquiterpène caryophyllène, - un ester : l'acétate de bornyle, -le camphre et le 1-8 cinéole qui expliquent les propriétés insectifuges associées à des propriétés fongicides et parasiticides.

> Santalum album botaniquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des racines et du coeur du bois séché et réduit en poudre, et dont les molécules chimiques identifiées par chromatographie gazeuse sont : - un sesquiterpène : le santalène, - un alcool : le santalol, l'épisantanol, - deux aldéhydes : le furfurol, le bergamotol qui expliquent les propriétés insecticides, bactéricides et fongicides.

> Thymus serpillum botamquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenues par distillation à la vapeur d'eau des tiges fleuries et dont la chromatographie gazeuse a permis d'identifier - deux phénols : le thymol, le carvacrol, - deux acides : l'acide cafëique, l'acide rosmarinique, - un terpène : le p-cimène, - un alcool : le linalol aux propriétés antibactériennes, antifongiques, antiseptiques et surtout insectifuges et insecticides tout en étant mellifères.

> Vetiveria zizanoïdes, botamquement, biologiquement et biochimiquement définies, obtenue par distillation à la vapeur d'eau des racines, et dont la chromatographie gazeuse à permis d'isoler - un acide : l'acide benzoïque, - un alcool : le vetivérol, - un sesquiterpène : le vétivène, - un aldéhyde : le furfurol, - une cétone : le vétivone qui confèrent au complexe des propriétés antiseptiques, associées à des puissantes propriétés insectifuges.

Les essences aromatiques composant le produit selon l'invention ont un indice de volatilité allant de 5 à 100, c'est à dire, des essences de classes supérieures, moyennes et inférieures.

En effet, l'indice de volatilité d'Eucalyptus globulus par exemple est de 5, de classe supérieure indiquant que la légèreté de cette essence lui permet une diffusion plus rapide, lui conférant un tonus supérieur, une action immédiate. Par comparaison l'essence aromatique de Citrus bergamia a un indice de volatilité de 55, ce qui indique un tonus moyen, tandis que les essences aromatiques de Pogostemon cablin, de Vetiveria zizanoïdes et de Pelargonium graveolens ont un

tonus de base. La présence d'essences aromatiques ayant ces trois types de tonus, à savoir supérieur, moyen et de base, confère au produit selon l'invention, son originalité.

En effet, les essences aromatiques au tonus supérieur ont une action immédiate et rapide, les essences aromatiques au tonus moyen expliquent la rémanence, les essences aromatiques au tonus de base fixent les essences au tonus moyen en prolongeant leur diffusion.

Les effets insectifuges et/ou insecticides des essences aromatiques étant limités dans le temps et dans l'espace du fait de leur caractère volatile, leur utilisation est plus volontiers limitée à des diffuseurs électriques ou à des dispositifs à effets très localisés. Il convenait donc, dans le but d'une part d'en augmenter la rémanence, et d'autre part d'en élargir l'usage dans des aérosols, dans le but de provoquer un effet d'abattage immédiat, de trouver un procédé qui le permettrait.

Des additifs, telles que des résines, des cires, ont déjà été proposé, mais les molécules chimiques qui les composent sont susceptibles de réagir avec celles des essences aromatiques et d'en modifier le comportement. Le produit selon l'invention, et sans que cet exemple soit limitatif, contient des biocristaux d'aragonite réduit en poudre de très fine granulométrie, à savoir de 0,5 à 1 micron. Ces biocristaux sont composés de deux phases : une phase organique, essentiellement du collagène, et une phase minérale, du carbonate de calcium cristallisé sous forme aragonitique.

La présence de ces biocristaux confère au produit selon l'invention des propriétés rémanentes dans le temps et l'espace. Ces biocristaux, imprégnés du produits selon l'invention se comportent comme des micro-capsules qui, fixées à la carapace et aux ailes des insectes comme du pollen, relarguent de façon retardée le produit selon l'invention, augmentant de ce fait sa durée d'action.

Par ailleurs, la densité de l'aragonite, voisine de 2, 7 provoque une surcharge pondérale au niveau des ailes des insectes de petite taille comme les moustiques, et contribue à en perturber le vol.

