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Title:
UNIVERSAL SOCK PULLER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/051582
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a device (100) for applying a compression sock (10) of any size on the limb of a user, said device comprising a holder (20b) for the sock in a transverse extension state, said transverse extension state being intended to widen the sock (10) and create an opening therein for inserting the user's limb prior to said limb being inserted into said sock opening, a bearing base (40) and gripping elements (50), characterized in that said device further comprises elements (70; 90) for securing the sock (10) in the sock holder (20b) with the sock in the aforesaid transverse extension state and in the subsequently widened state for insertion of said user limb, said elements (70; 90) for securing the sock (10) on the holder (20b) and for subsequently widening the opening for insertion of the limb enabling precise positioning of the distal end of the latter in the sock (10), prior to the sock's application on the entire limb. The sock holder for the sock in the transverse extension state thereof can be either stationary or movable, i.e. comprising two portions, wherein one is stationary and the other movable, the latter for moving from a rest position, wherein - in conjunction with the stationary portion - said position constitutes a holder for the sock in the distension state thereof, corresponding to that of the sock that has not been applied, to a working position wherein - still in conjunction with the stationary portion - said position constitutes a holder for the sock in the extension state thereof.

Inventors:
GILIBERTI STEFANO (FR)
FANTASIA ANGELO (IT)
Application Number:
PCT/FR2010/000727
Publication Date:
May 05, 2011
Filing Date:
November 02, 2010
Export Citation:
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Assignee:
GILIBERTI STEFANO (FR)
FANTASIA ANGELO (IT)
International Classes:
A47G25/90
Foreign References:
US20060076372A12006-04-13
FR2837688A12003-10-03
Attorney, Agent or Firm:
GILIBERTI, STEFANO (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. - Dispositif (100) pour l'application d'une chaussette (10) de compression thérapeutique d'une taille quelconque sur un membre d'un utilisateur, comportant un support (20b) de la chaussette dans un état d'extension transversale, cet état d'extension transversale étant destiné à créer dans la chaussette (10) une ouverture d'introduction du membre de l'utilisateur, et ce préliminairement à l'introduction de ce membre dans ladite ouverture de la chaussette (10), une base d'appui (40) et des éléments de préhension (50), caractérisé en ce qu'il comporte en outre des éléments (70; 90) de blocage de la chaussette (10), sur le support (20b) de la chaussette dans son état d'extension transversal, et d'élargissement ultérieur de l'ouverture de la chaussette pour l'introduction aisée et précise dudit membre de l'utilisateur, lesquels éléments (70; 90) de blocage de la chaussette (10) sur le support (20b) et d'élargissement ultérieur de l'ouverture d'introduction du membre permettent un positionnement précis de l'extrémité distale de ce dernier dans la chaussette (10), et ce préliminairement à son application sur la totalité du membre.

2. - Dispositif (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support (20b) de la chaussette (10) dans un état d'extension transversale est obtenu suite à la séparation de deux parties (1, 2) rapprochées visant à la réalisation d'un support (20a) de la chaussette (10) en état de distension transversale ; en ce que des leviers (30) permettent le passage du support (20) à partir d'une position de repos (20a), correspondant à l'état de distension transversale de la chaussette (10), où les deux parties (1, 2) du support (20) sont justement rapprochées, jusqu'à une position de travail (20b), correspondant à l'état d'extension transversale de celle-ci, où les deux parties susdites (1, 2) sont distanciées, et en ce que le support de la chaussette (10) est destiné à rester en contact avec le côté extérieur de la chaussette, de façon à éviter le contact direct avec la peau de l'utilisateur pendant l'introduction de ce membre dans la chaussette à travers ladite ouverture.

3. -Dispositif (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une partie (1) du support (20) est fixe et comporte deux segments verticaux (3, 4) distanciés mutuellement et disposés sur un niveau parallèle au niveau frontal du membre et interconnectés à un niveau supérieur à travers un segment transversal (5), sensiblement horizontal et demi-circulaire, orienté postérieurement, destiné à permettre l'application de la chaussette (10) sur le membre suite à une traction des éléments de préhension (50), et en ce que l'autre portion (2) du support (20) est mobile sous l'action des leviers (30) et est constituée elle aussi par deux segments verticaux (6, 7) distanciés mutuellement et disposés sur un niveau parallèle au niveau frontal du membre et interconnectés à un niveau supérieur à travers un segment transversal arqué (8), laquelle portion mobile (2) est destinée à permettre l'extension de la chaussette (10) sous l'action des susdits leviers (30).

4. -Dispositif (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie fixe (1) du support (20) de la chaussette est amovible et interchangeable en fonction de la taille de la chaussette;

5. - Dispositif (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les segments verticaux (3, 4) de la partie fixe (1) présentent leurs extrémités supérieures recourbés en épingle et orientés postérieurement, et en ce que le segment transversal (5) de la partie fixe (1) du support (20) est un tube flexible destiné à glisser tout le long de ces segments verticaux (3, 4), ainsi conformés, pour être adapté à la taille de la chaussette, c'est-à-dire aux dimensions transversales du membre, pendant l'application de la chaussette sur celui-ci, à travers des éléments de serrage du tube flexible sur les segments verticaux (3, 4).

6. -Dispositif (100) selon les revendications 3 et 5, caractérisé en ce que les éléments (70) de blocage et d'élargissement de la chaussette (10) dans l'état d'extension transversale comportent, d'un coté, deux tiges identiques (60) d'élargissement ultérieur de la chaussette dans son état d'extension transversale, chacune présentant une extrémité inférieure (61) avec une conformation à fourche à deux dents, destinée à être appliquer sur deux points latéraux de la chaussette (10) en état d'extension transversale disposés sur le segment transversal (5) de la partie fixe (1) du support (20) et, de l'autre côté, un arc de blocage (62) reliant transversalement les deux tiges (60) au niveau de leurs extrémités inférieures (61) et destiné à être en même temps compressé contre un bord postérieur de la chaussette en état d'extension transversal, là où ce bord postérieur est destiné à être appliqué sur le segment transversal (5) de la partie fixe (1) du support 20 et ces éléments (70) de blocage et d'élargissement ultérieur sont ensuite destinés à être articulés au niveau de chaque extrémité supérieure des tiges et à passer d'une position de repos, où ils sont séparés du support de la chaussette en état d'extension transversale, à une position de travail où ils sont appliqués sur la chaussette dans son état d'extension transversale, le passage de la position de repos à la position de travail étant effectué à travers des éléments de préhension (63) des éléments (70) de blocage et d'élargissement ultérieur.

7. - Dispositif (100) selon la revendication 3 et 5, caractérisé en ce que les éléments (90) de blocage et d'élargissement ultérieur de la chaussette (10) dans son état d'extension transversale comportent, d'un côté, une ceinture de blocage (80), destinée à être fixée aux éléments de préhension (50) du dispositif (100) et à être compressée contre une partie postérieure de la chaussette en état de extension appliquée sur l'extrémité supérieure de la portion mobile (2) du support (20), cette ceinture (80) étant destinée également à être adaptée à la taille de la chaussette à travers des trous passants (81) obtenus dans une de ses extrémités (82) et destinés à coopérer avec des éléments d'ancrage (83) solidaires des éléments de préhension (50) du dispositif (100), l'autre extrémité (84) de la ceinture (80) étant fixée à ces éléments de préhension (50) et, de l'autre côté, deux tiges (60) d'élargissement de la chaussette dans son état d'extension séparées de la ceinture de blocage (80).

8. - Dispositif (100) selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il coopère avec un support auxiliaire (200), de forme sensiblement circulaire, soutenu par deux tiges de soutien verticales (210) avec des poignées (220), ce support auxiliaire (200) étant destiné à avoir prise, à travers ces tiges de soutien (210), sur le bord supérieur de la chaussette (10) et à être disposé autour du support principal (20) préliminairement à l'application de la chaussette sur ce dernier.

9. - Dispositif (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le support auxiliaire (200) est semi-rigide pour s'adapter à la taille de la chaussette (10) et donc du membre de l'utilisateur pendant l'application de celle-ci sur ledit membre.

10. - Dispositif (100) selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il coopère avec un élément (300) destiné à désenfiler la chaussette (10) du membre sur lequel elle a été appliquée à travers ce dispositif (100), cet élément désenfile-chaussettes (300) étant conformé sensiblement à V et comportant une pointe arrondie (310) et des éléments de préhension (320) disposés au niveau des extrémités proximales des côtés (330) du V, la pointe (310) du désenfile- chaussettes (300) étant repliée légèrement en arrière et revêtie de matériel semi-rigide, alors que la moitié proximale des côtés (330) du désenfile-chaussettes (300) est repliée légèrement en avant.

Description:
ENFILE-CHAUSSETTES UNIVERSEL

Domaine technique de l'invention

La présente invention est relative à un dispositif destiné à faciliter l'application d'une chaussette de compression ou contention élastique ou aussi chaussette élasto-compressive thérapeutique, communément désignée sous la dénomination d' enfile-chaussettes.

Tout en faisant référence par la suite aux chaussettes élastiques de contention, qui peuvent être à pointe plus fréquemment ouverte et plus rarement fermée, l'invention s'applique bien-entendu aussi bien aux collants (ou bas) élastiques qu'aux bracelets de compression thérapeutique (destinés à l'application sur les bras d'un patient), de même qu'aux chaussettes en général. Cela implique que, dans le cadre de la présente description, le terme chaussette - sauf dans le cas où on se réfère expressément à un type précis de moyen de contention - doit s'entendre comme étant équivalent aux termes collant, bas, bracelet.

Art antérieur

Une chaussette de contention présente une bonne efficacité thérapeutique et préventive des pathologies fréquentes de la circulation veineuse des membres. De nombreuses études ont démontré la validité de l'utilisation de la chaussette élastique toute seule ou en association avec des médicaments anticoagulants ou veinotoniques, pour la prévention et le traitement de la thrombose veineuse, des ulcères cruraux phlébostatiques, de tous les cadres cliniques liés à la réduction de la vitesse de la circulation veineuse périphérique, des formes plus communes et légères, dues simplement à une position debout prolongée, aux formes plus complexes, dues à une motilité réduite des membres inférieurs suite à un appât ou à un trouble de la déambulation, causés par des pathologies chirurgicales et internistiques.