Le produit selon l'invention d'après un mode de réalisation préférentiel, et sans que cet exemple soit limitatif, peut se présenter par exemple sous la forme ci-après : Dans un récipient en verre ou en inox d'une contenance adéquate, muni d'un couvercle et disposant d'un agitateur à hélice, ainsi que d'un système de refroidissement destiné à maintenir la température du mélange aux environs de 5°C de manière à limiter la diffusion des molécules volatiles, on verse une quantité égale de chaque essence aromatique, soit pour une préparation de 200 ml de produit selon l'invention : Essences aromatiques d'Aniba rosaedora biochimiquement définies aux molécules suivantes : géraniol-linalol-nérol-terpinéol-cinéole-dipentène-céd rène 5 ml

Essences aromatiques de Artemisia absintium biochimiquement définies aux molécules suivantes : méthyl chavicol-limonène-ocimène 5 ml Essences aromatiques de Cedrus atlantic biochimiquement définies aux molécules suivantes : cédrol-cadinène-cédrénol 5 ml Essences aromatiques de Citrus aurantifblia biochimiquement définies aux molécules suivantes : linalol-terpinéol-limonène-a pinène-sabinène-terpilonène-citral-acétate de lynalyne 5 rail Essences aromatiques de Citrus bergamia biochimiquement définies aux molécules suivantes : linalol-nérol-terpinéol-acétate de linalyle-bergatène-dipentène-limonène 5 ml Essences aromatiques de Cupresus sempiverens biochimiquement définies aux molécules suivantes : sabinol-furfurol-camphène-cymène-alpha pinène-sylvestrène-acétate de terpényle 5 ml Essences aromatiques de Cymbopogon citratus biochimiquement définies aux molécules suivantes : citral-citronellal-limonène-ß myrcène-farnésol-géraniol-nérol 5 ml Essences aromatiques d'Eucalyptus globulus biochirniquement définies aux molécules suivantes : citronellal-1-8 cinéol-globulol-pinocarvéol-camphène-fenchène-a phéllandrène-a pinène 5 ml Essences aromatiques Eugenia carryophyllata biochimiquement définies aux molécules suivantes : eugénol-acétate d'eugényl 5 ml Essences aromatiques de Euphoria punicea biochimiquement définies au molécules suivantes : sapogénine-quersétol-acide glycérrhétique 5 ml Essences aromatiques de Foeniculum vulgare biochimiquement définies aux molécules suivantes : aldéhyde anisique-aldéhyde cuminique-fenchone-trans-anéthol-méthylchavirol - canphène-dipentène-limonène-a phellandrène-a pinène 5 ml

Essences aromatiques d'Helycrisum italicum biochimiquement définies aux molécules suivantes : acétate de néryle-a dione 5 ml Essences aromatiques de Juniperus communis biochimiquement définies aux molécules suivantes :-bornéol-terpinéol-cadinène-cédrène-camphène-P myrcène-a pinène- sabinène 5 ml Essences aromatiques de Laurus nobilis biochimiquement définies aux molécules suivantes : 1-8 cinéole-acétate a terpényle-linalol-5 ml Essences aromatiques de Lavandula latifolia spica biochimiquement définies aux molécules suivantes : bornéol-géraniol-lavantulol-linalol-acétate de géranyle-acétate de lavandulyl acétate de linalyle-1-8 cinéol-ß caryophyllène-limonène-a pinène 5 ml Essences aromatiques de Melaleuca alternifolia biochimiquement définies aux molécules suivantes : 4-terpinéol-1-8 cinéole-p-cymène-a pinène--y terpinène 5 ml Essences aromatiques de Melaleuca viridiflora biochimiquement définies aux molécules suivantes : acide 3 méthylbutanoique-terpinéol-a pinène-limonène-1-8 cinéole 5 ml Essences aromatiques de Melissa officinalis biochimiquement définies aux molécules süivantes : citronellol-géraniol-linalole-acétate de géranyl-germacrène D-5 caryophyllène-citral- citronellal-acide citronellique 5 ml Essences aromatiques de Mentha piperita biochimiquement définies aux molécules suivantes : menthol-acétate de menthyl-menthone 5 ml Essences aromatiques de Myrtus communis biochimiquement définies aux molécules suivantes : géraniol-nérol-linalole-myrténol-myrténal-1-8 cinéole-camphène-a pinène- dipenthène 5 ml Essences aromatiques d'Ocimum basilicum biochimiquernent définies aux molécules suivantes : eugénol-méthylchavicol-a pinène-sylvesi-rène-ocimène-linalole-bornéone-1-8 cinéole - camphène 5 ml