L'obligation de l'utilisation de chaussettes élasto-compressives thérapeutiques est souvent indiqué dans les lignes directrices de nombreuses pathologies. Le risque thrombotique veineux des membres inférieures suite à des interventions chirurgicales de prothèse de anche, du fémur ou d'ostéosynthèse du fémur a des valeurs moyennes élevées, de plus de 50% en absence de traitements prophylactiques pharmacologiques ou physiques. Ce risque est réduit au 10% avec l'association adéquate d'anticoagulants, de chaussettes de contention élastiques et la mobilisation. Le rôle de la chaussette élastique est complémentaire d'autres approches thérapeutiques et présente une absence presque totale de contrindications (ces dernières étant constituées essentiellement par une grave pathologie artérielle des membres, une insuffisance cardiocirculatoire et une neuropathie périphérique). Le nombre de patients qui peuvent bénéficier, pendant des périodes limitées ou en permanence, d'une utilisation régulière de chaussettes de contention élasto-compressive est élevé. Dans le suivi post-opératoire de la chirurgie orthopédique majeure on indique l'utilisation de la chaussette élasto-compressive pour au moins quelques mois; cela est valable aussi pour les autres pathologies qui causent une stase veineuse suite à hypomobilité. La pathologie de dilatation des veines des membres inférieurs se sert efficacement de la compression centripète exercée par les chaussettes élastiques thérapeutiques comme vis a tergo supplémentaire exogène. Les chaussettes thérapeutiques élastiques varient selon le degré de compression et de grandeur. La compression qu'une telle chaussette exerce à tous les niveaux de sa propre circonférence a un développement décroissant de la périphérie jusqu'au centre afin de garantir un pressage physiologique centripète de la circulation veineuse. Les niveaux de compression des chaussettes thérapeutiques sont subdivisés en quatre classes, ainsi distinguées selon le niveau de circonférence de la cheville : I classe, mmHg 20-30; II classe, mmHg 30-40; III classe, mmHg40-50; IV classe, outre 50 mmHg. La chaussette peut s'étendre jusqu'au genou, à la demi-cuisse ou à la cuisse entière, ou avoir une extension avec la prise du bassin. A la chaussette normale on ajoute la chaussette double avec prise du bassin à culotte, qu'on appelle collant.

La chaussette peut être complètement en matière synthétique ou présenter des composantes élastiques de caoutchouc et des fibres de coton. Entre les nombreux patients auxquels on indique l'utilisation de la chaussette de compression élastique, une bonne partie présente des problèmes importants, si ce n'est d'impossibilité de vêture de la chaussette, pour lesquelles il devient nécessaire recourir à l'assistance: pour cette dernière raison, on assiste souvent à l'abandon de l'utilisation de la chaussette avec des conséquences invalidantes, parfois graves et permanentes. La vêture de la chaussette de compression élastique demande une force importante ainsi qu'une coordination musculaire et une bonne fonctionnalité des articulations de l'utilisateur, pour pouvoir la porter avec les mains jusqu'aux pieds, pour l'élargir et la faire remonter. Une telle capacité physique peu se perdre suite à des interventions chirurgicales ou à cause d'une détérioration arthrosique et musculaire due à l'âge ou à d'autres pathologies en général.

Il est important de se rappeler que la vêture d'une chaussette élasto-compressive se révèle difficile même pour les personnes en bonne santé et presque impossible pour les chaussettes à degré de compression élevé et que, en outre, à ces difficultésss doit faire face aussi l'assistant « care giver » qui doit habiller le patient.

Les caractéristiques propres des chaussettes thérapeutiques font naître la nécessité de créer des dispositifs de facilitation de leur application sur le membre ou les membres d'un patient utilisateur. Actuellement, il existe sur le marché une variété remarquable d' enfile- chaussettes, en témoignage du fait qu'on peut encore essayer de faire quelque chose pour créer un dispositif qui joue un rôle plus facilitant et plus universel dans la résolution du problème de la vêture des chaussettes thérapeutiques, en relation aux différents degrés d'invalidité du patient.

Une série d' enfile-chaussettes sur le marché a essentiellement une fonction de facilitation du glissement de la chaussette sur la peau pendant la vêture. Ce type d'enfile-chaussettes, composé d'un tissu spécial avec une caractéristique performante de glissement, est mis en contact avec la peau et sur celui-ci on fait glisser manuellement la chaussette. Ensuite, on extrait enfile-chaussettes de la pointe ouverte de la chaussette, en laissant la chaussette appliquée sur le membre. Toutefois, ces enfile-chaussettes réduisent seulement partiellement la force employée, alors qu'il faut un effort considérable pour l'accomplissement de toute cette opération.

Une autre série d'enfile-chaussettes statiques adopte des tiges métalliques ou des supports rigides en plastique avec la fonction de support et d'élargissement de la chaussette qui la porte dans un état d'extension transversale, et ce dans le but de permettre d'oeuvrer avec les mains à une distance majeure du pieds ou d'avoir la chaussette déjà étendue avant l'introduction du pieds dans la chaussette. Ces dispositifs réduisent l'effort articulaire, mais ne réduisent pas l'effort du patient et ne garantissent pas un contrôle précis et continu du positionnement de la chaussette jusqu'au pied.

Tous ces dispositifs,, tout en étant utiles pour enfiler des chaussettes de contention à basse élasticité, sont moins utiles pour les chaussettes ayant un degré de compression majeur et, en tout cas, ils demandent une bonne habilité de la part de l'opérateur.

Notamment, il existe un modèle statique d'enfile-chaussettes, de simple constitution, qui présente un système fixe de support de la chaussette en état d'extension transversale et des poignées de prise qui arrivent au niveau des genou, ce qui a l'avantage de l'économicité, de la légèreté, de la réduction partielle de l'emploi de force et d'une sollicitatrion moindre des articulations de l'opérateur que l'on demande à l'opérateur, mais il ne présente pas de précision dans le positionnement de la chaussette, ni une versatilité pour s'adapter aux différentes tailles du patient. En outre, il demande un emploi important de force et habilité de la part de l'opérateur. Ces inconvénients obligent à désenfiler plusieurs fois la chaussette et à recommencer à chaque fois l'opération d'enfilage de la chaussette, ce qui justifie l'abandon fréquent de l'utilisation de cette typologie d' enfile-chaussettes.

II y a aussi des enfile-chaussettes dynamiques dotés d'un système de leviers, qui servent à réduire la force appliquée par l'opérateur, pour étendre la chaussette et pour réduire l'effort articulaire de l'utilisateur par l'emploi de poignées ou bretelles, qui permettent de les manipuler sans s'allonger vers les pieds. Ce type d'enfile-chaussettes satisfait aux objectifs de réduction de la sollicitation articulaire et de la force de l'opérateur, mais il ne garantit pas un contrôle continu pour le positionnement précis de la chaussette au niveau du pied, pour lequel on demande une habilité élevée à l'opérateur afin de ne pas retomber dans le besoin de répéter l'opération plusieurs fois.

En particulier, la demande de brevet américain US 2006/076372 au nom de DELAMARE Michel, correspondant à la demande de' brevet français FR 2 837 688, décrit un dispositif d'enfilage de chaussettes de contention de type dynamique, qui comprend une partie fixe et une partie mobile. La partie fixe comprend une plaque supérieure verticale supportant, inférieurement et perpendiculairement, une lame supérieure en forme de hémicylindre aplati, convexe vers le haut, qui constitue la partie supérieure du système d'écartement de la chaussette de contention. La partie mobile comprend elle aussi une autre plaque verticale, qui est disposée inférieurement à la plaque verticale supérieure et qui est destinée à coulisser verticalement le long de deux tiges verticales de support de la plaque supérieure; cette plaque verticale mobile inférieure supporte, elle aussi inférieurement et perpendiculairement, une lame inférieure, elle aussi en forme de hémicylindre à petit rayon, qui est très convexe vers le bas ( et donc très concave vers le haut) et qui constitue la partie inférieure du système d'écartement de la chaussette de contention. En position de repos, les deux lames en forme de hémicylindre, de rayons différents, faisant saille des deux plaques verticales, supérieure et inférieure,sont appliquées l'une contre l'autre par leur bord longitudinaux formant ainsi un tube. Dans cette position de repos, la chaussette est appliquée par glissement sur ce tube. L'écartement de la chaussette, nécessaire pout l'introduction du pied d'un utilisateur, est obtenu par un levier qui fait coulisser la lame inférieure du haut vers le bas, en la portant ainsi en position de travail et en permettant d'écarter la chaussette, c'est-à-dire de la porter dans un état d'extension transversale pour y introduire le pied. Le blocage de la lame inférieure dans sa position de travail assurant le support de la chaussette dans son état de' extension transversale est obtenu par des moyes appropriés coopérant avec le levier. Description synthétique de l'invention

La présente invention a pour but, donc, de réaliser un dispositif pour l'application d'une chaussette de contention (du type élasto-compressif) thérapeutique sur un membre d'un utilisateur, qui répond aux exigences de la technique mieux que les dispositifs actuels et qui propose, à cette fin, un dispositif faisant l'objet de la revendication indépendante adjointe à cette description.

D'autres caractéristiques du dispositif conforme à l'invention constituent l'objet des revendications dépendantes, adjointes elles aussi à la description.

L' enfile-chaussettes objet de la présente invention offre des facilités très avantageuses pour atteindre les objectifs suivants: application de la chaussette sur la pointe des pieds; amélioration du glissement de la chaussette sur la peau; élargissement de la chaussette contre la résistance élastique; régulation continue du positionnement précis de la chaussette contre la résistance élastique; régulation continue du positionnement précis de la chaussette au niveau du pied, du talon, de la jambe et éventuellement de la cuisse, c'est-à-dire une vêture précise de la chaussette sans une marge d'erreur importante, en évitant ainsi de devoir répéter l'opération plusieurs fois; réduction importante de l'emploi de force et de la sollicitation des articulations d'un opérateur (le patient même ou l'assistant « care giver »); simplicité d'utilisation; stabilité; absence de dangers pendant l'application et facilité de transport.

D'autres avantages sont constitués par ce qu'on appelle l'accessibilité du dispositif - c'est-à-dire par Padaptabilité du dispositif aux différentes tailles de chaussettes et de patients, donc par son utilisation universelle .

Un autre avantage est représenté par son économicité, ainsi que par le maximum de simplicité d'usage compatiblement avec l'exigence d'une bonne efficacité dans l'utilisation. Le choix approprié des matériels employés constitue un autre avantage certian.

En résumé, le dispositif proposé dans le cadre de la présente invention permet de répondre aux objectifs suivants :

1) peu d'effort pour l'ouverture de la chaussette élastique;

2) positionnement précis ed immédiat, au premier essai, c'est-à-dire lors de la première introduction du pied dans la chaussette;

3) sollicitation réduite des articulations de l'opérateur, qui ne doit pas porter les mains au delà du genou, en position assise, pour l'enfilage des chaussettes au niveau de la jambe et de la cuisse;

4) adaptabilité à chaque type de dimension et degré de compression de la chaussette;

5) mécanique simple, stable et sûre;

6) poids modéré;

7) facilité d'apprentissage pour son utilisation, et

8) haut degré d'accessibilité.

D'autres avantages ressortiront de la description qui suit.

Mode de réalisation préféré de l'invention

II s'agit de la description, essentiellement à titre d'exemple, d'un mode de réalisation préféré de Penfile-chaussettes conforme à l'invention, qui fait référence aux figures adjointes à cette description et résumées synthétiquement ci-dessous:

-la Fig.l est la représentation en perspective d'un premier mode de réalisation de Penfile- chaussettes conforme à l'invention illustrant, entre autres, une chaussette de contention ayant la pointe ouverte, qui est enfilée sur un support de cette chaussette dans son état de distension, c'est-à-dire, de relâchement de la tension élastique correspondant à celui de la chaussette non chaussée;

-la Fig.2 est la représentation de l'enfile-chaussettes de la Fig.l illustrant la chaussette enfilée sur le support dans son état d'extension, c'est-à-dire, de mise en tension par l'élargissement, à savoir par écartement de la partie mobile du support de chaussette par rapport à sa partie fixe;

-la Fig.3 est la représentation en perspective de Γ enfile-chaussettes de la Fig.l avec des parties manquantes, et sans la chaussette, pour apprécier le support dans la position destinée à recevoir la chaussette dans son état de distension;