Essences aromatiques Pelargonium graveolens biochimiquement définies aux molécules suivantes : 5 terpinéol-myrthénol-linalol-acide géranique-géraniol-citroriellol-citral- méthone-eugénol-sabinène-5 ml Essences aromatiques de Pinus sylvestris biochimiquement définies aux molécules suivantes bornéol-acétate de bornyle-acétate de terpényle-candinène-camphène-dipentène-a phellandrène-pinène-sylvestrène 5 ml Essences aromatiques de Pogostemon cablin biochimiquement définies-aux molécules suivantes : patchoulol-candinène-eugénol-aldéhyde cinnamique-aldéhyde benzoique-5 ml Essences aromatiques de Rosmarinus officinalis biochimiquement définies aux molécules suivantes : bornéol-verbénone-aldéhyde cuminique-P caryophyllène-acétate de bomyle- camphre-1-8 cinéole 5 ml Essences aromatiques de Santalum album biochimiquement définies aux molécules suivantes : santalène-santalol-épisantanol-bergamotol-furfurol-5 ml Essences aromatiques de Thymus serpillum biochimiquement définies aux molécules suivantes : thymol-carvacrol-acide caféique-acide rosmarinique-p-cimène-linalol 5 ml Essences aromatiques de Vetiveria zizanoidès biochimiquement définies aux molécules suivantes : acide benzoïque-vetivérol-vétivène-furfurol-vetivone 5 ml - huile végétale de germe de blé pressé à froid ou tout autre huile végétale 14 ml - alcoolat de Euphoria punicea 10 ml - alcoolature de Euphoria punicea 10 ml - biocristaux d'aragonite granulométrie 0,5 à 1 microns 2 gr - eau déminéralisée 16 ml Après avoir subi des tests de compatibilité et de stabilité, le produit selon l'invention est mélangé à divers solvants, tels que ceux déjà cités, comme par exemple des alcools, des hydrocarbures ou

des mélanges hydrocarbures alcools, à des concentrations de 1,5% ou 3% afin de subir des tests d'efficacité.

Les exemples en référence ne sont pas limitatifs, puisqu'il appartiendra à l'homme de métier de mettre en oeuvre le produit selon l'invention à des concentrations différentes toutes les fois où il voudra obtenir un effet insectifuge et ou insecticide La vitesse de rotation de l'hélice étant d'environ 1500 tours/minute, le mélange est agité constamment pendant trente minutes au terme desquelles sont versés 10 ml d'un dispersant du commerce jusqu'à obtention d'une solution d'une viscosité de 10,30 m. Pas, par exemple, qui définit le produit selon l'invention.

Le produit selon l'invention peut tre conditionné dans des récipients en inox hermétiquement fermés et stockés en chambre froide jusqu'à conditionnement, sous agitation constante.

L'exemple suivant illustre la particularité du produit selon l'invention : on réalise deux enceintes en plastique translucide de 60 litres chacune, séparées par un panneau amovible. Par l'ouverture de la première enceinte, on introduit cent mouches d'âge et de taille équivalente, provenant de souches différentes. Les conditions d'expérimentations sont les suivantes : température 26°C, taux d'humidité 60%. On note l'activité normale des mouches avant de pulvériser le produit selon l'invention en aérosol pendant cinq secondes. On note un effet d'abattage immédiat sur les mouches atteintes par le nuage d'aérosol, avec un KT50 (taux de mortalité à 50%) au bout de quatre minutes. On note par ailleurs, sur l'autre moitié des insectes une désorientation du vol et des difficultés de locomotion au sol et sur les parois. Au bout de dix minutes, on ouvre le panneau amovible libérant l'accès à la seconde enceinte, dans laquelle des appâts ont été déposés (gouttes de liquide sucrées, gouttelettes de sang). Les mouches pouvant encore voler, soit une trentaine, passent dans la seconde enceinte qui est immédiatement isolée de la première par la fermeture du panneau amovible. Au bout de quinze minutes, on note qu'une douzaine de mouches posées sur les parois de l'enceinte ou à proximité des appâts ne manifestent aucune activité et que les dix-huit autres sont en décubitus dorsal. L'observation réalisée une heure après, montre un effet létal sur la totalité des mouches de la deuxième enceinte sans récupération après vingt-quatre heures.

Un autre exemple réalisé dans les mmes conditions sur des taons donne sensiblement les mmes résultats. On réalise ensuite une observation macroscopique et microscopique d'une des parois de la première enceinte qui montre la présence de microscopiques biocristaux d'aragonite y adhérant. Ceux-ci sont prélevés et réservés en vue d'analyse. D'autre part, des échantillons de

cadavres d'insectes de la première et la deuxième enceinte sont prélevés et observés au microscope. L'analyse chimique et chromatographique des échantillons de biocristaux prélevés sur la paroi de la première enceinte montre que ceux-ci sont encore imprégnés du produit selon l'invention dont l'odeur est caractéristique après 7 jours. L'observation microscopique des ailes du corps et des pattes des cadavres des insectes montre la présence de nombreux fragments de biocristaux dont la taille varie de 0, 5 à 1 micron.