-la Fig.4 est la représentation en perspective de l'enfïle-chaussettes de la Fig.2 avec des parties manquantes, et sans la chaussette, pour apprécier le support dans la position destinée à recevoir la chaussette dans son état d'extension;

-la Fig.5a est la représentation en perspective de l'enfïle-chaussettes de la Fig. 1, encore sans la chaussette pour des raisons de clartée des dessins, alors que la Fig.5b, la Fig.5c et la Fig. 5d correspondent respectivement à la vue d'en haut, latérale et frontale de l'enfile- chaussettes de la Fig.5a;

- la Fig.6a est la représentation en perspective de enfile-chaussettes de la Fig.2, sans la chaussette, alors que la Fig.6b, la Fig.6c et la Fig.6d correspondent, respectivement, à la vue d'en haut, latérale et frontale de l'enfïle-chaussettes de la Fig.6a;

-la Fig.7a est la représentation en perspective d'un second mode de réalisation de l'enfïle- chaussettes conforme à l'invention, sans la chaussette, et avec le support dans la position destinée à recevoir la chaussette dans son état de distension, alors que la Fig.7b, la Fig.7c et la Fig.7d correspondent respectivement à la vue d'en haut, latérale et frontale de l'enfile- chaussettes de la Fig.7a;

-la Fig.8a est la représentation en perspective de l'enfïle-chaussettes de la Fig.7a, sans la chaussette, et avec le support dans la position destinée à recevoir la chaussette dans son état d'extension, alors que la Fig.8b, la Fig.8c et la Fig.8d correspondent, respectivement, à la vue d'en haut, latérale et frontale de l'enfïle-chaussettes de la Fig.8a ;

-la Fig.9a, la Fig.9b et la Fig. 9c sont les représentation en perspective de la partie fixe du support de la chaussette et correspondent à trois différentes tailles de chaussette, de façon à apprécier le caractère optionnel, amovible et interchangeable, de cette partie fixe;

-la Fig.10 est la représentation en perspective de la partie fixe du support de la chaussette, de façon à apprécier le caractère optionnel, alternatif par rapport à celui de la Fig.9, de cette partie fixe destinée à s'adapter aux différentes tailles de chaussette;

-la Fig. l ia est la représentation en perspective d'un accessoire optionnel tire-chaussette composé d'un support auxiliaire, par rapport au support principal, auquel font référence les figures précédentes, et destiné à coopérer avec l'enfïle-chaussettes conforme à l'invention pour étendre l'application de la chaussette, déjà enfilée sur le pied à travers cet enfile- chaussettes, sur la totalité du membre d'un utilisateur, par une traction de la chaussette; alors que la Fig.l lb, la Fig.l le et la Fig.l ld correspondent, respectivement, à la vue d'en haut, latérale et frontale de renfile-chaussettes de la Fig.l la: cet accessoire évite, donc - si l'utilisateur le préfère - d'utiliser le même enfile-chaussettes pour étendre l'application de la chaussette, déjà enfilée sur le pied, sur la totalité du membre;

-la Fig.l 2a est la représentation en perspective de Γ enfile-chaussettes conforme à l'invention illustrant l'accessoire tire-chaussette de la Fig.l l appliqué préliminairement à la disposition de la chaussette sur le support dans la position destinée à recevoir la chaussette dans son état de distension, alors que la Fig.l 2b, la Fig.l 2c et la Fig.l 2d correspondent respectivement à la vue d'en haut, latérale et frontale de l' enfile-chaussettes de la Fig.l 2a;

-la Fig.l3a est la représentation en perspective de Γ enfile-chaussettes de la Fig.l2a illustrant l'accessoire tire-chaussette de la Fig.l l avec le support (sans la chaussette, toujours pour une exigence de clarté de représentation) dans la position destinée à recevoir la chaussette dans son état de distension, alors que la Fig.l 3b, la Fig.l 3c et la Fig.l 3d correspondent, respectivement, à la vue d'en haut, latérale et frontale de l'enfile- chaussettes de la Fig.l 3a;

-la Fig.l 4a est la représentation en perspective d'un désenfile-chaussettes destiné à coopérer avec F enfile-chaussettes conforme à l'invention, pour faciliter l'élimination de la chaussette du membre, alors que la Fig.l 4b correspond à la vue latérale du désenfile- chaussettes de la Fig.14a illustrant son profile.

L'enfile-chaussettes 100 conforme à l'invention, et illustré dans les figures, permet l'application, sur un membre d'un utilisateur, d'une chaussette de compression ou de contention élastique 10 (cf. la Fig. 1 et la Fig. 2) d'une taille quelconque. Bien que l'enfile-chaussettes illustré dans les figures soit du type dynamique, car un tel type correspond au mode de réalisation préféré, tout de même, le caractère essentiel de l'enfile- chaussettes conforme à l'invention s'applique de façon avantageuse aussi à un enfile- chaussettes de type statique, c'est-à-dire à un enfile-chaussettes comprenant uniquement un support de la chaussette en état d'extension préliminaire à l'introduction du membre dans la chaussette, outre évidemment une base d'appui et des éléments de préhension (cf. la Fig. 3 et la Fig. 4).

En ce qui concerne l'extension de la chaussette, il faut l'entendre dans toute la description - sauf si l'on le précise différemment de façon explicite - comme extension transversale et elle ne doit pas être confondue avec l'extension longitudinale de la chaussette de compression élastique nécessaire pour la tirer sur le membre; cela est valable aussi pour la distension de la chaussette de compression élastique, qu'il faut entendre dans le sens transversale, sauf si spécifié différemment: donc, la nature transversale de l'extension et de la distension de la chaussette élastique, quand celle-ci n'est pas spécifiée, est sous- entendue, pour ne pas appesantir la description. Quant au degré de la distension de la chaussette, il correspond tout simplement à celui de la chaussette non chaussée. En outre, il est clair que l'état d'extension transversale est destiné à créer dans la chaussette une ouverture d'introduction du membre de l'utilisateur, et ce préliminairement à l'introduction de ce membre dans l'ouverture de la chaussette.

Or, pendant la mise en pratique de l'invention, il est ressorti que ce qui rend vraiment efficace un enfile-chaussettes, indépendamment de son caractère statique ou dynamique, est la présence d'éléments de blocage de la chaussette sur son support dans son état d'extension et d'élargissement ultérieur de l'ouverture de la chaussette (la comparaison entre la Fig.l et la Fig.2 est très explicite à cet égard), pour l'introduction aisée de l'extrémité distale d'un membre de l'utilisateur. En effet, ce sont exactement ces éléments de blocage et d'élargissement ultérieur qui permettent un positionnement précis du pied de l'utilisateur dans la chaussette, préliminairement à son application sur la totalité du membre. Ce résultat se reflète dans la formulation de la revendication principale adjointe à cette description, qui n'explicite pas le type, statique ou dynamique, de l'enfile- chaussettes, mais qui se réfère essentiellement au support de la chaussette dans son état d'extension, qui est présent soit dans un enfile-chaussettes statique, soit dans un enfile- chaussettes dynamique (ou mobile). Il est donc clair que toutes les fois qu'on parle des moyens de blocage et d'élargissement qui caractérisent la présente invention, il faut les entendre comme des moyens de blocage sur le support de la chaussette dans son état d'extension ainsi que comme des moyens d'élargissement ultérieur de la chaussette par rapport à l'élargissement initial de la chaussette déterminé par sa mise sous tension correspondant à l'état d'extension transversale, et ce même lorsqu'on ne le précise pas et on parle simplement de moyens de blocage et d'élargissement de la chaussette de contention comme des moyens caractérisant la présente invention (c'est-à-dire, sans préciser, d'une part, que le blocage de la chassette a lieu sur le support de la chaussette en état d'extension et, d'autre part, que l'élargissement concerne l'élargissement ultérieur assuré par ces moyens justement par rapport à l'élargissement initial créé par la mise en tension de la chaussette portée dans son état d'extension.

Vu le caractère préférentiel d'un enfile-chaussettes de type dynamique, la description qui suit se concentre avant tout sur ce caractère dynamique, avant d'expliciter la nature des susdits éléments de blocage et d'élargissement ultérieur de la chaussette dans son état d'extension.

L'enfile-chaussettes dynamique 100 objet de la présente description, destiné - comme dans le cas de enfile-chaussettes statique - à être équipé avec les éléments déjà évoqués de blocage et d'élargissement ultérieur de la chaussette 10, est tel que le support 20b de la chaussette en état d'extension (cf. la Fig. 4) est réalisé par séparation de deux parties, 1 et 2, rapprochées, destinées à constituer un support 20a (cf. la Fig. 3) de la chaussette en état de distension. A cette fin, des leviers 30 permettent le passage du support 20 d'une position de repos 20a, correspondant à l'état de distension de la chaussette, où les deux parties 1 et 2 du support 20 sont justement rapprochées, jusqu'à une position de travail 20b correspondant à l'état d'extension de celle-ci, où les deux parties susdites 1 et 2 sont distanciées. Il est important de souligner que le support dynamique 20 de la chaussette est destiné à rester toujours en contact avec le côté extérieur de la chaussette, de façon à éviter le contact direct avec la peau de l'utilisateur.

Il faut, en outre, préciser que la chaussette 10 a été représentée uniquement dans la Fig. 1 et dans la Fig.2 pour des exigences de simplification et clarté des dessins.

La partie 1 du support dynamique 20 (cf. encore la Fig. 3 et la Fig. 4) est fixe et comporte deux segments verticaux 2 et 4 qui sont distanciés mutuellement et disposés dans un plan parallèle au plan frontal du membre de l'utilisateur et qui sont interconnectés supérieurement par un segment transversal 5 sensiblement horizontal et sensiblement semi- circulaire, orienté postérieurement, destiné à permettre l'application de la chaussette sur le membre suite à une traction exercée surr des éléments de préhension 50. L'autre partie 2 du support dynamique 20 est mobile sous l'action des leviers 30 et comporte également deux segments verticaux 6 et 7 qui eux aussi sont distanciés mutuellement et disposés dans un plan parallèle au plan frontal du membre de l'utilisateur et qui sont également interconnectés supérieurement à travers un segment transversal arqué 8, cette partie mobile 2 étant destinée à permettre l'extension de la chaussette sous l'action des susdits leviers 30. Ces leviers 30 sont articulés dans les points 31, 32, 33 et 34 et comportent un bras de manœuvre 35: dans la Fig. 1 ils sont dans une position de repos, alors que dans la Fig. 2 ils sont dans une position de travail, dans laquelle ils sont portés suite à l'actionnement du bras de manœuvre 35 à partir de la position de repos susdite. Ces positions de repos et de travail des leviers 30 sont reconnaissables dans toutes les autres figures, c'est-à-dire dans la Fig. 3, Fig. 4, Fig. 5, Fig. 6, Fig. 7. Fig. 8, Fig. 12 et Fig. 13. Dans le passage des leviers 30 de leur position de repos à leur position de travail, la partie mobile 2 se déplace de la position dans laquelle elle contribue, avec la partie fixe 1, à la constitution du support 20a de la chaussette en état de distension, jusqu'à la position dans laquelle elle contribue, toujours avec la partie fixe 1, à la constitution du support 20b de la chaussette en état d'extension, suite au glissement dans les trous horizontaux 41 et 42, ménagés dans deux plaquettes verticales 43 et 44 solidaires de la base d'appui 40, des deux segments horizontaux 9 solidaires des extrémités inférieures de la partie 1. En tout cas, il est évident que la constitution des leviers ne se limite pas à celle qui est illustrée dans les figures, mais elle peut être aussi réalisée de façon équivalente: ce qui compte est le fait qu'ils permettent le passage du support dynamique 20 de la position 20a, destinée à recevoir la chaussette 10 dans son état de distension, jusqu'à la position 20b destinée à soutenir cette chaussette dans son état d'extension.