L'observation des cadavres des insectes, mouches et taons, a montré le ramollissement de la carapace chitineuse des corps et des ailes de ces derniers au point d'adhérence des fragments de biocristaux. Des prélèvements de ces parties ramollies étudiés au microscope et soumis à l'analyse biochimique ont montré la transformation de la chitine en chitosan. En effet, on sait que la cuticule des insectes est formée d'une substance organique de structure semblable à celle de la cellulose qui est un polysaccharide. Cette substance, la chitine, est aussi un polyholoside formé de longues chaînes de radicaux N acétyl-glucosamine (NAG) unis par des liaisons osidiques 1-4 et qui confère aux insectes arthropodes leur rigidité. L'examen de la cuticule des insectes étudiés montre, qu'à l'endroit où adhéraient des fragments de biocristaux, un ramollissement de celle-ci dû à la transformation de chitine en chitosan par désacétylation, réaction d'hydrolyse où un hydrogène remplace un groupe acétyle CH3Co. Ce ramollissement induit une perte de rigidité des ailes et du corps de l'insecte expliquant la perturbation du vol ainsi que la pénétration du produit selon l'invention jusqu'aux organes vitaux et notamment à la jonction neuromusculaire.

Par ailleurs, l'analyse biochimique des parties ramollies montre la présence de sapogénine triterpénique dont les propriétés fortement hémolytiques dégradent de façon létale les éléments sanguins des insectes étudiés, et provoque l'asphyxie.

L'exemple décrit ci-dessus démontre que la présence de fragments de biocristaux d'aragonite dans le produit selon l'invention, potentialise de manière caractéristique non seulement sa rémanence mais induit un effet létal retard du fait de la désacétylation de la carapace des insectes et augmente de ce fait ses propriétés insecticides. Compte tenu des particularités du produit selon l'invention, il est évident que son mode d'action s'apparente en outre à celui des organophosphorés et des pyréthrinoides agissant par contact et par ingestion, en inhibant la transmission de la cholinesthérase en se fixant probablement sur les sites actifs de cet enzyme, et l'empchant d'hydrolyser l'acéthylcholine, d'où prolongation de l'action de ce médiateur chimique et renforcement indirect des effets cholinergiques centraux et périphériques.

Le produit selon l'invention est un inhibiteur irréversible de la cholinestérâsé située dans lés neurones et à la jonction neuromusculairé, ce qui explique le taux de mortalité au premier contact et l'absence de récupération au bout de 24 heures.

Le produit selon l'invention peut tre mélangé, sans que ces exemples soient limitatifs, à des vecteurs servant de solvants tels des hydrocarbures du groupe dérivé du propane, hydrocarbure saturé à 3 carbones, à risoparaffinique hydrocarbone, à des alcools comme l'alcool éthyliquë, alcool méthyliqLue, à un melange ethylique/isopropylique, å des résines afin d'en augmenter la rémanence ou à de l'eau déminéralisée.

Le produit selon l'invention se présente également sous la forme de solutions de différentes viscosités dans des diffuseurs électriques. Il peut entrer également dans la composition de bougies destinées à éloigner les insectes tels que mouches, moustiques et gupes ou dans la composition de dispositifs destinés à se consumer par incandescence, il peut aussi, et sans que cet exemple soit limitatif, imprégner tous supports naturels ou synthétiques tels que lingéttés, plaquettes à diffusion, destinés à éloigner, détruire ou se protéger des insectes.

Selon un autre mode de réalisation le produit selon l'invention mélangé à des tensio-actifs peut entrer dans la composition de shampooings, de savons, de lotions, pour tous types d'animaux domestiques, à des concentrations différentes selon la taille et l'espèce des animaux considères.

Le produit selon l'invention peut tre conditionné dans des récipients sous pression munis de dispositifs permettant la pulvérisation dans les locaux.

Les tests pratiqués sur le produit selon l'invention, en dehors des précautions d'usage lors de sa fabrication, ont démontré qu'il est non toxique aux concentrations utilisées, pour les animaux à sang chaud ainsi que pour l'homme. De plus, il est biodégradable et respecte l'environnement.