La partie fixe 1 du support 20 de la chaussette est amovible et interchangeable en fonction de la taille de la chaussette: cela est illustré dans la Fig. 9, où la partie 1 est représentée justement en trois dimensions différentes. Dans la Fig. 9 il est possible d'apprécier aussi le caractère amovible de la partie fixe 1 dont les extrémités inférieures sont destinées à être logées dans deux trous verticaux 45 et 46 ménagés dans les susdites plaquettes verticales 43 et 44.

L'adaptation de la partie fixe 1 du support 20 à la taille de la chaussette, et donc aux dimensions du membre de l'utilisateur, peut être obtenue (cf. la Fig. 10), au lieu qu'au moyen d'une partie fixe interchangeable, en réalisant les segments verticaux 3 et 4 de la partie fixe avec leurs extrémités supérieures recourbées à épingle et orientées postérieurement, comme cela est illustré du côté droit de la Fig. 10, où le segment vertical 4 est représenté séparément pour montrer le caractère recourbé de son extrémité supérieure: dans ce cas-là, le segment transversal 5 de la partie fixe 1 du support 20 est constitué avantageusement par un tube flexible 15 destiné à glisser tout le long de ces segments verticaux 3 et 4, ainsi conformés, pour s'adapter à la taille de la chaussette, c'est- à-dire aux dimensions transversales du membre de l'utilisateur, pendant l'application de la chaussette sur celui-ci, par exemple à travers des éléments de serrage à poignée de manipulation (connus dans la technique et non représentés pour une exigence de simplification du dessin correspondant) sur les segments verticaux mêmes.

Après avoir décrit la façon dans laquelle est réalisé le caractère dynamique de enfile- chaussettes, on décrit maintenant les éléments 70 de blocage de la chaussette 10 en état d'extension sur le support 20b et d'élargissement ultérieur de la chaussette dans cet état d'extension qui, conformément à l'invention, constituent la caractéristique essentielle d'un enfile-chaussettes vraiment efficace, soit-il statique ou dynamique. Ces éléments 70 de blocage et d'élargissement ultérieur de la chaussette (cf. la Fig. 1, la Fig. 2. La Fig. 5 et la Fig. 6) comportent deux tiges identiques 60 d'élargissement de la chaussette dans son état d'extension et présentant chacune une extrémité inférieure 61, conformée à fourche à deux dents, destinée à être appliquée (cf. Fig. 2) sur deux points latéraux de cette chaussette en état d'extension, disposés sur le segment transversal 5 de la portion fixe 1 du support 20. Les deux tiges d'élargissement 60 de la chaussette sont solidaires d'un arc de blocage 62 reliant transversalement les tiges au niveau de leurs extrémités inférieures 61 et destiné à être en même temps compressé (cf. la Fig. 2) contre un bord postérieur de la chaussette en état d'extension appliqué sur le segment transversal 5 de la partie fixe 1 du support 20. De façon préférentielle, ces éléments 70 de blocage et d'élargissement ultérieur sont destinés à être articulés au niveau de chaque extrémité supérieure des tiges 60 et à passer d'une position de repos (cf. la Fig. 1 et la Fig. 5), où ils sont séparés du support 20b de la chaussette en état d'extension, à une position de travail où ils sont appliqués sur la chaussette dans son état d'extension, le passage de la position de repos à la position de travail étant effectué à travers des éléments de préhension 63 des éléments de blocage et d'élargissement ultérieur 70.

Une variante des éléments de blocage de la chaussette 10 sur le support 20b dans son état d'extension est illustrée dans la Fig. 7 et dans la Fig. 8. Il s'agit des éléments de blocage et d'élargissement ultérieur 90 où les éléments de blocage, au lieu d'être solidaires des éléments d'élargissement ultérieur, sont séparés de ces derniers. Ces éléments 90 comportent une ceinture de blocage 80, destinée à être fixée aux éléments de préhension 50 du dispositif 100 et à être compressée contre une partie postérieure de la chaussette 10 en état de extension appliquée sur l'extrémité supérieure de la portion mobile 2 du support 20. La ceinture 80 est adaptable à la taille de la chaussette à travers des trous passants 81 obtenus dans une de ses extrémités 82 et destinés à coopérer avec des éléments d'ancrage 83 solidaires des éléments de préhension 50 du dispositif 100, l'autre extrémité 84 de la ceinture 80 étant fixée à ces éléments de préhension 50. Les éléments 90 comportent en outre deux tiges 60 d'élargissement ultérieur de la chaussette dans son état d'extension identiques aux deux tiges des éléments 70, mais séparés des éléments de blocage de la chaussette définis dans cette variante de la ceinture 80.

La procédure d'application de la chaussette sur le membre de l'utilisateur à l'aide de Γ enfile-chaussettes conforme à l'invention est effectuée de la façon suivante. Il faut enfiler avant tout la chaussette à l'envers dans son état de distension sur le support 20a en excluant le segment terminal de la chaussette correspondant au pied, jusqu'à quelque centimètre au- dessus de la cheville. Il faut invertir ce segment terminal jusqu'à dépasser de peu le bord inférieur du support 20a (cf. la Fig. 1). Ensuite, il faut actionner le levier 30 de mise en en état d'extension de la chaussette 10 qui porte le support dans la position 20 b (cf. la Fig. 2). Ensuite, il faut actionner les éléments 70, ou 90, de blocage et d'élargissement de la chaussette dans cet état d'extension. La chaussette en extension transversale positionnée sur le support 20b est en condition de pouvoir laisser passer le pied avec une légère poussée de jambe. A ce point, l'utilisateur positionne correctement le pied dans la chaussette jusqu'aux malléoles et appuie le talon sur le sol. Le déroulement (ou l'application) de la chaussette sur la jambe ou sur la totalité du membre est éffectué avec le pied sur le sol, qui fixe la chaussette et, suite à une traction des poignées de l'enfile- chaussettes vers le genou - avec un mouvement calibré, pour ne pas étendre de manière excessive la chaussette longitudinalement.

Le déroulement de la chaussette sur le membre suite au positionnement correct du pied dans la chaussette, au lieu qu'avec une traction de Γ enfile-chaussettes à travers ses poignées, peut être fait (cf. la Fig. 11, la Fig. 12 et la Fig. 13) avec un support auxiliaire 200, rigide ou partiellement rigide ou semi-rigide, transversal, de forme circulaire ou presque circulaire, soutenu par deux tiges verticales 210 avec des poignées 220: ce support auxiliaire 200 étant destiné à avoir prise à travers ces tiges de soutient 210 sur le bord supérieur de la chaussette et à être disposé autour du support principal 20 préliminairement à l'application de la chaussette sur ce dernier.

Le support auxiliaire 200 a le but de pouvoir permettre le déroulement de la chaussette sur le membre avec une force de traction moindre et une extension longitudinale moindre de la chaussette, indépendamment du reste de Γ enfile-chaussettes qui peut rester au sol détaché de l'extrémité distale du membre - c'est-à-dire du pied, dans le cas représenté sur les dessins - et donc de ce membre.

Dans le cas d'une chaussette mi-bas, une fois terminé le déroulement de la chaussette sur la jambe, réalisé à travers le support auxiliaire susdit 200, il faut éloigner ce dernier de la jambe et ainsi se conclue l'entière opération de vêture de la chaussette.

Pour la chaussette à demi-cuisse ou à cuisse entière, ou monocollant, l'ultérieure traction de la chaussette est effectuée ou par prise directe de la chaussette à l'aide des mains qui rejoint le genou ou par une ultérieure traction du support de la chaussette auxiliaire 200 sur la cuisse. La procédure toute entière termine avec l'éloignement du membre du support de la chaussette 200 ainsi dépourvu de la chaussette ou détaché de cette dernière, ayant été celle-ci déjà positionnée toute entière sur le membre.

Dans le cas de une chaussette collant, celle-ci peut être enfilée soit à l'aide deux dispositifs simples, conformes à l'invention, utilisés pour les chaussettes qui ne sont pas des collants, c'est-à-dire pour des monocollants, mis l'un à côté de l'autre, soit à l'aide d'un dispositif composite constitué par l'union rapprochée de deux dispositifs simples qui gardent les mêmes composants et la même mécanique et procédure de vêture décrits précédemment, à l'exception des levier de mise en extension de la chaussette qui peuvent être unis de façon rigide entre eux pour agir en même temps sur les deux dispositifs simples d'enfile- chaussettes, les deux poignées d'enfïle-chaussettes en position médiane pouvant être enlevées car les deux poignées latérales suffisent, alors que les systèmes de blocage et d'élargissement de la chaussette peuvent être réunis de façon rigide pour permettre l'introduction des pieds. En tout cas, à cause du poids majeur de cet enfile-chaussettes composite pour collant, il est préférable de continuer dans le déroulement de la chaussette sur la jambe et la cuisse avec deux supports auxiliaires légers, qui peuvent être séparés ou reliés entre eux de façon rigide. Toutefois, à cause de la complexité considérable d'un tel dispositif composite enfile-collant, l'utilisation du dispositif simple enfile-chaussettes, en coopération avec le support auxiliaire susdit, conformes l'un et l'autre à la description précédemment fournie, demeure le choix d'élection aussi pour le collant.

L'enfile-chaussettes conforme à l'invention décrit précédemment comporte avantageusement un accessoire constitué d'un élément destiné à désenfiler la chaussette du membre sur lequel elle a été appliquée à travers cet enfile-chaussettes (cf. Fig. 14 a et la Fig. 14 b). Cet élément désenfile-chaussettes 300 est conformé à U et comporte la base ou pointe 310 arrondie ainsi que des éléments de préhension constitués par deux poignées 320 disposées au niveau des extrémités proximales des côtés 330 de l'élément désenfile- chaussettes 300 en forme de U.

La procédure qui a pour but de désenfïler la chaussette du membre prévoit l'introduction de la pointe (ou base) arrondie 310 du désenfile-chaussettes entre chaque chaussette et la peau au niveau du mollet et donc une poussée sur les poignées en direction distale jusqu'à dépasser le talon et le pied, en enlevant de cette façon toute la chaussette du membre.

Ce désenfile-chaussettes présente aussi le caractère d'universalité d'emploi ainsi que enfile-chaussettes avec lequel il est destiné à coopérer.

Pour éviter de heurter contre le talon de l'utilisateur pendant la poussée vers le bas, la pointe 310 du désenfile-chaussettes 300 est repliée légèrement en arrière (cf. la Fig. 14 b) et est revêtie de matériel semi-rigide, alors que la moitié proximale des côtés 330 est repliée légèrement en avant (cf. encore la Fig. 14 b). Dans la phase initiale, la prise du désenfile-chaussettes, c'est-à-dire le positionnement de ses poignées 320, a lieu au niveau de la cuisse, alors que, à la fin de l'opération d'élimination de la chaussette du membre, les poignées du désenfile-chaussettes viennent se trouver au niveau du genou.